Condamnation d’Ismaël Condé : Cellou Dalein « la justice a exécuté l’ordre reçu d’Alpha Condé »

Ismael Condé a été condamné, hier jeudi 08 juillet 2021 a à trois ans quatre mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de trente millions de francs guinéens pour « offenses au chef de l’État ».

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) dénonce la condamnation d’Ismaël Condé, Cellou Dalein Diallo estime que cette peine est une sanction du pouvoir contre l’adjoint au maire de Matam pour son adhésion à l’UFDG.

« Notre justice, ayant reçu l’ordre de Alpha Condé de punir Ismaël Condé pour avoir adhéré à l’UFDG après son départ du RPG, tenta vainement de l’incriminer dans une loufoque affaire de contrats de la commune de Matam où le jeune Ismaël est Vice-maire. C’est finalement « une offense au Chef de l’Etat » que notre justice trouva comme alibi pour exécuter l’ordre reçu et condamner le jeune Ismaël à, tenez-vous bien, 3 ans et 4 mois de prison ferme.

Quelle honte ! », s’exclame Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.

Dialogue politique : l’UFDG pose des exigences

Lors d’une réunion extraordinaire tenu le mercredi 09 juin 2021, le conseil politique de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a donné la position du parti sur l’appel au dialogue lancé par le pouvoir en place. Au cours de la rencontre, le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo a posé des conditions préalables à l’ouverture de négociations autour de la table.

Selon une déclaration officielle, à l’unanimité, le parti a décidé de s’abstenir de tout commentaire sur la question du dialogue politique tant que les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC sont maintenus en prison.

Le conseil politique exige, avant tout dialogue, l’ouverture des ‘’bâtiments de l’UFDG abritant son siège et ses bureaux qui sont occupés par les forces de défense et de sécurité’’.

Le parti dit ne pas être disponible pour un dialogue tant que le ‘’président de l’UFDG, son épouse et ses proches collaborateurs seront arbitrairement privés de leurs droits et libertés de voyager’’.

Dalein et son entourage appelle ‘’tous les militants et responsables de l’UFDG d’observer rigoureusement la discipline du parti et d’éviter de tenir, dans la presse et dans les réseaux sociaux, des propos malveillants à l’endroit de nos camarades détenus qui sont dans la souffrance ou d’autres cadres du parti pour leurs prises de position publiques’’.

Réseau routier guinéen, quand Cellou fait fausse route : Qui a échoué, peut donner des leçons ?

Rien ne semble arrêter Cellou Dalein Diallo dans sa mauvaise foi et furie politique caractérisées par le nihilisme pathologique. Il ne voit la réalité qu’à travers le prisme étriqué d’opposant borné et bête qui veut faire sensation dans l’opinion, par tous les moyens, après avoir échoué lamentablement sur le terrain politique et abandonné aussi les responsables et militants de son parti au sort funeste auquel il les destine.

L’homme qui est venu en politique, par dépit et pour des fins personnelles, semble avoir perdu la mémoire, sans doute, sélective, à ses yeux pour ignorer les progrès dans tous les domaines de la Présidence Alpha Condé pour les besoins de sa propagande politique devenue pathétique. Seulement, les Guinéens ne sont pas dupes et l’ont montré à toutes les élections auxquelles il a été candidat en le reléguant à la défaite, pour lui rappeler qu’il n’a pas leur estime et leur confiance à cause de son passé sombre de prédateur et de ses dérives criminelles d’opposant.

Le Président de l’UFDG ne se lasse pas d’agacer l’opinion avec ses prises de positions populistes et sa démagogie politique pour faire croire à un bilan imaginaire d’un régime décadent qu’il a servi servilement pour tromper sur les avancées réelles et prodigieuses du pouvoir du professeur Alpha condé qu’il a échoué à renverser, mais persiste à calomnier avec l’espoir qu’il sera suivi et entendu dans ses élucubrations politiques et médiatiques.

Deux questions suffisent à montrer les limites de son pseudo-réquisitoire prétendument des révélations dans le secteur routier où il a été ministre sans avoir apporté des solutions aux problèmes, pris à bras le corps aujourd’hui, par le Professeur Alpha Condé, héritier, malgré lui du désastre causé par Cellou et consorts : si les routes avaient été faites et comme il se doit à l’image d’autres pays, aurait-on eu besoin d’en faire ou de les refaire quasiment toutes ? Si Cellou et le régime auquel il a appartenu dans un record de longévité ont été aussi bons qu’il le prétend, pourquoi subissent-ils le courroux des Guinéens pour lesquels ils sont coupables de l’abîme du pays ? Peut-on comparer 24 ans de règne long et sans partage à, à peine, dix années de Présidence dans un monde qui a beaucoup changé avec un contexte politique, économique et social national des plus instables et volatiles ?

