Quand les partis dits «forts» draguent les «petits», quelle attitude adopter ?

Au lendemain des élections locales qui ont été émaillées de fraudes et de violences, les partis politiques et les listes de candidatures indépendantes ayant recueilli des sièges dans les  342 circonscriptions électorales sont entrés dans la seconde phase du scrutin pour la désignations des maires qui auront en charge de conduire le leadership au sommet de toutes les collectivités locales du pays.

Au regard du code électoral et du code des collectivités, les maires des communes urbaines et rurales seront désignés par les conseillers élus aux élections locales ; c’est à dire par ceux  disposant au moins d’une voix.

Alors qu’aucun parti ou liste de candidature n’est rassuré de désigner les membres de l’exécutif communal directement sans faire d’alliances (exceptées des zones considérées comme des fiefs de l’UFDG et du RPG), les « petits partis » et certaines listes indépendantes font l’objet de convoitise pour la conquête des communes rurales et urbaines dans lesquelles il n’existe aucune majorité absolue.

Face à une telle situation, quelle devrait être la position et l’attitude des « petits partis » et des listes indépendantes ?

D’abord, il faut mettre en place un bloc compact et solide pour éviter la bipolarisation de l’espace politique guinéen ; chose qui pourrait conduire à une révision de la constitution du pays parce que celle-ci prône le multipartisme intégral ( Toute loi est fonction du moment et des réalités qui prévalent).

Ce bloc pourrait permettre également certains leaders de « petits partis »  et les têtes de listes de candidature indépendantes ( qui ont financé sur fond propre leurs campagnes) de briguer les postes de maires dans certaines circonscriptions électorales.

Ici, il y a lieu de rappeler qu’en plus de la bipolarisation qui risque d’arriver et à forte tendance communautaire, certains « petits partis » et des leaders de listes indépendantes pourraient être absorbées par les partis dits géants dont l’UFDG et le RPG.

Qu’est qu’un « petit parti ?» : c’est une formation qui ne dispose d’aucune base électorale et dont les ressources financières sont en déça des prétentions politiques. C’est aussi un parti où seul le leader engage les dépenses de fonctionnement à travers sa propre poche ou des rélations officielles ou mafieuses. En politique ça badine pas et ça ne lésine pas sur les moyens.

Pour démontrer leurs valeurs, certains leaders des « petits partis » attendent les moments d’alliances pour demander aux gouvernants et autres ténanciers du pouvoir de former des gouvernements d’union nationale pour qu’ils leur cèdent les 1+1+1+1+1 dont certains ignorent l’importance en Politique parce que croyant toujours à la loi du nombre( les élections de 2010 en sont une preuve éloquente).

Pour éviter aux leaders des « petits partis » de marchander les voix de leurs conseillers élus qui pourtant sont les seuls responsables de leurs actes devant les citoyens qui les ont élus, il est urgent que des mécanismes soient mis en place pour éviter l’influence des leaders pendant les alliances.

Ici, il faut que ça soit clair, ce sont les élus dans les circonscriptions qui doivent s’asseoir pour discuter des stratégies à mettre en œuvre pour constituer les alliances et c’est en cela que la candidate de la liste Kaloum Yigui a raison de dire qu’elle ne négociera pas avec un parti politique.

Ce sont les listes de candidature qui font campagnes à travers un projet de société à l’occasion des élections locales.

De ce point de vue, pourquoi Aboubacar Soumah a rencontré Bah Ousmane ?

Pourquoi Faya Millimono a rencontré Alpha Condé ?

Pourquoi Cellou Dalein a échangé avec Sidya Touré au Téléphone ?

Pourquoi Aboubacar Sylla veut négocier directement en lieu et place des conseillers élus de son parti ?

Est-ce que les conseillers élus sont soumis à un mandat impératif ?

Loin de répondre à ces questions dont l’opinion connait les motivations, c’est le lieu et le moment de rappeler aux conseillers élus qu’ils n’ont aucune obligation de respecter les consignes de leurs leaders.

En le faisant, ce sera se soummettre au dikat des leaders politiques qui utilisent leurs formations comme des entreprises et autres fonds de commerce à des fins d’auto-promotion et d’enrichissement.

C’est en cela que l’idéal aurait été de permettre au citoyen d’élire directement le maire central et de voter pour la liste du parti auquel il a foi.

Face à un tel marchandage qui pourrait être au détriment même des conseillers élus, qu’est que ceux-ci devraient faire ?

  1. Être ferme sur leur indépendance
  2. Négocier selon leurs propres interêts et ceux des citoyens qui ont voté pour eux
  3. Exiger l’occupation des têtes de certaines collectivités par des élus issus de « petits partis » ou de listes indépendantes.
  4. Se faire rembourser directement les frais de campagnes sans intermédiaires
  5. Faire la promotion de l’excellence en exigeant le jumelage des projets de sociétés
  6. Assumer ses actes en âme et conscience en tenant compte de l’intérêt du peuple de Guinée

La Guinée est entrain de construire une démocratie dont les règles de jeu sont dénuées de toute objecitivité.

Ceux qui gouvernent le pays violent les lois et ceux qui aspirent à le gouverner le font également parce que chaque citoyen s’est taillé une portion de pouvoirs qu’il utilise à ses fins personnelles.

Dans une telle situation, c’est toute la société qui est interpellée dans le choix des gouvernants parce que le vote indirect se fait en déhors de l’avis du citoyen.

Et à cette allure, ne soyons pas étonnés d’apprendre demain que ceux pour lesquels nous avons voté ont élu des « petits voleurs » de deniers publics parce que nous seront tous comptables soit de par notre démission ou notre faiblesse.

C’est pendant les grandes épreuves que naissent des grands leaders et des visionnaires éclairés.

Mamadou Boussouriou Diallo

Activiste des Droits Humains

Tél : 00224 622 61 71 06

Email : boussourioudiallo@djtguinee.org

Conakry/Guinée

La Russie offre 65 bourses d’études à la Guinée

L’Ambassade de la Fédération de Russie en Guinée porte à la Connaissance   du public guinéen qu’au   titre   de l’année académique   2018- 2019, le  Gouvernement   Russe offre à la République  de Guinée   soixante-cinq (65) bourses d’Etat pour les programmes de l’enseignement supérieur en Russie.

Conditions d’admission :

Chaque candidat doit s’enregistrer et télécharger ses documents sur le site officielhttp://russia.study qui a été créé pour faciliter le dépôt des dossiers et assurer la transparence de la sélection des boursiers.

Les candidats sélectionnés seront invités à l’Ambassade de Russie en Guinée pour les examens d’admission sous la forme d’un entretien individuel.

La date limite de dépôt des dossiers est fixé au 13 Mars 2018.

 

 

Nécrologie: décès de Youssouf Sylla, ancien ministre de la Pêche

Youssouf Sylla, ancien ministre guinéen de la Pêche est décédé  mercredi des suites de maladie à l’hôpital sino-guinéen de Kipé a Conakry, a annoncé le président UFDG dans un communiqué.

« C’est avec une profonde tristesse que je viens d’apprendre le décès de mon ami et ancien collaborateur Youssouf Sylla, des suites de maladie. En cette douloureuse circonstance, j’adresse à la famille du défunt, ses amis, ses alliés, mes plus sincères condoléances. Youssouf Sylla était un homme de talents qui a mis ses compétences au service de son pays et du parti que j’ai l’honneur de diriger. Les militants et les sympathisants de l’UFDG se souviendront toujours de notre compagnonnage », a écrit Cellou Dalein Diallo.

«Ainsi, dans ces moments d’affliction, je voudrais prier pour le repos de son âme », a-t-il ajouté.

Youssouf Sylla a été admis  à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenil y a trois suite à une crise cardiaque.

Youssouf Sylla a été directeur national du Budget, membre influent du Bureau exécutif (BE) du principal parti d’opposition (UFDG) qu’il quittera en 2015 .

 

Conakry accueille un atelier sur ’’l’extension de la couverture sociale en Afrique, approches novatrice’’

Du 21 au 22 février 2018,  60 délégués de 18 pays africains et européens dont la France, vont échanger sur les approches novatrices sur la sécurité sociale en Afrique. Les travaux ont débuté ce mercredi en présence de plusieurs responsables des Caisses Nationales de Sécurités Sociale des pays participants et des hommes politiques du pays dont le ministre Directeur de Cabinet à la Présidence de la République de Guinée, Dr Ibrahima Khalil Kaba et le ministre du Travail, de la Formation professionnelle et de  l’Emploi, Damantang Albert Camara.

