L’OGDH condamne les violences meurtrières survenues à Kouroussa le week-end dernier

Dans un communiqué rendu publique le jeudi 22 avril, l’Organisation guinéenne de défense des droits humains et du citoyen (OGDH) a  condamné les violences survenues le 17 avril dernier dans la préfecture de Kouroussa. Elle réclame l’ouverture d’une enquête judiciaire par les autorités compétentes afin que la lumière soit faite sur ces événements malheureux au cours desquels deux personnes ont perdu la vie.

Lire ci-dessous l’intégralité du Communiqué de l’OGDH

Depuis le 17 avril 2021, l’OGDH suit avec beaucoup d’attention le climat de tension qui prévaut dans la préfecture de Kouroussa entre les communautés locales (les orpailleurs) et les autorités pour l’exploitation d’une mine attribuée à une société.

Une situation qui a malheureusement débouché sur des violences entraînant la mort de deux (2) personnes, des blessés et le vandalisme de la résidence du préfet selon des sources concordantes.

L’OGDH rappelle que la République de Guinée est partie au pacte international relatif aux droits civils et politiques qui dispose en son article 6 alinéa 1 : « Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ».

La Guinée est aussi partie au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels qui dispose en son article premier alinéa 2 : « Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l’intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance ». Et son alinéa 3 précise que « Les Etats parties au présent pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d’administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de respecter ce droit, conformément à la charte des Nations Unies.

En outre, notre organisation s’inquiète du climat délétère qui prévaut de manière générale dans le pays caractérisé par une absence de dialogue entre le gouvernement et les partis politiques de l’opposition et déplore le retard injustifié que connaît le traitement des dossiers judiciaires pendant devant la justice guinéenne relatifs aux violences ayant entrainé des pertes en vies humaines en marge des manifestations contre le troisième mandat, du double scrutin référendaire et législatif de mars 2020 et de la présidentielle d’octobre 2020.

Soucieuse de la préservation de la quiétude sociale et des libertés et droits fondamentaux des citoyens, l’OGDH recommande :

  1. Au Président de la République, de s’impliquer davantage pour l’instauration d’un dialogue politique et social libre, inclusif, démocratique et apaisé ;

  1. Au Gouvernement, de mettre un terme à toutes les atteintes et restrictions des libertés fondamentales des citoyens et de garantir le respect des droits humains pour tous ;

  1. Au ministre de la justice, garde des sceaux de prendre des dispositions pour lutter contre l’impunité sous toutes ses formes et de veiller à l’accélération des traitements des dossiers judiciaires relatifs aux violations des droits humains pendant devant les juridictions nationales.

POUR LE BUREAU EXÉCUTIF NATIONAL

LE PRÉSIDENT

M. Souleymane BAH

Violation des droits de l’homme : la Guinée épinglée, le FNDC exulte

Dans un rapport, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dénonce les violations des droits de l’homme en Guinée. Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dans une déclaration dit adhérer aux conclusions dudit rapport.

Lire ci-dessous la déclaration du FNDC :

« Le FNDC adhère aux conclusions du rapport de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dénonçant la répression des manifestations, l’arrestation illégale des organisateurs, les coupures d’internet et la manipulation du pouvoir législatif dans le but de restreindre les libertés fondamentales.

Dans son rapport d’intersession présenté lors de la 68ème session ordinaire actuellement en cours, cet organe quasi-judiciaire de l’Union africaine a fait cas des violations des droits de l’homme en Guinée parmi les appels urgents de l’organisation au titre des activités de protection.

La Commission a fait mention d’un courrier adressé au régime de Conakry qui, dans son élan dictatorial, n’a pas réagi malgré les revendications panafricanistes du dictateur Alpha Condé.

Confirmant les déclarations antérieures du FNDC, le rapport a souligné que « toute initiative de manifestation publique (en Guinée) a été réprimée et les organisateurs arrêtés. Les législations restrictives des libertés fondamentales, telles que la loi de 2019 sur la prévention et la répression du terrorisme et le Code pénal révisé de 2016 sont utilisées contre les opposants politiques et les défenseurs des droits humains. »

Le rapport a spécifiquement dénoncé l’arrestation arbitraire d’Oumar Sylla dit Foniké Mengué, membre de la Coordination Nationale du FNDC, tout en dénonçant les restrictions de l’espace civique et les coupures d’Internet ordonnées aux entreprises de télécommunication afin de bloquer l’accès aux médias sociaux à l’approche des mascarades électorales en Guinée.