Si le passé fut meilleur aux années de prospérité et de progrès que les Guinéens reconnaissent unanimement, pourquoi, ce désaveu permanent dans les urnes, la conséquence, du rejet de leurs personnes et de leurs politiques dévastatrices ?

Cellou Dalein Diallo feint d’ignorer tous les efforts pour rompre avec leur gouvernance de copains et coquins aveuglé par les rancœurs de son ambition présidentielle contrariée à jamais et nostalgique malheureux des années de laisser-aller et laisser-faire ambiants dans le Gouvernement et l’administration publique.

Le Professeur Alpha Condé ne se mêle pas de l’attribution de marchés et de contrats publics comme avant sous le régime que Cellou voudrait défendre afin de se blanchir de faits et méfaits vivaces dans la mémoire collective qu’il traîne comme un boulet. Cela revient aux cadres et chefs des départements avec l’implication des services compétents concernés et la vigilance sans faille des partenaires techniques et financiers, partie prenante dans les projets et ouvrages publics.

Après le pouvoir qui l’a avili, l’opposition aura-t-elle rendu le Président de l’UFDG, fou à lier ?

La question mérite d’être posée pour un homme qui a perdu tous ses repères et semble aujourd’hui réduit à ressasser sa haine contre le Président qui l’empêche de dormir, à rabâcher son amertume contre le régime qui leur a succédé fasse beaucoup mieux qu’eux, en peu de temps, pour tenter de rattraper la ruine du pays qu’ils ont causée des années durant.

En attendant le verdict de l’histoire, le peuple qui sait reconnaître les siens a tranché le débat sur la légitimité d’abord et celui du bilan ensuite des acteurs de la vie politique et des candidats aux élections nationales. Tant pis pour les autres !

Ibrahima Sylla

Réouverture des locaux de l’UFDG : la justice rejette la demande

Le président de l’’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a saisi le juge des référés du tribunal de première instance de Dixinn pour demander la réouverture de son siège et de son Quartier général quadrillés par les forces de l’ordre depuis le 20 octobre 2020.  Dans son verdict rendu hier, mercredi, le tribunal de Dixinn a rejeté la demande de l’UFDG.

Après avoir délibéré conformément à la loi,  le tribunal a rejeté la demande de l’UFDG. Une décision qui n’a pas laissé de marbre Maître Salif Béavogui un des avocats du parti.

« Cette décision est mauvaise en soi. Elle n’est pas conforme à la loi mais elle ne nous surprend guerre lorsque nous savons la nature des décisions que nous connaissons dans  des dossiers qui ont des ramifications inexplicable », a-t-il dit.

« C’est une fermeture illégale et abusive qui ne repose sur aucune base juridique », martèle Maitre Béavogui, rappelant que l’UFDG avait décidé de saisir le juge des référés pour constater que la « charte des partis politiques a été violée ».

« Aujourd’hui, tous les autres partis politiques tiennent leurs assemblées hebdomadaires et fonctionnent librement. Il n’y a pas de raison que ce soit seulement l’UFDG et son siège qui soient fermés », ajoute-t-il.

Se disant déçu de la décision, Maitre Salifou Béavogui affirme que « nous avions estimé que le juge aurait eu le courage d’ordonner la réouverture des lieux », avant d’annoncer que « nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous continuerons à mener la lutte en relevant appel ».

Mort d’un opposant en détention : Cellou Dalein invite « les guinéens à se lever pour mettre fin à la violation des droits de l’homme par le pouvoir en place »

Mamadou Oury Barry, arrêté au mois d’aout dernier à Cosa, vient allonger la liste des détenus morts en détention à la Maison centrale de Conakry. Cellou Dalein Diallo invite les guinéens à se mobiliser pour mettre fin à ce qu’il qualifie de violations récurrentes des droits humains.

Après plus de cinq mois en prison sans procès, Mamadou Oury Barry est décédé, samedi dernier avant d’être situé sur son sort par un juge. Une mort que regrette Cellou Dalein Diallo.

« Je déplore la mort par manque de soins de Mamadou Oury Barry à la Maison centrale où il était arbitrairement détenu depuis le 5 août », réagit le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée.

Selon Cellou Dalein Diallo, « il vient ainsi allonger la liste des victimes de la répression aveugle du régime liberticide d’Alpha Condé ».

Priant pour le repos de l’âme du défunt, l’ancien Premier ministre invite les guinéens à se lever pour mettre fin à la violation des droits de l’homme par le pouvoir en place.

« J’adresse mes sincères condoléances à sa famille et invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour mettre un terme à ces violations récurrentes des droits humains », souhaite Dalein.

Violences post-électorales : l’UFDG et l’ANAD exigent la libération des opposants

Dans une déclaration rendue publique le 12 novembre au domicile de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont condamné la vague d’arrestations dans leurs rangs et exigent leur libération et l’arrêt des poursuites engagées.

