Le dĂ©but des Ă©preuves des examens d’entrĂ©e en 7Ă©me annĂ©e dĂ©calĂ© au 31 juillet

Le MinistĂšre de l’éducation nationale et de l’alphabĂ©tisation informe les IRE, DCE, DPE, Ă©lĂšves, parents d’élĂšves et autoritĂ©s locales que le dĂ©but du Certificat de fin d’Etudes ElĂ©mentaires (CEE) est dĂ©calĂ© d’une journĂ©e. Initialement prĂ©vu du 30 juillet au 1er aoĂ»t 2021, il sera organisĂ© du samedi 31 juillet au lundi 02 AoĂ»t 2021.
Le nombre Ă©levĂ© de centres d’examen du CEE, leur dispersion et l’obligation d’acheminer les sujets dans des endroits distants entre certaines PrĂ©fectures et Sous-PrĂ©fectures dont l’accessibilitĂ© pose quelques problĂšmes expliquent ce dĂ©calage d’une journĂ©e.
Le MENA prĂ©sente ses excuses aux candidats et aux parents d’élĂšves pour ce dĂ©sagrĂ©ment.
Il invite les IRE, les DCE et DPE, chacun en ce qui le concerne, Ă  prendre toutes les dispositions pour le respect de ce nouveau calendrier.

Conakry, le 28 juillet 2021.
Le Ministre
Pr. Alpha Amadou Bano BARRY

Malade, FonikĂ© MenguĂ© Ă  nouveau Ă©vacuĂ© d’urgence Ă  l’hĂŽpital Ignace Deen (FNDC)

Le FNDC informe le peuple et les amis de la RĂ©publique de GuinĂ©e que son responsable de la mobilisation Oumar Sylla alias FonikĂ© MenguĂ© est, Ă  nouveau, Ă©vacuĂ© d’urgence au service de la cardiologie de l’hĂŽpital Ignace Deen, ce matin, 27 juillet 2021.

La coordination nationale du FNDC attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ses inquiĂ©tudes liĂ©es Ă  la dĂ©tĂ©rioration de la santĂ© de FonikĂ© MenguĂ© et les risques auxquelles le dictateur Alpha CondĂ© expose la vie de notre Camarade en prison.

Le peuple de GuinĂ©e a encore en mĂ©moire la mort de Roger Bamba en dĂ©tention dans les conditions inhumaines qui n’ont fait l’objet d’aucune enquĂȘte sĂ©rieuse. AprĂšs le refus par FonikĂ© MenguĂ© de plier l’échine face au dictateur Alpha CondĂ© depuis la prison, ce dernier a dĂ©cidĂ© de le garder illĂ©galement et injustement avec la complicitĂ© de son ministre Ă  ses ordres injustes.

La Coordination nationale du FNDC prend Ă  tĂ©moin l’opinion nationale et internationale que le dictateur Alpha CondĂ© et son Ministre en charge de la justice en seraient les seuls responsables de toute chose qui arriverait au camarade FonikĂ© MenguĂ© dont l’état de santĂ© se dĂ©grade tous les jours.

La Coordination Nationale

Passation et contrĂŽle des marchĂ©s publics : une nouvelle structure placĂ©e sous l’autoritĂ© du prĂ©sident Alpha CondĂ©

Le chef de l’Etat, Alpha CondĂ© a procĂ©dĂ©, hier, mardi 27 juillet 2021, dans un acte prĂ©sidentiel rendu public au journal tĂ©lĂ©visĂ© de la RTG Ă  une modification de l’ordonnance n°003/PRG/SGG portant modification de l’article 3, alinĂ©a 3 de la loi L2018/028 AN du 5 juillet 2018. Cette loi fixe les rĂšgles qui rĂ©gissent la passation, le contrĂŽle et la rĂ©gulation des marchĂ©s publics et dĂ©lĂ©gations de services publics.