La Commission a aussi invité les régimes violeurs des droits de l’homme à s’abstenir d’adopter des lois liberticides tendant à restreindre l’espace civique et les activités légitimes de promotion et de défense des droits de l’homme ; ainsi que de la radiation des ONG/OSC qui défendent les droits de l’Homme.

Le FNDC salue ce rapport accablant pour le régime dictatorial de Conakry, qui vient encore une fois de prouver le mépris du tyran Alpha Condé et de son clan qui font preuve d’arrogance même devant les institutions de l’Union Africaine.

Le FNDC rappelle au peuple de Guinée que l’arrogance est un signe de faiblesse marquant les dernières heures des régimes aux abois, et invite tous les militants pro-démocratie à rester mobilisés jusqu’à la victoire finale contre ce clan mafieux.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 22 avril 2021. »

Cellou Dalein à Kassory Fofana : « comment voulez-vous qu’on fasse obstruction à la manifestation de la vérité …? »

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo était chez nos confrères de FIM FM ce jeudi 22 avril 2021. Le principal challenger d’Alpha Condé dit ne pas reconnaitre le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofona qui accuse son parti et l’opposition d’empêcher l’ouverture d’enquêtes pour faire la lumière sur les crimes commis dans les manifestations de rues en Guinée.

Cellou Dalein Diallo a rappelé qu’il n’y a pas eu un dialogue au cours duquel le gouvernement n’a pas promis de diligenter des enquêtes sur les tueries lors des manifestations.

« Ce que le Premier ministre raconte n’a aucune base. C’est une revendication constante de l’UFDG et l’opposition que des  enquêtes soient menées pour identifier les auteurs des crimes commis lors de nos manifestations. Il n’y a pas une seul dialogue politique où on n’a pas revendiqué et obtenu un engagement ferme du gouvernement de diligenter des enquêtes sérieuses pour identifier les auteurs des crimes »,  indique-t-il au PM Kassory Fofana.

« Ce sont nos militants qui sont tués pendant les manifestations. Comment voulez-vous qu’on fasse obstruction à la manifestation de la vérité ? Nous voulons que les auteurs soient identifiés et punis conformément à la loi, parce que nous avons une responsabilité morale. Nous lançons des mots d’ordre au cours desquels les gens sortent. Et lorsqu’on les tue comme des lapins, nous sommes choqués », ajoute-t-il.

Le président de l’UFDG assure que « depuis 2011, nous exigeons la justice qu’on n’obtient pas. Et aujourd’hui, on va dire que c’est l’opposition, c’est l’UFDG qui refuse de coopérer pour la manifestation de la vérité. Je dois avouer que je ne reconnais plus le Kassory que j’ai connu. Lorsqu’on dit qu’Alpha Condé est fort pour transformer les gens, je le crois ».

« Parce que le Kassory que j’ai connu, qui était d’une certaine droiture, d’une certaine probité et qui était attaché à des valeurs, ne peut pas dire des choses comme ça. Actuellement, il répète des choses qui plaisent à Alpha Condé sinon ce n’est pas possible qu’il dise cela », conclut-il.

 

 

 

Fermeture des cimetières de Bambéto et de Kaporo-rail : Cellou Dalein annonce avoir saisir la CPI

Invité ce jeudi 22 avril 2021 dans l’émission Mirador de  FIM FM, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo s’est prononcé sur la fermeture des cimetières de Bambéto et de Kaporo-rail annoncée par le ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire .

Cellou Dalein Diallo se dit déçu par cette décision du gouvernement :

 « nous sommes déçus par une telle décision… Les cimetières font l’objet de beaucoup de respect. Mais lorsqu’on sait aussi qu’à Bambéto, il y a un carré réservé aux victimes d’Alpha Condé, ce n’est pas une tentative de faire disparaître les preuves. Parce qu’aujourd’hui, Alpha Condé est en train de solliciter les Nations Unies pour l’aider à identifier les corps ensevelis dans les fosses communes créées au temps du PDG. Est-ce que ce n’est-il pas en train de faire disparaître les preuves ? En tout cas, c’est le sentiment qu’on a eu en ce qui concerne le cimetière de Bambéto. Je ne vois pas pourquoi Alpha Condé veut faire disparaître les preuves parce qu’il y a plus 200 personnes abattues pendant les manifestations. Si telle est son intention, la Cour Pénale Internationale (CPI) a été saisie par rapport à cette velléité de faire disparaître une preuve qui est une violation des droits humains. Venir extraire des ossements et les disperser dans la nature est une forme de dissimilation des preuves d’un crime commis. La société guinéenne dans son ensemble n’a pas bien accueilli une telle décision… C’est pourquoi quand il prend une décision, qui n’est pas bien accueillie, qui est source de désaccord, il peut changer de position et se demander qui a pris cette décision comme ce fut le cas des casses. S’il renonce à la décision, c’est une bonne chose… »

Obtention de passeport biométrique : les guinéens de la diaspora débourseront entre 150 et 300 dollars

C’est dans un arrêté conjoint signé par le ministre des Finances et son homologue de la Sécurité informe que les autorités guinéennes ont fixé les frais de délivrance du passeport biométrique aux guinéens résidant à l’étranger.

Pour le passeport ordinaire avec 32 pages d’une validité de 5 ans, il faudra débourser un montant de 150 dollars américains ou équivalent.

Le passeport d’une validité de 10 ans avec 50 pages coute 300 dollars ou équivalent.

 

 

 

Etat de santé de Chérif Bah (Ufdg) : le ministère de la justice précise qu’il est « médicalement stable»

Déclaration du ministère de la justice :

Le Ministère de la Justice, dans son rôle régalien d’administration et de gestion des établissements pénitentiaires en République de Guinée, accorde un intérêt particulier aux questions sanitaires dans les centres de détention.

Pour ce faire, il s’assure du suivi régulier de l’état de santé de tous les détenus grâce à l’existence des unités de santé à même de détecter et de soigner si possible tous les cas de maladies.

C’est le lieu de rappeler qu’à la maison centrale de Conakry, il existe un centre de dépistage et de traitement approprié des cas de COVID-19. A ce titre, plusieurs cas ont été traités et d’autres y sont en cours grâce au soutien de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire.

Les autres cas nécessitant des examens approfondis, sont référés à certains centres hospitaliers et font l’objet d’un suivi soutenu par des médecins spécialistes.

C’est dans ce cadre que Monsieur Ibrahima Cherif BAH et plusieurs autres ont été admis à l’hôpital Ignace DEEN pour suivre des traitements appropriés

A preuve, ce mardi 20 avril 2021, suite aux multiples informations alarmistes reçues par le Ministère de la Justice, l’état de santé de Monsieur Cherif BAH a été évalué par une équipe médicale composée d’éminents cardiologues.

Cette évaluation a été faite en présence du Directeur Général de l’Hôpital National Ignace DEEN et du médecin chef de la maison Centrale de Conakry. Au terme de cette évaluation, Son état a été jugé médicalement stable, comme en fait foi le rapport établi à cette fin.

C’est le lieu de rappeler que seuls les médecins sont habilités à se prononcer sur l’état de santé d’un patient et non des personnes qui ne sont pas des professionnelles de santé.

Le Ministère de la Justice réitérant son attachement aux respects des droits humains, rassure encore une fois de plus l’opinion nationale et internationale que tous les détenus sont traités dans le respect de leurs droits fondamentaux et de la dignité humaine et que les questions sanitaires des citoyens en général, à fortiori les détenus, constituent une véritable préoccupation du Gouvernement de la République de Guinée telles que rappelées au quotidien par le Président de la République, Pr. Alpha CONDE.

Fait à Conakry le 20 avril 2021

Service de Presse et de la Communication

Empêché de sortir de la Guinée, Sidya Touré révèle les conditions de sa sortie du pays

Empêché de quitter le territoire guinéen le 14 octobre 2020, alors qu’il se rendait à Abidjan. Le président de l’Union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré est revenu ce mardi 20 avril 2021 dans l’émission  les Grandes Gueules, sur les conditions de son départ de Conakry pour la capitale ivoirienne.

