MATD : Mohamed Ibn Chambas reçu par le ministre Bouréma Condé

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’Ouest et au Sahel, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a été reçu en audience par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé.

 

Après avoir présenté ses sincères condoléances à tout le peuple de Guinée suite au décès de la sœur aînée du chef de l’Etat, Pr. Alpha Condé, le diplomate ghanéen (qui n’est plus à présenter en Guinée) a tenu tout d’abord à féliciter le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation  pour les avancées significatives enregistrées dans le cadre de l’installation des conseils communaux à travers le pays. Il dit espérer que d’ici à la fin du mois courant, l’installation des élus sera effective dans la poignée de communes restantes. Ce qui, à ses yeux, permettra au comité de suivi du dialogue politique de reprendre ses travaux et de commencer à se pencher sereinement sur les conditions d’organisation des élections législatives pour renouveler le mandat des députés en 2019. « Les Nations unies seront aux côtés des autorités, des institutions constitutionnelles, des partis politiques et de la société civile pour renforcer le dialogue. C’est par la voie du dialogue que nous pouvons arriver à un consensus large. Comme ça, nous pouvons avoir une opportunité de bien préparer les législatives pour éviter des difficultés. C’est important aussi de ne pas précipiter les choses. », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’ouest et au Sahel.

En réponse, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation s’est dit honoré mais pas surpris par la visite de ce diplomate qu’il décrit à juste raison comme un acteur de la paix et un grand ami de la Guinée. Le général Bouréma Condé a mis l’occasion à profit pour remercier le Système des Nations unies pour la part active qu’il prend dans les travaux du comité de suivi de l’accord politique du 16 octobre 2016. Au Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et à sa suite, monsieur le ministre fera un bref rappel de la crise postélectorale, tout en expliquant toutes les démarches entreprises à ce jour par le chef de l’Etat et son gouvernement pour en sortir. En sa qualité de tutelle des partis politiques et président du comité de suivi des accords politiques, le ministre Bouréma Condé a réitéré son ferme engagement et sa toute détermination à œuvrer inlassablement pour rapprocher les positions et aplanir les divergences d’ordre politique, dans l’intérêt supérieur de la nation guinéenne. C’est dans une atmosphère bonne enfant que l’audience a pris fin.

Visite du chef de l’Etat à Labé le 20 décembre prochain

Au cœur de la visite du président Condé, les travaux publics au sein de la ville

« La route du Développement passe par le Développement de la  Route », disait le Professeur Alpha Condé dans l’un de ses discours, repris par le Ministre des Travaux Publics lors de son passage devant les députés le 05 Décembre 2018. Choses promises, choses faites. Les axes routiers modernes qui répondent aux normes internationales, comme promis par Moustapha Naïté, ministre guinéen des Travaux Publics à sa prise de fonction, le 30 Mai 2018, et ce, conformément aux orientations du Chef de l’État et du Gouvernement contenues dans sa lettre de mission se concrétisent au pas du géant sur le terrain.Après la cérémonie de démarrage officiel des travaux de réfection des voiries de Conakry le 01 décembre dernier avec le programme d’aménagement et d’entretien de la voirie et du réseau routier de la ville de Conakry, le cap est mis sur le pays profond.

Tout commence par l’étape de Kouroussa dont le projet est reparti en deux (2) lots : le lot1,  Dabola-Cisséla, long de 68 km et le lot 2, Cisséla-Kouroussa, distant de 83 km. La ville de SIGUIRI pour les travaux de pavage de la voirie urbaine de 20 km, Kérouané pour le bitumage de 5 kmde voirie et la construction d’un pont de80ML sur le fleuve Milo, mais aussi la construction de la route KankanMandiana-fleuve Sankarani long de 83 km et trois (3) ponts sur Sanfina, Nèrèkoré et Kodiaran. La construction et la réhabilitation de la route Kissidougou (PK63)-Gueckedou (18km) et Gueckedou– Kondembadou (35km) avec plus de  10 km de voirie urbaine.À Lola, la construction et le  Bitumage de 12,500 km de la  voirie urbaine et la route Lola-Danané (40 Km), à Beyla pour la construction et le  Bitumage de 12,6 km de voirie urbaine.

Le Chef de l’État ouvre  ce 20 Décembre l’étape de la moyenne Guinée par la commune urbaine de Labé pour la construction et le bitumage des voiries de la ville d’une distance de plus de 15 km. Ce vaste programme du Président de la République et de son Gouvernement à travers le Ministère des Travaux Publics vise à construire des routes de qualité qui s’inscrivent dans le cadre de la vision de son Excellence, le Professeur Alpha Condé, Chef de l’État pour une Guinée émergente avec des infrastructures routières modernes et durables.

SENACIP : Alpha Condé surprend encore

L’histoire  se répète autour de la Semaine nationale de Citoyenneté (SENACIP) avec encore une fois une surprise « désagréable » venue du Président de la République.

Pr Alpha Condé qui a présidé le lancement officiel ce lundi 17 décembre 2018 de la troisième édition de la SENACIP a marqué les esprits. La cérémonie se tenait à  l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry  a précipitamment quitté la salle alors que le programme de la cérémonie n’était pas terminé. Le Chef de d’Etat ne sentait pas dans sa peau aujourd’hui. Aussitôt que le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a terminé son discours, le dirigeant guinéen était déjà débout et prêt à partir. Il n’a attendu que le ministre Taran Diallo descende de l’estrade,  lui a serré la main sans pipé aucun mot alors que son discours était attendu par l’assistance. Il est sorti de la salle en toute vitesse devant une assistance médusée. Sa garde rapprochée pris par l’effet de surprise était un peu perdu par cet épisode inattendu. Certains étaient  en train de lui dégager un chemin pour arriver au pupitre pour son discours quand ils ont vu le Président sortir levant la main saluant le public en signe. Ne comprenant rien de ce qui se passe, le modérateur a annoncé la fin de la cérémonie d’ouverture. Il faut dire que l’évènement n’a pas mobilisé grand monde.

Cet acte du président Alpha Condé rappelle amèrement la clôture l’édition précédente. Boudée par la quasi-totalité des  membres du Gouvernement, le Chef de l’Etat avait quitté précipitamment  la salle sans attendre la fin de la cérémonie de clôture, mettant Gassama Diaby, ministre à l’époque dans tous ses états. Avec ce qui s’est, l’on est tenté de dire que l’histoire donne raison à Gassama Diaby qui ayant senti le « désintéressement » des autorités autour de l’évènement a  annoncé qu’il n’organisera plus la SENACIP.

Alpha Condé titille Cellou

Le président de la république guinéenne a une nouvelle fois lancé des piques contre son principal adversaire politique Cellou Dalein Diallo.

Le Chef de l’Etat qui poursuit sa tournée à l’intérieur du pays a accusé le leader de l’Union des Forces Républicaines de n’avoir quasiment rien fait lorsqu’il était aux affaires.  « Ceux qui viennent vous parler matin soir ont gouverné ici durant 10 ans. J’ai été au Foutah. J’ai été à Dalein, le président de la CRD (Communauté rurale de développement) m’a dit s’il te plait président il faut construire une maison des jeunes pour nous. Alors qu’ils ont gouverné durant 10 ans ils n’ont pas pu faire quelque chose, même une maison des jeunes. Pourquoi pendant leur règne ils n’ont pas pu installer le courant ? Ils n’ont pas bitumé les routes ? », a demandé Alpha Condé qui réagissait aux nombreuses réclamations de certains citoyens en ce qui concerne notamment la fourniture d’eau potable et de courant à Nzérékoré. A ceux qui l’accusent de toujours tenir des promesses, Alpha Condé leur demande la patience.  « Quand une femme met un enfant au monde, l’enfant ne marche pas directement. Il faut ramper d’abord, s’arrêter avant qu’il ne commence à marcher. Mais pourquoi voulez-vous que je mette un enfant qui va directement marcher ? Je ne suis pas Dieu pour en être capable de cela », a rappelé Alpha Condé.

Alpha condé lance les travaux de la route gueckedou-kondebadou

Après s’être rendu successivement dans les préfectures de Kouroussa, Siguiri, Mandiana, pour procéder à la pose de la première pierre des travaux routiers, le Président de la République Alpha Condé a entamé samedi 15 décembre 2018 une nouvelle tournée qui le conduira aux côtés des populations des préfectures de Gueckédou, Beyla et Lola.

