Agriculture : la Chambre Nationale d’Agriculture outillée en matériels informatiques

Conakry, Guinée : La Chambre Nationale d’Agriculture vient de recevoir un lot important de matériels informatiques de la part du Programme de Productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) dans l’objectif de mieux qualifier les interventions de cette institution au service des agriculteurs.

C’est le Président de la Chambre Nationale, El Hadj Mamadou Bobo Diallo qui a lui-même reçu ces équipements informatiques ce jeudi 23 Août à Conakry. Il a exprimé toute sa satisfaction et celle de son institution à bénéficier d’un tel appui.

« On avait sérieusement besoin de ça…Chaque deux ou trois mois, nos équipes font le tour de la Guinée, dans toutes les sous-préfectures et on travaille avec de petits ordinateurs….C’est vous dire combien de fois on est heureux, réconforté de ce recevoir ces appareils » se réjouit le Président de la Chambre nationale d’Agriculture.

Ce don du programme WAAPP/PPAAO est composé d’ordinateurs fixe et portable, d’imprimantes laser, de photocopieur et de matériels de sécurité.

Dr Boubacar Diallo, Coordonnateur du Projet WAAPP/PPAAO en Guinée a signifié que cet accompagnement que fait son institution à la Chambre nationale d’Agriculture entre dans le cadre du programme présidentiel qui vise à appuyer les services en liaison avec le développement rural.

La Chambre nationale d’Agriculture, partenaire de premier plan du monde paysan, déploie des « efforts constants » dans le ravitaillement des agriculteurs en engrais en général mais est confrontée à des « difficultés » dans l’élaboration des rapports et dans la constitution d’ une base de données.

Depuis juillet dernier, le programme WAAPP/PPAAO distribue des matériels informatiques aux services techniques des départements de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement, de l’Enseignement technique et professionnel ainsi que des institutions liées au monde rural pour une enveloppe financière estimée à plus d’un milliard de francs guinéens.

 

Une femme de la soixantaine trouve la mort dans un accident à Matoto

Une femme âgée d’une soixantaine d’années a été percutée mortellement par une voiture dans la nuit du mercredi 22 août 2018 sur l’autoroute Fidel Castro dans la commune de Matoto.

Hawa Coumbassa a trouvé la mort sur place.

Selon, le commissaire centrale de police de Matoto, Dominique Mara, la vieille était en train de traverser l’autoroute Fidel Castro précisément entre le commissariat centrale et Topaz lorsqu’un motocycliste est venu, dans un premier temps, la percuter.

«C’est une vieille femme d’une soixantaine d’années qui traversait la route. Elle a été heurtée par un motocycliste qui, par inadvertance, n’a pas bien observé. Elle est tombée et malheureusement pour elle, en se relevant voilà que subitement une voiture surgit à vive allure qui est de nouveau venue la heurtée et l’a traînée sur 235 mètres. Elle avait fait beaucoup de légions et avait beaucoup saigné et en est morte sur place», explique-t-il.

Sa famille informée, le corps a été transporté à la morgue de Ignace Deen. L’enterrement a été fait ce jeudi 23 août 2018 après la prière de 14 heures.

«Le véhicule a été requis et se trouve appartenir à un de ses voisins. Le chauffeur et le motard aussi ont été conduits au poste de police et ont été mis à la disposition du commissariat spécial de la sécurité routière habilitée en matière d’accident de la circulation et où se poursuit les enquêtes».

L’audition de Sorya Bangoura reportée au lundi 27 août

Le fédéral de l’Ufdg à Matam, Soriya Bangoura a été convoqué ce jeudi 23 août à la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj).

Il est reproché à M. Bangoura, également tête de liste de l’Ufdg pour conquête de la mairie de Matam, d’avoir qualifié le chef de l’Etat de «rebelle» et de «mercenaire».

Mais cette audition n’a finalement eu lieu. D’après le patron de la DPJ, celle-ci a été reportée pour le lundi prochain sur demande des avocats de la tête de liste de l’UFDG dans la commune de Matam.

Tout de même, le premier responsable de la Police judiciaire qui soutient que tous les citoyens sont égaux devant la Loi, rassure qu’il ne s’agira pas d’une chasse aux sorcières.

Inauguration de l’usine d’explosifs à usage civil à Boké : Discours du ministre d’Etat de la défense

En présence des ministres Curtis, Somparé, des représentants des ministères des Mines, de l’Environnement, ceux d’Auxin, des autorités locales et de nombreux invités, le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense nationale a procédé à l’inauguration de l’usine d’explosifs à usage civil, à Boké, ce jeudi 22 août 2018.

Ci-dessous, le discours que son Excellence Dr Mohamed Diané, a prononcé à cette occasion :

 -Messieurs les Membres du Gouvernement ici présents ;

  • Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République de Guinée ;
  • Monsieur le Gouverneur de la Région Administrative de Boké ;
  • Monsieur le Préfet de Boké ;
  • Monsieur les représentants du Groupe NORINCO, de Beijing Auxin et de NORBENCO ;
  • Mesdames et Messieurs les représentants des sociétés minières et entreprises évoluant en Guinée ;
  • Mesdames et Messieurs les hauts cadres des différents départements ;
  • Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux, officiers supérieurs, Officiers, sous-officiers et militaires de rangs
  • Mesdames et Messieurs les autorités locales ;
  • Honorables invités ;

 Mesdames et Messieurs,

C’est un honneur et un réconfort moral pour moi de présider la cérémonie d’inauguration de l’usine d’explosifs à usage civil qui nous rassemble ici ce matin, d’autant plus qu’elle constitue l’aboutissement de l’accord qui lie la Société AUXIN MINING SERVICE du groupe chinois NORINCO à la Guinée, auquel mon Département a pris part.

En prenant donc la parole à la suite des précédents intervenants, je voudrais commencer par remercier toutes les autorités et la population pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé depuis notre arrivée à Boké.

Le bonheur légitime que le Président de la République ambitionne pour le Peuple de Guinée, est celui dans lequel tous les citoyens sont impliqués dans le processus de création des conditions d’amélioration de leur niveau de vie dans la paix et la sécurité.

Cette implication dans le processus de développement passe par l’amélioration des infrastructures dans tous les secteurs économiques, notamment celui de l’industrialisation et de l’exploitation des immenses ressources naturelles par lesquelles Dieu a gratifié notre pays.

Il va de soi que l’industrialisation qui résulte de la volonté politique du chef de l’Etat, nécessite la participation des capitaux étrangers à la valorisation de ces ressources potentielles dont l’exploitation devrait permettre à notre pays d’engranger les ressources financières indispensables à l’accélération de la croissance.

C’est pourquoi, depuis son premier mandat, le Président de la République, le Pr Alpha CONDE a mis un accent particulier sur le développement des infrastructures minières qui ont déjà substantiellement augmenté le revenu national ainsi que le nombre d’emplois qui permettent ainsi la répartition de la richesse nationale.

La construction de l’usine d’explosifs à usage civil que nous inaugurons aujourd’hui répond donc à cet impératif de  développement du secteur minier, faisant de notre pays un des géants de l’exportation bauxitique dans le monde.

