Crise sociale: une commission mixte mise en place pour engager des négociations

Le syndicaliste Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a été reçu par le professeur Alpha Condé lundi dernier au palais Sekhoutoureya.

A la suite de cette rencontre, une commission mixte a été mise en place pour engager des négociations permettant de sortir du pays de cette crise qui mine le système éducatif depuis le 12 février dernier.

Les négociations ont débuté hier au palais du peuple sous l’égide du médiateur de la République et des religieux.
Tard dans la nuit de mardi, le ministre conseiller à la présidence de la République Tibou Camara a fait le bilan de la journée:

«Nous avons discuté en tant que patriote parce que avant tout nous sommes tous guinéens..Nous mettons l’intérêt de la nation en avant. Les élèves qui sont entrain de chômer aujourd’hui sont nos enfants, ou nos petits frères. Donc nous sommes tous conscients. Mais il y a ce que nous voulons et il y a ce qui est faisable. Malgré toute la bonne volonté du gouvernement, dans toute négociation il y a des limites et ces limites résident dans les difficultés de trésorerie que l’État rencontre mais également des accords et des engagements que nous avons avec nos partenaires….», s’est défendu le président de la commission .

Poursuivant, Tibou Camara annonce avoir répondu favorable à la première revendication des syndicats qui concerne Aboubacar Soumah

« Le salaire d’abord, il faut le reconnaître c’est le droit de tout travailleur. Quand quelqu’un travaille, il a droit à un salaire à la fin du mois. Donc, il faut considérer que c’est déjà fait. La suspension du salaire de Aboubacar Soumah est levée», a t-il rassuré.

Pour Aboubacar Soumah , «la levée de la suspension résout un point mais pas tous les points de la revendication. Nous ne reculerons pas tant que les 30% d’augmentation de salaire ne sont pas effectifs sur le bulletin des enseignants. Donc, la grève reste maintenue.», a t- il fait savoir.

Il faut noter que les négociateurs ont fait venir Mohamed Lamine Doumbouya, ministre du Budget pour expliquer en détail les difficultés économiques auxquelles le pays serait confronté mais les syndicalistes restent droit dans les bottes et les négociations se poursuivent au palais du peuple.

Assassinat du jeune étudiant : l’opposition projette une journée de recueillement 

Alors qu’il sortait pour acheter de l’eau à boire, Boubacar Siddy Diallo,  un jeune étudiant de 31ans originaire de Pita a reçu une balle à la poitrine à Dar-Es-Salam dans la commune de Ratoma le lundi 26 février dernier. Sidérée de cette perte, l’opposition a décidé ce mercredi  d’organiser une journée de recueillement le lundi 05 mars prochain.

« Le cortège quittera Ignace Deen jusqu’à Bambéto pour la prière et l’enterrement aura lieu sur le périmètre qui est réservé aux victimes, aux martyrs pour l’instauration de la démocratie dans le pays », annonce Makanéra Kaké.

Fustigeant ces morts d’hommes et les actes peu catholiques  des forces de l’ordre, l’opposition ne compte pas baisser les bras pour que justice soit faite.

« Pour ce cas précis nous avons décidé que désormais nous ferons en sorte que ce crime ne soit pas impuni. Nous allons mettre tout en œuvre pour que justice soit faite », promet le porte-parole de cette séance.

Enfin, les femmes, mères et sœurs de ces victimes ont décidé d’organiser elles aussi, une marche blanche le mercredi 07 mars. Ceci, pour exiger à ce qu’il y’ait la justice pour ces cas de décès.

 

Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Guinée 2023 : une première mission technique déployée sur le terrain

Dans la perspective de créer des conditions optimales de réussite de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Guinée en 2023, le Comité d’Organisation de cette compétition continentale, COCAN 2023, mis en place à cet effet, est à pied oeuvre et vient de déployer une équipe qui sillonnera l’intérieur du pays du 28 Février au 21 Mars 2018.

L’objectif principal de cette mission est d’évaluer les besoins techniques, financiers, humains et organisationnels de la CAN 2023. Ainsi, durant toute cette mission, 6 villes, parmi lesquelles Boké, Kindia, Labé, Kankan, N’Zérékoré et Conakry, accueilleront les missionnaires. Ces derniers échangeront notamment avec les autorités administratives et visiteront plusieurs sites qui devraient abriter les nombreuses infrastructures qui sortiront de terre à l’occasion de cet événement.

Pour rappel, le COCAN 2023, qui comprend 11 commissions techniques, a été mis en place au cours de l’année écoulée et est dirigé par un comité de pilotage présidé par Mamadou Antonio Souaré (Président), Mathurin Bangoura (1er Vice-Président) et Kerfalla Camara (2e Vice-Président).

 

Système éducatif paralysé : déclaration de la FESABAG

La FESABAG constate avec une grande inquiétude la crise sociale qui affecte dangereusement la vie socio-éducative de nos enfants et compromet leur avenir.

En effet, la FESABAG en tant que membre fondateur de l’USTG, exprime sa vive préoccupation par rapport à la situation actuelle qui prévaut dans le secteur de l’éducation et au sein de la centrale syndicale USTG.

Elle estime qu’il est temps pour les différentes composantes de l’USTG de se retrouver en famille syndicale afin d’apprécier ensemble les réalités du terrain et d’en tirer les conséquences pour préserver la quiétude sociale.

Aujourd’hui la responsabilité qui nous incombe, interpelle chacun d’entre nous à un sursaut patriotique en faveur de la paix sociale tout en prenant en compte les revendications légitimes des travailleurs.

Elle considère que toute division interne au sein de l’USTG risque de mettre en péril le combat du mouvement syndical guinéen pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

A cet effet, elle appelle toutes les fédérations syndicales affiliées à l’USTG à un dialogue inclusif et responsable, unique moyen de sortir de cette crise qui perdure.

Aussi, elle invite les autorités compétentes à user de tous moyens utiles en leur possession pour un dialogue responsable, franc et constructif.

Ceci étant :

Considérant l’impact de cette grève sur l’USTG ;

Considérant l’impact de cette grève des enseignants sur l’éducation de nos enfants, le tissus économique et financier en Guinée ;

Considérant la précarité dans laquelle vivent les travailleurs ;

Considérant l’affiliation de la FESABAG à l’USTG ;

La FESABAG fidèle à sa vocation de défenseur des droits légitimes des travailleurs et soucieuse de la paix et de la quiétude sociale en Guinée, exprime une fois encore sa vive préoccupation par rapport à la crise actuelle que traverse notre pays.

LE BUREAU EXECUTIF DE LA FESABAG

UNIS, NOUS VAINCRONS.

 

Grève des enseignants en Guinée: premier round de négociations

En Guinée, après plus de deux semaines d’une grève qui paralyse le secteur de l’éducation, des négociations se sont ouvertes le 28 février au palais du peuple de Conakry. De part et d’autre du médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana, siègent les représentants du gouvernement et le bureau exécutifs du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) principal syndicat d’enseignants, sous l’oeil des autorités religieuses.

A l’issue de cette première journée, les syndicalistes semblent mener la danse. Première victoire : la reconnaissance d’Aboubacar Soumah, principal leader de cette grève d’abord qualifiée de « sauvage », par les autorités.

Reçu le 27 février par le président de la République, Alpha Condé, il siège désormais à la table des négociations. Il vient d’obtenir la levée des sanction à son encontre, sa première revendication, mais reste intraitable sur la seconde : augmentation immédiate des salaires à hauteur de 40% avec effet rétroactif.

