Education : L’élaboration d’un programme de rattrapage au centre des préoccupations de l’IRE de Faranah

Après la suspension de la grève des enseignants, qui a duré un mois en République de Guinée, L’Inspecteur Régionale de l’Education (IRE) de Faranah vint d’appuyer sur ses pédales de commande pour les cours de rattrapage dans les différents établissements scolaires de sa Région Administrative (RA), rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Du moins c’est ce qui ressort de la lettre adressée aux quatre (04) Directions Préfectorales de l’Education (DPE) par l’inspecteur régional de l’Education de Faranah, Fodéba Kanté.

Ainsi donc, dès le lendemain de la suspension de la grève, l’inspecteur a adressé une lettre aux DPE de Dabola, Dinguiraye, Kissidougou et Faranah, dans laquelle il instruit aux directeurs préfectoraux, «l’élaboration, de toute urgence, d’un programme de rattrapage pour permettre l’exécution du calendrier scolaire 2017-2018».

M. Kanté a mis l’occasion à profit pour inviter les élèves, parents d’élèves et enseignants, à s’investir pour une reprise effective des cours dans ces quatre préfectures de la RA de Faranah.

Pour l’inspecteur régional, «la formation est indispensable dans la vie d’une nation, surtout à cette époque de la mondialisation où tout est basé sur le savoir et le savoir faire».

Le préfet de Boké veut en finir avec les barrages nocturnes

Le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara entend passer à la vitesse supérieur dans la lutte contre les auteurs des barricades devenues monnaies courantes ces derniers temps dans la Commune Urbaine (CU) de la préfecture de Boké, une destination de haute gamme pour de nombreux promoteurs miniers, rapporte l’AGP.

Il l’a fait savoir, lundi, 19 mars 2018, au siège de la Préfecture, après la montée traditionnelle des couleurs nationales.

Pour lier l’utile à l’agréable, une réunion de concertation convoquant les élus locaux, populations des quinze (15) quartiers et districts, est prévue dans l’après-midi du mardi, 20 mars, à la Maison des Jeunes de la CU.

Au cours de ladite rencontre, le premier responsable de la préfecture de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara et ses interlocuteurs vont aborder les sujets liés, entre autres, à la recherche des voies et moyens pour dénicher et sanctionner les auteurs des barrages nocturnes et leurs acolytes, a-t-on indiqué

Guinée: reprise des cours après un mois de grève des enseignants

Les cours ont repris lundi dans les écoles en Guinée après plus d’un mois de grève des enseignants et de manifestations accompagnées de violences, selon des témoins et un journaliste de l’AFP.

Des élèves en uniforme formaient de petits attroupements lundi dans la cour de Koloma, une école publique dans la banlieue de Conakry, dans une ambiance bon enfant, après une levée des couleurs, a constaté l’AFP.

Les enseignants étaient également présents, après plus d’un mois de boycottage des cours dans cette école.

« Je suis heureux de revoir mes amis et mes professeurs et de reprendre les cours », expliquait Idrissa Camara, un élève de terminale d’une école de Kipé, autre commune dans la banlieue de la capitale.

« J’ai échoué l’année dernière au bac. Cette année, je joue ma dernière cartouche. Ces grèves ne m’arrangent pas du tout », a-t-il ajouté.

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a levé son mot d’ordre de grève le 14 mars après avoir, selon lui, obtenu gain de cause pour « quatre revendications » essentielles.

Selon le texte de l’accord avec le gouvernement, les enseignants obtiennent notamment l’application d’une augmentation des salaires de 40% décidée en 2017. Après une hausse de 10% payée en février, les 30% restants seront effectifs fin mars, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018, selon le texte.

Des parents d’élèves n’étaient pas entièrement rassurés par la fin de la grève.

« Je suis à la fois heureux et inquiet. Mes enfants vont reprendre les cours mais je ne sais pas comment les enseignants feront pour rattraper le temps perdu », conctatait El Hadji Diouldé Diallo, un parent d’élève dans la proche banlieue de Conakry.

« Chaque école doit avoir sa stratégie pour voir comment planifier des cours de rattrapage », a expliqué à l’AFP Mamadou Bhoye Baldé, un responsable municipal venu superviser la reprise des cours à Koloma.

A la grève des enseignants, débutée le 12 février, s’était greffée ces dernières semaines une contestation par l’opposition des résultats des élections locales du 4 février, remportées par le parti du président Alpha Condé, selon les résultats officiels.

Des manifestations sociales et politiques ont fait une douzaine de morts en Guinée depuis le début du mois de février.

Incendie au marché de Madina: un court-circuit à l’origine de l’incendie

Le marché de Madina, situé dans la commune de Matam est l’un des plus grands marché de la sous région. Des marchandises locales et venant presque de tous les pays du monde notamment Dubaï, Bamako, Dakar , Europe ou Amérique entre autres y sont vendues.

Un grand incendie s’est déclaré, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 mars 2018 et a ravagé le plus grand marché du pays.

352 contenaires, 24 tables et 62 ateliers de couture ont été détruits par les flammes. Durant toute la journée d’hier dimanche,  l’incendie n’était pas encore maîtrisé mais la zone était sous haute sécurité.

Selon un communiqué du gouvernement, un court-circuit serait à l’origine de l’incendie. Vu l’ampleur du feu, le déploiement rapide des sapeurs-pompiers sur les lieux n’a pas servi à grand chose. La situation géographique des lieux ne permet pas d’y accéder facilement.  Toutes les interventions ont été opérées manuellement.

Pendant 24 heures, le poumon économique de la Guinée, a payé les frais des « branchements clandestins » des files électriques.

(c) journaldeconakry.com

Ce lundi matin, l’heure est au nettoyage des lieux. Nous avons constaté que plusieurs centres commerciaux étaient en rénovation d’installation du courant électrique. Mais la désolation, la tristesse et l’inquiétude se lisaient encore sur le visage des opérateurs économiques trouvés sur les lieux . On déplore d’importants dégâts matériels. Les femmes n’arrivent toujours pas à sécher les larmes. Des pères de familles avaient les mains sur la tête, alors que des cendres encore fumantes se dégageaient au beau milieu du plus grand marché guinéen.

« Nous avons tout perdu » est la seule phrase qu’on entendait de la bouche des commerçants désemparés.

Il faut noter que le Président de la République Alpha Condé , le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo , le ministre d’État en charge de la Sécurité et d’autres grandes personnalités se sont tous rendus sur les lieux et ont déploré ces « énormes pertes enregistrées ».

Affaire Boubacar Diallo: ‘’L’UFDG tient à préciser que « Grenade » est militant du parti…’’

Dans une déclaration rendue publique dans l’après-midi du Dimanche 18 mars 2018, la principale formation politique de l’opposition Guinéenne UFDG, a dénoncé les maux dont sont victimes les Guinéens de la part du pouvoir de Conakry ainsi que des institutions comme la Justice.  Votre quotidien www.journaldeconakry.com  vous propose, l’intégralité de cette déclaration lue par l’Honorable Elhadj Diouma Diallo, membre du bureau exécutif national de l’UFDG.

Déclaration

La Guinée est en désordre. Désordre social comme l’attestent les remous sur le front syndical qui sont encore loin de leur épilogue. Désordre économique et financier avec un budget qui échappe à tout contrôle et une inflation galopante, sources de paupérisation de la population.

Désordre sécuritaire avec comme marqueur le kidnapping d’opérateurs économiques, forme jusqu’ici inconnue de banditisme dans notre pays. Désordre institutionnel qu’illustrent l’état calamiteux dans lequel se trouve la plus haute des institutions judiciaires, la Cour constitutionnelle et l’absence criarde de contre-pouvoirs. Désordre politique provoqué par le non-respect des lois de la République érigé en mode de gouvernance et entretenu à dessein par le régime d’Alpha Condé.

Le désordre généralisé a atteint un point culminant avec les photos insoutenables des dernières victimes du régime tuées froidement et à bout portant alors qu’elles exerçaient leur droit constitutionnel de manifester. La grande vague d’indignation et de colère suscitée par l’inhumanité des auteurs de ces crimes s’est fait ressentir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, et a réveillé la conscience du pouvoir sur la gravité de la situation. Acculé de toutes parts, que peut-il faire pour éviter que la conjonction des désordres ainsi enregistrés ne soit fatale à son régime? C’est pour répondre à cette interrogation tragique que les stratèges aux petits pieds du RPG Arc- en-Ciel ont écrit un scénario de diversion dont le premier acte a été présenté au public par le metteur en scène de service.