D’une part cette usine, d’une capacité de production annuelle de 6.000 tonnes d’émulsions explosives, de 10.000 tonnes d’Anfo, de 3.000.000 de pièces de détonateurs, donnera lieu à la création de plus de 200 emplois directs et indirects.

D’autre part, elle permettra aux pays limitrophes de bénéficier d’une offre compétitive en profitant de la présence de cette usine en Guinée.

En plus d’être le fruit de la coopération gagnant-gagnant qui caractérise les relations Sino-guinéennes, cette usine est un exemple concret de la volonté du président de la république de promouvoir l’industrialisation de notre pays.

Comme mes prédécesseurs l’ont déjà dit, cette usine va résoudre le problème de l’importation à coup de devises des explosifs utilisés dans la construction d’infrastructures en général et l’exploitation minière en particulier.

Elle pourrait également résorber certains besoins militaires de notre pays, si nécessaire, dans le cadre de la défense de l’intégrité du territoire.

Je voudrais, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, remercier nos amis chinois pour la réalisation de cette importante infrastructure industrielle, qui va non seulement satisfaire les besoins d’explosifs à usage civil pour lesquels elle est réalisée, mais aussi à trouver des emplois pour beaucoup de nos jeunes diplômés.

C’est l’occasion pour moi d’inviter une nouvelle fois nos partenaires de Auxin Mining Service au respect des termes du contrat de construction de cette infrastructure en vue d’une exploitation durable et rentable au bénéfice des deux parties contractantes.

Aux braves populations de Boké qui ont accordé l’espace et les facilités pour la réalisation de cette œuvre, je dis que cette usine est d’abord la vôtre par ce qu’elle est implantée sur votre terroir. Certains de vos fils y tireront la subsistance de leurs familles. Vous devez donc être ses premiers protecteurs.

Je m’en voudrais si je ne m’engageais pas solennellement, à tout mettre en œuvre, pour que cette réalisation concoure au raffermissement des relations de coopération entre la Chine et la Guinée.

J’invite tous les départements concernés par le fonctionnement de cette usine, à prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour que sa production ne serve qu’aux fins qui lui sont consacrées.

Enfin, je demeure convaincu que le succès de cet investissement     en appellera d’autres dans le cadre de l’accroissement du tissu industriel guinéen avec tous les avantages que cela comporte.

Vive la coopération Sino-guinéenne ;

Vive la coopération internationale ;

Je vous remercie.

Soriya Bangoura : «le régime en place essaie de diviser les guinéens»

Convoqué à la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj), le fédéral de l’Ufdg à Matam, Soriya Bangoura vient de réagir à cette convocation.

«Alpha Condé a instauré le racisme, quand c’est un Soussou ou un Peul, il est convoqué. Quand c’est un Malinké comme Ousmane Kaba ou l’imam de Kindia on ne le convoque pas. Le régime en place essaie de diviser les guinéens. Nous ne sommes pas d’accord et nous n’allons pas l’accepter. On ne peut pas continuer à mentir aux guinéens, nous désunir et couper même le cordon qui nous lie et qui est le sens même de notre survie», a déclaré l’opposant à Alpha Condé.

Pour lui, « Alpha Condé n’est pas guinéen parce que quand un chef d’Etat se comporte de la sorte et viole la loi parce qu’être guinéen c’est de respecter les principes fondamentaux, mais aussi essayer de mettre la cohésion sociale à profit pour unir les guinéens », a-t-il ajouté.

Soriya Bangoura  va plus loin et indique qu’Alpha Condé est né « de père Burkinabé, mais qui est guinéen. Donc il doit se comporter en guinéen, se mettre au-dessus de la mêlée et respecter la Constitution».

Soriya Bangoura  avait été convoqué à Dcpj pour avoir qualifié le chef de l’Etat de «rebelle» et de «mercenaire».

Et il devra donc répondre, le lundi 27 août 2018, à la convocation.

«L’objet de cette convocation c’est tout simplement éliminer un candidat potentiel pour être à la mairie de Matam », selon l’accusé, tête de liste de l’Ufdg pour conquête de la mairie de Matam.

«  Je répondrai à cette convocation. Je crois que tous les guinéens se mobiliseront pour qu’on dise merde à cette injustice», a-t-il conclu.

 

Un jeune homme trouve la mort dans une noyade au quartier Simbaya 2

Un jeune d’une vingtaine d’années a perdu la vie par noyade jeudi au quartier Simbaya 2, dans la commune de Matoto.

La victime s’est jetée dans l’eau pour échapper aux  des agents du commissariat central de police de Matoto qui ont pourchassé des jeunes assis au bord de la mer.

Dans la précipitation, la victime s’est jetée à l’eau.

«Hier, quand des agents du commissariat central de Matoto sont venus pour investir notre quartier. Ils ont trouvé des jeunes assis, qui ne fumaient même pas de la drogue. Dès que ceux-ci les ont vus, ils ont eu peur et l’un d’entre eux est tombé à l’eau », a témoigné un jeune témoin de la scène.

Le jeune a trouvé la mort « parce qu’il ne savait pas nager ».

« Un policier avec son arme était là, arrêté, le menaçant de le tuer s’il remonte. C’est à 9h que nous avons retrouvé le corps du jeune », a-t-il ajouté.

Il y’a dix ans de cela, un autre jeune avait trouvé la mort dans les mêmes circonstances, à en croire le responsable de la jeunesse dudit quartier.

Une récidive qui est venue mettre l’huile sur le feu. Toute la matinée, des échauffourées entre forces de sécurité et jeunes remontés,   ont été enregistrées. Plusieurs personnes ont d’ailleurs été interpellées.

Guinée : deux morts dans un accident à Bomboly

Deux personnes ont perdu la vie dans un accident de la route survenu ce mercredi 22 août à Bomboly. Les victimes sont des enfants à savoir Kadiatou Barry âgée de 13 ans et Aladji Oury Bah âgé de 6 ans.

La CMIS 4 est mis en cause dans  cet accident par les parents des victimes.

Le père d’une des deux victimes Mamadou Diouhe accuse la Compagnie mobile d’intervention et de la Sécurité (CMIS) 4 d’être l’auteur de cet accident.

« Il y’a des témoignages que c’est la CMIS 4 qui a tué mes enfants. Il n’y avait aucune possibilité pour pouvoir identifier le numéro du véhicule, car ils ont refusé de s’arrêter », a témoigné le père de l’un des enfants qui s’apprêtait déjà inhumé  les victimes ce  23 août.

La Feguifoot convoque une réunion après la démission de KPC

Le comité exécutif de la FEGUIFOOT a annoncé, dans un communiqué de presse, avoir appris par voie de presse par la démission de KPC, de son poste de président de la Ligue Guinéenne de Football Pro.

En réaction, le comité exécutif de la Fédé, annonce qu’il organisera les jours à venir une séance de travail avec le bureau de la Ligue, en vue d’envisager les dispositions à prendre pour la continuité des activités de cet organe délégataire.

