Conakry : plusieurs femmes sensibilisées sur l’hygiène intime et formées aux petits métiers

Un atelier intitulé « Femme et Hygiène », s’est tenu ce dimanche 4 octobre 2020, au jardin du 2 octobre, situé dans la commune de Kaloum. Pour cette première phase, ce sont des femmes venant de la commune de Dixinn qui ont été sensibilisées sur la dépigmentation, le VIH SIDA, avant d’être formées à plusieurs petits métiers.

« C’est une initiative autant sociale éducative que patriotique, que j’ai décidé d’initier cet atelier pour que les femmes qui n’ont pas eu la chance d’étudier, ou de continuer leurs éducations assez loin puissent se faire former dans des métiers facilitateurs pour les femmes, tel que la pâtisserie, l’hygiène intime, le cosmétique. Pour cette première formation, nous avons choisi la commune de Dixinn », explique Mme Kaba Gnalen, initiatrice du projet et chargée des relations extérieures à la fondation PROSMI.

Poursuivant, elle rassure que ces femmes apprendront beaucoup à travers ce programme : « Nous avons commencé avec des sessions plénières, des panélistes, une doctoresse en gynécologie, en dermatologie, une spécialiste du VIH, une miss qui se bat contre la dépigmentation », a-t-elle déclaré.

L’une des formatrices, revient sur l’un des sujets abordés : « Nous avons échangé sur le VIH, le mode de transmission, comment se protéger et quels sont les pourcentages du jour au jour », explique Dr Agnès Soumaoro, PH en gynécologie obstétricale.

 

Le mauvais état des routes freine le convoi des produits agricoles et vivriers sur Conakry

Depuis plusieurs mois maintenant, les différents marchés de Conakry, soufrent d’approvisionnement en produits agricoles. Un fait en grande partie du aux mauvais états des routes menant aux zones de production.

Une grande partie des routes guinéennes sont présentement dégradées, ce qui n’est pas sans conséquences sur la vie des citoyens notamment les usagers, producteurs et commerçants et surtout le circuit d’écoulement des produits qui se trouve paralysé.
Rencontré au marché de Yimbaya communément appelé « marché M’mayalon » Jeanne Ouamouno dénonce l’état actuel des routes guinéennes qui selon elle a de graves répercussions sur leur commerce.
 » C’est déplorable pour mon pays la Guinée où toutes les routes sont gâtées de Conakry à Yomou. Il y’a aujourd’hui plusieurs véhicules chargés de nos marchandises qui sont en panne entre Conakry et les villes de l’intérieur ».
Cette dégradation poussée des routes guinéennes a freinée considérablement le circuit d’écoulement des produits des zones de production vers les marchés.
 » Tout notre commerce est entravé par l’état actuel des routes. Nos produits sont bloqués dans les camions en panne sur les routes cela provoque la flambé les prix des légumes, fruits et denrées sur les marchés, c’est vraiment pitoyable » regrette dame Ouamouno.

Le constat est le même à MATOTO, l’un des plus grands marchés de légumes et de fruits à Conakry. Les commerçantes s’alarment de la cherté des produits, une hausse provoquée également par le ralentissement du transport routier.

« Je viens d’un village de Kindia, mais c’est catastrophique, nous avons fait 3 jours de route avec des pannes provoquées par le mauvais état de la route. Les chauffeurs même refusent actuellement d’aller dans les zones de production avec les bagages. Beaucoup de mes légumes sont pourris et c’est une perte énorme pour moi parce que le transport est très cher » s’alarme MARIAMA Sylla, vendeuses de légumes à Matoto.

A la gare routière de Matam, chaque chauffeur venu de l’intérieur raconte son calvaire. Abou, fait le transport entre Conakry et Pamelap, il nous a raconté sa traversée mouvementée.

« La Guinée n’a pas de bonnes routes en ce moment. Actuellement il faut être un bon chauffeur pour aller à Forécariah voire jusqu’à Pamelap ; la frontière avec la Sierra-Leone. On dirait que cette route n’a jamais connu de goudron à cause de la négligence des autorités locales. Le gouvernement n’a qu’à tout laisser pour faire face aux routes sinon Conakry sera coupé de l’intérieur. Il y’a des dizaines de véhicules en panne en tout cas moi je m’abstiens de voyager sur ce tronçon » a-il-décidé.
L’état des routes guinéennes est sur toutes les lèvres actuellement dans le pays et fait la UNE des médias.

Manifestations FNDC: Des accrochages signalés dans certains endroits

L’appel lancé par le FNDC pour une manifestation lundi 20 Juillet 2020 n’est quasiment pas suivi. Très tôt le matin, les services de sécurité et de maintien d’ordre ont été déployés pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, indique un communiqué du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Dans l’ensemble, l’Administration, les commerces et les transports fonctionnent normalement.

Toutefois, quelques actes d’incivisme ont été enregistrés dans certains quartiers de Conakry notamment à Koloma marché, la T8 et à Taouyah ainsi que dans certaines localités de l’intérieur du pays : Petel dans la Commune Urbaine de Mamou, Friguiyadi dans la Préfecture de Coyah, Baïlobaya et Kéïtayah dans la préfecture de Dubréka.
Ces incivilités se sont traduites par des tentatives de barricades, le déversement d’huile de vidange sur la chaussée, des jets de pierres…

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile invite tout un chacun au respect de l’ordre et de la loi dans un esprit républicain.

La Guinée franchit la barre des 5000 cas positifs à la Covid-19

Le nombre de cas confirmés de Covid-19 au pays ne fait que grimper. C’est donc sans surprise que les nouveaux cas positifs font franchir à la Guinée, la barre des 5.000 cas positifs.

Alors que l’Etat ordonne la levée du couvre-feu en province et la réouverture des lieux de culte dans les préfectures exemptes des cas de contaminations, le virus continue de se propager.

En effet, des résultats des tests effectués dimanche 21 juin et mis à jour lundi 22 juin, il ressort que 52 nouveaux cas positifs au covid-19 ont été détectés, portant le nombre des infectés à 5.040 cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée. Avec un mort/jour, il y a désormais un cumul de 28 décès hospitaliers. En revanche, les 16 nouveaux cas de guérisons donnent un total de 3.685 sortis guéris des centres de traitement.

Et selon ces statistiques de l’ANSS mises à jour lundi, 22 juin, le taux de rétablissement ou de guérison est de 73.1% contre un taux de létalité de 0.6%.

Dans le classement mondial des pays touchés par le Covid-19, la Guinée est à la 79e place, derrière la Macédoine du nord, 78e avec 5.196 cas de covid-19. Notre pays est suivi par le Salvador, 80e pour 4.808 cas.

Les contaminations vont continuer à grimper en Guinée, en raison de l’indiscipline, de l’esprit de suffisance et du laisser-aller. Malgré l’Etat d’urgence sanitaire, les habitants peu consciencieux, continuent de se rassembler dans des endroits comme les plages, maquis et boites de nuit pour s’éclater avec des individus aux statuts obscurs. Les 19 et 20 juin, les forces de sécurité ont effectué des descentes dans certains lieux d’ambiance ou des dizaines de filles de joie et de clients ont été interpellés. Mais les propriétaires des lieux et leurs clients continuent de braver les gestes barrières dans le Grand Conakry.

Covid-19 en Guinée : 71 nouveaux cas positifs pour un total de 1927 cas de coronavirus

Sur 429 personnes testées le 6 mai, 71 se sont révélées positives au coronavirus.