Le procureur du tribunal de Dixinn a ainsi tenu une conférence de presse le jeudi 14 Mars 2018 au cours de laquelle il a présenté M. Boubacar Diallo dit Grenade qui serait en détention pour tentative de meurtre, possession illégale d’arme de guerre et port illégal d’uniforme militaire. Les insinuations lourdes de conséquences et les images qui ont été montrées ne tentent pas seulement à exposer la prétendue culpabilité de l’inculpé. En cherchant à confondre Boubacar Diallo, elles veulent, en fait, incriminer sournoisement l’UFDG et ses cadres dans l’assassinat de leurs propres militants. Ce grotesque montage de type stalinien a pu prospérer à une époque donnée, mais celle-ci est désormais révolue. Aujourd’hui seuls les hommes du passé peuvent y recourir. En ce qui concerne l’UFDG, elle considère les propos qui l’ont indexé comme ignobles et méprisables.

L’UFDG tient à préciser que jusqu’à preuve du contraire, Boubacar Diallo alias « Grenade » est militant du parti. Tout comme la multitude de militants et sympathisants du Parti, il a dû participer à de nombreux évènements et pris des photos avec des personnalités et responsables de l’UFDG. Ce jeune homme de 24 ans non encore révolus puisqu’il est né en 1994, est-il le bandit de grands chemins détenant un arsenal d’armes de guerre et instrumentalisé par l’UFDG comme a voulu l’accroire à l’opinion le procureur ? Mais qui n’a pas remarqué la mine contrainte de Boubacar Diallo tenant une arme de guerre sur une des photos, avec en toile de fonds, le logo de la gendarmerie qui semble avoir résisté au gommage ? Cette justice bridée a-t-elle encore du crédit lorsqu’elle insinue que pour une personnalité politique, poser aux côtés d’un citoyen, fut-il militant, est suffisant pour l’associer à ses actes ?
L’UFDG tient aussi à rappeler fortement que depuis le meurtre de la première victime Diakariaou Diallo le 03 avril 2011, elle n’a cessé d’interpeller et d’exiger des autorités guinéennes, toute la lumière sur ces assassinats ciblés de nos concitoyens tués lors des manifestations. Elle en a fait, au demeurant, une de ses principales revendications lors des dialogues politiques. Mais le gouvernement n’a-t-il jamais voulu mener des enquêtes sérieuses pour identifier les vrais criminels ? Les images de gendarmes et autres éléments des forces de l’ordre en train de commettre leurs exactions qui circulent sur les réseaux sociaux n’indiquent-elles pas d’où proviennent les criminels et à qui leurs forfaitures profitent ?

Alpha Condé doit enfin prendre la mesure de ses obligations d’homme d’État, et de la nécessité de se distancier de calculs politiciens. Après tous les assassinats qui ont jalonné sa gouvernance, sans qu’il n’ait jamais montré la moindre compassion pour les familles éplorées, sans qu’aucune enquête n’ait été diligentée, cette sortie théâtrale d’un procureur de la République, considérée comme grotesque et ridicule de l’aveu même des hommes de droit, est-elle digne d’un État ?

Face à l’inertie et à l’amnésie totales du pouvoir actuel devant la persistance des assassinats qui visent à chaque manifestation ses militants, l’UFDG appelle à la mise en place d’une commission internationale pour enquêter sur les quatre-vingt-quatorze (94) assassinats commis lors des marches pacifiques qui ont eu lieu depuis 2011 en vue de démasquer les commanditaires de ces massacres et d’y mettre fin. La paix sociale est à ce prix. En tout état de cause, l’UFDG encouragera les parents des victimes à saisir la Cour de Justice de la CEDEAO et d’autres juridictions régionales et internationales afin d’y engager la responsabilité de l’État guinéen et le contraindre à assumer ses engagements nationaux et internationaux.

Aucune intimidation d’où qu’elle vienne n’altérera la détermination de l’UFDG à défendre ses droits et les valeurs de la République. C’est pourquoi elle appelle ses militants et sympathisants à rester déterminés et mobilisés pour défendre l’État de droit et la démocratie dans notre pays.

La Direction Nationale

Conakry, le 18 Mars 2018

La Direction Nationale

 

Incendie au marché de Madina: le communiqué du gouvernement

Dans la nuit du samedi 17 mars 2018, aux environs de 23h50, un incendie d’origine électrique s’est déclenché au marché de Madina, précisément au secteur 7 qu’occupent les vendeuses et vendeurs de tissus.

Aussitôt toutes les dispositions sécuritaires ont été immédiatement prises sous la conduite des Ministres de la sécurité et de l’administration du territoire présents sur les lieux.

Des dégâts matériels en cours d’évaluation ont été enregistrés et aucune perte en vie humaine n’est à signaler.

Des investigations complémentaires sont néanmoins en cours pour déterminer la cause exacte du sinistre.

Pour rappel, un incendie de la même nature était survenu dans le même marché il y a environ 2 ans. Celui-ci avait été provoqué par un court-circuit.

 

 

EDG: la Direction générale poursuit la compagne d’installation des compteurs Sabou dans les ménages

La Direction Générale de l’électricité de Guinée (EDG) a entrepris des démarches pour convaincre sa clientèle à accepter les compteurs Sabou dans les ménages . Pour cela, une équipe de collecteurs des avis de quelques citoyens a sillonné certains quartiers de Dixinn et Matam. C’était le vendredi 16 mars 2018.

Ce sont plusieurs sites d’exploitations qui ont été visités par une équipe de journalistes sous la direction des responsables de l’entreprise en charge de l’exploitation. L’objectif de cette visite est d’informer les citoyens sur l’installation en cours des compteurs d’EDG dans chaque ménage. Afin de permettre à chacun de choisir  entre le pot-payé et prépayé pour son mode de payement.

« Nous avons constaté par le passé qu’il y a des sous-abonnés. C’est-à-dire vous avez une concession où il y a 20 ménages, il n’y avait qu’un seul compteur qui était là, quand la facture arrive, on se met à diviser entre les familles, donc ce n’était pas très fiable et nous avons estimés que l’arbitre entre le client et EDG c’était le compteur. Il n’y aura plus de compteur commun. Donc chaque abonné aura son compteur à lui de choisir son mode de paiement. S’il veut le post paiement ou le pré paiement. Des deux modes de paiement, il y a post paiement qui permet aux clients de consommer avant de payer, c’est-à-dire on vient après deux mois faire un relevé, on vous montre, après on vous envoie une facture que vous avez consommée. Le prépayé, on vous installe le compteur à pré-paiement avec 10 KW offert gratuitement aux clients et vous allez après payer des unités, pour mettre dans le compteur, vous consommer à votre volonté, en économisant l’énergie pour permettre de payer moyen chère… », a indiqué, le directeur marketing et de communication d’EDG, Thierno Madiou Diallo.

Les responsables d’exploitation des différents points visités ont reconnu les avantages des compteurs sur ceux à mode pré-paiement. C’est le cas du gérant d’une résidence au quartier Cameroun, dans la Commune de Dixinn, Cissé Ibrahima : « Avant on utilisait les compteurs post-payé. Mais depuis l’arrivée des compteurs prépayés c’est eux qu’on utilise. Pendant notre utilisation, on a compris que ces compteurs sont très important pour nous parce que ça diminuer la facturation d’électricité. Depuis qu’on a commencé à les utiliser, on n’a pas de problème avec les clients. C’est eux même qui partent acheter des crédits au niveau de l’EDG pour recharger leurs compteurs. Donc chacun sait comment il va consommer son courant. On n’a pas de problème de coupure de courant…».

Même expériences pour Ibrahima Sory Condé, le responsable d’une autre résidence dans le même quartier Cameroun : « Au début, nous étions sur le compteur post-payé, mensuellement la charge d’électricité était énorme. Avec les prépayés, on arrive à évaluer mensuellement la consommation. Comme nous avons des appartements, actuellement c’est sont les clients qui ont la charge de payer leurs facture. Avec le prépayé, nous avons fait une économie de plus de 60% sur les factures totales. Ce qu’on gère, c’est l’ascenseur et le rez-chaussé. Chez moi, le compteur prépayé marche bien parce qu’on a constaté une diminution de nos charges électriques. Donc ce n’est pas un truc mensonger… ».

