« Seul le texte promulgué et publié le 14 avril 2020 est applicable et opposable à tous » (Ministère de la justice)

Suite aux révélations d’un avocat du barreau de Guinée sur un prétendu tripatouillage de la nouvelle constitution issue du referendum du 22 mars dernier, le ministère de la justice a, au cours d’un point de presse jeudi 04 juin 2020 éclairé la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur ce sujet devenu embarrassant pour l’exécutif guinéen.

Sans confirmer les révélations sur une prétendue modification du texte soumis au referendum, le ministre de la justice, garde des sceaux s’est contenté d’apporter tout simplement des précisions sur la voie suivie pour l’adoption et la promulgation de la nouvelle constitution.
Selon lui, le texte promulgué a fait l’objet de plusieurs consultations et d’amendements pour prendre en compte toutes les préoccupations de l’ensemble des guinéens.

C’est suite à tout cela et après l’avis de la Cour Constitutionnelle, que le projet a été soumis au referendum et adopté le 22 mars et confirmé par l’arrêt AE007 du 03 avril 2020 qui l’a proclamé comme étant la Constitution de la République de Guinée.
En conséquence, l’adoption du texte final par le referendum met hors d’usage tous les autres documents qui ont contribué à son élaboration.
Selon le ministre de la justice, c’est fort de cette légitimité constitutionnelle que ce texte est applicable et opposable à tous.

A signaler que cette sortie médiatique du garde de sceaux était très attendue pour lever un coin de voile sur cette polémique. Il reste à savoir si cette sortie pourrait mettre fin au débat concernant cette actualité dans la cité.

Guinée : la nouvelle Constitution promulguée par Alpha Condé

Le président guinéen, Alpha Condé, a promulgué ce lundi 6 avril 2020, par décret la nouvelle Constitution de la République de Guinée.

Le nouveau bébé guinéen renferme plus d’une centaine d’articles et 18 titres traitant de plusieurs domaines.

Adoptée le 22 mars 2020 lors d’un référendum, la nouvelle loi fondamentale a été approuvée par 89,76% des votants sur 10,24% s’y opposants.

Guinée: L’école obligatoire et gratuite jusqu’à 16 ans dans le projet de nouvelle constitution

Le Projet de constitution qui sera soumis à referendum le 1er mars, permet, au titre 2, à l’Etat d’investir dans la jeunesse et d’accorder plus de protection à cette couche vulnérable de la Nation. D’abord au niveau de l’article 23 « Les parents ont le devoir d’assurer l’éducation et la santé physique et morale de leurs enfants. L’autorité parentale est exercée par le père et la mère ou, par toute autre personne conformément à la loi. Et les Enfants doivent assistance et soins à leurs parents ».
Accordant plus de poids à la promotion des jeunes, le projet de constitution stipule à l’article 24 que « La jeunesse doit être particulièrement protégée par l’Etat et les collectivités contre toute exploitation et l’abandon moral, l’abus sexuel, le trafic d’enfant, la traite des êtres humains, et les fléaux de toutes sortes. Dans les conditions déterminées par la loi, l’Etat veille, à travers un fonds spécial, à la promotion et à la préparation de la jeunesse aux enjeux culturels, scientifiques et technologiques futurs ».
Le même article 24 interdit, en dehors des cas prévus par la loi, le travail des enfants et ouvre un créneau obligatoire de formation et d’éducation « L’école est obligatoire et gratuite pour les enfants des deux sexes jusqu’à l’âge de 16 ans, et dans les conditions prévues par la loi ».
Et si avec l’article 26 de la nouvelle constitution, l’Etat veille à la promotion de la culture et au bien-être des jeunes et des femmes, à travers des programmes spécifiques qui favorisent le développement de la culture, de l’éducation et de l’emploi ; l’article 29 de la même constitution indique que chaque citoyen a le devoir de participer aux élections, de promouvoir la tolérance, les valeurs de la démocratie et d’etre loyal envers la nation.
A ce titre, la nouvelle constitution prévoit l’abaissement de l’âge de l’éligibilité contre l’âge de 25 ans révolus pour être candidat à la députation dans la constitution de 2010.
Et au titre 4, article 68 de la nouvelle constitution, il est indiqué que « Les Députés à l’Assemblée Nationale sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. Le mandat peut être renouvelé. Et l’âge minimum pour être éligible à l’Assemblée Nationale est de 18 ans révolus ».
Autant dire que le projet de constitution comporte des avantages inouïs pour la jeunesse qui concourent déjà au rajeunissement en cours de la classe politique à travers les candidatures des jeunes aux législatives du 1er mars.

