Recrutement dans l’armée : nouveau communiqué du ministère de la défense

Sous la haute Autorité de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Ministre d’Etat Chargé des Affaires Présidentielles, Ministre de la Défense Nationale informe que les visites systématiques d’aptitudes médicales seront organisées à l’intention des candidates et candidats ayant passé les épreuves de sélection du concours de recrutement spécial en Langue Anglaise et Informatique.

Ces visites, qui constituent la dernière étape dudit concours, se feront à la Direction Générale du Service de Santé des Armées au Camp Almamy Samory Touré dans la période allant du lundi 14 au vendredi 18 juin 2021.

Les candidates et candidats concernés par le présent communiqué, doivent se présenter à l’entrée sud du Camp Almamy Samory Touré (terrain RUSSAL) le lundi 14 juin 2021 à 7H00, à jeun et en tenues correctes.

A l’issue, ne seront déclarés définitivement admis que les candidates et candidats reconnus médicalement aptes, classés par ordre de mérite, par catégorie et dans les limites des quotas fixés.

La convocation des candidates et candidats retenus fera l’objet d’un autre communiqué.

Examens nationaux : «224 Objectif Bac» met le cap dans la région de Labé

Après le succès des deux précédentes édition dans la région administrative de Mamou en 2019, celle de Faranah en 2020, le Collectif «224 Objectif Bac» met le cap sur la région administrative de Labé. Les responsables de l’ONG Kharan!, dont le but est de participer à la qualification du système éducatif guinéen, ont procédé le samedi 5 juin 2021 au lancement officiel des initiatives « 224 Objectif  Bac2021-Labé », « Koubia Objectif BEPC » et « 224 Chapeau, les filles ».

« Nous mettons le cap cette année dans la région administrative de Labé qui est composée de cinq directions préfectorales de l’éducation. En 2020, la région de Labé a présenté un total de 2.292 candidats, ayant composé pour un résultat de 609 admis soit 26,58% de réussite. Un résultat à encourager certes, mais largement en dessous de la moyenne nationale qui est de 44,43% (…) Nous pensons donc que le besoin d’assistance, d’orientation et d’accompagnement est impérieux pour ces candidat », explique le coordinateur général, Mohamed Ali.

‘’Pour la préfecture de Koubia, on a prévu d’aller apporter des soutiens pédagogiques aux candidats du BEPC. Vous savez l’année dernière, ils ont échoué. Malgré la vérification des feuilles d’examen, personne n’a eu la moyenne dans les matières comme la mathématique, la physique et la chimie’’, précise M. Kondé avant de poursuivre : ‘’Nous avons mobilisé des enseignants volontaires depuis des mois. Ils vont aller à Koubia à partir du mois de juillet’’.

‘’Pendant un mois, des enseignants sectionnés sur la base de leurs compétences, puisqu’ils sont en situation de classe, viendront à Koubia pour travailler avec les élèves. L’objectif, c’est d’avoir au moins 50% de réussite’’, souligne-t-il.

Le journaliste, qui se bat pour la qualification du système éducatif guinéen, précise que cette année, ‘’nous voulons participer à l’amélioration du taux de réussite dans les différents examens dans la préfecture de Koubia, mais aussi dans les préfectures de Mali et Tougué relevant de la région administrative de Labé’’.

Au total, 83 jeunes volontaires seront mobilisés, formés et déployés dans les préfectures ciblées pour apporter une assistance pédagogique aux candidats au Bac et au BEPC.

‘’Nous voulons que les élèves de ces localités se sentent appuyés pédagogiquement, mais aussi et surtout moralement. Nous voulons aussi qu’il y ait moins d’abandon scolaire et surtout du côté des jeunes filles. Nous avons envie qu’elles se sentent soutenues moralement, mais aussi qu’elles soient appuyées pédagogiquement malgré toutes les pressions qu’elles subissent dans ces zones. Nous voulons faire savoir à ces élèves qu’on est avec eux pour qu’ensemble, nous apportions une solidarité autour de l’école pour améliorer le taux de réussite aux examens’’, détaille-t-il.

Mohamed Aly Kondé exhorte les personnes de bonne volonté à se joindre à Kharan pour atteindre les objectifs escomptés et redonner à l’éducation guinéenne ses lettres de noblesse.

Pèlerinage à la Mecque : le gouvernement fait une mise au point

A propos du Hadj 2021, le gouvernement guinéen à travers son porte-parole apporte des précisions  et met en garde les agences de voyage.
Communiqué du Gouvernement
Le Gouvernement guinéen informe les citoyens que la date retenue, cette année, pour le pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam est le 19 juillet 2021.
Les autorités du Royaume d’Arabie Saoudite ont fixé le nombre de candidats-pèlerins venant de l’étranger à 45000.
 Au moment opportun , elles détermineront le quota réservé à chaque pays de la Ummah islamique, ainsi que les conditions pour effectuer le pèlerinage.
Le Gouvernement guinéen, à son tour, donnera toutes les informations nécessaires et utiles aux candidats au pèlerinage de cette année, et leur fera part des dispositions pratiques à prendre.
En attendant,  aucune agence de voyage ne peut enregistrer de potentiels pèlerins ou entamer des opérations liées au Hadj 2021.
Le Gouvernement compte sur l’esprit civique et la collaboration de tous,  afin de prévenir tout désagrément. D’ores et déjà, il avertit que des mesures seront prises contre toute éventuelle violation de cette décision, pouvant aller jusqu’à la suspension des agences contrevenantes l’application de lourdes pénalités et l’engagement de poursuites judiciaires.
Fait à Conakry, le 6 juin 2021
Tibou Kamara
Ministre d’Etat
Porte parole du Gouvernement

Prétendu grève dans le secteur des télécoms : l’ARPT met en garde

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), a réagi au préavis de grève, lancé  par la Fédération syndicale autonome des télécommunications (FESATEL). Le régulateur met en garde  les directeurs généraux des trois sociétés de téléphonie à savoir Areeba, Orange et Cellcom et n’exclut pas des sanctions allant jusqu’au retrait de la licence.

Lire ci-dessous le communiqué : 

Le gouvernement réagit à la tribune des détenus Cellou Baldé, Ousmane Gaoual et Chérif Bah

Les détenus politiques Ousmane Gaoual Diallo,  Chérif Bah et Cellou Baldé ont publié mercredi 2 juin 2021 une tribune pour appeler au dialogue et à la tenue d’un procès juste et équitable.

Pour ces détenus politiques, le déroulement de leur procès et l’issue qui en sortira constitueront un jalon essentiel dans la volonté de décrispation du climat politique. Le gouvernement, à travers son porte-parole a réagit hier jeudi 03 juin 2021. 

Lire ci-dessous la réaction du porte-parole du gouvernement : 

La tribune, je pense qu’il s’agit d’une pensée politique positive et d’une démarche républicaine salutaire parce que nous sommes amenés, en tant que Guinéens, à défendre indépendamment de nos convictions politiques et de nos opinions personnelles, un certain nombre de valeurs et de principes que nous avons en partage.

