Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, attendu à Conakry

Dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité existant entre la République de Guinée et la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi, Président Congolais, Président de l’Union Africaine, effectuera à partir du vendredi 16 juillet 2021, une visite de travail et d’amitié à Conakry.

Sont conviées à prendre part au cérémonial d’accueil prévu le vendredi 16 juillet 2021 à 15h00 à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après :

  • Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
  • Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
  • Monsieur le Haut Représentant du Chef de l’Etat;
  • Monsieur le Président de la Cour Suprême ;
  • Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ;
  • Monsieur le Président de la Cour des Comptes ;
  • Monsieur le Président de la Haute Autorité de la Communication;
  • Madame la Présidente du Conseil Economique, Culturel et Social ;
  • Monsieur le Médiateur de la République ;
  • Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ;
  • Monsieur le Secrétaire permanent du cadre de dialogue ;
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
  • Mesdames et Messieurs les Ministres Conseillers membres du Cabinet Présidentiel ;
  • Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
  • Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
  • Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de la Marine;
  • Monsieur le Chef d’Etat-major Particulier de la Présidence ;
  • Messieurs les Directeurs Généraux de la Police Nationale, de la Douane et des Conservateurs de la Nature ;
  • Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions Diplomatiques et les Représentants des Organisations Internationales ;
  • Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.

Conakry, le 15 juillet 2021

Mamady Sinkoun Kaba
Ambassadeur, Directeur du Protocole d’Etat

Arrestation des opposants Kiamou et Thierno Yaya : le FNDC dénonce « des kidnappings de trop… »

Communiqué N°176

La coordination nationale du FNDC condamne ces kidnappings de trop et exige la libération ces deux leaders sans délai. Dans la poursuite de projet de percussion, d’intimidation et de séquestration des voix discordantes à son régime illégal imposé au Peuple, le dictateur Alpha Condé, à travers sa police judiciaire qu’il utilise à sa guise, vient de kidnapper deux leaders de l’opposition guinéenne membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD).

Il s’agit de Kéamou Bogola Haba, responsable Communication de l’ANAD et Thierno Yaya Diallo, Président du parti Guinée Moderne (GM), qui ont été kidnappés ce mercredi 14 juillet 2021 à Conakry. Cette énième opération d’intimidation est loin d’être un acte isolé. Il s’agit de la poursuite de l’exécution d’un plan diabolique de kidnapping organisé à des fins de chantage politique et de harcèlement judiciaire. Le régime du dictateur Alpha Condé cherche sans relâche à éliminer les leaders du FNDC et de l’opposition dans l’espoir de consolider un 3ème mandat illégal et illégitime bâti sur du sable mouvant.

Ce qui justifie entre autres la détention illégale de leaders, militants et sympathisants du FNDC et de l’opposition politique dans les prisons à Conakry et à l’intérieur du pays. La coordination nationale du FNDC condamne ces kidnappings de trop et exige la libération ces deux leaders sans délai.

La coordination nationale du FNDC appelle les citoyens à la mobilisation pour le départ du dictateur Alpha Condé, la seule et unique solution pour mettre fin à la souffrance et aux malheurs que la Guinée et les guinéens subissent depuis le coup d’État constitutionnel.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 14 juillet 2021.

Nouvelles arrestations d’opposants : l’ANAD appellent les militants à une mobilisation

Deux membres de l’opposition et alliés de Cellou Dalein ont été arrêtés dans la soirée du 14 juillet 2021. Il s’agit de Thierno Yaya Diallo, président du parti Guinée Moderne et Keamou Bogola Haba, responsable de la communication de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD).A travers une déclaration, l’ANAD réagit.

Lire ci-dessous la déclaration : 

 

Alliance politique : l’ANAD se fixe l’objectif d’œuvrer pour la reconnaissance de la victoire de cellou Dalein

Cellou Dalein Diallo a procédé ce mercredi 14 juillet 2021 à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD). Désormais alliance politique, l’ANAD se fixe pour objectif d’œuvrer par tous les moyens légaux pour obtenir la reconnaissance de la victoire de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

L’ANAD entend ‘’identifier et dénoncer toutes les pratiques contraires à la loi et aux règles de bonne gestion des affaires publiques, promouvoir une démocratie pluraliste, participative, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales’’.

Cette nouvelle coalition politique ambitionne de ‘’former et d’informer les citoyens sur leurs droits et devoirs afin qu’ils contribuent et participent utilement à la consolidation de l’unité nationale, à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays dans le respect des lois de la République’’.

Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a remercié les membres de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique pour leur soutien à sa candidature lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

« Avec cette confiance manifestée, ce soutien exprimé, nous avons réussi l’exploit de gagner cette élection dès le premier tour avec 53,84%. Au-delà de cet exploit dont on continue de se réjouir, il y a la résistance que nous avons organisée ensemble contre les exactions, les violences, les tueries, les arrestations, les séquestrations déclenchées par Alpha Condé contre notre alliance. Nous avons perdu 51 personnes dont quatre en prison. Non seulement ces crimes sont niés par Alpha Condé et son clan, mais il n’y a aucune disposition qui a été prise pour trouver les auteurs de ces crimes. Il n’y a eu aucune compassion par ceux qui se disent autorités de ce pays. Il y a eu plus de quatre cent personnes qui ont été arrêtés et sont encore séquestrées à la maison centrale de Conakry. Malgré tout, nous avons fait preuve de courage. Nous avons continué à dénoncer la mascarade, nous avons continué à nous tenir debout, à dénoncer la mascarade électorale, à exiger la vérité des urnes, personne n’a été effrayé par les intimidations », s’est réjoui le leader de l’UFDG.

Ralentissement de la délivrance des passeports: le ministère de la Sécurité donne des précisions

A travers un communiqué daté du mardi 13 juillet 2021, le ministère de la sécurité et de la protection civile informe l’ensemble des citoyens qui ont émis la demande de passeport et désireux de s’offrir ce document, qu’une panne technique survenue le samedi 10 juillet dernier, va ralentir le processus de délivrance de ce document.

Toutefois, le ministère rassure que la panne devra être réglée dans les heures à venir, sans pour autant préciser une date exacte.

Lire ci-dessous le communiqué : 

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile informe les citoyennes et citoyens en attente de passeports qu’une panne technique a considérablement ralenti la délivrance desdits documents. En effet, le samedi 10 juillet dernier un impact de foudre a endommagé le système de communication entre les salles d’enrôlement, de remise et des serveurs.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile présente toutes ses excuses aux guinéennes et guinéens dont le projet de voyage est retardé suite à cet incident dont les conséquences sont en train d’être réparées. Les installations devraient pouvoir reprendre leurs activités normales dans les heures qui suivent.

Par ailleurs, s’agissant des passeports de 10 ans ; depuis plus de trois (03) semaines, une rupture de stock a été enregistrée due au confinement général en Malaisie où les passeports sont confectionnés.

Dans cette attente, bien qu’ayant payé la somme de un million de francs correspondant aux passeports de 10 ans, bon nombre de demandeurs dans un état de nécessité urgente ont demandé expressément que leurs soient délivrés des passeports de 5 ans pour ne pas perdre l’opportunité de voyager à la date indiquée.

En tout état de cause, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile informe que toutes les dispositions sont prises pour l’arrivée très prochaine des passeports de 10 ans afin de répondre aux exigences des citoyens dans le besoin.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile sait compter sur la compréhension des uns et des autres.

Tibou Kamara, le mensonge produit des fleurs mais ne donne pas de fruits

Dans un Etat de droit, le droit de manifester est inscrit en lettres en d’or parmi les libertés et droits fondamentaux de l’homme et son exercice fait partie du quotidien des citoyens.

Mais depuis qu’un certain Alpha Condé a été porté à la tête de la Guinée, ce droit est devenu le sujet d’une controverse savamment entretenue par les ennemis et les fossoyeurs de la démocratie et de l’État de droit.

Des mercenaires de la plume et du microphone se livrent à une malsaine campagne décrédibilisation des manifestants qu’ils assimilent à des criminels. Ils ne ratent aucune occasion de tirer à boulets rouges sur les manifestations.