Projet de nouvelle constitution en Guinée : Un mandat de 6 ans renouvelable une seule fois

Le peuple guinéen se prononcera le 1er mars 2020 sur le projet de nouvelle constitution, soumis au référendum par le président de la République. L’agence de presse guinéenne a publié les points et nouveautés de cette nouvelle constitution.

Dans son article 40, la nouvelle constitution stipule que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de six (6) ans, renouvelable une fois.

Autre nouveauté, Apres la cérémonie d’investiture et à la fin de son mandat, dans un délai de 48 heures, le président de la République remet au président de la Cour constitutionnelle la déclaration écrite sur l’honneur de ses biens. La déclaration initiale et celle de la fin de mandat ou de fonction sont publiées au journal officiel. La copie de la déclaration du président de la République est communiquée à la Cour des comptes et aux services fiscaux. Les écarts entre la déclaration initiale et celle de la fin de mandat ou de fonction doivent être justifiés.
Dans la foulée il y a un principe de base « Le président de la République est protégé contre les offenses, les injures et les calomnies dans les conditions que la loi détermine ». Il s’agit d’un rappel à l’ordre des tenants de propos déplacés et incongrus par voie de presse et dans les déclarations d’acteurs politiques.

Plus loin, « En cas de vacance de la présidence de la République par décès, démission ou par toute autre cause d’empêchement définitif dans les conditions prévues à l’article 54, l’intérim est assuré par le président de l’Assemblée nationale ou, en cas d’empêchement de celui-ci, par l’un des vices- présidents de l’Assemblée Nationale par ordre préséance ».

La durée maximale de l’intérim est de 90 jours. Un scrutin pour l’élection du président de la République a lieu, sauf cas de force majeure constaté par la Cour Constitutionnelle, trente-cinq (35) jours au moins et soixante (60) jours au plus après l’ouverture de la vacance.
Autre détail lié à la gestion de la vacance du pouvoir « L’intérim du président de la République s’étend à toutes les fonctions de celui-ci, sauf le droit de recourir au référendum, de prononcer la dissolution de l’Assemblée Nationale, de prendre l’initiative d’une révision de la constitution, d’exercer le droit de grâce, (articles 49, 50, 55) ».

Guinée : Le président Condé annonce un référendum constitutionnel à hauts risques

Le président guinéen Alpha Condé a fixé au 1er mars la tenue d’un référendum constitutionnel et de législatives, malgré l’intense contestation de l’opposition qui dénonce une manoeuvre pour briguer un troisième mandat fin 2020.

Le décret présidentiel a été lu mardi soir sur les médias d’Etat – télévision et radios -, provoquant une série de réactions outrées de l’opposition, qui entend empêcher le bon déroulement des législatives et de cette consultation constitutionnelle.

Lundi soir, un autre décret du chef de l’Etat avait annoncé que les élections législatives, prévues le 16 février après avoir été déjà maintes fois reportées, auraient finalement lieu le 1er mars.

L’annonce de la date du référendum, attendue depuis des semaines, risque d’accroître les tensions déjà vives dans ce pays de 13 millions d’habitants, pauvre malgré d’importantes ressources minières.

La Guinée est le théâtre depuis mi-octobre de protestations contre le projet prêté de longue date au président, élu en 2010 et réélu en 2015, de chercher à se succéder fin 2020. L’actuelle Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

L’avant-projet de nouvelle Constitution divulgué en décembre et qui sera soumis à référendum dans moins d’un mois maintient cette limite. Mais l’opposition soupçonne que l’adoption d’une nouvelle Constitution serve à M. Condé de prétexte pour remettre son compteur présidentiel à zéro.