« Malgré le fait qu’ils ont essayé de déballer les problèmes liés au budget, les 40% sont non-négociables, déclare Aboubacar Soumah. Seul le paiement de ces 40% nous amènerait à suspendre la grève ».

Paiement échelonné

Un quart de la somme a déjà été versée répond le gouvernement, qui promet un paiement échelonné sur deux ans.

« Malgré toute la bonne volonté du gouvernement, il y a aussi des limites et cette limite réside dans les difficultés de trésorerie que l’Etat rencontre mais également dans les accords et les engagements que nous avons avec nos partenaires, affirme Tibou Kamara, ministre d’Etat. Il y a ce que nous voulons et il y a ce que nous pouvons ».

Le ton monte du côté des syndicats. Les leaders religieux appellent à plus de courtoisie. « La nuit porte conseil », conclut le médiateur de la République. Les discussions doivent reprendre ce 1er mars en fin de matinée.

Mamadou Kaly Diallo: « il faut  bannir la culture du mensonge en Guinée »

Le 04 février dernier les Guinéens étaient aux urnes. Depuis, le pays est plongé dans une crise post électorale qui n’est pas sans conséquence. Le nombre de victimes ne fait qu’augmenter du jour au jour. Les acteurs de la crise, (opposants, mouvance présidentielle et services de sécurité) se rejettent les responsabilités.  Comment sortir le pays de cette situation de crise ? Pour tenter de répondre à cette question, journaldeconakry.com est allé à la rencontre de Mamadou Kaly Diallo, activiste de la société civile.

Bonjour monsieur, c’est quoi la baïonnette intelligente ?

La baïonnette intelligente est  un projet Guinéo  Allemand qui est né au lendemain des événements de janvier février 2007 et  qui a pour vocation d’aider la Guinée dans la construction d’un véritable Etat de droit sans violence. Il a pour vision la main dans la main. Les citoyens guinéens construisons ensemble un Etat de droit débarrassé de la peur  et de la violence.

La Guinée est aujourd’hui dans une situation critique. En tant que société civile, qu’avez-vous fait dans le cadre de l’atténuation de la crise ?

La baïonnette intelligente d’abord s’est beaucoup investie dans le cadre de l’alerte précoce, la prévention et la gestion des conflits. Nous le faisons en longueur de journée , nous faisons des séances d’informations, de sensibilisation mais aussi et surtout particulièrement sur la situation actuelle nous avons réussi avec nos partenaires, la cellule de mise en œuvre sur le terrain,  je veux parler de la coalition nationale pour la paix en République de Guinée et la plateforme des jeunes leaders de l’axe pour la paix et le développement,  à observer où alors à faire observer le scrutin  du 04 février 2018 . Bref, nous avons alerté, nous sommes parvenu et nous investissons aussi dans le cadre de la gestion parce qu’il faut parler de la gestion maintenant malheureusement on est retombé dans la crise postélectorale  à cause des  irrégularités et des fraudes électorales.

Au niveau de votre plateforme comment jugez-vous le cas Aboubacar Soumah ?

La baïonnette intelligente est respectueuse des principes. J’ai dit que notre vocation c’est d’aider la Guinée à construire un Etat de droit, un Etat de droit veut dire un Etat fondé sur le droit et qui est respectueux des droits de l’homme. Dans la mesure où la constitution Guinéenne en son article 20 consacre la liberté et le droit d’aller en grève, moi je dis que Soumah doit être écouté et doit être entendu surtout que la légitimité sur le terrain le prouve à suffisance. Pour preuve, il n’y a pas d’école depuis maintenant trois semaines. Je pense qu’un gouvernement responsable, soucieux du droit à  l’éducation des enfants puisque c’est un devoir de l’Etat de l’assurer dans de bonnes conditions,  doit  prendre des dispositions utiles pour que cela s’exerce dans les règles de l’art,   doit  écouter Aboubacar Soumah qui a une telle capacité de  mobilisation et qui a une telle légitimité envers les syndicats.

Justement, le Président de la République Alpha Condé a  demandé à rencontrer Aboubacar Soumah. C’est désormais chose faite. Quelles sont vos attentes ?

Mieux vaut tard que jamais. J’ai suivi le Président de la République  aller même jusqu’à porter atteinte à la liberté de la presse, de dire de façon  publique  que tout journaliste qui donnerait la parole à Soumah serait poursuivi et que tout media qui tenterait de le faire serait fermé. Donc aujourd’hui que le Président revienne à la raison pour comprendre que  Aboubacar Soumah est une personne qui compte avec qui il faut dialoguer, je souhaite surtout qu’il y  est des éléments concrets pour sortir de cette crise.

Selon vous qu’est ce qu’il faut faire aujourd’hui pour parvenir à l’enlisement de cette crise ?

Écoute ! Il faut d’abord inverser la tendance. C’est-à-dire  bannir la culture du mensonge en République de  Guinée car en Guinée, de nos jours, on n’a pas honte de mentir au peuple,  on n’a pas honte de faire des fausses promesses et on a même pas honte de violer les textes de lois et agir selon les humeurs et les appartenances politiques. Vous avez vu des magistrats qui sont accusés même d’avoir falsifié des résultats. C’est très grave. Je  pense que les institutions  républicaines doivent prendre de la hauteur et jouer les rôles respectifs qui leur sont consacrés par la constitution guinéenne.  Je rappelle que l’article 22 de la constitution guinéenne stipule que chaque citoyen guinéen à commencer par le Président de la République, a l’obligation de se soumettre à la constitution guinéenne et c’est important  de signaler que c’est une obligation pour un régime qui se dit démocratique d’organiser des élections libres et transparentes.

En parlant de la Commission électorale nationale indépendante, l’institution invite les acteurs politiques à une série de rencontres pour dit-on réexaminer leurs plaintes. Qu’est-ce que tout cela vous inspire ?

La CENI guinéenne fait honte. D’abord une CENI qui donne deux résultats dans une même circonscription. J’aurai voulu aujourd’hui que non seulement  cette CENI soit dissoute mais qu’elle soit assignée en justice et que les institutions judiciaires fassent leurs rôles pour que la culture de sanction soit instaurée pour une première fois. Je veux et je souhaite que les institutions guinéennes se réveillent et qu’elles jouent pleinement  leurs rôles en toute indépendance  et en toute impartialité. Je souhaite que la Commission électorale nationale indépendante actuelle qui veut créer tous les problèmes malgré toutes les crises post-électorales avec leurs conséquences, que cette CENI soit assignée en justice et que les personnes physiques membres de cette CENI soient traduites devant les tribunaux  afin de répondre des forfaitures qu’elles sont en train de commettre et les crises qu’elles sont en train de créer compte tenu de leur manque de responsabilité assumé en toute indépendance.

Pensez-vous que cette invite de la CENI aux acteurs politiques permettra de mettre fin à cette crise postélectorale ?

Nous attendons de voir. Sinon la CENI était là, c’est elle qui a organisé les élections et aujourd’hui toute la scène politique s’accordent à dire qu’il y a eu une fraude électorale massive. Donc si elle-même décide de se remettre en cause tant mieux.

Votre dernier mot …

Mon dernier mot c’est que je veux appeler les autorités guinéennes  à œuvrer pour le respect des droits de l’homme qui constitue le fondement de la paix, de la liberté, du progrès économiques et social de toute nation. Par contre la violation  des droits de l’homme constitue le germe des conflits sociaux politique de toute nation.