Le droit de manifester, faut-il le rappeler, est consacré par tous les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme. Même le torchon du 22 mars 2020 que le dictateur tente d’imposer non sans peine au peuple de Guinée prévoit hypocritement ce droit. Hypocritement, parce qu’il ne sert à rien de consacrer un droit ou une liberté que l’on est prêt à violer tous les jours. Le droit de manifester constitue, dans tous les pays, le moyen le plus sûr de faire entendre raison à un gouvernement sourd et aveugle.

En Guinée, les manifestations de rue pendant ces dix dernières années ont débuté lorsque le dictateur, une fois à la tête du pays, s’est refusé d’organiser des élections législatives sous le prétexte que le fichier électoral, sur la base duquel il a été pourtant élu, était corrompu.

En fait, il voulait avoir une assemblée nationale à sa solde comme le groupuscule qui siège actuellement au Palais du peuple et qui lui sert de caisse de résonance. Sans les puissantes mobilisations et les gigantesques manifestations de l’opposition, il n’aurait jamais organisé des élections législatives. Et il a fallu trois années de convulsions sociopolitiques et des centaines de morts et de blessés dans les rangs de manifestants désarmés pour que se tiennent des législatives. De même, pour recomposer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui était totalement acquise à sa cause et pour obtenir des élections communales, il a fallu encore des manifestations, des morts et des blessés.

Alpha Condé, en tant qu’anarchiste gauchisant, ne connaît que le rapport de force et le langage de la rue. Et comme il est peureux à l’image de tous les dictateurs et que les manifestations des militants pro- démocratie troublent constamment son sommeil, il passe par tous les moyens pour tuer les manifestants.

Des hommes en uniforme entretenus à coups de milliards et voulant préserver à tout prix leurs avantages financiers et matériels (carburant, riz et autres denrées alimentaires) sont prêts à tout. En cas de manifestations, ils tuent, blessent, violent, volent et détruisent tout sur leur passage dans les quartiers réputés favorables à l’opposition. Aujourd’hui, la stratégie des partisans du despote Alpha Condé consiste à jeter le discrédit sur les rapports des organisations de défense des droits de l’homme.

Mais en Guinée, personne n’a besoin d’être membre de telles organisations pour savoir qui tue pendant les manifestations. Pour vendre la thèse selon laquelle ce sont les manifestants qui s’entre-tuent, le jeune Boubacar Diallo dit Grenade a été arrêté et photographié avec une arme qu’on lui a fait porter dans les locaux de la Brigade de Recherche de Matam. Mais le montage était si grossier que même un aliéné mental pouvait le mettre à nu. En fin de compte, c’est le même Boubacar Diallo dit Grenade qui a été gracié après avoir été condamné à dix années de réclusion et détenu pendant cinq ans.

En réalité, ce sont les forces dites de l’ordre et éléments infiltrés du pouvoir qui tuent dans le seul but de ternir l’image des militants pro-démocratie. Il n’y a pas un seul Guinéen qui ne connait pas cette vérité sauf s’il est de mauvaise foi. Les militants pro-démocratie ont plusieurs fois fait la preuve qu’ils sont capables d’organiser des manifestations sans violences. Les grandioses manifestations du FNDC en sont la preuve la plus illustrative. C’est quand le pouvoir de Alpha Condé a peur de tomber par la force des manifestations et que, pris de panique, il envoie ses tueurs à gage opérer.

Encore une fois, manifester est un droit, tuer un manifestant est un crime. Les militants pro-démocratie n’ont d’autre moyen de lutte face aux violations de leurs droits et l’assassinat de l’État de droit, que les manifestations. Alpha Condé avait quant à lui encouragé le recours aux armes et à la rébellion. Le Général Lansana Conté avait toutes les raisons de le faire condamner à vie.

Mais, si Alpha Condé tue impunément des Guinéens, c’est parce que la justice s’est toujours montrée comme étant sa complice. Il n’y a jamais eu aucune enquête pour identifier les auteurs des assassinats. C’est pourquoi, ceux qui espèrent qu’il y aura un procès sur les évènements du 28 septembre doivent se détromper. Alpha Condé n’osera jamais organiser un tel procès parce qu’il sait que ce sont les mêmes hommes qui constituent les piliers de son régime.

Sans l’armée, la gendarmerie, la police et la justice, le despote peut tomber du jour au lendemain. C’est pourquoi, ces corps dont choyés et chouchoutés. Ils peuvent se permettre tous les abus, le despote ne dira rien pourvu qu’ils servent de pilier à son régime. Même les hommes en uniforme impliqués dans le trafic de drogue seront protégés tant qu’ils servent de bouclier à son régime.

Mais une chose reste claire : le train de la démocratie est en marche ; aucun dictateur ne pourra. Alpha Condé peut tuer les Guinéens autant qu’il peut mais il partira et rendra compte.

Sékou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC
Membre du Balai Citoyen
Membre AFRIKKI

Guinée : L’ANAD devient une alliance politique

Regroupés pour soutenir l’UFDG lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, l’alliance nationale pour l’alternance démocratique, (ANAD) devient officiellement une alliance politique. L’information a été donnée ce mardi 13 juillet 2021 à travers un communiqué.  Le communiqué indique que la signature officielle de la nouvelle charte de l’ANAD est prévue ce mercredi 14 juillet à Kobaya.

Lire ci-dessous le communiqué :

« Sous la présidence de son excellence Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’ufdg et de l’ANAD, il sera procédé à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie.

Cette nouvelle charte est née de la volonté des partis membres de l’ANAD de transformer leur alliance électorale en une alliance politique pérenne ayant pour vocation la réconciliation nationale, l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.

La cérémonie de signature qui sera suivie d’une conférence de presse aura lieu le mercredi 14 juillet à 11h au Siège de l’UNAD à Kobaya.
La presse publique et privée, nationale et internationale, est vivement invitée à cette importante cérémonie. »

La Commission Communication

Examens nationaux session 2021 : le MENA met en garde « aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen »

Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à travers son service de communication informe et met en garde « qu’aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen »

Lire ci-dessous le communiqué :

la date du 10 juillet 2021, les centres d’examen sont identifiés sur l’ensemble du territoire national.

  • Le matériel des examens est en cours de livraison et sera bientôt acheminé vers l’intérieur du pays.
  • Les sujets du baccalauréat sont choisis, tirés et mis dans des enveloppes sécurisées.
  • L’ordre du jour de l’atelier préparatoire est finalisé et les IRE et DPE attendus le mercredi à Conakry.
  • Les autres cadres de l’intérieur du pays rentreront la nuit du 14 juillet 2021pour un atelier de 2 jours.
  • La liste des candidats aux différents niveaux est bouclée et les codes de prise de photos sont attribués aux élèves en fonction de cette liste strictement surveillée.

Toute fois, il est constaté par endroit que des candidats, bien que figurant sur la liste validée et possédant leurs codes de prise de photos, ne se sont toujours pas faits photographier et ne se présentent plus à leurs écoles d’origine.

Le MENA met en garde et précise qu’aucun candidat sans photo n’aura accès à une salle d’examen. Les IRE, DPE et DCE concernées par cette situation ont jusque mardi pour transmettre les photos desdits candidats au service examens.

Le service de Communication du MENA.

Harcèlement judiciaire en Guinée : trois organisations interpellent ( déclaration)

Guinée  

Déclaration conjointe : Trois Organisations de la Société Civile demandent au gouvernement de mettre fin au harcèlement judiciaire pour faire taire les activistes.

ARTICLE 19, Tournons la Page (TLP) – Guinée et l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), appellent les autorités guinéennes à œuvrer en faveur de la liberté d’expression et de réunion et à mettre fin aux arrestations, détentions et poursuites d’individus pour avoir exprimé leurs opinions. Les organisations saisissent cette occasion pour exprimer leur profonde inquiétude quant au recours du  harcèlement judiciaire pour réduire au silence les militants pro-démocratie, les activistes, ainsi que des journalistes en Guinée

Le 10 juin 2021, l’activiste Oumar Sylla, connu sous le nom de Foniké Menguè, responsable de la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et Coordonnateur Adjoint du mouvement citoyen TLP – Guinée a été condamné à 3 ans de prison pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces de violence ou de mort ». Sa condamnation fait suite à une étrange tournure des événements. Les autorités ont apparemment combiné deux affaires contre lui, dont l’une semblait avoir été abandonnée auparavant.