«Le Comité exécutif, garant de la gestion, du développement et de la promotion du football guinéen, tient formellement et catégoriquement à rassurer l’ensemble des acteurs du football qu’il prendra et assurera toutes ses responsabilités pour le fonctionnement régulier du football sur l’étendue du territoire national », précise le communiqué

Sorya Bangoura attendu à la police judiciaire demain jeudi

Sorya Bangoura, tête de liste de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée dans la commune de Matam lors des dernières communales est attendu, à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) demain jeudi, 23 août 2018.

Il est accusé d’avoir tenu des propos jugés irrévérencieux à l’endroit du Président de la République.

Des propos tenus  samedi dernier à l’assemblée générale de l’UFDG. Au siège de l’UFDG, il  avait pris la parole pour s’adresser aux  militants, indiquant « qu’il n’a pas porté de gants » parlant du chef de l’Etat.

« Il est rentré par la petite porte. Tous les gens qu’il a approchés et qui étaient compétents, sont devenus médiocres, des hypocrites et des menteurs. Alpha est de mère malienne et de père burkinabé. Il est un étranger», avait dit Sorya Bangoura.

Cet opposant a également accusé Alpha Condé, d’être complice de l’agression portugaise de 1970 et aussi de la rébellion dont la Guinée a été victime en  2000.

Pour le  Directeur national de la Police judiciaire, «ce sont des propos irrévérencieux envers le chef de l’Etat. Dire qu’un président est rebelle et mercenaire,… cela ne se fait pas».

Ce qui a valu sa convocation pour demain jeudi.

Un présumé voleur lynché par les populations de Boffa

Un présumé voleur a été battu à mort par un groupe un groupe de jeunes en colère à Thia, commune de à Boffa situé dans la région administrative de Boké.

Il est accusé de vol et de tentative d’assassinat d’un taxi-motard, selon des témoins.

Ce lynchage a eu lieu non loin d’une maison d’arrêt qui a aussi été vandalisée par ce groupe de jeunes en colère.

Selon nos informations, ce présumé bandit serait un récidiviste de renom, qui a connu plusieurs condamnations.

Menace de grève au Port Autonome de Conakry

Une importante réunion à la bourse du travail est annoncée ce mercredi à la bourse du travail entre le collège syndical du port et l’inter centrale syndicale CNTG-USTG.

Selon nos informations, cette réunion vise à désamorcer un mouvement de grève projeté par les travailleurs du Port Autonome de Conakry.

Il ont en effet annoncé qu’ils pourraient entrer dans une nouvelle phase dès ce jeudi.

La délégation syndicale qui proteste contre le bail du port conventionnel, menace de déclencher une grève pour se faire entendre par les autorités.

Selon le Secrétaire général du syndicat des travailleurs du port, la réunion de mercredi devrait être mise à profit pour décider de maintenir ou pas le déclenchement de la grève.

Alpha Condé: «la Guinée ne peut avancer que si les Guinéens se donnent la main»

Le président de la Guinée, le Prof Alpha Condé s’est rendu à l’esplanade du palais Sékhoutouréya à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Adha ou Aïd El-Kebir, encore appelé la fête du mouton, la « fête du sacrifice » en français.

Il s’est joint à d’autres fidèles pour la prière dirigée par le grand imam de mosquée Fayçal, Elhadj Mamadou Saliou Camara.

A la fin de la prière, le président de la république a exhorté au guinéens de s’unir.

Qu’on soit soussou, Malinké, peulh, nous sommes issus de même père ‘’Adam ‘’  et que nous sommes égaux devant Dieu en termes de droits et de devoirs, selon Alpha Condé.

Il a également profité de cette occasion pour s’adresser à ses concitoyens.

« Je ne peux pas mieux dire que ce qu’a dit l’imam aujourd’hui et ce qu’a dit le Khalife de Pita. La Guinée ne peut avancer que si les Guinéens se donnent la main, s’ils oublient qui est Soussou, qui est Malinké, qui est Peulh, qui est Guerzé et pensent qu’ils sont d’abord guinéens », a-t-il dit dans son message.

Pour lui, la Guinée ne peut pas se développer aussi longtemps que les Guinéens mettront leurs ethnies ou leurs régions au-dessus de la Nation.

« Je crois que c’est le plus grand message », a-t-il indiqué.

Pour lui, « la Guinée ne peut pas se développer si les Guinéens ne se donnent pas la main, nous serons la risée des autres peuples si nous ne nous donnons pas la main. Nous souhaitons donc l’unité nationale, la concorde nationale, que Dieu fasse que les Guinéens s’aiment les uns les autres », a déclaré le chef de l’Etat.

Guinée: Alpha Condé salue la mémoire de Kofi Annan

A l’image des autres chefs d’Etat du monde, le président guinéen Alpha Condé a salué dimanche la mémoire de Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies et prix Nobel de la Paix en 2001, décédé le 18 août en Suisse.

Dans un message adressé au président ghanéen Nana Akufo-Addo, le chef de l’Etat guinéen a noté que Kofi Annan qui a dirigé les Nations Unies entre 1997 et 2006, a oeuvré pour la réforme du système des Nations Unies et a posé des jalons importants dans la diplomatie préventive à travers le monde.

Selon lui, Kofi Annan a contribué à la consolidation de la paix et a favorablement travaillé pour l’édification d’un monde juste et équitable.

« La disparition de M. Kofi Annan constitue une perte énorme pour le Ghana, pour l’Afrique et pour toute la communauté internationale », a dit Alpha Condé dans son message.

Célébration de la Tabaski: les parents font les derniers préparatifs 

Selon le calendrier musulman, la fête de tabaski appelée aussi fête des moutons sera célébrée demain mardi par les fidèles  musulmans du monde entier

À quelques heures de la fête de Tabaski, les citoyens se battent pour boucler les derniers réglages. À quelques mètres de la gare routière de Bambeto, dans la commune de Ratoma, où se trouvent des venduers d’habits, de chaussures et des articles divers, l’affluence est moins visible dans ce marché.

Sur les lieux, nous avons rencontré certains vendeurs et acheteurs, mais le maître-mot des ces derniers est que la conjoncture est difficile.

« C’est très compliqué pour nous vendeurs. Il est difficile d’avoir des clients pendant  la journée. Nous nous débrouillons ici, mais ce n’est pas facile. Je ne sais pas si cette situation est dû à l’augmentation du prix du carburant ou à la mauvaise gouvernance, mais c’est difficile de gagner« , indique Mamadou Bhoye Sall vendeur d’habit d’hommes.

Dans la cour de la gare routière, l’engouement n’est pas au rendez vous. Là aussi, les chauffeurs se plaignent du manque de passagers. « Je dois me rendre au Mali Yembering, mais il n’y a pas de passager. La plus part des passagers préfèrent emprunter des mototaxis », explique Sadjo Bah, chauffeur de profession.

D’un autre côté, on apperçoit quelques  femmes qui sillonnent des boutiques dans l’espoir de trouver des habits pour les enfants. Mais la déception est visible, la cherté des prix est pointé du doigt . « Je ne sais plus quoi faire avec les enfants. Je n’ai même pas pu trouver tous les habits pour eux », regrette  Fatoumata Binta Diallo, ménagère.

Il faut dire que cette année 2018, la fête s’annonce dans un contexte économique difficile lié à l’augmentation du prix du carburant à la pompe, et les récentes crises sociales et politiques entre autres.