Après avoir souhaité la bienvenue aux délégués des pays à l’ouverture des travaux, le Directeur Général de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, Malick Sankon a fait savoir que : « face aux enjeux pour un monde juste et équitable, les études ont démontré que, la sécurité sociale, aujourd’hui plus qu’hier, reste la réponse adéquate. Certaines sociétés sont parvenues à assurer  pour leurs populations, ou en tout cas pour la majorité, les frais fondamentaux du statut humain. Par contre, dans d’autres sociétés, et en Afrique principalement, la majorité des populations reste encore sans aucune forme de couverture… »

Poursuivant, il déclare que cela reste un défi majeur pour l’ensemble des décideurs politiques et des experts du continent Africain, qui compte la population la plus jeune de la planète et dont les challenges à l’horizon 2050 seront de plus en plus importants.

Par ailleurs, Malick Sankon confit que, son Pays s’est doté d’un document de politique nationale de protection sociale, qui traduit à n’en point douter, la volonté du gouvernement pour assurer le bien être à l’ensemble des Guinéens.

Créée en 1960, la CNSS assure aux travailleurs une protection contre les risques sociaux à travers quatre branches principales notamment, les prestations familiales, l’assurance maladie, les risques professionnels et la vieillesse, complétées par l’action sociale et sanitaire. A cela s’ajoute la Caisse Nationale de prévoyance Sociale des agents de l’Etat et l’Institut  National d’Assurance Maladie obligatoire, deux nouveaux organismes créés en 2014 et qui couvrent les agents de l’Administration Publique.

Dans son discours d’ouverture du séminaire, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Travail, Damantang Albert Camara, affirme que, les systèmes nationaux de sécurité sociale efficaces sont des outils puissants pour assurer la sécurité du revenu, prévenir et réduire la pauvreté et les inégalités, et promouvoir l’inclusion sociale et la dignité. Une politique de protection sociale bien conçue et associée à d’autres politiques pourrait améliorer la cohésion sociale, la productivité, l’employabilité et soutenir le développement économique.

Dans l’agenda de ce séminaire de deux jours, l’extension de la couverture au secteur informel (expérience de l’institut de sécurité sociale et d’assurance  nationale-Ghana), de la couverture au secteur informel (expérience de la caisse nationale de prévoyance sociale-Cameroun) et autres. Ce, afin d’atteindre les objectifs du développement durable pour le bien-être de tous les travailleurs.

Guinée: L’UGTG pourrait entrer en grève dans les prochains jours

Comme si la crise qui mine le secteur éducatif guinéen n’était pas suffisant, d’autres structures syndicales veulent emboîter le pas du sleeg. C’est le cas de l’Union Générale des Travailleurs de Guinée (UGTG) qui a déposé depuis le 29 janvier 2018 un préavis de grève auprès du ministère du Travail.

Selon son secrétaire général adjoint , Aboubacar Sidiki Mara, dans ce préavis de grève, «l’UGTG attire l’attention du ministère sur la mauvaise gestion des cotisations des salariés à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS ), la mauvaise réglementation de la sous traitance en Guinée , les licenciements arbitraires reccurents, la politisation de l’administration, l’indifférence de l’État face aux accidents enregistrés par les travailleurs, la dotation des Travailleurs des BTP (bâtiments et travaux publics) en équipement de protection individuelle et l’augmentation de salaire des Travailleurs à 100%entre autres….».

Dans ce même préavis, cette structure syndicale recommande à l’État un «audite de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la régularisation de la situation des travailleurs des moulins d’Afrique arbitrairement licenciés, l’augmentation des salaires de 100% pour le secteur privé…..»

Pour tenter de trouver une issue favorable, le nouveau médiateur de la république, Mohamed Saïd Fofana a rencontré les syndicalistes pour les écouter afin de s’imprégner de la situation.

« Justement M. le médiateur nous a appelé dans son bureau, il nous a écouté et nous a promis de rencontrer les autorités pour ensuite nous revenir», a déclaré Aboubacar Sidiki Mara .

En attendant que le ministère du Travail réagisse face à cette autre menace, l’UGTG est entrain de mener des séances de sensibilisation auprès des travailleurs affiliés à sa structure pour  « se rassurer de la bonne réussite du mouvement de grève sur toute l’étendue du territoire national », a t- il conclu.

Le président de GEOTHERMIKI SA reçu par le ministre de la Jeunesse

Dans le cadre de la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes (PNISEJ), le Ministre de la Jeunesse M. Moustapha NAITE a reçu en audience dans la matinée de ce lundi 19 février 2018, le Président de la société GEOTHERMIKI SA M. YIANNIS BATSIS, de nationalité grecque.

L’entretien entre le Ministre NAITE et son hôte était axé essentiellement sur le projet d’incubateur d’entrepreneurs jeunes dans les métiers de l’agriculture, de la pisciculture et de l’élevage que le Président de GEOTHERMIKI SA était venu présenter au Chef du département en charge des questions de jeunesse.

Dans son intervention, le patron de la société M. BATSIS a indiqué que sa structure est un leader du marché grec depuis près de quatre décennies. L’activité principale de la société ajoute-t-il, est la fabrication de serres galvanisées à cadre en acier. Cette société a déjà conçu et produit plus de 20 types de serres couvrant toute la gamme requise dans ce domaine.

C’est une structure également connue pour les constructions de qualité de la volaille et des chambres de bétail, des fermes d’escargots et de champignons et de toutes sortes de bâtiments en acier, souligne l’investisseur grec.

S’agissant du présent projet qui a fait l’objet de présentation, il a fait savoir que l’objectif principal de cette initiative est de créer des richesses en faveur des jeunes au niveau des localités en vue de lutter contre l’exode rural.

Pour terminer, il a annoncé l’arrivée des experts qui assureront la formation des jeunes bénéficiaires de ce projet avant de les accompagner par la mise à disposition des moyens leur permettant de créer leurs propres entreprises.

Très satisfait de cette opportunité d’autonomisation des jeunes, le Ministre de la Jeunesse a exprimé la disponibilité totale de son Département à travailler avec ce groupe d’investisseurs pour booster l’insertion socioéconomique de la couche juvénile surtout en milieu rural.

Il a mis la rencontre à profit pour parler du Programme National d’Insertion Socioéconomique des Jeunes (PNISEJ) élaboré par son Département avec l’implication de treize (13) départements ministériels. Il a souligné que ce programme a connu un début de financement par la signature avec l’Union Européenne d’un montant de 65 millions d’euros au compte du projet INTEGRA dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence.

« Notre souhait, c’est d’intensifier les sources potentielles de financement car la question de jeunesse ne pourrait être réglée par un seul Ministère à cause de sa transversalité », a conclu le Ministre de la Jeunesse.

 

 

Communales en Guinée: l’UFR en position d’arbitre

En Guinée, alors que la quasi-totalité des résultats pour les élections municipales ont été proclamés, les négociations politiques ont commencé en coulisse. Car si le scrutin communal a permis d’attribuer les sièges aux différentes formations politiques, les conseillers municipaux devront maintenant élire les maires des 342 communes. Même si le RPG arrive en tête dans une majorité de villes, l’UFDG, le principal parti d’opposition, pourrait concurrencer le parti présidentiel dans certaines localités, grâce à des alliances.
Même si officiellement aucune consigne n’a été donnée par les bureaux politiques, les tractations entre partis ou candidats indépendants ont bel et bien démarré. Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) et l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), les deux principaux vainqueurs, courtisent l’Union des forces républicaines (UFR), arrivée en troisième position dans différentes localités.

« Nous sommes en phase d’observation et d’écoute » confie un de ses cadres, avant de rappeler que son parti se réclame de l’opposition, même s’il collabore avec la mouvance et le président Alpha Condé.

Alliances

En Basse-Côte, le choix de l’UFR sera décisif car dans plusieurs circonscriptions de cette région, les deux adversaires, UFDG et RPG, sont au coude-à-coude. En Guinée forestière également, grâce à un jeu d’alliance, le parti d’opposition ne désespère pas de dépasser la formation présidentielle.

Il faudra également négocier au cas par cas avec les listes indépendantes. Dans au moins trois communes urbaines, elles ont raflé une majorité de siège. A Kaloum, l’une des cinq communes de la capitale Conakry, la liste en tête, conduite par la fille du premier président guinéen, devra ainsi nouer des alliances pour conforter sa position de leader.

Ousmane Pelé Diop: « Le combat est loin d’être terminé, nous devons resserrer les rangs… »

Le candidat  UFDG de Kaloum à l’élection communale revient sur la défaite de son parti dans cette localité.

