Guinée Conakry : l’ANAD dénonce des remises en cause des libertés fondamentales

L’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie, dans une déclaration en date du mercredi 20 juillet 2022, dénonce des remises en cause des libertés fondamentales par le pouvoir de la transition, protestant contre l’interdiction de sortie du pays du coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Oumar Sylla alias Foniké Menguè et l’incarcération du Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et micro finances de Guinée (FESABAG), Abdoulaye Sow.

« L’ANAD proteste avec force contre l’interdiction de sortie du pays du coordinateur du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Menguè et l’incarcération du Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et micro finances de Guinée (FESABAG), Abdoulaye Sow.

Peut-on encore parler de justice sous ce régime, alors que des libertés fondamentales sont remises en cause ?

Comment ne pas être dans l’émotion de l’indignation face à un pouvoir aveugle, injuste et brutal puisque le refus de la liberté de mouvement ou de l’exercice du droit syndical, imposé illégalement à un citoyen, est aussi une violence contre les droits humains ?

La colère de l’ANAD est aussi dans le ressentiment face à un pouvoir qui, dans son essoufflement, malmène l’état de droit et dérive vers une posture autoritaire avec la volonté de mettre la nation sous son joug.

L’ANAD s’inquiète ainsi de l’allongement dangereux de la liste d’atteintes aux droits fondamentaux qui risque de porter un coup fatal aux efforts de médiation de la CEDEAO. Libertés de voyager et de s’exprimer entravées. Manifestations pacifiques interdites. Intimidations, arrestations et embastillement, sans fondement légal, des acteurs de la société civile, des leaders politiques et syndicaux. Confiscation et destruction des biens de leaders politiques et harcèlement judiciaire sur la base d’accusations fantaisistes contre leur moralité. Mais plus grave: la Charte de la transition, gardienne de nos droits et libertés fondamentales pendant cette période d’exception, est, elle-même, violée de façon délibérée et répétée.

Face à ces violations outrageantes, l’indignation ne suffit pas. Il faut lutter fermement contre les atteintes graves à nos libertés. Il faut agir avec détermination et persévérance pour protéger l’état de droit pour la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie pour ce combat, ou qui sont emprisonnés ou encore ont choisi le chemin de l’exil. C’est pourquoi, l’ANAD appelle toutes les forces vives de la nation à faire bloc afin de contrer la déraison des dirigeants de la junte qui montrent, sans plus se cacher, la face outrageusement autoritaire de son pouvoir.

L’acharnement contre le FNDC est aussi contre l’ANAD comme il est contre tous ceux qui défendent la République et la démocratie. Il est à dessein pour compromettre les chances de succès du dialogue qui doit être engagé sous les auspices du médiateur désigné par la CEDEAO. Les forces vives de la nation doivent donc être vigilantes à l’égard des stratagèmes de ceux qui veulent se maintenir coûte que coûte au pouvoir et résister, avec persévérance, aux forces hostiles au retour à l’ordre constitutionnel.

Ensemble, protégeons nos libertés fondamentales par le retour à l’ordre constitutionnel !

Vive la république !

Vive la démocratie ! »

Fait à Conakry le 20 Juillet 2022

L’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie

Nouvelles arrestations d’opposants : l’ANAD appellent les militants à une mobilisation

Deux membres de l’opposition et alliés de Cellou Dalein ont été arrêtés dans la soirée du 14 juillet 2021. Il s’agit de Thierno Yaya Diallo, président du parti Guinée Moderne et Keamou Bogola Haba, responsable de la communication de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD).A travers une déclaration, l’ANAD réagit.

Lire ci-dessous la déclaration : 

 

Alliance politique : l’ANAD se fixe l’objectif d’œuvrer pour la reconnaissance de la victoire de cellou Dalein

Cellou Dalein Diallo a procédé ce mercredi 14 juillet 2021 à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD). Désormais alliance politique, l’ANAD se fixe pour objectif d’œuvrer par tous les moyens légaux pour obtenir la reconnaissance de la victoire de Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

L’ANAD entend ‘’identifier et dénoncer toutes les pratiques contraires à la loi et aux règles de bonne gestion des affaires publiques, promouvoir une démocratie pluraliste, participative, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales’’.