Plus loin, au quartier Coléah, Naby Camara, père de famille dans une des concessions a décidé de soutenir la démarche de la Direction Générale d’EDG pour moderniser la gestion du courant électrique ainsi que de sa facturation.

Donc :« Nous somme entrain d’installer pour voir ce que ça va donner. On a appris que c’est bon donc nous aussi, on le met pour voir ce que ça va donner. Déjà on paye le courant sans savoir ce qu’on a consommé. Avec les compteurs là, on le saura. D’après ce qu’on a appris, nous soutenons dès maintenant ce projet d’EDG qui ne cesse de se battre pour nous satisfaire nous clients…».

L’Electricité de Guinée (EDG), réaffirme sa détermination à poursuivre l’installation des compteurs Sabou qui a deux modes de paiement. Il s’agit des compteurs post-payé et des compteurs prépayé dans tous les ménages de la Guinée. Ce, pour le bonheur de tous les abonnés.

 

La Coordination nationale des Foulbhés et des Haali poular écrit au président de la République

Invariablement soucieuse de la préservation de la paix, de la concorde et de l’unité nationale dans notre cher pays la Guinée, la Coordination Nationale des Foulbhés et des Haali Poular de Guinée se fait le devoir impérieux d’interpeller le gouvernement et les institutions  républicaines et d’alerter la communauté internationale sur les violations répétées des droits humains les plus élémentaires.

Les dénis de justice, la répression aveugle et sélective et les tueries sans nom dont se rendent coupables les forces dites de l’ordre, en dépit de toutes les promesses des autorités, notamment à la suite de la proclamation des résultats des élections communales du 4 février 2018 et au cours des manifestations occasionnées par la grève des enseignants.

Il est dès lors nécessaire de faire une rétrospective de certains faits tragiques qui ont jalonné les huit dernières années du mandat du Président Alpha Condé. L’on citera notamment :

  • En 2010, l’affaire de « l’eau empoisonnée » jusqu’ici non élucidée, et pour cause, qui a été le prétexte pour faire la chasse aux peuls notamment à Siguiri, à Kouroussa, Kissidougou et Nzérékoré, la mise à sac de leurs biens meubles et immeubles suivie ou accompagnée de l’assassinat de certaines des pauvres victimes.
  • De 2012 à 2013, l’utilisation d’armes de guerre pour réprimer dans le sang les manifestants exigeant l’organisation des élections législatives, communales et communautaires dans les délais prescrits par la constitution. Notons au passage que toutes les pertes en vies humaines pendant cette période l’ont été essentiellement dans la commune de Ratoma à Conakry. Ce sont plus de 80 jeunes gens de la communauté peule pour la plupart qui ont été en ces malheureuses circonstances les victimes des forces dites de sécurité par tir à balle réelle et souvent à bout portant.
  • Les milliers de têtes de bœufs abattues à Beyla, à Lola et récemment à Kassadou, Bolodou dans Guéckédou, appartenant toutes à des éleveurs peuls. Les autorités publiques n’ont pas cru devoir prendre des dispositions pour rendre justice.
  • Les tentatives éhontées de diviser le Fouta en y suscitant notamment des conflits domaniaux. Ce fut le cas à Bantankountou versus Ndiaré, à Bhouriya dans Mamou, à Maci dans Pita, à Kankalabé dans Dalaba et à Lélouma.
  • Les tueries de Saoro, Galapaye et Womey en Guinée Forestière.
  • Les propos irresponsables de certaines autorités de la place présentant les peuls de Guinée comme des étrangers dans leur propre pays, « des tortues dont il faut chauffer le derrière », « des somaliens », et le Fouta comme une région « prise en otage », propos se situant dans le même moule que ce  qui fut appelé jadis « la situation particulière du Fouta», etc..
  • Le non accès et /ou l’élimination depuis 2010 des cadres peuls aux postes de direction dans les grandes administrations publiques centrales et déconcentrées, les forces armées et la police.

Au cours de ces évènements inqualifiables, l’on a aussi assisté à la destruction de boutiques, magasins, parcs automobiles, domiciles, à des exactions contre des femmes et des jeunes filles à Conakry, notamment dans la commune de Ratoma, par des forces dites de l’ordre déchaînées, fortes de l’impunité. Ces brutalités quasi animales étaient accompagnées d’injures, de menaces et de stigmatisation à l’endroit des membres de la communauté peule. Les sévices n’ont pas épargné les citoyens résidant dans les villes de l’intérieur du pays.

En dépit des promesses et des engagements du Gouvernement notamment à la faveur des accords politiques passés avec l’opposition, aucune enquête n’a été menée pour déceler les coupables des crimes commis et les traduire en justice comme il se devrait dans un Etat de droit. Les indemnisations convenues du fait des destructions, des incendies criminels et des mises à sac de boutiques, magasins, domiciles de simples citoyens, restent à ce jour lettre morte.

Voilà hélas, qu’aujourd’hui, suite aux élections communales et au cours des nouvelles manifestations lors de la grève des enseignants, le scénario macabre et les destructions se sont poursuivis de plus bel sous la responsabilité directe des forces dites de sécurité. Les fameux « Donzos », ces milices tribales affiliées au pouvoir et vraisemblablement entretenues par lui s’invitent dans la danse à des fins inavouables, au vu et au su des autorités avec leurs armes comme à la chasse au gibier.

Dans le bilan encore provisoire, l’on compte plusieurs morts au total, tués par balle à la Carrière, à Wanindara et à Sonfonia, des dizaines et des dizaines de blessés, des destructions de biens y compris de motocycles et de véhicules, essentiellement dans la commune de Ratoma alors même que des manifestations de rue ont également eu lieu dans les mêmes conditions dans les communes de Matoto, Matam et Kaloum. Ce deux poids deux mesures, cette ségrégation constante révèle on ne peut mieux le fait que la commune de Ratoma abritant une importante frange de la communauté peule est considérée par les autorités comme un « ghetto » dont les membres sont à ses yeux des citoyens de seconde zone ne devant bénéficier d’aucune protection de la loi. Le sieur François Soudan, plumitif alimentaire, ne dirait pas le contraire !

Plus d’une dizaine d’opérateurs économiques, membres de la communauté peule, comme par hasard, ont été l’objet de kidnapping. Aucune enquête judiciaire sérieuse n’a jusqu’ici été engagée pour retrouver les coupables et les punir à la mesure de leur forfaiture, au grand dam des victimes et de leurs familles.

Le clou de la stigmatisation et du manque d’humanité est constitué à n’en pas douter par le renvoi de la dépouille mortelle du jeune Boubacar Diallo tué à Sonfonia, de la morgue d’Ignace Deen vers d’autres destinations sur ordre du Chef de l’Etat.

Lors des différentes manifestations à Conakry de 2012 à nos jours, le nombre total des morts tués par balle pour la plupart s’élève à 94.

Des razzias et des expéditions punitives organisées par les forces dites de sécurité auxquelles se mêlent contre toute attente des bérets rouges continuent dans les quartiers à dominante peule de Ratoma. Des jeunes en bas âge sont encore arrêtés et bastonnés nuitamment avant d’être conduits dans les immondes cachots du régime.

Ce qui s’est passé à Ratoma et qui continue de s’y passer rappelle à s’y méprendre le martyr de Soweto en Afrique du Sud du temps de l’Apartheid.

La Coordination Nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée a toujours prôné la paix, le dialogue constructif, la tolérance, le calme et la sérénité à travers toutes ses déclarations et dans toutes ses prises de position face aux différentes crises qui ont secoué notre pays, face aux tueries, aux injustices flagrantes et aux brutalités dont les membres de la communauté peule sont l’objet.

Cette situation délétère dans laquelle les autorités judiciaires et administratives brillent par leur absence et leur indifférence est devenue intolérable, inacceptable et constitue à n’en pas douter le lit de toutes les dérives.

La Coordination Nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée invite le Président de la République et son Gouvernement à prendre l’exacte mesure de la situation pour arrêter le cycle infernal des tueries, des destructions, de la stigmatisation, des règlements de compte dont les membres de la communauté peule sont les principales victimes pour éviter à notre pays de sombrer dans les turpitudes de la division.

Pour sa part, la Coordination Nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée, fidèle à sa vocation de veille et de prévention, est prête, comme par le passé, à s’associer à toute initiative visant au delà des discours, la préservation de la paix, de l’unité nationale et de la quiétude sociale dans notre pays et ne ménagera aucun effort pour lutter contre toutes les formes d’injustice et de stigmatisation dont quelque citoyen guinéen ou quelque communauté guinéenne que ce soit est l’objet.