L’UFDG appelle à la responsabilité du RPG arc en ciel 

Depuis la signature de l’accord politique du 08 août dernier, les militants du RPG arc en ciel manifestent un peu partout à l’intérieur du pays notamment les zones concernées  par le dit accord.

Au cours de l’assemblée générale de l’union des forces démocratiques de Guinée, de ce samedi, Cellou Dalein Diallo, président du parti s’est exprimé sur la question. Pour lui, c’est une cuisine interne du RPG arc en ciel qui n’intéresse point son parti.

« Nous ne commenterons pas les agissements des extrémistes du RPG, c’est au Rpg de régler, ils ont pris un engagement au nom de l’État, au nom du rpg c’est à eux de gérer. Nous nous serons en ce qui nous concerne pour les concessions qu’on a faites. (…) on a accepté les faux résultats contre lesquels on s’est battu pendant des mois, il y’a eu des morts, des prisonniers détenus arbitrairement. Nous avons accepté pour la paix, pour sortir de la crise…« , a t-il lancé.

Poursuivant, le chef de file de l’opposition a invité le parti présidentiel à la responsabilité.

« Que chacun balaie devant sa porte, nous ne nous mêlerons pas du débat entre les gens du Rpg qui se disent insatisfaits parce que tous les butins n’ont pas été emportés parce qu’ils étaient obligés de rendre une partie du butin mais nous nous avons renoncé à nos droits que le peuple de Guinée nous a donné lors de ces élections locales…« , dit-il.

« S’ils veulent, ils n’ont qu’à manifester pour faire triompher le mensonge, la fraude sur la vérité et sur le droit.  Ça c’est à eux de régler. On a trouvé un accord, lorsque l’UFDG s’engage il respecte ses engagements. Mais c’est au rpg de faire en sorte que les engagements qu’il a pris soit respecter par ses structures et ses militants, nous ne nous mêlerons pas« , a conclu Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG.

Propos ethnocentriques: Dalein interpelle Alpha Condé  

« Nous voulons que Kindia soit dirigé par des arrivistes, des étrangers. Nous avons besoin des natifs de Kindia pour diriger notre commune », ces propos sont du premier  imam de Kindia.

Ainsi, l’imam, dit on, faisait allusion au candidat de  l’UFDG à la commune de Kindia à l’occasion des élections communales du 04 février dernier.

Pendant l’assemblée générale de son parti samedi dernier, Cellou Dalein Diallo a estimé que ces propos doivent interpeller le président de la République en personne.

« Ce qui a été dit à Kindia, nous nous adressons pas à l’auteur, c’est le président de la République qui est interpellé. C’est lui qui prête serment de veiller sur l’application de la constitution qui fait de la Guinée une République et chaque citoyen, partout où il est, a le droit d’exercer pleinement ses droits et accomplir ses devoirs. Il n’y a pas un territoire pour une partie du guinéen, le territoire de la Guinée appartient à tous les Guinéens…« ,  a dit le leader de l’UFDG avant de préciser que « le droit d’installation, le droit d’exercer les activités de son choix dans le respect des lois, le droit d’élire et d’être élu  est valable sur l’ensemble du territoire de la République de Guinée. C’est ça le fondement de la République… » précise t-il

« Nous , nous interpellons pas un imam c’est monsieur le président de la République qu’on doit entendre, il faut qu’il respecte son serment. Lorsque quelqu’un veut violer les bases de l’unité nationale, les bases de la cohésion sociale, les bases de la République on a droit à entendre le président de la République. C’est lui et lui seul qui doit réagir et vigoureusement pour mettre un terme à des tels propos, à des tels pratiques qui mettent en danger notre nation guinéenne. C’est lui que nous interpellons, M. le président vous devez réagir. Le peuple de Guinée vous attend, vous avez prêté serment de défendre l’intégrité de la nation, l’unité du pays. Lorsque des propos menacent l’unité de la nation on doit vous entendre », a t-il sollicité .

Plus loin,  le chef de file de l’opposition guinéenne a  invité Alpha Condé à poser des actes allant dans le sens de l’apaisement et de l’unité nationale.

« Vous devez poser des actes, tenir un discours pour dissuader toute velléité de mettre en cause, en danger l’unité de notre pays. Les Guinéens ont fait beaucoup de preuves de responsabilité, et d’esprit républicain. On aurait pu vous dire d’aller se présenter au Burkina parce que vous ancêtres, vos parents viennent de là-bas, on l’a pas fait parce que vous êtes Guinéen, vous êtes né en Guinée, vous avez la nationalité guinéenne même si on dit que votre père est malien votre mère est burkinabè  vous avez le droit élu en République de Guinée« , a rappelé l’opposant au régime Condé.

Pour Cellou Dalein Diallo, la Guinée, à l’image des autres, doit être un pays moderne. « On ne vous a jamais opposé ça en Guinée. Les guinéens généreusement ne vous ont jamais opposé l’origine. On veut être un État moderne, les USA ont élu Barack Obama sans dire qu’il était d’origine africaine. La France a élu Sarkozy sans dire qu’il était d’origine hongroise. (…) nous voulons être dans un pays moderne où chaque citoyen exercera pleinement tous ces droits. Monsieur le président ce comportement vous interpelle, il faut que vous rassurer le guinéen que vous êtes le président de tous les guinéens, de toute la République« , a t-il conclu.

Electricité en Guinée : vers l’adoption d’une politique de lutte contre la fraude

Une rencontre en vue de la présentation de cette politique aux abonnés a eu lieu le 12 juillet dernier.

Des dispositifs sont envisagés pour lutter contre les branchements clandestins électriques en Guinée. Le projet de redressement du secteur d’électricité en collaboration avec la société d’Electricité de Guinée (EDG) a réuni jeudi 12 juillet 2018 dans un réceptif hôtelier de Conakry, certains de ses abonnés pour les présenter l’élaboration et l’adoption d’une politique de lutte contre la fraude.

La rencontre a marqué la présence des cadres en charge de l’énergie, de la banque mondiale, le coordinateur général d’EDG et les clients d’EDG.

Dans son intervention, l’Administrateur général d’EDG, Abdembi Attou, a rappelé qu’une enquête a été récemment menée pour estimer le nombre d’abonnés d’EDG.

« A Lambanyi, sur un échantillon de 50 mille abonnés, seulement 1/3 sont abonnés. 57% sont des sous-abonnés. C’est-à-dire, des citoyens qui utilisent l’électricité à partir des abonnés. 17% sont des branchements clandestins sur le réseau», a-t-il dénoncé.

Il a poursuivi son intervention en indiquant que la lutte contre la fraude constitue un enjeu majeur pour le secteur de l’électricité ainsi que dans le développement de la Guinée.

Selon lui, ils ont engagé un vaste programme de redressement commercial basé sur trois piliers. Le premier, c’est la pose des compteurs où nous sommes aujourd’hui à plus 90 mille compteurs posés. C’est pour avoir des facturations justes et équitables. Il faut que le consommateur paye exactement ce qu’il a consommé. Deuxièmement, une vaste opération de recensement de la clientèle. Cette opération vise Conakry  et toutes les villes de l’intérieur à l’échelle nationale.