Le Président Alpha Condé a procédé au lancement des travaux de réaménagement de deux tronçons situés sur la route nationale N°2 et le bitumage de 10 km de la voirie urbaine dans la préfecture de Gueckédou. Ses travaux sont financés par la BID, et la réalisation des travaux sont confiées aux entreprises ETEP et GUICOPRES à hauteur de 214 159 995 415 GNF pour une durée d’exécution de 24 mois. L’autre tronçon, s’étend de Gueckédou à Kondebadou distant de 35 km qui a la particularité d’être un corridor sous régionale. Pour le représentant des entreprises en charge de la réalisation des travaux a précisé que la matérialisation de ce tronçon constitue un facteur majeur dans l’intégration sous régionale entre la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Libéria d’une part, et d’autre part, elle favorisera la croissance et la production mais aussi la réduction de la pauvreté, la facilitation de la mobilité des hommes et de leurs biens a-t-il précisé. Plus loin, il a sollicité auprès des autorités de bien vouloir faire appel au sens du civisme des populations riveraines et des usagers pour qu’ils apportent toutes leurs assistances et protection pendant l’exécution de ces travaux.

Le ministre des Travaux Publics a rappelé que cette route est fondamentale pour la mobilité des usagers. La réhabilitation est essentielle pour l’essor économique de la région qui nourrit la plupart de la Guinée explique-t-il. Selon Moustapha Naïté une fois que ces deux tronçons qui totalisent 53 km seront terminés, on pourra valablement faire le trajet Faranah-Kissidougou-Gueckédou-Macenta pour arriver à N’Zérékoré, en un laps de temps. Le ministre des Travaux Publics a mis l’occasion à profit pour faire une visite de terrain, sur le chantier de la route Gueckédou-Nongowa, située à la frontière entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Moustapha Naïté dira que cette route dont la durée de construction est d’environ huit mois, n’a pas été entretenue depuis près de 10 ans. De son côté, Le chef de l’État Alpha Condé a rassuré la population de la localité pour la croissance économique de Gueckédou à travers l’aménagement et la réhabilitation de la voie nationale et des voiries internes. Il a saisi l’opportunité pour lancer un appel à l’endroit des femmes et des jeunes pour la valorisation du secteur agricole mais aussi la pisciculture.

Nouvelle stratégie pour Cellou et ses alliés

Longtemps pointé du doigt pour son manque de ‘’stratégie’’ face au régime du président Alpha Condé, Cellou Dalein et ses alliés ont annoncé ce jeudi 6 décembre 2018 un changement de cap.

Longtemps pointé du doigt pour son manque de ‘’stratégie’’ face au régime du président Alpha Condé, Cellou Dalein et ses alliés ont annoncé ce jeudi 6 décembre 2018 un changement de cap.

Lors d’une plénière tenue ce jeudi 06 décembre 2018 l’opposition a informé l’opinion de sa volonté de continuer à mettre la ‘’pression’’ sur le Gouvernement contre ce que les opposants ont qualifié de violation des droits fondamentaux du citoyen et de la militarisation de la ville de Conakry. ‘’ Il y aura une marche prévue Jeudi 13 décembre. La nouveauté de cette marche c’est que les points de départs seront prévus à plusieurs endroits de la capitale. Les leaders de l’opposition accompagneront ces marches-là dont le point ralliement final sera l’esplanade du palais du peuple.   Les points de départ seront donc, G’Bessia kondébounyi, l’Aéroport, Bonfi, Matam Carrefour Constantin, Coléah Mosquée, Madina et Moussoudougou’’, a annoncé Ahmed Kourouma, le nouveau porte-parole de l’opposition politique guinéenne. ‘’ Nous allons organiser une conférence de presse le Mardi 11 décembre afin que le chef de file de l’opposition clarifie les raisons pour lesquelles depuis quelques mois nous manifestons contre les droits fondamentaux qui sont supprimés, contre la militarisation à outrance de la ville de Conakry et surtout contre l’arrogance du Gouvernement qui refuse d’entendre le cri des élèves’’, a-t-il  souligné.

 

Cellou Dalein Diallo donne les raisons de sa réélection

C’est la toute première réaction du chef de file de l’opposition après son retour du 62ème congrès de l’International Liberal ! Auréolé du titre de premier Vice-Président de cette affiliation Internationale.

 

S’exprimant devant des militants acquis à sa cause, le principal opposant au régime du président Alpha Condé a indiqué que ses collègues lui ont fait confiance pour la constance du ‘’combat’’ que mène son parti sur l’échiquier politique guinéen. « J’ai été élu premier vice-président de cette prestigieuse institution, mes collègues des représentants des autres pays et partis membres m’ont fait confiance en raison de ma modeste participation apporté au fonctionnement de l’organisation mais aussi et surtout parce qu’ils savent que je représente un grand parti en  l’occurrence l’UFDG. Donc le mérite vous revient et donc c’est à moi de vous féliciter pour la constance dans la mobilisation, dans l’engagement, dans les manifestations, dans le vote et la sécurisation du vote (…) », s’est réjoui l’ancien premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo. L’’UFDG est resté toujours un grand parti. Les autres partis libéraux n’ont pas manqué d’exprimer leur admiration pour l’UFDG.

« Tout ce que nous subissons ici, tous les efforts que nous consentons pour construire une démocratie apaisée pour sauver l’unité de notre nation menacée par une politique irresponsable de Alpha Condé. Tous les efforts que nous faisons sont connus à travers le monde. J’ai reçu des félicitations et des encouragements de la part des autres partis libéraux d’Asie, d’Europe, d’Amérique et bien entendu de l’Afrique. Ils sont tous parfaitement au courant de ce qui se passe, du combat que nous menons, du travail que nous sommes en train de faire pour défendre les valeurs libérales qui sont la démocratie, l’Etat de Droit mais aussi la protection des droits humains et de la liberté du citoyens qui doit être protégé dans le monde et d’exercer ses droits », a-t-il rajouté

Selon  Cellou Dalein Diallo, le monde sait que son parti et lui sont  en train de mener un  combat noble avec ses collègues de l’opposition pour l’instauration de la démocratie dans le pays. ‘’ Ils savent aussi que  nous sommes en face d’une dictature qui n’a aucun égard pour les lois de la république pour les citoyens. Tout est politique, tout est défini et organisé pour défendre l’intérêt du clan Alpha Condé’’, a fustigé le chef de file de l’opposition guinéenne. Rappelons  que cette rencontre tenue à Dakar a connu la participation de plusieurs chefs d’Etats Africains, dont le président Ivoirien Alhassane Ouattara, Georges Weah du Liberia, Adama Barrow de la Gambie et du président Sénégalais Macky Sall.

Guinée: l’ambassadeur russe à Conakry, dément un «soutien» de Poutine à un éventuel 3e mandat pour Alpha Condé 

L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en République de Guinée et en République de Sierra Leon, Alexandre Bregadze a démenti une information selon laquelle Vladmir Poutine soutiendrait un éventuel 3e mandat pour Alpha Condé.

Il réagit à une information de la célèbre agence américaine, Bloomberg  qui a annoncé que le président russe apport son ‘’soutien’’ à un éventuel troisième mandat pour le président Alpha Condé.

Le diplomate russe a déclaré qu’il a été étonné quand il a appris cette information alors que le président Alpha Condé, dit-il, n’a jamais évoqué, lui-même, la question d’un troisième mandat.

« J’ai été vraiment étonné quand j’ai appris l’information. Je n’ai jamais entendu parler que son excellence monsieur le président (Alpha Condé, ndlr) a évoqué ce problème. Il n’a jamais déclaré quelque part qu’il va passer au troisième mandat.« , a-t-il réagit chez nos  confrères de Guinée News

Pour lui, ils ne peuvent pas soutenir quelque chose qui n’existe pas.

« A mon avis, nous ne pouvons pas soutenir ce qui n’a pas été dit. Mais d’autre part, nous soutenons tous les présidents qui sont démocratiquement élus, ce qui est le cas de son excellence monsieur le Pr. Alpha Condé. Il a été élu en 2015 pour la deuxième fois et au premier tour même. Démocratiquement tout le monde a reconnu cela. Il a fait trois ans et il lui reste encore deux ans« , a-t-il ajouté.

« ...Le mandat du président continue. En ce qui concerne l’avenir du pays, c’est le peuple guinéen qui doit définir son avenir. Sans l’avis du peuple guinéen, rien ne passera. Il faut qu’on attende deux ans pour parler de quelque chose qui est au-delà du mandat du président Alpha Condé qui a été élu démocratiquement pour la deuxième fois« , a-t-il conclu.

Dans son article consacré aux actions Russe dans le monde, Bloomberg indique qu’en Guinée, la Russie soutient une proposition du président Alpha Condé visant à supprimer les limites de mandat afin de pouvoir rester au pouvoir après la fin de son mandat en 2020, citant un responsable occidental connaissant les liens russo-africains.

L’État africain est le principal fournisseur de bauxite du géant russe de l’aluminium, United Co. Rusal.

Alpha Condé inaugure le centre des opérations de la navigation maritime du consortium SMB Winning de Kamsar 

Après avoir inauguré la route pavée du consortium SMB Winning à Boké, le Président de la République, a également procédé cet après-midi à l’inauguration du centre opérationnel de la navigation maritime réalisé par le consortium SMB/Winning dans la sous-préfecture de Kamsar.