Ci-dessous la déclaration

Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’État électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG.

Après avoir séquestré à son domicile le candidat de l’UFDG et de l’ANAD à l’élection présidentielle, fermé manu militari ses bureaux et le siège de son Parti et fait tuer par balles 48 personnes lors des manifestations post-électorales, le tyran a décidé de décapiter l’UFDG en se livrant à une véritable chasse aux sorcières contre ses dirigeants.

C’est ainsi que suite au communiqué du Procureur de Dixinn en date du 10 novembre 2020, Chérif Bah, Vice-président de l’UFDG, a été kidnappé et conduit à la DPJ où il est toujours détenu. Sont également dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice pour les kidnapper: Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication du Parti, Cellou Baldé, Responsable des Fédérations UFDG de l’intérieur, Abdoulaye Bah, membre du BEN, ainsi qu’Etienne Soropogui de l’ANAD et Sékou Kondouno du FNDC.

Ils sont tous accusés par ce procureur de «proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public». On ne peut qu’être indignés quand sait que les 48 victimes de la violence policière qui s’est abattue sur les partisans du véritable vainqueur du examen du 18 octobre ont suscité aucune réaction de la part de notre justice à deux vitesses, tout comme les 99 victimes de la répression des manifestations du FNDC contre le troisième mandat.

Décidément, Alpha Condé n’arrive pas à digérer le cuisant échec que lui ont infligé, dans les urnes, l’UFDG et l’ANAD lors du scrutin présidentiel du 18 octobre et a rencontré un point d’honneur à anéantir le véritable vainqueur de examen CE. C’est dans le cadre de cette volonté de venger sa défaite et de museler toute opposition à son régime qu’il faut inscrire cette vague de persécutions, d’arrestations et de détentions arbitraires de militants et cadres de l’UFDG et de l’ANAD.

Nous condamnons énergiquement cette instrumentalisation de la justice par Alpha Condé à des fins de règlement de comptes politiques et exigeons la libération sans délai des détenus et l’arrêt des poursuites contre les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC .
Faute de quoi, l’UFDG et l’ANAD ne tarderont pas à prendre toutes les dispositions pour défendre les droits et libertés de leurs partisans.

En tout état de cause, ces violences inouïes et ces harcèlements judiciaires déclenchés par Alpha Condé contre l’UFDG et l’ANAD ne comptent que galvaniser la volonté de leurs partisans à défendre, quoi qu’il arrive, leur victoire acquise dans les urnes.

PAS DE RECUL!
Conakry, le 12 novembre 2020
L’UFDG et l’ANAD

Présidentielle 2020 : manipulations des résultats de vote-le gouvernement condamne «ces pratiques illégales» et met en garde

Alors que les procès-verbaux du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020 étaient acheminés vers les commissions de centralisation, des groupes de jeunes partisans de l’UFDG parfois mineurs ont envahis la route le Prince au niveau de la T8, Sonfonia, Bambéto et Hamdallaye Tour pour, selon eux, célébrer, la prétendue victoire du candidat Cellou Dalein Diallo en érigeant parfois des barricades. Les services de maintien de l’ordre se sont employés, la plupart du temps par le dialogue, à les disperser et à dégager la voie. A plusieurs reprises l’affrontement a été évité de justesse. A 03H00 du matin, plusieurs groupes de jeunes occupaient encore des tronçons de l’axe Le Prince.

Cette stratégie de célébration forcée, prématurée et injustifiée a été minutieusement planifiée bien avant le scrutin par Monsieur Cellou Dalein Diallo. Il a en effet multiplié les déclarations annonçant sa victoire, allant jusqu’à soutenir qu’il « était impossible qu’il perde l’élection » et que, dans cette hypothèse, il ne « reconnaîtrait pas sa défaite » et « refuserait également d’appeler à l’apaisement ». Ces déclarations ont été accompagnées dans l’après-midi du 18 octobre de montages audios dans lesquels on faisait dire au candidat du RPG, avant même le début du dépouillement des votes, qu’il reconnaissait sa défaite et félicitait le candidat de l’UFDG. Enfin, dans la soirée du 18 octobre, le service de communication officiel de l’UFDG s’est employé à diffuser de faux résultats et à afficher de faux procès-verbaux faisant croire à une nette avance de son candidat.

Le Gouvernement condamne ces pratiques illégales, facilitées par la complicité de certains médias nationaux et étrangers, qui violent la charte des partis politiques, les injonctions des partenaires internationaux, les directives de la CENI et la mise en garde du gouvernement. Elles sont clairement destinées à créer le chaos et à remettre en cause les véritables résultats qui sortiront des urnes. Ceci ne peut pas être et ne sera pas accepté.

Le Gouvernement et plusieurs représentations diplomatiques avaient pourtant mis en garde contre ces pratiques et sur les risques de crispation et de violences qu’elles pourraient entraîner.