“C’est un objectif ambitieux, c’est un projet important qui va les permettre d’avoir la cartographie de tous les points livraisons en Guinée.  Troisième acte de lutte contre la fraude, c’est la régularisation depuis juin 2018, ils ont engagé une politique qui consistera à régulariser des sous abonnés que eux au niveau du réseau, ils enquêtent sur le terrain, ils ont 50% des sous abonnés qui ne payent pas leurs factures à l’EDG. L’objectif de cette opération, consistera à régulariser ses abonnés, à en faire des abonnés qui payent leurs factures à EDG et à les intégrer dans la base de données clientèle. C’est une opération extrêmement importante”, a-t-il expliqué.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’énergie et de l’hydraulique a indiqué que l’Etat met beaucoup d’argent dans le secteur de l’énergie alors que le coût de production n’est pas appliqué sur la population.

«Il faut que les populations commencent à payer l’électricité. Le Guinéen n’a pas l’habitude de payer régulièrement l’électricité. Certains sont de bons clients. Mais  par contre, beaucoup ne payent pas l’électricité. Sur 4 millions d’habitants, nous n’avons pas deux cent mille abonnés. Sur un compteur, vous trouverez plus de dix consommateurs alors qu’il ne doit avoir qu’une famille pour un compteur. La lutte contre la fraude, ce n’est pas contre le consommateur seul, c’est tous ceux qui font la fraude, y compris les travailleurs d’EDG », a souligné Sékou Sanfina Diakité.

Il a ensuite rajouté qu’une proposition de loi sur l’électricité qu’ils vont bientôt soumettre à l’appréciation de l’Assemblée nationale a été faite. Cela sera une manière d’éviter de faire aussi une facture fantaisiste par certains membres d’EDG.

Selon leur constat, sur quatre millions d’habitants, deux cent mille seulement sont abonnés à la société d’Electricité de Guinée. En plus sur un compteur, il y a  plus de dix consommateurs alors qu’il doit avoir un compteur par famille.

Le représentant de la banque mondiale n’a pas manqué de rassurer leur soutient pour accompagner le projet de lutte contre la fraude électrique.

 

 

Société : le Balai Citoyen porte plainte contre Dr Ousmane Kaba

Lors d’une conférence de presse animée hier, le mouvement a annoncé, à travers son avocat,  avoir porté plainte contre le président du PADES pour propos ethnocentriques et propagandistes.

D’entrée, Me Salifou Béavogui, avocat de CBC a rappelé l’importance de la paix. « Nous avons besoin de la paix, aucune nation ne peut se construire dans le désordre. La paix ce n’est pas un vain mot  c’est un comportement. Chaque guinéen doit avoir un langage constructif, s’éloigner des propos régionalistes, des attitudes propagandistes de nature à saper l’unité nationale, de nature à opposer à travers des propos les uns contre les autres ».

Le  31 juillet dernier, l’honorable Ousmane Kaba, répondant aux questions d’un journaliste d’une radio privée à Kankan, aurait, selon maître Beavogui, tenue des propos qui dit-il vont à l’encontre de l’unité nationale.

À en croire l’avocat du Balai Citoyen, ces propos ont été transcris sur CD et sur support mais également sous forme de document, afin de servir de preuves contre l’accusé.

« … Et même le général Sékouba Konaté doit être associé puisqu’ il a été celui qui a donné le pouvoir au mandingue car les autres aussi voulaient le pouvoir… ». C’est surtout ce passage qui demande un peu plus d’éclaircissement affirme l’avocat du balai citoyen avant de préciser que  c’est une déclaration profonde qui  est mise à l’analyse de tous les guinéens.

C’est pourquoi rajoute-t-il  que « la Cellule Balai Citoyen a saisi le procureur général et  le procureur de la République près du tribunal de première instance de Dixinn, une saisine simultané. A la suite de ces saisines, j’ai été constitué en tant qu’ONG pour assurer leur défense que j’entends assumer conformément à la loi. » a-t-il annoncé avant d’ajouter que cette saisine est basée sur «  l’article 4 de loi fondamentale qui  renvoi directement aux articles 313, 314 et 533 du code pénal sur la discrimination, des propos régionalistes, ethnocentriques  et les opinons  données en discrédit. Toutes ces attitudes, tous ces comportements, sont regroupés dans ces dispositions… »

Parlant de l’immunité parlementaire du député, l’avocat soutien que dans ce cas précis, « l’auteur des propos ne peut bénéficier de l’immunité parlementaire, dès lors que les propos  ont été tenus moins de 10 jours, c’est-à-dire le 31 juillet 2018 renouvelable d’ailleurs une fois  conformément à l’article 63 du code de procédure pénal. Donc nous estimons qu’on n’aura même pas besoin de la levée de l’immunité parlementaire parce que nous sommes en flagrant délit.  Les propos tenus sont encore vivaces, existants, écoutables et rattrapables à chaud», conclut-il.

Il faut rappeler que la cellule Balai citoyen n’est pas à sa première. La cellule avait, à un moment donné porté plainte contre des communicants de certains partis politiques. Certains d’entre eux ont été jugés et condamnés avec sursis et d’autres sont entrain de purger leur peine en prison.

 

 

Ministère de la Justice : Alpha Condé nomme de nouveaux magistrats

Plusieurs magistrats et des hautes personnalités du département de la justice ont été nommés le 6 Août par un décret du Président Alpha Condé

Secrétaire Général : Mr Moussa Kourouma Confirmé

Chef de cabinet : Mohamed Koly Camara, Confirmé

Conseiller principal Hassane II Diallo, Précédemment secrétaire exécutif de la Réforme de la Justice

Conseiller Chargé de la Justice de proximité Mme Mariama Sadio Diallo, Confirmée

Conseiller chargé des lois et règlements, Mr Alpha Seny Camara précédemment juge au tribunal militaire de Conakry

Conseiller chargé des questions institutionnelles : Mr Bader KABA,Juriste, ancien conseiller à la CENI ?

Conseiller Technique chargé des prisons Aly badra Thiam

Conseiller chargé de mission : Mr Aboubacar Naba Camara Administrateur civil,assistant du ministre des Travaux Publics

Attaché de cabinet : Jacob Millimono, Confirmé

Directeur exécutif du programme de réforme de la justice et de la coopération : Mamadouba Keita, précédemment directeur national des affaires criminelles et de grâce.

Directeur exécutif adjoint du programme de la réforme de la justice et de la coopération : M. Mohamed Sylla, précédemment directeur national adjoint des affaires civiles et des sceaux.

Directeur national de l’accès au droit et à la justice : Bademba Barry, précédemment conseiller technique au cabinet du ministre.

Directrice nationale adjointe au droit et à la justice : Madame Halimatou Diallo, précédemment présidente de la chambre arbitrage de Conakry.

Directeur national des affaires judiciaires : M. Alpha Saliou Barry, confirmé.

Directeur national adjoint des affaires judiciaires : Mariame Camara, magistrat, précédemment conseillée juridique à la HAC.

Juge de paix de Youmou : Lansana Cissé, précédemment juge au TPI de Mafanco.

Juge d’instruction : Aboubacar Soumah, précédemment juge d’instruction au TPI de Kankan.