La première affaire concernait son arrestation le 17 avril 2020, après sa participation à l’émission « Les Grandes Gueules » sur Radio Espace FM, où il dénonçait les arrestations arbitraires et les abus survenus dans la ville de N’Zérékoré le 22 mars 2020 lors du référendum constitutionnel et des élections législatives. Le 24 avril 2020, il a été accusé de « diffusion de fausses informations » et a été placé en détention provisoire pendant 4 mois. Par la suite, les charges retenues contre lui ont été abandonnées par le tribunal de première instance le 20 août. Le procureur a immédiatement fait appel de cette décision et les autorités auraient continué à le détenir arbitrairement en prison jusqu’au 27 août.

Le 29 septembre 2020, Foniké a été arrêté sans mandat d’arrêt, par des hommes en civil dans les rues de Matoto à Conakry, alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du Président Alpha Condé à un troisième mandat. Le 21 janvier 2021, Foniké a été reconnu coupable et condamné à 11 mois de prison au tribunal de Mafanco pour « participation à un attroupement de nature à troubler l’ordre public ». Ses avocats ont fait appel de cette décision. Les deux affaires ont été portées devant la Cour d’appel en mai, le président de la cour a décidé de faire jonction de ces deux affaires dans la même procédure le 3 juin 2021, avec comme pour seule accusation « communication et de divulgation de fausses informations ». Malgré les informations selon lesquelles le procureur avait requis deux ans de prison et l’amende de 20.000.000 francs guinéens environ (1.653 euros), le tribunal l’a tout de même condamné à trois ans.

Le 19 mai 2021, le journaliste Amadou Diouldé Diallo de la Radio Télévision Guinéenne (RTG) a été libéré après près de trois mois de détention. Il avait été arrêté le 27 février 2021 suite à ses propos sur la fermeture par la Guinée de ses frontières terrestres avec les pays voisins peu avant l’élection controversée d’octobre 2020. Ces déclarations auraient été faites lors d’une émission de radio intitulée « œil de lynx » le 21 janvier 2021. Il a été accusé d’ »offense au chef de l’État » le 1er mars 2021, reconnu coupable et condamné à payer une amende de 5 millions de francs guinéens (415 euros) par le tribunal de première instance le 19 mai.

Le 2 juin 2021, Alpha Diallo, journaliste-blogueur, a été arrêté et détenu au poste de police de Sonfonia/Conakry après un contrôle routier qui a mal tourné alors qu’il était en service et revenait d’une enquête sur le terrain. Bien qu’Alpha ait présenté la preuve qu’il était journaliste avec son ordre de mission, il a été battu et agressé lors de son arrestation. Même s’il a été libéré après une journée de garde à vue, il a tout de même comparu devant un juge pour « outrage à agent ». Le 15 juin 2021, il a été condamné à une amende de 500 000 francs guinéens (41,49 euros). Alpha Diallo est une voix critique en Guinée et a dénoncé à plusieurs reprises les coupures d’Internet dans le pays lors des élections et des manifestations.

Les décisions prises par les tribunaux à l’encontre des activistes et des journalistes semblent manquer d’impartialité et sont disproportionnées. En vertu du droit international des droits de l’homme, toute législation restreignant le droit à la liberté d’expression doit répondre aux critères de légalité, de nécessité et de proportionnalité. Cela signifie que la limitation doit : être prévue par la loi, poursuivre un objectif légitime et être nécessaire dans une société démocratique. En outre, la Déclaration de principes sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique 2019 stipule que les personnalités publiques doivent tolérer un plus grand degré de critique que les citoyens ordinaires et que les sanctions ne doivent jamais être si sévères qu’elles interfèrent avec l’exercice du droit à la liberté d’expression. Elle exige en outre que les États abrogent les lois qui criminalisent la sédition, l’insulte et la publication de fausses nouvelles.

Les dispositions relatives aux fausses informations contenues dans les lois ont souvent un champ d’application vague, ce qui signifie que les autorités pourraient les interpréter comme leur donne le pouvoir discrétionnaire de restreindre un large éventail de discours ; et certaines semblent poursuivre des objectifs qui ne seraient pas considérés comme « légitimes » au regard des normes internationales relatives aux droits humains. L’interdiction et les autres restrictions légales concernant le partage de « fausses informations » peuvent donner lieu à des abus et avoir un effet dévastateur sur le discours politique. La liberté d’expression et de manifestation est garantie par la constitution guinéenne, ainsi que par les normes internationales. Les autorités ne doivent donc ni étouffer ces libertés ni intimider les activistes et les journalistes qui s’expriment sur des questions liées à l’élection présidentielle ; la justice doit être fondée sur les principes de la démocratie, impartiale et objective.

Contexte

En octobre 2019, la Guinée a connu de fortes tensions depuis l’annonce de la révision constitutionnelle qui a donné au Président de la République le pouvoir de briguer un troisième mandat. Les manifestations organisées pour contester cette décision ont été violemment réprimées, plusieurs décès et arrestations d’opposants et de manifestants ont été enregistrés tout au long de la période électorale. Certains activistes, opposants ont été arrêtés sans mandat le 6 mars 2020 avant l’élection et en mi-décembre après l’élection. En outre, les autorités auraient ciblé les personnes soupçonnées de manifester et les auraient arrêtées et détenues arbitrairement pendant plusieurs semaines, souvent sans mandat, sans inculpation et sans accès à leurs avocats ou à leur famille. Beaucoup ont passé des mois sans être présentés à un juge.

ARTICLE 19Amnesty International et certaines Organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé à maintes reprises les atteintes à la liberté d’expression, les conditions de détention difficiles, qui ont entraîné la mort d’au moins quatre personnes, dont trois militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Cela a conduit la communauté internationale à exhorter les autorités à enquêter sur ces violences et à traduire les auteurs en justice. En février 2021, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a déclaré : « L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte de l’élection présidentielle de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique«  et a, en outre exhorté les autorités à « libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de manifestation et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales ».

Le gouvernement a finalement réagi en libérant certains d’entre eux et en les traduisant en justice. À ce jour, il est difficile d’obtenir des chiffres sur le statut des personnes arrêtées et libérées dans le cadre de l’élection présidentielle. Les autorités doivent de toute urgence fournir un rapport complet et partager ces informations avec la communauté nationale et internationale. Elles doivent également veiller au respect des droits de l’homme, cesser tout harcèlement judiciaire, toute menace et toute intimidation à l’encontre des opposants et des militants.

Les organisations de la société civile appellent les autorités à :

– Libérer immédiatement et sans condition Oumar Sylla, arrêté pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression ;

– Veiller à ce que la liberté d’expression et de manifestation soit respectée conformément aux normes régionales et internationales ;

– Abroger toutes les sanctions pénales qui criminalisent la publication de fausses nouvelles, l’insulte et l’offense au chef de l’État, conformément aux normes internationales ;

– Mettre fin aux harcèlements judiciaires contre les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les dissidents politiques et les manifestants.

Ont signé: 

Alfred Bulakali, Directeur Régional ARTICLE 19 Afrique de l’Ouest.

Ibrahima Diallo, Coordonnateur du mouvement citoyen »Tournons la page » – Guinée

Souleymane Bah, Président de l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH)

Condamnation d’Ismaël Condé : Cellou Dalein « la justice a exécuté l’ordre reçu d’Alpha Condé »

Ismael Condé a été condamné, hier jeudi 08 juillet 2021 a à trois ans quatre mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de trente millions de francs guinéens pour « offenses au chef de l’État ».

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) dénonce la condamnation d’Ismaël Condé, Cellou Dalein Diallo estime que cette peine est une sanction du pouvoir contre l’adjoint au maire de Matam pour son adhésion à l’UFDG.