En tout état de cause, la Gouvernement ne se laissera pas distraire par cette diversion et rassure tous les acteurs de processus électoral qu’il continuera, à travers ses services concernés, à assumer les tâches qui lui incombent, notamment la sécurisation du vote et de ses résultats. Il rappelle qu’il ne sera jamais question de céder au chantage à la violence et appelle, une fois de plus, au civisme et à la retenue en attendant les résultats officiels et définitifs.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement.

Sidya Touré empêché de sortir de la Guinée, Cellou Dalein réagit

Le Président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré qui devait se rendre dans la capitale ivoirienne s’est vu empêché de sortir à l’aéroport international de Conakry le mercredi 14 octobre 2020.

Cellou Dalein Diallo le leader de l’UFDG, candidat à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, n’a pas tardé à réagir à cette la décision des autorités guinéennes, d’empêcher l’ancien premier ministre, de prendre l’avion.  Cellou Dalein Diallo a accusé le président Alpha Condé d’être derrière cette affaire.

Pour lui, cette pratique du pouvoir en place, s’inscrit dans le seul but de persécuter les opposants, en cette phase cruciale de l’histoire politique du pays.

« J’exprime ma solidarité à Sidya Touré, empêché sur ordre de Alpha CONDE de sortir du pays. Le passeport de l’ancien premier ministre a été confisqué cet après-midi au moment où il embarquait pour Abidjan. Cette action s’inscrit sans nul doute dans le cadre de la campagne de persécution menée par Alpha Condé contre ses opposants », a-t-il déclaré.

Le principal opposant d’Alpha Condé appelle les citoyens guinéens  à se lever, afin d’exiger l’arrêt des persécutions contre les leaders du FNDC

« Peuple de Guinée, mobilisons-nous pour exiger l’arrêt des persécutions des membres du FNDC et de l’Opposition politique », a-t-il invité

Elections en Guinée: La CEDEAO rejette la suspension proposée du processus électoral

Le processus électoral engagé avec le double scrutin législatif et référendaire ne sera pas suspendu ni rejeté par la CEDEAO. La cour de justice de la CEDEAO qui a rendu son verdict jeudi 19 mars sur la requête du FNDC et de l’opposition, a rejeté la requête de Cellou Dalein relative à la suspension du processus électoral en cours en Guinée.
Pour la cour de justice, la requete de Cellou Dalein est désormais sans objet en raison du report du scrutin du 1er mars au 22 mars à la demande de la CEDEAO. La demande de suspension formulée par cellou dalein est infondée.
A ce niveau, le FNDC et ses alliés politiques dont l’UFDG et l’UFR sont déboutés. Et à propos du couplage des scrutins législatif et référendaire, la cour de justice a suivi les directives et l’avis du conseil de la commission de la CEDEAO qui a soutenu qu’il s’agit de questions de gouvernance interne des Etats membres.

Sur la responsabilité des 14 Etats membres de la CEDEAO dans ce que les requérants de Conakry appellent « violations par la CEDEAO des règles communautaires spécialement instituées pour garantir le respect des droits de l’homme, l’Etat de droit et la préservation de l’ordre constitutionnel », la cour a rejeté la requête sans fondement de l’opposition, rappelant que la commission de la CEDEAO a envoyé une mission d’experts en Guinée ; une mission dont les recommandations ont été intégralement prises en compte par le gouvernement guinéen. La CEDEAO assume ses responsabilités envers ses Etats membres.
A propos de l’obligation des 14 Etats membres, la cour a rejeté la requête pour défaut de qualité. En attendant l’audience de la cour sur les violations des droits fondamentaux, le 30 avril prochain, la CEDEAO vient d’administrer une leçon de neutralité politique et de morale aux acteurs de l’opposition en guinée.
Ce qui oblige les autorités guinéennes à opter pour la garantie de la liberté de voter et pour la sécurisation des opérations électorales du 22 mars 2020. Une mission régalienne qui coïncide avec la démission en cascade des démembrements de la CENI dans les sous-préfectures de Labé ou ils étaient menacés de mort.

« 128 victimes du pouvoir d’Alpha Condé enterrées au cimetière de Bambeto » (Cellou Dalein)

Chérif Bah, Abdourahim Bah, Mohamed Sylla, Abdoul Aziz Barry, Mouctar Diallo, Amadou Oury Barry, Abdourahamane Diallo et Alpha Souleymane Diallo ont rejoint leurs dernières demeures, ce vendredi 6 décembre, au cimetière de Bambeto.

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime que ‘’nous sommes maintenant à 128 inhumations au cimetière de Bambeto. Toutes les victimes sont des jeunes à la fleur de l’âge”.

Cellou Dalein Diallo déclare que les victimes des manifestations de rue ‘’n’auront jamais droit à la justice sous le règne d’Alpha Condé’’. Il se dit triste de voir des adolescents “arrachés à l’affection de leurs familles alors qu’ils n’ont rien fait de mal’’.