J’ai retenu de cette tribune un sens civique et très élevé de la responsabilité à savoir qu’en démocratie et dans un état de droit, le recours à la force n’est pas une alternative  ou une option et la violence n’est pas une solution.

Ils ont réaffirmé leur engagement démocratique qui est de se battre par les voies régulières et légales pour faire aboutir leur combat et assouvir même l’ambition d’accéder au pouvoir.

Je retiens également qu’ils privilégient le dialogue et la concertation pour le règlement de tous les différends et de tous les problèmes  qui pourraient se poser à notre société.

C’est une évolution qui est salutaire et nous souhaitons  et espérons que cela puisse avoir un effet de contagion pour beaucoup de nos compatriotes de manière à ne pas confondre le combat politique avec parfois des comportements qui constituent des actes de défiance aussi bien à l’encontre des institutions régulières établies et même au bon fonctionnement du processus démocratique pour lequel on dit se battre.

L’UFDG répond à Ousmane Gaoual, Chérif Bah et Cellou Baldé

DÉCLARATION

Une tribune signée de El Hadj Chérif Bah, Vice-Président de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication de l’UFDG et Cellou Baldé, Coordinateur des Fédérations UFDG de l’intérieur, a été diffusée dans la presse ce 2 juin 2021.

Dans cette tribune, les trois responsables de l’UFDG actuellement en détention ont rappelé le caractère pacifique, légal et républicain de leur combat politique et ont mis en évidence leur innocence par rapport aux charges retenues contre eux.

Ils ont par la suite estimé qu’une justice impartiale et un Exécutif neutre ne manqueront pas de constater leur innocence et de décider de leur libération. Un tel dénouement serait un « premier gage d’ouverture » et contribuerait à leurs yeux à «amorcer le processus d’apaisement par le dialogue et la concertation», conformément aux recommandations des partenaires de la Guinée et des Organisations de défense des droits de l’homme.

La Direction Nationale du Parti, convaincue de l’innocence de ses cadres, a toujours dénoncé leur détention arbitraire et appelé à leur libération.

Si cette libération doit passer par un procès juste et équitable, le Parti ne peut que soutenir l’appel de nos cadres à l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un tel procès.

En tout état de cause, la position de l’UFDG par rapport au dialogue politique relève exclusivement de la Direction Nationale du parti et de ses instances compétentes. La Direction Nationale du Parti réitère sa solidarité à l’endroit de nos collaborateurs et de tous les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC arbitrairement détenus.

La Direction Nationale de l’UFDG demande à ses militants de rester mobilisés pour la défense de nos droits et libertés.

Conakry, le 02 juin 2020

La Direction Nationale

Cellou Dalein de nouveau invité à un forum internationale de haut niveau

Le Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo est convié par la Fondation Mo Ibrahim au Forum Ibrahim Governance weekend (#IGW21) qui se tiendra du 3 au 5 juin 2021.

Mais cette invitation intervient dans un contexte où le destinataire a son passeport confisqué depuis plusieurs semaines par les autorités judiciaires du pays. Il reste à savoir si le pouvoir de Conakry laissera Cellou Dalein Diallo sortir du pays.

Lire ci-dessous le  communiqué :

Le Président Cellou Dalein Diallo de nouveau invité à un forum international de haut niveau.

Le président de l’UFDG  est convié par la Fondation Mo Ibrahim au Forum Ibrahim Governance weekend (#IGW21) qui se tiendra du 3 au 5 juin 2021.

Cellou Dalein Diallo prendra part à ce forum aux côtés de prestigieuses personnalités dont notamment Ellen Johnson Sirleaf, Amina Mohammed, Donald Kaberuka et l’ancien Président nigérien Mahamadou Issoufou, lauréat 2020 du prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique.

Cette année, le IGW21 portera sur « Un an de COVID-19 en Afrique : impact et perspectives ».

La Cellcom de l’UFDG

Le gouvernement maintient le prix d’un litre de carburant au niveau actuel

Des rumeurs faisaient état d’une possible augmentation du prix du carburant à la pompe a suscité la psychose au sein de la population.

 Suite à cela, le gouvernement guinéen a décidé de maintenir  le prix d’un litre de carburant au niveau actuel.

Lire ci-dessous la structure des prix adoptée le 31 mai 2021 par le comité paritaire des prix des produits pétroliers.

 

Le ministre des hydrocarbures à propos de l’analyse de Cellou Dalein sur le prix du carburant : « Ça m’a fait sourire… »

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG),Cellou Dalein Diallo, après un ensemble de calculs, a laissé entendre qu’avec le litre de carburant acheté à la pompe « à 9 000 francs guinéens », et l’ensemble des charges, le prix de revient à la pompe « est de 6 634 francs ». Cellou Dalein a jugé inopportune la décision des autorités d’augmenter le prix du carburant à la pompe. Le ministre des Hydrocarbures a réagi hier, lundi 31 mai 2021, à cette analyse du challenger d’Alpha Condé.

Diakaria Koulibaly a fait savoir que lorsqu’il a vu « cette note du Président Dalein que moi, je respecte bien, ça m’a fait sourire un peu. Ça m’a fait sourire en ce sens que depuis que ce régime est là, on a pas fait de modification de la recette fiscale sur le pétrole. On a pas fait de réforme au niveau du taux. Il s’agit des mêmes taux qui sont appliqués quand M. Dalein était lui-même aux affaires. »

Le patron du département des Hydrocarbures indique que les montants dont Cellou Dalein Diallo fait allusion, c’est composé « de la TVA collectée. En 1996, si mes souvenirs sont bons, ce sont eux qui étaient aux affaires qui l’ont adopté. Et c’est composé aussi des Fonds d’entretien routier, lui-même (Cellou Dalein Diallo ndrl) au sein de son parti, il y a deux cadres que je respect bien, si ma mémoire est bonne, il s’agit de M. Aliou Condé et M. Kalémodou Yansané, qui ont été DG du fond d’entretien routier. »

 

Voici la vérité sur le prix du carburant en Guinée

LFNDC a eu accès au document secret des marionnettes d’Alpha Condé qui fixe le prix du carburant en Guinée. Selon cette récente structure officielle de prix des produits pétroliers (dont une copie est jointe au présent), le prix de revient d’un litre d’essence au mois de mai 2021 au port de Conakry est de 5.287 GNF. 

Le prix de revient d’un litre d’essence à la pompe, toutes les charges comprises s’élèvent à 6.768 GNF, conformément à la structure officielle.

Donc, en vendant le carburant à 9.000 GNF par litre, Alpha Condé et ses ministres prélèvent 2.232 GNF sur chaque litre d’essence vendu à la pompe.

A ce prix du carburant, il faut ajouter les autres charges et marges (hors taxes) qui sont la taxe d’entreposage (51 GNF par litre), le prélèvement communautaire (25 GNF par litre), la marge distributeur (555 GNF par litre), la péréquation transport (550 GNF par litre) et la marge détail (300 GNF par litre). L’ensemble de ces frais hors taxes s’élève à 1.481 GNF par litre.