En tout état de cause, la Coordination Nationale des Foulbhés et des Haali Poular de Guinée avertit l’opinion nationale et internationale qu’elle mènera une lutte résolue contre l’injustice, le sectarisme, le mensonge, la destruction du patrimoine économique de citoyens innocents. Elle s’investira aussi pour le respect strict de la constitution, pour le triomphe de la vérité des urnes aux côtés notamment de la société civile.

Conakry le 16 mars 20I8

Le Président de la CNFHPG
El Hadj Saîkou Yaya Barry
Doyen du Conseil des Sages, Compagnon de L’Indépendance

Guinea Alumina Corporation, 50 diplômés grâce au Programme GAC-CFP Boké

La société « Guinea Alumina Corporation » (« GAC ») SA, un acteur majeur du secteur des mines en République de Guinée, a eu le plaisir d’annoncer la remise des diplômes de 50 jeunes issus de la région de Boké, qu’elle a financé cette année au centre de formation professionnelle de Boké.

C’est dans le cadre de la valorisation de l’autopromotion des communautés voisines à ses installations, que GAC a financé pour la 5e année consécutive, le perfectionnement de cinquante (50) jeunes femmes et hommes issus des localités de Sangarédi, Tanènè, Boké, Kolaboui et Kamsar. Pendant six (6) mois, les apprenants se sont professionnalisés dans les filières de l’électricité, de la mécanique auto et de la chaudronnerie, avec une méthode orientée sur la pratique avec 10 % de cours théorique et 90 % de cours pratiques.

Le processus de recrutement des candidats pour cette formation s’effectue sur la base de personnes proposer par les autorités locales (chefs de districts, chefs de villages) et se trouvant sur la zone d’opérations de GAC. Ainsi, les personnes affectées par son projet sont toujours privilégiées. En plus de cette condition, les candidats doivent impérativement savoir lire et écrire, et s’engager à appliquer les enseignements reçus après la formation.

En ce 21 février 2018, la formation a été clôturée par la remise des certificats et kits de fin de formation, en présence du Comité de Suivi des Apprenants (CSA), de la direction du CFP, des Chefs de districts et des représentants de GAC. Les kits de fin de formation permettront aux bénéficiaires de mieux saisir les opportunités professionnelles qui s’offriront à eux et sont composés de :

Pour les chaudronniers,
Huit (8) groupes électrogènes de 7 KVA combiné aux postes à souder et accessoires répartis aux 16 étudiants en raison d’un groupe électrogène combiné pour 2 étudiants ;

Pour les électriciens
Des kits individuels composés d’échelles et des appareils de mesures pour chacun des 17 étudiants ;

Pour les mécaniciens
Des caisses à outils individuels pour chacun des 17 étudiants.

Aboubacar Demba, porte-parole des étudiants diplômés, a souligné que ‘’ cette formation nous donne la chance de prendre notre vie en main. Nous nous engageons donc à mettre en œuvre ce que nous avons appris pour notre propre bien être, car le métier c’est l’avenir’’.

A l’ouverture de la cérémonie, les autorités ont tour à tour salué l’initiative et encouragé les autres compagnies de la préfecture à s’inscrire dans cette politique. Tous ont encouragé la société GAC à continuer cette initiative.

En renouvelant cette initiative, GAC réitère son engagement à soutenir le développement des communautés locales.

Contexte GAC :

Guinea Alumina Corporation S.A. (“GAC”) est une société minière d’extraction de bauxite, filiale d’Emirates Global Aluminium (« EGA »), l’une des plus importantes compagnies d’aluminium au monde.

Emirates Global Aluminium (« EGA ») est détenue à parts égales par Mubadala Investment Company of Abu Dhabi et Investment Corporation of Dubaï. EGA exploite des fonderies en aluminium à Dubaï et Abu Dhabi avec une capacité de production combinée de 2,5 millions de tonne par an. La production d’EGA fait des Emirats Arabes unis le cinquième pays au monde en matière de production d’Aluminium. EGA est également propriétaire de Guinea Alumina Corporation (« GAC »), une société de développement minier qui travaille actuellement au développement de son projet d’exportation de bauxite en République de Guinée. EGA est portée par d’importants projets de croissance nationale et d’expansion internationale.

Guinée: le plus grand marché de Conakry ravagé par un incendie

En Guinée, un grand incendie s’est déclaré, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 mars, et a ravagé une partie du marché de Madina, le plus grand de la capitale guinéenne, Conakry. Au moins 300 commerces, étals et kiosques ont été détruits par les flammes. Dans la matinée de ce dimanche, l’incendie n’était pas encore maîtrisé mais la zone était « circonscrite ».

Le feu s’est déclaré peu avant minuit, dans un atelier de couture, semble-t-il. On ne connaît pas encore les causes de l’incendie même si certains parlent d’un « court-circuit ».

En tout cas les pompiers sont arrivés très vite mais ils n’ont pas pu pénétrer dans le marché. Madina, en effet, c’est une véritable ruche avec des milliers de petits commerçants qui travaillent dans ses ruelles étroites, sans aucune voie d’accès pour les véhicules.

C’est donc à pied que la protection civile s’est frayée un chemin dans les décombres entre les badauds, les femmes en pleurs et les commerçants désemparés qui transportaient, à la main, des bidons d’eau.

« Nous avons tout perdu », disait l’un d’entre eux à RFI, devant les cendres encore fumantes de sa boutique.

Le Goha, le Groupe des hommes d’affaires organisés, organisation de promotion et de protection des droits des opérateurs économiques guinéens, déplore d’importants dégâts.

« Les pertes matérielles sont énormes. Si vous estimez entre 300 et quelques boutiques, il faut déjà savoir que chaque boutique peut contenir deux ou trois commerçants, donc c’est aux alentours de 900 à 1000 opérateurs économiques », a déclaré Chérif Mohamed Abdallah, président du Goha

Opposition Républicaine: quatre manifestations annoncées

L’Opposition républicaine au sortir d’une réunion ce vendredi, 16 mars au QG de l’UFDG, a annoncé l’organisation des séries de manifestation contre le régime d’Alpha Condé. Ce, à partir du lundi, 19 mars jusqu’au jeudi, 22 mars 2018. Cette série de manifestation va commencer par une marche funèbre sur la route Leprince en « hommage » aux manifestants qui ont trouvé la mort lors de la marche de mercredi dernier.

Selon l’opposition républicaine,  une journée ville morte sera organisée le mardi 20 mars puis un sit-in des femmes de l’opposition à Kaloum le mercredi 21 mars avant la grande marche sur l’autoroute Fidèle Castro le jeudi 22 mars 2018.

 « A partir de lundi, nous organisons une série de manifestation qui commence par la journée où nous allons enterrer nos martyrs. Après l’enterrement le lendemain, nous déclarons la journée ville morte le mardi. Le mercredi, les femmes de l’opposition décident d’organiser un sit-in à Kaloum. Après le sit-in des femmes le mercredi, l’opposition décide d’organiser une grande marche sur l’autoroute fidèle Castro », annoncé l’opposition républicaine par la voix de son porte-parole du jour Alhousseny Makanéra Kaké.

 

Arrestation de plusieurs individus en possession d’armes de guerre

Des barricades ont été érigées à différents endroits de la capitale et certaines villes de l’intérieur, a déclaré Le ministre d’Etat en charge de la sécurité et la protection civile .

Il a également  fait savoir que des édifices ont été vandalisés dont une station d’essence à Wanindara, des personnes attaquées, violentées et dépouillées de leurs biens dans des zones de la capitale, sans oublier des véhicules caillassés dont ceux appartenant à la protection civile.

Selon le contrôleur général Boubacar Kassé, des affrontements à caractères communautaires ont été enregistrés à la Cimenterie, Yattaya, Foula Madina et à Sonfonia. Des agents des forces de l’ordre, à l’en croire, ont fait l’objet d’attaques à l’aide d’armes blanches et à feu.

Pour le ministre Camara, la seule et unique ambition des auteurs de ces actes est de ‘’semer des troubles à l’ordre de nature à ternir l’image du pays et de saper le pouvoir en place’’.

Depuis janvier 2018, informe-t-il, plusieurs individus en ‘’possession d’armes blanches et de guerre ont été interpellés. Il s’agit notamment de Sékou Camara, Ibrahima Sory Traoré, pour détention d’armes de guerre et effets militaires, attaques à main armée ; Abdoulaye Bangoura, pour détention d’arme de guerre’’.