Selon l’ancien Premier ministre, Alpha Condé a estimé que “les victimes que nous venons d’inhumer à Bambeto n’avaient pas droit à une prière funèbre dans l’enceinte de la grande mosquée de Fayçal’’.

Or, fait-il remarquer, ‘’c’est la plus grande mosquée du pays et vous avez vu beaucoup de personnes n’ont pu prier à la mosquée de Bambeto, parce que celle-ci ne peut pas contenir tout ce monde.

 

Violences à Labé/Aliou Sampiring de l’Ufdg répond à Samba Camara

Mamadou Aliou Sampiring Diallo, vice-maire de Labé a réagi jeudi aux graves accusations de Samba Camara du mouvement Djokken Alpha sur les violences survenues hier à Labé lors de la visite du Premier ministre pour le lancement de l’Anies.

Accusé d’être l’instigateur des violences contre le cortège du Premier ministre et militants du Rpg, Aliou Sampiring s’en prend  à Samba du parti.

« Ce sont de fausses allégations, c’est quelqu’un qui veut avoir du culot, le parti m’a dit de le laisser réagir. Samba Camara a dans cette vidéo appelé les gens à la violence et à la guerre civile. Il a invité les militants du Rpg à s’attaquer à Cellou Dalein partout où ils le verront, ça c’est de l’incitation à la violence, à la guerre civile, le parti prendra toutes les dispositions légales pour répondre à Samba au moment opportun. Moi j’étais présent parmi les personnes qui ont accueilli le Premier ministre, ces gens-là pour qu’ils grandissent, il faut qu’ils s’attaquent au responsable de l’Ufdg, sinon ils n’auront pas de poids.

Ils ont besoin de nous pour leur promotion. On m’a demandé de rester serein par rapport à ça, c’est ne pas la première fois et ça ne sera pas la dernière fois. On considère Samba comme quelqu’un qui est fou, parce que quelqu’un qui est lucide ne peut pas dire que partout où tu verras quelqu’un de l’attaquer. C’est quelqu’un qui a perdu les pédales, ils n’ont qu’à dire ce qu’ils veulent. Il a dit qu’il ne bougera pas, qu’on peut le déchiqueter, il est resté combien d’années ici personne ne l’a touché, qui a besoin de le découper en morceaux, ce sont de gens qui veulent se faire voir. Je ne veux pas en dire plus », confie-t-il.

 

 

Nouvelle stratégie pour Cellou et ses alliés

Longtemps pointé du doigt pour son manque de ‘’stratégie’’ face au régime du président Alpha Condé, Cellou Dalein et ses alliés ont annoncé ce jeudi 6 décembre 2018 un changement de cap.

Longtemps pointé du doigt pour son manque de ‘’stratégie’’ face au régime du président Alpha Condé, Cellou Dalein et ses alliés ont annoncé ce jeudi 6 décembre 2018 un changement de cap.

Lors d’une plénière tenue ce jeudi 06 décembre 2018 l’opposition a informé l’opinion de sa volonté de continuer à mettre la ‘’pression’’ sur le Gouvernement contre ce que les opposants ont qualifié de violation des droits fondamentaux du citoyen et de la militarisation de la ville de Conakry. ‘’ Il y aura une marche prévue Jeudi 13 décembre. La nouveauté de cette marche c’est que les points de départs seront prévus à plusieurs endroits de la capitale. Les leaders de l’opposition accompagneront ces marches-là dont le point ralliement final sera l’esplanade du palais du peuple.   Les points de départ seront donc, G’Bessia kondébounyi, l’Aéroport, Bonfi, Matam Carrefour Constantin, Coléah Mosquée, Madina et Moussoudougou’’, a annoncé Ahmed Kourouma, le nouveau porte-parole de l’opposition politique guinéenne. ‘’ Nous allons organiser une conférence de presse le Mardi 11 décembre afin que le chef de file de l’opposition clarifie les raisons pour lesquelles depuis quelques mois nous manifestons contre les droits fondamentaux qui sont supprimés, contre la militarisation à outrance de la ville de Conakry et surtout contre l’arrogance du Gouvernement qui refuse d’entendre le cri des élèves’’, a-t-il  souligné.

 

Siaka Barry s’attaque à Cellou Dalein : « Cellou est le prototype de la mal gouvernance dans ce pays… »

Siaka Barry, ancien ministre des sports et de la culture était ce lundi matin ,l’invité de la radio espace.