Cette nouvelle coalition politique ambitionne de ‘’former et d’informer les citoyens sur leurs droits et devoirs afin qu’ils contribuent et participent utilement à la consolidation de l’unité nationale, à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays dans le respect des lois de la République’’.

Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a remercié les membres de l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique pour leur soutien à sa candidature lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

« Avec cette confiance manifestée, ce soutien exprimé, nous avons réussi l’exploit de gagner cette élection dès le premier tour avec 53,84%. Au-delà de cet exploit dont on continue de se réjouir, il y a la résistance que nous avons organisée ensemble contre les exactions, les violences, les tueries, les arrestations, les séquestrations déclenchées par Alpha Condé contre notre alliance. Nous avons perdu 51 personnes dont quatre en prison. Non seulement ces crimes sont niés par Alpha Condé et son clan, mais il n’y a aucune disposition qui a été prise pour trouver les auteurs de ces crimes. Il n’y a eu aucune compassion par ceux qui se disent autorités de ce pays. Il y a eu plus de quatre cent personnes qui ont été arrêtés et sont encore séquestrées à la maison centrale de Conakry. Malgré tout, nous avons fait preuve de courage. Nous avons continué à dénoncer la mascarade, nous avons continué à nous tenir debout, à dénoncer la mascarade électorale, à exiger la vérité des urnes, personne n’a été effrayé par les intimidations », s’est réjoui le leader de l’UFDG.

Guinée : L’ANAD devient une alliance politique

Regroupés pour soutenir l’UFDG lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, l’alliance nationale pour l’alternance démocratique, (ANAD) devient officiellement une alliance politique. L’information a été donnée ce mardi 13 juillet 2021 à travers un communiqué.  Le communiqué indique que la signature officielle de la nouvelle charte de l’ANAD est prévue ce mercredi 14 juillet à Kobaya.

Lire ci-dessous le communiqué :

« Sous la présidence de son excellence Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’ufdg et de l’ANAD, il sera procédé à la signature officielle de la nouvelle charte de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie.

Cette nouvelle charte est née de la volonté des partis membres de l’ANAD de transformer leur alliance électorale en une alliance politique pérenne ayant pour vocation la réconciliation nationale, l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.

La cérémonie de signature qui sera suivie d’une conférence de presse aura lieu le mercredi 14 juillet à 11h au Siège de l’UNAD à Kobaya.
La presse publique et privée, nationale et internationale, est vivement invitée à cette importante cérémonie. »

La Commission Communication

Du camp Boiro à la prison de Coronthie : ‘’Alpha Condé nous ramène effectivement là où Sékou Touré nous a laissés’’

Le camp Boiro, qui se trouvait au quartier Camayenne à un kilomètre de Coronthie, ne représentait pas seulement un lieu de privation de liberté, de torture, de diète noire mais surtout de torture mentale et lavage et de formatage de cerveau qui obligeait des intellectuels à raisonner à l’envers et à dire des contre-vérités en reconnaissant par exemple des faits qu’ils n’ont jamais commis et en se fondant en excuse publique pour sauver leur vie ou accélérer par la mort leur souffrance.

Cette pratique avait construit sur plusieurs décennies chez le guinéen la peur, la démagogie et l’esprit du culte de la personnalité de  tel sorte que certains guinéens pensaient   qu’il n’était pas bon de dire la vérité en Guinée  et que les murs avaient des oreilles et que Sékou Touré était immortel et ses proches et clans  étaient nos chefs éternels et que les autres guinéens et leurs progénitures étaient des sous hommes.

Cette perception avait même poussé des opérateurs économiques et des fonctionnaires de la Guinée Forestière et d’ailleurs a même changé de nom de famille pour avoir un nom de famille plus acceptable par le régime du camp Boiro. Cette pratique de la menace du camp Boiro avait fait disparaitre chez le guinéen l’esprit critique qui permet l’innovation et le progrès économique et intellectuel des nations.

A cause de ces pratiques, l’intellectuel guinéen, dominé désormais par la peur de la prison a cessé de jouer son rôle d’éveilleur des consciences pour devenir durablement démagogues, menteurs et courtisans du pouvoir comme des griots. Chaque intellectuel, de retour de la prison ou de l’exil ou de peur d’aller en prison, a pris sa distance avec la politique pour laisser le champ libre aux analphabètes et cadres moyens violents et démagogues prêts à tout pour flatter la gloire du  chef suprême  et faire ses éloges  même si celui-ci n’a pas raison et c’est de là que les guinéens ont appris à faire des faux rapports, des éditoriaux et tribunes pour magnifier le chef  et biaiser les informations et statistiques nationales jusqu’à ce que la superficie agricole cultivée de la Guinée dépassait la superficie du pays.