Mamadou Sadjo Diallo, a été appréhendé en possession d’une arme de guerre et effets militaires. Tandis que Layeba Camara l’a été pour détention d’une arme à feu calibre 12 et des cartouches. Les mêmes faits sont reprochés à Ibrahima Diakité.

Le porte-parole du ministère de la sécurité et de la protection civile annonce que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour renforcer le dispositif sécuritaire à Conakry et dans des villes de l’intérieur du pays. Il prévient que tout individu, auteur d’acte délictueux ou criminel, sera interpellé et traduit devant les tribunaux.

Labé: elle abandonne son bébé dans la cours d’un « riche »

Un bébé a été trouvé dans la nuit du mardi 14 mars dans une cour située au quartier Tata 2, secteur Yérandé, dans la commune urbaine de Labé.  Le nouveau né a été découvert pas une une femme, alertée par les cris.

« Je suis rentré à la maison dans les environs de 19 heures. Profitant de l’obscurité due à une coupure d’électricité, un inconnu a profité pour déposer un bébé dans ma cour. Ma femme était seule. Elle a attendu du bruit, elle est sortie. C’est là qu’elle a vu un bébé avec un sachet bleu rempli d’habits et une boite d’Efferalgan », raconte Ibrahima Camara, le chef de famille

La famille qui a retrouvé le bébé a aussitôt alerté les autorités. Alpha Oumar Diallo, le chef du secteur Yerandé, affirme avoir été saisi après la prière de 20 heures.

« Ibrahima Camara m’a trouvé dans un café. Il m’a informé avoir retrouvé un bébé dans sa cour. J’ai immédiatement appelé le chef du quartier Elhadj Boubacar Diallo. Il m’a instruit de lui demander s’il peut garder le bébé ».

Le couple Camara est aux anges. Il a entamé des démarches pour adopter l’enfant. L’abandon de bébé est fréquent dans la préfecture de Labé.

Justice: ouverture d’une procédure judiciaire contre Boubacar Diallo

Le procureur du Tribunal de première instance (TPI) de Dixinn, Souleymane N’Diaye a annoncé jeudi l’ouverture d’une procédure judiciaire contre Boubacar Diallo alias Grenade, activiste de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

« Suivant le procès-verbal du 22 février 2018, de la brigade de recherche de Matam, Boubacar Diallo dit Grenade a été présenté au parquet de Dixinn à la suite d’un mandat d’arrêt décerné contre lui le 20 mai 2016, par un juge d’instruction pour tentative de meurtre, détention illégal d’arme de guerre et port illégal d’uniforme militaire », a déclaré Souleymane N’Diaye.

« L’intéressé faisait l’objet d’une information judiciaire depuis mai 2016. Les pièces à conviction versées au dossier de la procédure notamment les photos ressortent que Boubacar Diallo détenait un arsenal d’armes de tout calibre et des munitions diverses« , a-t-il poursuivi avant de préciser que « les images produites à la procédure montrent l’inculpé tantôt en train de manier les armes, tantôt en compagnie de personnalités appartenant à une formation politique de la place et à une institution constitutionnelle« .

« Il faut noter que le 19 mai 2016, à la suite de la tentative de meurtre sur la personne d’un gendarme, Boubacar Diallo avait été grièvement blessé. Après avoir reçu les premiers soins dans une clinique en Guinée, il est parvenu à quitter le pays par l’aide et l’assistance de certaines personnes de sa formation politique », a rappelé Souleymane N’Diaye.

« Revenu en Guinée, sous une nouvelle identité, Boubacar Diallo a été interpellé et déféré devant notre parquet. Il a été présenté au juge d’instruction en charge de la procédure qui l’a régulièrement placé sous mandat de dépôt le 02 mars 2018« , renchérit le magistrat.

« Des renseignements reçus, il ressort que Boubacar Diallo dit Grenade reconnait qu’au cours des manifestations certains individus disposent des projectiles et des armes à feu comme les PMAK et qui tirent dans la foule faisant ainsi des victimes aussi bien parmi les manifestants que dans les rangs des forces de l’ordre », révèle-t-il à la presse, tout en précisant que le mis en cause entretient des ‘’rapports aussi étroits avec des personnalités comme le montrent les pièces à convictions versées au dossier’’.

Participation d’une PME guinéenne à la 43ème édition de la Foodex Japan 2018

Guinée : Une PME Guinéenne pour la première fois A l’initiative de l’Organisation japonaise du Foodex 2018 commerce extérieur, Guinéenne des Terroirs a pris part récemment à la 43ème édition de la Foodex Japan 2018, qui s’est tenue du 6 au 9 mars dernier à Tokyo Makuhari.

La Foodex Japan, rendez-vous annuel de l’agro-alimentaire, a enregistré pour cette année 3 466 exposants venus de 83 pays contre 3 282 l’année précédente.

Au nombre de ces exposants, figurait Guinéenne des Terroirs. Cette société coopérative installée à Conakry a présenté aux visiteurs japonais de la confiture de fruits exotiques, de l’huile de palme, des thés, du miel et du fonio. Outre Guinéenne des Terroirs, participaient également sur le pavillon JETRO, trois Pmes ivoiriennes, à savoir Distriprest (3 participations), Afreco (2 participations) et Ferme du lac (1ère participation).

Dans l’ensemble, les stands de ces PMEs ouest africaines ont enregistré 92 négociations d’affaires concrètes, dont 14 pour Guinéenne des Terroirs, augurant de bonnes perspectives commerciales pour ces entreprises. Pour cette première participation, la PME guinéenne a bénéficié de l’assistance de l’Agence guinéenne de promotion des investissements (APIP Guinée).

Foodex Japan 2018 a enregistré 72 428 visiteurs contre 82 434 l’an dernier. Depuis 1996, le pavillon JETRO a été institué pour aider les participants issus de pays à faible PIB ou de niveau intermédiaire à prendre part à ce rendez-vous mondial de promotion de l’alimentation et de la boisson.

JETRO est une agence gouvernementale japonaise visant à promouvoir les échanges commerciaux entre le Japon avec le reste du monde.

 

Le véritable combat de l’Axe de la démocratie n’est pas ethnique… !

Un mort de plus un mort de trop. Une manifestation civilisée de plus un droit d’acquis. Mais une guérilla de plus en est une de trop.

Un mort fusillé dans une manifestation ou en plein sommeil dans un pays comme la Guinée est inacceptable. L’Etat a failli à son devoir de protecteur de ses populations en ce sens.

Cependant ceux qui entretiennent cette guérilla sans stratégie  en sont aussi comptables que l’Etat, des situations qui en résultent.

Le combat noble mené par les leaders et jeunes de l’Axe Hamdallaye – Cimenterie n’est pas celui-ci. Il n’a jamais été et ne sera jamais ‘’ETHNIQUE’’. Donc, ceux qui pensent faire une récupération en s’inventant défenseurs d’une ethnie contre d’autres ou contre l’Etat se trompent d’approche. Car celui pour lequel ils veulent tirer les ficelles ne défend que ses intérêts et n’a que cirer de ceux de son ethnie après ses éternelles séances de victimisation.

Les jeunes leaders de l’Axe Hamdallaye – Cimenterie ont été infiltrés puis par endroit désorientés et fait dévier de leur chemin premier. Ils ont besoin d’être réorganisé et réorienté pour ceux qui se sont égarés, vers  la lutte noble pour une Guinée démocratique entamée depuis juin 2005, pendant  que ces pompiers pyromanes étaient responsables du Gouvernement d’alors.  Et ils en avaient pas mal descendus de jeunes dans l’anonymat, même s’ils jouent les Saints – Pères aujourd’hui.

Je m’incline devant tous ces morts pour une démocratie et pour une justice sociale véritables. De nos amis intimes en firent partie. L’Etat à l’obligation de dire au peuple qui est auteur de chaque acte ignoble et de rendre justice. Il est aussi de son devoir de prévenir ce genre de situations, car il est connu de tous aujourd’hui du comment ce business de la guérilla et des morts, tourne à Conakry, notamment dans la commune de Ratoma.

Les valeurs des vaillants combattants pour l’épanouissement du peuple de Guinée semblent être reniées, cependant la transmission de ces valeurs souffre d’énormes entorses. Si le peuple manque de discipline, c’est que l’Etat manque de rigueur.  Et cela est imputable à ses responsables.