Alpha Condé, 81 ans, dénonce l’actuelle loi fondamentale, datant de 2010, comme un « concentré d’intérêts corporatistes » comportant des « lacunes et incohérences ». Alors que la communauté internationale, dont l’ONU et la France, s’inquiète des troubles dans le pays, il a récemment averti que « personne ne dicte à la Guinée ce qu’elle doit faire ».

« Rien de tout ce que fait Alpha Condé ne surprend. C’est à nous de faire ce que nous avons promis de faire », a déclaré mercredi à l’AFP le chef du Bloc Libéral (BL), un parti d’opposition qui boycotera les législatives. A savoir: « dénier » au chef de l’Etat la possibilité d’organiser « les élections à n’importe quelle date », « lui dénier le référendum sur la nouvelle Constitution et dénier à Alpha Condé le 3e mandat ».

– « Astuce » –

En revanche, un autre parti politique, l’Union des Forces démocratiques (UFD) a choisi de participer aux législatives, contrairement à la majorité de l’opposition, qui a décidé de boycotter et même d’empêcher la tenue du scrutin. Mais pour son président, Mamadou Bah Baadiko, le « couplage » des législatives et du référendum relève du « banditisme politique ».

« On va insister auprès de nos électeurs, on ne touche pas à un seul bulletin du référendum et on ne vote que pour les législatives », a déclaré M. Baadiko à l’AFP.

L’annonce du référendum le même jour que les législative va « enclencher une situation qui va être très difficile à gérer », selon Abdoul Gadiry Diallo, président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH). Dans un communiqué publié mardi, l’ONG avait estimé que « la paix et l’unité nationale n’ont jamais été aussi menacées en Guinée que maintenant ».

M. Condé garde jusqu’ici le silence sur ses intentions, ne disant pas s’il compte se représenter à la fin de l’année.

Mais l’éventualité d’un troisième mandat a fait descendre à plusieurs reprises dans la rue des dizaines, voire des centaines de milliers de Guinéens à l’appel d’un collectif de partis d’opposition, de syndicats et de membres de la société civile, le Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC).

Le coordinateur national du FNDC, Abdourahmane Sanoh, estime que le couplage des législatives et du référendum n’est qu’une « astuce pour amener davantage de personnes aux urnes ».

« Ils veulent aller jusqu’au bout le 1er mars et le FNDC est prêt à aller jusqu’au bout pour empêcher qu’il y ait effectivement le référendum », a-t-il déclaré mercredi lors d’une conférence de presse.

Le mouvement a été plusieurs fois durement réprimé et s’est accompagné de troubles à travers le pays. Au moins 28 civils et un gendarme ont été tués depuis mi-octobre. Les manifestations ont toutefois été suspendue par le FNDC.

Opposant historique qui connut l’exil et la prison, M. Condé a été le premier président démocratiquement élu en 2010. Son avènement a marqué l’instauration d’un gouvernement civil après des décennies de régimes autoritaires et militaires. L’opposition dénonce toutefois une dérive « dictatoriale ».

« Le peuple a le droit d’aller au referendum » Alpha Condé

En répondant aux vœux de nouvel an présentés jeudi 9 janvier, le Président de la République, Pr Alpha Condé a indiqué que « c’est le droit de tout peuple d’aller à un referendum, la Guinée n’étant pas le seul pays en la matière».

Le Chef de l’Etat a souhaité le renforcement des institutions républicaines, cadre de renforcement de la démocratie et précisé que la « vérité fini toujours par jaillir à propos de la gestion des manifestations actuelles». Il a rassuré que le gouvernement reste ouvert au dialogue. A propos du projet de nouvelle constitution qui est actuellement en débat, le Président de l’Assemblée Nationale a déclaré que « c’est la loi qui confère le choix au Président de la République de proposer une nouvelle constitution. Et la population attend cette nouvelle constitution pour se prononcer».