Bonjour Monsieur, présentez vous à nos lecteurs

Je suis Ousmane Pellé Diop, candidat de l’UFDG aux élections communales  pour la Commune de Kaloum.

Vous avez été battu dans cette commune par une liste indépendante Kaloum Yigui de Aminata Touré. Pour vous qu’est ce qui n’a pas marché ?

Je reconnais que j’ai été battu par Kaloum Yigui de Aminata Touré.  Dans cette commune, il y a eu beaucoup d’abstention  au niveau des militants surtout ceux de l’UFDG. Ils sont nombreux à n’avoir pas fait le déplacement pour aller voter ce qui a beaucoup joué sur mon électorat.  Conséquence, que j’ai eu juste quatre (04) sièges. Aminata a bénéficié d’un déplacement massif des femmes qui ont voté pour elle.

Lors de cette élection, il y a eu aussi des soupçons de fraudes. Heureusement, des jeunes  au niveau des bureaux de vote, ont pu neutraliser les fraudes  du RPG arc-en-ciel qui était prêt pour bourrer les urnes, en utilisant des procurations et des fiches  pré côchés. Avec cet empêchement, nous avons barré la voix  au RPG arc-en-ciel  qui n’a pas gagné à Kaloum.

Est-ce que cela veut donc dire que la population  de Kaloumkas en ont marre des politiques?

Ils n’en ont pas marre des politiciens, mais plutôt du pouvoir et du RPG arc-en-ciel, parce que ceux qui ont voté  pour Aminata  sont des RPGistes. Ce sont les femmes qui ont soutenu le RPG arc-en-ciel à Kaloum. Voir Aminata gagner largement  avec 11 sièges devant le RPG arc-en-ciel qui n’a que 07 sièges  prouve que le pouvoir n’a plus sa place à Kaloum.

L’heure est maintenant consacrée aux alliances. Que compte faire le candidat de l’UFDG à Kaloum ?

Au compte des alliances, le candidat de l’UFDG à Kaloum suit les dernières instructions  du bureau politique, du Conseil Politique et du Bureau Exécutif du parti avec à sa tête le président Cellou Dalein Diallo. Nous  sommes en négociation, si Aminata Touré nous  tend la main la première, je suis prêt à le faire sur  instructions du président  Cellou. Mais il n’est pas question que je me rallie au RPG Arc en ciel.

Vous l’avez dit les communales sont derrière nous, alors que compte faire le candidat de l’UFDG pour les futurs  écheances ?

Nous allons continuer à mettre notre soubassement à Kaloum, parce que nous avons eu deux conseillers avant. Maintenant nous avons  eu quatre sièges. Nous vous dirons d’ici 2020 en passant par les législatives, l’UFDG s’imposera  à Kaloum. L’UFDG s’imposera à Kaloum  en 2020 et Cellou Dalein arrive à entrer à Sekhoutouréyah  sans problème.

Est-ce que cette défaite à la mairie de Kaloum pourrait impacter sur le processus d’implantation de votre parti dans cette commune?

Nous allons tout faire pour reconquérir Kaloum. L’UFDG est aujourd’hui le seul et l’unique parti qui tient  ses réunions ordinaires tous les Lundi au siège du parti à Kaloum. On a notre base, nous sommes implantés  dans toutes les 12 sections de Kaloum. Nous avions les sections de Tombo à Boulbinet, de Boulbinét à Kassa, soro jusqu’à  Fotoba. Alors nous sommes représentés partout. Nous allons davantage être en contact avec nos militants pour faire appel à d’autres d’ici les législatives et encore redoubler d’efforts pendant l’année 2019 pour que d’autres viennent totalement nous rejoindre pour combler les trous en vue de la présidentielle de 2020. Cela permettrait à Cellou Dalein de voir qu’à Kaloum, il n’y a  pas de problème et qu’il n’y aura pas match entre UFDG et un autre parti.

Quel appel pouvez lancer à l’endroit de vos militants de façon générale ?

L’appel que je vais lancer, c’est d’abord en vers Alpha Condé. Je veux demander à Alpha Condé de respecter la volonté du peuple. Le peuple a voté contre RPG arc-en-ciel, le peuple a sanctionné Alpha Condé pour prouver qu’ils en ont marre de sa gouvernance, qu’ils n’ont plus besoin de lui en 2020. La preuve, de Conakry à N’Nzérékoré, l’opposition a dominé par l’intermédiaire de l’UFDG. Il faut que Alpha Condé arrive à comprendre que le peuple n’a plus besoin de sa gouvernance.

A nos militants, de resserrer les rangs, le combat est loin d’être terminé. On doit resserrer les rangs, avoir l’espoir qu’en 2020, Cellou sera le Président de la Guinée. Ce qui s’est passé à l’UFR c’est une leçon pour M. Sidya Touré. Il doit savoir que ces militants en ont marre, ils ont fait savoir qu’ils n’ont  plus envie de travailler avec Alpha Condé. Ils ont d’ailleurs fait savoir cela à Sidya Touré samedi dernier lors l’assemblée générale de son parti.

Justement en parlant de Sidya Touré, Il a dit qu’il ne refera plus la même erreur qu’en dites-vous ?

Cela veut dire qu’il a fait des erreurs  et qu’il ne devait pas les refaire. C’est un grand leader qui était respecté  mais aujourd’hui, il n’a plus ce respect. Il va essayer de se retourner, mais la confiance n’y existe plus. Parmi les leaders, seul Cellou Dalein est resté lui-même. C’est pourquoi aujourd’hui, il est parmi les grands leaders du continent et du Monde. Il est respecté, patient et sa patience va payer en 2020.

Votre dernier mot

Je remercie tous les militants de l’UFDG de Conakry jusqu’à Yomou parce qu’ils ont prouvé  que l’UFDG est un grand parti. Parce que nous sommes premiers à l’élection communale dans toute la Guinée. Je les prie de ne pas se décourager, de resserrer les rangs et de soutenir l’UFDG parce que 2020 c’est demain, il faut que 2020 trouve que nous sommes bien soudés et que les indécis regagnent nos rangs.

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Grève des enseignants en Guinée : Pas de cours dans les 05 préfectures de la RA de Labé

Aucune école n’a ouvert ses portes, lundi, 19 février 2018, dans les 53 collectivités urbaines et rurales de la Région Administrative (RA) de Labé, malgré les menaces lancées contre les enseignants sur les antennes des médias d’Etat, dans la soirée du dimanche, 18 février, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

La grève générale illimitée, lancée depuis le 12 février 2018, par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) sur l’ensemble du territoire national, se poursuit dans les cinq (05) préfectures de la RA de Labé, où toutes les écoles des 53 collectivités urbaines et rurales sont restées hermétiquement fermées dans la matinée de ce lundi.

Contrairement aux premiers jours de ce mouvement, aucun enseignant et élève n’a rodé autour des établissements scolaires de l’élémentaire et du secondaire dans la région, se félicite Alpha Mamadou Cellou Diallo du Bureau préfectoral du SLECG à Labé.

«Les enseignants sont déterminés. Nous ne céderons pas aux menaces, ni aux intimidations. C’est notre droit le plus légitime d’aller en grève, surtout s’il s’agit de réclamer ce qui nous a été pris», a-t-il déclaré à cet effet.

De l’avis de plusieurs observateurs, les déclarations du gouvernement et de l’Unité Spéciale de Sécurisation des Elections (USSEL) lues, dimanche, 18 février 2018, sur les antennes des médias d’Etat, ont contribué à radicaliser le mouvement.

Ce qui fait que le dispositif administratif mis en place par le gouvernement guinéen pour casser ce mouvement de grève, lancé depuis le 12 février dernier, par le SLECG sous la direction du sieur Aboubacar Soumah, ne semble pas produire les résultats escomptés.

A signaler, qu’aucun incident n’a été signalé dans les 53 collectivités urbaines et rurales de la RA de Labé, durant cette journée du lundi, 19 février.

Forécariah : Découverte d’un corps sans vie dans le quartier Fataco 2 secteur Foulawa

Le corps d’un enfant de quatre (04) ans a été découvert, dimanche, 18 février 2018, au quartier Fataco 2, secteur Foulawa, dans la préfecture de Forécariah, rapporte le correspondant de l’AGP.
Chérif Barry, c’est le nom de la victime, était fils de Mamadou mécanicien-chauffeur et de Adama Barry.

C’est dans les environs de 18h ce dimanche que sa maman a constaté son absence. Elle s’est tout de suite mise à la recherche. Arrivée au garage, elle a demandé à l’apprenti de son mari, le nommé Mohamed Bangoura, qui s’est mis à sa disposition pour rechercher l’enfant.