Les statistiques de l’ANSS réactualisées jeudi,7 mai font état également de 32 cas guéris le même jour. Ces 71 cas supplémentaires de Covid-19 portent à 1.927, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée. Les mêmes données font état de 629 cas sortis guéris contre 11 décès depuis la déclaration du 1er cas le 12 mars 2020.

Cependant, le Covid-19 se signale dans certaines régions comme Kindia, capitale de la Basse-Guinée (Un fonctionnaire testé positif) et Coyah (47 cas signalés pour 5 guéris). Et pour freiner la propagation du Covid-19, des barrages ont été installés au niveau des points de passage à Coyah et à Dubreka. Mais le virus est déjà dans les préfectures comme la ville d’alumine, Fria ou 6 cas positifs au coronavirus a été détectés.

Résistance active du FNDC: l’autoroute le prince quasiment paralysé, des incidents constatés à Conakry

Suite à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC),  à la mobilisation générale des Guinéens ce mardi 21 et mercredi 22 janvier 2020, pour s’opposer au projet de « confiscation du pouvoir officiellement annoncé par Alpha Condé le 19 décembre 2019 », la circulation routière sur l’autoroute le prince est complètement paralysée.

Sur les principaux axes routiers de Conakry, la circulation est fluide en cette journée contrairement aux journées habituelles. De Sonfonia-Gare jusqu’au rond-point de Cosa, seulement quelques véhicules y circulent. Les arrêts des taxis sont vides. Sur l’autoroute Fidèle Castro, les embouteillages habituels ne sont pas au rendez-vous sur le tronçon Entag-Matoto.

Des accrochages ont eu lieu vers la Tannerie quand des manifestants ont érigé des barrages sur la route avant d’être dispersés à coups de gaz lacrymogène par des gendarmes. Des accrochages similaires ont été signalés dans des quartiers comme Bonfi.

Quelques jeunes manifestants qui ont tenté d’ériger des barricades sur l’axe Le Prince, ont été vite dispersées par les services de sécurité. Les écoles sont restées fermées.
Tandis que, sur l’autoroute Fidèle Castro, la circulation routière est plus ou moins fluide, les citoyens vaquent à leurs occupations.

Grève des enseignants: le SLECG paralyse encore les écoles

Du fait du mot d’ordre de grève lancé par les responsables du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), hier, jeudi 09 Janvier 2020, plusieurs établissements scolaires du pays ont été paralysés.

En effet, dans beaucoup de villes, les enseignants ont boudé les salles de classes abandonnant les élèves à eux-mêmes.

Cependant à Conakry,  la plupart des écoles ont été désertées par les enseignants. Les écoles fermées, les salles de classes vides par endroits. Dans certains établissements comme le Lycée Donka, dans la commune de Dixinn, les premiers élèves qui ont eu accès à la cour de l’école, se sont enfermés pour des cours de révision improvisés par les quelques enseignants qui ont répondu présents. Même constat dans la commune de Matoto et de Matam où les cours ont été perturbés par endroits. A Kaloum, centre administratif la grève a été partiellement suivie.  Par contre, dans la commune de Ratoma, plus particulièrement dans les quartiers  de Hamdallaye, Koloma, Kipé, Kaporo et de Coza, les élèves abandonnés à eux-mêmes sont sortis des salles de classes pour barricader les routes empêchant les usagers de circuler.

AUssi, dans les villes de l’intérieur, hormis la région de Kankan où le mot d’ordre de grève du SLECG a été ignoré, toutes les autres villes ont vu les cours perturbés et les écoles fermées. De Mamou à Tougué, en passant par Dalaba, Pita, Labé, Lelouma et Koubia, les établissements scolaires ont été paralysés, exceptées quelques écoles.

Au bout du compte, le mot d’ordre de grève du SLECG a paralysé l’éducation au cours de cette journée à l’échelle nationale.

Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, s’est dit satisfait du résultat de cette première journée de grève.

Les Nations Unies dénoncent « l’impunité » dans l’affaire du massacre du 28 septembre à Conakry

Les Nations Unies par la voix de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, ont dénoncé « l’impunité » dont bénéficie les responsables présumés du massacre commis le 28 septembre 2009 à Conakry.

Selon Michelle Bachelet, il est fort probable que des crimes contre l’humanité aient été commis, ce jour-là, par les forces de sécurité lors du meurtre ou de la disparition de plus de 150 sympathisants de l’opposition. Plus d’une centaine de femmes ont été victimes de violences sexuelles, y compris de mutilations.

Selon elle, il existe des preuves fiables de la responsabilité pénale de certaines personnes. Elle déplore qu’aucune personne n’ait été traduite en justice. « La paix et la réconciliation durables ne seront pas atteintes tant que justice et responsabilité ne seront pas maintenues« , a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Elle a appelé samedi les autorités guinéennes à « accélérer » l’organisation du procès des auteurs du massacre des opposants. « L’impunité règne depuis trop longtemps en Guinée et empêche les cicatrices des victimes de guérir« , a déclaré la Haut Commissaire.

Elle a demandé aux autorités guinéennes de poursuivre les responsables du massacre. Le 28 septembre 2009, les forces de défense et de sécurité et des militaires avaient battu, poignardé et tué par balles des opposants au régime militaire. Ces derniers s’étaient réunis dans le plus grand stade de Conakry pour réclamer que le président autoproclamé depuis décembre 2008, Moussa Dadis Camara, ne se présente pas à l’élection présidentielle.

L’instruction sur le massacre est clôturée depuis fin 2017, mais la date du procès n’a toujours pas été fixée.

Source : BBC Afrique

Rançonnage: un policier arrêté à Conakry

Alors que les hommages fusent à l’endroit du lieutenant Marie Jeanne Sylla, décédée hier, jeudi, un policier a été interpellé pour avoir racketté un citoyen dans la circulation.

 

L’adjudant Tamba Ifono a tout d’abord été écroué dans une compagnie mobile d’intervention et de sécurité (Cmis).

 

« Nous sommes en train de sortir dans nos rangs les agents indélicats…», rappelle le directeur central de la police routière, Zakaria Camara qui précise que l’agent « indélicat » sera mis à la disposition de l’inspection générale puis au conseil de discipline.

 

Selon africguinée.com, l’adjudant Tamba Ifono, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il explique avoir interpellé un chauffeur au volant de sa voiture sans la ceinture de sécurité.

 

« Hier j’ai interpelé un chauffeur au volant qui n’avait pas sa ceinture de sécurité. Il a garé sa voiture, il m’a remis les documents. J’ai remarqué que son permis n’est pas signé. Il m’a prié de le pardonner en disant qu’il a oublié de signer (…) Je lui ai rendu ses documents », justifie-t-il.

 

Les rackets de police sont fréquents dans la circulation surtout à Conakry. Des citoyens se plaignent de rackets en longueur de journée par des policiers indélicats, en violation de l’éthique et de la déontologie policière.

Le geste d’Alpha Condé envers Cellou Dalein Diallo

Cellou Dalein Diallo, le Chef de file de l’opposition guinéenne a remercier le président Alpha Condé pour son geste envers sa famille.