Pour Claude Kory Koundiano « cette nouvelle constitution a des dispositions utiles telles que la parité entre hommes et femmes, et surtout le renforcement du pouvoir de l’Assemblée Nationale ; toutes les institutions doivent accompagner le Chef de l’Etat dans son combat pour l’émancipation de la guinée ».

Par ailleurs, décidé à assumer ses charges dans un contexte ou les impatiences sont connues et les revendications interminables, le Premier Ministre a fait état d’un test majeur pour la vitalité de notre démocratie et de la liberté pour chacun et pour tous, de se prononcer à propos de son choix pour le devenir de la Guinée.

« Nous sommes appelés aux urnes pour désigner en toute liberté, dans le secret de notre conscience, nos dirigeants. Nous devons tous saisir l’occasion pour nous faire entendre en jouissant de notre droit de vote, en exerçant ainsi notre citoyenneté. Le bulletin de vote est le pouvoir dont dispose tous les peuples dans toutes les démocraties pour opérer les choix et changer le cours de leur histoire. »

Admettant qu’aucun démocrate ne devrait avoir peur d’être confronté à l’épreuve des urnes et que la violence ne pourrait être un recours dans la démocratie, Kassory Fofana a souligné que « Notre pays ne peut se permettre un recul en s’engageant dans la voie sans issue de la violence, de la défiance des lois de la république et de nos institutions. La violence n’est pas une solution et ne pourrait être un recours dans la démocratie. »

Evoquant la question de la constitution qui passionne les guinéens et le vote libre et démocratique pour le projet de rénovation de l’architecture institutionnelle du pays, le Chef du gouvernement a soutenu que « les résultats qui en découleront, s’imposeront à tous, car nous sommes tous d’accord que la voix du peuple est la voix de Dieu. Notre peuple et tous les peuples en régime démocratique ont été capables de décider de leur avenir. Ils ont été libres de se choisir le chemin et définir leur destin. Cette année les guinéens seront souvent appelés aux urnes».

Cette mise au point du Premier Ministre apparait comme une réplique aux propos et velléités des leaders de l’opposition qui ont demandé à leurs militants de boycotter et d’empêcher la tenue des législatives du 16 février et du referendum constitutionnel. A l’opposé, la sortie de Kassory Fofana tombe comme un soutien à la CENI qui a retenu les candidatures de 29 partis politiques pour le scrutin de liste nationale à la proportionnelle et de 14 formations politiques au scrutin uninominal du 16 février 2020.

Nouvelle constitution en Guinée: l’opposition monte au créneau

Après l’annonce par le chef de l’Etat Guinéen d’un projet de nouvelle Constitution, l’opposition Guinéenne monte au créneau, elle crie « au coup d’Etat constitutionnel ».

En effet, elle voit dans ce projet, un stratagème de la part du président Alpha Condé pour se maintenir au pouvoir et pour briguer sa propre succession fin 2020 à l’expiration de son mandat.

Selon le vice-président du principal parti d’opposition, « Modifier une Constitution ou adopter une nouvelle Constitution pour se maintenir au pouvoir et empêcher l’alternance démocratique est une forfaiture, une haute trahison sévèrement condamnée par la Constitution du 7 mai 2010 »

Pour lui, « Il s’agit ni plus ni moins d’un coup d’État constitutionnel ».

Cependant, bien avant l’annonce officielle de nouvelle constitution par Alpha Condé, ce projet  avait fait preuve d’une contestation massive par l’opposition, ce qui a entraîner au moins 20 morts en deux mois.

Rappelons que l’actuelle Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

Guinée: Le conseiller a la présidence Elhadj Tidiane Traoré s’exprime sur la constitution

Ancien ministre délégué au sport, Elhadj Tidiane Traoré est actuellement conseiller a la présidence de la république. Pour lui, la constitution de 2010 n’a pas été soumise a l’approbation du peuple par voie référendaire.