« L’article 3 aliĂ©na 3 de la loi 2018/028AN du 05 juillet 2018 fixant les rĂšgles rĂ©gissant la passation, le contrĂŽle et la rĂ©gulation des marchĂ©s publics et dĂ©lĂ©gations de services publics est abrogĂ© et remplacĂ© par la disposition suivante: la structure en charge du contrĂŽle des procĂ©dures de passation et l’exĂ©cution des marchĂ©s publics et dĂ©lĂ©gations de services publics selon les modalitĂ©s et seuils dĂ©terminĂ©s par dĂ©cret est placĂ©e sous l’autoritĂ© directe du prĂ©sident de la RĂ©publique », mentionne le dĂ©cret.

Le PrĂ©sident Alpha CondĂ© et les cadres : l’exigence de rĂ©sultats face Ă  la tentation de la victimisation (Par Tibou Kamara)

Chaque jour, on se rend compte combien il est difficile de faire passer le pays avant tout le monde, de conviancre chacun que son sort personnel importe peu, ou n’importe pas du tout quand l’intĂšrĂȘt de la GuinĂ©e est en jeu, ou le bien-ĂȘtre des GuinĂ©ens attend d’ĂȘtre satisfait.

Le PrĂ©sident Alpha CondĂ© a bien rĂ©sumĂ© la situation en rĂ©pĂ©tant, autant de fois que nĂ©cessaire dans un pays oĂș le “moi haissable” veut continuer Ă  prendre le dessus, qu’on ne peut se rĂ©soudre Ă  satisfaire des groupes d’intĂ©rĂȘt et d’influence, se plier aux exigences des Ă©lites puissantes au dĂ©triment des droits et des aspirations lĂ©gitimes de la majoritĂ© des GuinĂ©ens, des “sans voix”.

C’est une lutte des « classes » et des « castes » qui dure depuis trop longtemps, aliĂšne les populations et contribue Ă  isoler les Ă©lus et affaiblir la DĂ©mocratie. Mais, c’est surtout le terreau nourricier de tous les extrĂ©mismes, et des dangereux populismes qui laissent croire que la solution aux oligarchies qui se constituent dans les rĂ©gimes libĂ©raux et dĂ©mocratiques, c’est l’initiative d’une “rĂ©volution citoyenne” prĂ©textant redonner le pouvoir au peuple qui ne peut pourtant pas l’exercer directement, bref, un remĂšde pire que le mal qu’il est censĂ© soigner.

Mais, c’est toujours la faute Ă  des “intellectuels” qui ont l’explication Ă  tout, n’ont la solution Ă  rien, qui prĂ©fĂšrent bercer les populations de l’illusion que tout est possible, que le meilleur est Ă  chercher mĂȘme s’il n’arrivera jamais, plutĂŽt que d’aider Ă  cultiver la responsabilitĂ© face Ă  une vie difficile, Ă  Ă©duquer les citoyens afin qu’ils acceptent et affrontent la rĂ©alitĂ©. Ils disent dĂ©fendre le bien, mais, se retrouvent Ă  soutenir le mal ; ils prĂ©tendent se prĂ©occuper du peuple pour se donner bonne conscience, mais, en rĂ©alitĂ©, ils sont affiliĂ©s Ă  des lobbys souterrains et prĂȘchent pour des chapelles aux motivations inavouables.

Et lorsqu’il arrive par hasard, ou par accident, qu’ils disposent d’un pouvoir de dĂ©cision ou accĂšdent au pouvoir, eux-mĂȘmes sont victimes des illusions qu’ils ont alimentĂ©es, de la surenchĂšre qu’ils ont entretenue, de l’imposture qu’ils ont cautionnĂ©e. Un retournement de situation frĂ©quent qui ne semble pas avoir instruit ni dissuadĂ© de s’engager dans la dĂ©magogie. Et, l’histoire continue Ă  se rĂ©peter.