Ci-joint le document de la structure des prix.

Le gouvernement dénonce l’arrêt des opérations de vente du carburant

Le Ministère des Hydrocarbures constate avec regret l’arrêt des opérations de vente de carburant par certaines stations-service à Conakry et à l’intérieur du pays pour des fins purement spéculatives.

Cette pratique étant en violation des dispositions du code éthique et de bonne conduite en vigueur dans le domaine de distribution de produits pétroliers, le Ministère interpelle les sociétés pétrolières et les gérants  de stations concernés de reprendre immédiatement les activités de vente afin d’éviter des désagréments à la clientèle.

À préciser que tout contrevenant à cette injonction, verra son contrat de gérance résilié sans préjudice des poursuites pénales auxquelles il s’expose.

La responsabilité des sociétés pétrolières mandataires des gérants de stations est également engagée pour le bon fonctionnement de leurs réseaux de distributions de carburant.

Les autorités administratives civiles et militaires sont priées de veiller, conjointement avec les inspecteurs et les représentants du Département par localité, au fonctionnement normal des stations stations-service en cette période particulière.

Diakaria KOULIBALY

Ministre des Hydrocarbures

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Le journaliste Amadou Diouldé Diallo libéré

Le  journaliste et historien guinéen, Amadou Diouldé Diallo recouvre sa liberté après environ trois mois de détention à la Maison centrale de Conakry.

Le verdict dans le procès du journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo vient de tomber. Il a été condamné au paiement d’une somme de cinq millions de francs guinéens et remis en liberté, ce mercredi 19 mai 2021.

Arrêté le 27 février 2021, détenu et jugé pour « outrage au chef de l’État », notre confrère vient d’être libéré par le tribunal de première Instance de Dixinn.

Plusieurs voix se sont élevées en Guinée et à l’étranger pour dénoncer son emprisonnement, en violation de la loi L002 portant liberté de la presse en Guinée. En effet, cette loi ne prévoit pas de peine privative de liberté pour les délits commis par voie de presse. Pourtant, les propos d’Amadou Diouldé qui sont incriminés ont été tenus dans une émission de radio.

 

Droits humains en Guinée : voici la liste complète des personnalités sous menace de sanctions européennes

Voici la liste complète des personnalités guinéennes dont les noms auraient été transmis par une trentaine de députés européens à Joseph Borell, président de la commission européenne, comme étant de hauts responsables impliqués dans des actes de violation de droits humains en Guinée. 

Liste ci-dessous !

 

 

Réaction du gouvernement suite à la diffusion d’une liste de « personnalité guinéenne à sanctionner par UE »

Communiqué du Gouvernement Guinéen

Une liste de personnalités Guinéennes qu’un groupe de députés européens voudraient voir « sanctionner » par l’union européenne pour des faits loin d’être établis, circulent allègrement dans les médias , à des fins de propagande, certainement.  Car, la réponse du Haut Représentant de l’institution européenne auquel la « requête » a été adressée est claire et explique sa position qui, loin d’être coercitive et dogmatique, rappelle la tradition de dialogue et de concertation entre l’Europe et la Guinée.

A ce jour, la Guinée poursuit les consultations habituelles et suivies avec son partenaire Européen par les canaux diplomatiques connus de tous. Et, comme il est de règle dans les relations internationales,  chaque partie respecte la souveraineté de l’autre et reste aussi à l’écoute sans le moindre préjugé  pour comprendre ses préoccupations et en tenir compte dans l’analyse de toutes les situations.

Dans toutes les démocraties, chacun est libre de ses convictions,  a le droit d’exprimer ses opinions et d’avoir des sympathies politiques. L’État Guinéen croit à la liberté d’expression, même, avec les excès qui l’accompagnent.

Et, il ne peut assimiler les prises de positions des uns et des autres fractionnaires à un discours officiel ou aux décisions des États ou d’institutions internationales.  Un amalgame volontaire pour distraire l’opinion publique ou laisser croire à des légitimités acquises.

La Guinée, est certes ouverte au monde et coopère avec tous les États et institutions internationales, mais demeure jalouse de son indépendance, chèrement acquise,  et revendique comme tous les peuples du monde son droit à l’auto-détermination,  à choisir son chemin et à décider librement de son destin.

L’État Guinéen, comme tous les États du monde, est engagé à défendre ses institutions,  sa sécurité intérieure et extérieure dans le respect des libertés publiques et des Droits démocratiques.  Une mission régalienne confrontée à de nombreuses tentatives et velléités de remettre en cause l’ordre constitutionnel et des visées de changements inconstitutionnels de régime. Les violences déplorées au cours d’événements et de manifestations politiques en découlent et méritent d’être analysées sans passions ni stigmatisation systématique d’acteurs responsables et conséquents, érigés en bouc-émissaires  parfaits pour être jeté en pâture à une opinion crédule ou de partenaires de bonne volonté.  La vérité est à ce prix, la justice aussi.

Tibou Kamara,

Ministre D’État,  Conseiller Spécial,  Ministre de l’Industrie et des PME,  Porte-parole du Gouvernement.

Fait à Conakry, le mardi 18 mai 2021.

Libération des détenus politiques : le ministère de la Justice répond aux accusations des avocats

COMMUNIQUE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Dans un communiqué publié sur les antennes de la télévision nationale le vendredi 7 mai 2021, le Gouvernement de la République de Guinée, par la voix de son porte-parole, s’est rejoui de constater des avancées majeures enregistrées dans l’instruction de certaines procédures judiciaires en cours devant les tribunaux.

Par le même communiqué, le Gouvernement a invité le Ministère de la Justice de tout mettre en œuvre pour que ces procédures aboutissent à un procès juste et équitable, et cela,  dans le strict respect du principe de la présomption d’innocence et de l’indépendance de la Justice.

Suite à ce communiqué, le Ministère de la Justice a été surpris de voir dans certains articles de presse, des réactions faisant état d’une prétendue mainmise de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire au motif que toutes ces informations devraient être données par le procureur de la république, au lieu du Porte-parole du Gouvernement.

Dans le même ordre d’idée, ces commentateurs estiment que cette communication du gouvernement viserait à donner une crédibilité à ces procédures auprès de l’opinion, alors que, selon eux, les règles du jeu auraient été faussées dès le départ.

Face à ses critiques manifestement infondées, le Ministère de la Justice précise que toutes les informations fournies par le Porte-parole du Gouvernement ont été données par le Procureur de la République au Ministère de la Justice et transmises au Gouvernement par  son entremise.

Mieux, aucune règle de droit ne s’oppose à ce que le Porte-parole du Gouvernement porte à la connaissance du public de telles informations ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause.

En tout état de cause, cette communication loin d’être une immixtion de l’exécutif dans les affaires judiciaires, relève plutôt du devoir d’information du Gouvernement à l’endroit des citoyens.