« Dans les accords de Ouaga, il était prévu que le président qui sera élu va écrire une nouvelle constitution qui sera approuvée par le peuple de Guinée. C’est ce que nous voulons faire aujourd’hui Nous sommes en train d’achever un travail qui a commencé depuis longtemps même si certains pensent que le Président Alpha Condé veut un troisième ou cinquième mandat.

Mais la nouvelle constitution n’est pas liée une question de troisième mandat. On veut terminer le travail qu’on a commencé. La constitution promulguée en 2010 par le général Sékouba Konaté était transitoire. Nous allons donc mettre en place une nouvelle constitution »

Elhadj Tidiane Traoré
Ministre conseiller à la présidence de la République de Guinée

L’auditoire d’Alpha Condé à Kankan, favorable à une nouvelle constitution

Le Président de la République est arrivé à Kankan samedi 23 novembre 2019 pour conférer avec les populations sur les projets de développement entrepris en faveur de cette localité. Une foule nombreuse qui a pris d’assaut l’aéroport, a accompagné Alpha Condé sur une distance de 15 km jusqu’au stade Mbalou Mady Diakité de la ville.

Sur le parcours Aéroport- Stade de Kankan, le cortège présidentiel a été plusieurs fois bloqué par une population fortement mobilisée pour le Président de la République.

Au stade préfectoral plein à craquer,

« Le maire de la Commune urbaine de Kankan, Mory Diakité, a indiqué que cette forte mobilisation des populations dénote du rythme de développement que cette Préfecture n’a jamais connu mais qui est effectif grâce au Président Alpha Condé ; il a rassuré que les populations de Nabaya restent fidèles au programme de développement du Président Alpha Condé et soutiennent le projet denouvelle constitution qui fait actuellement débat ».

Outre les actes posés en faveur des couches féminine et juvénile de Kankan, et les assurances du porte-parole de la Coalition Démocratique pour une Nouvelle Constitution (CODENOC,

Le Président Alpha Condé, pour sa part, a remercié les populations de Kankan pour la forte mobilisation et a précisé que « ceux qui réclament le courant électrique seront bientôt surpris ». La Guinée a avancé malgré les deux ans difficiles d’Ebola dit-il avant d’inviter les populations à se départir des slogans de « ceux qui veulent faire revenir la Guinée en arrière ».

Selon le Président Alpha Condé « le projet Simandou, à partir de Kérouané, va mettre les rails jusqu’à Forécariah en passant par Nzérékoré pour le transport des minerais de fer ; Mais aussi, le transport des personnes et de leurs biens ».

Le Chef de l’Etat a également dédouané le défunt Président Lansana Conté, car le manque de routes est imputable à ses ministres qui ont mal géré le pays.

Le Professeur Alpha Condé a aussi annoncé le projet de pisciculture à Kankankoura pour permettre aux femmes de Kankan de s’approvisionner en poissons sans évidemment oublier l’élevage des poules.

Avec le Président de la République, les régions du pays seront dotées de centres hospitalo-universitaires afin d’éviter les évacuations sanitaires à l’Extérieur. En même temps, le Chef de l’Etat a signalé qu’avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations prévue prochainement en Guinée, nous aurons des stades modernes et une équipe nationale qui vont faire du pays une grande nation de football.

Pour le Président Alpha Condé, « l’avenir de la Guinée dépendra des Guinéens. Il a dans ce cadre invité les Guinéens à s’affranchir des personnes sans programmes réels pour le pays, et qui ne veulent créer que le chaos. Il a réitéré que la meilleure force doit résider dans le choc des idées ». Avant d’entamer dimanche l’étape de Siguiri, le Président de la République, en compagnie de la Première Dame, Mme Condé Djénè Kaba, s’est rendu au District Fadou,Sous-préfecture de Gbérédou, où il a procédé à la pose de la première pierre des travaux d’extension de l’Université de Kankan. Dans ce projet,225 hectares vont etre aménagés sur financement du gouvernement et de la société chinoise TBEA Group.