C’était en présence des autorités régionale, préfectorale, sous préfectorale ainsi que des responsables du projet.

Ce centre selon le Directeur Général de la Société minière de Boké, permet de mieux gérer toute la logistique des ports minéraliers de la société qui, ajoute- t-il, sont des ports répondant aux standards internationaux de la navigation.

C’est pourquoi, Frédéric Bouzigues, a insisté sur le fait que la société SMB s’est inscrite dans une logique de réalisations d’infrastructures modernes qui cadrent parfaitement avec une vision intégrée à la logistique du développement du secteur minier guinéen.

Selon lui, cette logistique a pris en compte l’emploi local dans sa construction et toute l’initiative de formation des jeunes guinéens à la navigation maritime.

Le Commandant Général du Consortium SMB Winning quant à lui s’est dit fier que le Président de la République soit venu visiter les infrastructures de la société.

Il a en outre signifier toute sa détermination à investir davantage en guinée dans le but de promouvoir le secteur des mines qui, d’après lui, représente un grand atout pour la Guinée.

De l’avis de Mr Sun, ” la logique est d’aider plus le gouvernement et les partenaires ainsi que les populations à mieux profiter de ce partenariat gagnant gagnant.”

Visiblement gai, le président de la République, Pr Alpha Condé a salué le dynamisme de la société minière SMB et tout le consortium dont la stratégie pour consiste à soutenir la guinée à s’aligner et se maintenir dans le rang du premier pays producteur de bauxite mais aussi d’alumine.

“Au-delà de la bauxite, la SMB s’est engagée à lancer le chemin de fer et la raffinerie.

Cependant, a insisté le président, ”nous insistons sur le fait que le secteur minier doit accompagner le secteur agricole et l’Agro business.

En ses termes, le Chef de l’État guinéen s’est dit convaincu des apports de la SMB à la Guinée avant d’inviter les autres sociétés minières à faire autant notamment dans le développement des infrastructures.

En plus des ports de Dapilon et de Katougouma, ce Centre opérationnel de kamsar, vient garnir la liste des infrastructures minières et portuaires réalisées dans un délai record par le Consortium.

À rappeler que le projet de chemin de fer sera lancé en mars 2019.

Guinée : le président Alpha Condé annoncé à Boké

Sauf changement de dernière minute, sinon Alpha Condé effectuera une visite à Boké dans la matinée de ce mercredi 21 novembre 2018.

Selon nos informations, le président arrivera à Kakandé pour procéder à l’inauguration de la route pavée par le consortium SMB/Winning reliant le quartier Baralandé via Corera, commune urbaine de Boké et Kaboye, commune rurale de Tanènè. La même source indique qu’il doit se rendre dans la sous-préfecture de Kamsar pour la pose de la première pierre d’une usine d’explosifs.

Pendant ce temps, les préparatifs vont train et les populations s’activent à réserver un accueil chaleureux au locataire de Sekhoutoureya.

Guinée : « En Guinée il n’y a pas une crise politique dans le sens classique du terme » (Kiridi Bangoura)

Le ministre secrétaire général à la présidence de la République était le lundi 19  novembre 2018, l’invité du journal Afrique sur France 24 où il s’est exprimé sur la crise socio-politique qui secoue la Guinée.

Le proche d’Alpha Condé est revenu sur l’installation des conseillers communaux. Selon lui, la plus grande partie des communes de la Guinée a été installée « dix jours après le top départ donné par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, sur les 342 communes de la République de Guinée, 322 avaient déjà leurs exécutifs installé. Tout ce tintouin mortifère qu’on fait autour de ces élections-là ne concerne qu’une douzaine de communes »  a-t-il expliqué.

Kiridi Bangoura a déploré la tournure que prennent les manifestations politiques en Guinée. « Ce qui est devenu une préoccupation majeure pour le gouvernement est de  savoir qu’en fait, les manifestations qui sont consacrées par la constitution sont utilisées en lieu et place du système institutionnel et juridique. Même si 102 personnes civiles ont été tuées lors des manifestations politiques sur une durée que M. Cellou Dalein Diallo vous a fixé, mais dans cette même période il y a 13 officiers et sous-officiers de police et de gendarmerie qui ont trouvé la mort dont 6 par balles », a-t-il indiqué.

À en croire Kiridi Bangoura, le gouvernement de la République a plutôt d’autres préoccupations. « Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est de garantir deux nécessités. La première est celle  de respecter la liberté de manifester qui est consacrée par la constitution. La seconde est toute aussi importante. La constitution oblige l’État Guinéen à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens et la libre circulation des citoyens guinéens sur l’ensemble du territoire ainsi que leur libre établissement çà et là sur le territoire national ».

Poursuivant son propos, l’invité de France24 a estimé que la crise guinéenne n’est pas une crise politique. « Une crise politique n’est pas une crise de régime. Une crise peut créer des acteurs qui en définissent les intérêts pour son propre camp. Une crise de régime c’est quand les institutions ne fonctionnent pas. Donc en Guinée il n’y a pas une crise politique dans le sens classique du terme. Nous avons simplement, régulièrement, une utilisation de plus en plus mal contrôlée des manifestations pour utiliser les manifestations comme un moyen de pression au lieu de privilégier le dialogue et le recours légal qui existent dans notre pays ».

Sur l’ouverture des enquêtes sur les assassinats des manifestants, Kiridi Bangoura, s’est exprimé en ces termes : « Il n’y a pas un seul cas de mort où il n’y a pas eu l’ouverture d’une enquête judiciaire. Au moment où je vous parle un gendarme est en état d’arrestation simplement parce que il a été vu avec une arme à l’occasion d’une manifestation ». Interrogé sur une éventuelle modification de la constitution en vue de permettre au président actuel Alpha Condé de s’offrir un troisième mandat, Kiridi Bangoura, ministre secrétaire général à la présidence de la République a tout simplement répondu que c’est au peuple de Guinée d’en décider le moment venu.

Eliminatoires CAN 2019 : Alpha Condé offre une enveloppe de 100 000 US au Syli national

L’équipe guinéenne a été reçue dimanche soir à la présidence de la République par le Chef de l’Etat, après sa qualification pour la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Cameroun en 2019.

A cet effet, le président Alpha Condé  aurait offert une enveloppe de 100 000 $ en guise de récompense   pour sa qualification  à la plus grande compétition sportive du continent africain, a appris guinéenews.

La Guinée, faut-il le rappeler, a concédé un nul ouvert d’un but partout face aux Eléphants de Côte d’Ivoire ce dimanche 18 novembre au terme d’un match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2019. Ce résultat conforte sa position de leader avec 11 points suivie de la Côte d’Ivoire avec 8 points, la Centrafrique s’en sort avec 5 points et le Rwanda referme le tableau avec 2 points.

Grève des enseignants : Alpha Condé pas prêt à céder

Le bras de fer entre le gouvernement et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) est loin de connaitre son épilogue. Alors qu’Aboubacar Soumah et ses pairs maintiennent le mot d’ordre de grève, le président de la République sort son plan B pour casser le mouvement de débrayage.

Lors du conseil des ministres tenu le jeudi 1er novembre, Alpha Condé a demandé aux autorités de l’Education scolaire d’intensifier la communication en direction des parents d’élèves.

Ce, nous apprend-on, afin de rassurer ces derniers et les encourager à amener leurs enfants dans les classes.

Le chef de l’Etat a donné des instructions fermes à l’administration pour donner à la population de larges informations sur les efforts considérables fournis ces dernières années par son régime pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants guinéens.

60ème anniversaire de l’armée guinéenne: Voici l’adresse de Alpha Condé à la grande muette 

Il y a 60 ans, ce 1er novembre 2018, que la Guinée s’est dotée d’une grande armée qui, par son sens du devoir, de l’honneur et du sacrifice à toute épreuve et dans toutes les circonstances, fait sa fierté et contribue ainsi à la grandeur de cette jeune Nation.

Depuis 60 ans, l’armée guinéenne, soudée à son peuple, défend avec courage, patriotisme et professionnalisme, la dignité et l’honneur du pays, la liberté et l’indépendance chèrement acquise. Fidèle aussi à sa vocation panafricaniste et humaniste, l’armée guinéenne est présente partout où elle est sollicitée, et est résolument engagée à défendre les droits et les libertés des peuples dans un monde d’instabilité chronique, où la paix et la sécurité sont sans cesse menacées.

Ses hauts faits d’armes donnent raison aux pères fondateurs qui ont fait le choix de la dignité en  rejoignant la patrie libérée, tournant ainsi le dos aux avantages et privilèges pour se mettre à la disposition de notre jeune nation.

Depuis sa création, l’armée guinéenne est dévolue à la sauvegarde de l’intégrité territoriale, au combat pour la libération de l’Afrique et au maintien de la paix en Afrique et ailleurs dans le monde.