Le désormais président du mouvement « Guinée débout » n’a pas fait de cadeau au chef de file  de l’opposition guinéenne. En  effet, Siaka Barry s’est farouchement attaqué à Cellou Dalein Diallo qu’il qualifie par ironie de « grand informaticien guinéen. »

« Cellou Dalein c’est le grand informaticien guinéen. Cellou Dalein voilà l’homme qui veut effacer la mémoire des Guinéens comme ont effacé la mémoire d’un ordinateur. Voilà quelqu’un qui veut s’attaquer à la mémoire des Guinéens comme on s’attaque au disque dur d’un ordinateur. On n’efface pas à la mémoire d’un homme comme on efface la mémoire d’un ordinateur. Cellou Dalein est le symbole de la mal gouvernance dans ce pays. Il a été le symbole de cette mal gouvernance pendant onze ans sous le régime du feu Général Lansana Conté. Et Cellou Dalein aujourd’hui veut s’ériger en prophète et en saint pour tromper des guinéens en musique… »

Siaka Barry promet par ailleurs de lutter contre le système de la mal gouvernance et tous ses représentants.

Guinée : « En Guinée il n’y a pas une crise politique dans le sens classique du terme » (Kiridi Bangoura)

Le ministre secrétaire général à la présidence de la République était le lundi 19  novembre 2018, l’invité du journal Afrique sur France 24 où il s’est exprimé sur la crise socio-politique qui secoue la Guinée.

Le proche d’Alpha Condé est revenu sur l’installation des conseillers communaux. Selon lui, la plus grande partie des communes de la Guinée a été installée « dix jours après le top départ donné par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, sur les 342 communes de la République de Guinée, 322 avaient déjà leurs exécutifs installé. Tout ce tintouin mortifère qu’on fait autour de ces élections-là ne concerne qu’une douzaine de communes »  a-t-il expliqué.

Kiridi Bangoura a déploré la tournure que prennent les manifestations politiques en Guinée. « Ce qui est devenu une préoccupation majeure pour le gouvernement est de  savoir qu’en fait, les manifestations qui sont consacrées par la constitution sont utilisées en lieu et place du système institutionnel et juridique. Même si 102 personnes civiles ont été tuées lors des manifestations politiques sur une durée que M. Cellou Dalein Diallo vous a fixé, mais dans cette même période il y a 13 officiers et sous-officiers de police et de gendarmerie qui ont trouvé la mort dont 6 par balles », a-t-il indiqué.

À en croire Kiridi Bangoura, le gouvernement de la République a plutôt d’autres préoccupations. « Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est de garantir deux nécessités. La première est celle  de respecter la liberté de manifester qui est consacrée par la constitution. La seconde est toute aussi importante. La constitution oblige l’État Guinéen à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens et la libre circulation des citoyens guinéens sur l’ensemble du territoire ainsi que leur libre établissement çà et là sur le territoire national ».

Poursuivant son propos, l’invité de France24 a estimé que la crise guinéenne n’est pas une crise politique. « Une crise politique n’est pas une crise de régime. Une crise peut créer des acteurs qui en définissent les intérêts pour son propre camp. Une crise de régime c’est quand les institutions ne fonctionnent pas. Donc en Guinée il n’y a pas une crise politique dans le sens classique du terme. Nous avons simplement, régulièrement, une utilisation de plus en plus mal contrôlée des manifestations pour utiliser les manifestations comme un moyen de pression au lieu de privilégier le dialogue et le recours légal qui existent dans notre pays ».

Sur l’ouverture des enquêtes sur les assassinats des manifestants, Kiridi Bangoura, s’est exprimé en ces termes : « Il n’y a pas un seul cas de mort où il n’y a pas eu l’ouverture d’une enquête judiciaire. Au moment où je vous parle un gendarme est en état d’arrestation simplement parce que il a été vu avec une arme à l’occasion d’une manifestation ». Interrogé sur une éventuelle modification de la constitution en vue de permettre au président actuel Alpha Condé de s’offrir un troisième mandat, Kiridi Bangoura, ministre secrétaire général à la présidence de la République a tout simplement répondu que c’est au peuple de Guinée d’en décider le moment venu.

L’opposition guinéenne projette une journée ville morte le mardi prochain 

Conakry (journaldeconakry.com) – Comme annoncé dans l’une de nos dépêches, l’opposition républicaine s’est retrouvée ce mercredi 10 octobre 2018 au QG de l’UFDG, première force politique de l’opposition.
À cette occasion, les opposants au régime Condé ont dénoncé le manque de volonté du gouvernement de respecter et de faire respecter l’accord politique du 08 août dernier avant d’annoncer la reprise des manifestations de rue.
«Nous avons décidé de protester contre toutes ces anomalies, d’organiser une ville morte pour interpeller le gouvernement et les autorités de ce pays le mardi prochain dans les cinq communes de Conakry», a déclaré Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition guinéenne.
Durant cette plénière, Dalein et ses pairs ont dénoncé énergiquement ce qu’ils qualifient de violation de la loi  et des accords. Ils ont donc décidé de « rejeter tous les exécutifs installés en violation de la loi et de l’accord politique du 08 août » et exigent la reprise dans les conditions prévues par la loi et les accords des élections dans les communes concernées. L’opposition exige du ministère de l’Administration du territoire la publication d’un calendrier précisant les dates d’installation des exécutifs dans les autres communes « parce qu’actuellement c’est de manière sélective qu’on décide d’installer ici et là, même après la suspension officielle des opérations.« 
L’opposition guinéenne a condamné énergiquement les violences à Gueasso et le non respect de l’accord politique dans cette commune où il revenait au BL de désigner le maire.
« Nous dénonçons l’implication flagrante des administrateurs territoriaux dans l’intimidation et la corruption des élus en faveur du RPG arc-en-ciel » a conclu Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne .

Cellou Dalein Diallo: «On n’est pas militant de l’Ufdg parce qu’on est alimentaire…»

L’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire, ce samedi, à son siège à Commandanyah, dans la commune de Dixinn,  sous la présidence de Cellou Dalein Diallo, président du parti.
«Nos adversaires disent que l’UFDG aime se victimiser, mais quand même on ne se victimise pas. Plus de 90 de nos militants ont été abattus par les forces de l’ordre. L’opinion nationale le sait, l’opinion internationale qui ne l’a pas souvent dénoncé le sait. Nos militants ont été arrêtés, bastonnés, humiliés, emprisonnés, condamnés arbitrairement depuis 2011», s’est indigné Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
Pour lui, la condamnation d’Ibrahima Sory Camara s’inscrit dans une logique de déstabilisation de l’UFDG.
C’est pourquoi dit-il, «une campagne a été déclenchée pour dire voilà Ibrahima Sory, Cellou Dalein est à Yembering, on te laisse en prison parce que c’est toi, heureusement que sa mère était là aujourd’hui elle a témoigné. Je n’ai personnellement jamais été rendre visite à un de mes militants en prison, mais lorsqu’un militant de l’UFDG est en prison je ne me repose pas, je me bats comme je peux pour obtenir sa libération, et heureusement, les militants de l’UFDG le savent. Les autres de l’extérieur qui veulent déstabiliser l’UFDG en décourageant nos détenus ne savent pas qu’on n’est pas militant de l’UFDG parce qu’on est alimentaire, c’est parce qu’on est là pour défendre des valeurs, pour défendre des idéaux, pour défendre la Guinée contre l’arbitraire, contre la peur, contre la misère, contre la faim, la mal nutrition, parce que nous voulons une gouvernance vertueuse pour que les guinéens vivent en paix….».
«Je veux dire ici qu’à chaque fois que nous sommes victimes d’injustice, le parti se mobilise, ses militants, ses sympathisants se mobilisent aussi individuellement et collectivement pour apporter notre soutien à ceux qui sont victimes d’injustice. Ce n’est pas eux personnellement qui sont visés, c’est l’UFDG, et l’UFDG réagit, parce que comme on l’a dit tout à l’heure, nous sommes une famille. On a jamais abandonné un de nos militants qui qu’il soit qui est victime de l’arbitraire du pouvoir, l’UFDG est toujours là dans la famille et en prison, tout ce qu’on peut faire on le fait pour obtenir la libération de nos militants injustement détenus dans les prisons d’Alpha Condé» renchérit, Cellou Dalein Diallo.

Assemblée générale de l’ Ufdg: Cellou Dalein rend compte aux militants 

Le principal parti de l’opposition guinéenne (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 07 avril 2018 à son siège à la minière. Durant cette assemblée, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg), est largement revenu sur la rencontre qu’il a eu avec le chef de l’État.

«On a suspendu les manifestations en attendant que le comité de suivi restitue aux partis politiques de l’opposition, les suffrages qui leur ont été volés…» , a dit le chef de file de l’opposition.

«Beaucoup de gens se demandent pourquoi je suis allé rencontrer Alpha Condé car les engagements qu’il prend ne sont jamais respectés. Je pense que c’était bon de l’avoir fait, dans la mesure où il y a beaucoup de guinéens de bonne foi qui ont souhaité qu’il y ait une solution négociable. Les religieux, les corps diplomatiques , la société civile. Nous avons reçu beaucoup de personnalités étrangères et représentants d’institutions avant d’aller rencontrer Alpha Condé…..» a t- il fait savoir .

«Nous avons souhaité qu’au delà des réclamations liées aux élections locales, que certains nombres de dossiers suspendus soient traités. Nous avons parlé de la CENI, du fichier électoral, de la justice et l’indemnisation des victimes. Mais toutes ces questions étaient déjà actées dans les accords politiques de 2013, de 2014, de 2015 et 2016. À chaque dialogue politique nous avions exigé la justice pour les victimes, l’arrêt des assassinats ciblés dans la commune de Ratoma en particulier, les indemnisations de ceux qui ont perdu leurs proches et de ceux dont les biens ont été arbitrairement détruit par les extrémistes du Rpg appuyé par les forces de l’ordre ….», a rappelé Cellou Dalein Diallo.