Tribunal militaire permanent de Conakry : Président, Lala Keita, précédemment juge au même tribunal.

Juge Francis Kova Zoumanigui, précédemment juge au TPI de Dixinn

Juge d’instruction : Madame Diaka Sylla, précédemment juge d’instruction à Dixinn.

Tribunal de commerce de Conakry : président, Pierre Lamah, président de la commission nationale de l’OHADA, précédemment juge au TPI de Kaloum.

 

Crise syndicale: Le SLEECG quitte l’USTG

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG)  version Aboubacar Soumah se désaffilie de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) dirigée par Louis Bemba Soumah.

La décision a été rendue publique ce lundi 06 août 2018 au siège du SLEECG.

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée justifie sa décision par les multiples « différends inconciliables qui ont toujours caractérisé » les relations entre le SLEECG et l’USTG.

Il est donc désormais formellement interdit aux membres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, à tous les niveaux, de prendre part aux activités de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée.

 

 

 

Interdiction des manifestations: « C’est une violation grave de la loi » dénonce l’OGDH

Depuis le 1er juillet dernier, la Guinée est plongée dans une crise sociale sans précédent liée à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Le litre de carburant est passé de 8 à 10000gnf soit une augmentation de 25% depuis le 30 Juin dernier.

Depuis,  des structures  de la société civile  se sont constituées en un seul mouvement appelé « les forces sociales » qui comptent utiliser tous les moyens légaux pour exiger le retour du carburant à 8000francs donc au prix initial.

Des marches, des journées villes mortes, des settings, sont entre autres manifestations menées par des forces sociales.

Face à cette situation, le gouvernement par la voix du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH)  a dénoncé cette décision du Général Bourema Condé.

« Cette interdiction générale qu’elle soit verbale ou écrite, par des discours ou par médias interposés, constitue une violation grave d’un droit reconnu par la constitution guinéenne du 07 mai 2010, en son article 10. Elle constitue également une violation manifeste des conventions internationales auxquelles la Guinée est partie, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1968 et la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981. L’OGDH déplore et condamne fermement cette interdiction systématique et générale du droit de manifestation, sans oublier l’usage disproportionné de la force lors des manifestations du 23 juillet 2018, tant à l’égard des forces sociales de Guinée que du mouvement syndical Guinéen. De nos jours,  un nombre important de manifestants sont alités suite à l’usage excessif des gaz toxiques… » dénonce El hadj Maman Diallo, vice-président par intérim de l’OGDH.

Par la même occasion, l’OGDH a rappelé que la liberté de manifestation est un droit qui se situe au cœur du processus démocratique que le peuple de Guinée est en train de construire. C’est pourquoi dit-il, que « l’OGDH rappelle au gouvernement que son devoir régalien c’est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir aux citoyens la jouissance du droit constitutionnel de manifestation en Guinée ».

Par ailleurs,  l’OGDH en appelle au pouvoir judiciaire pour qu’il veille à ce que les actes réglementaires contraires à la constitution ne s’appliquent pas aux populations et que ceux qui, par excès de zèle,  s’evertuent à violer la constitution soient traduits en justice.

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen  a félicité les forces sociales de Guinée et le mouvement syndical Guinéen dans leur lutte légitime pour la sauvegarde des intérêts du peuple. Elle demande à ces derniers d’agir dans le respect de la loi et de s’abstenir de tout recours à des violences inutiles.

Un jeune homme tué par son ami à Boké

Un jeune homme a mis fin à la vie de son ami à Kanfarande dans la préfecture de Boké  le vendredi 3 août dernier.

Selon le chef du quartier,  la victime est venue de la Guinée Bissau  pour s’occuper de son père qui est malade alité à la maison. « C’est ce jeune et le tueur qui ont débarqué le vieux du lit pour lui faire coucher sur la natte. Ils étaient très d’accord. Il y avait une intimité forte entre les deux », a expliqué Momo Bah

Sur place, le chef de quartier a aussitôt informé la brigade de recherche de Boké pour venir constater les faits.

« On a donné les déclarations et aussitôt le Commandant Kamano est venu sur les lieux, il a pris des photos et il nous a autorisé de déposer le corps à la morgue » poursuit il

Les assassinats sont devenus monnaie  courante à Baralande. « Depuis que je suis aux commandes, c’est la première fois mais au temps de mon prédécesseur  on avait enregistré deux cas d’assassinat. » a expliqué Momo Bah,  chef de quartier de Baralande.

La sœur de la victime, est revenue sur les circonstances de l’assassinat de son jeune frère. « Il détenait le couteau au moment où je portais ma chaussure. Il a voulu me tuer avec mais mon frère a arraché le couteau de ses mains. C’est ainsi qu’il est rentré poignarder mon frère dans la chambre. Quand j’ai entendu le bruit,  j’ai crié au secours »  a-t-elle témoigné.

Le chef du quartier de Baralande annonce une mesure pour démolir tous les bars de consommation d’alcool dans la préfecture de Boke.

 

L’opposition guinéenne projette de nouveau une marche le 09 août prochain

L’opposition républicaine réunit en plénière vendredi au QG de l’UFDG), a annoncé la reprise des manifestations de rue pour exiger le réglage du contentieux électoral.

D’entrée, Dr Faya Milimono,porte-parole du jour, a affirmé sa désolation face au non-respect de la parole donnée en Guinée. « Apparemment, même le premier ministre ne peut plus être cru sur parole » a t-il dit.

Pour cet opposant, dans un pays normal, le respect de la parole donnée, de la loi, et de la constitution a de l’importance. Mais en Guinée, dit-il, « nous avons des dirigeants qui ne respectent pas la constitution, ni les lois, ni  les accords encore moins  la parole donnée » s’est indigné le président du Bloc Libéral.

Selon les opposants au régime Condé, il n’y a eu aucune avancée par rapport au contentieux électoral, par rapport à leurs différentes revendications notamment l’indemnisation des victimes, l’ouverture des enquêtes pour déterminer les coupables des tueries lors des protestations, le règlement du contentieux électoral et la libération des militants détenus dans les différentes prisons du pays.

C’est pourquoi, dit Faya Millimono, « L’opposition a décidé de reprendre les manifestations à partir du 9 août et ça sera sur l’autoroute Fidèle Castro. Nous partirons de la tannerie jusqu’à Dixinn » a-t-il annoncé.

Pour rappel, cette annonce intervient deux semaines après que l’opposition ait avorté une marche programmée après avoir reçu une lettre venant du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana demandant à cette dernière de sursoir aux manifestations, avant de lui promettre que les différents points de revendications seront résolus dans un bref délai.

 

Fonctionnement des ONG: Bourema Condé rappelle à l’ordre

Le ministre de l’administration du territoire a rencontré le 30 Juillet les représentants d’ONG pour leur intimer de respecter les lois.