 

Crise sociale: Alpha Condé rencontre Aboubacar Soumah 

Le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses camarades ont été reçus mardi soir par le président de la République.

Professeur Alpha Condé a souhaité rencontrer le secrétaire général du Sleeg pour dit-il l’écouter afin de prendre des dispositions pour trouver une solution à cette grève des enseignants qui mine le secteur éducatif guinéen depuis le 12 février dernier .

Durant deux heures, Aboubacar Soumah a passé à peigne fin les difficultés que rencontrent les enseignants dans l’exercice de leur métier.

Le président Alpha Condé a dit qu’il ne disposait pas de la bonne information avant de réitérer son engagement de ne s’ingérer ni lui, ni le gouvernement dans les affaires syndicales:

« Je vous ai écouté depuis deux heures. Je comprends que je n’avais pas la bonne information . Tout ce que j’ai à vous dire c’est que je n’ai pas de parti pris, je n’ai pas à choisir de camp, je ne suis contre personne.»

Une commission présidée par le nouveau médiateur de la république Mohamed Saïd Fofana a été mis sur pied. Elle a pour mission de trouver une sortie de crise permettant la reprise des cours dans un bref délai.

Au sortir de cette rencontre, le syndicaliste Aboubacar Soumah s’est exprimé en ces termes:« une commission est mise en place. J’ai confiance à certains d’entre eux mais en attendant la grève reste maintenue jusqu’à la satisfaction de nos revendications ».

Cette rencontre de Sekhoutoureya vient confirmer Aboubacar Soumah jusque-là considéré comme « un dissident  » par le gouvernement comme étant secrétaire général du bureau exécutif national du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée(Sleeg).

Des négociations seront entamées à partir de ce mercredi par cette commission composée de Saïd Fofana, médiateur de la république, Tibou Camara, ministre conseiller à la présidence de la République et Cheick Taliby Sylla, ministre de l’énergie.

Guinée : le point d’échange internet national est entré en activité, le 23 février 2018

Le 23 février 2018, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moustapha Mamy Diaby (photo), et les fournisseurs de services internet du pays ont signé les statuts portant création de l’association du point d’échange internet (IXP) de Guinée. La création de cette organisation à but non lucratif a marqué la mise en activité de l’infrastructure internet qui regroupe, entre autres, Orange Guinée, Cellcom Guinée, MTN Guinée, ETI ou encore Skyvision.

Brellote Bâ, le directeur général d’Orange Guinée, a expliqué que « grâce à cette infrastructure, aujourd’hui tout le trafic qui a pour origine la Guinée et destiné à la Guinée, restera en Guinée ». Pour le ministre des télécoms, « le lancement de ce point d’échange internet marque un nouveau tournant dans le secteur des communications électroniques. Nous restons convaincus que si chaque acteur joue à fond sa partition, notre pays, la Guinée, pourra tirer le meilleur parti des avantages inhérents à cette innovation ».

En effet, avec l’IXP, la connectivité data devrait augmenter dans le pays, tandis que le coût des offres devrait chuter, pour le plus grand bonheur des consommateurs, de plus en plus gourmands en capacité.

Le point d’échange internet de la Guinée est une composante du Programme régional d’infrastructures de communication pour l’Afrique de l’Ouest. Il était en projet depuis 2012. Il a été financé par la Banque mondiale à hauteur de 3,5 milliards de francs guinéens (387 000 dollars US).

La stratégie de l’enlisement et de l’épuisement ne paie

Alpha Condé avait menacé au début de sa prise de bec avec Aboubacar Soumah, de faire fermer tout média qui donnerait la parole au syndicaliste rebelle, ce que lui-même lui a finalement offert et pas sur n’importe quelle radio et télévision « LA RTG » média d’État.

On est amené à s’interroger sur la recette d’une approche des différends où quoiqu’il advienne, in fine, on capitule. se rendre ainsi trouverait possiblement son dessein dans la volonté de se faire passer pour ce chef de ménage qui sait  observer profil bas même pour ses fils les plus récalcitrants, sauf que tactiquement ça fragilise la parole publique, l’ordre du général d’armée.

Depuis 2010, le pouvoir d’Alpha Condé s’illustre dans cette manière de résoudre les contentieux que cela soit avec l’opposition ou le mouvement syndical et à tous les coups, on se rend bien compte qu’il a toujours cédé qu’à la suite d’enlisement. Visiblement ce n’est pas gagnant et mieux c’est après que c’en est suivies casses et morts d’hommes. Manifestement, le gouvernement ne réalise pas toute l’ampleur et le succès que connaissent, un peu partout, les mouvements protestataires dont le seul aboutissement reste la reconnaissance d’avoir titillé, réussi à faire plier des pouvoirs publics, des ordres établis donnés prescrits, inaliénables et intransigeants.

Ces contestations sont bien de nos jours surdéterminées par la double conjoncture politique et économique du pays, où le dialogue politique et le contexte social sont de plus en plus et tout le temps rendus hypothétiques à tel point que cela s’apparente à une espèce d’empowerment de la rue, de la contestation.

Ne serait-ce que voir tout le retentissement et le soutien dont le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, SLECG, sous la roulette de Soumah Aboubacar a connus de la part de l’opinion, le gouvernement se devait de comprendre que dans une telle figure, l’anticipation et le dialogue comme mode de gouverner, est l’alternative la meilleure pour s’éviter affres et faire gaffe.

La stratégie de l’enlisement et de l’épuisement ne paie pas !

 

Crise sociale en Guinée: la FEG appelle au dialogue 

La fédération Estudiantine de Guinée (FEG),  a tenu une déclaration ce mardi à  Conakry. Pour en savoir plus nous vous proposons l’intégralité de la déclaration lue par son président Daouda Bah.

« La Fédération Estudiantine de Guinée (FEG), constate avec un grand regret que depuis le 12 février dernier, les cours sont perturbés dans les établissements scolaires tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Préoccupée par cette situation de crise, la FEG lance un appel à l’ensemble des autorités (gouvernementales et syndicales) à privilégier le dialogue et la concertation pour mettre fin à l’abandon des cours et classes par les élèves et enseignants.

A quelques mois des examens nationaux, la FEG estime qu’il est primordial de se mettre autour de la table afin de discuter du différent qui oppose Gouvernement et syndicat.

La Fédération Estudiantine de Guinée étant consciente des efforts consentis par le gouvernement guinéen dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants , elle est de même consciente de la précarité que vivent les enseignants dans l’exercice de leur métier. C’est pourquoi la FEG invite les deux parties à privilégier l’intérêt général du pays en y instaurant un dialogue inclusif pour une éducation de qualité réussie en République de Guinée car « tant vaut l’éducation tant vaut la nation « .

La fédération Estudiantine de Guinée consciente que le syndicat est dirigé par des hommes et des femmes responsables et que le gouvernement est disposé à discuter, il suffit juste d’une étincelle de volonté pour que les parties arrivent à des concessions souhaitables.»

Il faut signaler que le Président de la République a invité le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses camarades à une rencontre ce mardi à 16 heures (TU) à Sekhoutoureya.

Le projet de Guinea Alumina Corporation achevé à plus d’un tiers

Près de 3 000 personnes travaillent actuellement au développement du projet GAC dans la région de Boké.
Les premières exportations de bauxite sont prévues au cours de la deuxième moitié de 2019.
GAC sera une nouvelle source mondiale de bauxite, le minerai dont dérive l’aluminium, contribuant de manière significative aux exportations guinéennes.