En GuinĂ©e, comme ailleurs, on ne s’explique jamais Ă  propos de la nomination Ă  un poste qui est un privilĂšge convoitĂ© par beaucoup, qu’on l’assume ou non, mais, on le vit comme une rĂ©compense, un mĂ©rite, une chance dans la vanitĂ© humaine.

A l’inverse, un dĂ©part ou un limogeage est vĂ©cu comme une injustice, si on ne l’explique pas par une cabale ou la cruautĂ© du “systĂšme”. En clair, on est nommĂ© pour soi, dĂ©chu Ă  cause d’autres, d’une tribu, d’un clan, d’un systĂšme. Alors qu’au mĂȘme moment, beaucoup, dans les mĂȘmes conditions, face aux mĂȘmes adversitĂ©s invoquĂ©es, accomplissent avec compĂ©tence leurs missions et font face aux contraintes et dĂ©fis de leurs responsabilitĂ©s. Ne s’agit-il pas donc de se dĂ©fausser et de distraire l’opinion de ses propres manquements et faiblesses notoires ? Autrement dit, se prĂ©valoir de ses propres turpitudes ? La faute de nos Ă©checs, Ă  qui ?

Chacun devrait savoir qu’on ne peut faire une carriĂšre illimitĂ©e dans un poste, ni rester Ă  vie dans ses fonctions. Comme il n’y a pas d’explication au pouvoir discrĂ©tionnaire du PrĂ©sident de la RĂ©publique de nommer aux postes civils et militaires, il n’y a pas de raisons ou de justifications Ă  donner lorsqu’il use du mĂȘme pouvoir pour mettre fin Ă  une fonction ou Ă  limoger d’un poste.

“Quand on naĂźt, on est assez vieux pour mourir”, enseigne le philosophe. Chacun sait aussi que l’exercice du pouvoir ou la fonction d’Etat (et les postes de responsabilitĂ© dans l’administration publique), n’étant pas donnĂ© ou obtenu par rĂ©compense ou pour d’autres raisons irrationnelles ou subjectives, pourquoi serait-ce une punition qu’on puisse en ĂȘtre dĂ©lestĂ©, voire un acte de trahison et d’ingratitude Ă  l’égard de qui ce soit ?
Ce n’est pas le rĂŽle des mĂ©dias, si tant est qu’ils se soucient de ce qui est bon pour le pays, d’accompagner les Ă©lites dans leurs rĂ©criminations destinĂ©es Ă  se dĂ©douaner dans les espoirs déçus, ni la vocation des citoyens de pleurer sur le sort de responsables qui montrent leurs limites dans leurs charges ou passent Ă  cĂŽtĂ© de leurs missions.

Le Professeur Alpha CondĂ© sait ce que son peuple attend de lui, qui est de rĂ©tablir la justice dans tout, de garantir l’égalitĂ© de chances entre les citoyens, de ne pas hĂ©siter ou reculer quand il s’agit du bonheur et de la prospĂ©ritĂ© de tout le pays. Personne n’est dupe non plus qu’une telle entreprise, comme toutes celles qui touchent Ă  des intĂ©rĂȘts, va bousculer des habitudes, remettre en cause des acquis, et que des certitudes seront raillĂ©es, caricaturĂ©es, dĂ©nigrĂ©es par ceux-lĂ  mĂȘme qui l’ont souhaitĂ©e sans trop y croire et le vouloir. Mais, comme toujours, le peuple et l’histoire devant lesquels il est comptable, quand ce dĂ©fi, tous les dĂ©fis seront relevĂ©s lui en seront infiniment grĂ©.

Parmi ces dĂ©fis, l’ambition que le PrĂ©sident Alpha CondĂ© porte et partage maintenant avec ses compatriotes, et qui fait tant peur Ă  ceux qui voudraient voir la GuinĂ©e Ă  la remorque des autres, de faire en sorte que le pays s’impose comme la deuxiĂšme Ă©conomie de l’Afrique de l’ouest, aprĂšs le gĂ©ant nigĂ©rian.