Sidya Touré affirme qu’il a fallu l’intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour qu’il puisse se rendre en Côte d’Ivoire.

‘’Nous sommes dans une situation qui est totalement inexplicable. Rien ne peut permettre à un gouvernement d’interdire un citoyen de sortir de son pays dans les conditions actuelles’’, dénonce-t-il, qualifiant de ‘’chantage’’ la décision des autorités de l’interdire de quitter le territoire guinéen.

‘’C’est un chantage dans la mesure où je n’ai pas voté et je n’ai pas participé à la présidentielle (…). J’ai demandé l’intervention de la CEDEAO pour que je puisse sortir de là et aller faire mes examens médicaux. Mais ça, c’est totalement normal, parce que je suis un citoyen d’un pays membre de la CEDEAO’’, se défend-il.

Il dit à qui veut l’entendre que ‘’personne n’a besoin de l’autorisation de qui ce soit pour quitter la Guinée’’.

Rappelons que, l’opposant Cellou Dalein Diallo est quant à lui toujours sous le coup d’une interdiction de sortir du territoire guinéen.

Fermeture de cimetières : le FNDC dénonce « un plan machiavélique élaboré par le dictateur Alpha Condé destiné à effacer les traces de ses crimes »

Par la lettre n°026 du ministère de la Ville et de l’Aménagement du territoire en date du 08 avril 2021 adressée au secrétariat général des affaires religieuses avec objet: fermeture des cimetières de Kaporo-rails, le FNDC dénonce un plan machiavélique élaboré par le dictateur Alpha Condé  destiné à effacer les traces de ses crimes des dernières années au  moment où le Bureau de la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a déjà ouvert un examen préliminaire sur un signalement du FNDC depuis 2020.

Le cimetière de Bambeto visé par cette opération est l’endroit où sont enterrés la plupart des jeunes tués par la milice du tyran Alpha Condé.

Le FNDC rappelle que le cimetière de Bambeto constitue une preuve matérielle de tous les crimes du dictateur Alpha Condé et de son régime. C’est un des symboles vivants de tout ce qu’il y a d’abject, de répugnant et d’ignoble chez ce dictateur qui a prétendu pendant des décennies se battre pour la démocratie et l’État de droit.

La fermeture de ce cimetière par Alpha Condé et l’éparpillement des restes des victimes de ses répressions sanguinaires constituent le moyen le plus sûr de dissimuler ses atrocités.

Cette démarche prouve que le dictateur a peur des conséquences de ses actes malgré la fausse impression qu’il donne. Il se rend compte qu’en dépit de la négation de ces crimes par certains de ses sbires, les traces sont encore là, bien visibles. Mais sait-il que l’époque que nous vivons est différente de l’époque des temps anciens et que tous les crimes qu’il a perpétrés sont soigneusement documentés et gardés en sécurité ?

Le FNDC rassure le dictateur et sa bande que fermer le cimetière de Bambeto et déplacer des ossements humains ne les feront pas échapper à leur responsabilité. Alpha Condé rendra compte de ses actes, de même que tous les individus qui l’ont aidé et soutenu dans cette entreprise démoniaque. Qu’il ne se trompe guère.

La Coordination nationale du FNDC informe l’opinion et rassure les militants pro-démocratie et les familles des victimes que le Cabinet de maitre William Bourdon (conseil du FNDC pour la CPI) vient de saisir la section de la CPI en charge des preuves et informations, la Commission de l’Union Européenne, le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, le Secrétariat d’Etat des États-Unis, le Quai d’Orsay, et le Bureau du Secrétaire Général des Nations Unies sur la démarche délibérée du dictateur Alpha Condé.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons ! 

 Conakry, le 19 avril 2021

Feguifoot : la FIFA se prononce sur la candidature d’Antonio Souaré

La FIFA s’est prononcé sur l’éligibilité de la candidature de Mamadou Antonio Souaré  à la présidence de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot).