C’est dans un puits inutilisé et non couvert dans la concession du sieur Alsény Camara, qu’ils ont retrouvé le corps de l’enfant.

Aussitôt, le père de l’enfant a saisi la justice pour constater les faits. Le concessionnaire serait à la justice pour des fins d’enquête.

Dix jeunes stagiaires guinéens boursiers de la Cedeao reçus par le ministre

Au terme d’un mois de stage théorique et pratique de renforcement de capacités dans les centres de formation de Songhaï (Benin) et de Zignaré (Burkina Faso), les dix jeunes stagiaires Guineens ont été reçus cet après midi 19 février 2018 par le Ministre de la Jeunesse M. Moustapha NAITE en présence de son Conseiller Principal, de la Directrice Générale Adjointe du FONIJ et de la Directrice Nationale de l’Insertion Socioéconomique des Jeunes.

Ils sont au total dix jeunes ayant bénéficié de ces stages de formation dans les spécialités suivantes : mécanique auto et froid industriel pour le Burkina Faso; transformation agroalimentaire, élevage, pisciculture et agriculture pour le Bénin.

Ces jeunes sortis des institutions d’enseignement supérieur et professionnel ont valablement représenté notre pays à ce rendez-vous des jeunes venant de plusieurs pays de la Sous région.

Par la voix de leur porte parole, les bénéficiaires de ces stages de perfectionnement ont remercié les autorités du Ministère de la Jeunesse et particulièrement M. le Ministre pour son implication personnelle à faciliter cette formation.

Ils ont exprimé leur volonté à mettre en pratique les connaissances acquises et de partager les expériences avec d’autresjeunes Guineens n’ayant pas bénéficié de cette opportunité.

Le Ministre de la Jeunesse a félicité et encouragé les jeunes stagiaires à persévérer pour la réussite de leur programme en vue de favoriser leur autonomisation.

Il a insisté sur leur mise en réseau dansleur spécialité pour conquérir le marché de travail et servir de modèles aux autres jeunes.

Tout en soulignant la disponibilité du Département à les accompagner dans la mise en oeuvre de leurs projets, il les aexportés à rester en contact avec les structures du Ministère de la Jeunesse.

Grève des enseignants : le système éducatif guinéen traverse une crise suffisamment profonde

Ce mardi matin, la plupart des écoles de Conakry sont restées fermées et les principales rues de la capitale désertes. De Bailobaya à Hamdallaye en passant par Bambeto et Cosa, la circulation était totalement bloquée et les citoyens étaient obligés de rembourser chemin ou de marcher pour rallier leurs lieux de travail.

Lundi, le Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOCS), et la fédération guinéenne des parents d’élèves et amis de l’école (FEGUIPAE) ont fait une déclaration commune lue à la télévision nationale.

Dans cette déclaration, les deux parties appellent Aboubacar Soumah, syndicaliste meneur, à lever le mot d’ordre de grève. Par la même occasion, les deux structures interpellent le ministère du travail et l’inspection générale du travail à mettre tout en œuvre pour en finir avec  cette crise qui paralyse le secteur éducatif guinéen depuis près de dix jours maintenant.

Dans la même déclaration, elles invitent le gouvernement à faciliter l’organisation d’un congrès digne du nom pour élire un bureau exécutif national du SLEEG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée) afin qu’il y ait un répondant légal et légitime devant le gouvernement.

En attendant que toutes ces dispositions soient prises, l’inquiétude totale règne chez les parents d’élèves et leurs enfants. Tous craignent une année blanche.

Quand au gouvernement et Aboubacar Soumah, chacun reste droit dans ses bottes. Pour le premier, pas question de se mettre autour de la table face à un dissident et pour le second, (fort du soutien de sa base) pas de levée du mot d’ordre jusqu’à satisfaction d’augmentation de 40% sur le bulletin du mois de février .

Guinée: un gendarme tué dans une manifestation des élèves à Conakry

Un gendarme a été tué au cours de heurts lundi entre manifestants et forces de l’ordre dans la banlieue de Conakry, où se combinaient des protestations liées aux résultats des élections locales du 4 février et la poursuite d’une grève des enseignants.

« Un gendarme est mort dans des troubles au niveau de Koloma (banlieue de Conakry), il a reçu un projectile à la tête », a déclaré le porte-parole de la gendarmerie, le colonel Mamadou Alpha Barry.

« Les circonstances de sa mort restent floues. La victime était en mission de maintien de l’ordre dans la zone, où des manifestations ont éclaté tôt le matin pour protester contre les résultats des élections communales, selon certains, pour exiger la reprise des cours dans les écoles, selon d’autres ».

Des millions de jeunes en âge de scolarité ont à nouveau manifesté lundi dans la capitale guinéenne pour dénoncer « l’indifférence du gouvernement et exiger le retour de leurs enseignants dans les salles de classes », a rapporté un correspondant de l’AFP.

Après avoir arrêté le travail pendant plusieurs semaines à la fin de l’an dernier puis observé une trêve, les enseignants sont repartis en grève le 12 février à l’appel d’une faction du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg).

Les grévistes « exigent » une « augmentation des salaires, de meilleures conditions de vie et de travail ».

Le gouvernement, qui a appelé la semaine dernière les enseignants au « réalisme » dans leurs revendications, a durci le ton dimanche en menaçant de ne pas payer les salaires des enseignants qui ne reprendraient pas le chemin de l’école lundi matin et en avertissant les participants à cette grève « illégale » qu’ils risquaient des « sanctions disciplinaires », selon un communiqué lu sur les médias d’Etat.

Deux jeunes ont été tués la semaine dernière dans des affrontements probablement liés à la grève des enseignants, tandis que les violences post-électorales ont fait au moins sept morts depuis le scrutin local du 4 février, dont les résultats se font toujours attendre.

Elections en Guinée: pouvoir et opposition au coude-à-coude dans certaines villes

En Guinée, quinze jours après le scrutin, la quasi-totalité des résultats des élections locales a été révélée par la commission électorale. Quelques circonscriptions, dont Ratoma, l’une des plus grandes communes de la capitale Conakry, sont toujours attendues et pourraient être proclamées en début de semaine. Pour le reste et dans la majorité des villes du pays, la mouvance présidentielle domine mais se retrouve au coude-à-coude avec l’opposition dans quelques villes.

Dans son fief traditionnel de Haute-Guinée tout comme dans la région forestière, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti présidentiel, rafle la majorité des sièges dans les conseils municipaux.

En face, le premier parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), obtient une victoire écrasante dans la région de Labé, dans le centre du pays. En Guinée maritime, les résultats sont plus contrastés.

Arrivée en troisième position, l’Union des forces républicaines (UFR) fera le jeu. Pour obtenir une majorité claire au conseil municipal, les élus devront faire des alliances avec le parti de l’ancien Premier ministre, Sidya Touré.

Procès-verbaux manquants

De son côté, Conakry, cristallise les tensions. Dans deux des cinq communes de la capitale, à Dixinn et Matoto, le RPG et l’UFDG arrivent à égalité. Même si la quasi-totalité des recours déposés devant la justice n’a pas abouti en faveur de l’opposition, son chef de file continue de dénoncer l’annulation de résultats dans des bureaux de vote qui lui étaient selon lui favorables.

De source diplomatique, en plus des procès-verbaux mis de côté par les commissions de centralisation des résultats, entre 300 et 400 procès-verbaux n’ont jamais été retrouvés dans la capitale.

Bras de fer entre le gouvernement et Soumah: une intruse nommée USSEL (Opinion)

Du ridicule s’est passé dimanche soir aux yeux des Guinéens qui ont pris la peine de suivre le journal de la RTG de 20H30′, lorsqu’ils ont vu et entendu le porte-parole de l’Unité Spéciale de Sécurisation des Elections (Ussel), proférer des menaces contenues dans une déclaration officielle de ladite unité. Selon l’officier, des messages appelant les parents à ne pas laisser leurs enfants aller à l’école ce lundi dans ce contexte de grève, circuleraient dans la cité.

L’Unité Spéciale de Sécurisation des Elections, ajoute-t-il, a les moyens de traquer les « individus » qui se livrent à ce jeu, et elle le fera. Paradoxe, parce qu’à ce qu’on sache, la grève déclenchée par Aboubacar Soumah et consorts, n’est nullement liée à un processus électoral pour qu’elle intéresse autant une unité créée uniquement pour sécuriser les élections passées il y a 15 jours.