Les populations de Kankan sorties massivement pour accueillir Alpha Condé

Le président de la République, Alpha Condé a été accueilli samedi 23 novembre par les populations de Nabaya massivement mobilisées pour exprimer leur soutien indéfectible à son projet de société. Le cortège présidentiel a mis 6 heures de temps pour rallier l’aéroport Diankana au centre ville de Kankan (12 km).
Les populations en liesse ont dit oui à une nouvelle constitution.
Au stade Nballou Mady Diakite plein à craquer, le chef de l’Etat a invité les citoyens à se faire recenser pour pouvoir participer aux prochaines élections.
 » Votre seule arme reste le bulletin que vous mettez dans l’urne », a lancé Pr Alpha Condé.
Le président de la République a expliqué à la population sa vision pour sortir la Guinée de la pauvreté et conduire le pays vers l’émergence.
« Nous allons faire le chemin de fer Conakry-Kankan- Bamako-Bobo dioulasso pour faciliter la circulation des personnes et des marchandises car le port de Conakry occupe une position stratégique pour assurer les échanges commerciaux entre la Guinée, le Mali et le Burkina Faso », a fait savoir Pr Alpha Condé

Le FNDC a manifesté à Nzérékoré, contre une nouvelle constitution

La marche autorisée du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a eu lieu jeudi 21 novembre 2019 dans la commune urbaine de Nzérékoré, bien que l’itinéraire ait été modifié par les autorités locales.

Les marchants se sont mobilisés sur l’itinéraire indiqué, du gouvernorat au terrain rouge en passant par la préfecture de Nzérékoré.
Au cours de cette marche, les manifestants FNDC se sont montrés hostiles à toute modification de la constitution ou à tout projet de 3e mandat. Pour les organisateurs « le débat doit être basé sur autre chose comme le développement des infrastructures socio-éducatives.

Selon eux, la légitimité de l’actuelle constitution s’exprime par le fait que l’actuel chef de l’Etat a juré deux fois sur ladite constitution. Pas question de la toucher ».

Le FDNC-USA manifeste contre le projet de troisième mandat d’Alpha Condé

Plusieurs manifestants du FDNC-USA ont tenté de se faire entendre quant au projet de troisième mandat du Chef de l’Etat guinéen.

C’est un projet qui prend de plus en plus forme. En effet, lors de sa récente rencontre avec la communauté guinéenne vivant aux Etats-Unis, Alpha Condé a montré sa volonté de se représenter pour un troisième mandat. “Je vous demande de vous organiser et de vous préparer pour le référendum et les élections”, avait-il lancé. Pour rappel, le deuxième mandat du Chef d’État guinéen s’achèvera en octobre 2020, c’est pourquoi un référendum s’impose afin de décider d’un changement de constitution ( l’actuelle ne permettant d’effectuer plus de deux mandats).

Une décision qui n’est pas du goût de tout le monde, bien que le représentant de son auditoire à New York lui ait assuré le soutien des guinéens de la diaspora. C’est donc le siège de la Mission Permanente de la Guinée auprès des Nations Unies qui a été le point de ralliement des membres du FDNC-USA qui ont manifesté contre cet éventuel troisième mandat.

« C’est la Guinée dans sa diversité qui se mobiliseIci, vous retrouvez les compatriotes de tous les ages, sexes, de toutes professions et couches sociales. Nous sommes tous confondusunis et déterminés à donner la chance à notre cher pays de choisir librement et démocratiquement un nouveau dirigeant. Et cedès 2020 », a affirmé Abdoulaye Soumah, coordinateur du Model en Amérique du Nord, selon guineenews.

Alpha Condé évoque la nouvelle constitution avec la communauté guinéenne à New York

Présent à New York depuis le 20 septembre 2019 pour la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Alpha Condé a rencontré les ressortissants Guinéens de New York, Philadelphie, Connecticut, New Jersey, Rode Island et Boston, le dimanche dernier dans un hôtel de Manhattan.