La GuinĂ©e en a le potentiel, son PrĂ©sident le veut, et comme on dit, “vouloir, c’est pouvoir”.
Le chemin dans lequel le PrĂ©sident s’est rĂ©solument engagĂ©, est aussi celui de valoriser l’agriculture du pays afin de gagner son pari connu de tous : “produire ce que nous consommons, consommer ce que nous produisons”. Bien au-delĂ , la GuinĂ©e n’est-elle pas considĂ©rĂ©e comme un « scandale agricole » ? C’est dire qu’elle a vocation, et c’est un autre dĂ©fi pour le Professeur Alpha CondĂ©, Ă  devenir le grenier de l’Afrique, selon l’heureuse formule (et programme) chĂšre Ă  son ami et alliĂ©, le PrĂ©sident de la BAD, “l’Afrique qui nourrit l’Afrique”.

La GuinĂ©e, rĂ©putĂ©e ĂȘtre un scandale gĂ©ologique dispose, par ailleurs, quasiment de toutes les matiĂšres premiĂšres pour ĂȘtre dans un proche avenir une grande puissance industrielle.
Pour rendre les hommes et les peuples heureux, il faut le faire sans se poser trop de questions, ni se laisser envahir par des doutes, mais il faut surtout ignorer les prĂ©jugĂ©s et affronter tous les tabous. Comme on le remarque dans la vie et le voit aussi dans l’histoire. L’homme qui a dĂ©jĂ  Ă©chouĂ© est celui qui ne veut rien tenter, et croit que tout ce qui est difficile sera toujours impossible.

Tibou Kamara

Covid-19 : Alpha CondĂ© proroge l’état d’urgence sanitaire pour trois mois

Dans un dĂ©cret rendu public Ă  la tĂ©lĂ©vision nationale dans la soirĂ©e du lundi 26 juillet, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Alpha CondĂ© a de nouveau prorogĂ© l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle pĂ©riode de 3 mois Ă  compter de ce mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national.

« En application des dispositions de l’ordonnance 2021/ 02/ PRG/SGG du 23 juillet 2021 portant autorisation de prorogation de l’état d’urgence sanitaire en RĂ©publique, cette mesure est de nouveau prorogĂ©e pour une nouvelle pĂ©riode de 3 mois Ă  compter du mardi 27 juillet sur l’ensemble du territoire national », indique le dĂ©cret.

Selon les autoritĂ©s sanitaires et l’Agence Nationale de SĂ©curitĂ© Sanitaire (ANSS), la GuinĂ©e est confrontĂ©e Ă  plusieurs nouveaux variants de la Covid-19.

 

HAC : Boubacar Yacine Diallo reçoit la visite de Christian Font CalderĂłn, ambassadeur d’Espagne en GuinĂ©e

Le prĂ©sident de la Haute AutoritĂ© de la Communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo a reçu, hier, lundi 26 juillet 2021 l’ambassadeur d’Espagne en GuinĂ©e. Cette rencontre qui a permit Ă  la HAC d’exposer certaines prĂ©occupations de l’institution  tel que le renouvellement des Ă©quipements mais aussi le besoin de formation des journalistes et techniciens. 

« J’ai Ă©tĂ© accueilli par le prĂ©sident de la Haute AutoritĂ© de la Communication (HAC). Je dois le remercier pour l’accueil que j’ai reçu de sa part, ainsi que de la part des tous les commissaires de la Haute AutoritĂ© de la Communication », a exprimĂ© le diplomate espagnol au sortir de l’audience avec les commissaires. « C’était trĂšs intĂ©ressant pour moi de connaĂźtre le travail que la HAC fait qui est une institution trĂšs importante [
] Elle (l’institution) travaille dans le domaine de la communication et de l’information, qu’est aujourd’hui un domaine essentiel de notre vie [
] Les droits Ă  l’information et Ă  la libertĂ© d’expression sont pour moi des droits trĂšs importants dans notre sociĂ©tĂ© », a poursuivi l’ambassadeur.