Nos Soldats, Sous-officiers et Officiers ont, dès 1961, porté nos couleurs nationales au Congo. Leurs contributions à la lutte de libération de la Guinée Bissau, de l’Angola et du Mozambique ont confirmé sa vocation panafricaine. Ces casernes ont servi de lieu de formation des combattants de la liberté de l’ANC, de la SWAPO et de la ZANU.

Plus près de nous, pour concrétiser la solidarité du peuple de Guinée envers les peuples frères d’Afrique, l’Armée guinéenne a été aux cotés des peuples du Libéria et de la Sierra Leone pendant les dures épreuves de la guerre civile dans ces deux pays.

Guinéennes, Guinéens,

Soldats, Sous-officiers, Officiers de l’Armée guinéenne,

Permettez-moi d’adresser des vœux particuliers à nos troupes qui sont déployées au Mali pour défendre la paix et la liberté.

Je rends hommage à tous ceux qui, dans l’accomplissement de leur noble mission, ont donné leur vie pour que vive la Guinée et pour que vive l’Afrique. 2018. Voilà 60 ans, depuis que l’armée Guinéenne a été créé.

À l’occasion de sa 60 ème anniversaire, le président de la République a fait une adresse à la nation que voici.

Guinéens, Guinéennes

Il y a 60 ans ce 1er novembre 2018, que notre pays s’est doté d’une grande Afrmée qui, par son sens du devoir, de l’honneur et du sacrifice à toute épreuve et dans toutes les circonstances, fait notre fierté et contribue ainsi à la grandeur de notre jeune Nation.

Depuis 60 ans, notre Armée, soudée à son peuple, défend avec courage, patriotisme et professionnalisme, la dignité et l’honneur de notre pays, notre liberté et notre indépendance chèrement acquise. Fidèle aussi à sa vocation panafricaniste et humaniste, notre Armée est présente partout où elle est sollicitée, et est résolument engagée à défendre les droits et les libertés des peuples dans un monde d’instabilité chronique, où la paix et la sécurité sont sans cesse menacées.

Ses hauts faits d’armes donnent raison aux pères fondateurs qui ont fait le choix de la dignité en  rejoignant la patrie libérée, tournant ainsi le dos aux avantages et privilèges pour se mettre à la disposition de notre jeune nation.

Depuis sa création, l’Armée guinéenne est dévolue à la sauvegarde de l’intégrité territoriale, au combat pour la libération de l’Afrique et au maintien de la paix en Afrique et ailleurs dans le monde.

Nos Soldats, Sous-officiers et Officiers ont, dès 1961, porté nos couleurs nationales au Congo. Leurs contributions à la lutte de libération de la Guinée Bissau, de l’Angola et du Mozambique ont confirmé sa vocation panafricaine. Ces casernes ont servi de lieu de formation des combattants de la liberté de l’ANC, de la SWAPO et de la ZANU.

Plus près de nous, pour concrétiser la solidarité du peuple de Guinée envers les peuples frères d’Afrique, l’Armée guinéenne a été aux cotés des peuples du Libéria et de la Sierra Leone pendant les dures épreuves de la guerre civile dans ces deux pays.

Guinéennes, Guinéens,

Soldats, Sous-officiers, Officiers de l’Armée guinéenne,

Permettez-moi d’adresser des vœux particuliers à nos troupes qui sont déployées au Mali pour défendre la paix et la liberté.

Je rends hommage à tous ceux qui, dans l’accomplissement de leur noble mission, ont donné leur vie pour que vive la Guinée et pour que vive l’Afrique.

Alpha Condé reçoit des imams du Fouta 

Après un cours séjour en Allemagne, où il a pris part à une réunion du G20, le président République  Alpha Condé, a reçu ce mercredi, dans l’après-midi, une délégation de sages venus du Fouta, constituée pour la plupart d’imams.

Cette rencontre a eu lieu en présence du premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana.

Les discussions entre ces sages et le président Condé, ont porté sur les voies et moyens à rechercher pour une sortie rapide de crise en Guinée, au moment où notre pays est en proie à des tensions aux fronts politique et social.

Cette délégation de sages, avait précédemment rencontré le leader de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo.

Alpha Condé présent au 17ème sommet de la francophonie à Erevan (Arménie)

Le président de la République Alpha Condé, prend part au 17ème sommet de l’organisation internationale de la francophonie qui s’est ouvert jeudi  à Erevan en Arménie.

Trois enjeux majeurs au cours de ce sommet qui réunit les pays qui ont en partage l’utilisation de la langue française, à savoir : l’élection du secrétaire général de l’organisation, deux dames sont en lice, le niveau de participation des Chefs d’Etats et l’examen des demandes d’adhésion.

Point d’orgue de ce sommet, l’élection attendue dans la journée de la secrétaire générale de l’organisation. A propos, il faut dire que plus aucun suspens ne devrait entourer ce vote, puisque la rwandaise Louise Mushiwikabo, fait figure désormais de grandissime favorite, face à la sortante, candidate à sa succession, la canadienne, Michäel Jean, lâchée même par son propre pays.

Crise à la Cour Constitutionnelle, au port, dans l’enseignement…Alpha Condé dit tout! (Décryptage)

Palais Sekoutoureya (journaldeconakry.com) – Le président de la République était l’invité de l’émission « Guinée actu » diffusée à la télévision nationale ce mardi 09 octobre 2018. L’émission a été animée par 04 journalistes de la presse privée et publique nationale. Lors de cette interview, Alpha Condé s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité.

De la crise dans l’enseignement à celles de la cour constitutionnelle en passant par le port autonome de Conakry, le président a dit ce qu’il en pense.
Sur la cour constitutionnelle, le président a dit qu’il ne s’est jamais mêlé dans la crise. « D’abord c’est le conseil national de la transition (CNT) qui a fait la loi sur la cour constitutionnelle et certains ont fabriqué une cour constitutionnelle à leur mesure pensant que c’est eux qui seront élus par les magistrats, d’autres par les enseignants et d’autres par les avocats.
« Dans tous les systèmes français, le président de la cour constitutionnelle est nommé par le président. Dans la constitution on dit que le président nomme une personne, le président de l’Assemblée Nationale nomme une personne, les magistrats désignent une et les enseignants choisissent une ensuite les organisations des droits de l’homme désignent deux. Ensuite les gens sont désignés par vote. Donc c’est la folie de dire que le président veut enlever ou soutenir une personne.
«Quand les gens voient qu’ils perdent le terrain et qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas atteindre les objectifs qu’ils voulaient, ils inventent n’importe quoi! La loi sur la cour constitutionnelle dit que le gouvernement n’a aucun moyen d’influence sur la cour. On dit que je fais partir le président de la cour constitutionnelle pour changer la constitution mais une constitution, c’est le peuple. Si demain le peuple de Guinée veut changer la constitution, il y a un référendum, la cour constitutionnelle ne fera que constater », a-t- il précisé.
Pour ce qui est de la grève des enseignants, le président Alpha Condé a qualifié la revendication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée de fantaisiste. «Depuis mon arrivée le salaire des enseignants a doublé au minimum. On a signé avec les enseignants une augmentation de 40%, on l’a fait. Dans tous les pays du monde, on négocie le salaire sur la base d’un pourcentage. Si vous prenez le PIB en France et le salaire d’un enseignant français comparez au PIB de la Guinée et le salaire de l’enseignant guinéen, vous verrez que c’est très simple, vous serez surpris. Nous allons expliquer aux parents d’élèves surtout que nous avons constaté qu’il y a beaucoup d’enseignants qui se disent en position de classe qui ne sont pas dans les classes. Beaucoup d’autres se présentent comme enseignants, ils vont dans les autres ministères. Donc nous allons mettre de l’ordre. Nous n’ accepterons pas des revendications fantaisistes », a-t- il déclaré avant d’affirmer qu’on ne peut pas  du jour au lendemain pas sortir tout le monde dans la pauvreté .
Parlant  de la concession d’une partie du  port autonome de Conakry, le président Alpha Condé justifie la mesure par le fait que le port autonome de Conakry doit être modernisé. «Le port était à 9m50. Les gros bateaux ne pouvaient pas venir. Aujourd’hui le port est 14m, il y a les portiers les centenaires sont déchargés très rapidement. Il y a déjà 3 concessions au port. Dans tous les pays du monde, les ports travaillent le jour et la nuit. En Guinée non. Donc il s’agissait d’abord de faire en sorte qu’il y ait l’éclairage pour que le port travaille 24h/24. Le port n’a pas assez d’équipement. Il s’agit de permettre à ce port d’être performant. Tout ce qui peut faire changer la Guinée je vais le faire. On est dans une situation où il faut transformer le port», a déclaré Alpha Condé président de la République de Guinée .

Alpha Condé: «Ce sont les opposants qui blessent et tirent sur les manifestants» 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la république était face à quatre journalistes de la presse nationale hier, mardi, 09 octobre 2018 au palais Sekhoutoureya. C’était dans le cadre de l’émission « Guinée actu » de la télévision nationale.