Selon mediaguinée, c’est dans une salle archicomble et sous une ovation nourrie que le Chef de l’Etat guinéen accompagné du ministre Mamadi Touré et de Sidibé Fatoumata Kaba Ambassadeur de la Guinée auprès des Nations Unies, a été reçu par le bureau de la section du RPG-Arc-en-ciel de New-York. Des notabilités de New-York de Philadelphie et de Connecticut, plusieurs personnalités et représentants d’associations mandingues étaient présents, toujours selon le média.

Et dans son discours de bienvenue, le secrétaire général du RPG- Arc-en-ciel de la section de New-York a salué les différentes réalisations du Chef de l’Etat, notamment sur le plan macroéconomique avant de le rassurer sur la volonté de la diaspora de New-York et de ses environnants à accompagner Alpha Condé dans son projet de nouvelle constitution. « Votre politique économique place aujourd’hui la Guinée parmi les trois pays réformateurs du monde. Le maintien du taux d’inflation à un chiffre, le taux de  croissance économique à deux chiffres, la baisse du déficit budgétaire à 2%, le renforcement du pouvoir d’achat de la population, la création d’un environnement propice aux investissements et l’établissement de la confiance entre la Guinée et les institutions de Betton Wood ont fait aujourd’hui de notre pays la destination préférée des investisseurs », a-t-il déclaré.

Le président guinéen s’est à son tour adressé à la communauté présente en précisant les raisons de sa présence et ses chantiers actuels. Mais l’une de ses déclarations qui aura le plus retenu l’attention est sans doute : « Préparez vous pour le référendum et pour les élections« .

Cellou D Diallo: « Si je suis Président, je ne ferai que deux mandats et je m’en irai »

Alors que plane l’éventualité d’une nouvelle constitution qui donnerait le droit à Alpha Condé de briguer un troisième mandat, son principal opposant a pris un engagement fort.

En effet, le leader du part UFDG a déclaré que s’il est élu Président de la République, il repectera les conditions constitutionnelles, notamment le nombre de mandat limités à duex actuellement. ‘’ Nul n’a le droit d’exercer plus de deux mandats en Guinée. Si je suis Président demain, je respecterais cette disposition, je ne ferais que deux mandats et je m’en irais », s’est-il engagé.

« Je suis pour le maintien des dispositions intangibles dont la limitation des mandats », déclare l’ex premier ministre qui, rappellons-le, avait soutenu la volonté de Lansana Conté de modifier la constitution afin de lever la limitation des mandats (Et c’est Alpha Condé qui était cette fois-là, contre un changement de constitution). Un fait que ses détracteurs ne manqueront pas de brandir cet argument lorsque l’occasion se présentera…

Cellou Dalein Diallo : « Le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable »

(AGP Guinée)- Les consultations nationales relatives aux élections législatives et l’éventualité d’une nouvelle constitution animent les débats dans les QG des partis politiques.

Ces deux points ont été les plus dominants lors de l’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée(UFDG), organisée, samedi, 21 septembre 2019, au siège national du parti à Commandanya, sous la présidence d’El Hadj Cellou Dalein Diallo.
Après la présentation de nouveaux adhérents aux cadres et militants du parti, l’honneur est revenu au président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo de s’exprimer devant ses militants fortement mobilisés.

« L’actualité est dominée par les élections législatives, vous vous interrogez, il y a les concertations avec le premier ministre et il y a le troisième mandat, tout ça ne vise qu’un seul objectif : octroyer une présidence à vie à Alpha Condé », révèle le président de l’UFDG avant d’ajouter que le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable,
« Qu’est- ce que Me Salif Kébé veut? Pourquoi la Guinée est comme ça ? On sait pertinemment qu’il est impossible de faire des élections dans ce délai, et quand même on dit on peut parce qu’Alpha Condé a dit qu’il le faut, l’indépendance de la CENI n’est plus là. C’est le même Kébé qui nous a dit qu’il fallait 235 jours », s’interroge Cellou Dalein.