Pour sa part, Le prĂ©sident de la HAC s’est d’abord rĂ©joui de la visite du diplĂŽme Espagnol. « Nous lui avons expliquĂ© les attributions de la Haute AutoritĂ© de la Communication (HAC), le travail qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait et nous avons attirĂ© son attention sur le fait que le service monitoring Ă©tait lĂ  pour rĂ©guler les mĂ©dias, toutes catĂ©gories confondues. Et que les matĂ©riels devenaient de plus en plus vieillissants et qu’on avait besoin d’appui pour renouveler les Ă©quipements lĂ , les moderniser. Ensuite, nous avons Ă©voquĂ© avec lui les besoins de formation des journalistes et techniciens. C’est une prĂ©occupation de la Haute AutoritĂ© de la Communication parce qu’il n’y a pas de mĂ©dias de qualitĂ© s’il n’y a pas de journalistes de qualitĂ©. Nous estimons que notre appel est tombĂ© dans de bonnes oreilles », a dĂ©clarĂ© Boubacar Yacine Diallo.

AprĂšs les Ă©changes, le prĂ©sident de Hac a profitĂ© de l’occasion pour lui faire visiter non seulement la salle du monitoring, mais aussi la salle historique du 25 aout.

Alpha, as-tu du coeur ? (Par Tierno Monénembo)

Elle hante encore nos souvenirs de collĂšge, la fameuse tirade de Corneille : « Rodrigue, as-tu du cƓur ?  »

Dans ce sens-lĂ , cƓur signifie force, courage, tĂ©mĂ©ritĂ©. Moi, c’est dans l’autre sens du mot que je voudrais interpeller notre « prĂ©sident-professeur », celui de la bontĂ©, de la fibre, de l’affect, si jamais, la cruautĂ© de son systĂšme ne lui a pas enlevĂ© le peu d’humanisme qui lui reste.

Et cela tombe bien puisque je voudrais demander Ă  celui qui se donne droit de vie et de mort sur le peuple guinĂ©en (qu’il a tendance Ă  prendre pour son cheptel), de poursuivre ce qu’il a trĂšs timidement commencĂ©, Ă  savoir la libĂ©ration des centaines d’innocents qui croupissent dans ses  geĂŽles puantes infestĂ©es de chenilles et de rats.

Sans jeu de mot, je commencerai par citer Bogola Haba qui justement  a de sĂ©rieux problĂšmes de cƓur. Alpha CondĂ© et ses sinistres geĂŽliers n’ignorent pas qu’il  a subi deux interventions chirurgicales avant de prendre la place toute chaude d’Ousmane Gaoual Ă  l’hĂŽtel Cinq Etoiles de Coronthie. (D’ailleurs, Ă  peine installĂ© sur son pucier, qu’il est conduit Ă  Ignace Deen !) Comme ils n’ignorent rien de l’état physique et mental dĂ©sastreux dans lequel Ousmane Gaoual, ChĂ©rif Bah, Cellou BaldĂ©, Abdoulaye Bah et les autres ont miraculeusement Ă©chappĂ© au « cachot du dĂ©sespoir » pour reprendre le beau mot de CĂ©saire.

Aujourd’hui, accablĂ©s de coliques et de courbatures, mal- voyants, et demi- sourds, ils Ă©taient comme vous et moi, dĂ©bordants de santĂ© le jour oĂč la flicaille de notre « fama » est tombĂ©e sur eux.

Mon dieu, dans quel Ă©tat nous rendront-ils Bogola Haba si jamais ils nous le rendent ? Les GuinĂ©ens pleurent encore Roger Bamba et Thierno Ibrahima Sow et vu, la noirceur de cƓur de ceux qui nous gouvernent, elle doit se prĂ©parer Ă  pleurer d’autres   valeureux fils du pays, d’autres martyrs de la cause sacrĂ©e. Que le Dieu Tout-Puissant Ă©pargne Bogola Haba de la  monstruosité  ambiante, qu’il l’aide Ă  retrouver sain et sauf sa famille et son peuple !