Conformément à la loi L013 qui régit le fonctionnement des organisations non gouvernementales (ONG) en Guinée, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a rencontré ce lundi des représentants d’ONG évoluant à Conakry. Objectif, rappelé aux ONG l’importance du respect de la loi L013 qui définit l’existence et le fonctionnement des organisations non gouvernementale en vigueur en République de Guinée. << Nous avons invité les membres des associatifs des ONG à faire une prise de connaissance générale de la loi L013 de l’assemblée nationale guinéenne, qui donne les directives de mouvement associatifs des ONG. Nous avons relue ensemble des articles principaux et nous nous sommes rendus compte que, de plus en plus ceux-là qui doivent défendre la loi et qui se réclament d’elle, sont les premiers à la violer. Donc, ce n’est pas normal. » Le ministre a également ajouté que, les ONG doivent être apolitique et à but non lucratif dans leur exécution. « Tous les détenteurs d’agrément doivent comprendre qu’ils sont apolitiques à but non lucratif et, il faut que cela soit clair pour tout le monde » a précisé Général Bourema Condé.

Le porte-parole des représentants des ONG disent être satisfaits de l’initiative du ministre de tutelle. « Ce que nous avons retenu, c’est juste un message fort du ministre à l’encontre de l’ensemble des organisations de la société civile, pour qu’on soit plus pratique dans la façon de mettre en œuvre nos activités ainsi s’éloigner de la politique. Le ministre a aussi pris des engagements forts pour résoudre les préoccupations des ONG et des associations pour l’obtention des agréments dans les jours et mois à avenir. À cet effet, l’ensemble des demandes d’agrément qui sont en cours seront analysées » a affirmé Aboubacar Sylla, porte-parole des ONG. Au terme de son intervention, le ministre a rappelé aux représentants des associations et des ONG que, pour exercer une activité sur le terrain, il faut avoir un agrément et surtout de rester dans le sens des associations ou ONG tout en évitant de politiser les mouvements associatifs.

Insécurité : un commerçant tué dans sa boutique à Kaporo

Un jeune commerçant âgé d’une trentaine d’années a été tué dans sa boutique par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Kaporo dans la commune de Ratoma.

Selon les informations,  le jeune a été poignardé plusieurs fois avant de succomber à ses blessures.

C’est à 23 heures que le corps de Ibrahima Sory Kindy Barry a été découvert dans sa boutique de transfert d’argent par des jeunes qui vacillaient dans le quartier.

« Ma chambre n’est pas trop loin de sa boutique. Quand j’ai aperçu la porte grandement ouverte, mon ami et moi sommes approchés pour voir, puis nous avons tapé à la porte, il n’a pas répondu. Nous avons compris qu’il y a eu un cas de vol là-bas. On a appelé le chef du quartier. Il est venu constater qu’il y a un corps sans vie », raconte un témoin sous l’anonymat.

Depuis ce temps, le chef du quartier a mené toutes les démarches administratives. Ainsi Alseiny Zawiya a réussi à avoir le procureur de la République.

« Quand j’ai informé le procureur, il m’a intimé d’envoyer le corps à la morgue d’Ignace Deen et les parents de la victime s’y sont rendus ce matin. C’est au procureur d’ordonner la remise du corps à la famille », a-t-il précisé.

Cet autre cas d’assassinat relance le débat sur la sécurité des biens et des personnes dans la capitale guinéenne surtout en cette période des grandes pluies.

Médias et préservation de la paix au centre d’une conférence à Conakry

La Guinée traverse des crises sociales, et syndicales depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 8 à 10000gnf par le gouvernement le 1er juillet dernier.

Depuis, le dialogue social est en panne dans le pays parce que les acteurs majeurs ne s’entendent pas autour du sujet du prix des produits pétroliers et chacun compte sur la presse pour informer sur sa position.

À l’analyse de cette situation, il est facile de dire que les problèmes qui n’ont aucune solution sont des faux problèmes.

C’est pourquoi, l’union de la presse francophone section Guinée a organisé une conférence de presse le jeudi 26 juillet 2018 à Conakry.

« Médias et préservation de la paix » c’est le thème de cette conférence qui a réuni les icônes de la presse guinéenne et la nouvelle génération de journalistes. Objectif,  amener les journalistes à s’impliquer d’avantage dans la recherche de la paix car, en temps de guerre, le reporter de la paix devient un reporter de guerre.

Pour le président de l’union de la presse francophone Koné Ibrahima, les médias ont un rôle primordial dans la préservation de la paix.

« En ce moment de troubles et de mouvements sociaux, nul n’ignore la place qui revient à notre corporation dans l’édification d’une société de paix et de démocratie. Il nous incombe d’harmoniser nos actions pour fournir au peuple le filment de la solidarité. J’invite donc les confrères à une réflexion collective pour engager des mesures collectives pour l’apaisement de cette situation préjudiciable qui brave la société de notre pays », a-t-il martelé avant de préciser que les journalistes peuvent apaiser les tensions en fonction de leur analyse de l’actualité.

Issa Condé, le conférencier a mis l’accent sur le rôle et l’importance des médias dans la préservation de la paix,  gaze de tout développement.

«  Le mot démocratie signifie le gouvernement du peuple. Dans l’antiquité l’instrument de la communication était la parole. Les débats étaient organisé sue la place publique. La modernité se caractérise par un recours à la présentation,  à la médiation. L’articulation entre la paix et son opposé guerre, violence est une des clefs de nombreuses doctrines. L’insuffisance du pluralisme dans la collecte, le traitement de l’information et la diffusion de l’information et des messages au travers des organes de communication de masse ainsi que le manque de personnel formé et compétent pour la conception et l’organisation, la gestion et l’utilisation des techniques et des moyens de communication sont des problèmes majeurs dans le secteur de la communication en Afrique…De nos jours les médias sont indispensables aux sociétés en marche vers la paix et le développement », a-t-il affirmé.

La mise en place d’une cellule médias et prévention des conflits dont l’objectif sera de renforcer les capacités techniques des acteurs des médias dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Ce qui, selon le conférencier contribuera à endiguer le phénomène de journalistes alimentaires et de la haine.

Cette rencontre doit permettre selon les organisateurs, d’établir une plateforme de discussion entre différents acteurs de médias afin d’aborder les questions de fond qui sapent à la construction de la paix, du professionnalisme.

Conakry : Médias et préservation de la paix au centre d’une conférence

L’union de la presse francophone section Guinée a organisé une conférence de presse ce jeudi 26 juillet 2018 à Conakry sur le thème.

 

La Guinée traverse des crises sociales, et syndicales depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 8000 à 10000gnf par le gouvernement le 1er juillet dernier. Depuis, le dialogue social est en panne dans le pays parce que les acteurs majeurs ne s’entendent pas autour du sujet du prix des produits pétroliers et chacun compte sur la presse pour informer sur sa position. À l’analyse de cette situation, il est facile de dire que les problèmes qui n’ont aucune solution sont des faux problèmes. C’est pourquoi, l’union de la presse francophone a organisé une conférence de presse.

« Médias et préservation de la paix » c’est le thème de cette conférence qui a réuni les icônes de la presse guinéenne et la nouvelle génération de journalistes. Objectif,  amener les journalistes à s’impliquer d’avantage dans la recherche de la paix car, en temps de guerre, le reporter de la paix devient un reporter de guerre.