On aurait compris que la gendarmerie nationale en fasse son affaire, mais pas l’USSEL. Ce que l’USSEL pouvait nous proposer-si elle veut vraiment triompher comme elle le cherche apparement-c’est de nous dire où était-elle lorsque, dans des violences post-électorales, des militants extrémistes, hantés par la haine et profitant de l’impunité généralisée, ont incendié 4 enfants dont des nourrissons dans une maison à Kalinko, préfecture de Dinguiraye.

Où était-elle lorsque le siège de la CEPI de Dalaba a été braqué, de l’argent emporté ? Selon nos confrères de Guineematin, il s’agit de 225 millions de francs guinéens, suffisant donc pour construire quelques salles de classe. Que l’USSEL nous dise plutôt comment, malgré tous les moyens à sa disposition, un Guinéen a été tué à Kindia le 05 février, un second le lendemain dans la commune de Matam et un  troisième quelques jours plus tard dans la commune de Ratoma.

Ces cas de mort sont intervenus dans un contexte de violences liées à ces élections. Quelle nous dise si c’est vrai que Bantama Sow et Dansa Kourouma ont été attaqués sur l’axe dit du mal par des militants de l’UFDG, où si c’était pire mensonge pour endormir les consciences ?

Quelle nous dise comment a-t-telle manqué de pro-activité pour éviter qu’une bande de fous viennent s’attaquer au domicile de Cellou Dalein Diallo, mettre sa vie en danger et blesser des jeunes qui ont participé à sauver ce dernier.

Où était l’USSEL lorsque des jeunes s’en prenaient à de paisibles citoyens juste parce qu’ils sont mécontents du comportement de la CENI et de l’administration publique ? Que des questions auxquelles elle devrait répondre d’abord au lieu de chercher à se trouver une place dans le dispositif mis en place par le gouvernement pour saboter l’action d’un groupe de syndicalistes qui, apparemment, défendent la cause des hommes de craie.

 

 

Grève des enseignants: un gendarme tué à Bomboly par des élèves

La nouvelle vient de nous parvenir. L’adjudant N’fa Amara Yansane vient de rendre l’âme suite à un coup de cailloux reçu à la tête.  L’information a été confirmée confirmée par  porte parole de la gendarmerie nationale, le colonel Mamadou Alpha Barry.

« Un gendarme est mort dans des troubles au niveau de Koloma (banlieue de Conakry), il a reçu un projectile à la tête« , a-t-il déclaré  .

« Les circonstances de sa mort restent floues. La victime était en mission de maintien de l’ordre dans la zone, où des manifestations ont éclaté tôt le matin pour protester contre les résultats des élections communales, selon certains, pour exiger la reprise des cours dans les écoles, selon d’autres« .

Tôt ce lundi matin, des échauffourées ont éclaté un peu partout dans la capitale Conakry suite à l’absence des enseignants dans les salles de classe.

 

Grève des enseignants: échauffourées entre des élèves à Conakry

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ont appelé à une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national depuis le lundi 12 février 2018. Une semaine après, les tensions montent toujours au sein des établissements scolaires .

Ce lundi matin, des affrontements sont signalés un peu partout dans la capitale. De Lansanaya barrage à Bonfi en passant par Gbessia des élèves mécontents de l’absence de professeurs dans les salles de classe ont érigé des barricades sur les rues pour empêcher la circulation.

Depuis le mercredi dernier, le gouvernement a ordonné à l’inspection générale de travail de rencontrer Aboubacar Soumah secrétaire général du Sleeg (syndicaliste organisateur de la grève) en vue de résoudre la crise. Joint au téléphone ce matin, Aboubacar Soumah confirme l’information.

«Effectivement l’inspection du travail m’a appelé et m’a invité à venir autour de la table….moi j’ai dis à mon interlocuteur de m’envoyer un courrier, ce qui a été fait. Mais j’ai constaté que dans ce courrier, il est juste Aboubacar Soumah sans fonction …», a-t- il fait savoir.

Poursuivant, le secrétaire général du Sleeg dit avoir demandé au Directeur Général de l’inspection générale du travail de revoir ses écrits.

«Je lui ai dit qu’il faut qu’il précise dans la lettre mes fonctions en tant que secrétaire général du Sleeg sinon je ne réponds pas à son invitation»,  a t-il précisé.

Il est à signalé que le gouvernement a,  dans un communiqué lu sur la radio d’Etat, menacé de bloquer le salaire de tout enseignant qui continuera à déserter les salles de classe.

 

Sidya Touré Premier ministre? ce n’est qu’une rumeur!

Le haut représentant du chef de l’Etat a démenti une rumeur qui annonçait sa nomination au poste de Premier ministre.

En fin de semaine dernière, une rumeur a fait état de la nomination prochaine de Sidya Touré au poste de Premier ministre.  Une information démentie part le concerné lors d’une déclaration à la presse.

« Je ne serai le Premier ministre de personne. On ne m’a pas demandé d’être Premier ministre, je ne l’ai pas demandé et je ne le ferai pas. Je l’ai déjà été et ça me suffit », a-t-il déclaré.

Pour le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR), son parti a d’autres préoccupations que de marchander pour un poste de Premier ministre.

« Nous allons tirer les leçons  de ces élections locales. Certains de nos candidats n’étaient pas suffisamment connus », a-t-il indiqué. Une façon de justifier la débâcle de sa formation politique dans de nombreuses circonscriptions électorales.

« Quand on aura des élections où le président de l’UFR sera présent, les choses seront totalement différentes », a assuré Sidya Touré

Par ailleurs, il pense que le vrai problème auquel son parti est confronté sur le terrain, « c’est comment arrêter cette manière de frauder. Quand vous faites face dans une commune rurale au sous-préfet avec des policiers derrière lui, c’est compliqué pour certains ».

Enjeux électoraux en Guinée : un œil sur le fichier électoral

Les élections n’effacent pas les problèmes. Voilà ce qu’affirmait l’homme politique français, Jean-Pierre Raffarin. J’ajouterai que leur bon déroulement peut structurer paisiblement l’avenir et atténuer des tensions. Surtout s’agissant du cas spécifique de la Guinée.

L’instabilité chronique dans laquelle est plongée la Guinée durant ces dernières années mérite une attention particulière aussi bien pour les acteurs politiques que des universitaires ou encore des simples observateurs.

Que nous enseignent les différents processus électoraux qui se sont succédé en Guinée depuis 2010 ? Apporter des éléments de réponse à cette interrogation, exige de prendre en compte un certain nombre de paramètres.

Au prime abord, rappelons qu’il est illusoire de croire qu’une élection peut être transparente sans un fichier électoral de qualité. Cet aspect représente le cœur de tout processus électoral et la stabilité de la démocratie en dépend dans une large proportion.

Malheureusement, le nôtre présente à ce jour, plusieurs insuffisances qui peuvent être décelées par le bon sens à travers les constats sur nos expériences électorales les plus récentes (2013, 2015, 2018).

Le recours aux empreintes digitales pendant le processus d’enrôlement des électeurs vise généralement à limiter, pour ne pas dire à freiner totalement, les différents cas de fraude. Ainsi, il est curieux de constater des doublons et même des triplons dans un fichier dit biométrique.

Ce constat loin d’être apprécié simplement comme un échec, doit être une préoccupation pour les acteurs socio-politiques de la Guinée. Ajouter à cela l’enrôlement des personnes qui n’ont pas atteint l’âge de voter (enfants mineurs).

Etant donné que le système de paramètrage des kits de recensement inclus le critère d’âge, on peut a priori considérer qu’aucun mineur ne peut y figurer car la validation n’est possible que pour les personnes qui ont 18 ans et plus.

Pour autant, les récentes élections encore en cours d’ailleurs, se sont illustrées par des images laissant comprendre que des jeunes qui n’ont pas atteint la majorité (enfants de moins de 18 ans) sont aujourd’hui enrôlés dans le fichier électoral qui nous sert de référence. On est ainsi amené à s’interroger sur cette situation. Comment est-ce possible ?

Pourquoi adopter la biométrie pour nos passeports et ne pas en faire autant pour nos cartes d’identité nationale ? Est-ce que cela est fait de façon délibérée pour permettre à tout moment de produire des cartes d’identité pour les mineurs sur la base de faux documents afin de les enrôler en nombre pour chaque élection ?

Ces interrogations méritent plus qu’un débat de fond, mais un certain sens de rigueur et de responsabilité à la fois des partenaires techniques et financiers de la Guinée que des acteurs locaux. De leur éclaircissement va surement dépendre l’avenir du système électoral de notre pays.