Qu’il en soit de mĂȘme pour Etienne Soropogui, FoyinkĂ© MenguĂ©, IsmaĂ«l CondĂ©, l’imam de Wanindara et les autres ! Et ils sont nombreux, trĂšs nombreux, les autres ! 52, rien que ceux qui sont associĂ©s au dossier Ousmane Gaoual et compagnie ! 52, rien qu’à Conakry ! Je ne parle pas de ceux qui gigotent dans les sinistres oubliettes de Kankan, N’ZĂ©rĂ©korĂ©, BokĂ© et ailleurs. Ils sont comme ça, les chefs d’Etat africains, enclins Ă  multiplier les prisons et Ă  nĂ©gliger les ponts et les routes, les Ă©coles et les hĂŽpitaux !  Pour eux, c’est cela l’autoritĂ©, c’est cela la grandeur, c’est cela le prestige d’un chef bien nĂ©.

Aujourd’hui, qu’il a tous les pouvoirs dans les mains, tout l’or et tout le diamant du pays dans les poches, Alpha CondĂ© oublie qu’il n’était hier qu’un misĂ©rable taulard et que sans le soutien massif des dĂ©mocrates du monde entier (j’en fus !), il aurait peut-ĂȘtre crevĂ© dans sa cellule. EnfermĂ© dans sa tour d’ivoire, entourĂ© de ses griots et de ses laquais, il reste sourd aussi bien aux gĂ©missements de ses victimes qu’aux supplications des organisations humanitaires.

Dieu n’aime pas ça, Alpha ! Il nous a tous muni d’un cƓur pour donner aux pauvres, secourir la veuve et l’orphelin et surtout, surtout, pour Ă©pargner les innocents.

LibĂšre tes prisonniers politiques (oui, oui, politiques !). Ils n’ont ni fabriquĂ© des armes, ni assassinĂ© quelqu’un, ni dĂ©truit des biens publics, ni appelĂ© Ă  l’insurrection, ni atteint aux intĂ©rĂȘts supĂ©rieurs de la nation, tu le sais bien. Ils sont aussi innocents que JĂ©sus sur le chemin du Calvaire. Et tu es le seul unique responsable de leurs malheurs. Ne joue pas les Ponce Pilate, Alpha ! Allez, libĂšre-les, libĂšre-les tous, sans dĂ©lai et sans condition !

N’aie pas peur d’ĂȘtre juste ! N’aie pas honte d’ĂȘtre humain !

Tierno Monénembo, in Le Lynx 

Le Conseil supérieur de la diaspora forestiÚre appelle à la libération de Etienne Soropogui, Bogola Haba et Cie

Excellence Monsieur le Professeur,

Le Conseil SupĂ©rieur de la Diaspora ForestiĂšre (CSDF) voudrait vous signifier qu’il suit avec un intĂ©rĂȘt rĂ©publicain vos efforts qui visent Ă  apaiser le climat sociopolitique, en GuinĂ©e.

Pour rappel, les dissensions entre votre rĂ©gime et certains partis politiques ainsi que certaines forces vives, dont le FNDC, tirent leurs racines dans le dĂ©nouement du double scrutin de 2020 qui, par la suite, a conduit aux sĂ©ries d’arrestation de leurs membres. C’est pourquoi, le CSDF salue la rĂ©cente libĂ©ration conditionnelle de quatre dĂ©tenus, partisans de l’Union des Forces DĂ©mocratiques de GuinĂ©e (UFDG).

Ce geste de votre part est un bon signal qui augure votre volontĂ© de pacification constructive de notre pays ; et ceci est conforme Ă  « La DĂ©claration universelle des droits de l’homme [qui] garantit Ă  [chaque citoyen] les droits Ă©conomiques, sociaux, politiques, culturels et civils qui sont le fondement d’une vie Ă  l’abri du besoin et de la peur ». (Extrait de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme).