« Nous sommes un pays dans lequel, chaque année , un dialogue politique. Normalement on ne doit pas faire de dialogue politique. On ne peut pas gérer le pays avec des dialogues politiques. La loi est claire. L’organisation des élections ne doit pas dépendre de l’humeur du président de la République . C’est du ressort de la loi. En élisant les gens dans les communes, à l’assemblée ou à la présidence, on sait que le mandat fini dans 3 ans , 5 ans ou 7 ans. Mais Alpha Condé n’a jamais organisé des élections crédibles. Il a fallu marcher 3 ans , pour obtenir les élections législatives. On ne peut pas être en permanence dans la rue!» a regretté Cellou Dalein Diallo.

Elections communales: le candidat de l’UFDG à Matoto met en garde contre les tentatives de fraude

Dans la soirée du mardi 6 février 2018, le candidat de l’UFDG dans la commune de Matoto, l’honorable Kalemodou Yansané a tenu un point de presse à son domicile.

Il était question de mettre la CENI en garde par rapport à des tentatives de fraude au profit du parti au pouvoir qui seraient en vue dans la  plus grande commune du pays.

« Nous avons dit que Alpha Condé doit se rendre à l’évidence qu’il est en train de perdre, du moment qu’il a perdu Siguiri  centre, qu’il a perdu Kindia, ce qui veut dire qu’il peut perdre partout. Nous avons dit à la presse que nous avons des informations que de l’argent est en train d’être distribué pour changer les résultats. Nous avons tous les résultats, nous avons eu le mérite d’être premier ou deuxième dans tous les 959 bureaux de vote de la commune de Matoto, nous avons une copie des PV de chacun des bureaux de Matoto. Nous sortons à 3000 voix avant Alpha condé, s’il blague avec les résultats des citoyens, je ne vais pas vous prédire ce qui va se passer, mais on n’acceptera  pas… », a lancé Président de l’UFDG.

« Je suis à Matoto d’abord pour féliciter notre candidat pour sa brillante campagne, mais aussi pour l’organisation impeccable mise en place pour recenser, disposer de tous les documents légaux bureau de vote par bureau de vote, quartier par quartier pour montrer qu’il a gagné et qu’il a bien gagné la commune de Matoto…», a annoncé  El hadj Cellou Dalein.

Poursuivant, le président du parti indique que: «Les résultats que nous sommes en train de diffuser,  sont issus des urnes, si vous entendez parler de la vérité des élus, c’est bien ces résultats ; puisque chaque chiffre qui se trouve  sur ce tableau est appuyé par le RPG ; dignement par  les personnes habilitées à l’occurrence, le président du bureau de vote désigné par la CENI. Rien n’est inventé,  donc nous avons la certitude aujourd’hui, puisque cette centralisation qui a été faite au niveau de la liste de l’UFDG, elle est le reflet fidèl des PV des bureaux de vote. Alors nous allons tous nous réunir pour défendre la vérité des urnes…»

Le chef de fil de l’opposition s’est aussi réjouit de l’écart des voix qui existe entre la liste de son parti et celle du Rpg-arc-en ciel. Aussi, il dénonce l’immixtion de certains commis de l’Etat dans le déroulement de la campagne et du scrutin lui-même.

« La seconde qui vient après notre candidat, c’est la liste RPG, mais elle dépasse cette liste de 3000 électeurs, donc ce n’est pas une victoire. Il y a beaucoup de ministres et de cadres nationaux qui ont dit à Alpha Condé, donnez-moi l’argent je vais vous faire gagner un peu partout. Certains ont pris beaucoup de l’argent, alors  Alpha était très fâché, ils disent non  Président, nous allons gagner…ils se sont retrouvés, ils ont cotisé eux-même pour corrompre les magistrats au niveau des CACV. Ils ont trouvé un budget important et il était prévu d’en faire une avance hier nuit à tous les présidents de la CACV pour que ceux-ci modifient les PV là où l’opposition a gagné, surtout là où l’UFDG a gagné, parce que nous sommes premier bien entendu à Ratoma  100% des quartiers », spécule-t-il

« A Dixinn, l’UFDG a gagné 15 quartiers sur les 22, nous sommes premier dans 17 quartiers  à Matoto, mais dans ces 17 quartiers se trouve la population électorale. Maintenant les ministres et les cadres corrompus qui sont en train de se partager les ressources publiques, ils ont dit qu’on va se débrouiller au niveau des CACV et ces derniers sont en train d’annuler les PV ou l’opposition était majoritaire pour permettre à la liste du RPG qui n’a pas de tête de remonter… », a-t-il ajouté.

Tout de même Cellou Dalein lance un appel de retenu à ses militants.