Il a fallu la fermeture de cette prison le 3 avril 1984 pour que le guinéen puisse comprendre qu’un autre monde de la liberté d’expression, de pensée, d’entreprise, d’association et de justice pour tous existe et que Sékou Touré et ses hommes n’étaient que de vulgaires mortels comme le pauvre forgeron ou paysan de mon village et que ce n’était pas la peine de changer de culture et de nom de famille pour devenir Touré, Keita ou Condé ou Kaba ou Traoré ou Camara etc…ou inventer des liens imaginaires avec le clan du chef suprême.

Pour l’histoire, avons-nous besoin de fermer la maison centrale de Coronthie à l’image du camp Boiro ? Je réponds par l’affirmative et je pense même que c’est une urgence pour limiter les dégâts sur l’aliénation de la nouvelle génération qui doit répondre présent face aux autres nations démocratiques du monde.

En effet, en faisant de la prison de Coronthie un nouveau camp Boiro pour y  torturer mentalement  des   intellectuels libres d’esprit  que le Général  Lansana Conté a éduqués et élevés dans le libéralisme et à qui la transition de 2010  a vendu la  promesse de  ‘’l’intangibilité de  l’alternance’’ à la tête de la nation, Alpha Condé et les fils et petits-fils des proches de Sékou Touré qui nous dirigent  aujourd’hui par la force, nous ramènent effectivement là où Sékou Touré nous a laissés dans le formatage des esprits vers le mensonge collectif au sein de laquelle dire la vérité est un péché et ou se contenter de son salaire de fonctionnaire une malédiction sociétale.

Collectivement, nous devons condamner Alpha Condé et l’exiger plutôt des excuses pour le fait que sa gouvernance et de son acte personnel de vouloir un troisième mandat a fait endeuiller des centaines de familles sans compassion, violer nos lois, emprisonner des innocents, retarder économiquement notre pays et ternir l’image de la nation.

La situation est certes dure pour chacun de nous, pour chaque prisonnier, pour chaque victime, mais n’abandonnons pas nos valeurs et notre mission de changer positivement la Guinée en faisant de la vérité, de notre Alliance nationale pour l’alternance et de la démocratie une réalité au lieu d’enseigner à nos enfants l’idée tordue que la prison de Coronthie est une école ou une université. Les écoles et les universités ont des programmes et des enseignants qui forment des élèves et des étudiants pour le monde de manière universelle, la prison de Coronthie n’a que des tortionnaires.

Kéamou Bogola Haba
Secrétaire Exécutif de l’UNAD
Membre de l’ANAD

Alpha Condé attendu à Paris : le FNDC, l’ANAD, le CTG appellent à manifester le 18 mai

Dans un communiqué, le Front national pour la défense de la constitution(FNDC), l’ANAD (Alliance pour l’alternance démocratique et le Collectif pour la transition en Guinée (CTG) appellent à manifester le 18 mai 2021 contre la présence du président Alpha Condé à Paris.

Selon les organisateurs de cette manifestations, Il s’agira « de protester contre la venue du despote guinéen au pays des droits de l’homme et de démontrer à la face du monde le rejet catégorique et massif de son régime illégal et liberticide ».

Lire ci-dessous le communiqué :

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), le Collectif pour la Transition en Guinée (CTG), les Forces Vives (FV) et le Réveil Guinée (RV) invitent les démocrates Guinéens résidant en Europe et les amis de la Guinée à participer à une manifestation qu’ils organisent le 18 mai 2021 à Paris, à l’occasion de l’arrivée du dictateur Alpha Condé en France.

Il s’agira de protester contre la venue du despote guinéen au pays des droits de l’homme et de démontrer à la face du monde le rejet catégorique et massif de son régime illégal et liberticide.

Cette manifestation sera mise à profit pour dénoncer la prise en otage du pays par des imposteurs et exiger le départ du dictateur Alpha Condé du pouvoir et la libération de tous les détenus politiques.