« Notre justice, ayant reçu l’ordre de Alpha Condé de punir Ismaël Condé pour avoir adhéré à l’UFDG après son départ du RPG, tenta vainement de l’incriminer dans une loufoque affaire de contrats de la commune de Matam où le jeune Ismaël est Vice-maire. C’est finalement « une offense au Chef de l’Etat » que notre justice trouva comme alibi pour exécuter l’ordre reçu et condamner le jeune Ismaël à, tenez-vous bien, 3 ans et 4 mois de prison ferme.

Quelle honte ! », s’exclame Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.

Amnesty International exige la libération immédiate et sans conditions de Foniké Mengué

La récente libération de prisonniers ne doit pas faire oublier le maintien en détention de près de 60 autres depuis la période électorale.

La décision de non-lieu ou de renvoi en procès concernant 97 personnes en détention provisoire depuis leur arrestation dans le contexte de la contestation de l’élection présidentielle d’octobre dernier est un pas positif vers le respect des libertés et des principes de procès équitable en Guinée, a déclaré Amnesty International jeudi 8 juillet 2021.

« Nous saluons l’avancée des procédures concernant les personnes arrêtées pendant la période électorale. C’est un pas positif pouvant contribuer à la décrispation de l’espace civique, caractérisé depuis le début de la période électorale par des arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes, et une répression de presque toutes leurs manifestations », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Une ordonnance de renvoi datée du 29 avril 2021, consultée par Amnesty International, a acté la libération de 40 personnes à la suite d’un non-lieu, sur un total de 97 en détention provisoire depuis octobre dernier pour différents chefs d’inculpation en lien avec des discours ou des actions prises durant la période électorale. Les 57 autres détenus ont été renvoyés devant le tribunal de Dixinn dans la capitale Conakry pour être jugés.

Par ailleurs, une grâce présidentielle a été accordée les 18 et 22 juin, à quatre personnes, dont trois s’opposaient au troisième mandat du président Alpha Condé. Il s’agit de Mamadi Condé, Souleymane Condé et Youssouf Diabaté. Leur libération intervient à la suite de demandes de pardon qu’elles ont exprimées après plusieurs mois de détention.

« Ces libérations ne doivent néanmoins pas faire oublier que des dizaines d’autres personnes sont en détention provisoire depuis plus de sept mois, dont des opposants politiques, et qu’un activiste pro-démocratie, Oumar Sylla, est détenu arbitrairement, simplement pour s’être exprimé. Ce dernier doit être libéré immédiatement et sans conditions, tandis que les autres personnes doivent être jugées sans délai selon des procédures justes et équitables, ou libérées », a déclaré Samira Daoud.

Parmi les personnes renvoyées devant le tribunal de Dixinn pour être jugées, se trouvent quatre responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), Ibrahima Chérif Bah, Ousmane « Gaoual » Diallo, Mamadou Cellou Balde et Abdoulaye Bah, ainsi qu’Etienne Soropogui, président du mouvement politique allié Nos valeurs communes. Amadou Djouldé Diallo, membre de la cellule de communication de l’UFDG, a lui aussi été renvoyé devant le tribunal.

Selon l’ordonnance de renvoi, les charges pour « meurtre et complicité de meurtre » ont été abandonnées contre eux mais ils sont inculpés chacun pour tout ou partie des charges suivantes : « atteinte aux institutions de la république », « trouble à l’État par la dévastation et le pillage », « participation à un mouvement insurrectionnel », « menace de violence ou de mort par le biais d’un système d’information », et « production, diffusion et mise à disposition d’autres de données de nature à troubler l’ordre public ou la sécurité publique. »

« Aucune date d’audience n’a encore été fixée, des visites leur ont été refusées, leur mandat de dépôt, arrivé à expiration, n’a pas été renouvelé, en violation du Code de procédure pénal », a déclaré à Amnesty International l’un des avocats du collectif de la défense.

Ce collectif avait annoncé en février 2021 la suspension de sa participation à la procédure, au motif du « caractère fallacieux des chefs d’inculpation, des détentions arbitraires prolongées, et de la violation répétée et intolérable des droits de la défense. »

Également parmi les 57 personnes renvoyées devant le tribunal, huit le sont pour l’attaque d’un train de la compagnie minière russe Rusal, le 23 octobre 2020 à Sonfonia (Conakry), au cours de laquelle quatre agents des services de défense et de sécurité ont trouvé la mort.

Le militant pro-démocratie du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) Oumar Sylla, demeure en détention arbitraire depuis bientôt 10 mois. Arrêté le 29 septembre 2020 à Conakry alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du président Alpha Condé à un troisième mandat, il a été condamné lors de son procès en appel le 10 juin 2021 à trois ans de prison ferme pour « communication et divulgation de fausses informations, menaces notamment de violences ou de mort ».

Après trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla avait entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. « Les autorités doivent immédiatement et sans conditions libérer Oumar Sylla, ainsi que toutes les personnes arbitrairement détenues pour avoir voulu exercer leur droit à la liberté d’expression », a déclaré Samira Daoud.

La santé d’au moins quatre détenus menacée

Parmi les cinq responsables de l’UFDG et de Nos valeurs communes détenus, Ibrahima Chérif Bah, 73 ans, Abdoulaye Bah, et Ousmane « Gaoual Diallo », ont été hospitalisés ces derniers mois pour des problèmes de santé, tandis que Ismaël Condé, autre opposant en détention, a été admis à l’hôpital après s’être « volontairement ébouillanté le visage et le torse avec de l’eau chaude, » selon le ministère de la Justice.

Selon des membres de la famille de Ibrahima Chérif Bah – détenu depuis le 30 novembre 2020 – contactés par Amnesty International, une évacuation d’urgence à l’étranger lui a été refusée, bien qu’il ait « des difficultés à suivre son traitement car il est compliqué de lui faire parvenir ses médicaments en raison des restrictions de voyages. »

Le ministère de la Justice avait annoncé le 20 avril 2021 son admission à l’hôpital, en rapportant que son état avait été jugé « médicalement stable » par « une équipe médicale composée d’éminents cardiologues. »

Amnesty International s’associe à l’appel formulé le 25 mars 2021 par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, demandant aux autorités d’examiner les moyens de libérer les personnes particulièrement vulnérables à la COVID-19, notamment les détenus les plus âgés et ceux malades.

Entre décembre 2020 et janvier 2021, Amnesty International avait documenté et communiqué sur la mort de quatre personnes, dont trois militants ou sympathisants de l’UFDG, pendant leur détention provisoire à la prison centrale de Conakry.

Des pressions et menaces continuent par ailleurs d’être exercées contre des opposants politiques.

Le président et l’un des vice-présidents de l’UFDG ont ainsi été interdits de sortie du territoire à plusieurs reprises, et le passeport du président du parti a été confisqué par les autorités sans base légale, en violation de leur droit à la liberté de mouvement.

Morlaye Sylla, militant de l’UFDG en Guinée-Bissau, a reçu en 2019, 2020 et 2021 des menaces de mort de la part d’un responsable de l’ambassade de Guinée et d’un proche du consul dans ce pays, en raison de ses activités politiques et de ses publications critiques envers le pouvoir.

En dépit d’une plainte déposée en 2020 à la police judiciaire de Bissau suite à une agression, le militant a déclaré à Amnesty International qu’aucune suite n’a été donnée à ses alertes jusqu’à présent. Amnesty International appelle les autorités bissau-guinéennes à prendre les mesures nécessaires pour garantir le droit à la liberté d’expression, et faire cesser ces menaces.

TPI de Mafanco : Ismaël Condé condamné à 3 ans 4 mois de prison ferme

L’opposant et militant de l’UFDG, Ismaël Condé vient d’être condamné à trois (3) ans, quatre (4) mois de prison ferme et au payement d’une amande 30 millions de francs guinéens par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco.

Il a été reconnu coupable des faits d’offense sur la personne du président de la République, production, diffusion, mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique.

Dans le verdict rendu ce jeudi 8 juillet 2021, la juge Djenab Doghol Diallo a condamné Ismaël Condé à une peine de 3 ans 4 mois de prison ferme et au paiement d’une amende de 30 millions de GNF.