Conakry, République de Guinée : La société « Guinea Alumina Corporation » (GAC S.A.), un acteur majeur du secteur minier en République de Guinée, est heureux d’annoncer que son projet de développement d’une mine de bauxite et des installations d’exportation dans la région de Boké est maintenant achevé à plus d’un tiers. La progression globale du projet à plus de 37%.

Le projet GAC, dont le coût total est estimé à environ 1,4 milliard de dollars, est l’un des plus grands investissements en Guinée depuis les 40 dernières années et contribue considérablement au développement du pays en créant des emplois, des opportunités économiques et des revenus pour le pays.

Près de 3 000 personnes travaillent actuellement dans la construction du projet GAC. Plus de 80% des employés sont guinéens, et la plupart sont originaires de la région de Boké.

GAC est une filiale entièrement détenue par Emirates Global Aluminium (EGA), qui est la plus importante compagnie d’aluminium au monde.

Les premières exportations de bauxite du projet GAC sont attendues au courant du deuxième semestre de 2019. Durant la phase d’exploitation, le projet devrait produire environ 12 millions de tonnes de bauxite par an, contribuant ainsi de manière significative aux exportations de bauxite de la Guinée.

La Guinée est la plus grande réserve de bauxite au monde, avec plus d’un quart des réserves mondiale. La bauxite est la matière première principale dans la production d’aluminium, qui est utilisé dans les industries telles que la construction, l’aérospatiale, l’emballage et le transport.

En janvier, les opérations globales de GAC ont atteint huit millions d’heures de travail. Ce qui représente l’équivalent d’une personne travaillant près de 2 000 ans. Le projet n’a enregistré aucune perte de temps de travail depuis 2016.

Paulo Roberto Castellari, CEO de GAC, a déclaré : «GAC est un projet de croissance stratégique pour notre entreprise et pour la Guinée, qui dynamise de manière significative le secteur minier du pays et contribue à la croissance de l’économie nationale. Atteindre cet objectif est un grand moment et j’attends avec impatience l’achèvement du reste du projet avec succès et en toute sécurité. »

Le projet GAC comprend le développement d’une mine de bauxite à environ 75 kilomètres de la côte, ainsi que les infrastructures de transport, notamment la modernisation d’un système ferroviaire multiutilisateur déjà existant et le développement d’installations portuaires à Kamsar, qui contribuent au développement des infrastructures locales.

Les gisements de bauxite se trouvent à la surface ou près des plateaux de ces collines et seront exploités au moyen d’une opération standard de forage et de dynamitage à ciel ouvert.

Pendant la phase d’exploitation, le projet devrait employer directement quelque 350 personnes et environ 400 sous-traitants. GAC investit également dans le soutien des communautés à proximité de ses opérations, notamment en matière de santé, d’infrastructures, d’éducation et de formation.

Contexte GAC :

Guinea Alumina Corporation S.A. (“GAC”) est une société minière d’extraction de bauxite, filiale d’Emirates Global Aluminium (« EGA »), l’une des plus importantes compagnies d’aluminium au monde.

Emirates Global Aluminium (« EGA ») est détenue à parts égales par Mubadala Investment Company of Abu Dhabi et Investment Corporation of Dubaï. EGA exploite des fonderies en aluminium à Dubaï et Abu Dhabi avec une capacité de production combinée de 2,5 millions de tonne par an. La production d’EGA fait des Emirats Arabes unis le cinquième pays au monde en matière de production d’Aluminium. EGA est également propriétaire de Guinea Alumina Corporation (« GAC »), une société de développement minier qui travaille actuellement au développement de son projet d’exportation de bauxite en République de Guinée. EGA est portée par d’importants projets de croissance nationale et d’expansion internationale.

Les Etats-Unis et la Guinée passent en revue leur coopération

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), le gouvernement Guinéen à travers le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale et l’Ambassade des Etats-Unis procéderont le mercredi 28 février 2018 à l’hôtel Noom à une revue du programme d’assistance pour évaluer la performance du programme et faire connaître l’envergure de l’investissement des Etats Unis en Guinée, discuter des préoccupations et des priorités en 2018.

Monsieur Dennis Hankins, Ambassadeur des Etats-Unis en Guinée prendra part à cette revue de programme pour partager la vision formulée par la Mission américaine qui depuis les années 1960 appuie la Guinée pour une croissance économique inclusive et un développement humain  durable,  pour institutionnaliser la bonne gouvernance et les processus démocratiques et pour faire avancer la paix et la réforme de la sécurité.

 

OMVS- ouverture à Conakry de l’atelier de validation des études complémentaire 

‘’La tenue à Conakry de cet atelier de validation des études complémentaires(APD) de la ligne haute tension du barrage de Koukoutamba est un réel motif de fierté et de satisfaction pour les autorités Guinéennes’’ a dit le représentant du ministre de l’Energie.

Pour M. Soufiane Dabo, le rôle moteur de l’énergie dans le développement économique, social et culturel d’un pays n’est plus à démontrer. Car, selon lui, C’est conscient de ce rôle que les gouvernements font de l’énergie  l’une des priorités de leur politique de développement pour répondre aux énormes besoins des populations.

Malgré la politique de diversification des sources d’approvisionnement adoptées par les gouvernements, les problèmes de couverture de tous les besoins énergétiques demeurent à tous les niveaux.

« Les principaux défis auxquels est confronté le secteur de l’électricité dans notre sous-région sont l’insuffisance des capacités de production, l’électrification limitée de nos localités, le manque de fiabilité des services et les coûts élevés.  Ces défis appellent un changement de paradigme dans le développement du secteur de l’électricité, qui vise à utiliser nos ressources renouvelables, notamment notre potentiel hydroélectrique… », a expliqué M. Soufiane Dabo.

Cette nouvelle ligne du barrage qui partira de Tougué jusqu’à Manéah en passant par Ballasa et Linsan a un préalable selon le secrétaire générale de l’Institution qui pilote ces travaux(OMVS), Mamadou II Diaby.

«  nous invitons les experts qui sont là, représentant les quatre pays d’Examiner les dossiers et proposer des améliorations s’il y en a naturellement, pour que, cela soit un dossier bien monté pour nous permettre d’avoir une ligne de haute tension dans les normes modernes… »

L’organisation de cet atelier de validation des études complémentaires de la ligne haute tension du barrage de koukoutamba à Conakry constitue une étape très importante pour la réalisation, dans les plus brefs délais, de cette grande infrastructure utile au développement socio-économique des pays membres et à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Administration: vers la professionnalisation du service protocole

Les journées du protocole se sont ouvertes lundi matin à Conakry pour trois jours. Cette journée vise à renforcer les capacités de coordination du protocole, tant dans l’administration centrale que celle des institutions républicaines.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre d’Etat en charge de la Justice, Me Cheik Sako. Selon lui, ces journées devraient permettre une meilleure harmonisation dans l’organisation des cérémonies nationales.

« Je souhaite que cette occasion soit mise à profit pour doter l’ensemble des services détachés du protocole de la république, des outils didactiques et pédagogiques permettant d’harmoniser l’organisation d’une part, des voyages des officiels à l’intérieur et à l’étranger, d’autre part, des cérémonies officielles à travers toute l’étendue du territoire national », a indiqué  Me Cheik Sako.