Ce dimanche 10 mars 2019, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a vivement remercié le Président Alpha Condé qui a fait un geste à l’endroit de sa famille. C’était à l’occasion d’une visite du Chef de l’Etat dans la famille de feu Cellou Dalein Diallo décédé récemment à Conakry. « Je voudrais vous exprimer mes profonds sentiments de reconnaissance et de gratitude, d’abord pour votre présence ici, mais avant pour l’importante délégation que vous avez conduite ici, et venir également apporter une contribution financière pour les funérailles », a déclaré Cellou Dalein Diallo au nom de sa famille.

Le défunt était un cousin du chef de file de l’opposition guinéenne. Le geste d’Alpha Condé envers la famille « Diallo » n’a pas laissé marbre le numéro un de l’UFDG. « J’ai été chargé par la famille de vous exprimer notre gratitude pour ce geste accompli dans le cadre de l’expression de votre compassion, de votre solidarité à l’endroit de la famille. Nous sommes très fiers que vous puissiez joindre vos prières à celles de la famille, en tant que Président de la République ; Et nous vous remercions très sincèrement », a témoigné Cellou Dalein Diallo.

Rougeole : de nombreux cas signalés

Après la Fièvre Lassa, Plusieurs villes du pays ont enregistré des cas de rougeole.

84 cas sont pour le moment recensés. Plus de 200 enfants suspects ont été recensés à Conakry et dans les préfectures de Nzérékoré et Labé. Les enfants de moins de 5 ans sont généralement les plus touchés. « Nos agents qui sont dans les centres de traitement épidémiologie ont le protocole de traitement de toutes ces maladies à potentiel épidémique.  Les enfants là sont hospitalisés directement dans ces centres. Certaines préfectures commencent avant qu’on ne sache que c’est la Rougeole dans les centres de pédiatrie. Dès que le diagnostic est posé on transfert le cas dans ces centres. L’ANSS (L’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, Ndlr) est chargée de les ravitailler en produits et médicaments. Actuellement, nous sommes sur ça, chaque trois mois on revoit les stocks et on les envoie les produits nécessaires pour atténuer l’effet de la maladie », a rassuré Dr Sakoba Keita, le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.

En Guinée, 25% des enfants ont déjà été vaccinés contre la rougeole.  Pour éviter la propagation de cette maladie qui entraîne chez le malade une forte fièvre et une éruption cutanée, l’ANSS a mis en place une vaccination en ceinture et la fourniture de 850 motos dans les postes de santé pour atteindre chaque enfant dans les zones reculées.

Ibrahima Kourouma lance le projet SANITA-Villes Durables

Le ministre de la ville, de l’aménagement et du territoire, Ibrahima Kourouma a procédé mercredi au lancement d’un séminaire sur le programme de développement et d’assainissement urbain en Guinée (SANITA), Villes Durables.

Ce programme de développement et d’assainissement urbain en Guinée (SANITA), Villes Durables comprend 2 projets et est financé par l’Union Européenne à hauteur  42 millions d’euros. Le projet SANITA-Villes propres qui dispose d’un budget de 35 millions d’euros exécuté par l’agence Belge de développement, ENABEL et le projet SANITA-Villes Durables dispose quant à lui d’un budget de 4 millions d’euros et sera mis en œuvre par ONU-HABITAT.  « Nous procédons ce matin au lancement du séminaire destiné au programme du développement et assainissement urbain villes durables. C’est un programme crucial, son exécution pourrait transformer fondamentalement l’aspect de nos villes et villages dans les années à venir. Comme vous le savez, planifier rigoureusement l’installation des populations urbaines et rurales sur un territoire déterminé est avant tout un impératif de développement. Dans un pays comme le nôtre avec des ressources financières limitées, l’apport des partenaires techniques financiers nous permet d’avancer dans une action cohérente, à même de relever tous les défis d’un monde dynamique soumis aux enjeux de la modernisation du changement climatique que l’inclusion sociale », affirme  Ibrahima Kourouma

 

Dans le domaine de l’urbanisme et de l’habitat, ajoute-il, « notre pays, la république de Guinée fait face à une pression de plus en plus forte et dont les conséquences se manifestent par l’occupation spontanée et anarchique des espaces. De tous les espaces sans tenir compte de la vision du gouvernement, c’est cette situation que nous comptons changer de manière méthodique, pragmatique et efficace conformément à la volonté exprimée par Son Excellence monsieur le président de la république, le professeur Alpha Condé ». Pour sa part, le chef de Délégation de l’Union Européenne en Guinée, Gérald Hatler, a rappelé qu’ « avec une population de près de 12 millions en 2016, la république de Guinée a connu une urbanisation anarchique importante depuis la fin des années 1980. Aujourd’hui, plus de 40% de la population vit dans des zones urbanisées (dont la moitié dans l’agglomération de Conakry), et d’ici 10 ans plus de la moitié de la population sera urbanisée. Le développement urbain et plus particulièrement la planification urbaine constitue un enjeu majeur du développement durable de la capitale ».

Et de poursuivre : ‘’ce programme se décompose en 2 projets, le projet SANITA-Villes propres qui dispose d’un budget de 35 millions d’euros, exécuté par l’agence belge de développement ENABEL. Avec pour objectif d’améliorer les services d’assainissement de base pour les populations des villes de Conakry et Kindia. Le projet SANITA-Villes Durables qui est l’Objet de cette cérémonie, dispose quant à lui d’un budget de 4 millions d’euros et sera mis en œuvre par ONU-HABITAT avec l’ambition de contribuer à la relance de la planification urbaine. »

Tourisme: Laye Junior reçoit Richard Lohento

Initiateur de la formation de guides touristiques par le biais du projet Booster les compétences, l’Ambassadeur du Tourisme guinéen, Laye Junior Condé a eu, ce mercredi 27 février 2019 un premier tête-à-tête avec Richard LOHENTO.

Financé par la Banque Mondiale à hauteur de 250 mille dollars américains, Ce projet de formation de guides touristiques est piloté par l’Ecole Supérieure du Tourisme.  L’ONT est l’initiateur et sera l’heureux bénéficiaire afin d’augmenter sa capacité de compétence et de favoriser l’auto emploi des jeunes. Laye Junior Condé, tout en souhaitant la bienvenue à l’expert béninois, a recommandé spécialement la formation des Agents du Bureau d’accueil de l’ONT à l’aéroport. D’où la nécessité de mieux former les guides d’accueil pour mieux les qualifier à rendre agréable, dès la porte d’entrée, le séjour des visiteurs de la Guinée ».

Lohento qui a été conduit à la Direction de l’ONT par Madame Touré, Directrice de l’Ecole supérieure du Tourisme, a été reçu par Laye Junior en présence d’Ousmane Bella Diallo et Kalidou Chérif Diallo, respectivement Directeur de l’Exploitation et Point focal de l’ONT dans le projet. Après cette première prise de contacts avec les autorités guinéennes, la formation proprement dite débutera dans deux semaines à Conakry.

Kaporo-rail: un déguerpissement qui fait mal

Poussés à déguerpir avec les bulldozzers, les populations de la haute banlieue de Conakry avaient pourtant retrouvés un espoir.

C’était en 2016 que le président Alpha Condé s’était rendu sur les lieux pour « demander pardon » et promettre un « dédommagement » aux habitants de ce quartier. Livrées à elles-mêmes, les populations de Kaporo-rail comptent sur la mobilisation pour espérer sauver leurs affaires. A ce jour, aucun dédommagement n’est prévu pour ces populations qui craignent l’arrivée des grandes pluies.