Le tribunal l’a déclaré non coupable des faits d’escroquerie pour lesquels il était poursuivi dans un autre dossier.

Dans son réquisitoire, Joséphine Loly Tenguiano, procureure de la République près le Tribunal de première instance de Mafanco, avait requis une peine de 7 ans d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens.

‘’C’est raisonnable Mme la présente. C’est pour décourager les personnes qui voudraient commettre ces membres infractions’’, avait-elle dit à la juge dans son réquisitoire basé sur la loi relative à la Cyber-sécurité et la Protection des données à caractère personnel.

Le collectif des avocats de la défense ne compte pas baisser les bras. Son porte-parole a annoncé qu’ils vont relever appel.

Il faut noter qu’Ismaël Condé a été arrêté au mois de septembre 2020, à quelques semaines du scrutin présidentiel du 18 octobre.

TPI de Kaloum : Elie Kamano condamné au paiement d’une amende de 50 millions GNF

Le tribunal de Kaloum a rendu sa décision, ce mercredi 07 juillet 2021 dans l’affaire qui oppose Elie Kamano à Salifou Camara Super V.

Poursuivi pour diffamation et injures publiques, le Tribunal de première instance de Kaloum a déclaré coupable l’ancien reggaeman des faits à lui reprochés. Il l’a condamné au paiement de 50 millions GNF et  à présenter des excuses publiques à l’ex-président de la fédération guinéenne de football.

Le tribunal ordonne à Elie Kamano ‘’de supprimer définitivement la vidéo incriminée et de présenter des excuses publiques à l’endroit de Super V sur sa page facebook et dans 5 organes de presse en ligne. Et ce, dans un délai de 5 jours à compter de la date de la présente décision’’.

La décision du tribunal concernant la peine contre l’artiste est attendue le 14 juillet prochain.

Quant à la défense, représentée par Me Salifou Beavogui, elle promet de faire appel contre cette décision. Mais, il a aussi rassuré que son client ne va pas se conformer à la décision du tribunal dirigé par le juge Mohamed Diawara.

Cour de justice de la CEDEAO : suite du procès sur le 3e mandat d’Alpha Condé

Communiqué-La coordination nationale du FNDC informe l’opinion nationale et internationale ainsi que tous les militants pro-démocratie et des Droits de l’Homme que le procès intenté par le FNDC contre l’État Guinéen sur le changement de constitution par Alpha Condé, dans le seul but de briguer un troisième mandat a connu sa seconde audience ce mercredi.

Après la phase des plaidoiries de Maître Alpha Yaya Dramé et constatation par la cour de l’absence de l’avocat de l’état Guinéen, la cour décide de mettre en délibéré l’affaire pour le mercredi 17 novembre 2021 à 10 heures d’Abuja pour décision finale.

La coordination du FNDC espère que le droit sera dit au bénéfice de la démocratie et de l’État de droit en Guinée et dans toute la sous-région.

La coordination nationale.

Assemblée nationale : Amadou Damaro prodigue des conseils à la jeunesse guinéenne

Neuf mois après, la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale a été clôturée hier, lundi 5 juillet 2021. Au cours de la cérémonie de clôture, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara a prodigué des conseils aux jeunes de Guinée. Le président de l’Assemblée nationale a demandé aux jeunes de ne pas sacrifier leur vie pour des causes dont ils n’ont pas la maîtrise.

« Ne sacrifiez pas vos vies pour des causes dont vous n’avez pas la maitrise. L’avenir de la Guinée repose sur vos épaules. Alors je vous invite à prendre votre destin en main », a recommandé le patron de l’institution parlementaire.

L’honorable Damaro Camara suggère aux jeunes de participer au développer de notre pays. ‘’Entreprenez comme si vos vies en dépendaient, faites de la politique parce vous y croyez, engagez-vous pour améliorer les conditions de vie de vos compatriotes, agissez par conviction. Grâce au travail, vous parviendrez à maitriser votre environnement physique et social’’, assure-t-il.

Le président de l’Assemblée nationale estime que ‘’notre génération a failli à sa mission au regard du legs que nous ont laissé nos devanciers. Ils avaient réussi, malgré la pression internationale et le poids du pouvoir de l’empire colonial, à se hisser au-dessus des petites rivalités de personnes pour aller à l’indépendance et mettre sur pied les prémices d’une nation forte. Qu’ils soient des modèles et des exemples pour la classe politique actuelle et surtout pour la nouvelle génération’’.

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale attendu à Conakry

CONAKRY, 5 juillet 2021— Le Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, effectuera une visite officielle en Guinée du 07 au 10 juillet 2021 dans le cadre du renforcement du partenariat entre la République de Guinée et la Banque mondiale. C’est la première visite du Vice-Président en Guinée depuis sa prise de fonction en juillet 2020.

Durant la visite, Monsieur Diagana s’entretiendra avec le Président de la République, Son Excellence le Professeur Alpha Condé, ainsi qu’avec des membres du gouvernement sur les grandes priorités de développement du pays et sur l’appui de la Banque mondiale pour leur mise en œuvre.

Il rencontrera également les principales parties prenantes au développement de la Guinée, y compris des partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, des bénéficiaires de projets financés par la Banque.

Il échangera également avec les étudiants de l’université Gamal Abdel Nasser lors d’une conférence publique sur les priorités stratégiques de la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et centrale. La délégation visitera également des projets financés par la Banque mondiale notamment un site de prise en charge Covid-19, et assistera au lancement du projet de Développement de l’Agriculture Commerciale en Guinée (PDACG).

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale depuis le 1er juillet 2020. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars. Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’ouest et centrale, dont les quatre objectifs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.

Par ailleurs, la Banque mondiale a répondu à la requête du gouvernement en accordant récemment un financement de 28,2 millions de dollars pour soutenir l’acquisition de vaccins anti-Covid au bénéfice des populations.

La Guinée est membre du Groupe de la Banque mondiale depuis 1963. L’enveloppe totale de financements en faveur de la Guinée pour l’année fiscale 2021 s’élève à plus de 1 milliard de dollars, répartis sur 25 projets.

Contacts :

À Conakry : Mamadou Bah, (+224) 628 933 008, mbah3@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale en Guinée, rendez-vous sur http://www.banquemondiale.org/fr/country/guinea

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Communiqué de presse

Coupure d’internet : ABLOGUI porte plainte contre le régime d’Alpha Condé à la Cour de Justice de la CEDEAO

Communiqué :

Plainte contre l’Etat Guinéen à la Cour de Justice de la CEDEAO sur la coupure d’internet

Conakry le 5 juillet 2021 – L’association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI), l’Association Villageois 2.0, la Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LIGUIDHO), le Centre Africain de Formation sur les Droits Humains et l’Environnement et un journaliste guinéen ont annoncé aujourd’hui avoir déposé une plainte à la cour de Justice de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre la République de Guinée le 30 juin dernier.

Nos différentes organisations reprochent aux autorités guinéennes d’avoir coupé le réseau Internet et bloqué les plateformes de réseaux sociaux en prélude au double scrutin législatif et référendaire du 22 mars 2020 et à la présidentielle d’octobre de la même année.

Nous estimons qu’en agissant ainsi, l’Etat Guinéen a violé les droits à la liberté d’expression de millions de Guinéens et a empêché les journalistes de faire leur travail. Cela a engendré de graves conséquences notamment sur nos activités d’observation électorale et de défense des droits de l’Homme.

Aussi, nous soutenons qu’une interruption complète et indiscriminée d’Internet dans tout le pays a un effet profondément dissuasif et est clairement arbitraire et disproportionnée.

Par cette plainte, nous demandons à la Cour de Justice de la CEDEAO entre autres de prendre une ordonnance obligeant l’Etat guinéen à garantir que de telles graves violations des libertés fondamentales des Guinéens ne se répètent plus.

Dans cette affaire, notre collectif est représenté par Media Defence à travers les avocats Mojirayo Ogunlana-Nkanga, Padraig Hughes, Saba Ashraf et Carlos Gaio.