Nous invitons le peuple de Guinée à rester mobilisé pour la poursuite du combat jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé.

Le lieu et l’heure de la manifestation vous seront communiqués ultérieurement.

Contact presse :

+33652157033
+33661892580
+33641982979

Paris, le 26 avril 2021

L’UFDG et l’ANAD appellent à une manifestation le jour de l’investiture d’Alpha Condé

Le président Alpha Condé sera investi le 15 décembre prochain pour un 3ème mandat à la tête de la Guinée. L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) à travers un communiqué daté du 06 décembre appellent les guinéens à manifester à la veille et le jour de l’installation officielle du chef de l’Etat dans ses fonctions.

Ci-dessous l’intégralité du  communiqué :

L’ANAD / UFDG rappelle avec force que les résultats sortis des urnes de l’élection
présidentielle du 18 octobre 2020 ont conféré la victoire à son candidat Mamadou Cellou
Dalein DIallo.

L’Anad / UFDG considère que la cérémonie d’investiture prévue le 15 décembre 2020
consacre l’imposture comme. En attestant le manque de ferveur des guinéens mais aussi
l’absence d’intérêt pour la communauté internationale due au hol-up électoral.

L’ANAD / UFDG invitent les populations à manifester contre cette investiture factice à travers des
manifestations éclatées les 14 et 15 décembre 2020 dans le grand Conakry.

En faute des simulacres et autres gesticulations de M. Condé, l’ANAD / UFDG rappelle que la
lutte contre le vol des deniers publics, la corruption et l’impunité commence par la lutte
contre la fraude électorale

Le pouvoir du peuple est plus puissant que ceux qui exercent le pouvoir. La résistance est
notre droit le plus légitime.

Défendons le choix électoral du peuple!
Luttons contre la fraude électorale!

Ensemble pour l’alternance et la démocratie!

Seule la lutte libère!

Pas de recul!

Conakry, le 06 décembre 2020.

Notons que, le FNDC a également appelé à manifester le 15 décembre, jour d’investiture d’Alpha Condé.

 

 

 

 

L’UFDG et l’ANAD appellent à une ville morte le 03 décembre 2020

L’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) et l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont  animé une conférence de presse le samedi 28 novembre 2020.

Au cours de la rencontre, les opposants au régime d’Alpha Condé se sont félicité de la réussite de la manifestation appelée le 25 novembre dernier et appellent à une ville morte le 03 décembre prochain.

« L’ANAD et l’UFDG remercient les guinéens et guinéennes pour leur participation active à la manifestation Pacifique du 25 novembre 2020 qui a muté en ville morte à Conakry du fait de la militarisation à outrance de notre capitale qui lui a donné l’allure d’une ville en guerre », s’est d’abord félicité Thierno Diallo du parti Guinée Moderne, avant d’inviter aux populations d’observer une nouvelle journée ville morte le 3 décembre : « L’ANAD et l’UFDG invitent les populations du grand Conakry à continuer les manifestations en observant  une journée ville morte le jeudi 03 décembre 2020 ».

Cette action, selon les opposants, vise à exiger de l’Etat « le respect de la vérité des urnes du scrutin du 18 octobre 2020 ; la libération des prisonniers politiques ; la justice pour les victimes de la répression des partisans et alliés du véritable vainqueur de l’élection du 18 octobre 2020 ; l’arrêt des expropriations et persécutions des opérateurs économiques nationaux ; le remboursement immédiat et intégral des sommes détournées dans les ministères de l’enseignement technique et professionnel, de l’agriculture et de la santé ;  ainsi que l’arrêt des intimidations et menaces orientées contre les journalistes d’investigation qui ont révélé ces détournements. »

Ils ont indiqué par ailleurs que de nouvelles actions seront envisagées à partir du 03 décembre.

Appelle à manifester de l’UFDG : le FNDC n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) ont appelé à une manifestation de rue ce mercredi 25 novembre. Le FNDC, entité regroupant des partis politiques d’opposition et organisations de la société civile, n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation.

Interpellé sur la position du mouvement anti 3e mandat que dirige Abdourahamane Sanoh, Cellou Dalein Diallo a laissé entendre que « le FNDC est libre. Nous manifestons contre la dictature, le 3e mandat et la confiscation de notre victoire. Si le FNDC souhaite faire cavalier seul, nous n’avons aucune objection. Chaque citoyen, chaque responsable d’association ou parti politique est libre de travailler avec qui il veut ».