 

L’État a lancé une opération de déguerpissement musclée dans la banlieue de Conakry, en vue de poursuivre le développement du centre directionnel de Koloma, qui doit permettre de décongestionner le quartier administratif et des affaires de Kaloum. Plusieurs commerces ont été démolis et des habitations sont en sursis, au grand désarroi des occupants. « J’ai mis trois mois à édifier les deux kiosques qu’occupaient ma femme et sa belle-sœur. On a dû tout démonter en une seule journée », raconte, presqu’en larmes, Bhoye Barry. Chauffeur de profession, il est actuellement au chômage. Ce petit commerce était jusqu’à présent l’unique source de revenus pour les huit membres que compte sa famille. Assise sur des décombres, Fatoumata Binta jette un regard désolé sur les ruines de ce qui fut sa boutique. Elle regrette que les délais aient été si courts qu’ils ne lui ont pas permis de s’organiser. « Nous n’avons pas eu beaucoup de temps. Hier, un gendarme est passé nous dire de vider nos étals, en prévenant qu’ils viendraient aujourd’hui pour tout raser. On a commencé tout de suite à transporter nos marchandises à la maison », assure-t-elle.

 

Du côté du gouvernement, l’explication de ce déguerpissement se trouve dans le besoin de récupérer ce domaine de l’Etat. Le centre directionnel de Koloma vise à abriter le futur centre administratif de Conakry dans le cadre du plan « Conakry, Vision 2040 » promis par Alpha Condé. « Les gens ont été prévenus depuis longtemps », affirme au contraire Ibrahima Kourouma. « Nous sommes sensibles à la situation de ces femmes, mais la priorité, actuellement, est de récupérer les domaines de l’État », insiste le ministre de la Ville et de l’aménagement du territoire. Jusqu’ici, les maisons d’habitation n’ont pas été touchées. La croix rouge tracée sur leurs murs rappelle toutefois que leur démolition n’est qu’une question de jours voire d’heure, comme l’a confirmé Ibrahima Kourouma.

 

Le programme « Grand Conakry vision 2040 » du président Alpha Condé prend forme. Et cette partie du quartier Kaporo-Rails, zone réservée de l’État, y est intégré. L’État veut en effet y développer le centre directionnel de Koloma, qui accueillera les départements ministériels, avec pour objectif de décongestionner le quartier administratif et des affaires de Kaloum. C’est un site de 265,7 hectares Les sièges de la télévision d’État, de l’Autorité de régulation des postes et télécommunication et de l’ambassade des Etats-Unis y ont déjà été construits. D’autres chantiers sont en cours. Les projets de rénovation urbaines sont en outre anciens, insiste le ministre de la Ville et de l’aménagement du territoire, qui juge que les personnes déguerpies étaient prévenues. « Kaporo-Rails est un domaine réservé de l’État conformément au décret 211 pris en 1989. Les occupants le savent bien. Il y a eu un premier déguerpissement en 1998 qui a partiellement libéré le site. Tous ceux qui s’y sont installés l’ont fait illégalement. Pour preuve, les constructions ne sont pas durables », insiste Ibrahima Kourouma, qui dit s’étonner de l’écho médiatique sur ce déguerpissement, qui s’inscrit dans une opération de plus grande envergure. « Nous sommes engagés depuis un bon moment dans un travail de récupération des domaines de l’État. Le site de Kaporo-Rails porte sur 265 ,7 hectares, et au total, il y a plus de 46 000 hectares qui ont été immatriculées. »

Lire aussi : Centre directionnel de Koloma: 10 jours pour terminer les déguerpissements

Nicolas Sarkozy en terre guinéenne

L’ancien président français est arrivé jeudi  21 février à Conakry en provenance de Paris.

Le ballet des anciens chefs d’Etat se poursuit chez le président Alpha Condé. Après le très controversé Abdoulaye Wade qui attise les polémiques au Sénégal, c’est Nicolas Sarkozy qui vient de fouler le sol guinéen sur invitation d’Alpha Condé. Pour le moment, l’on ignore l’objet de sa visite, quelques jours seulement après celle de son successeur à l’Elysée le socialiste Hollande. Lobbyiste confirmé depuis son départ de la présidence française, Sarkozy, 64 ans, empêtré dans de nombreux scandales, notamment le financement supposé de sa campagne de 2007 par le guide libyen Mouammar Kadhafi, foule pour la première fois la terre africaine de Guinée.

Lors de sa présidence, Sarkozy était en froid avec Alpha Condé. Ce dernier avait déclaré dans la presse que «depuis que Sarkozy est parti, je dors bien, voire même très bien, mon médecin peut le confirmer. » Malgré leur différence idéologique, Alpha Condé et Sarkozy avaient réussi à s’entendre grâce aux bons offices de l’ancien ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cet ami d’Alpha Condé avait effectué plusieurs visites à Conakry après son départ du gouvernement, avant de s’éloigner suite à l’éclatement de l’affaire Bolloré qui concerne le port de Conakry.

S’il refuse de dévoiler ses intentions en 2020, Alpha Condé multiplie ces derniers temps son rapprochement avec des hommes influents.  Dans sa tentative d’isoler l’opposition guinéenne, l’actuel chef de l’Etat tisse son réseau pour anticiper toute éventuelle résistance s’il décide de se maintenir au pouvoir.

 

Amadou Keita a cassé sa plume

A  42 ans, plein d’humour et visionnaire le journaliste-écrivain Amadou Keita est décédé hier de suite de maladie.

Amadou Keita a été surpris par une crise cardiaque qui lui a été fatale ce dimanche 17 février 2019 dans un hôpital de Conakry.  Ancien Directeur de l’information et animateur de l’émission grogne matinale sur Soleil FM, Amadou Keita était également écrivain. Il est l’auteur du roman « La Braise sous la cendre »,  qui a été publié en novembre 2018.  Visionnaire, Amadou Keita y aborde plusieurs sujets d’actualité notamment l’immigration et le mariage forcé qui touchent beaucoup de ses jeunes compatriotes. Surnommé affectueusement « Van Damme » ou « Gagarine », Amadou Keita était modeste, jovial et l’ami de tous.  Enseignant, Amadou Keita était promis à un bel avenir, mais le destin en a décidé autrement. Il a été inhumé ce lundi au  cimetière de Cosa après la prière de 14heures. Il laisse un vide au sein de  à sa famille, ses amis,  collègues et tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer.

Transport : Aboubacar Sylla dresse un bilan satisfaisant pour son département

Le ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla était ce lundi, 18 février 2019 face à la presse pour faire le bilan de son département.

A l’entame de son intervention, Aboubacar Sylla a précisé qu’à la faveur de l’avènement de la 3ème République, le secteur des Transports a engagé de manière soutenue et durable, une dynamique de réformes courageuses, nécessaires et efficaces en vue de l’amélioration significative de ce service public. concernant les acquis dans le domaine des transports terrestres, il a entre autres cité l’intervention de douze textes législatifs et réglementaires renforçant considérablement la réglementation en vigueur en vue de garantir la sécurité et la sûreté des usagers de la route, le renforcement de la signalisation routière à travers la réhabilitation de onze carrefours en feux tricolores dans la ville de Conakry, la construction de la signalisation verticale et horizontale de voiries de Kankan et de Mamou, l’implantation de panneaux de tronçonnement à Conakry, la distribution, récemment de 1000 panneaux de signalisation routière pour toutes les communes de la ville de Conakry, la création de la Société de Transport de Guinée (SOTRAGUI) avec la mise en circulation de 50 nouveaux bus pour un trafic de près de 40.000 passagers.