Le Collectif

Contact Presse : 626397709

Cour de justice de la CEDEAO: ouverture d’un autre procès contre la Guinée

La coordination nationale du FNDC informe l’opinion nationale et internationale ainsi que tous les militants pro-démocratie et des Droits de l’Homme que le procès intenté par le FNDC contre l’État Guinéen sur le changement de constitution par Alpha Condé, dans le seul but de briguer un troisième mandat, s’ouvre ce mercredi 07 juillet 2020 à la cour de justice de la CEDEAO.

Dans sa requête introductive, le FNDC représenté par Maitre Dramé demande principalement à la Cour de : √√Constater les violations des droits des requérants commises par l’État Guinéen, notamment les assassinats et les destructions de biens privés commis par les forces de sécurité.

√√Dire et juger que <<tout amendement ou toute révision des constitutions ou des instruments juridiques qui portent atteinte aux principes de l’alternance démocratique>> sont interdites en application des articles 1er et 12 du protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et 23.5 de la charte Africaine sur la démocratie.

√√Déclarer que: des auteurs et complices du coup d’État constitutionnel, les autorités en exercice qui tente de se maintenir au pouvoir et d’empêcher toute possibilité d’alternance en Guinée en modifiant la constitution ainsi que les acteurs et bénéficiaires de tous changements anticonstitutionnels, ne peuvent se présenter à la magistrature suprême de leurs États respectifs.

La coordination du FNDC espère que le droit sera dit au bénéfice de la démocratie et de l’État de droit en Guinée et dans toute la sous-région.

La coordination nationale.

Le pouvoir d’Alpha Condé épinglé par le FMI

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le 30 Juin 2021, le FMI a publié les conclusions de sa principale évaluation de l’économie guinéenne (dénommée consultations de l’article 4).

Les conclusions de cette évaluation de l’institution de Bretton Woods confirment les informations fournies par le FNDC les mois passés, notamment en matière de mauvaise gouvernance et de conséquences du coup d’état constitutionnel du dictateur Alpha Condé sur les finances publiques et l’économie guinéenne.

En effet, comme dénoncé dans les communiqués antérieurs du FNDC, le dictateur Alpha Condé et son clan ont dévalisé la Banque Centrale, détourné les recettes minières et augmenté les taxes dans le seul but de financer le projet maléfique du troisième mandat. Toutes ces informations sont confirmées par l’évaluation du FMI.

L’évaluation du FMI commence par signaler que la BCRG n’a pas été capable de respecter son objectif d’inflation d’un chiffre, avec un taux qui a atteint les deux chiffres pour se situer à environ 12%. Les Directeurs du FMI ont insisté sur la nécessité de stopper la hausse des prix, notamment en demandant à l’État de rembourser les prêts contractés auprès de la BCRG qui, on le rappelle, avait été obligée d’utiliser la planche à billet pour financer le troisième mandat.

Ces emprunts combinés avec des contrats gré à gré ont explosé la dette publique qui a dépassé les 43% du PIB, notamment en raison du « large emprunt » du projet de Souapiti qui a été signé sans aucun appel d’offre.

Le FMI prévoit des jours plus sombres pour la Guinée, en raison d’une baisse des appuis financiers des donateurs (qui ne veulent plus fréquenter le dictateur de Conakry) et l’intensification des tensions géopolitiques. Ainsi, les Directeurs du FMI ont souligné l’urgence de renforcer la mobilisation des ressources internes, notamment dans le secteur minier en appliquant le code minier aux nouveaux contrats et en minimisant les exonérations fiscales.

Le FMI prévoit une hausse plus que prévue de la production minière en faveur des entreprises étrangères et leurs complices du régime en place. Pour preuve, pendant que les recettes minières de l’État n’augmentent pas parallèlement à l’exploitation minière, toutes les infrastructures nécessaires à l’exploitation de nos mines sont construites dans des délais raisonnables (chemin de fer, ports, routes) dans le but de drainer le maximum de ressources, tandis que les infrastructures qui doivent faciliter la vie des populations prennent des années sans voir le jour (les routes Conakry – Kindia, ou Conakry – Kankan et N’Zérékoré sont encore impraticables).

Enfin, un autre point hyper important indiqué par le rapport du FMI, et qui épingle ce régime de mensonge, est l’absence totale de toute mention relative à la subvention de produits pétroliers.

En effet, ce que le FMI a demandé à l’État est la suppression des subventions accordées plutôt au secteur de l’énergie. Contrairement à son rapport précédent dans lequel le FMI a demandé l’ajustement des prix à la pompe (ce qui ne veut pas dire qu’il y avait subvention), l’institution internationale n’a fait aucune mention du carburant dans le présent rapport.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé pour la restauration de la démocratie tout en refusant de payer la facture salée du troisième mandat du dictateur Alpha Condé

 Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 02 juillet 2021

Education nationale : le calendrier des examens nationaux dévoilé

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a dévoilé hier,  jeudi, 1er juillet 2021, le calendrier du déroulement des examens nationaux, session 2021.

Les examens nationaux (Baccalauréat unique, Brevet d’études du premier cycle et Certificat d’études élémentaires), session 2021, démarreront le 22 juillet pour prendre fin le 1er août, sur l’ensemble du territoire guinéen.

Contrairement aux années précédentes, les candidats du baccalauréat seront les premiers à passer les épreuves en lieu et place de ceux du CPE. De même, les trois différents examens se dérouleront en trois jours, ce, sans aucun jour de repos.

Lisez ci-dessous le calendrier du déroulement des examens nationaux : 

Guinée : menace de grève dans le secteur bancaire (préavis FESABAG)

La Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) menace de déclencher une grève générale. Elle l’a fait savoir à travers un préavis de grève déposé ce jeudi 1er juillet 2021. 

 La FESABAG dénonce dans son préavis de grève, un manque de volonté de l’Association Patronale des Banques (APB) de respecter le chronogramme consensuel établi de négocier dans le but d’aboutir à des résultats satisfaisants et apaisés autour de la table de négociation pour la révision de la convention collective d’août 2004.

Lisez ci-dessous le préavis de grève de la FESABAG adressé à l’association professionnelle des banques (APB) :

 

 

 

Covid-19 : la Guinée durcit les mesures d’entrée et de sortie du territoire national

Face à l’avancée épidémiologiques de la Covid-19, la Guinée à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS ) a durci les mesures d’entrée et de sortie du territoire national.

Lire ci-dessous la note circulaire de l’ANSS :

Subvention des médias en Guinée : la HAC annonce la disponibilité de l’argent

Dans un communiqué publié le 30 juin 2021, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a annoncé que la subvention accordée aux médias privés et à la Maison de la presse est disponible.

Lisez le communiqué ci-dessous pour en savoir d’avantage :

 

Viande de dinde contaminée sur le marché guinéen (Ministère)

De la viande de dinde contaminée et  impropre à la consommation sur le marché guinéen , l’information a été donnée ce mercredi 30 juin 2021 par la ministre du Commerce qui déclare que « le gouvernement de la République de Guinée, par l’intermédiaire de son département vient d’être informé par le système d’alerte proche de l’Union Européenne, de la présence dans notre pays de la viande de dinde congelée en provenance de la Pologne, contaminée par la salmonelle enterioca thyphimirium…».

« le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Santé, œuvre à la mise hors circuit de commercialisation des produits incriminés ».

En attendant, « la ministre du commerce, par principe de précaution invite les populations à s’abstenir de consommer la viande de dinde et instruit ses service… de suspendre toute importation de la viande de dinde sur le marché national».

Lire ci-dessous le communiqué : 

Education: la fédération syndicale FSPE menace de boycotter les examens nationaux (Déclaration)

Vu les différents rapports reçus à partir de nos représentants syndicaux à la base;

Vu la détermination des enseignants à tous les niveaux;

Vu le non respect de la promesse tenue par Mr le premier ministre (Dr Ibrahima Kassory Fofana), chef du gouvernement;

Vu la conjoncture économique et sociale qui fouettent sans distinction aucune la classe ouvrière guinéenne;

Les enseignantes et enseignants de Guinée menacent de boycotter la tenue de tous les examens nationaux en cette fin d’année, si les trois mois d’arriérés des primes d’incitations ne sont pas payés.