C’est le lieu de saluer les efforts du Porte-parole du Gouvernement ainsi que les innovations s’inscrivant dans la dynamique de l’amélioration de la qualité de la communication gouvernementale portant sur les sujets d’actualité nationale.

Fait à Conakry le 11 Mai 2021

 Conseiller Chargé de la Communication

Sékou KEITA

Libération de 40 détenus politiques : le collectif des avocats de la défense fait une annonce

Le collectif des Avocats de Mamadou Cellou Baldé, Ousmane Gaoual Diallo, El Hadj Ibrahima Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et autres a pris connaissance d’un communiqué en date du 07 mai 2021 par lequel le Gouvernement a annoncé que, dans le cadre de l’instruction du dossier relatif à l’attaque d’un train à Sonfonia, sur 17 personnes inculpées, 8 sont renvoyées devant le Tribunal pour être jugées et 9 autres ont bénéficié d’un non-lieu et immédiatement libérées.

Dans le second dossier, celui concernant Mamadou Cellou Baldé, Ousmane Gaoual Diallo, El Hadj Ibrahima Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui et autres, 31 inculpés sur 80 ont bénéficié d’un non-lieu et remis en liberté tandis que 49 sont renvoyés devant le Tribunal en vue d’un jugement.

Il est mentionné dans ledit communiqué que « le Gouvernement note avec satisfaction que la procédure en cours se déroule dans la sérénité, dans le strict respect de l’indépendance consacrée de la justice et le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs dans un Etat de Droit et qu’il maintient sa posture qui consiste à faire entièrement confiance aux institutions nationales et se félicite que la justice  instruise toutes les affaires qui lui sont soumises dans la sérénité avec un professionnalisme exemplaire. Malgré les multiples pressions subies et les tentatives d’intimidation des magistrats qui ne doivent se soumettre qu’à la loi et n’écouter que leur conscience en suivant leur intime conviction. »

A travers une simple lecture de ces quelques lignes sans même prendre le soin de les analyser, tout observateur avisé se rend compte immédiatement que ce communiqué n’est rien d’autre qu’une maladroite tentative de crédibilisation d’une procédure judiciaire qui suscite des interrogations et des doutes au sein de l’opinion nationale et internationale.

En parlant de « professionnalisme exemplaire de la justice » et de « magistrats qui ne doivent se soumettre qu’à la loi et n’écouter que leur conscience en suivant leur intime conviction », le communiqué du Gouvernement se contente d’une déclamation, sans conviction aucune, de principes contenus dans les textes mais dont l’application souffre de graves entorses en raison des multiples formes d’immiscions de l’Exécutif dans les affaires judiciaires.

Il importe de noter d’ailleurs que les termes du communiqué gouvernemental sur le professionnalisme de la justice contrastent avec les déclarations du Premier Magistrat du pays qui ne manque aucune occasion de tancer vertement l’appareil judiciaire dont il dénonce les insuffisances et celles du Président de l’Assemblée Nationale qui soutient sans cesse que « la Justice guinéenne peine à rassurer les justiciables. »

D’ailleurs, le seul constat que l’annonce de la clôture de l’instruction préparatoire ait été faite par le Gouvernement et non par le Procureur de la République à qui la loi confère ce rôle, suffit à démontrer de la manière la plus éloquente l’ineffectivité, voire l’inexistence de la séparation des pouvoirs et jette un doute sérieux sur l’indépendance des Juges, particulièrement dans cette affaire.

Comment comprendre en effet que ce soit le porte-parole du Gouvernement qui annonce la fin de l’information judiciaire alors qu’on affirme à cor et à cri que le Pouvoir Exécutif s’interdit de s’immiscer dans le traitement des dossiers pendants devant la Justice ?

Aux termes de l’article 8 alinéa 3 du code de procédure pénale : « …le procureur de la République peut, d’office ou à la demande de la juridiction d’instruction ou des parties, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation. »

En réalité, le Gouvernement a voulu faire uniquement de la communication pour la communication en perdant de vue qu’une procédure judiciaire obéit, en termes de communication, à des règles spécifiques qui s’accommodent très mal d’une communication purement politique.

En fin de compte, en voulant crédibiliser une procédure judiciaire qui en a véritablement besoin, on a contribué à la décrédibiliser davantage. Cette procédure ne pouvait d’ailleurs offrir aucune garantie de crédibilité.

En effet, dans un récent numéro du Journal « Jeune Afrique », le Président de la République s’est prononcé sur cette affaire en faisant des déclarations qui constituent non seulement une atteinte à la présomption d’innocence mais peuvent être également analysées comme une sorte d’orientation donnée aux Juges et une indication sur ce qui devait être la suite de l’instruction. Aucun Juge ne pouvait avoir le courage d’aller à l’encontre de ces déclarations en ce qui concerne les responsables politiques détenus.

En ce qui concerne la conduite même de l’instruction, elle a été émaillée de violations graves et manifestes des droits de la défense. Selon l’article 202 du Code de procédure pénale : « L’inculpé et la partie civile ne peuvent être entendus ou confrontés, à moins qu’ils n’y renoncent expressément, qu’en présence de leurs conseils ou ceux-ci dûment appelés. Mention de la renonciation doit être faite en tête du procès-verbal.

S’il réside au siège de l’instruction, le conseil est convoqué au plus tard l’avant-veille de l’interrogatoire par lettre recommandée ou par avis comportant l’un ou l’autre un accusé de réception. Lorsque le conseil ne réside pas au siège de l’instruction, ce délai est porté à 8 jours.

La procédure doit être mise à la disposition du conseil de l’inculpé 24 heures au plus tard avant chaque interrogatoire ou confrontation.

Elle doit également être remise à la disposition du conseil de la partie civile, 24 heures au plus tard avant l’audition de cette dernière… »

Ce texte permet aux inculpés de disposer du temps et des facilités nécessaires pour organiser leur défense en ayant accès au dossier de la procédure les concernant.

Dans la présente affaire, cela était d’autant plus nécessaire que la majorité des personnes concernées ont été raflées, conduites au niveau des commissariats de police ou des Compagnies Mobiles d’Intervention et de Sécurité (CMIS) et soumis à un interrogatoire sans la présence d’avocats. Or, l’essentiel des questions des Juges d’instruction était basé sur les procès-verbaux établis à l’enquête de police.

Les inculpés avaient donc le plus grand intérêt à connaitre le contenu de ces procès-verbaux. Fort malheureusement, le dossier de la procédure n’a jamais été mis à la disposition des avocats constitués, en violation flagrante de l’article suscité.

En dépit de toutes ses irrégularités, le collectif des avocats de la défense, en accord avec les détenus politiques, a décidé de poursuivre sa mission en assistant ces derniers. Cette démarche s’explique principalement par le fait que l’instruction préparatoire est terminée et que l’instruction définitive se fera à la barre à l’occasion d’un procès public que les détenus souhaitent juste et équitable.

En tout état de cause, le collectif des avocats de la défense garde l’espoir que la juridiction de jugement ne pourra fonder sa décision que sur des éléments de preuve qui seront apportés au cours des débats et contradictoirement discutés devant elle.

