L’unité d’action syndicale s’oppose au changement de la constitution en Guinée

Plusieurs syndicats à savoir l'ONSLG, le CGSL, l'UGTG, le CGTG, le COSATREG, l'UDTG, l'UNTG, le CGFOG, le CONASYG et le…

Plusieurs syndicats à savoir l’ONSLG, le CGSL, l’UGTG, le CGTG, le COSATREG, l’UDTG, l’UNTG, le CGFOG, le CONASYG et le SIFOG, réunis au sein d’une unité d’action syndicale, ont rendue publique cette déclaration le 17 septembre.

« L’unité d’action syndicale prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur les graves troubles qui se pointent à l’horizon, par la volonté de quelques individus hauts placés, à offrir à l’actuel chef de l’État, l’opportunité de se maintenir à vie, appelle tous les travailleurs de tous les secteurs, à travers toutes les forces vives de la nation, à une mobilisation générale, pour mettre fin à toutes ces discriminations, exactions, déstabilisation et bouleversement de tous les fondamentaux de notre nation, certifie qu’il n’y a ni urgence, ni pertinence, ni opportunité, de changer la constitution actuelle pour pérenniser ce système mafieux ». 

« L’unité d’action syndicale dénonce l’attitude du gouvernement à renier la promotion du dialogue social, contrairement aux dispositions de la constitution et, aux conventions internationales n°87 et 98 et suivants de l’OIT, dûment ratifiées par la Guinée depuis 1959, condamne avec la dernière énergie, les comportements irresponsables de certains magistrats et, constitutionnalistes de notre pays, qui encouragent ces troubles constitutionnels, condamne l’instrumentalisation et l’affaiblissement de nos institutions républicaines, met en garde les forces de défense et de sécurité contre toute action militaire ou sécuritaire, tendant à oppresser ou à réprimer le vaillant peuple de Guinée, rappelle que le mouvement syndical guinéen est un et indivisible, malgré nos différentes chapelles, adhère complètement aux idéaux de justice et d’équité, si chers au front national pour la défense de la constitution (FNDC), remercie le gouvernement de ne pas l’associer à une quelconque consultation, pour le coup d’État civil en cours« .

Par ailleurs, l’unité d’action syndicale demande à la communauté internationale de favoriser des élections libres et transparentes à travers un collège électoral international et neutre.