Lire ci-dessous l’intégralité du courrier de la FIFA :

Elections de la Fédération Guinéenne de Football

Monsieur le Secrétaire Général,

Nous nous référons à diverses correspondances récemment envoyées à la FIFA par des membres et affiliés de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) en relation avec la possible candidature de Monsieur Mamadou Antonio Souaré au poste de président de la FGF lors de vos prochaines élections prévues le 14 mai 2021.

Sur la base des informations et pièces fournies dans les correspondances en question, nous prenons note que 
Monsieur Mamadou Antonio Souaré est sous le coup d’un jugement prononcé le 9 mars 2021 par la Chambre de Jugement de la Commission d’Ethique de la FIFA, dans lequel ce dernier a été considéré coupable de violation du Code d’Ethique de la FIFA.

Dans ce contexte, nous notons que l’art. 33 par. 4 des statuts de la FGF (édition de 2020) stipule, entre autres, que les membres du Comité Exécutif de la FGF doivent « Ne pas avoir été jugé coupable de violation du Coded’éthique de la FIFA, et/ou de la CAF et/ou de la FGF durant les cinq (05) années précédant la candidature. ».

Par ailleurs, sur la base du Code électoral de la FGF en notre possession (édition de 2 016), nous comprenons 
que la commission électorale de la FGF est responsable de la stricte application des statuts et règlements de la FGF durant la procédure électorale, y compris lors de la phase d’examen des candidatures et du contrôle des critères d’éligibilité tels que définis dans vos statuts.

En conclusion, nous sommes d’avis que la commission électorale de la FGF devrait prendre en considération 
tous les éléments mentionnés ci-dessus afin de décider de la validation de la candidature de Monsieur Mamadou Antonio Souaré.

Tout en vous remerciant de votre attention et de communiquer le contenu de la présente aux organes 
pertinents de la FGF, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, nos salutations distinguées.

FIFA

Kenny Jean-Marie


Directeur de la division Associations membres

Manifestation à Kouroussa : deux morts par balle, le FNDC dénonce une « répression sauvage »

Des heurts ont éclaté, samedi 17 avril 2021 entre des orpailleurs et les forces de l’ordre à Kouroussa, au moins deux personnes, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans, ont été tuées et des biens publics et privés détruits. Ces orpailleurs guinéens accusent les autorités guinéennes de les avoir dépossédés d’une mine artisanale au profit d’exploitants burkinabè.

A travers un communiqué, le Front National pour la Défense de la Constitution(FNDC) dénonce ses violences qu’il juge de « répression sauvage » et « exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée ».

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

La Coordination Nationale du FNDC suit avec beaucoup d’attention les manifestations récurrentes des citoyens de la préfecture de Kouroussa.

Depuis plusieurs jours, les populations de Kouroussa expriment leur colère suite à l’interdiction par les autorités l’accès à des zones aurifères. Il faut rappeler que l’orpaillage est devenu, pour des jeunes abandonnés au chômage en Haute Guinée, la principale activité génératrice de revenu leur permettant de survivre à la grande pauvreté dans laquelle le pays est plongé.

La colère et l’extrême précarité des populations de Kouroussa sont aggravées notamment par l’explosion des prix des denrées de première nécessité, la corruption, l’arrogance des autorités à tous les niveaux, le manque d’électricité et d’eau dans la ville et ce, malgré les promesses les plus fallacieuses du dictateur Alpha Condé.

Au lieu de chercher à trouver une solution idoine aux revendications des populations désabusées, le régime du dictateur Alpha Condé opte encore une fois pour la répression. Les forces de défense et de sécurité intervenues pour maintenir l’ordre ont, comme d’habitude, fait usage des armes de guerre en tirant sur des manifestants.

Cette répression sauvage s’est soldée, ce samedi 17 avril, par un triste bilan provisoire d’au moins deux (2) morts par balles et d’une dizaine de blessés.

Le FNDC condamne toutes formes de violences, ces assassinats lâches et ce terrorisme d’État contre les populations de Kouroussa. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et exigeons la justice pour les morts.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé contre ce régime criminel, corrompu et mafieux qui n’épargne aucun guinéen ni aucune région du pays.