Au cours de cet entretien, le président a lancé des piques à ses opposants.

Alpha Condé a tenté de justifier l’utilisation de la violence par les forces de l’ordre lors des manifestations politiques et sociales.

«Moi je me suis battu pour la démocratie pendant 40 ans, je ne vais pas utiliser la violence contre les gens. On dit que le président a peur des manifestations, je n’ai pas peur des manifestations, mais je sais que les opposants eux-mêmes blessent les gens, tirent sur les gens pour discréditer le gouvernement. Donc, il fallait donner les moyens aux forces de l’ordre pour pouvoir gérer les manifestations de façon civilisée, par ce que nous savons très bien que beaucoup d’opposants tirent sur les manifestants pour mettre ça sur le dos des forces de l’ordre», a déclaré Alpha Condé.

Poursuivant, l’opposant historique a estimé qu’il est difficile de faire avancer un pays dans la pagaille. «La démocratie a ses obligations on me dit souvent non sous Conté on ne pouvait pas faire ça, mais moi je me suis opposé de la façon dont la Guinée était gérée sous le premier régime et le deuxième régime parce que j’estimais qu’il fallait laisser les gens s’exprimer. Donc la démocratie a ses obligations bien sûre avec le retard de nos pays, c’est extrêmement difficile de faire avancer le pays s’il y a la pagaille, mais on ne peut pas faire la démocratie comme on le fait aux États-Unis, en France ou dans les autres pays, par ce que ces pays ont atteint un certain niveau de développement….», a-t- il reconnu.

Au cours de l’interview, Alpha Condé a reconnu qu’il y a un déficit de communication et qu’il faut désormais mieux communiquer auprès des couches les plus vulnérables pour éviter la manipulation.

«Le grand problème ce que nous ne communiquons pas, si nous communiquons, c’est la population même qui va suivre et demander au gouvernement d’être plus ferme, mais ça, il faut l’éducation populaire, il faut que les populations qui sont analphabètes comprennent, c’est lorsque la grande majorité de la population analphabète comprend qu’on peut agir. Maintenant, nous allons faire des efforts pédagogiques….», a promis le chef de l’État guinéen.

Poursuivant, le locataire du palais Sekhoutoureya s’est réjoui du  changement opéré depuis son arrivée au pouvoir.

«Les gens qui sont venus sont surpris. Il y a même un président qui est très respecté qui a dit ton pays va plus vite que mon pays, parce qu’ils sont venus ici en 2011, ils sont venus aussi aujourd’hui, ils sont surpris. Demandez à vos collègues journalistes des autres pays. Maintenant, il nous revient à mieux communiquer avec les couches les plus vulnérables, les jeunes et les femmes et la population qui est analphabète pour qu’ils ne se laissent pas manipuler», a conclu Alpha Condé.

Le populisme d’Alpha Condé embobine François Hollande

Alpha Condé était sur TV5 Monde pour défendre son idée selon laquelle ‘’la Guinée est en retard parce qu’elle a été brutalement abandonnée, puis isolée par la France après son ‘NON’ à la proposition référendaire tant voulue par le général Charles de Gaulle, en 1958’’. Idée soutenue par François Hollande.

Abracadabrant, M. Hollande ! Heureusement que l’on ne peut s’étonner lorsqu’il est question de François Hollande, et de ses piètres réflexions, ou idées. Certains milieux français ne l’ont pas classé pour rien pour être le plus mauvais président de toute l’histoire de la république française.

Il est certain que la France, mécontente du ‘Non’ de la Guinée à sa proposition référendaire en 1958, trouva l’idée d’isoler la Guinée sur la scène internationale.  Cependant, 60 années après son indépendance, la Guinée ne peut justifier son retard en accusant un pays étranger. C’est irresponsable !

En réalité, la Guinée n’était pas tant isolée comme nous le fait croire Alpha Condé. En ce temps, il était aussi question des superstructures politiques internationales, ou le monde divisé en deux blocs, capitaliste et socialiste.

Sékou Touré, abandonné par la France, donc par le bloc capitaliste, trouva très rapidement refuse dans le bloc socialiste, avec les russes, les yougoslaves, les bulgares, les hongrois, roumains, et les chinois…

Juste après le départ précipité des fonctionnaires français de la Guinée, les fonctionnaires bulgares, russes, chinois, roumains, yougoslaves, etc.., étaient à Conakry. Ces fonctionnaires-là formèrent nos soldats,  professeurs, agriculteurs, et construisirent également des infrastructures routières, et des édifices publics, etc. Ils participèrent aussi au développement du sport en général. Les différents ‘staff’ de l’équipe nationale de football étaient entourés par les amis de l’Est.

Ce n’est pas pour rien qu’en Guinée, à cette époque-là, il y avait quand même des fabriques à travers le pays. Tout ça, grâce à des politiques de coopération avec les pays du bloc socialiste.

Alpha Condé ne peut pas justifier notre retard par le départ précipité et  rancunier des colons français du pays.

Si la capitale Conakry est tant sale et remplie d’immondices qui encombrent les trottoirs, c’est la faute au colon  français ? Si les pouvoirs guinéens n’accordent aucune importance aux lois de leur pays, c’est la faute au colon français ?

Quand les forces de l’ordre massacrent les manifestants désarmés, et sans que les poursuites judiciaires soient engagées pour indexer les coupables,  c’est la faute au  colon français ?

Quand les pouvoirs guinéens sont incapables d’organiser des élections libres et transparentes, c’est la faute au colon français ?

Quand le club de football, Hafia football club de Conakry, devint trois fois champion d’Afrique des clubs, c’était grâce au colonisateur français ?

Le Rwanda a connu la colonisation, et aussi l’une des guerres civiles les plus meurtrières et destructrices de la planète, entre 1990 et 1994. Cependant, en 2018, au Rwanda, le constat, c’est comme si les rwandais n’ont jamais connu la guerre civile.

Le seul secret des rwandais : le patriotisme, la volonté, le sérieux, et le travail en ne comptant que sur ses propres efforts en tout premier lieu.

Alpha Condé doit arrêter ses fausses argumentations qui ne feront que ternir l’image de la Guinée.

Tout ce que Alpha Condé cherche dans sa honteuse argumentation que la Guinée est en  retard par la faute de la France, c’est une recherche de popularité à la manière de Sékou Touré, un populisme archaïque, pour pouvoir conforter son ambitieux projet maléfique du troisième mandat.

La Guinée est en retard par la faute des guinéens eux-mêmes, et particulièrement, de ses dirigeants.

Naby Laye CAMARA

Activiste Guinéen depuis Bruxelles

 60 ans d’indépendance de la Guinée: l’événement célébré avec faste à Conakry 

Conakry (journaldeconakry.com) – Les Guinéens viennent de fêter l’anniversaire des 60 ans d’indépendance du pays. 02 octobre 1958-02 octobre 2018.Voilà 60 ans jour pour jour depuis que la République de Guinée a accédé à son indépendance. Ceci après le vote historique du « NON » exprimé par le peuple souverain de Guinée le 28 septembre de la même année.
Cette fête historique a été célébrée ce mardi 02 octobre 2018 au stade du 28 septembre.

11 chefs d’États et de gouvernements africains, notamment Nana Akufou Ado du Ghana, Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Macky Sall du Sénégal, Rock Mark Christian Kabore du Burkina Faso, Ali Bongo Audimba du Gabon, Mohamed Ould Aziz de la Mauritanie, Mohamadou Issoufou du Niger, George Weah du Libéria entre autres ont tous ralliés Conakry sur invitation du président Guinéen Alpha Condé pour célébrer les 60 ans de l’indépendance nationale de la Guinée.
La France s’est fait représenter par son ministre de la Coopération, Jean Ives Le Drian.
Dès 06 heures du matin, les citoyens de la capitale ont commencé à rallier le stade.
Un peu plus tard, à 8 heures précisément, la fête débute par la prestation artistique. Sur scène, le duo féminin «tour tour» suivi des amazones de Guinée, de Sekouba Kandia puis Lama Sidibe et son groupe accompagnés de Petit Kandia, Djibrila Soumah «Koumi» » et Dioma Fanta.
Puis suivra la prestation du groupe percussionniste les ballets africains de Guinée.
La prestation artistique a été suivie par les défilés civiles et militaires.
Des citoyens venus des cinq communes de la capitale ont rempli le stade du 28 septembre. L’engouement était de taille.
À cette occasion , Alpha Condé n’a pas prononcé de discours.
Côté sécurité, aucun incident n’a été signalé.
Un dîner a été offert aux chefs d’État et aux différentes délégations étrangères dans un réceptif hôtelier de la capitale par le chef de l’État guinéen Alpha Condé. Un dîner après lequel, les hôtes de la Guinée ont pris congé.
Il faut souligner que le chef de file de l’opposition n’a pas pris part aux festivités de l’an 60 de l’indépendance guinéenne.
Pour Cellou Dalein Diallo «fêter le 02 octobre au stade du 28 septembre est une insulte envers les victimes et parents de victimes des massacres du 28 septembre 2009»

An 60 de l’indépendance: Alpha Condé dépose une gerbe de fleurs à la place des martyrs

Kaloum (journaldeconakry.com) – A l’occasion de la célébration ce mardi 02 octobre du soixantième anniversaire de accession à l’indépendance de la Guinée,  Le Chef de l’Etat s’est plié ce mardi au traditionnel dépôt d’une gerbe de fleurs à la place des martyr pour commémorer la date du 02 octobre.