Par ailleurs, à en croire aux statistiques démographiques, il apparait que nous sommes l’une des populations les plus jeunes du continent. Ainsi, serait-il raisonnable d’admettre au regard du fichier actuel que plus de la moitié de cette population ( 54% environs ) puisse avoir plus de 18 ans ?

L’un des objectifs de la biométrie étant d’éviter ce type d’éventualités, alors à quel niveau se trouve le mensonge ou la conspiration qui crée autant de polémique et de suspicion ?

Des pistes de réflexions en vue d’apporter d’éventuelles réponses à ces interrogations peuvent conduire à poser un diagnostic rigoureux et chercher à y apporter des solutions intelligentes et adéquates. Ne prétendant nullement détenir le monopole du bon sens, chacun peut y réfléchir et répondre en expert ou en observateur soucieux de l’avenir de notre démocratie embryonnaire.

Pour ma part, j’estime que pour des raisons de sécurité et de transparence, nous devons envisager dans un premier temps la biométrisation du fichier du recensement général de la population et par voie de conséquence, rendre les cartes d’identité nationale biométrique. La base de données démographique étant ainsi définitivement sécurisée, nous pourrons extraire notre fichier électoral et le mettre à jour à travers un processus simple et moins couteux.

En s’assurant que les naissances et les décès sont régulièrement déclarés et enregistrés, nous pourrons savoir combien de guinéens serons électeurs lors du prochain scrutin et combien ne le sont pas ou plus. Ceci nous permettra non seulement d’anticiper sur l’ensemble des besoins liés à la gestion des nouveaux électeurs mais aussi nous évitera des opérations coûteuses et conflictuelles de révision permanente du fichier électoral.

A partir de là, seules les opérations de ré localisation des électeurs feront l’objet d’un processus spécial.

D’ailleurs, la biométrie nous permet de faire à la fois de la carte d’identité nationale une carte d’électeur et un permis de conduire à travers une bande de reconnaissance numérique qui s’adapte à tous les besoins éventuels d’utilisation.

Il est évidemment possible de rendre le fichier fiable à travers des choses simples à faire et l’ambition de sa qualification nous commande de saisir les opportunités que nous offre la modernité pour ne pas continuer de nous encombrer de méthodes rudimentaires qui ne contribueront qu’à fragiliser notre pays à chaque échéance électorale.

La politisation à outrance du débat sur cette problématique, à l’instar de beaucoup d’autres questions d’ailleurs, n’a jamais permis qu’elle soit abordée avec objectivité et lucidité. C’est-à-dire comme sujet technique d’enjeu républicain.

Sinon, en temps normal,  ce combat est celui du gouvernement et des acteurs de la société civile d’abord, car au-delà des militants politiques, c’est l’ensemble des citoyens majeurs qui sont concernés par l’exercice du droit de vote.

Enfin, un fichier électoral ne doit être élaboré et entretenu selon des critères exclusivement politiques qui souvent ne tiennent compte que des positions et des critères catégoriels. Il reste et demeure  un patrimoine de la nation toute entière.

NB : Ceci n’est qu’une modeste contribution dans un débat que je considère nécessaire et urgent d’ouvrir si nous voulons qualifier davantage notre processus électoral et ramener la confiance autour de son maillon le plus important.

Ainsi, nous ferons disparaître progressivement les risques de crise post-électorale à répétition.

Aliou BAH
Directeur de com du Bloc Libéral
Mouctaraly@yahoo.fr

Élections communales: une coalition de la société civile condamne les CACV pour l’annulation de certains procès verbaux

Le conseil national de la société civile pour la démocratie et le développement de la Guinée (CNOSC-DDG) a condamné avec la dernière énergie le travail des commissions administratives de centralisation des votes (CACV) dirigé par des magistrats qui ont prêté serment.

C’était lors d’une conférence de presse organisée lundi à la maison de la presse. Salmana Diallo président du CNOCS-DDG a déploré «le mauvais travail de plusieurs magistrats pour les résultats des élections communales du 04 février 2018. Nos observateurs ont constaté avec regret que certains CACV ont écarté ou annulé plusieurs procès verbaux des bureaux de vote qui ne devraient pas être écarté et certains juges contentieux ont rendu des décisions confues sans même vérifier les réalités des quartiers ou districts concernés ».

Pour éviter des frustrations lors de la désignation des chefs de quartiers et chefs secteurs, le CNOCS -DDG recommande à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de vérifier:

1) Si les présidents des bureaux de vote et présidents des commissions de réception et transmission des procès verbaux ont été écoutés ou confrontés avant la décision des magistrats d’écarter certains procès verbaux ,

2) Les circonstances dans lesquelles les procès verbaux ont été reçus,

3) Est ce que les magistrats ont tenu compte des réalités des quartiers ou districts concernés avant la prise de décision d’écarter des procès verbaux.

Le bureau national du CNOCS-DDG rappelle avoir déployé plus de 500 observateurs pour l’observation des élections de la campagne électorale jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.

Le Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement en Guinée (CNOCS-DDG) promet de présenter un rapport final d’observation des élections communales après la fin de la publication des résultats définitifs par la (Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Un parti de l’opposition conteste les résultats des élections locales et menace de descendre dans la rue

Le président de l’union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  a annoncé son intention d’user de la rue pour contester les résultats des élections communales lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti tenue samedi, 17 février 2018 à son siège à la minière.

L’union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  envisage de descendre dans la rue pour contester les résultats des élections communales organisées le 04 février dernier .  L’annonce a été faite par le président du parti Cellou Dalein Diallo lors  d’une assemblée générale hebdomadaire tenue samedi à Conakry.
En ouverture des travaux, le chef de file de l’opposition guinéenne s’est tout d’abord réjouit des résultats obtenus par sa liste de candidature.
« Nos compatriotes se sont mobilisés pour porter leur confiance à l’UFDG, à nos listes et nous avons gagné massivement, largement à Conakry.  Des résultats officiels publiés à nos jours, l’UFDG a 69 conseillers dans la région administrative de Conakry contre 57 au RPG avec les milliards des ressources publiques investit dans la campagne, des achats de conscience, la fraude massive au niveau des bureaux de vote et au niveau des CACV. Imaginez la complicité des forces de l’ordre et de sécurité, la complicité de la justice, de l’administration du territoire... », a t-il dénoncé .
« Le RPG a été balayé à Coyéh par une liste indépendante à Boffa. A Siguiri, le RPG cherche un allié pour aller à l’exécutif mais ils n’ont pas gagné. A Faranah, le RPG a perdu. C’est une liste indépendante qui l’a balayé. A Forécariah, nous sommes premier, le e RPG deuxième et le GPT troisième…« , a-t-il fait savoir.
«Je sais que vous vous posez des questions! Ne vous en doutez pas restez mobilisés.  Nous avons été un grand parti républicain. Nous avons sécurisé nos suffrages au niveau des bureaux de vote. Nous avons préparé des recours documentés avec des preuves irréfutables. Nous avons déposé dans les tribunaux tout en sachant que les tribunaux pourraient être manipulés, on ne s’est pas trompé. Les tribunaux ont été complices de ce holdup électoral auquel s’est livré le parti présidentiel avec la complicité des CACV. C’est un vol. Il faut que ça s’arrête. On ne peut pas continuer comme ça. Je l’ai dit, je le maintien« , a-t-il dénoncé.
 Cellou Diallo demande à ses militants de « rester mobilisé« , car le parti estime avoir  usé de tous les recours auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Nous avons usé de tous les recours légaux, on n’a pas été entendu. Il nous reste un recours, c’est la rue. On usera de la rue. Vous le savez déjà tout ce  qu’on a obtenu de ce pouvoir que ce soit les élections législatives ou les élections locales, c’est par la rue qu’on a obtenu.  Avec Alpha Condé,  il n’y a pas d’autre choix que la rue« , a-t-il lancé en guise d’appel des ses partisans à descendre dans la rue.
« Dans quelques jours, ils vont finir de publier les résultats, on va faire l’évaluation et vous allez être appelés à manifester pour exiger le respect de la vérité des urnes et qu’on mette un terme à la fraude électorale dans notre pays pour que la démocratie ait un sens. Pour que la démocratique ait un sens, il faut qu’il ait des élections transparentes, équitables, justes et crédibles . Avec Alpha Condé, on se rend compte que tous les jours le pays recule, nous ne pouvons plus l’accepter », a-t-il conclu.

Musique: Fatou Linsan Barry quitte définitivement la scène

L’artiste chanteuse Fatou Linsan Barry est décédée ce vendredi 16 février 2017  des suites de maladie.