Conakry, le 10 mai 2021

Le Collectif des Avocats de la défense

Des gendarmes au domicile d’Antonio Souaré : le ministère de la Défense apporte des précisions

Dans la nuit du dimanche 09 mai 2021, plusieurs pickups remplis de gendarmes ont été vus à proximité du domicile de l’homme d’affaires Antonio Souaré. Depuis, cette affaire suscite de vifs commentaires au sein de l’opinion publique.  le ministère de la Défense nationale, à travers un communiqué, daté du lundi 10 mai 2021 apporte des précisions.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué publié par le ministère de la Défense nationale :

Dans la soirée du dimanche 9 mai 2021, les services de la gendarmerie ont procédé à des patrouilles dans la ville de Conakry  pour vérifier la présence d’éléments des forces de défense et de sécurité à des domiciles privés, sans y avoir été affectés dans le cadre de leurs missions régaliennes habituelles.

Ces descentes sur le terrain sont consécutives à des instructions, nombreuses et répétées des hiérarchies compétentes, de ne pas utiliser des hommes en uniforme voués au service public à des fins privées, à savoir la protection d’opérateurs économiques ou de particuliers et de leurs domiciles.

De même qu’il a été clairement indiqué,  plus d’une fois, les conditions d’utilisation de cortèges et de sirènes dans la circulation.

Malheureusement, le constat révèle que les mauvaises pratiques persistent, entamant ainsi la réputation des services de défense et de sécurité tout en causant des discriminations dans la société, sans compter les innombrables désagréments subis par les citoyens.L’équipe de la gendarmerie qui s’est rendue au domicile de M. Antonio Souaré a agi en application  de la décision de réglementer et discipliner l’utilisation de la force publique.  A cet effet, les personnels des forces de défense et de sécurité postés à son domicile ont été rappelés, sans incidents ni  violence.

Auparavant,  le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale a essayé de contacter en vain Antonio Souaré pour l’informer des dispositions prises dans le cadre de l’exécution des instructions susmentionnées. A son domicile, malgré tous les efforts des agents, M. Antonio Souaré n’a pas voulu coopérer.

En tout état de cause,  les Etats-majors des forces de défense et de sécurité sont engagés à faire respecter l’honneur de l’uniforme et la discipline des troupes dans leurs différentes missions au service de l’Etat, des  institutions de la République et du peuple de Guinée.

Conakry, le 10 Mai 2021

Le ministère de la Défense nationale

Quinze morts dans un éboulement à Siguiri : le gouvernement fait une annonce

Ce week-end, une dizaine de personnes a péri dans l’éboulement d’une mine d’or à Siguiri, précisément à Tatakourou.

A travers un communiqué de presse , le gouvernement a présenté ses condoléances aux familles des victimes avant d’indiquer que des enquêtes seront menées.

Communiqué de presse

Le Gouvernement a appris avec une profonde affliction et un immense regret les événements douloureux survenus dans la journée de ce samedi 08 mai à Tatakourou, dans la sous-préfecture de Doko,  préfecture de Siguiri , suite à un éboulement dans une exploitation minière semi-industrielle.

De source sécuritaire, fait état de 15 décès et des blessés.

Monsieur le Président de la République,  son Excellence,  Professeur Alpha Condé,  au nom du Gouvernement,  du peuple de Guinée et en son nom personnel, présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et leurs proches, adresse ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Il a instruit le Gouvernement de mener toutes les investigations pour déterminer les circonstances et causes exactes du drame et d’en tirer toutes les conséquences.

Fait à Conakry, le 08 mai 2021

Tibou Kamara,

Ministre d’État Conseiller Spécial,

Ministre  de l’Industrie, des PME et

Porte-parole du Gouvernement Guinéen

Libération de détenus politiques : le FNDC se prononce

Plusieurs détenus politiques ont bénéficié d’un non-lieu vendredi le 06 mai 2021 de la part d’un pool de juges d’instruction. C’est le porte-parole du gouvernement qui l’a annoncé.  A travers un communiqué, le FNDC  se prononce.
Lire ci-dessous le communiqué : 
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 mai 2021, le dictateur Alpha Condé, par l’intermédiaire de son porte-parole du moment, a fait état de la  libération d’une quarantaine de détenus et du renvoi en jugement d’une cinquantaine d’autres dans l’affaire des violences liées à la mascarade électorale ayant accompagné le coup d’État constitutionnel du 18 octobre 2020.
Le FNDC s’étonne tout d’abord que ce communiqué ait été présenté par un membre du Gouvernement alors qu’il s’agit d’une affaire, dit-on, judiciaire. C’est le Procureur de la République qui aurait dû porter ces informations à la connaissance du public conformément à l’article 8 du Code de procédure pénale.
Cette démarche prouve à suffisance que ce dossier est téléguidé à partir des bureaux du dictateur Alpha Condé. L’indépendance de la justice que l’on chante par-ci par-là n’est qu’une simple incantation car l’inféodation de l’appareil judiciaire pour servir la dictature d’Alpha Condé n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, en faisant état de personnes qui ont bénéficié d’un non-lieu, Alpha Condé veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que les juges ont eu les mains libres dans l’instruction de ce dossier. Mais la réalité est toute autre.
Les forces aux ordres du tyran Alpha Condé ont arrêté délibérément des citoyens contre lesquels il n’y avait aucune preuve de leur participation aux infractions qui leurs étaient reprochées.
En faisant semblant d’instruire le dossier- un dossier vide au demeurant-, les juges finissent par les libérer comme pour démontrer qu’ils sont indépendants. En réalité, il y a des acteurs politiques et de la société civile qui étaient  principalement visés. Dans cette affaire, la justice n’a jamais été et ne sera jamais indépendante.
 Elle agira toujours suivant les instructions du dictateur  Alpha Condé qui, en cas de condamnation, pourrait user de son pouvoir gracieux  dans le but d’apparaître comme un homme tolérant. Tout sauf tolérant, Alpha Condé est un égoïste sans cœur qui a ôté tant de vies pour assouvir sa soif de pouvoir.
Le FNDC invite tous les patriotes et tous les combattants de la liberté à rester mobilisés afin d’obtenir la libération sans condition des concitoyens injustement  pris en otage et qui sont aujourd’hui des détenus politiques du dictateur Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !
Conakry, le 08 mai 2021.

Décès de Lansana Sangaré, procureur du tribunal de Mafanco

Le procureur de la République près du Tribunal de première instance de Mafanco n’est plus. Lansana Sangaré a tiré sa révérence dans la journée du dimanche 9 mai en Tunisie des suites de courte maladie.  L’information a été donnée ce lundi 10 mai 2021 par le ministère de la Justice dans un communiqué.
Lire ci-dessous le communiqué :

 

Projet de Souapiti : des anciens travailleurs réclament le paiement de leurs arriérés de salaires

Après 5 ans de contrat, des anciens employés du projet de barrage hydroélectrique de Souapiti, réclament le paiement de 50% d’arriérés de salaires.  Sur les 143 employés concernés, une vingtaine était devant la presse hier, jeudi 29 avril 2021.