Alpha Condé a été accueilli à 9 heures à la place des Martyrs par le chef d’état-major général des armés, le général Namory Traoré,  le gouverneur de la ville de Conakry, le général Maturin Bangoura et l’ancien ministre du commerce Marc Yombouno.

En présence du gouverneur de la ville de Conakry, du ministre de la Défense Nationale et de plusieurs personnalités, Alpha Condé a ainsi rendu hommage aux devanciers.

«Le peuple de Guinée et la jeunesse surtout doit savoir qu’en 1958, la Guinée a été le seul pays qui a osé dire ‘’NON’’ et demander l’indépendance et surtout l’unité d’action des différents leaders politiques. C’est-à-dire le président Sékou Touré, Barry Diawandou et Barry III ont su tous les trois se donner la main. Cela signifie que lorsque  son destin est en jeu, le peuple de Guinée sait s’unir se donner la main pour faire face à son destin », a déclaré Alpha Condé.

Après cette première action de commémoration au compte de la journée, Alpha Condé est attendu au stade du 28 septembre où lui et une dizaine de chefs d’Etats et de gouvernements invités assisteront à un défilé militaire.

An 60 de l’indépendance: Alpha Condé est arrivé au stade du 28 septembre

Stade du 28 septembre (journaldeconakry.com) – À l’occasion de la célébration de l’an 60 de l’indépendance de la République de Guinée, dix chefs d’État africains ont été invités à Conakry.

Ces chefs d’État viennent de rallier le stade du 28 septembre.

Au moment où nous mettons cet article en ligne (11h25) le président de la République Alpha Condé vient d’arriver au stade du 28 septembre .

Il est entrain de faire le tour du stade.

Avant d’arriver au stade, le chef de l’Etat, est allé à la place des Martyrs où il a été retenu par le chef d’état-major général des armés, le général Namory Traoré,  le gouverneur de la ville de Conakry, le général Maturin Bangoura et l’ancien ministre du commerce Marc Yombouno.

An 60 de l’indépendance de la Guinée : l’adresse du Chef de l’Etat à la nation

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes,

Notre pays célèbre ce 2 octobre 2018, le soixantième anniversaire de son indépendance nationale, après le « Non » historique au référendum du 28 septembre 1958 sur le projet de communauté proposé par le général Charles de Gaulle. Cette indépendance a été acquise dans une Afrique francophone au sein de laquelle, nous avons été le premier pays à accéder à la souveraineté internationale.

Ce passé historique fondateur de l’aspiration de la Guinée à prendre en main son propre destin, sera la voie suivie par tous les pays francophones, deux années plus tard, en 1960. C’est dire à quel point notre indépendance constitue à la fois notre patrimoine national et celui de l’Afrique toute entière.

Cela a été le point de départ de l’émancipation africaine qui a ainsi fait de notre pays, un exemple en Afrique et dans le monde. Aujourd’hui, cette indépendance est un acquis irréversible pour notre nation et pour les futures générations qui rêvent d’un continent susceptible de prendre en mains son propre destin.

Le destin de l’Afrique réside dans sa capacité à gérer ses propres problèmes comme nous avons eu à l’évoquer à propos des réformes majeures en cours au sein de l’Union africaine. La Guinée est au cœur de cette Afrique et l’Afrique est au cœur de la Guinée au nom de notre vocation panafricaine.

En ce moment solennel marquant cette date historique, je voudrais célébrer avec vous cette page importante de notre histoire qui contribue chaque instant à la consolidation de l’Etat guinéen marqué du sceau de la devise nationale qui nous est chère : le travail, la justice et la solidarité.

A cette occasion, je tiens à rendre un hommage à tous nos héros nationaux, les militants de la liberté, les Compagnons de l’indépendance qui ont tant œuvré avant que le peuple de Guinée n’inaugure les premières heures de l’existence de notre république.

Je n’oublie pas un seul instant, les simples citoyens, les acteurs anonymes qui se sont à l’époque mobilisés pour la liberté et l’indépendance, et tous ceux qui ont donné leur vie et leur sang afin que la Guinée occupe une place majeure dans le cercle des nations indépendantes.

Je voudrais également au titre de notre histoire commune, rendre un hommage particulier au premier président qui a conduit la Guinée à l’indépendance, le président Ahmed Sékou Touré. Ce dernier a géré nos premières années d’existence étatique, dans le difficile contexte de la décolonisation et de la Guerre froide. Il faut associer à cet hommage les leaders nationaux comme Barry Diawadou, Barry Ibrahima dit Barry III qui ont surpassé les contingences politiques pour permettre au peuple guinéen de s’exprimer d’une seule voix. Je voudrais également exprimer ma reconnaissance à tous les chefs d’Etat guinéens qui m’ont précédé et qui ont donné leur part de contribution pour que la Guinée demeure une nation unie et stable…

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes,

Notre jeune Etat avec ses soixante années d’existence, a, depuis 1958, exploré diverses voies, surmonté de nombreuses épreuves. Son histoire a enregistré sur le calendrier national, des pages heureuses, comme des pages sombres, ce qui est le lot commun de la vie de tous les peuples. Au nom de tous ceux qui m’ont précédé à cette haute fonction, j’assume tout et je vous invite à continuer la longue marche pour la construction de ce pays promis à un bel avenir. A tous, je demande pardon pour tous les actes regrettables commis pendant ces dernières décennies et j’invite chacun d’entre vous au courage pour la suite de nos entreprises qui restent à accomplir. La solidarité doit guider nos pas, afin de maintenir le lien entre notre passé et la gestion de nos projets futurs.

Après 60 années d’efforts et de sacrifices, je voudrais également inviter, tous les citoyens, hommes, femmes et jeunes à privilégier l’essentiel, c’est-à-dire, la protection de notre Maison commune qui doit se maintenir et se renforcer dans la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale. Ce projet doit aussi se réaliser autour de la réconciliation nationale, un chantier sur lequel j’ai toujours œuvré, pour faire disparaitre les frontières invisibles de la division qui peuvent exister entre nos communautés. Ainsi que les blessures du passé qui sont susceptibles de fragiliser la communauté nationale. Nous sommes en effet riches à la fois de notre unité et de nos diversités qui reflètent les valeurs de chacune de nos composantes sociales.

Je m’exprime ainsi, car la gouvernance est un contrat social. Je préside aujourd’hui aux destinées de la Guinée par la volonté du peuple. Je suis le président de tous les Guinéens. Je gouverne pour tous les Guinéens et Guinéennes et au nom de tous les citoyens libres en droits et devoirs que nous sommes.

Le bilan de cette indépendance doit susciter en nous à la fois un sentiment de fierté et de courage, car nous avons démontré notre capacité à gérer un Etat qui n’a connu ni déchirement, ni effondrement. Nos difficultés inhérentes à la construction d’un Etat ne nous ont pas non plus éloigné des valeurs essentielles de la préservation de notre nation et de la cohésion sociale.

Notre nation a un passé chargé d’histoire, pour avoir activement participé à la construction de l’unité africaine, œuvré pour l’indépendance de pays frères en soutenant les mouvements de libération nationale. Notre pays a été à l’origine de la création de l’Organisation de l’unité africaine dont nous avons dirigé le secrétariat général pendant huit années, contribuant ainsi au renforcement du dialogue Nord-Sud, qui a donné une place importante à notre continent dans le concert des nations.

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes

Aujourd’hui, pour assumer notre développement, nous évoluons dans un cadre de rapports gagnant-gagnant avec nos partenaires internationaux. Cette démarche nous incite à une coopération judicieuse avec l’ensemble des pays du monde afin de mieux défendre les intérêts de notre nation. A cet effet, nous ne pratiquons aucune coopération exclusive ou préférentielle.

La Guinée a changé. Après des années marquées par la réduction du champ politique, elle s’est désormais arrimée au pluralisme politique qui a conduit à l’alternance démocratique en 2010. Cette ouverture s’est accompagnée de la contribution et de la participation de tous les citoyens. Aujourd’hui tout guinéen est libre d’adhérer à un mouvement politique qui correspond à ses aspirations. Les citoyens sont désormais libres de choisir leurs élus, leurs représentants, dans un espace politique totalement ouvert. Aujourd’hui, le Parlement réunit l’essentiel des représentants des formations politiques. C’est à lui qu’incombe la mission de voter les projets et propositions de loi.