Le FNDC exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée pour sanctionner les auteurs et commanditaires de ces interminables violations des droits humains afin d’arrêter ces tueries lors des manifestations sociopolitiques.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 17 avril 2021

Fermeture des cimetières de Bambéto et Kaporo rails : « Aucun cimetière ne sera rasé », précise le ministre Kourouma

Dans un courrier adressé au Secrétariat Général des Affaires religieuses, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma a annoncé  « la fermeture des cimetières de (Bambeto et Kaporo rails) au plus tard le 10 mai prochain, pour des raisons de travaux ». Suite a cette décision qui a suscité une vague de réactions au sein de l’opinion nationale, le ministre Ibrahima Kourouma a apporté des précisions ce lundi 19 avril 2021 chez nos confrères de Fim FM.

Le ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire précise que la fermeture de ces cimetières n’est que provisoire.

« Ce qui est fondamental, il faut que nous ayons du respect pour les morts.  Nous sommes des humains, nous allons tous mourir et nous serons tous enterrés dans un cimetière. Notre souci est de faire en sorte que les corps soient respectés par tous ceux qui sont impliqués dans cette situation d’enterrement.

Nous sommes en train de faire un travail, je précise qu’une fermeture définitive ne se fait pas de cette façon. Pour fermer un cimetière, il y a beaucoup de préalables et nous ne sommes pas à ce niveau. La seule chose qui nous anime aujourd’hui à demander ceci, c’est juste une période d’une ou deux semaines, le temps pour nous de permettre que les travaux qui se font à ce niveau ne puissent pas nuire aux paisibles populations. C’est une situation temporaire et momentanée, elle ne durera pas assez longtemps. C’est juste permettre que les travaux de terrassement qui se font à ce niveau soient terminés. Aucun cimetière ne sera rasé. C’est parce qu’à partir du mois de mai, il va y avoir des travaux à ce niveau (…). Il ne faut pas que les gens pensent comme si nous étions décidés à racler les deux cimetières qui se trouvent sur le site directionnel de Koloma. Nous faisons tout pour que les travaux prennent fin dans une ou deux semaines. Nous sommes un ministère, nous sommes responsables de ce qui se passe, nous sommes avec des aménagistes et nous travaillons. Il ne faut pas qu’on donne l’impression comme si nous sommes un gouvernement divisé. Nous travaillons ensemble (…). », a précisé Ibrahima Kourouma ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire.

Fermeture des cimetières de Bambeto et Kaporo rails : le collectif des victimes réagit

Dans un courrier adressé au secrétariat général des Affaires Religieuses, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma a annoncé la fermeture des cimetières de (Bambeto et Kaporo rails) au plus tard le 10 mai prochain, pour des raisons de travaux.

Suite à la décision du gouvernement, le collectif des victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse 2019 a réagi dans une déclaration. Les victimes du déguerpissement, accuse le régime du président Alpha Condé de vouloir effacer leur « mémoire collective ».

La décision d’Ibrahima Kourouma intervient deux ans après la vaste opération de démolition de plus d’un millier de bâtiments.

Lire ci-dessous la déclaration  du collectif des victimes :

« Comme nous l’annoncions en mai 2020, le pouvoir de Conakry fait tout son possible pour faire disparaitre toute trace de présence humaine dans la zone de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse.

Après avoir détruit nos maisons avec violence, démoli nos lieux de culte et écoles, le Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire est prêt à franchir les limites de sa haine contre les victimes. Désormais, la nouvelle politique du département vise à s’attaquer aux deux cimetières de Kaporo-Rails. Les bulldozers sont aujourd’hui prêts à faire tomber les clôtures de ces lieux sacrés, profaner les tombes et marcher sur les restes de nos défunts. Depuis des mois, des machines s’activent nuit et jour autour du cimetière de Bambéto dans lequel repose des centaines de jeunes injustement assassinés ces dernières années. Quoi de plus satanique que de vouloir en découdre avec des corps sans vie ?

La terre extraite de ces lieux est transportée ailleurs et vendue à prix d’or.

Dans l’histoire de la Guinée, jamais on aura entendu parler de profanation de cimetières par l’Etat.