La torture morale est plus que tout insupportable pour ceux qui  sont soucieux du devenir du peuple et de son Etat. Et si ce souci n’y est plus en ses responsables, ils doivent tout dignement rendre le tablier.

Je vous salue.

Mohamed Lamine KEITA, UFDG – Renouveau

Marche des femmes de l’opposition : ‘’ Je ferai tout pour faire entendre votre cri de cœur au Chef de l’État…’’ (Médiateur de la République)

Dans la matinée du jeudi 15 mars, les femmes de l’opposition étaient dans la rue pour manifester contre la tuerie de leurs enfants. La marche s’est poursuivie jusqu’au siège du Médiateur de la République avec des photos des victimes pour se faire entendre par ce dernier.

Aux environs de 14heures, l’axe qui mène au siège du Médiateur de la République était impraticable.  Les femmes de l’opposition avaient été reçues par le Médiateur de la République.

A la sortie de l’entretien le Médiateur en larme déclare : « J’ai entendu votre cri de cœur. Je ferai tout pour faire entendre votre cri de cœur au Chef de l’État, au gouvernement et à tout le monde. Par anticipation, je présente mes condoléances à toutes les familles éplorées. Nous ferons tout, pour que ces genres de choses soient évités aux Guinéens surtout aux enfants. Leur mort m’attriste, c’est pourquoi, je ne peux retenir mes larmes, comprenez mes émotions… »,

«Nous allons lui adresser un courrier dans les règles de l’art. Nous voulons qu’il règle ce problème de tueries pour que plus jamais de telles choses ne se répètent en Guinée et que justice soit  rendue à toutes les victimes qui qu’elle soit…», invite en substance l’épouse de Cellou Dalein Diallo, Hadja Halimatou Diallo.

Parallèlement à cette marche des opposants au régime d’Alpha Condé, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA), victime de pillages dans plusieurs manifestations,  avait invité les commerçants à observer  les Mercredi et jeudi deux journées sans commerce dans tout le pays ce, pour protester contre l’injustice dont sont victimes les opérateurs économiques du pays.    

 

Siguiri: un homme tué par des individus armés

Un jeune homme de 26 ans a été tué par des individus armée le hLe corps sans vie d’un jeune de 26 ans a été retrouvé ce jeudi 15 mars dans le secteur de Limanya, dans la commune urbaine de  Siguiri, rapporte Siriman Cissé, proche de la victime et par ailleurs président du bureau de la jeunesse.

Selon ce dernier, la victime, Fakanda Camara a été tuée d’une balle logée en plein thorax par des individus armés avant d’emporter sa moto. Une hypothèse de meurtre par balle, confirmée par l’autopsie du médecin légiste Abdoulaye Bachir Condé qui atteste que la victime a été atteinte au cœur par la balle d’une arme de guerre.

Il faut retenir que cette situation relance encore les débats sur l’insécurité dont sont victimes les citoyens notamment ceux qui détiennent des engins roulants et qui sont noctambules à  Siguiri.

S’il vous plaît, faites l’économie de la vie de nos enfants

La comptabilité macabre continue. Maintenant que les enseignants ont quitté le pavé, les leaders de l’opposition, galvanisés par leur exploit, entendent bien profiter de ce moment de flottement. La publication de résultats électoraux qui leur soient favorables les obnubile tellement qu’ils ne voient plus qu’en face, le seul moyen privilégié pour se maintenir est désormais l’épreuve de force.

Qui perd gagne, c’est désormais le jeu favori de nos politiques. Autour d’une table, c’est ce jeu où les adversaires conviennent que celui qui perdra en respectant les règles ordinaires gagne la partie. Cette nouvelle trouvaille de nos acteurs permet de transformer un échec apparent en avantage réel. Autour d’une table, c’est un jeu plaisant dans lequel on rivalise d’esprit et de morale. Mais en politique, le jeu n’est pas un jeu. L’enjeu est énorme et le prix à payer est, par ici, la vie de militants arrachée dans la fleur de l’âge.  Les familles sont endeuillées et le tissu social se distend dangereusement.

La mauvaise gestion de la grève des enseignants aura démontré à la face de la Nation que l’Etat est une tortue et le gouvernement n’existe que de façade. Pour preuve celui qui le représentait dans la salle du 28 septembre, le ministre du budget, a été hué et conspué. Saïd Fofana, Taliby Sylla, Gassama Diaby et Tibou Camara n’était présent en réalité qu’en qualité de ressources, voire de personnes-institution. Le gouvernement ? Exclu de la table des accords et renvoyé dans les cordes de ses propres balbutiements et arrogance. La télé nationale, véritable voix de son maître, a subi un sort semblable, n’étant restée dans la salle que grâce à la voix de journalistes travaillant pour un groupe dont les malheurs délectent pourtant son directeur.

L’accouchement aux forceps de l’accord qui a mis fin à la grève est intervenu au lendemain d’une journée où la bêtise politique, magnifiée par des partisans agités du pouvoir, irrité les enseignants et redonné du poil de la bête aux syndicalistes. En fin de compte c’est l’Etat qui s’est retrouvé dans de petits souliers, lâchant même sur ce qui était inespéré pour ces derniers. On l’a compris à leur jubilation, et au silence du RPG AEC dont les sorties inconsidérées, lundi, ont desservi le président.

Tout cela, l’opposition l’a observé et compte bien embrayer là-dessus. Les manifestations lancées tous azimuts ont pour but de contraindre le pouvoir à ouvrir un dialogue. Ça tombe bien, le chef de l’Etat ne l’avait-il pas proposé dans sa dernière adresse à la Nation ? Il y a donc une occasion à saisir, et les médiateurs de la dernière crise devraient aussitôt s’en saisir.

Il est vrai que la compétition entre jets de pierres et baïonnettes est une science bien maitrisée depuis 2010. Le seul problème est le prix exorbitant que nous payons dans notre chair, puisque le décompte macabre devient insoutenable. Le double meurtre lâche de Boubacar Barry et de Baïlo Diallo dans la journée de mercredi nous enfonce un peu plus dans la désolation, la frustration et la haine. La justice guinéenne, si elle existe, brillera encore par son silence, et nos services de sécurité par leur compromission.

Il faut donc savoir raison gardée, une bête blessée se cabre et tente dans un dernier instinct de survie d’emporter le chasseur avec elle. La confrontation violente endeuille nos familles et, en réalité, offre à quelques zélés de faire affaire en cette périodes de troubles. L’opposition devrait changer de stratégie, et face à un gouvernement moribond dont tout le monde convient qu’il est dépassé par les événements, se montrer plus stratège. Ne lui parler que ce langage enfoncera indubitablement notre pays dans un cycle infernal. Soumah et compagnie viennent de nous en dispenser la leçon.

Face à l’injustice et l’arbitraire, le silence n’est pas acceptable. Mais il faut aussi être vivant pour mener à bien son combat.

 

Guinée: vers une hausse du prix du carburant

Après un mois de tensions sociales, une sortie de crise a finalement été trouvée dans la nuit mardi 13 mars. Après la signature d’un accord surprise avec le gouvernement, les enseignants ont suspendu leur grève, déclenché le 12 février. Le syndicat SLECG réclamait et a obtenu des revalorisations de salaire. Pourtant, pendant les négociations l’État s’y opposait, faute de budget. Alors comment l’État va pouvoir respecter cet accord et payer les fonctionnaires ?

Satisfait, le syndicat SLECG affirme que les prochaines fiches de paye des enseignants augmenteront de 40% par rapport à celles de janvier 2018. Il faudra donc trouver dans les caisses de l’État 550 milliards de francs guinéens, soit 50 millions d’euros, explique Mohamed Lamine Doumbouya, le ministre du Budget.

« C’est une solution qui nous pousse à aller au-delà de nos limites financières. Nous allons devoir faire des coupes dans les budgets des différents secteurs, de la présidence jusqu’à tous les départements ministériels. L’autre chose, c’est que nous allons revoir les différents secteurs où l’Etat subventionne, notamment le secteur de l’électricité : il va falloir que nous fassions des coupes. Malheureusement, ça pourrait entraîner des coupures d’électricité par-ci ou par-là. Et puis cela peut nous pousser aussi à revoir le prix du carburant. »

Des conséquences pour le panier de la ménagère serait donc à prévoir. Mais c’est la crise sociale et les risques d’escalade de violences qui ont poussé les autorités à accepter la principale revendication financière des enseignants, disent-elles. Selon le leader de la grève, après presque cinq semaines d’arrêt les cours, reprendront normalement lundi prochain.