Dans la Guinée d’aujourd’hui, la protection des libertés des citoyens et le pluralisme politique ont enrichi notre espace national. Nous ne connaissons ni guerre civile, ni conflits religieux ou identitaires. Ces facteurs peuvent être inscrits à l’actif de notre gouvernance commune. Mais nous devons veiller à inscrire notre action dans la durée, afin que nos acquis démocratiques ne soient pas remis en cause par les aléas de l’histoire. Notre démocratie doit être protégée et renforcée en éduquant les citoyens à respecter la loi qui doit demeurer une valeur cardinale de nos engagements. Il ne faudrait pas que la logique des arrangements politiques souvent prônés par certains acteurs de la vie nationale, se substitue aux lois. Certes, le dialogue et la concertation sur certains sujets d’intérêts nationaux sont nécessaires, mais dans le même temps, chaque acteur politique doit se conformer aux textes prévus dans nos dispositifs juridiques que nous avons voté ensemble.

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes,

Aujourd’hui, nous vivons le temps des projets destinés à préserver l’avenir des générations futures auxquelles nous devons laisser un pays doté d’infrastructures économiques viables et solides. Nous devons aussi doter notre Etat d’une économie qui apporterait une réponse durable aux besoins sociaux de base, notamment dans la promotion d’un système éducatif performant, d’un système de santé plus efficace. Dans le même esprit, nous devons accroître pour les populations, la fourniture d’eau et d’électricité, dans le but d’assurer l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes. Dès ce mois d’octobre nous allons amplifier l’autonomisation des femmes dans le cadre des MUFFA et lancé un vaste programme d’emploi jeunes.

Aujourd’hui, la Guinée porte de nombreux projets pour son développement. En témoignent la réhabilitation des routes et des voiries urbaines, la construction de nouveaux barrages, l’installation des infrastructures sanitaires dans tout le pays. S’inscrit dans ces objectifs, la modernisation du port de la capitale qui deviendra plus compétitif, avec des partenaires engagés à nous soutenir. Les efforts de soutien sont également orientés vers les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, et l’investissement dans le développement local par les sociétés minières. La Guinée figure désormais parmi les pays engagés résolument sur la voie de l’émergence.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes

A l’occasion de cette fête nationale, mes pensées vont vers ceux qui souffrent dans leurs vies quotidiennes. Je veux leur rassurer que l’Etat ne sera pas insensible à leur sort. Mes pensées s’adressent aussi aux braves et anciens combattants qui ont été à l’avant-garde de la marche de notre peuple vers l’indépendance et le progrès social. Je n’oublie pas les forces de défense et de sécurité, qui défendent vaillamment notre territoire et s’illustrent dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU. A toutes les familles des soldats tombés pour la défense de l’intégrité territoriale du Mali dans le cadre de la Minusma, la nation leur exprime sa compassion.

Mes pensées vont également aux travailleurs participant au développement de notre administration et de notre économie. A nos compatriotes vivant à l’Etranger, je voudrais tous les associer à notre fête et à ce rendez-vous important pour notre devenir dans lequel, ils occupent une place de choix. A ces pensées, nous associons également, les Étrangers qui ont choisi de vivre parmi nous, nos partenaires qui œuvrent à nos côtés dans nos différents projets de développement pour l’avenir et le développement de notre pays.

60 années après l’indépendance de notre pays, je suis fier de relever avec vous les grands défis de notre continent : comme la construction de l’Afrique, la préservation de la paix, la protection de l’environnement, ainsi que la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux.

On peut tirer des évènements de 1958, deux leçons :

– Tout d’abord, malgré les évènements, la capacité du peuple guinéen à surmonter toute sorte de division pour renforcer son unité face à son destin.

– Ensuite le courage, la détermination voire la témérité du peuple guinéen lorsqu’il s’agit de son avenir.

Je vous souhaite une bonne fête de l’indépendance dans la paix et l’unité nationale.

Vive la République, vive l’indépendance nationale, que Dieu bénisse la Guinée.

 

Alpha Condé: «la Guinée ne peut avancer que si les Guinéens se donnent la main»

Le président de la Guinée, le Prof Alpha Condé s’est rendu à l’esplanade du palais Sékhoutouréya à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Adha ou Aïd El-Kebir, encore appelé la fête du mouton, la « fête du sacrifice » en français.

Il s’est joint à d’autres fidèles pour la prière dirigée par le grand imam de mosquée Fayçal, Elhadj Mamadou Saliou Camara.

A la fin de la prière, le président de la république a exhorté au guinéens de s’unir.

Qu’on soit soussou, Malinké, peulh, nous sommes issus de même père ‘’Adam ‘’  et que nous sommes égaux devant Dieu en termes de droits et de devoirs, selon Alpha Condé.

Il a également profité de cette occasion pour s’adresser à ses concitoyens.

« Je ne peux pas mieux dire que ce qu’a dit l’imam aujourd’hui et ce qu’a dit le Khalife de Pita. La Guinée ne peut avancer que si les Guinéens se donnent la main, s’ils oublient qui est Soussou, qui est Malinké, qui est Peulh, qui est Guerzé et pensent qu’ils sont d’abord guinéens », a-t-il dit dans son message.

Pour lui, la Guinée ne peut pas se développer aussi longtemps que les Guinéens mettront leurs ethnies ou leurs régions au-dessus de la Nation.

« Je crois que c’est le plus grand message », a-t-il indiqué.

Pour lui, « la Guinée ne peut pas se développer si les Guinéens ne se donnent pas la main, nous serons la risée des autres peuples si nous ne nous donnons pas la main. Nous souhaitons donc l’unité nationale, la concorde nationale, que Dieu fasse que les Guinéens s’aiment les uns les autres », a déclaré le chef de l’Etat.

Guinée: Alpha Condé salue la mémoire de Kofi Annan

A l’image des autres chefs d’Etat du monde, le président guinéen Alpha Condé a salué dimanche la mémoire de Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies et prix Nobel de la Paix en 2001, décédé le 18 août en Suisse.

Dans un message adressé au président ghanéen Nana Akufo-Addo, le chef de l’Etat guinéen a noté que Kofi Annan qui a dirigé les Nations Unies entre 1997 et 2006, a oeuvré pour la réforme du système des Nations Unies et a posé des jalons importants dans la diplomatie préventive à travers le monde.

Selon lui, Kofi Annan a contribué à la consolidation de la paix et a favorablement travaillé pour l’édification d’un monde juste et équitable.

« La disparition de M. Kofi Annan constitue une perte énorme pour le Ghana, pour l’Afrique et pour toute la communauté internationale », a dit Alpha Condé dans son message.

AG-RPG arc en ciel : Alpha dit ses vérités aux militants

L’assemblée générale du RPG arc en ciel de ce samedi a connu la présence du président de la République lui-même.

Accompagné de beaucoup de ministres et conseillers à la présidence,  Alpha Condé est allé dire des franches vérités à ses militants et sympathisants mobilisés à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du parti après la signature de l’accord politique du 08 août dernier. Un accord qui ne fait pas l’unanimité au sein du parti présidentiel.

« Ce que j’ai à vous dire, il faut qu’on donne de la force à notre parti. En quoi faisant ? Il faut que tout le monde se lève pour écouter tout le monde afin de faire renaître le parti comme il l’était hier… » a dit le président de la république avant d’ajouter qu’ « aujourd’hui, il faut qu’on se dise la vérité, le parti est tombé. Hors, c’est la colonne vertébrale…Lors des élections locales, j’ai dit la vérité à votre bureau politique. Je lui ai dit que le chemin qu’il veut emprunter n’était pas le bon pour nous » a-t-il regretté avant de préciser que: « les élections locales et les élections présidentielles ne sont pas les mêmes. Toi tu peux dire que tu aimes Alpha. Mais si tu prends quelqu’un qui n’est pas aimé, personne ne votera pour elle. Mais, on ne m’a pas écouté. Ils ont dit 80% pour le RPG et 20% pour les autres. Je leur ai dit que ce n’est pas bien. Je leur avais bien dit aussi que si vous partez dans les préfectures, demander qui sont ceux-là qui sont aimés par les populations pour les choisir. Ils ne m’ont pas écouté… ».

Selon le président Alpha Condé, ce sont toutes ces facteurs qui justifieraient l’échec du parti aux communales.

Aux dires d’Alpha Condé, il a prévu ce chaos pour le parti présidentiel.

« J’ai prédit deux choses : Premièrement, j’ai dit les gens ne vont pas voter et deuxièmement, j’ai dit qu’il y aura beaucoup qui feront des candidatures indépendantes. Et finalement c’est ce qui est arrivé. »

Le président Condé a aussi plaidé pour une solidarité au sein du parti.

« Aujourd’hui il faut qu’on donne de la force à notre parti. Abandonnons les copinages et l’affinité, regardons le parti », a conseillé le président de la République à ses militants.