Le ministre de la Justice a également exhorté les participants à mettre à profit ces journées de réflexion et d’échange, pour régler l’épineux problème lié à l’ordre de préséance dans la capitale, afin qu’un décret puisse être pris par l’autorité compétente en vue de sa réglementation.

Egalement présent à la cérémonie officielle d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères, Mamadi Touré, a indiqué que ces journées visent à professionnaliser le service protocole.

« Nous voulons faire en sorte que la Guinée se conforme aux règles de la diplomatie, aux normes nationale et internationale…Ce qui est important, c’est que toutes les autorités, à tous les niveaux, doivent respecter ces règles. Ces règles, si on les bafoue, on reviendra toujours à la situation habituelle », a dit Mamadi Touré.

 

Eliminatoires CAN U20: la Guinée exempte du tour préliminaire

La Confédération Africaine de Football (CAF) a procédé dimanche au tirage au sort du tour préliminaire des éliminatoires de la CAN U20, Niger 2019.

La course à la qualification pour la prochaine coupe d’Afrique des moins de 20 ans débute au mois de mars prochain. Régulière lors des deux dernières éditions, la Guinée fait partie des 12 pays exemptés du tour préliminaire et attendra le vainqueur du match Mauritanie-Maroc.

L’Afrique du Sud, l’Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, l’Egypte, la Libye, le Mali, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et la Zambie sont exemptés de ce premier tour. Ces pays sont les 12 qui ont été  qualifiés aux tournois finaux lors des deux dernières éditions ainsi que les 4 qualifiés pour le dernier tour des éliminatoires de la dernière édition » informe la CAF.

Voici les combinaisons de ce premier tour

Liberia – Bénin

Mauritanie – Maroc

Algérie – Tunisie

Gabon – Togo

Kenya – Rwanda

Ethiopie – Burundi

Ouganda – Afrique du Sud

Tanzanie – RD Congo

Seychelles – Mozambique

Malawi – Swaziland

Botswana – Namibie

Au prochain tour, la Guinée sera opposée au vainqueur du match Mauritanie-Maroc. Le syli junior recevra à Conakry au match retour. Les matchs aller de ce tour préliminaire sont prévus les 30, 31 mars et 1 avril et en retour les 20, 21 et 22 avril 2018.

Cellou Dalein Diallo: « nous nous battons pour la démocratie »

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire samedi au siège du parti à la minière. Le président du parti Cellou Dalein Diallo s’est tout d’abord félicité de la grande mobilisation de ses militants et sympathisants

«Je suis fier de constater que vous êtes mobilisés parce qu’il faut qu’on se batte pour obtenir les postes des mairies, des chefs de quartier et de secteur qu’on nous a volé. C’est vrai que l’Ufdg a beaucoup de militants, le Parti dispose d’une grande capacité de mobilisation et d’un poids électoral plus que respectable. Mais ce qui me réconforte chez vous c’est l’engagement et la détermination que vous faites montre pour le respect des valeurs que nous défendons...», a dit le chef de file de l’opposition guinéenne.

«Le peuple a sanctionné Alpha Condé dans les urnes, il a  décidé de sanctionner le peuple dans les CACV en volant les suffrages ce n’est plus acceptable. C’est notre droit le plus absolu d’exiger par tous les moyens légaux la restitution de ce qui nous a été arbitrairement enlevé. Nous n’arrêterons pas tant que nous ne serons pas entendu. Nous userons des journées villes mortes, des marches pacifiques, des sittings jusqu’à ce que nos voix soient rendues, et que nos sièges soient restitués. Je le dis calmement mais fermement…», a-t- il fait savoir.

«Nous nous battons pas pour simplement occuper des sièges, ou pour installer des chefs de quartier, nous nous battons pour la démocratie pour le respect des règles et des principes pour l’état de droit. Les magistrats qui ont accepté de se soumettre aux injonctions de M. Alpha Condé en volant des suffrages pour les mettre à la faveur de la mouvance vont répondre de leurs actes,  on va les dénoncer tous ….. Il faut que le peuple sache qui a fait quoi», a prévenu Elhadj Cellou Dalein Diallo.

Journée ville morte: les rues de Conakry désertes

Réunie au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée la semaine dernière , l’opposition républicaine avait appelé à observer une journée ville morte à Conakry et environs ce 26 février 2018. Ce matin, tout est paralysée.

De Sonfonia  en passant par Bambeto et Cosa, les rues sont quasi désertes. Tous les magasins et boutiques sont restés fermés. Quelques stations d’essence aussi ne fonctionnent pas ce lundi matin. C’est le cas de la station totale de Cosa où seuls les vigiles sont visibles.

Un dispositif sécuritaire mixte gendarmerie police est aussi visible sur le long des rues de la capitale.

La commune de Kaloum centre administratif est restée méconnaissable en ce premier jour de la semaine. D’ailleurs, des manifestants y ont été dispersés par des gaz lacrymogènes.

Sur la corniche de Lambanyi, de Kipe à Sonfonia via Lambanyi et Nongo toutes les routes sont barricadées. À kipe, les femmes sont sorties pour ériger des barricades et brûler des pneus sur la route pour réclamer le retour de leurs enfants à l’école.

(c) journaldeconakry.com

Au moment où nous quittions les lieux, ces manifestantes étaient dispersées par des unités mixtes gendarmerie police à l’aide du gaz lacrymogène.

Par contre, au niveau de l’autoroute fidèle Castro, la circulation est restée fluide et quelques magasins étaient ouverts.

On constate par endroit des embouteillages causés par des véhicules contraints de rembourser chemin sur l’autoroute le Prince.

Il faut rappeler qu’à côté de la journée ville morte appelée par l’opposition, deux mots d’ordre de grève planent sur Conakry notamment la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Sleeg) et celle de l’Union Générale des travailleurs de Guinée ( UGTG).

Il reste à savoir comment le gouvernement de Mamady Youla réagira face à tout cet armada d’imbroglio socio-politique et économique dans le pays.

Guinée: l’opposition appelle à une série de manifestation à partir de lundi

Après des années de tiraillement par médias interposés, l’opposition guinéenne a annoncé vendredi au siège de l’UFDG qu’elle avait enfin trouvé l’unité . Selon son porte- parole de circonstance, Faya Millimouno, « l’opposition réclame le départ de l’actuelle Commission Électorale Nationale Indépendante CENI et la publication des vrais résultats des élections sortis des urnes».

Plus loin elle annonce le début d’une série de manifestation qui débutera par une journée ville morte qui sera observée ce lundi 26 février à Conakry et  environs, suivie d’une série de manifestations sur toute l’étendue du territoire national.

Enfin, l’opposition républicaine compte publier une liste exhaustive de tous les magistrats qui selon elle, ont participé à ce hold-up électoral en tripatouillant les élections.

Sidya Toure président de l’Union des Forces Républicaines UFR et Mouctar Diallo président des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD), manquaient à l’appel de cette coalition de l’opposition.

Guinée :L’opposition projette une journée ville morte pour exiger les « vrais résultats » des élections

L’opposition guinéenne a annoncé, ce vendredi à Conakry, le début d’une série de manifestations politiques à partir de la semaine prochaine, pour exiger la publication des « vrais résultats » issus des élections locales du dimanche 4 février 2018.

Réunis autour du principal opposant Guinéen, Cellou Dalein Diallo, le porte-parole de circonstance de l’opposition, Dr Faya Millimouno, et leader du Bloc Libéral, a soutenu que les élections locales ont été entachées de plusieurs cas de fraudes partout en Guinée.