Samedi la tristesse  se lisait sur le visage des parents amis et collaborateurs de l’artiste venus assister à la levée du corps qui a eu lieu à la morgue de l’hôpital sino-guinéen de Kipe. La chanteur est décédée vendredi après-midi à la clinique de Dr Bademba à Matoto des suites d’une courte maladie.
Pour Djiffin Kouyate, époux de Fatou Linsan, « Elle n’est pas morte. Il était juste temps qu’elle se repose. Je la pardonne et je suis en route aussi».
Représentant le ministre de la Culture, Fodeba Isto Keira, secrétaire général du département a appelé les artistes à l’union.
« Le ministère de la culture présente ses condoléances à la famille de Fatou et à toute la famille culturelle guinéenne. Je retiens de Linsan le sourire, la voix mélodique et son engagement pour le rayonnement de la musique pastorale foutanienne. J’appelle les artistes guinéens à l’unité. Pas pour des funérailles seulement mais dans toute situation confondue », a lancé Fodeba Isto Keira.
La yondho sister de la musique pastorale foutanienne à la voix suave, auteure de plusieurs albums dont le dernier « Sabou moddjio », venait de livrer deux concerts au Canada au début du mois de février.
Fatou Linsan Barry, la plus célèbre des artistes foutaniens repose désormais au cimetière de Demoudoula. Elle laisse derrière elle une fille unique qui lui avait a déjà emboîté les pas.

OMVS : l’Institution se dote d’une bibliothèque numérique avec plus de 14 000 références

Conakry a abrité un atelier de restitution et de vulgarisation des produits issus de la numérisation des fonds MAS (créée en 1963) et l’Organisation des Etats Riverains OERS (créée en 1968). La rencontre a eu lieu ce jeudi 15 février 2018.

Au départ,  il était question de sauver un fond documentaire en souffrance au centre des hôtes de Labé à travers son traitement sur place des documents et sa numérisation en vue de faciliter le partage de cet héritage pour le faire.

« Nous avons bénéficié d’un financement  qui était destiné dans sa première phase à numériser, c’est-à-dire sauver le fonds OERS au niveau  de Labé le centre des hôtes. L’OERS est mis en Guinée  en 1968, on voulait en tout cas sauver ce fonds là, dont les autorités Guinéennes nous disaient à cette époque là qu’il était en souffrance. Mais lorsqu’on  s’est rendu sur le site on a pas trouvé  un bon nombre de documents importants… », a indiqué le chef du Centre Babacar Diong.

Poursuivant, M. Diong, affirme que, l’objectif de la création de cette plateforme est de numériser tous les fonds de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et permettre l’accessibilité des informations à toutes les personnes quelques soit sa catégorie professionnelle.

Présent à la cérémonie, le Directeur National des Archives de Guinée a rappelé que, le premier résultat d’inspection des archives de la Guinée date de 1989. C’est à dire, la première mission d’inspection depuis l’indépendance, qui faisait état de 15 Km de documents dans  l’administration, c’est  à partir de ce constat que « nous avons dimensionné le bâtiment actuel, un bâtiment construit et aménagé pour 30 ans mais à ce jour, il y a encore 3 Km de magasins inoccupés… », a-t-il indiqué

Par ailleurs, il annonce la construction des magasins d’archivages dans toutes les régions, ceci pour éviter la destruction des documents comme les événements de janvier et février 2007.

La Coordonnatrice Régionale du Projet de Gestion Intégré des ressources en eaux(PGIRE), Mme Anta Seck a invité tous les participants à cet atelier, de consulter ces ressources mais également d’être les relais auprès d’autres utilisateurs pour une bonne vulgarisation de ces produits d’informations et ce, pour une bonne compréhension de l’expérience de l’OMVS par tous et partout. Ressources numériques désormais disponibles sur le portail CDA, www.archives-omvs.org/masoers.

Pour rappel, ce fonds traite des documents relatifs à la gestion de la ressource en eau, l’agriculture, l’environnement, l’énergie, la navigation et le chenal navigable, l’hydrologie, la climatologie, la santé entre autre.

 

L’électricité de Guinée (EDG) aura son Press club

L’annonce a été faite par son administrateur général, Abdenbi Attou vendredi lors d’un déjeuner de presse.

L’administration générale de l’Electricité de Guinée (Edg) a rencontré les hommes de média lors d’une déjeuner de presse organisé par la structure à l’hôtel Riviera de Kaloum.

Il était question de prendre contact avec les journalistes pour une meilleure couverture des activités de l’entreprise.

Selon Abdenbi Attou, administrateur général de l’EDG, «cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la couverture des activités de l’EDG en vue de permettre l’accessibilité de la presse à la vraie information. Autrement dit, éviter la propagation des rumeurs en ce qui concerne la gestion et la distribution du courant électrique dans le pays. La presse aura désormais accès à la bonne source pour avoir la bonne information», a-t-il rassuré.

Par cet acte, la guinéenne d’électricité ouvre grandement ses portes à la presse.

« Nous aurons désormais avec vous des rencontres hebdomadaires, nous descendons ensemble sur le terrain pour que vous constatez de vue les réalisations et les réformes que l’Edg est entrain de faire», a dit en substance Abdenbi Attou.

La pose de plus de 70 milles compteurs, l’installation d’un nouveau logiciel permettant de gérer la facturation, la mise en place d’un numéro standard pour augmenter la rapidité d’intervention des agents de dépannage en cas de panne et la diversification des moyens de paiement….sont entre autres innovations qu’il faut mettre à l’actif de la Guinéenne de l’électricité.

Au delà des rencontres avec la presse, Edg compte communiquer en langue nationale pour permettre une meilleure compréhension des messages par la population.

Guinée: le gouvernement en appelle au « réalisme » des enseignants au 4e jour de grève

Le gouvernement guinéen, confronté depuis le début de la semaine à une grève des enseignants ayant entraîné la mort de deux jeunes manifestants, a appelé jeudi au « réalisme » le leader syndical dissident Aboubacar Soumah, qui de son côté s’est défendu d’être un « rigolo ».

« Soyons réalistes », a déclaré jeudi à un petit groupe de journalistes le ministre et porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara, en reprochant aux grévistes de réclamer des augmentations de salaire trop élevées et sans distinction entre « les enseignants du primaire ou du collège ».

« Cela ne se passe jamais comme ça. La revendication est posée d’une manière telle qu’il nous est impossible d’y répondre », a-t-il ajouté, alors que le mouvement déclenché lundi par Aboubacar Soumah se poursuivait pour la quatrième journée consécutive.

Le porte-parole du gouvernement a aussi suggéré à M. Soumah, membre de la faction dissidente du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) de « quitter l’illégalité ».

« Discuter avec Soumah, cela revient à reconnaître qu’il y a deux SLECG et nous, on ne peut pas se le permettre« , a estimé M. Camara.

De son côté, le chef des grévistes a accusé le gouvernement et la branche reconnue du syndicat de tenter de marginaliser son mouvement.

« Le gouvernement nous minimise mais nous allons prouver que nous sommes représentatifs et les autorités sauront quel syndicat il faut croire« , a déclaré Aboubacar Soumah à l’AFP.

Quant à ses anciens camarades syndicaux, « ceux qui racontent n’importe quoi sur les médias d’Etat pour plaire, ils comprendront que nous ne sommes pas des rigolos« , a-t-il ajouté.

Alors que la Guinée attend dans un climat tendu les résultats des élections locales du 4 février, qui ont entraîné des violences ayant fait au moins sept morts, les autorités ont rappelé qu’elles avaient accepté une partie des revendications salariales des enseignants.

« Le gouvernement a confirmé que la première tranche (d’augmentation) de 10%, sur les 40 prévus, sera effectivement payée fin février », conformément à un accord conclu en octobre, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Début décembre, après trois semaines de grève pour réclamer des augmentations de salaires, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) avait suspendu pour deux mois le mouvement pour laisser le temps à la négociation.

Mais le 1er février, le syndicaliste dissident Aboubacar Soumah, dissident de cette organisation, avait promis une « grève générale illimitée » à partir du 12 février, considérant que les revendications salariales à l’origine de la mobilisation n’avaient pas été satisfaites.

La Guinée perd quatre places au classement FIFA

Le Syli national est sorti du top 10 africain et occupe désormais la 13e place.

La Guinée a perdu quatre places au classement FIFA du mois de février publié par l’instance du football mondial sur son site internet visité par un journaliste de journaldeconakry.com.

La sélection guinéenne  arrive à la 13e place sur le continent et se positionne au 70e rang mondia. Il y a un mois, l’équipe alors entraînée par Lappé Bangoura occupait la 66e position mondiale.