Ils exigent également la prise en charge en matière des primes d’incitations tous les encadreurs et personnels enseignants du système éducatif guinéen de la base au sommet.

Les enseignantes et enseignants affirment, leur solidarité à cette déclaration, ils pensent également qu’ils seront bien entendu par le gouvernement afin d’éviter une fin d’année sans examens nationaux en République de Guinée.

Vive le respect d’engagement entre le syndicat et le gouvernement,

Vive l’amélioration de conditions de vie et de travail des enseignants guinéen,

Vive la solidarité syndicale,

Vive l’école guinéenne,

Vive la FSPE.

Ensemble Uni et solidaire nous vaincrons.

Reprise des manifestations, le seul recours qui reste à l’UFDG

Au cours de la dernière assemblée générale virtuelle de l’UFDG, les jeunes du parti par la voie de leur premier responsable, ont exigé la reprise des manifestations.

Celles-ci viseraient à protester entre autres contre la fermeture sans motif du siège et du quartier général du parti et l’interdiction injustifiée de sortie du territoire national imposée à certains de ses responsables dont le premier d’entre eux.

La volonté des jeunes de l’UFDG de revenir aux manifestations place au cœur du débat le rôle de la justice dans un État de droit.

Pour obtenir la réouverture de ses locaux, la fin des atteintes à la liberté d’aller et de venir de ses responsables, l’UFDG a utilisé les voies de droit en privilégiant toujours la saisine des juridictions. Mais celles-ci se sont toujours déclarées incompétentes à connaître de ce litige. Or, dans une société, tout litige devrait avoir un juge pour ne pas que la justice privée prenne le dessus.

En Guinée, on constate que toutes les fois que la justice ne veut pas vraiment “se mouiller” en examinant le fond d’une affaire, elle se déclare incompétente ou déclare irrecevable la demande dont elle est saisie. Elle se limite donc aux questions de forme.

Au regard de ces nombreux déboires judiciaires, on peut penser que c’est en désespoir de cause que les jeunes de l’UFDG demandent aujourd’hui la reprise des manifestations qui sont ainsi perçues comme le seul recours qui leur reste.

C’est dire que dans un pays, la défaillance de la justice peut être source de frustrations et donner lieu à des actions dont on aurait pu faire l’économie. Si les jeunes de l’UFDG font le constat qu’ils ne peuvent pas obtenir gain de cause par voie judiciaire, ils estiment n’avoir plus d’autre choix que le recours aux manifestations.

Il reste à espérer que le droit constitutionnel de manifester de l’UFDG sera respecté. Ce qui n’est pas très sûr.

Par Mohamed Traoré

Guinée : Alpha Condé crée une cellule chargée du suivi du processus de notation financière

Dans un décret lu à la télévision nationale, Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, a annoncé le mardi 29 juin la création d’une cellule chargée du suivi du processus de notation financière en république de Guinée. Cette cellule  est placée sous la présidence du chef de l’Etat, elle a pour mission de conduire le processus permettant l’obtention de la notation financière inaugurale de la République de Guinée et d’en assurer le suivi. 

« Il est créé sous l’autorité du président de la République une cellule chargée du suivi du processus de notation financière de la République de Guinée. Elle a pour mission de conduire le processus permettant l’obtention de la notation financière inaugurale de la République de Guinée et d’en assurer le suivi. »

A cet effet,  précise le  décret, « la cellule est chargée de travailler sur les conditions requises pour permettre à la République de Guinée l’accès aux marchés internationaux de capitaux et l’amélioration de la perception risque pays par les investisseurs internationaux.  A ce titre, la cellule est chargée d’élaborer un calendrier des travaux à conduire, de préparer la documentation nécessaire et d’affiner les données statistiques à fournir aux agences de notation, de recueillir les informations sur la dette publique et de proposer les améliorations à sa gestion, d’assurer le suivi avec les agences de notation jusqu’à la publication de la notation inaugurale. »

A noter que cette cellule comprend les organes suivants: le comité de pilotage et le comité technique.

Le comité de pilotage, organe suprême de la cellule, est l’instance de validation de politique des recommandations formulées. Il formule les orientations stratégiques nécessaires à l’accomplissement de la mission de la cellule.

« Il est composé comme suit: le président de la République ou son représentant, président du comité de pilotage. Le ministre de l’Economie et des Finances, vice-président du comité de pilotage, le gouverneur de la Banque centrale, le ministre du Plan et du développement économique, le ministre du Budget, le ministre chargé des investissements et des partenariats public-privé, le président du pool économique de la présidence de la République, le coordinateur du comité technique de la cellule, rapporteur du comité de pilotage. Les personnalités sont désignées pour  leurs compétences. »

Alpha, à l’épreuve des mauvais procès (Par Tibou Kamara)

Des personnes, des groupes de pression politiques et des leaders d’opinion semblent vouloir limiter l’histoire de la Guinée à l’avènement au pouvoir, en 2010, du Président Alpha Condé et aux années de sa Présidence. Alors que depuis l’indépendance de la Guinée en 1958, beaucoup de dirigeants se sont relayés dans l’appareil d’Etat et les rouages de l’administration, et des régimes se sont succédé aussi. 

On aurait pu croire que c’est parce que la personnalité de l’homme et ses prises de positions marquent une rupture, que sa passion de la Guinée supplanterait celle les autres, mais, en réalité, c’est une tentative de sous-estimer ses efforts et minimiser son bilan.

Peine perdue, cependant.  Car la comparaison avec les autres, en soi, rétablit la vérité et la justice, et surtout montre que la Guinée pleure autant ses années de retard qu’elle se console avec l’élan de progrès amorcé. La frustration pour les années perdues, la colère à cause des nombreuses occasions manquées, sont un héritage que le Professeur Alpha Condé tente de solder en forçant la Guinée au progrès, en exhortant le Guinéen au travail pour retrouver la confiance perdue et la fierté oubliée.

Dans ce combat qui oppose les habitudes chroniques du passé au défi de redresser les hommes et de changer la société, l’allié demeure un peuple patient mais pas résigné, l’obstacle permanent reste l’oligarchie politico-administrative sans cesse portée à la démagogie et au clientélisme. Beaucoup de politiques parlent comme s’ils ne sont comptables de rien, ou que s’il leur avait été donné encore d’être aux affaires, ils pourraient faire ce qu’ils n’ont pas été capables de faire, ce qu’ils ont déjà échoué à faire.

C’est comme si le statut actuel d’opposants ou d’adversaires du régime, était une absolution pour tous les crimes ou manquements passés, et un blanc-seing pour bercer le pays d’illusions ou ameuter l’opinion avec des accusations systématiques contre celui qui tient aujourd’hui les rênes du pays.

Puisqu’on aime parler de ce que le Professeur Alpha Condé n’aurait pas fait ou réussi, pour tenter de cacher la forêt de ses réalisations, qu’en a-t-il été avant lui et par le fait de qui ?

De 1958 à 2010, y-a-t-il eu plus de bonheur et de prospérité que ces dix dernières années ? Ayant hérité de tous les travers des régimes successifs, peut-on lui reprocher de chercher à y apporter des solutions pragmatiques et révolutionnaires, même dans un empressement patriotique et l’impatience de réussir ?

Avant lui, qu’a-t-on fait de nos mines tant convoitées par certains et devenues l’obsession d’autres ?  Que valaient-elles ? Qu’ont-elles apporté ? N’a-t-il pas fallu attendre que le Professeur Alpha Condé soit là pour que des barrages hydroélectriques comme Kaleta, Souapiti, longtemps considérés par de nombreux Guinéens comme un pari impossible, voient le jour ? N’en est-il pas de même pour tous les projets et les ambitions portés par un homme qui est en avance sur son temps et sur ses concitoyens ?