Face à la presse, ces anciens employés du projet de barrage hydroélectrique de Souapiti accusent la direction générale dudit projet de n’avoir pas honoré ses engagements vis-à-vis des travailleurs.

‘’Tout ce qui est dit dans le projet, la direction est allée en dehors ça. Le salaire défini par le projet indique que le dernier cadre doit percevoir 833 dollars par mois. La direction générale a proposé un salaire de 3.250.000 GNF par mois. Mais on nous dit qu’en attendant que le budget total du projet ne soit débloqué, nous allons recevoir une prime de 1. 625.000 GNF’’, indique Daouda Keita, cadre du développement local.

‘’Comme ils ont vu qu’il y a eu des réclamations de salaires, la direction a convoqué une réunion pour nous dire que le projet est fini et il va falloir libérer des travailleurs’’, ajoute-t-il.

Un autre cadre au département réinstallation du projet Souapiti dénonce des manquements au niveau de la direction générale.

‘’L’administre générale de Souapiti a engagé les travailleurs sans contrats. Durant ces cinq ans, on n’a pas eu droit à des congés annuels. Nous n’avions pas de bulletin de salaire, ni de prise en charge médicale’’, déplore Paul Kokoly Haba.

‘’Nous réclamons nos 50% d’arriérés de salaires et les règlements de fin de projet. Personnellement, en me réfèrent à la moitié de mon salaire, on me doit 102 millions et quelques francs guinéens’’, revendique M. Haba.

Libération des Détenus politiques : Le CTG appelle à la mobilisation générale

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le CTG (COLLECTIF POUR LA TRANSITION EN GUINEE) a organisé le lundi 19 avril 2021 au Sénat une Conférence sur les prisonniers politiques et journalistes incarcérés en Guinée, avec des parlementaires français et européens, les représentants d’organisations de défense des droits de l’homme et des familles de détenus.

Cette rencontre a confirmé la gravité de la situation guinéenne et la nécessité de lancer une vaste CAMPAGNE INTERNATIONALE le jeudi 29 avril 2021 pour exiger la libération immédiate et sans conditions des prisonniers politiques et d’opinion en Guinée. Ils sont détenus pour la plupart depuis 6 mois dans des conditions déplorables sans jugement et au mépris de leurs droits les plus élémentaires. Quatre d’entre eux sont morts en prison et les autres courent un grand danger.

Nous appelons à une mobilisation générale de tous pour les sauver.

Fait à Paris le 29 avril 2021

CTG

Contact :

Email : presse@224ctg.org www.224ctg.org

Communiqué : Le CTG (Collectif pour la Transition en Guinée) exige la  libération des détenus politiques et journalistes emprisonnés en Guinée -  224infos.org

 

Mamadou Sylla : « Alpha Condé est un président qui n’a pas d’expériences et qui n’écoute pas les conseils’’

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla était ce jeudi 29 avril 2021 l’invité de nos confrères de la radio Espace. Selon le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) le président Alpha Condé  « manque d’expériences ».
«Quand je dis qu’il manque d’expériences… J’ai bien dit que quelqu’un qui n’a pas administré un quartier, si tu le prends et tu le mets à la tête d’un pays comme la Guinée, il n’y fera rien parce qu’il lui manque l’expérience nécessaire. J’ai dit qu’il manque d’expériences et aussi il refuse d’écouter les conseils des gens. Voilà le problème. J’ai tourné dans tous les départements et dans la plupart des institutions, je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup de mémorandum qui sont rédigés et adressés au président de la République. Mais, il n’y a jamais eu de retour de sa part. C’est notre cas… Vous savez très bien que j’ai été lui remettre un mémorandum avec mon équipe. Depuis ce jour, jusqu’à ce qu’on fasse un point de presse, il n’a jamais répondu, jamais appelé pour dire qu’il l’a reçu. C’est ce qui m’a le plus fâché», a-t-il déclaré dans les Grandes Gueules.
« Les gens pensaient que je roule pour le pouvoir. On m’accuse de tout’’, indique-t-il, assurant avoir mis un terme au mariage politique qui le liait à Alpha Condé depuis plus de 5 ans. ‘’Nous avons des opposants hier qui sont aujourd’hui dans le gouvernement. Moi j’ai déclaré lors des législatives que je suis de l’opposition. Partout où je passe, je le dis. Donc, je ne peux pas rouler pour le président’’, se défend-il.
Mamadou Sylla se dit déçu du sort que lui réserve le président Condé plus d’une année après les législatives. ‘’Je ne me bats pour moi-même, je ne me bats pas pour le respect de la loi. En tant que chef de file de l’opposition, je suis déçu de lui. Je ne devais pas attendre un an pour qu’on puisse parler de mon budget’’, proteste-t-il.

Grève des huissiers et avocats : le ministre de la justice invite les parties à la reprise des activités dès ce jeudi

A travers  un communiqué lu à la télévision nationale, le ministre de la Justice, Me Mory Doumbouya  invite  les cours,  les tribunaux, les avocats , les huissiers de justice et autres parties concernées à la reprise des activités dès ce jeudi 29 avril 2021 sur toute l’étendue du territoire national. Cette décision fait suite à l’échec de la rencontre  du mercredi 28 avril 2021 au ministère de la justice sur la problématique de l’exécution des décisions de justice entre  huissiers, avocats et le secrétaire général dudit ministère.

Me Doumbouya a appelé «en attendant la fin desdits travaux, les cours et tribunaux, les avocats, les huissiers de justice et toutes les autres parties concernées sont invités à reprendre les activités ce jeudi, 29 avril 2021 sur toute l’étendue du territoire national».

Le ministre de la Justice ordonne « aux procureurs généraux et procureurs de la République de continuer à se conformer à la procédure habituelle de délivrance des réquisitions, après vérification, au cas par cas, du caractère exécutoire des titres qui leur sont présentés ainsi que leur conformité à la loi ».

En outre, lit-on dans le communiqué, il a demandé « au président de la Chambre nationale des huissiers de justice de Guinée d’apporter son concours à tous les parquets dans la vérification de la conformité des titres exécutoires et de contrôler la régularité des procédures obligatoires en matière d’exécution forcée ».

Se disant soucieux du respect des principes propres à une bonne administration de la justice, Mory Doumbouya « a réaffirmé son attachement aux valeurs de l’Etat de droit et à l’exécution des décisions de justice rendue conformément à la loi ».

 

Des ONG demandent la libération de l’opposant Foniké Mengué

L’activiste guinéen est détenu depuis maintenant sept mois à la prison centrale de Conakry à cause de son opposition au troisième mandat du président Alpha Condé.« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle », dénoncent plusieurs  organisations non gouvernementaux à travers une déclaration.

Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Le 29 avril 2021 marquera les sept mois de détention arbitraire d’Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), arrêté en pleine rue à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Tournons La Page, ACAT-France, Amnesty International, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (FIDH-OMCT), et Agir ensemble pour les droits humains demandent la libération immédiate et inconditionnelle d’Oumar Sylla, de tous les défenseurs des droits humains et autres personnes détenues arbitrairement en Guinée.

« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle. Ils devraient tous être libérés immédiatement et sans condition », ont déclaré les signataires.

Le 29 septembre 2020, Oumar Sylla a été arrêté avec violence par des hommes en civil en pleine rue dans la commune de Matoto à Conakry alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation organisée par le FNDC pour protester contre la candidature du Président Alpha Condé à un troisième mandat. Emmené à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), il a été interrogé sans que ses avocats n’aient pu l’assister, ce qui est une atteinte aux droits de la défense. Quelques heures plus tard, le procureur du tribunal de Mafanco a décidé de poursuivre Oumar Sylla pour « attroupement illégal, trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État », de le placer en détention provisoire et de le faire incarcérer à la prison centrale de Conakry. Une prison qu’il connaît hélas bien pour y avoir déjà fait quatre mois de détention arbitraire entre le 17 avril et le 27 août 2020, accusé de « communication et diffusion de fausses informations » après avoir participé à l’émission de grande écoute « Les Grandes Gueules » sur Radio Espace FM, au cours de laquelle il a dénoncé les arrestations arbitraires et les exactions survenues dans la ville de N’Zérékoré le 22 mars 2020. Les charges retenues contre lui ont été abandonnées en août 2020.

Une grève de la faim pour être jugé

Après près de trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très affaibli, il a dû être hospitalisé le jour même.

Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Mafanco à Conakry pour « participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public ». Ses avocats ont immédiatement fait appel de la décision et la date de son appel est fixée au 20 mai 2021.

Oumar Sylla a également contracté le Covid-19 en mars 2021 et n’a pu bénéficier d’assistance médicale que sous la pression de l’opinion publique et de ses avocats.

Organisations signataires

ACAT-France

Agir ensemble pour les droits humains

Amnesty International

Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme

Mêmes Droits pour Tous (MDT)

Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH)

Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme

Tierno Monénembo appelle à la signature d’une pétition pour la libération des prisonniers politiques

Tierno Monénenbo, le célèbre écrivain guinéen francophone, lauréat du prix Renaudot en 2008 a lancé une nouvelle pétition digitale qui circule en ligne depuis ce lundi 26 avril. Il appelle ‘’toutes les consciences, tous les démocrates épris de justice et de liberté en Afrique et ailleurs dans le monde, à signer cette pétition pour demander la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques en Guinée’’. 

Lire ci-dessous l’intégralité de la pétition :

Depuis l’accession d’Alpha Condé au pouvoir, la répression, ce mal endémique de la Guinée, a ressurgi avec une virulence qui rappelle les années noires, celles des pendaisons publiques et du Camp Boiro. On attendait de celui qui passe pour « le premier président démocratiquement élu de la Guinée » qu’il nous fasse oublier le fouet de Lansana Conté et la terreur de Sékou Touré. On attendait de l’ancien prisonnier politique la réhabilitation des Droits de l’Homme, assortie d’un respect scrupuleux de la vie humaine. Par ses paroles comme par ses actes, il se situe hélas aux antipodes de toute valeur juridique et morale.

De Décembre 2010, date de sa première élection, à aujourd’hui, les organisations des Droits de l’Homme dénombrent 260 morts et 2 000 blessés. Ces chiffres ne concernent que les personnes fauchées à balles réelles dans les manifestations de rue. Ils seraient deux fois plus élevés si l’on y ajoutait les détenus victimes de leurs conditions de détentions et les dizaines de personnes qui ont succombé aux massacres de Womé, Zogota et Galapaye.

Ces derniers mois ont été particulièrement sanglants. Sortis massivement pour faire barrage à la modification de la constitution lui permettant de briguer un troisième mandat, les Guinéens ont dû affronter non plus seulement les balles des gendarmes et des policiers mais aussi celles des soldats que le régime, pris de panique, a réquisitionnés pour aider au rétablissement de l’ordre. 60 morts, rien que d’Octobre à Janvier ! Parallèlement, plus de 400 personnes ont été arrêtées pour les raisons les plus fallacieuses : fabrication et stockage d’armes de guerre, assassinats, complicité d’assassinats, insurrection, complicité d’insurrection, atteinte aux intérêts supérieurs de la nation etc.

Cette vague d’arrestation n’a épargné aucun quartier, aucune classe d’âge, aucune catégorie sociale. Voilà maintenant six mois que ces 400 personnes végètent à la Maison Centrale de Coronthie sans jugement. On y trouve des hommes politiques, des journalistes, des cadres de haut niveau mais aussi des anonymes (des familles entières parfois) cueillis nuitamment chez eux alors qu’ils dînaient ou dormaient du sommeil du juste. Mais le cynisme d’Alpha Condé ne s’arrête pas là : 150 mineurs font partie du lot. A ce jour, 20 d’entre eux ont bénéficié d’une libération conditionnelle, les autres ont été déférés devant le tribunal militaire qui en Guinée sert de siège au tribunal pour enfants.

Cette série de violences vise un objectif clair : intimider le peuple mais aussi et surtout, réduire au silence les opposants les plus irréductibles :

-Oumar Sylla dit Foninké Mengué, responsable de la mobilisation et des antennes du FNDC (qui se retrouve pour la troisième fois derrière les barreaux).

-Ousmane Gaoual Diallo, ancien député, directeur de la communication du parti d’opposition, UFDG

-Malick Condé, maire-adjoint de Matam

-Chérif Bah, ancien gouverneur de la Banque Centrale

-Etienne Soropogui, leader du mouvement « Nos valeurs communes »

-Cellou Baldé, ancien député

-Abdoulaye Bah, ancien maire de Kindia

-Mamadi Condé dit Madic 100 frontières, militant de l’UFDG.

-Souleymane Condé président de la section FNDC de Boston (USA)

-Amadou Diouldé Diallo, journaliste, historien

Détenus arbitrairement et dans des conditions inhumaines (certains sont gravement malades, d’autres même, atteints de Coronavirus), ces martyrs ne doivent pas être oubliés. J’appelle toutes les consciences, tous les démocrates épris de justice et de liberté en Afrique et ailleurs dans le monde, à signer cette pétition pour demander la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques en Guinée.

Fait à Conakry le 25 Avril 2021

Tierno Monénembo,
Ecrivain guinéen

Retrait de la candidature d’Antonio Souaré : Alpha Condé salue un acte « empreint de responsabilité et de patriotisme »

Après le retrait de sa  candidature au poste de président de la Fédération guinéenne de Football (Féguifoot), le président sortant, Antonio Souaré a été félicité pour cet acte par le chef de l’Etat à travers un communiqué lu à la télévision nationale le mardi 27 avril 2021.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

« Je salue l’acte empreint de responsabilité et de patriotisme que vient de poser Mamadou Antonio Souaré, président sortant de la Féguifoot afin que le football guinéen qu’il aime tant continue à se développer dans notre pays, dans un climat apaisé et convivial pour le bonheur de notre jeunesse.