En Afrique, la Tunisie occupe la tête et partage le podium avec le Sénégal (2e) et la RDC (3e). Dans le monde, l’Allemagne (1ère), le Brésil (2e) et le Portugal (3e) forment le trio de tête.

Guinée : Dianbobo Baldé dépose sa candidature pour le poste de sélectionneur du Syli national

Il tente une nouvelle fois sa chance après avoir écarté en 2015.

La Fédération guinéenne de football  recevait les candidatures pour le poste de sélectionneur du Syli national jusqu’à hier jeudi, 15 février.  Parmi les aspirants, comme en 2015, figure l’ancien capitaine du Syli National, Dianbobo Baldé.

« Je soutiens la volonté des dirigeants de la Fédération et je souhaite contribuer pleinement à la réussite de ce projet, c’est pourquoi je dépose ma candidature au poste de sélectionneur national« , a annoncé l’ancien défenseur.

En 2015, Dianbobo Baldé avait été retenu dans une pré-liste de 15 candidats avant d’être écarté de la sélection finale.

Elections communales: l’Ufdg de Cellou Dalein Diallo rejette les résultats

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg) a animé une conférence de presse jeudi à Conakry.  Cette conférence était axée sur une mise au point par rapport aux résultats concernant Conakry et ses environs.

D’entrée de jeu, El hadj Cellou Dalein Diallo a rejeté les résultats publié par la CENI évoquant des falsifications dans plusieurs localités du pays.

«Nous avons constaté avec regret que les résultats ont été falsifiés et cela sur toute l’étendue du territoire national. Tous les résultats ont été falsifiés en faveur du Rpg arc-en-ciel. A Dubreka comme à Matoto, en passant par Dixinn et Maneah l’Ufdg est arrivée largement en tête mais les présidents des CACV (Comission administrative de centralisation des votes) en complicité des magistrats qui ont été intimidés et corrompu pour certains », accuse-t-il.

Elhadj Cellou Dalein Diallo lors de la conférence de presse de jeudi à Conakry / (c) journaldeconakry.com

Pour sa part, Aliou Condé secrétaire général du parti a brandi des preuves. Il s’est ensuite prononcé sur la problématique de l’application des lois notamment en ce qui concerne les recours.

«Tous les recours déposé par l’Ufdg ont été purement et simplement rejeté pour dit on insuffisance de preuves», a-t-il regretté.

Par ailleurs le candidat de l’Ufdg de Kindia et de Matam ont dit qu’ils n’accepteront pas les résultats qui selon eux ne reflètent pas le choix du peuple de Guinée.

Cité des fonctionnaires à Coleah : les habitants sommés de quitter les lieux

Selon Elhadj Capitaine Thiani Soumah, habitant à la cité des fonctionnaires, situé dans la commune de Matam, l’information s’est propagée dans la cité par des rumeurs avant d’être officialisée par une note provenant du ministère de l’habitat.
«Nous avons été informés de bouche à oreille. Automatiquement nous avons pris des dispositions pour savoir le pourquoi de ce déguerpissement. Mais dans l’ordre de mission que nous avons vu et la note que nous avons reçue, il était dit d’abord un recensement et un déguerpissement total et sans dédommagement et au cas contraire c’est à dire si les occupants ne quittent pas, que l’État prendra des dispositions draconiennes contre nous . Donc nous avons réunis l’ensemble des occupants chez le chef du quartier, pour en discuter. Ce qui a fait que le lendemain nous avons fait une descente au ministère de l’Habitat et au patrimoine bati public dont nous relevons parce que nous sommes budgétises . Tous ceux qui sont là sont des locataires qui payent . Moi j’habite ici depuis le 4 juillet 1971, on ne peut pas nous influencer. Parmi nous certains ont déjà racheté leur maison. Nous ne sommes pas des peaux de bananes pour être jeté comme ça dehors! Et à l’heure où je vous parle il ya une mission du patrimoine bâti public qui est entrain de procéder à un recensement physique des bâtiments et des occupants….»
Par ailleurs, ce père de famille à la retraite lance un appel à l’endroit des autorités tout en précisant leur situation sociale.
«Nous demandons à l’État de prendre des dispositions, nous sommes des pères de familles. C’est du barbarisme suivi de l’inconscience. Comment donner un délai d’une semaine pour déguerpir un occupant d’un lieu . C’est un faut débat car nous ne relevons pas du ministère de l’Habitat encore moins du ministère de la Ville mais plutôt du patrimoine Bati public».
En attendant que toute la lumière soit faite sur ce dossier, les occupants de la cité des fonctionnaires ne comptent pas baisser les bras.

Grève du SLECG: le gouvernement saisi l’inspection du travail

Le Gouvernement demande à l’Inspection Générale du Travail en sa qualité de médiateur, d’inviter les syndicalistes dissidents du SLECG à un entretien d’information et d’échanges pour un dénouement de cette crise.

Voici in extenso ledit communiqué

Conakry, le 14 Février 2018 – Mardi 13 février 2018 s’est tenue, au Palais de la Colombe, sous la présidence de SEM le Premier Ministre, une réunion de concertation avec pour participants :

–         Le Ministre d’Etat, Ministre Conseiller Personnel du Président de la République de Guinée ;

–         Les Ministres d’Etat en Charge de la Défense et de la Sécurité ;

–         Les Ministres en Charge du Travail, de l’Education nationale, de la Communication et de l’Administration du Territoire ;

–         Les membres du cabinet de son excellence Monsieur le Premier Ministre ;

–         L’Inter centrale CNTG/USTG et l’intersyndicale syndicale FSPE/SLECG

–         La Fédération Guinéenne des Parents d’Elèves et des Amis de l’Ecole (FEGUIPAE) ;

–         Les organisations patronales CPEG, CNPG, PAG

–         L’Inspecteur Général du Travail ;

L’objet de la réunion était de faire le point de la crise qui perturbe le système éducatif guinéen dans le contexte particulièrement sensible de proclamation des résultats des dernières élections communales.

Après l’introduction de SEM le Premier Ministre et à sa demande, les différents intervenants, au nom de leurs entités respectives ont unanimement condamné le mot d’ordre de grève lancé par la faction dissidente du SLECG. Cette situation a entrainé la mort de deux compatriotes, perturbé des cours dans plusieurs établissements scolaires et a provoqué des incidents graves, compromettant la quiétude sociale et menaçant la sécurité des citoyens.

Le Gouvernement a ensuite fait un point sur le déroulement de la grève et les mesures déjà prises pour trouver une solution à la crise. Il a rassuré qu’il garde un œil attentif sur le respect des textes en vigueur. Le gouvernement a également confirmé que la première tranche de 10% sur les 40 prévus sera effectivement payée en fin Février 2018, conformément au protocole d’accord du 09 Octobre 2017.

Au terme de plusieurs échanges, il a été convenu d’une part d’assurer la reprise effective des cours dans tous les établissements scolaires, d’autre part de faire respecter les textes en vigueur par tous les partenaires sociaux. A cet effet, une série de mesures a été adopté :

Chaque structure se chargera d’informer ses membres des dispositions envisagées pour garantir une reprise sécurisée des cours ;
Monsieur l’Inspecteur Général du Travail en sa qualité de Médiateur invite les syndicalistes dissidents du SLECG à un entretien d’information et d’échanges pour un dénouement de cette crise.
La FEGUIPAE se propose également de rencontrer la même frange dissidente du SLECG pour favoriser un apaisement de la situation.
La FEGUIPAE tiendra des assemblées générales dans toutes les écoles afin de sensibiliser les parents d’élèves et de partager avec eux toutes les informations relatives à la crise actuelle.
L’ensemble des participants s’engage à mener une campagne de communication afin que les populations soient correctement informées de tous les aspects du dialogue social et des acquis obtenus dans ce cadre.
Enfin, un appel est lancé aux enseignants et enseignantes de Guinée pour la reprise normale des cours.

Pour l’inter-centrale CNTG/USTG

Mamadou Issa Dillé DIALLO

Mr. Louis M’Bemba SOUMAH

Pour le Gouvernement

Mr Damantang Albert CAMARA

Pour l’Intersyndicale FSPE/SLECG

Mr Amara Balato KEITA

Dr. Souleymane sy SAVANE

Pour le Patronat

Hadja Aissatou Gnouma TRAORE, CPEG

Mr.Ismael KEITA, PAG

Mme Lucrece CAMARA, CNPG

Pour la FEGUIPAE

El hadj Babady KALISSA

Pour la mediation

Dr. Alia CAMARA, Inspecteur Général du Travail