Toutefois, le CSDF souhaiterait que vous Ă©largissiez Ă©galement Etienne Soropogui, du Parti « Nos Valeurs Communes »; Mamady Onivogui du Mouvement « Elazologa » ; et KĂ©amou Bogola Haba, Porte-Parole de l’ANAD. Un tel geste de votre part s’alignerait logiquement avec ce que vous avez amorcĂ© avec les cas de Madic 100 FrontiĂšres, un activiste blogueur, et de Souleymane CondĂ©, Coordinateur du FNDC, aux USA.

Vous avez Ă©largi tous les prisonniers ci-dessus citĂ©s pour des « raisons de santĂ© », entre autres. Cependant, il est Ă©tabli que les dĂ©tenus que sont Soropogui, Onivogui et Haba, originaires de la GuinĂ©e ForestiĂšre, sont aussi tous malades. Les assertions des mĂ©decins de nos Centres Hospitaliers Universitaire (CHU)—dont des cardiologues, pour le cas du dernier, font foi. C’est pourquoi, nous suggĂ©rerions que vous acceptiez de bien vouloir les libĂ©rer.

Dans la mĂȘme ligne de mire du respect d’opinions politiques des citoyens, le CSDF voudrait respectueusement solliciter que vous libĂ©rez les prisonniers emblĂ©matiques suivants, entre autres : (1) Oumar Sylla dit « FonikĂ© ManguĂ© » du FNDC ; IsmaĂ«l CondĂ©, Vice-Maire de Ratoma, tous deux dĂ©tenus Ă  la Maison Centrale et (2) la quarantaine de « Forestiers » qui sont confinĂ©s dans les geĂŽles de Soronkoni, depuis les Ă©vĂšnements survenus Ă  N’ZĂ©rĂ©korĂ© en mars 2020.

Excellence Monsieur le Professeur,

En accomplissant une action de pacification inclusive, vous cultiveriez une quiétude exclusive en Guinée ; vous unifieriez toutes les forces Guinéennes ; et ce climat de stabilité stimulerait le développement socio-économique dont notre pays a tant besoin.

Excellence Monsieur le Professeur,

Nous sommes d’avis que les dissensions au sein de notre classe politique sont inhĂ©rentes Ă  la phase actuelle du cours de notre dĂ©veloppement historico-politique. Cette phase est marquĂ©e, entre autres, par notre apprentissage de DĂ©mocratie dans son format occidental. Il est en fait Ă©tabli par des politologues, sociologues et historiens que la pratique de ce type de rĂ©gime semble apporter des solutions de gouvernance aux jeunes Etats, comme la GuinĂ©e, tout en leur apportant de complexes problĂšmes de cohabitation inter-ethniques. Pour mĂ©moire, ce rĂ©gime politique a Ă©tĂ© proposĂ©, voire mĂȘme imposĂ©, aux ex-colonies française d’Afrique—en ce qui les concerne, lors du sommet Franco-Africain tenu dans la Commune de la Baule, du 19 au 21 juin 1990.

Excellence Monsieur le Professeur,

Le CSDF est conscient de la problĂ©matique que pose la dĂ©mocratie occidentale particuliĂšrement en Afrique francophone postcoloniale, dont notre pays. C’est pourquoi, nous sommes d’avis que notre classe politique devrait d’abord se rĂ©concilier; et ensuite cultiver la concorde nationale dans l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur des GuinĂ©ens, sans discrimination.

Au nom de la dĂ©mocratie, pour laquelle vous avez menĂ© 40 longues annĂ©es de combat, nous saisissons l’occasion pour vous affirmer les assurances de notre auguste considĂ©ration.