Que peut-on attendre de celui qui n’a jamais rien fait, ou est-on légitimé à critiquer celui qui fait mieux que tous, subit les erreurs de tous, qui s’emploie de toutes ses forces à corriger les erreurs de ses prédécesseurs dans un esprit de sacrifice et de don de soi extraordinaires ?

Le Professeur Alpha Condé peut paraître rêver et isolé dans sa vision et ses ambitions dans une société restée trop longtemps figée, avec des concitoyens qui, avant lui, s’étaient résignés à l’ennui des pratiques routinières et avaient fini par s’accommoder de la tyrannie et de la léthargie du ‘’système’’.

Lui, refuse la fatalité de l’échec et la médiocrité de croire à un sort déjà scellé, au progrès possible pour certains peuples et pas pour d’autres, en homme d’histoire et de tous les défis traversant le temps, les préjugés et les épreuves. C’est son destin personnel et celui de la Guinée, maintenant.

Tibou KAMARA

Sixième édition du Djassa d’or : le vrai sacre des meilleurs de la presse guinéenne…

CONAKRY- La sixième édition du « Djassa d’or » a eu lieu ce samedi 26 juin 2021 dans un réceptif hôtelier de place.

Placée cette année sous le thème « Médias et réseaux sociaux : Opportunités ou menaces pour les médias classiques », cette sixième édition a été célébrée en hommage à feu Ibrahim Sylla « Ibra ». Depuis sa première édition, le Djassa d’or crée l’émulation dans le milieu de la presse. Journalistes, techniciens et managers de médias se bousculent pour rafler les différents prix. L’objectif visé par la structure « Djassa Multi communication » est professionnaliser davantage les entreprises de presse guinéennes.

Présidée par l’Honorable Amadou Damaro Camara, le numéro un du Parlement guinéen, la cérémonie a connu la présence de plusieurs Chefs d’entreprises de presse, d’éminents journalistes, ainsi que d’autres grandes personnalités de l’administration publique et privée du pays.

Prenant la parole à cet événement qui a été riche en émotions, le Président de l’Assemblée Nationale a salué le rôle que joue la presse guinéenne, conformément aux principes démocratiques. L’honorable Amadou Damaro Camara a dans le même ordre d’idées invité les Hommes de la plume à se pencher davantage sur la rédaction de l’histoire sociologique de la Guinée.

De son côté, la Président de la structure Djassa Multi Communication, après avoir rendu un vibrant hommage à Ibrahima Sykka « Ibra », rappelé certains rôles que jouent les journalistes.

« Nous, les journalistes, nous sommes la première vitrine de notre cher pays. Sans nous, la Guinée ne serait pas connue. Sans nous, vos activités de production et d’édification de la Nation ne seront pas vues. Sans nous, vos entreprises progresseront lentement ou même, échoueront. Sans nous, les faits de société passeront inaperçus. Sans nous, les rapports sociaux auraient été violents, polémiques, improductifs ou destructeurs », a indiqué Mme Konaté Maningbè Konaté, la Présidente de Djassa Multi Communication.

Selon elle, le journaliste reste l’épicentre du développement paisible et harmonieux d’un pays.

le journaliste reste l’épicentre du développement paisible et harmonieux d’un pays.

Pour cette 6ème édition, 22 prix ont été décernés à des journalistes, techniciens et des promoteurs de médias.

Mme Konaté n’a pas par la suite manqué de remercier les sponsors, ceux-là même qui ont accepté d’accompagner cet événement.

Le Président du Jury et toute son équipe sont revenus sur les critères qui ont prévalu aux choix des différents lauréats. Des critères qui ont permis de récompenser 22 journalistes, techniciens et entreprises de presse.

LES LAUREATS DU PRIX DJASSA D’OR 2021 sont :

1 – ‘’Le Prix Maman Coumba’’du Meilleur technicien Radio : Ignace Gbilimou (Lynx Fm)

2 – ‘’Le Prix Mohamed Panos Traoré’’ du meilleur Monteur Vidéo : Yamoussa Camara (RTG)

3 – ‘’Le Prix Odilon Théa’ ’du Meilleur Animateur Radio : Tonton Ablo (Evasion)

4 -‘’Le Prix Aissatou Bella Diallo’’ du Meilleur Présentateur du JT : Alya Camara (RTG)

5 – ‘’Le Ansoumane Bangoura’’ de la meilleure plume : Aucun Candidat

6 – ‘’Le Prix Abdoulaye Georges Cissé’’ du Meilleur Réalisateur : EL-Oumar Camara (RTG)

7 – ‘’Le Prix Papa Saless Camara’’ du meilleur Reporter Télé :                                            Non Attribué

8 – ‘’Le Prix Boubacar Yacine Diallo’’ du Meilleur Reporter Radio : Mamadou Yacine Diallo (Bonheur Fm)

9 -‘’Le Prix Merlin Traoré’’ du Meilleur Cameraman : Amara Soumah (RTG)

10 -‘’Prix Emmanuel Katty’’ du Meilleur Animateur Télé : Bouba Camara (RTG)

11 -‘’Prix Karim Bangoura’’ Meilleur Site-Web’’ : Guinée-Matin

12 -‘’Le Prix Emile Tompapa’’du Meilleur Journal de la presse : ‘’Le Populaire’’

13 -‘’Le Prix Touraman Dioubaté’’du Meilleur locuteur en Langue Nle : Lamine Damba (Djoma)

14 – ‘’Prix Fodé Cissé du Meilleure Radio’’ Espace Fm

15 – ‘’Boubacar Kanté’’ du Meilleur Reporter Sportif :

                        Non Attribué

16 – ‘’Le Prix du Meilleur Manager de la presse’’ : Kalil Oularé

17 – ‘’Le Prix d’honneur pour les activités en faveur de la presse’’ : l’Ambassade de Chine

18 – ‘’Le Prix Bah Photographe’’ du Meilleur Reporter photo : Madame Touré Mabintou

19 -‘’Prix Intégration sous régionale de la presse’’ : Espace

20 -‘’Mamady Condé’’ du Journaliste de l’Année : Le Duo Lamine Damba/ Seydou Keita

Ajouter à cela, des prix de récompense, hors compétition, décernés par Djassa D’Or, comme touche particulière de cette 6ème Edition.

Il s’agit du :

-Prix d’honneur ‘’Abdoulaye Soumah PABLITO’’ pour la Télévision Nationale.

-Prix d’honneur Hadja Saran Camara, pour la Radio Nationale.

Mort d’un employé à Odhav multi-industries : Le ministre Tibou Kamara ordonne la fermeture immédiate de l’usine

MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES PME

COMMUNIQUE

République de Guinée Travail-Justice-Solidarité

Le Ministère de l’Industrie et des PME a été informé ce lundi 28 juin 2021 d’un accident de travail survenu sur le site industriel de Odhav Multi-industries à Dubréka.

Ce malheureux accident intervenu le 23 juin 2021 à 21h 22mn a causé le décès de Monsieur Alpha Fodé CAMARA des suites de ses blessures graves ayant nécessité une hospitalisation.

Le Ministère de l’industrie et des PME regrette ce drame et présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.

Le Ministère de l’Industrie et des PME, tutelle technique des unités industrielles en République de Guinée, n’a pas été informé par la Direction Générale de la Société, ni de l’accident, ni du décès.

Ce qui constitue un manquement grave dans la relation de confiance et de bonne collaboration voulue et entretenue par le Département avec l’ensemble de ses partenaires.

En conséquence, il est décidé les mesures suivantes :

➢ La fermeture immédiate et l’arrêt des activités de l’usine où s’est produit l’accident ayant couté la vie à un de ses employés, et ce jusqu’à nouvel ordre ;

➢ Une mise en demeure à la Direction Générale de l’usine de fournir les explications relatives aux causes et circonstances de l’accident, en particulier la cause du décès ;

➢ Une enquête diligentée par les services compétents en la matière en collaboration avec le Ministère de tutelle afin de déterminer les circonstances du décès et établir les responsabilités ;

➢Procéder à la vérification des conditions de travail des personnels de la société, des mesures de sécurité et de protection des travailleurs sur le site.

Tibou KAMARA

Ministre d’Etat, Conseiller Spécial du Président de la République.