Dans le domaine des transports ferroviaires, maritimes, aériens, dira le ministre, beaucoup d’acquis sont obtenus à savoir : la mise à disposition de l’Etat, du train de banlieue « Conakry Express » pour un trafic de 10.000 passagers par jour, l’intervention du nouveau code maritime, assurant une meilleure réglementation du trafic en mer, l’invention du nouveau code de l’Aviation civile, l’augmentation du nombre de compagnies aériennes desservant l’aéroport international de Conakry, passant de 6 compagnies en 2010 à 13 compagnies en 2018, l’augmentation des trafics passagers, passant de 248.000 passagers en 2010 à 527.000 en 2018 et celle du trafic fret passant de 2.700 tonnes en 2010 à 4.600 tonnes en 2018 parmi tant d’autres.

Pour ce qui est des perspectives, il dira que les prochains mois et années sont porteurs de bonnes nouvelles pour le secteur des transports. « Les perspectives se révèlent comme suit : La création d’une société de transport de personnes à régime mixte avec l’ouverture de lignes urbaines et interurbaines ; Le renforcement très imminent du parc actuel de la SOTRAGUI avec la récupération de plusieurs dizaines de bus du précédent parc ; La construction de 8 centres régionaux de contrôle d’automobile ; La mise en ligne d’un second train de passagers dénommé ‘’Dubréka Express’’ sur ligne Fria ; La finalisation de la mise en place de la compagnie aérienne de droit guinéen ‘’Guinée Airlines’’ en partenariat avec ‘’Ethiopian Airlines’’ ; La rénovation des aéroports régionaux de Kankan, Labé, N’zérékoré ; Le renforcement de effectifs et des capacités du personnel de la direction nationale de la Météorologie… »

Ibrahima Keira traite Dallein Diallo de mythomane

Le Ministre de la Sécurité et de la protection civile a  répondu aux accusations de Cellou Dalein Diallo qui affirme avoir été victime d’une nouvelle « tentative d’assassinat » le samedi 16 février 2019.

Alpha Ibrahima Keira a disculpé la police suite à la sortie médiatique de Cellou Dalein Diallo. Selon lui les forces de l’ordre n’ont rien fait à l’opposant guinéen. Rejetant en bloc toutes les accusations portées contre les forces de police, il a indiqué qu’il revient au Chef de file de l’opposition d’apporter des preuves de ses allégations. « La preuve de l’accusation incombe à l’accusateur. Celui qui dit qu’il a été victime, il n’a qu’à le prouver. Ce n’est pas à cause de photos ou de quoi que ce soit (…), on est habitué à ces déclarations mensongères où on dit qu’une balle a transpercé le véhicule, je ne parle pas de ça. Le niveau du débat est trop bas », a martelé le ministre Keira.

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Une trentaine de blessés ont été enregistrés lors  des heurts entre la police et des partisans de l’opposition en marge du retour de Cellou Dalein Diallo à Conakry. Le véhicule de commandement du leader de l’UFDG a été sérieusement endommagé. L’opposant a accusé la police d’avoir voulu attenter à sa vie sur ordre d’Alpha Condé. « La police n’a rien fait », rétorque le Ministre de la Sécurité. La preuve selon lui : « aucun de nos véhicules n’a fait d’accident. Vous pouvez aller dans les parcs de la police pour voir. Quand tu cognes un véhicule, au moins il y a des traces du véhicule (cogné) sur le tien.  Il y a un service de constat. Et puis de toute façon, tout le monde a des téléphones, des caméras pour prendre au moins les photos du véhicule qui a cogné », a fait observer Alpha Ibrahima Keira. « Les mambas étaient là positionnés. Savez-vous le tonnage d’un mamba ? C’est un véhicule qui a deux moteurs avec plus de trois cent litres de carburant. Il ne roule pas plus de 100 kilomètres à l’heure. C’est des véhicules qui sont pratiquement stationnés, ils ne peuvent pas suivre un cortège. Quand les policiers sont en mobilité dans les pick-up, quand ils veulent intervenir, ils descendent. Ils ne se rapprochent pas du véhicule d’un cortège. C’est une question de bon sens », soutient le ministre de la sécurité.

C’est la deuxième fois que le véhicule de Cellou Dalein est victime d’attaque. La première remonte au 23 octobre 2018,  lors d’un rassemblement de l’opposition qui protestait contre les « résultats truqués »  des élections communales. Les enquêtes traient toujours. Pour les incidents survenus ce week-end, l’ancien premier ministre a notamment pointé du doigt les mambas. Mais pour le ministre de la sécurité, ces véhicules n’ont pas pris part aux opérations de maintien d’ordre alors que des photos montrent le contraire.

 

Guinée : le congrès de l’USTG se poursuit à Conakry

Les travaux du sixième congrès de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) ont démarré le lundi 19 novembre au Palais du peuple de Conakry  sous la présidence d’honneur de Maître Mohamed Traoré, bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée.

Selon Abdoul Gadri Diallo, membre de la commission d’organisation et par ailleurs, secrétaire chargé de négociations de la FESABAG (Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et Microfinance de Guinée), 285 congressistes ont répondu présents, plus de 90%.

Pour cette première journée, le syndicaliste  a fait savoir que toutes les centrales syndicales et les plateformes de la société civile les plus représentatives étaient représentées dans la salle. Il a indiqué au téléphone que tous les discours tournaient autour de l’unité nationale et de la solidarité syndicale pour faire face au défi auquel le mouvement syndical est confronté.

Il a également fait comprendre que cette première journée a été consacrée à la mise place des commissions pour la revue des textes juridiques de l’institution l’USTG. « Toutes les fédérations de l’USTG étaient présentes à savoir : la FESABAG, le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), la FESATEL (Fédération Syndicale Autonome des Télécoms), le syndicat du Port, de Transports, les Mines ainsi que le secteur informel », a-t-il rappelé.

Pour terminer, il a souligné que cette première journée a été également consacrée à l’explication à tous les invités la nécessité de la réussite du congrès de l’USTG. « Tout le monde était content pour la retrouvaille. Le président d’honneur de la cérémonie a fait passer les messages de paix et de cohésion sociale », a-t-il conclu. Il faut rappeler que ce sixième congrès de l’USTG prendra fin le mercredi 21 novembre.

Guinée : le gouvernement annonce le renforcement de la sécurité face à la recrudescence des violences à Conakry

Se disant conscient de son devoir régalien vis-à-vis des citoyens, il (le gouvernement) décide du déploiement d’un dispositif de sécurisation à compter du lundi 19 novembre 2018.

Dans une déclaration rendue publique au soir de ce lundi 19 novembre par le Contrôleur général Mamadou Camara, directeur central de la sécurité publique et porte-parole de la Police,  le gouvernement dit avoir entendu l’appel des citoyens pour le renforcement de leur sécurité et de leurs biens, la lutte contre la criminalité et le grand banditisme principalement dans la ville de Conakry et environs.