Pour lui, le chronogramme que Me Kébé vise, n’a qu’un seul objectif, c’est de bâcler les élections pour donner au président Alpha Condé la majorité qualifiée et lui dispenser de l’organisation du référendum pour faire adopter la nouvelle constitution à l’Assemblée. Si non, dit-il, les commissaires se sont retrouvés, ils ont évalué toutes les actions à mener et ils ont estimé que le plutôt pour les élections, c’est le 02 mars 2020.

Abordant le chapitre des consultations, Cellou Dalein a indiqué que certains acteurs socio-politiques sont partis aux consultations, c’est leur droit, mais s’il s’agit de parler de nouvelle constitution, dit-il, notre position est connue, on ne discute pas de changement de constitution, il n’y a aucun motif pour changer la constitution.
« Il est dit que nul ne peut exercer plus de deux mandats, je suis pour ça, si je suis président demain, je respecterai cette disposition de la loi, je demande à Alpha Condé de respecter son serment et la constitution à partir de laquelle il a été disons élu. Nous lui garantissons tous les avantages et privilèges d’un ancien président », promet le chef de file de l’opposition guinéenne.

Aminata Touré : « Une fois que je verrai la nouvelle Constitution, je pourrai en parler »

Invitée le 15 septembre à l’assemblée générale organisée par certains médias de la place, Aminata Touré, fille de l’ex-président feu Ahmed Sékou Touré et maire de la commune de Kaloum, s’est exprimée sur la nouvelle constitution, rapporte guineeconakry.online.

«Je suis une personne de loi, je ne peux pas parler de nouvelle Constitution si je ne l’ai pas lue. Donc, ce que moi je dis, la première des choses, c’est de voir la Constitution qui doit être posée sur la table et discuter ». Toujours selon le média, la maire de Kaloum a également laissé entendre qu’elle ne peut pas parler ainsi de constitution sur la base des rumeurs… « Mais une fois que je verrai la nouvelle Constitution, à partir de là, je pourrai en parler« 

L’unité d’action syndicale s’oppose au changement de la constitution en Guinée

Plusieurs syndicats à savoir l’ONSLG, le CGSL, l’UGTG, le CGTG, le COSATREG, l’UDTG, l’UNTG, le CGFOG, le CONASYG et le SIFOG, réunis au sein d’une unité d’action syndicale, ont rendue publique cette déclaration le 17 septembre.

« L’unité d’action syndicale prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur les graves troubles qui se pointent à l’horizon, par la volonté de quelques individus hauts placés, à offrir à l’actuel chef de l’État, l’opportunité de se maintenir à vie, appelle tous les travailleurs de tous les secteurs, à travers toutes les forces vives de la nation, à une mobilisation générale, pour mettre fin à toutes ces discriminations, exactions, déstabilisation et bouleversement de tous les fondamentaux de notre nation, certifie qu’il n’y a ni urgence, ni pertinence, ni opportunité, de changer la constitution actuelle pour pérenniser ce système mafieux ». 

« L’unité d’action syndicale dénonce l’attitude du gouvernement à renier la promotion du dialogue social, contrairement aux dispositions de la constitution et, aux conventions internationales n°87 et 98 et suivants de l’OIT, dûment ratifiées par la Guinée depuis 1959, condamne avec la dernière énergie, les comportements irresponsables de certains magistrats et, constitutionnalistes de notre pays, qui encouragent ces troubles constitutionnels, condamne l’instrumentalisation et l’affaiblissement de nos institutions républicaines, met en garde les forces de défense et de sécurité contre toute action militaire ou sécuritaire, tendant à oppresser ou à réprimer le vaillant peuple de Guinée, rappelle que le mouvement syndical guinéen est un et indivisible, malgré nos différentes chapelles, adhère complètement aux idéaux de justice et d’équité, si chers au front national pour la défense de la constitution (FNDC), remercie le gouvernement de ne pas l’associer à une quelconque consultation, pour le coup d’État civil en cours« .

Par ailleurs, l’unité d’action syndicale demande à la communauté internationale de favoriser des élections libres et transparentes à travers un collège électoral international et neutre.