A la question de savoir si cette situation ne risque pas de fragiliser les opposants au troisième mandat, l’ancien Premier ministre souligne que « l’unité de l’opposition reste toujours fragile. Dans le cadre de l’ANAD, je suis avec une quarantaine de partis politiques. Nous avons aussi le soutien de Me Abdoul Kabèlè Camara et d’Abé Sylla qui reconnaissent que nous avons gagné l’élection présidentielle du 18 octobre ».

« Nous ne nous sentons pas isolés surtout en raison de la confiance que les guinéens ont exprimée notamment lors de l’élection du 18 octobre. Nous sommes toujours prêts à coopérer avec les partis politiques qui se disent de l’opposition. Mais c’est à chacun de choisir ses partenaires », estime le président de l’UFDG.

Notons que, l’appel à manifester de l’UFDG et l’ANAD est très peu suivi sur l’axe Sonfonia-Cimenterie, les activités tournent quasiment à plein régime. Seulement quelques boutiques et magasins sont restés fermés. Les agents des forces de l’ordre, fortement mobilisées, sont postés sur tous les grands carrefours et entrées susceptibles de connaître des violences.

Interdiction de manifester : l’UFDG maintient sa marche du 25 novembre

Le gouvernement, évoquant la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, a interdit toute manifestation sur la place publique jusqu’à nouvel ordre.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) n’entendent pas se soumettre à la décision du gouvernement.

Cellou Dalein Diallo et ses alliés estiment que le gouvernement a peur de la manifestation que l’UFDG et l’ANAD prévoient d’organiser ce mercredi 25 novembre 2020. Ils accusent le gouvernement d’instrumentaliser outrancièrement à des fins politiques la pandémie de Covid-19.

« Le régime aux abois d’Alpha Condé a toujours fait du Covid-19 un allié stratégique qu’il a utilisé comme prétexte pour suspendre les droits et libertés des citoyens afin de violer en toute tranquillité la loi et dérouler son agenda politique », indiquent-ils dans une déclaration publiée lundi.

Selon l’UFDG et ses alliés politiques, le souci d’Alpha Condé « n’a jamais été de préserver la santé des guinéens ». Pour étayer leurs propos, ils se demandent « comment expliquer l’organisation, en pleine épidémie de coronavirus, du double scrutin du 22 mars 2020 malgré des cas avérés d’infection, exposant ainsi les populations guinéennes à la pandémie ? »

Avant de rappeler que « le 16 avril 2020, Alpha Condé convoqua par décret son Parlement illégitime à une session inaugurale violant la règle de l’interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes qu’il a lui-même édictée ».

Ils font remarquer que dans le cadre de la campagne électorale de l’élection présidentielle du 18 octobre, le RPG Arc-en-ciel a organisé, notamment dans ses fiefs, de grandioses manifestations « sans le moindre respect » des gestes barrières et de distanciation sociale.

Aujourd’hui, soulignent-ils, pour faire passer son « hold-up électoral et empêcher la manifestation de l’UFDG et de l’ANAD, le régime sort brutalement de son amnésie, se souvient soudainement de l’existence de la pandémie et décrète la suspension de toute manifestation ».

Dalein et ses soutiens préviennent que « cette décision du gouvernement n’engage nullement l’UFDG et l’ANAD qui maintiennent la manifestation du 25 novembre’’. C’est pourquoi, ils appellent le peuple de Guinée à sortir ‘’massivement revendiquer la vérité des urnes, la justice pour ceux qui ont perdu la vie et la libération des prisonniers politiques, dans le respect des mesures sanitaires ».

 

Lutte contre le 3e mandat : l’UFDG et l’ANAD appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national

Dans une déclaration publiée mercredi, Cellou Dalein Diallo et ses alliés appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national.

Ci-dessous la déclaration

Pour faire passer son hold-up électoral, Alpha Condé a déclenché, au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre, une vaste campagne d’intimidations et de violences contre le vrai vainqueur de l’élection et ses partisans.

Ces violences inouïes ont causé la mort de 49 personnes, 240 blessés, l’arrestation et la détention arbitraires de 350 personnes dont des hauts responsables de l’UFDG et de l’ANAD.