 « A cette occasion, des patrouilles mixtes Police, Gendarmerie et Armée s’effectueront sur les principaux axes de la ville de Conakry. Pour réussir notre mission de sécurité, nous comptons sur la collaboration de chacun et de tous. La contribution des citoyens dans la lutte contre la recrudescence du grand banditisme, de la criminalité et du vandalisme qui portent atteinte à l’unité de la nation et aux libertés fondamentales, est vivement souhaitée », lit-on dans le document signé de la Commission de la sécurisation de la ville de Conakry. Tout en rappelant que cette mission s’inscrit dans de l’application de la loi L/009, portant maintien et rétablissement de l’ordre public.

Guinée : rencontre entre le gouverneur de Conakry et des représentants de l’opposition

Le rencontre qui se tient ce mardi au gouvernorat de la ville portera sur les questions de sécurité.

Le gouverneur de la ville de Conakry, Mathurin Bangoura, et des représentants de l’opposition se retrouvent ce mardi autour de la même table.

La rencontre a lieu ce mardi à partir de 10 heures au gouvernorat de la ville de Conakry.

Selon une lettre du gouverneur adressée aux opposants, les deux parties échangeront « essentiellement sur les questions de sécurité et de paix » dans la ville.

Depuis quelques années, la ville, tout comme d’autres localités du pays sont en proie aux violences et manifestations des partisans des opposants.

Hier, encore, la ville était sous le feu des manifestations du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Un important dispositif sécuritaire a été déployé aux alentours de la DCE de Dixinn.

A Matam, enseignants et élèves se sont donné rendez-vous devant la direction communale de l’éducation. Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre.

Guinée: deux jeunes tués par balles à Conakry

La liste des victimes ne fait que s’alourdir. Deux jeunes ont été tués par balles dans la soirée de ce mercredi 07 novembre 2018.

Le drame s’est produit au quartier Wanindara mosquée dans la commune de Ratoma.

Billo Diallo 25 ans diplômé, originaire de  Kankalabé dans la préfecture de Dalaba  et Alimou 22 ans, boutiquier, originaire de Télémêlé ont été  tués aux environs de 19h devant la boutique de ce dernier pendant qu’il y faisait du thé.

Selon des témoins, des militaires qui passaient dans un véhicule, auraient tirés sur quatre jeunes et les deux ont rendu l’âme sur place. Les corps des deux victimes ont été transportés à la morgue de Donka.

Ainsi, l’opposition dénombre 100 victimes depuis 2011.

Il faut rappeler que cette situation intervient après une journée ville morte observée par la plupart des citoyens de l’axe  suite à un appelle de l’opposition.

Hadjh 2018 : Des pèlerins toujours en attente d’avion

Ils sont nombreux à attendre désespérément que leur soit affrété un avion qui les conduira au lieu saint.

A 48 heures de la fermeture des frontières de l’Arabie Saoudite, ils sont encore plusieurs centaines de candidats au pèlerinage à attendre désespérément les avions devant les transporter aux lieux saints de l’Islam. Ils sont installés dans la salle des départs, ou la plupart d’entre eux ont passé la nuit, plus que déçus. Rencontrés ce mardi 14 août 2018 par Mediaguinee, ces candidats au pèlerinage confient ne plus savoir à quel saint se vouer. Attendant dans la salle des départs de l’aéroport international de Conakry-Gbessia, ces candidats ont une fois de plus passé la nuit à même le sol.

Selon nos informations, depuis 72 heures aucun d’entre eux n’a quitté Conakry. C’est avec le cœur serré qu’ils se prêtent à nos questions. « C’est très décevant, toi tu es là, tu paies officiellement et tu penses que c’est le circuit normal qu’on, suit mais arrivé à un certain temps les trucs qu’ils font, ils prennent un peu par là et un peu par là.

Ceux qui quittent le village ou alors ceux qui sont là même, ils refusent, ils prennent des copains, ils prennent ceux qui donnent un peu d’argent, ils trainent les gens pour rien, et malheureusement chaque année c’est la même chose. Sinon il y ‘en a qui ont passé la nuit ici, nous nous sommes venus ce matin. Ce qu’ils disent, on va bouger aujourd’hui, c’est déjà très serré. Il ne reste pas beaucoup de temps » se lamente ce candidat qui a souhaité garder l’anonymat. Mohamed Barry, directeur de l’agence Saffa, dont il reste encore 236 candidats, explique que depuis les 72 heures passées, aucun pèlerin n’a quitté Conakry « on nous avait promis de partir depuis le 06 Juillet, mais jusqu‘à présent on est là, on n’a pas bougé. On est au 08ème mois et on n’est pas encore partis. Chaque jour on nous dit demain. D’abord, ils nous avaient dit qu’on allait bouger hier lundi à 09heures. De 09 heures à minuit on n’a pas vu de vol. Aujourd’hui encore ils nous ont dit midi et jusqu’à présent l’avion n’est pas venu. Depuis samedi les pèlerins passent la nuit ici. Chaque jour on nous dit que l’avion vient et il y a plus de 400 pèlerins qui attendent ici. Nous nous sommes acquittés de toutes les dépenses au compte de nos pèlerins », rappelle-t-il. « Nous sommes là depuis hier nuit aux environs de 20 heures. Ils nous disaient que l’avion devait venir à 1 ou 2 heures et il est bientôt 11 heures, l’avion n’est pas là. Eux-mêmes, ils n’ont pas de nouvelles précises. Je m’excuse du terme mais ils ne font que nous mentir ici.

La réalité c’est ça. Ils nous ont donné rendez hier à 16 heures pour venir au centre pour les formalités. Nous sommes venus, on est restés jusqu’aux environs de 20 heures on est arrivés ici et l’avion n’est pas là, ils nous parlent tantôt de 12 heures, tantôt de 14 heures et de 16 heures. On ne sait plus à quel saint se vouer », estime cet autre. A noter que jusqu’au moment de mettre en ligne cet article, toutes nos tentatives pour joindre le secrétaire général des affaires religieuses et le président de la commission nationale chargé de l’organisation des pèlerinages sont restées vaines. Aux dernières nouvelles, on apprend qu’un vol pourrait quitter Conakry demain matin pour l’Arabie saoudite.

 

Port autonome de Conakry : la Guinée contre le contrat avec la Turquie

Selon certaines sources, le contrat entre le gouvernement et l’entreprise turque Albayrak a été signé le 10 Août dernier.

Le gouvernement guinéen a attribué le port autonome de Conakry à une société turque du nom d’Albayrak. Le contrat entre les autorités guinéennes et la société  turque aurait été signé le 0 Août dernier.  Cette convention ne convient pas aux travailleurs actuels du port qui ont vite fait de manifester leur mécontentement. Cette convention prévoit que les trucs recrutent leur propre personnel. Ce qui sous-entend que le personnel actuel sera licencié. « Dans cette convention, ce sont les turcs qui recrutent leur propre personnel. Ce qui veut dire que les  autres  seront licenciés. Je veux parler des 800 travailleurs. Et dans cette convention pendant plus de dix (10) ans (sur 25 ans),  ils ne payeront pas la taxe douanière et la taxe des impôts. En plus ils vont exploiter le port sans faire des investissements », a expliqué Cheick Chérif Touré, secrétaire général du syndicat des employés du PAC

Après cette signature, l’entièreté du port, selon nos informations, reviendra aux Turcs excepté le port conteneur qui est exploité par Bolloré, la direction générale dirigée actuellement par Hawa Keïta va disparaître et des centaines de personnes seront licenciées. Ce contrat a été signé, peste un syndicaliste, en violation du code des marchés publics, puisque qu’il a été fait sans appel d’offres. Au début, poursuit un détracteur du contrat qui a préféré garder l’anonymat, plusieurs hauts cadres de l’Etat étaient opposés à la signature du contrat, comme, dit-il, l’actuel ministre de l’environnement qui était lors des négociations le ministre des Transports. Oyé Guilavogui, selon nos sources, n’a pas accepté que son nom soit associé à cette histoire. L’actuelle directrice du port avait au début refusé de signer. Avant de céder finalement en apposant sa signature vendredi dernier sur le document. L’actuel ministre des Transports aurait lui aussi refusé de signer ledit contrat, ajoute notre informateur. Ce que dément catégoriquement un proche collaborateur du ministre d’Etat des Transports qui a confié à notre rédaction qu’il ne revient pas à son ministre de signer ce genre de contrat. « Le ministre Aboubacar Sylla a trouvé le contrat déjà bien conclu, bien ficelé.