Je le félicite pour les bons et loyaux services rendus durant son mandat dûment rempli.

Je le remercie aussi pour les efforts et les sacrifices qu’il n’a de cesse consentis pour l’honneur et la gloire du football national à la fois une passion personnelle et un engagement citoyen de tous les instants.

Mon vœu est que son exemple de dépassement soit suivi par d’autres acteurs importants et inspire chacun dans la volonté que nous partageons de toujours privilégier les intérêts de notre pays, plutôt que les ambitions personnelles et égocentriques aussi légitimes soient-elles.

Aujourd’hui, la préoccupation de tous devrait être l’unité indispensable de la famille sportive, en particulier celle du football guinéen afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse au moment où de nombreux défis l’interpellent et d’importantes échéances se profilent à l’horizon.

J’exhorte chacun et tous à s’engager dans la voie de l’unité et de l’union, et à donner le meilleur de nous-mêmes pour qu’ensemble nous écrivions de nouvelles pages de l’histoire de notre football, qui malgré, toutes les potentialités et talents qu’il regorge en son sein n’a pas encore sa place dans le concert des nations du football africain et mondial.

J’ai la conviction que c’est une équipe où chacun aura la place qui lui revient et jouera pleinement son rôle qui nous fera avancer et obtenir toutes les victoires escomptées.

Il nous faut retrouver l’élan de confiance et de solidarité qui, dans le passé, a fait de la Guinée une référence. C’est mon appel pressant à tous. C’est l’espoir de notre jeunesse. C’est aussi l’attente de tout le pays.

Je compte sur chacun et exprime le souhait que je sois entendu et compris de tous pour un nouveau départ de notre football cher à tous. »

 

 

Election Feguifoot : Après Antonio Souaré, AKB retire sa candidature au poste de vice-président

Après l’homme d’affaires Antonio Souaré qui a annoncé le retrait de sa candidature pour le poste du président de la Feguifoot, c’est l’ancien footballeur du Sylli, Abdoul Karim Bangoura (AKB) qui a annoncé le retrait de sa candidature pour le poste de 1er vice président.

AKB annonce que son envie était motivé par le programme du président Antonio Souaré. Un programme dans lequel il trouvait l’avenir du football guinéen.

Le congrès électif de la Fédération Guinéenne de Football est prévu le 14 mai prochain.

Lire ci-dessous le communiqué : 

BONJOUR À TOUS,

C’EST AVEC BEAUCOUP DE REGRET QUE JE VIENS ANNONCER LE RETRAIT DE MA CANDIDATURE AU POSTE DE VICE-PRÉSIDENT DE LA FÉGUIFOOT.

EN EFFET, MA DÉCISION RÉSULTE DU FAIT DE CELLE DU PRÉSIDENT MAMADOU ANTONIO SOUARÉ, QUI CE JOUR DU 26 AVRIL 2021, LUI-MÊME CANDIDAT POUR SA PROPRE SUCCESSION, A DÉCIDÉ DE RETIRER SA CANDIDATURE.

LA MIENNE ÉTAIT MOTIVÉE PAR LE PROGRAMME DE MONSIEUR SOUARÉ DANS LEQUEL JE RETROUVAIS MES IDÉES ET MES AMBITIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL GUINÉEN ET PAR CONSÉQUENT AVEC QUI JE POUVAIS COLLABORER POUR FORMER UNE ÉQUIPE DYNAMIQUE AU SERVICE DU FOOTBALL GUINÉEN.

COMPTE-TENU DE CE NOUVEL ÉVÈNEMENT CONCERNANT LE PRÉSIDENT SOUARÉ, JE ME PERMETS POUR DES RAISONS DE COHÉRENCE, DE RETIRER MA CANDIDATURE POUR LE POSTE DE VICE-PRÉSIDENT.

JE VOULAIS EXPRIMER TOUTE MA GRATITUDE, TOUTE MA RECONNAISSANCE ET MES SINCÈRES REMERCIEMENTS À MES SYMPATHISANTS, MES SUPPORTERS AINSI QUE TOUS CEUX ET CELLES QUI ONT SOUTENU MA CANDIDATURE. JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR ACCEPTER CETTE DÉCISION QUI EST PUREMENT PERSONNELLE.

VIVE LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL GUINÉEN ET QUE DIEU NOUS BÉNISSE ET NOUS PROTÈGE EN CE MOIS SAINT. AMINE

Soupçon de trafic de numéros matricules à la Fonction publique : le Ministère en charge réagit

Depuis un certain moment, nous constatons sur les ondes de certains médias de la place, les déclarations de Monsieur Goépogui Jean Pierre Koly se disant président d’une association dénommée collectif des fonctionnaires dont les numéros matricules semblent être trafiqués par certains cadres dit-il du Ministère en charge de la Fonction Publique.

Dans ses déclarations, Monsieur Koly ne cesse de proférer constamment des propos outrageants et injurieux contre des cadres de l’Administration Publique. L’intéressé justifie ses déclarations par des actes administratifs dont les sources et l’authenticité ne sont pas connues.

Malgré que la plainte de M. Koly soit en instruction judiciaire, il continue ses sorties médiatiques avec des propos portant atteinte à l’honneur, à la crédibilité, à l’image et à la vie privée des cadres. Ce comportement est contraire à la Loi L/2020/0027/AN du 19 décembre 2020, portant droit d’accès à l’information Publique en République de Guinée, notamment dans son chapitre 3, articles 5 qui stipule que « …les documents relatifs aux affaires judiciaires en cours d’instruction… » font exception aux droits d’accès à l’information publique.

Nous faisons confiance à la justice guinéenne et nous invitons les médias à respecter l’éthique et la déontologie du journalisme en équilibrant les sources d’’information dans l’intérêt de la justice sociale.

Le Ministère de la Fonction Publique et du Travail, dans sa mission régalienne de police de l’Administration à travers des structures des services publics ainsi que de leurs effectifs, joue pleinement son rôle dans la gestion des Ressources Humaines de l’État.

Enfin, nous invitons les usagers des services publics et la population de rester sereins. Toute la lumière sera faite sur cette affaire.

Conakry, le 23 avril 2021

 

Le Service Communication et Relations Publiques

Election Feguifoot : la commission dévoile la liste complète des candidats retenus

A travers une décision datant du 21 avril 2021, la commission électorale de la FEGUIFOOT a dévoilé la liste complète des candidats retenus pour l’élection du Comité exécutif de la Fédération guinéenne de football.

Trois types de candidatures sont à noter en fonction des postes de : Président du comité exécutif, Premier vice-président du comité exécutif et Membre du comité exécutif. Au total, la commission électorale a invalidé cinq candidatures.

L’assemblée générale élective est prévue pour le 14 mai prochain.

Lire ci-dessous la copie de la décision de la Commission électorale de la FGF