Pour protester  contre ces exactions et exiger la justice pour les victimes et la libération des détenus, l’UFDG et l’ANAD organisent le mercredi 25 novembre 2020 des manifestations pacifiques sur l’ensemble du territoire national. À Conakry, est prévu une marche pacifique qui partira du rond-point de l’aéroport à l’esplanade du Palais du peuple.

L’UFDG et l’ANAD appellent tous les Guinéens épris de justice et de démocratie à se mobiliser massivement contre la dictature.

Conakry, le 18 novembre 2020

L’UFDG et l’ANAD.

Violences post-électorales : l’UFDG et l’ANAD exigent la libération des opposants

Dans une déclaration rendue publique le 12 novembre au domicile de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont condamné la vague d’arrestations dans leurs rangs et exigent leur libération et l’arrêt des poursuites engagées.

Ci-dessous la déclaration

Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’État électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG.

Après avoir séquestré à son domicile le candidat de l’UFDG et de l’ANAD à l’élection présidentielle, fermé manu militari ses bureaux et le siège de son Parti et fait tuer par balles 48 personnes lors des manifestations post-électorales, le tyran a décidé de décapiter l’UFDG en se livrant à une véritable chasse aux sorcières contre ses dirigeants.

C’est ainsi que suite au communiqué du Procureur de Dixinn en date du 10 novembre 2020, Chérif Bah, Vice-président de l’UFDG, a été kidnappé et conduit à la DPJ où il est toujours détenu. Sont également dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice pour les kidnapper: Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication du Parti, Cellou Baldé, Responsable des Fédérations UFDG de l’intérieur, Abdoulaye Bah, membre du BEN, ainsi qu’Etienne Soropogui de l’ANAD et Sékou Kondouno du FNDC.

Ils sont tous accusés par ce procureur de «proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public». On ne peut qu’être indignés quand sait que les 48 victimes de la violence policière qui s’est abattue sur les partisans du véritable vainqueur du examen du 18 octobre ont suscité aucune réaction de la part de notre justice à deux vitesses, tout comme les 99 victimes de la répression des manifestations du FNDC contre le troisième mandat.

Décidément, Alpha Condé n’arrive pas à digérer le cuisant échec que lui ont infligé, dans les urnes, l’UFDG et l’ANAD lors du scrutin présidentiel du 18 octobre et a rencontré un point d’honneur à anéantir le véritable vainqueur de examen CE. C’est dans le cadre de cette volonté de venger sa défaite et de museler toute opposition à son régime qu’il faut inscrire cette vague de persécutions, d’arrestations et de détentions arbitraires de militants et cadres de l’UFDG et de l’ANAD.

Nous condamnons énergiquement cette instrumentalisation de la justice par Alpha Condé à des fins de règlement de comptes politiques et exigeons la libération sans délai des détenus et l’arrêt des poursuites contre les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC .
Faute de quoi, l’UFDG et l’ANAD ne tarderont pas à prendre toutes les dispositions pour défendre les droits et libertés de leurs partisans.

En tout état de cause, ces violences inouïes et ces harcèlements judiciaires déclenchés par Alpha Condé contre l’UFDG et l’ANAD ne comptent que galvaniser la volonté de leurs partisans à défendre, quoi qu’il arrive, leur victoire acquise dans les urnes.

PAS DE RECUL!
Conakry, le 12 novembre 2020
L’UFDG et l’ANAD

L’UFDG et ses alliés suspendent les manifestations temporairement

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont rendu publique une décision au lendemain de l’opération ville morte organisée le lundi 9 novembre pour protester contre les ‘’faux résultats’’ proclamés par la Cour constitutionnelle.

Dans une déclaration conjointe, le parti de Cellou Dalein Diallo et ses alliés a annoncé avoir décidé de suspendre « temporairement les manifestations contre le holdup électoral ». La décision a été prise pour « soulager nos compatriotes dont beaucoup vivent au jour le jour ».

Ils préviennent toutefois qu’il est « hors de question d’abandonner la lutte pour la reconnaissance de la victoire de notre candidat Cellou Dalein Diallo ».

L’UFDG et l’ANAD demandent aux guinéens, épris de justice et de démocratie, de rester mobilisés pour répondre au prochain mot d’ordre de manifestation pour exiger le respect de la vérité des urnes.