C’est pourquoi, martèle-t-il, l’opposition guinéenne réclame la publication des vrais résultats du scrutin.

« Pour obtenir cela, l’opposition guinéenne va entamer une série de manifestations commençant par une journée ville morte le lundi 26 février, à Conakry et dans les environs, suivie d’une série de manifestations sur l’ensemble du territoire national.

Deux semaines après les élections locales, la commission électorale de Guinée a publié l’écrasante majorité des résultats partiels définitifs des 342 circonscriptions électorales du pays. Il reste à présent seulement trois localités.

Selon ces résultats, le parti présidentiel, le RPG Arc-en-ciel et le principal parti d’opposition se sont partagés l’essentiel des 38 communes urbaines du pays.

Cependant, il faut préciser que les listes indépendances ont fait une percée remarquable.

Outre les manifestations de rue, l’opposition réclame le départ de l’actuelle commission électorale et un nouveau fichier électoral.

Mais au même, un syndicat dissident de l’éducation paralyse toutes les écoles du pays depuis le 12 février 2018, suite à une grève générale et illimitée.

Elections communales: l’UFDG rejette les résultats à Kindia

Aboubacar Bah, candidat de l’Ufdg dans la commune urbaine de Kindia lors des élections communales du 04 février 2018 est apparu serein lors de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti  samedi à Conakry.

D’entrée, M. Bah annonce le rejet total des résultats proclamés par la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) en ce qui concerne la commune de Kindia et s’autoproclame maire.

«Je suis le maire élu de Kindia. Que quelqu’un le veuille ou non. La population de Kindia a compris et a voté Ufdg. Je le dis haut et fort ici et à qui veut l’entendre que je suis le maire de Kindia. Après ici, je rentre installé les chefs de quartier partout où ma liste est arrivée en tête selon les résultats que nous avons obtenus dans les bureaux de vote et non ce que la CENI a proclamé….», a t-il fait savoir.

Plus loin, Boubacar Bah s’est dit satisfait des militants et sympathisants de son parti.

«Nous sommes fiers de vous. Restez mobilisé. Soyez prêts. Nous allons installé nos maires, nos chefs quartiers et chefs secteurs partout où l’UFDG a gagné sur toute l’étendue du territoire national. de gré ou de force», a t-il conclu.

Crise syndicale: le ministère de l’enseignement universitaire et de l’alphabétisation tente de rassurer

Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation par la voix de son secrétaire général Kazmir Diaora s’est  indigné de la situation que traverse le système éducatif guinéen «parents d’élèves, élèves et beaucoup d’enseignants sont inquiets pour la poursuite du processus d’enseignement, d’apprentissage primaire et secondaire dans nos établissements scolaires. Cet état d’esprit est entretenu par des enseignants dissidents qui privilégient leur désir au devoir sacré d’éducateurs…..»

«Pour sa part, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation rassure les parents d’élèves et élèves qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter une année blanche. Une équipe de pédagogues suit de très près l’évolution de la situation scolaire au jour le jour dans chacune de nos préfectures et sous préfectures. Les cours de rattrapage seront organisés au cas par cas et les examens de fin d’année seront programmés en conséquence….», a t- il poursuit.

Par ailleurs, le ministère a annoncé que toutes les dispositions sont prises pour l’ouverture des classes:

«Dors et déjà, le lundi 26 février 2018, toutes les dispositions sont prises pour sécuriser les établissements scolaires afin que les cours se tiennent dans les meilleures conditions. Le ministère de l’Education pré-universitaire et de l’Alphabétisation saisit cette occasion pour informer les enseignants que les 10% d’augmentation de salaire sont déjà appliqué sur le salaire du mois de février conformément au protocole d’accord du 9 novembre 2017», a conclu Kazmir Diaora 

Les  inspecteurs régionaux (IRE), les directeurs communaux de l’éducation (DCE), et les directeurs préfectoraux de l’éducation (DPE), chacun en ce qui le concerne, sont chargés d’œuvrer pour la reprise normale des cours dans leurs juridictions respectives.

Audite des opérateurs de téléphonie mobile et FAI: L’ARPT publie son rapport annuel

L’autorité de régulation des postes et télécommunications a lors d’une conférence de presse animée vendredi à Conakry, publié  les résultats de l’audit annuel 2017 sur la qualité de service des opérateurs mobiles et fournisseurs d’accès à Internet.

Dans le cadre des obligations contenues dans le cahier des charges notamment celles relatives à la qualité des services (voix et data), l’autorité des postes et télécommunications a organisé du 17 octobre 2017 au 19 janvier 2018 un audit des réseaux des opérateurs téléphoniques et des fournisseurs d’accès à Internet en Guinée.
L’évaluation des services voix et data a été effectué dans 39 localités (préfecture et sous préfecture y compris Conakry) réparties comme suit :

La zone spéciale de Conakry, les 33 chef-lieux de préfectures, 5 sous préfectures et 52 axes routiers et l’évaluation des services data des fournisseurs d’accès à Internet a été effectué uniquement dans la ville de Conakry.

«L’objectif de cet audit c’est de voir si ils respectent les qualités de services qui sont dans leurs cahiers de charge mais aussi donner la chance aux consommateurs d’utiliser la qualité de service comme étant un critère de choix pour l’opérateur qu’ils veulent choisir », a indiqué le directeur général de l’ARPT, Antigou Chérif.

Il n’y a pas eu de classement mais pour l’année 2018, l’ARPT promet de le faire pour susciter la concurrence.

«Au niveau de la voix, c’est MTN et Orange qui sont retenus à Conakry et dans les autres villes et sur les axes routiers c’est Orange qui ressort premier», poursuit il.

Pour mener cet audit, l’autorité de régulation des postes et télécommunications s’est basé sur 4 critères: La disponibilité ( dans le temps et l’espace), l’accessibilité , la fiabilité(conserver en temps opportun) et la perception du consommateur (la capacité du service à maintenir la communication entre les correspondants.

Après la publication de ces résultats, l’ARPT s’attend à ce que les opérateurs téléphoniques améliorent la qualité de service rendu faute de quoi, elle prévoit des sanctions administratives comme le retrait temporaire de l’agrément ou des amandes à payer.

Communales en Guinée: après la lutte dans les urnes, le combat judiciaire

La Céni a annoncé les tout derniers résultats définitifs des élections communales du 4 février dernier : trois communes manquantes à Macenta ainsi que les communes urbaines de Kouroussa et Pita notamment. Le taux de participation général s’élève à 53,72% et le taux de bulletins nuls à 7,01 %. La longue série des 342 résultats s’achève donc après avoir été distribuée au compte-goutte pendant plus de deux semaines. Mais pour l’opposition le combat n’est pas terminé, bien au contraire.

La quasi totalité de ses recours ayant été rejetés, l’opposition dénonce une justice « partiale ». Elle a décidé d’assigner la Céni devant le tribunal de première instance de Dixinn. En cause : un cas emblématique, selon elle, des dysfonctionnements de la justice.

Au centre des débats : Mafara, petite commune du Fouta, théâtre d’un contentieux plutôt singulier. Une sous-section du RPG, le parti au pouvoir, saisit le juge qui rend sa décision, sans toutefois renverser la majorité, qui reste en faveur de l’UFDG, principal parti d’opposition.

La Céni « proclame » alors les résultats. Mais quelques jours plus tard, coup de théâtre : le juge « rend » une nouvelle une décision, rectificative. Cette fois, l’équilibre bascule en faveur du RPG !