Le président de l’union de la presse francophone Koné Ibrahima, les médias ont un rôle primordial dans la préservation de la paix. « En ce moment de troubles et de mouvements sociaux, nul n’ignore la place qui revient à notre corporation dans l’édification d’une société de paix et de démocratie. Il nous incombe d’harmoniser nos actions pour fournir au peuple le fondement de la solidarité. J’invite donc les confrères à une réflexion collective pour engager des mesures collectives pour l’apaisement de cette situation préjudiciable qui brave la société de notre pays » a t-il martelé avant de préciser que les journalistes peuvent apaiser les tensions en fonction de leur analyse de l’actualité.

Issa Condé, le conférencier a mis l’accent sur le rôle et l’importance des médias dans la préservation de la paix,  gaze de tout développement.

« Le mot démocratie signifie le gouvernement du peuple. Dans l’antiquité l’instrument de la communication était la parole. Les débats étaient organisé sue la place publique. La modernité se caractérise par un recours à la présentation,  à la médiation. L’articulation entre la paix et son opposé guerre, violence est une des clefs de nombreuses doctrines. L’insuffisance du pluralisme dans la collecte, le traitement de l’information et la diffusion de l’information et des messages au travers des organes de communication de masse ainsi que le manque de personnel formé et compétent pour la conception et l’organisation, la gestion et l’utilisation des techniques et des moyens de communication sont des problèmes majeurs dans le secteur de la communication en Afrique…De nos jours les médias sont indispensables aux sociétés en marche vers la paix et le développement » a t-il affirmé avant de proposer à l’union de presse francophone section Guinée

La mise en place d’une cellule médias et prévention des conflits dont l’objectif sera de renforcer les capacités techniques des acteurs des médias dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Ce qui, selon le conférencier contribuera à endiguer le phénomène de journalistes alimentaires et de la haine.

Cette rencontre doit permettre selon les organisateurs, d’établir une plateforme de discussion entre différents acteurs de médias afin d’aborder les questions de fond qui sapent à la construction de la paix, du professionnalisme.

Insécurité : Un commerçant tué dans sa boutique à Kaporo

Un commerçant âgé d’une trentaine d’années a été tué dans sa boutique par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Kaporo dans la commune de Ratoma.

 

C’est à 23 heures que le corps d’Ibrahima Sory Kindy Barry a été découvert dans sa boutique de transfert d’argent par des jeunes qui veillaient dans le quartier.

« Ma chambre n’est pas trop loin de sa boutique. Quand j’ai aperçu la porte grandement ouverte, mon ami et moi nous sommes approchés pour voir, puis nous avons toqué à la porte, il n’a pas répondu. Nous avons compris qu’il y a eu un cas de vol là-bas. On a appelé le chef du quartier. Il est venu constater qu’il y a un corps sans vie », raconte un témoin sous l’anonymat.

Depuis ce temps, le chef du quartier a mené toutes les démarches administratives. Ainsi Alseiny Zawiya a réussi à avoir le procureur de la République. « Quand j’ai informé le procureur, il m’a intimé d’envoyer le corps à la morgue d’Ignace Deen et les parents de la victime s’y sont rendus ce matin. C’est au procureur d’ordonner la remise du corps à la famille », a-t-il précisé.

Selon les informations, le jeune a été poignardé plusieurs fois avant de succomber à ses blessures.

Cet autre cas d’assassinat relance le débat sur la sécurité des biens et des personnes dans la capitale guinéenne surtout en cette période des grandes pluies.

Le gouverneur interdit la marche annoncée par les syndicats

Initialement prévue pour le 24 juillet,  la marche verte projetée par les centrales syndicales CNTG-USTG, n’aura pas finalement pas lieu. 

« On ne va pas marché, parce que le gouvernement n’a pas donné son accord. On a reçu la lettre de réponse où ils ont dit que si l’institution nous le confère à l’article 10, mais à l’article 23 aussi,  il est dit quelque part que les droits des citoyens doivent être préservés.  Le mobile qu’ils ont avancé c’est de dire tout simplement que les pèlerins vont partir aux lieux saints (chrétiens et musulmans), d’accepter de ne pas marcher pour ne pas empêcher les pèlerins d’être au centre islamique de Donka.  Donc pratiquement on n’a pas accepté qu’on marche », a précisé Amadou Diallo, secrétaire général de la confédération des travailleurs de Guinée (CNTG). Il ajoutera par la suite que tous ses camarades syndicalistes sont déjà au courant de cette décision.

« Nous avons appelé tous nos camarades syndicalistes à la bourse du travail, la lettre a été lue et nous avons apprécié. Si le gouvernement lui, n’a pas respecté le contenu de l’accord que nous avons signé en février, nous, on ne doit pas violer la loi. » « La grève générale reste maintenue. », a conclu avec fermeté Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG.

Cette marche verte était projetée par les centrales syndicales pour protester contre l’augmentation unilatérale du prix du carburant à la pompe

 

Lutte contre la migration : 30 journalistes Guinéens à l’école de l’OIM

Une trentaine de journalistes issus des médias privés et publics de la capitale sont en formation à Conakry avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).  

« Médias et Migrations » est le thème de cette formation qui durera deux jours.

Durant ces deux jours,  des titres comme: la Guinée plurielle, les migrations dans les objectifs du développement durable, médias et réseaux sociaux (le traitement de la migration), quelle couverture médiatique de la migration en Guinée et dans le monde?  Entre autres, seront développés par des formateurs nationaux et internationaux.

Pour madame NDiaye Fatou Diallo,  cheffe de mission OIM Guinée, cette formation est d’une importance capitale. « Pour  pouvoir expliquer le phénomène de la migration, il faut l’étudier, l’analyser, il faut le comprendre et le  contextualiser. Parce que la façon dont les médias Guinéens traitent le sujet peut ne pas être celle que les médias d’autres pays le traitent. Donc, permettre aux journalistes d’avoir accès à l’OIM et à tout ce que nous faisons peut leur  permettre de mieux connaître la situation migratoire en Guinée… » a-t-elle précisé avant de s’indigner contre ce qu’elle appelle la désinformation, le détournement de l’aspect positif de la migration au profit de celui négatif.

« On a tendance à mettre l’accent sur le côté négatif que sur le côté positif de la migration. On ne peut pas voir que le côté négatif de la migration et on ne peut pas l’arrêter mais par contre on peut la régulariser ».

Le chargé de communication OIM Guinée parle plutôt d’un rendez-vous de donner et de recevoir. « C’est un lieu de partage. Nous, on a besoin de savoir, de la part des journalistes quel est leur besoin par rapport à la migration et à l’OIM et voir comment on peut collaborer mieux à l’avenir pour mieux traiter les questions liées au flux migratoire. Donc l’objectif c’est d’apporter des clefs et des directives à la presse en général sur les questions migratoires: le travail de l’OIM dans l’humanitaire,  dans l’aide au retour volontaire des migrants mais également notre travail sur le terrain en matière de sensibilisation » a déclaré Lucas Chandeliers formateurs et chargé de communication à l’OIM Guinée.

Les attentes des participants sont diverses: la connaissance de l’OIM Guinée  et de  ses missions des données chiffrées sur la migration en Guinée,  la situation des femmes et enfants migrants… Cette formation a pris fin samedi 21 juillet 2018.