Le port autonome comme son nom l’indique étant une entité totalement autonome, ses responsables avaient la plénitude d’un point de vue juridique de conclure tous les actes administratif liés à la vie de cette entité », rappelle Keïta. Ce lundi 13 août donc, une manifestation des travailleurs a eu lieu devant le port contre la signature du contrat. Pour les manifestants, ce contrat va à l’encontre de l’intérêt des travailleurs du port. Après quelques minutes d’échauffourées, les grévistes ont été obligés de replier face à l’offensive des contremanifestants venant de l’association des entreprises de manutention portuaires (ASERMAP). Les grévistes se sont finalement retranchés à la bourse du travail où ils ont reçu le soutien de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG. Dans les termes du contrat parcouru par Mediaguinee, il est précisé que la société exploitera les activités qui lui sont cédés avec son propre personnel et il procédera librement au recrutement et à la gestion de son personnel, le concessionnaire sera en droit de facturer et percevoir le paiement des droits de douanes et taxes portuaires en contrepartie des services fournis par le concessionnaire relativement aux navires. « Ça fait six mois que le président de la république a appelé un cabinet étranger qui était en train de travailler sur le contrat de travail avec les Turcs. Quand le contrat a été ficelé, nous avons été informés par des gens qui sont proches lui. Nous, nous avons compris que le port Conakry était en vente.

Pendant les 30 ans, le port ne va pas appartenir à la Guinée, tel n’est pas le problème. Ce sont les nouvelles concessions au niveau des terminaux portuaires et même pas le domaine portuaire tout entier. Nous avons pris connaissance de ce contrat, nous l’avons rejeté, nous avons cerné et évalué les risques d’incidences environnementales découlant de ce contrat. Nous avons pris des dispositions pour contrer les effets secondaires négatifs découlant de ce projet. Aujourd’hui le président de république dit qu’il va aller avec ou sans nous », a dit Sory Magassouba, délégué adjoint de la section syndicale du port. Selon la délégation syndicale du port autonome de Conakry, le contrat de bail durera 30 ans et l’Etat guinéen ne percevra que 18% des revenus du port et la société Albayrak ne paiera ni taxe, ni impôt pendant 10 ans. L’arrivée des Turcs au port autonome de Conakry impactera les activités de Bolloré qui risque de fermer la société ALGUI qui s’occupe de la manutention des bateaux contenant des marchandises. Bolloré ne s’occupera que de la manutention des bateaux transportant de conteneurs. Pour le moment, ce profond malentendu entre le gouvernement et la délégation syndicale n’a pas impacté sur les activités du port. Mais toit porte à croire qu’une grève pourrait être lancée dans les prochains jours voire les prochaines heures contre ce contrat qui fait tant jaser.
 

Interdiction des manifestations: « C’est une violation grave de la loi » dénonce l’OGDH

Depuis le 1er juillet dernier, la Guinée est plongée dans une crise sociale sans précédent liée à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Le litre de carburant est passé de 8 à 10000gnf soit une augmentation de 25% depuis le 30 Juin dernier.

Depuis,  des structures  de la société civile  se sont constituées en un seul mouvement appelé « les forces sociales » qui comptent utiliser tous les moyens légaux pour exiger le retour du carburant à 8000francs donc au prix initial.

Des marches, des journées villes mortes, des settings, sont entre autres manifestations menées par des forces sociales.

Face à cette situation, le gouvernement par la voix du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH)  a dénoncé cette décision du Général Bourema Condé.

« Cette interdiction générale qu’elle soit verbale ou écrite, par des discours ou par médias interposés, constitue une violation grave d’un droit reconnu par la constitution guinéenne du 07 mai 2010, en son article 10. Elle constitue également une violation manifeste des conventions internationales auxquelles la Guinée est partie, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1968 et la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981. L’OGDH déplore et condamne fermement cette interdiction systématique et générale du droit de manifestation, sans oublier l’usage disproportionné de la force lors des manifestations du 23 juillet 2018, tant à l’égard des forces sociales de Guinée que du mouvement syndical Guinéen. De nos jours,  un nombre important de manifestants sont alités suite à l’usage excessif des gaz toxiques… » dénonce El hadj Maman Diallo, vice-président par intérim de l’OGDH.

Par la même occasion, l’OGDH a rappelé que la liberté de manifestation est un droit qui se situe au cœur du processus démocratique que le peuple de Guinée est en train de construire. C’est pourquoi dit-il, que « l’OGDH rappelle au gouvernement que son devoir régalien c’est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir aux citoyens la jouissance du droit constitutionnel de manifestation en Guinée ».

Par ailleurs,  l’OGDH en appelle au pouvoir judiciaire pour qu’il veille à ce que les actes réglementaires contraires à la constitution ne s’appliquent pas aux populations et que ceux qui, par excès de zèle,  s’evertuent à violer la constitution soient traduits en justice.

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen  a félicité les forces sociales de Guinée et le mouvement syndical Guinéen dans leur lutte légitime pour la sauvegarde des intérêts du peuple. Elle demande à ces derniers d’agir dans le respect de la loi et de s’abstenir de tout recours à des violences inutiles.

Crise sociale: Les FSG annoncent des nouvelles manifestations à Conakry

Depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe par le gouvernement, les forces sociales de Guinée se sont inscrites dans une logique de protestation. 

En effet depuis le 1er juillet dernier, les forces sociales de Guinée ont mené plusieurs démarches pour tenter de faire fléchir le gouvernement afin qu’il ramène le prix du carburant à 8000francs.

Des marches pacifiques et des  journées villes mortes ont caractérisé le mois de juillet. Sauf que jusque-là, le gouvernement n’a pas fléchit. Le carburant est vendu à 10000gnf le litre à la pompe.

Apparemment, les membres des forces sociales ne désarment pas.  Elles viennent rendre public une lettre dans laquelle, elles annoncent l’organisation d’une marche le mardi 07 août prochain. « Cette marche pacifique se tiendra dans les cinq (5) communes de Conakry de 8h à 18h… » Indique la lettre.

Cette fois, on constate un changement de stratégie organisationnelle. Les marcheurs de chaque commune ont un point de rendez-vous.

« Commune de Matoto: rond-point tannerie, Ratoma rond-point Hamdallaye, Dixinn: rond-point belle vue, Matam: carrefour constantin, Kaloum: rond-point Port autonome et tous ont rendez-vous à l’esplanade du palais du peuple » explique-t-on dans la lettre d’information adressée au gouverneur de la ville de Conakry avant de préciser que plus d’un million de personnes sont attendues ce jour dans les rues de Conakry.