 

L’opposition marchera vaille que vaille sur l’autoroute ce jeudi

En effet,  l’opposition républicaine projette une marche pacifique demain jeudi 09 août 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. 

Un nouveau bras de fer s’annonce entre opposition et gouvernement guinéens.   La commission d’organisation de la dite marche a écrit une lettre d’information à la commune de Matoto.  Comme il fallait s’y attendre,  cette commune n’a pas autorisé la marche. Le secrétaire général de ladite commune a motivé sa décision par le fait que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a, à travers un message radio, interdit toutes manifestations sur toute l’étendue du territoire national.  Chose que l’opposition guinéenne n’approuve pas.  Au cours d’une conférence de presse animée  dans la soirée de ce mardi 07 août, Cellou Dalein Diallo et ses pairs ont annoncé l’intention de braver cette interdiction du secrétaire général de la commune de Matoto.

« Nous marcherons comme prévu sur l’itinéraire Tannerie-Gbessia-Kenien-belle vue-28 stade du septembre. » a insisté Dr Faya Millimono avant de préciser que rien ne justifie l’interdiction de cette marche par le secrétaire général de Matoto. «  Nous pensons que le gouvernement actuel est clairement dans la voie d’implanter la tyrannie dans notre pays. Entre la loi et l’ordre public, le ministre Bourema Condé dit privilégier l’ordre public.  Nous disons tout simplement que c’est le respect de la loi par tout le monde à commencer par le président qui permet d’établir l’ordre public. »

Les opposants au régime d’Alpha Condé ont, lors de cette conférence, rappelé avoir donné la chance au premier ministre de résoudre les différends qui sont à la base de la crise politique que connaît le pays depuis le lendemain de l’élection communale du 04 février dernier. Chose qui, selon eux, n’a pas encore été fait.

Il est à noter que cette marche vise à exiger « les vrais résultats » des communales du 04 février, l’ouverture des enquêtes pour arrêter et condamner les coupables des tueries lors des manifestations politiques depuis 2010, la libération des militants de l’opposition détenus dans différentes prisons du pays et l’installation de la haute cour de justice.

À cette allure, les craintes que cette crise politique prenne de l’ampleur de la crise  sont énormes, car, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité d’une mauvaise foi et d’un non-respect des lois de la République.

 

Coronthie: Alpha Condé annonce des nouvelles mesures de construction.

Cette décision intervient suite à l’effondrement d’un immeuble qui a fait 4 morts et plusieurs blessés dans cette localité.

Fraichement rentré de Lomé où il a participé à la 53eme session extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO,  le président de la République s’est rendu à Coronthie dans la commune de Ratoma  où un immeuble de 7 étages s’est effondré le week-end dernier.

Sur les lieux, Alpha Condé a annoncé une batterie de mesures qui seront prises par son gouvernement pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

« Au niveau du ministère de l’urbanisme et du gouvernorat et des chefs des quartiers, systématiquement, toute personne qui voudra construire une maison en étage il faut qu’il donne le plan et qu’on voit avec l’architecte.

Parce que souvent les gens construisent les maisons sans soubassement. On ne peut pas construire une maison à étage sans soubassement… » dénonce le président de la République.

Poursuivant,  le Président Alpha Condé a fustigé le fait de loger des personnes dans des maisons en construction. « C’est nous avons prévu dans le plan Conakry 2040 le fait d’aménager des gens dans les maisons pendant qu’on est en train de construire  afin de tout casser et reconstruire parce que les maisons de Kaloum ce sont des maisons qui datent de la 2ème guerre mondiale » a t-il rappelé.

Déjà, une mesure est prise.  « On va arrêter toutes les maisons en construction pour que le ministre de l’Urbanisme passe d’abord faire le sondage pour voir est ce que la maison peut supporter. Désormais personne ne construira sans qu’on vérifie avec l’urbanisme, le gouvernorat et le chef du quartier si les conditions sont remplies pour construire cette maison » a annoncé Alpha Condé le président de la République.

Il faut préciser qu’Alpha Condé a profité de cette occasion pour présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il est à rappeler que ce drame survenu samedi dernier a coûté la vie à 4 personnes.

Port autonome de Conakry : Mercy Ships accostera le 11 Août prochain

Pour la quatrième fois consécutive, le navire Mercy Ships sera en Guinée pour apporter gratuitement des soins de santé aux populations.

Le bateau Mercy Ships revient au port autonome de Conakry le 11 Août prochain. Le 20 mars 2017 à Genève, le président Alpha Condé a signé un protocole d’accords avec les autorités de Mercy Ships. C’est dans ce cadre que ce navire accostera pour une quatrième fois consécutive dans la capitale guinéenne en vue d’apporter des soins de santé gratuits dans les spécialités chirurgicales spécifiques aux populations de ce pays. Le président de la République Alpha Condé, a placé ce programme d’assistance médicale sous la coordination de la primature. Une commission ministérielle a été mise en place et Mercy Ships a effectué 5 missions préparatoires en Guinée. Le travail préparatoire a conduit à la sélection des malades par localité.

D’après la programmation donnée par le premier ministre Kassory Fofana, la   sélection des malades débutera le 20 Août avec la grande Région Spéciale de Conakry au lieu-dit Palais du peuple. Le 18 octobre 2018, ce sera au tour de la région de la Moyenne Guinée au lieu-dit Mamou. La date choisie pour la sélection des malades de la Basse Guinée est le 20 octobre et le lieu où se déroulera la sélection est Boké. Le 20 Novembre 2018 se sera au tour des malades de la Guinée Forestière et le lieu choisi pour effectuer ce travail est N’Nzerékoré. Le 24 novembre se clôturera  la sélection des malades avec la région de la Haute Guinée et le lieu choisi est Kankan.

Cette sélection toujours selon le premier ministre, vise « à éviter aux malades des déplacements inutiles, en sachant qu’ils seront reçus, enregistrés et sélectionnés dans les localités plus proches, tel que défini dans le programme ».

Sommet de l’ONU: L’Energie au cœur du discours d’Alpha Condé

Le président de la République prend part au forum politique de haut niveau pour le développement durable  de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Les travaux sont essentiellement consacrés aux questions du développement durable.  Sur place, le président guinéen porte la voix du continent africain sur la  problématique des énergies renouvelables.

Dans le cadre de l’accélération des objectifs du développement de l’agenda 2030,  le coordinateur en charge de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables a été invité par les Nations Unies pour représenter le continent.

Alpha Condé a expliqué de long en large la situation des énergies renouvelables en Afrique. « Ma présence parmi vous traduit mon engagement à échanger  avec vous sur des avancées de la mise en œuvre de l’exercice de l’agenda des objectifs du plan de développement durable de l’agenda 2030 et l’accord climatique sur le changement climatique sont essentiels pour l’avenir juste et équitable du monde.  Aujourd’hui, c’est plus d’un milliard d’individus qui n’ont pas accès à ce droit élémentaire qui est l’énergie pour vivre normalement.  Conscient de cela, les chefs d’Etat africains ont décidé de parler d’une seule voix en 2015 à Paris lors du CUP21 en créant l’initiative pour l’Afrique sur l’énergie renouvelable. En tant que coordinateur de l’Union Africaine pour les énergies renouvelables,  je me dois de rappeler son rôle essentiel pour les objectifs du développement durable d’ici 2030. Nous ambitionnons de produire à partir de sources d’énergies renouvelables de 10 gw d’ici 2030 et 300gw à l’horizon 2040. Avec l’énergie l’Afrique pourra envisager un avenir réussi et sera le continent de la réussite pour les jeunes et les femmes. Dans le cas contraire, nos jeunes continueront à aller vers la lumière et malheureusement à mourir en méditerranée. Cette migration qui fait la une des actualités dans le monde, est une nouvelle forme de l’esclavage. Il est de meilleur monde que chez soi et qu’au près des soi mais faut-il avoir les mêmes droits universels qu’ailleurs  et l’énergie est ce droit essentiel qui manque encore à l’Afrique. Avec cette énergie,  l’Afrique pourra offrir à sa jeunesse et à ses hommes et femmes la clef de cet avenir meilleur. Mon conseil d’administration a déjà approuvé  24 programmes et projets d’investissement prioritaires avec une capitale de produire à terme 1,7gw pour un total de 4millions de dollars d’investissement prévu. À noter que 2 milliards ont déjà été engagé par les bailleurs de fonds dont 300millions d’euros de dons de la commission européenne…. »

« Ses investissements ont été préparé et proposé avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers,  l’AFD, KFW et la BAD. …D’ici la fin de l’été, les cinq régions de l’Afrique auront leurs consultations afin de travailler à une feuille de route précise devant lever les barrières et créer des conditions nécessaires à une opérationnalisation du portefeuille du projet. Le conseil d’administration prendra les mesures idoines pour accélérer la mise en œuvre comme il se doit…. » a promis Alpha Condé, président de la République de Guinée.