Grève des enseignants: après le décès de Boubacar Diallo, un autre jeune succombe à ses blessures

Après le décès mercredi par balle de Boubacar Diallo, un autre jeune du nom de Mamadou Saidou Diallo, 25 ans, a succombé à ses blessures dans la nuit de mercredi à jeudi à Bailobaya, suite aux tirs qu’il a reçu la veille en banlieue de Conakry de la part des forces de l’ordre, selon le principal parti de l’opposition.

C’est la troisième victime en cette journée d’hier mercredi à Conakry, pendant que l’opposition appelait à manifestait pour contester les résultats des élections locales du dimanche 4 février 2018.

 

Guinée: le corps du jeune tué mercredi refoulé à la morgue d’Ignace Deen

L’information a circulé hier soir sur les réseaux sociaux que le directeur de l’hôpital Ignace Deen, Dr Awada, aurait reçu l’ordre de sortir de la morgue de son hôpital le jeune tué en banlieue de Conakry.

Information est confirmée par le président du principal parti d’opposition, qui a indiqué que le corps de la première victime, Boubacar Barry, tué à Wanindara, a été immédiatement extrait de la chambre froide et même transporté vers une autre destination.

Invité de l’émission « Les Grandes Gueules » de la radio Espace FM, Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, a nommément accusé le président Alpha Condé.

Une accusation que  le directeur de l’hôpital Ignace Deen a réfutée. Il indique n’avoir reçu d’ordre de personne.

« Quelles instructions ? Qui va me donner des instructions ? N’écoutez pas ce que les gens racontent en ville. Il y a bien un corps à la morgue. La vie humaine est sacrée. Je suis un musulman. Je m’appelle Mohamed. Sincèrement, sur le Coran, je ne suis pas dans cette logique », a-t-il réagi.

Mais il n’a pas dit si le corps du jeune était encore dans la morgue de son institution ou pas, indiquant juste que « Il y a des secrets ». Une source médicale a tout de même confirmé sous l’anonymat le refus des autorités d’accueillir les jeunes tués à la morgue de l’hôpital national Ignace Deen.

 

Conakry accueille son premier Salon des médias

Conakry, la capitale de la Guinée  accueille depuis le mercredi 14 mars la première édition du salon des médias. Organisé à l’initiative du label Cross Com, le salon qui s’étend sur deux jours, se déroule sur le thème:  » Le journalisme à l’ère du numérique ».

Ce salon se déroule dans dans un contexte particulier car de nos jours,  le journaliste constitue la sentinelle de le paix et de l’unité.

Lors de l’ouverture officielle de la rencontre, Adel Camara a demandé aux journalistes de faire face à leurs responsabilités au sein des sociétés où ils évoluent.

 

« Nous devons pouvoir le vivre et l’exercer en respectant les canaux d’expression qui nous commandent l’éthique et la déontologie. Soyons donc de véritables professionnels et restons des patriotes au service de causes justes et de la vérité », a-t-elle lancé à l’endroit des hommes de médias guinéens.

Présent la la cérémonie, l’Aguipel, Amadou Tham Camara a salué cette excellente initiative.

« Car, les médias sont aujourd’hui à la croisée des chemins entre la numérisation et l’impérieuse nécessité de maîtriser les nouveaux outils du marketing et de la publicité », a-t-il indiqué

Il a également formulé l’espoir que « le présent salon sera, je n’ai aucun doute là-dessus, un tremplin pour l’organisation de la Journée nationale de la presse », espère-t-il.

Pour  le ministre de la Communication, président de la séance, la question du journalisme numérique est tout à fait indissociable de la question de la liberté de la presse, de la liberté dans le traitement de l’information, ainsi que de la liberté et de la responsabilité du journaliste.

« Le premier élément qui me semble important, c’est de prendre conscience à la fois de l’existence des droits et des devoirs dans la collecte et le traitement de l’information. Cela peut vous paraître anodin, mais le journalisme est régi par des lois. Et ces lois existent. Il est indispensable que chacun puisse s’approprier de ces textes-là afin de connaître à la fois la limite et la portée de nos actions. Parce que le journalisme est régi par des lois qui nous permettent d’afficher les responsabilités des journalistes en cas de manquements », a déclaré Rachid N’diaye.

Facteur de cohésion sociale et de développement harmonieux, la communication dans sa diversité et sa globalité joue un rôle important dans l’évolution de l’humanité.

Une carrière de sable s’effondre à Bodjé, trois morts enregistrés

Heir mardi 13 mars, trois personnes ont péri  dans l’effondrement d’une carrière de sable à Bodjé dans la préfecture de Dalaba, a-t-on appris auprès de plusieurs témoignages.

L’incident s’est produit aux environ de 16h. Des habitants de cette localité étaient sur les lieux du drame jusque tard la nuit pour extraire les corps des décombres.

Les corps ont été remis à leurs familles qui ont procédé à leur inhumation tard dans la nuit du mardi.

Le sous-préfet de Bodjé, Boubacar Diallo a annoncé  la fermeture de la carrière jusqu’à nouvel ordre sur instruction du préfet de Dalaba.

Il faut noter que ce drame n’est pas une première. Au total 18 personnes sont mortes dans cette carrière ces vingt dernières années, selon des citoyens de la localité. Ils pointent du doigt l’inertie des autorités.

Guinée: un jeune tué dans une manifestation de l’opposition

Un jeune homme a été tué mercredi à Conakry lors d’une nouvelle manifestation de l’opposition en Guinée, où s’est achevée une grève des enseignants de plus d’un mois, après un accord avec le gouvernement.

Des partisans de l’opposition, qui conteste les résultats des élections locales du 4 février, officiellement remportées par le parti du président Alpha Condé, manifestaient mercredi dans la capitale et en province, notamment dans le centre et l’ouest du pays, selon des témoins joints par l’AFP.

Un jeune homme, identifié comme Boubacar Diallo, 25 ans, a été tué à la mi-journée en banlieue de Conakry, a affirmé le directeur de la polyclinique de Dixinn, le Dr Abdoulaye Barry.

« J’ai reçu le corps d’un jeune blessé par balles », dans le quartier de Wanidara, selon sa famille, a précisé le médecin. « Il est arrivé ici déjà mort, il est décédé en cours de route« , a-t-il ajouté.

« C’est vraiment triste pour ce pays, c’est vraiment triste pour nous et sa famille« , a déclaré à l’AFP le chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo, qui participait à la manifestation, estimant à 91 le nombre d’opposants tués depuis l’accession au pouvoir de M. Condé en 2010.

Le chef du groupe parlementaire du parti au pouvoir, Amadou Damaro Camara, a accusé mardi l’opposition de tenter de « déstabiliser le régime d’Alpha Condé« .

Malgré ces tensions politiques persistante, le front social a connu une accalmie avec la conclusion dans la nuit de mardi à mercredi d’un accord mettant fin à la grève des enseignants qui avait donné lieu à des manifestations.

« La grève est suspendue« , a déclaré le leader des grévistes, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, se félicitant d’avoir eu gain de cause sur « quatre revendications » essentielles.

Selon le texte de l’accord lu par l’inspecteur général du Travail, Alya Camara, les enseignants obtiennent l’application d’une augmentation des salaires de 40% décidée en 2017. Après une hausse de 10% payée en février, les 30% restants seront effectifs fin mars, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018, selon le texte.

En outre, les parties ont décidé d’ouvrir des négociations du 2 au 25 mai « sur un salaire de base de tous les enseignants de huit millions de francs guinéens (717 euros).

Par ailleurs, « nul ne sera sanctionné pour fait de grève« , tandis que M. Soumah, en dissidence du SLECG, a personnellement obtenu la « levée de la suspension » de son salaire et le paiement de ses arriérés.

« Chacun d’entre nous a mis l’intérêt de la Guinée au-dessus de tout, à travers les enfants qui devront retourner à l’école. Ça a été dur, très dur, mais finalement, nous y sommes arrivés », s’est réjoui le médiateur de la République, l’ancien Premier ministre Mohamed Saïd Fofana.

« On vient de très loin. Tout le monde est content. Le mérite revient au président de la République qui a accepté cette revendication, qui est majeure, de satisfaire les enseignants pour préserver la paix sociale pour ménager l’avenir des enfants« , a déclaré à l’AFP le conseiller personnel de M. Condé, Tibou Kamara.

Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent régulièrement le lourd bilan de victimes lors des manifestations politiques ou sociales en Guinée.

« Jusqu’à présent, aucune des investigations menées dans le cadre des violences commises au cours de manifestations n’a conduit à un procès« , avaient déploré en mars 2017 plusieurs de ces organisations, dont la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).

foot : Le Hafia domine l’ASK (4-1) et occupe la 2ème place du Championnat national de Ligue1

L’avant-dernier match de la 17e journée de la Ligue1 Guineenne de Football Professionnel (LGFP) a enregistré la victoire du Hafia FC face à l’Association Sportive de Kaloum (ASK) 4-1, vendredi, 09 mars 2018, au Stade du 28 Septembre de Conakry, rapporte l’AGP.

Victorieux (3-0) à l’aller, le triple champion d’Afrique a encore montré sa suprématie contre les jaunes et verts du Kaloum dans un match qui a drainé un monde au vieux Stade historique du 28 Septembre.

Et pourtant, c’est l’ASK qui a ouvert la marque en premier, grâce à Zabbie Seddia à la 6ème minute de jeu. C’est d’ailleurs avec ce score de 1-0, que les deux protagonistes ont regagné les vestiaires à la mi-temps.

Au retour, l’ASK va craquer et automatiquement le Hafia a profité pour égaliser à la 51’ par Souleymane Badji. Et dix minutes plus tard, Mohamed Yansané a marqué le 2e but à la (61’). Malgré cet avantage, les hommes de Mandjou Diallo n’ont pas baissé les bras, puisque Souleymane Badji aggravera le score à la (68’), avant que Prince Barry ne marque  à la 91’ (4-1) .

Avec ce résultat de 4-1, le Hafia FC est 2ème du Championnat national avec 33 points.

Culture : Le directeur du Musée régional de Boké en quête d’une Maison d’Edition

Le directeur régional du Musée régional de Boké, Abdoulaye Niaissa, enseignant à la retraite depuis deux (02) ans, a finalement décidé de faire carrière dans la cour des écrivains contemporains, rapporte l’AGP.

Cumulativement président du Club Littéraire Dinah Salifou Camara de Boké et du Comité Local de la Semaine de l’Amitié et de Fraternité (SAFRA), Abdoulaye Niaissa a, à son actif, trois (03) ouvrages manuscrits, intitulés «L’Islam dans la Région du Nunez», «La diversité artistique et culturelle de Kakandé» et «La vie socio politico administrative de Boké de 1947 à 1984».

A la merci de la tempête de la retraite, l’homme à la plume fertile, visiblement lassé de sillonner les centres de prestation, est en quête d’une Maison d’Edition dans le but d’éditer ses œuvres, dont les échos font le tour de la Cité minière de Boké.

Né en 1953 à Boké au sein de la communauté Landouma (1èreoccupant de la contrée), Abdoulaye Niaissa caresse l’espoir de voir ses livres sur la place publique, grâce à l’appui d’une Maison d’Edition.

De l’avis de l’écrivain en herbe, «cette manière permet d’armer, intellectuellement, les générations futures. Cela est loin du folklore. Léguer un héritage culturel à nos jeunes enfants, l’avenir de notre pays, la Guinée, c’est notre souci majeur…».

Labé : Un jeune débarque dans une boite de nuit armé d’un pistolet (TT30)

Le jeune, Thierno Amadou Diallo, habitant le village de Badhé Sêka, a été surpris avec une arme de guerre (Pistolet TT30) et un chargeur garni, dans une boite de nuit à Koundjéya, un district relevant de la Commune Rurale (CR) de Noussy, à 18 Kkm au Sud-est du chef-lieu de la préfecture de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Selon le maire de la CR de Noussy, Mamadou Oury Diallo, le mis en cause a été découvert avec cette arme de guerre, quand il a menacé un autre jeune avec ce pistolet, après la soirée dansante. C’était dans la nuit du jeudi, 08 à vendredi, 09 mars 2018.

«Il a sorti cette arme avec un chargeur plein. Il a voulu tirer. Le jeune visé a pris la fuite pour aller vers les organisateurs de la soirée, qui sont venus récupérer l’arme.

C’est vendredi matin que nous avons fait appel au Commissariat central de Police de Labé. Nous sommes ensuite allés chercher Thierno Amadou Diallo à son domicile, à Badhé Sêka», a expliqué le maire de la CR de Noussy.

Même s’il n’a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés lors de son interrogatoire à la police, l’accusé présumé a été déféré et placé sous mandat de dépôt à la Maison Centrale de Labé.

«Ce Thierno Amadou Diallo n’a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés, malgré qu’il ait appelé 10 fois. Il a voulu arranger avec les gens. Il n’a pas reconnu les faits. Mais, finalement il a été transféré à la Justice et à l’heure où nous parlons, il est dans les mains de la justice», a ajouté le maire.

Deux autres présumés complices en cavale sont activement recherchés par les services de police de Labé.

Parlant de l’arme, le maire de Noussy, Mamadou Oury Diallo rassure avoir remis le pistolet TT30 aux agents du Commissariat central de Police de Labé.

Conakry: lancement du programme de valorisation de l’huile de palme de Guinée

La Coopérative Guinéenne d’Agriculture et de Prestation (COGUIPRES) et le groupe Farafina ont procédé au lancement du programme de valorisation de l’huile de palme de Guinée et ses dérivées, jeudi, 08 mars 2018 dernier, au cours d’une conférence qu’ils ont co-animé à la Maison de la presse de Coléah, à Conakry, rapporte l’AGP.

Selon le président de la COGUIPRES, Ibrahima Bah, depuis 2010 la sa structure se bat à développer des solutions pour résoudre l’autosuffisance alimentaire en Guinée. Elle évolue dans la confection d’équipements agricoles.

«Il y a de cela 05 ans, qu’on fabrique les machines d’extraction d’huile de palme, parce que cette huile est une denrée utilisée dans toute la Guinée, mais elle a des problèmes.

Puisque son extraction est artisanale, il y a peu de rendement et on perd beaucoup de temps pour l’extraire. C’est pourquoi, on a essayé de fabriquer des machines qui répondent aux différents types de palmerais en Guinée.

Il y a trois (03) types de palmerais en Guinée, les palmerais sauvages, français et ivoiriens».

Selon le conférencier, 1 million 500 mille dollars américains seront investis dans ce programme en Guinée, sur 05 ans.

«Nous allons offrir à la Guinée 60 machines d’extraction d’huile de palme par an, durant 05 ans», a promis Ibrahima Bah.

Pour sa part, le président directeur général du Groupe Farafina, Siba Béavogui, a déclaré : «Nous avons signé un partenariat stratégique avec une institution aux Etats-Unis d’Amérique, il y a de cela deux (02) ans. Il nous a permis d’obtenir 900 compagnies américaines qui vont acheter l’huile de palme guinéenne et ses dérivées. 3.500 femmes en Guinée travaillent déjà avec COGUIPRES et le Groupe Farafina».

Un enfant de 12 ans meurt lors d’une baignade à Koundara

Le corps sans vie d’un enfant de 12 ans a été repêché des profondeurs des eaux dormantes d’un lac du fleuve Koulounto, mardi, 06 mars 2018, dans la préfecture de Koundara, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.

La victime, Mamadou Yaya Diallo, a trouvé la mort au cours d’une baignade en compagnie de ses camarades d’âge.

Aujourd’hui, un mythe tout entier semble caractériser l’histoire du fleuve Koulountou séparant la Commune Rurale de Youkounkoun de la ville de Koundara.

Le rapport expertise médico-légal, établi par Lansana Condé, surveillant général à la Chirurgie de l’Hôpital préfectoral de Koundara, appuyé par Dr Oudy Bah, confirme, à suffisance, que le corps de la victime a été retrouvé inerte sans aucun signe de vie, présentant des baves moucheuses, du sang émanant des trompes respiratoires, ainsi que de la bouche avec plaie superficielle matérialisée sur le corps au niveau du thorax.

Une mort par suite de noyade semble être retenue. Une piste non négligeable par les agents en charge des crimes dans la ville de Koundara.

A retenir, que des mythes non encore définis semblent bien marquer l’histoire du fleuve Koulounto dans certains de ses points stratégiques de navigation.

C’est dans la consternation totale que le corps de la Mamadou Yaya Diallo a été inhumé à côté de ses parents, en présence d’une foule de fidèles musulmans venue compatir à la douleur.