À l’allure où vont les choses, il faut dire que l’espoir de voir le prix du carburant à la baisse en Guinée est minime. Car, pour maintenir cette augmentation de 25%, le gouvernement Kassory a mis en circulation, 25 des 100bus offerts à la Guinée par la Turquie en 2016. Ce pour, dit-on, servir de mesures d’accompagnement à la population.

Un mort et 8 blessés dans un accident à Mamou

Un accident de la route s’est produit sur la nationale Conakry Mamou ce jeudi 02 août 2018 aux environs de 4heures du matin.

Selon les informations, c’est un bus en provenance  de Macenta pour Conakry qui s’est retrouvé renversé dans un ravin en voulant éviter un camion. Le commandant Moïse Haba est chargé de constat au commissariat de police de Mamou.  « Selon le propriétaire du camion qui était à côté du chauffeur, c’est un bus en provenance de Macenta qui est entré en collision avec un autre camion qui venait au sens inverse au carrefour de Mamata. Le chauffeur du bus a voulu l’éviter et il s’est retrouvé dans le ravin » a-t-il expliqué.

Sur place,  une femme nourrice a perdu la vie et huit autres personnes blessées. Ces derniers ont été admis à l’hôpital préfectoral  de Mamou par l’union syndicale des transporteurs pour des soins. Le bébé que détenait la femme en est sorti sain et sauf. Selon nos sources,  le chauffeur du camion aurait pris la fuite pour une destination inconnue.

Cet autre cas d’accident relance le débat sur la délivrance des permis de conduire en Guinée.

Augmentation du prix du carburant : la société civile se plie devant le gouvernement

La marche pacifique projetée par les forces sociales de Guinée n’a pas eu lieu ce jeudi sur l’itinéraire indiqué a-t-on constaté sur le terrain. 

Comme annoncé dans leur communiqué, 10heures nous a trouvé au stade du 28 septembre, point de ralliement de la marche. Cette marche devrait débuter au stade du 28 septembre pour aboutir à la primature où un mémorandum devrait être remis au premier ministre.

Mais d’ores et déjà, les hommes du Contrôleur général Bafoué étaient sur place. À notre arrivée, le lieu était quadrillé par un dispositif sécuritaire mixte police gendarmerie. Sur les lieux, quelques  jeunes étaient visibles.

Un peu plus tard, on constate le début du désintéressement du groupe. Aucun leader des forces n’est présent sur les lieux. Dans la foulée, on nous apprend que Dansa Kourouma, président de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD)  serait malade.  Nous avons tenté  de joindre Sekou Koundouno,  président du Balai citoyen: « Je suis à des milliers de kilomètres de Conakry » a-t-il répondu avant de raccrocher le téléphone.

Après quelques minutes de disputes, les jeunes n’arrivent pas à s’entendre sur la  personne qui pouvait diriger une éventuelle marche. Alors, ils décident de se disperser.

La marche des forces sociales de Guinée pour demander le retour du prix du carburant à la pompe n’a donc pas eu lieu ce jeudi 26 juillet 2018 à Conakry.

À l’allure où vont les choses, beaucoup d’observateurs estiment que le mouvement « forces sociales de Guinée » composé des structures de la société civile née au lendemain de l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui avait pour objectif de faire plier le gouvernement afin de faire revenir le carburant à son prix initial, est étouffée et se trouve aujourd’hui dos au mur, car, faut-il le rappeler ,le mouvement avait promis de se battre jusqu’à l’obtention de leur revendication qui est celui du retour du carburant à 8000francs guinéens.

 

Conakry : les ONG forment les jeunes aux techniques de paix

Un atelier de renforcement des initiatives locales des jeunes pour la consolidation de la paix a ouvert ses portes le 23 juillet à Conakry

Les organisations non gouvernementales se mettent ensemble pour promouvoir la paix et l’unité nationale en Guinée. C’est à cet effet qu’un atelier de renforcement des initiatives locales des jeunes pour la consolidation de la paix a ouvert ses portes le 23 Juillet dernier au ministère de l’Unité nationale et de la Citoyenneté.

Cet atelier a pour objectif principal selon Ansoumane Samassy SOUARE, membre du bureau régional du réseau ouest-africain pour l’unification de la paix en Afrique de l’Ouest (WANEP), de former les jeunes à la prévention des conflits au niveau de leurs communautés à travers tout le pays. « Ces jeunes auront pour rôle, participer à la collecte des données qui vont nous permettre de faire des recommandations, des rapports pour les décideurs pour que ceux-ci interviennent en cas des problèmes dans les communautés concernées », a-t-il rappelé.

Pour justifier le choix de la jeunesse plutôt qu’une couche plus adulte, Sanassy Souaré précise : « nous avons misé sur la jeunesse parce que la jeunesse représente la franche partie de la population. Nous avons aussi remarqué qu’elle est aussi l’objet de beaucoup de violences. Elle est aussi victime et actrice à la fois. Donc, je pense qu’elle peut contribuer à l’apaisement de la situation sociopolitique dans notre pays », explique-t-il.

De son côté, Mme Alapini LILIANE, représentante de la CEDEAO en Guinée a apprécié cette initiative devrait venir de son institution. Selon elle, le thème de cet atelier est la mise en place d’un système d’alerte précoce et de réponse rapide au niveau régional mais aussi de renforcer le système de maintien de la paix et de la sécurité de la CEDEAO. La fin des travaux est prévue demain mercredi à Conakry.

 

Justice: Ouverture du procès du Général Mathurin Bangoura

Le procès opposant les forces sociales de Guinée et le gouverneur de la ville de Conakry pour excès de pouvoir  s’est ouvert à Conakry le 20 Juillet

Il est reproché au Général Mathurin Bangoura d’avoir empêché la marche des forces sociales la semaine dernière.

Maitre Sekouba Kouyate, avocat du gouverneur donne des précisions sur l’article 623 du code pénal. « Les forces sociales de Guinée n’ont produit aucun acte juridique ».

Chose que les avocats de la défense ne digèrent pas.  Maître Salifou Beavogui dit détenir un papier juridique qui atteste l’existence des forces sociales.

« Les forces sociales sont les demanderesses.  Quand on dit que les forces sociales n’ont pas une existence,  j’ai le récépissé ici,  délivré par le directeur national adjoint du service national de réglementation de promotion des organisations non gouvernementale et mouvement associatif qui crée les forces sociales pour une durée d’une année. Donc les forces sociales ont le droit, la qualité, la capacité, l’intérêt conformément à l’article 9 du code de procédure civile d’agir en justice en urgence pour que soit levée l’interdiction injuste entreprise par le gouverneur de la ville de Conakry. »

Les forces sociales appellent la population à  sortir massivement ce lundi pour montrer à l’État que la décision qu’il a pris pour augmenter le prix du carburant est unilatérale et injuste, et qui ne s’adapte pas à la situation économique du guinéen. »

Le procès qui se tenait au tribunal de première instance de kaloum,  a été renvoyé au 25 juillet prochain pour la poursuite des débats.

Pour rappel les forces sociales de Guinée ont marché au début du mois de juillet au rond-point de la tannerie à l’esplanade du palais du peuple pour demander le retour du prix du carburant à la pompe à 8000francs. Chose qui, jusqu’à présent tarde à produire les effets escomptés.