« Trop tard » selon l’opposition. Mais la Céni fait une nouvelle proclamation : il y a donc deux résultats officiels différents pour Mafara.

« Impossible ! », s’insurge l’opposition, qui réclame le rétablissement de la première, celle qui lui est favorable. « On nous accuse à tort », rétorque la défense. La Céni n’a fait que « suivre la décision du juge ».

Pour l’opposition, ce cas est « emblématique » car il montre les « dysfonctionnements » du processus électoral ainsi que la « partialité » des juges. « S’il le faut, nous irons jusqu’à la Cour suprême pour faire annuler le scrutin », menacent-ils.

Dans le cas de Mafara, on connaîtra mardi 27 février la décision du juge.

Guinée : RPG et UFDG, deux monstres qui se nourrissent l’un de l’autre !

Les uns, détenteurs du pouvoir, incapables de produire des idées pour aider leur champion à réussir la transformation de la société guinéenne qu’il ambitionne, consacrent leur temps, avec une incommensurable débauche d’énergie, à vouloir sans cesse clouer au pilori l’opposition. Allant parfois jusqu’à lui nier son droit d’exister. De quoi se demander s’ils ne sont pas amnésiques au vu de ce qu’ils vécurent, eux-mêmes, sous la dictature de la deuxième république. Pourtant quand on est aux affaires, il n’y a pas mieux que les résultats concrets pour clouer le bec aux détracteurs.

Les autres, totalement improductifs au niveau des solutions alternatives à proposer à ce peuple qui depuis trop longtemps végète dans la misère, passent le clair de leur temps à exacerber les contradictions intrasociales afin d’entretenir une instabilité permanente dans le but d’affaiblir le pouvoir de l’adversaire politique ; peu importe que cela soit dans l’intérêt de la nation ou pas. Mais ils oublient que si d’aventure ils arrivaient à leur fin, ils récolteraient immédiatement la tempête de ce vent qu’ils s’acharnent à semer.

Cette situation de deux monstres se nourrissant l’un de l’autre dans une atmosphère de pandémonium perdure grâce d’une part au silence coupable des esprits rationnels et d’autre part à la complicité d’une frange importante du peuple qui s’est laissée convaincre par les arguments irrationnels que sont l’appartenance ethnique, l’origine géographique, le nom etc…

Or, nul besoin d’être agrégé en Histoire pour savoir que depuis des décennies s’il y a bien une chose que toutes les ethnies de la Guinée ont en commun c’est la lutte quotidienne pour la survie en essayant, tant bien que mal, de joindre les deux bouts et ce, indépendamment de l’appartenance ethnique des ministres et présidents qui se sont succédé à la tête du pays. En effet, le paysan de Baranama a toujours connu les mêmes difficultés  que celui de Ditinn et la ménagère de Wonkifon n’a jamais été mieux lotie que sa compatriote de Diécké.

Alors, aujourd’hui deux choix s’offrent à nous ; participer à entretenir cette atmosphère délétère et compromettre le présent et l’avenir de la nation ou dire STOP aux extrémistes et aux promoteurs du chao, à l’affût de la première occasion propice à se faire une place au soleil, qui semblent être de différents bords politiques mais qui, en réalité, sont tous du même parti; celui de l’opportunisme.

Nous ne devons pas abandonner notre NATION aux prophètes de la surenchère politique qui ne trouvent leurs comptes que dans les eaux troubles, peu importe que la couleur de celles-ci soit pourpre du sang des fils de Guinée.

A la jeunesse guinéenne, très souvent instrumentalisée dans ces combats aveugles pour la conservation ou la conquête du pouvoir, je demande de refuser de recevoir en héritage la violence et la haine de l’autre. Autrement, elle se transformera en une force aveugle de destruction de son propre avenir.

Au peuple de Guinée, peuple de ce pays mien, ce pays que je chéris tant, je demande un sursaut patriotique pour dire non à la violence et à la haine ethnique. Aucun politicien ne mérite que le cimetière des enfants de Guinée soit pour lui un champ de célébration de victoire. Aucun !

Les considérations partisanes et les loyautés régionales ou ethniques doivent laisser place à l’intérêt national qui est plus grand que tout.

Puisse Dieu bénir la Guinée !

Laye BAMBA

 

La Guinée et son peuple disent « NON à l’Ombre ! » (Par Djély Samoura)

La fascination de la haine, d’ailleurs atavique chez bon nombre de personnes normales en apparence, puis de la guerre ethnocentriste, sont la nourriture quotidienne de nombre de dirigeants de partis politiques à tendances fascistes en Guinée. Leurs discours sont abjects et vides d’espoir. Ils appellent à brûler un pays qu’ils n’ont pas construits. Or « La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus » avait écrit Gustave Le Bon.

De nombreux politiciens guinéens sont tapis dans le repli identitaire. C’est ce que tout étranger retient de ce pays qui, pourtant, avait donné à l’Afrique-mère les plus grandes figures de la résistance à l’empire colonial. Oui, la Guinée était bien le pays refuge des militants de l’émancipation et des mouvements de libération du monde noir.

Nos politiciens d’aujourd’hui ? Beaucoup sont de sinistres personnages douteux éthiquement, moralement, philosophiquement et spirituellement. Des cercles de mafieux truffés d’enragés en liberté dans une société elle-même égarée, parce que la culture y est chosifiée et le sexe devenu le tout puissant.

La société guinéenne est sans repères. Il suffit de regarder les gens déambuler dans les immondices qui ont englouti les rues de la Capitale-Poubelle. Jadis charmeuse, Conakry a été chantée par Camara Laye et Djély Sory Kandia Kouyaté, le grand poète-chanteur à la voix d’or.

La paix dans l’unité est le dernier souci des anciens mais aussi de nouveaux prédateurs qui ont réellement le diable dans le corps à chaque élection. Surtout au cours de ce rendez-vous électoral qui devrait être historique par son exemplarité dans les districts guinéens.

Des politiciens qui crachent le feu. Ils sont Lucifer et brûlent des adolescents pour assouvir leur obscur et funeste objet du désir : le pouvoir diabolique. Ce vampirisme s’est substitué à la raison et à l’esprit critique qui soutient le patriotisme solidaire, éclairé et fraternel. Tout ça s’est éteint. De nouveaux paradigmes sont nés enterrant du coup ces quelques éléments fondateurs de la saine Guinée, pluriculturelle, ouverte et absorbante. Mais il reste clair qu’aujourd’hui, on a besoin de plus de psychiatres, de psychologues, de sociologues, d’historiens pour panser le désamour et la désaffection du citoyen guinéen et repenser la société dans sa complexité.  La Guinée en a besoin pour une thérapie individuelle et collective afin de réhabiliter nos ressorts humains et nos repères sociaux séculaires broyés par des pouvoirs irréfléchis et des gangsters déguisés.

Une nation où l’on tue pour s’emparer du pouvoir et où l’on clame sa victoire avant d’aller aux urnes est une nation malade. Il se trouve que c’est aussi le pays de Fodé et Yaguine, nos deux jeunes enfants martyrs ! Qui se souvient encore de ces deux anges et leur lettre-testament pour sauver la Guinée et l’Afrique de l’obscurantisme ! Aujourd’hui encore à Kalinko, dans la préfecture sainte de Dinguiraye, Dieu est en colère et l’espérance a déserté la société avec la manipulation des partis de l’ombre et non de la fraternité et de l’unité. Des adolescents sont brûlés dans leur innocence divine !