Dr. Antoine Nyankoye Sovogui

La leçon de morale de Sékou Koundouno aux magistrats guinéens

Les GuinĂ©ens qui suivent l’actualitĂ© judiciaire ont appris, il y a quelques jours, que la PrĂ©sidente du Tribunal de PremiĂšre Instance de Dixinn, Madame TraorĂ© Hadja M’ballou Keita, a Ă©tĂ© suspendue pour faute lourde par le ministre de la Justice de alpha CondĂ© . Une dĂ©cision similaire concerne d’autres magistrats. Par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel, leurs remplaçants ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s et ont pris fonction.

Pour mĂ©moire, la PrĂ©sidente du Tribunal de PremiĂšre Instance de Dixinn figure parmi les magistrats que le FNDC avait dĂ©signĂ©s comme les bras judiciaires du 3Ăšme mandat. En mĂȘme temps qu’un certain nombre de magistrats qui ont fait preuve d’un zĂšle insoupçonnable dans le musĂšlement par voie judiciaire des militants anti 3Ăšme mandat.

Il faut s’empresser d’ajouter qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une mesure conservatoire. Ce qui veut qu’il ne s’agit pas d’une sanction disciplinaire. Le ministre de la justice de Alpha CondĂ© a l’obligation de saisir le Conseil supĂ©rieur de la magistrature, seul habilitĂ© Ă  prononcer une telle sanction en cas de faute avĂ©rĂ©e des magistrats concernĂ©s. S’il ne saisit pas cet organe disciplinaire dans le dĂ©lai d’un mois, la suspension tombe d’office.

Cette affaire est une leçon pour les magistrats. l’État n’a pas d’amis au sein de l’appareil judiciaire. Il n’a que des hommes et femmes dont il sert pour rĂ©gler ses problĂšmes et dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts. Tant que le pouvoir a besoin d’un magistrat, il l’utilise. Mais le jour oĂč il n’aura plus besoin de lui, il le jette en l’humiliant mĂȘme quelquefois.

Mais si le magistrat est conscient d’avoir fidĂšlement rempli sa mission et exercĂ© sa fonction dans le respect de la loi et de sa dĂ©ontologie, il ne regrette absolument rien.

DĂšs lors, il vaut mieux dĂ©fendre son honneur et sa dignitĂ© de magistrat que de dĂ©fendre Ă  tout prix un poste. L’expĂ©rience a montrĂ© qu’un magistrat a beau dĂ©fendre son poste, quelqu’un d’autre occupera un jour ce poste et la justice continuera Ă  fonctionner sans lui. Le seul capital qu’il aura, c’est l’image que ses compatriotes retiendront de lui en sa qualitĂ© de magistrat. Un magistrat peut ĂȘtre accrochĂ© Ă  son poste, mais le jour qu’il mourra, c’est un autre magistrat qui le remplacera.

Alors, défendons notre honneur et notre dignité en toutes circonstances, Dieu pourvoira au reste.

SEKOU KOUNDOUNO responsable des stratégies et planification du FNDC

Jeux Olympiques de Tokyo : le gouvernement guinéen revient sur sa décision

Dans un communiquĂ© de presse rendu public le mercredi  21 juillet 2021, le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, annonçait qu’en raison de la recrudescence de variants du Covid, le gouvernement guinĂ©en, qui se dit soucieux de prĂ©server la santĂ© des athlĂštes guinĂ©ens, a dĂ©cidĂ© avec ‘’regret l’annulation de la participation de la GuinĂ©e’’.

AprĂšs le tollĂ© que cette dĂ©cision a suscitĂ©, le gouvernement guinĂ©en est finalement revenu sur sa dĂ©cision. AprĂšs avoir, dit-on, obtenu des garanties des autoritĂ©s sanitaires. Il a donnĂ© son accord pour la participation des sportifs guinĂ©ens  aux 32Ăš jeux olympiques de Tokyo qui s’ouvrent officiellement ce vendredi 23 juillet 2021.

Lire ci-dessous le communiquĂ© :Â