Mais la Guinée et son peuple disent :
NON À L’OMBRE !

Djély Samoura
Président,

Association pour le Développement de Bissikrima (ADB)
Tél : (+224) 620.069.324
Email : sdjely@gmail.com

Alpha Condé dans la famille du gendarme tué dans des échauffourées

Tué le lundi 19 février dans la banlieue de Conakry, l’adjudant-chef N’Famara Cherif Yansané, de l’Escadron Mobile N°5 de Wanindara, rejoindra sa dernière demeure après la prière du vendredi 23 février  au cimetière du quartier Sangoyah-mosquée.

Le président de la République s’est rendu ce jeudi à la maison mortuaire pour présenter ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt.

Selon un courrier du haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Ibrahima Baldé ; adressé au ministre à la présidence chargé de la défense nationale, Dr. Mohamed Diané, l’adjudant-chef N’Famara Cherif Yansané a perdu la vie des ‘’suites d’un homicide volontaire lors d’une mission de maintien de l’ordre Public au quartier Bomboly, Commune de Ratoma’’

Sa dépouille sera exposée dans la matinée du vendredi à la Place d’armes du Haut commandement de la gendarmerie nationale et direction de la justice militaire où des hommages lui seront rendus.

Clôture des travaux de l’AISS : une politique de sécurité sociale pour couvrir le secteur informel parmi les recommandations

Les rideaux se sont refermés sur séminaire technique de l’association internationale de la sécurité le jeudi 22 février 2018 à Conakry. L’évènement était organisé sous le thème : ‘’extension de la couverture sociale en Afrique, approche novatrice’’.

Après deux jours de travaux axés sur la sécurité sociale par les pays membres de l’AISS, la préoccupation des décideurs publics et tant d’autres ont été proposés par les participants.

 «La mise en place d’une politique de sécurité sociale pour couvrir le secteur informel qui nécessite une réelle volonté politique de la part de nos Etats, s’imprégner des lignes directives de l’association internationale de la sécurité sociale sur l’extension de la sécurité sociale, promouvoir les rencontres de ce genre pour s’assurer de la survie des  recommandations…», explique l’agent de liaison de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale(AISS) pour l’Afrique de l’Ouest, Ahmed BAMBA :  

Dans les prochains jours,  la couverture des agents du secteur  informel va être une priorité pour la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale.

« Pour faire profiter des guinéens de ces nouvelles approches, nous allons maintenant investir  vers le secteur informel qui regorge de plus de 70% de nos populations qui réellement, gère le maximum du capital financier Guinéen… », promet son Directeur général Malick Sankon.

La vision zéro accident de travail, maladie professionnel en milieu de travail reste aussi un défit majeur pour l’Association Internationale pour la Sécurité Sociale(AISS) pour le bonheur des travailleurs.

 

Desserte en courant électrique: le projet d’interconnexion électrique Guinée Mali lancé à Conakry

L’événement a mobilisé les représentants des bailleurs de fonds, du ministre du Plan et de la Coopération internationale, le secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique et les représentants de l’EDG (électricité de Guinée).

L’objectif de cette interconnexion est  de contribuer  au renforcement des énergies  entre la Guinée et le Mali.

Le coordonnateur de l’unité de gestion  du projet  Mamady  Kakoro parle du projet et de son importance.

« Le projet Guinée Mali est un projet  d’intégration  sous régionale. Il permet non seulement  d’assurer une meilleure couverture de la nation, de  valoriser le potentiel électrique de la Guinée  mais aussi d’exporter  du courant au bénéfice des Etats voisins. Un réseau de transport c’est comme une autoroute en matière d’infrastructures routières. Si les installations viennent au niveau des réseaux, il  faut pouvoir  les transporter au niveau des usagers de l’électricité. Si on a une production suffisante pour envoyer l’électricité, il faut des autoroutes pour pouvoir  véhiculer  cette énergie.

Pratiquement, l’électricité c’est au niveau de Conakry avec le réseau interconnecté sur Conakry Labé après quelques villes au niveau de la basse cote et dans les autres régions  il n’y a que l’électricité par helo.  En véhiculant donc cette énergie par celui des transports, nous inversons la tendance  et on va inonder le maximum d’énergie. Ce projet permet donc de créer cette autoroute de prolongement du poste de N’Nzérékoré  traverser  toute la région de la  forestière  et de la haute Guinée  et aller se connecter avec le réseau  malien au poste de sanankoroba  à quelques  40km de Bamako.

Donc ça permet d’électrifier  complètement  la foret et la haute Guinée et ça permet d’évacuer  le supplément d’énergie  vers le Mali mais à travers le Mali d’autres pays de la sous région , de l’OMVS et de l’OMVG et les pays de la Mano River Union . »

Ce projet dont le cout de financement  est estimé à environs  400millions d’euros  d’investissement sur les deux volets (Malien et Guinéen)  dont la plus grande composante sera assuré par la Guinée à peu prés de 300 millions d’euros est un projet majeur dont le délai d’exécution est fixé à  4 ans donc  la clôture est attendu en 2021.

A noter que ce projet est financé par la BAD (Banque Africaine de Développement), l’Union Européenne, la Banque de la CEDEAO et la Banque Mondiale.

Kaloum: un collectif annone une marche pacifique pour réclamer la reprise des cours

Le Collectif « Mobilisation citoyenne pour sauver l’école guinéenne’’ a annoncé, dans un courrier adressé à la présidente de la délégation spéciale de Kaloum, l’organisation d’une marche pacifique pour réclamer la reprise effective des cours.

« Nous avons l’honneur de vous informer que notre collectif souhaite organiser une marche pacifique dans le but d’attirer l’attention du gouvernement et des centrales syndicales sur la nécessité de se mettre d’accord pour une sortie de crise dans le secteur de l’éducation pré-universitaire pour la reprise normale des cours », peut-on lire dans ledit courrier.

Le collectif précise que cette marche aura lieu dans la commune de Kaloum le lundi 26 février.

La marche débutera au rond-point du Port autonome de Conakry pour prendre fin à la bourse du travail en passant par le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisions, selon un itinéraire mentionné dans le courrier.

Grève syndicale: le sleeg maintient son mot d’ordre

Dans une déclaration conjointe lue à la télévision nationale, la fédération guinéenne des parents d’élèves (FEGUIPAE) et le conseil national de la société civile (CNOCS) avait invité les meneurs de la grève à suspendre leur mot d’ordre de grève et se mettre autour de la table de négociation.

Réponse du berger à la bergère du Sleeg. Dans une déclaration lue par son porte parole hier mercredi à son siège, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée affirme que «le mot d’ordre de grève est et reste maintenu jusqu’à nouvelle ordre ».

« On ne peut pas nous menacer ni nous intimider. Nous mènerons le combat jusqu’au bout. Nous réclamons un dû que nous avons acquis sous l’ancien régime et qui nous a été retiré par le régime actuel.»

Pour mettre fin à cette grève lancée depuis le 12 février 2018 sur toute l’étendue du territoire national, le Sleeg réclame: «le paiement de salaire du secrétaire général du sleeg Aboubacar Soumah bloqué depuis la dernière grève du mois de novembre 2017 avec effet rétroactif et l’application du point d’indice 1030 sur le salaire des enseignants à partir de la fin de ce mois avec effet rétroactif».

Il faut signaler que les cours restent perturbés dans les établissements scolaires publics mais la circulation et les commerces ont normalement repris ce jeudi.