Il aura fallu attendre 2021 pour voir une telle politique se dessiner. L’empressement du Ministre à effacer toutes traces humaines de Kaporo-Rails, fait suite à la conférence de presse de l’avocat des victimes au cours de laquelle, il a annoncé la relance de la procédure judiciaire avec la venue prochaine à Conakry d’une mission des juges de la CEDEAO dans le cadre d’un transport judiciaire.

Les propos d’Ibrahima Kourouma tenus ce dimanche sur le site www.africaguinee.com soutenant qu’il s’agit d’une fermeture momentanée qui exclue toute démolition ne visent qu’à divertir l’opinion.

Dans son courrier 0266 adressé au Secrétaire Général des Affaires Religieuses en date du 08 avril 2021, il a clairement écrit ce qui suit : « …les deux cimetières sur le site sont dans des zones d’aménagement concerté (ZAC) dont la vocation est différente de celle de ces lieux… ».

Plus loin, il ajoute : « En effet les ZAC du Centre Directionnel de Koloma sont des réserves foncières de l’Etat destinées à recevoir les surplus de besoin en bâtiments au cas où les prévisions d’occupation du sol seraient amenées à être dépassées… » L’acte administratif prime sur une simple déclaration.

Fidèle à ses pratiques, Ibrahima Kourouma cherche à temporiser pour passer à la vitesse supérieure quand le moment lui sera favorable. En 2019 avant d’entamer la casse de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse, il avait fait croire que l’opération était destinée à déplacer les encombrants physiques. La suite, on la connait. Trop c’est trop !

Les victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse prennent à témoin l’opinion nationale et internationale sur les agissements du gouvernement Guinéen et surtout sur les attitudes d’Ibrahima Kourouma, un ministre qui échappe à tout contrôle. Sa déclaration de Guerre doit être arrêtée sans délai ! Les victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse exhortent les autorités religieuses du pays, les sages de toutes les communautés, les acteurs de la société civile, les organisations nationales et internationales, les différentes ambassades à agir avant que l’irréparable ne se produise.

Les cimetières de Kaporo-Rails sont encore utilisés par les populations de Bambéto, Koloma, Soloprimo, Démoudoula, Kaporo Cité et Kipé. Nous leur demandons de continuer à inhumer leurs défunts comme d’habitude en refusant d’obéir à un ordre manifestement illégal.

Unis, nous vaincrons !

Conakry le 18 avril 2021″

La Guinée déclarée inéligible au programme du Millenium Challenge Corporation

La Guinée a été déclarée inéligible au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC)cette année, un programme d’aide bilatérale du gouvernement américain en faveur des pays à faibles revenus. L’information donnée par le ministre des Investissements a été rendue publique par le ministre porte-parole du gouvernement lors du Conseil des ministres du jeudi 15 avril 2021.

«Le Ministre des Investissements et des Partenariats Public-Privé a fait une communication relative à l’éligibilité de la Guinée au programme du Millenium Challenge Corporation. Il a informé que la Guinée, bien qu’ayant validé 9 des 20 indicateurs du MCC n’a cependant pas pu accéder à ce programme en raison de la perte d’indicateurs relatifs aux droits démocratiques », déclare Aboubacar Sylla. Et d’expliquer «en effet, (que) l’agence de notation américaine Freedom House, dans son dernier rapport publié le 22 mars 2021, a abaissé de deux points la note de la Guinée dans ce registre».

Pour inverser cette tendance, selon Aboubacar Sylla «Il (le ministre des investissements ndlr)Gabriel Curtis a déclaré qu’une ‘’synergie avec le secrétariat général du gouvernement et les ministères en charge de la Santé, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Citoyenneté, de l’Education nationale, de la Communication et de l’Autonomisation des femmes, a été mise en œuvre en vue de renforcer la communication institutionnelle en direction du public en général et des agences de notation en particulier’’.

Parmi les actions initiées pour inverser la tendance figurent entre autres ‘’l’élaboration de notes conceptuelles sur les droits démocratiques en faveur des ministères charge de la Sécurité, de la Justice, de la Citoyenneté et de l’Administration du territoire ; des séances de travail avec le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’étranger pour établir un dispositif de communication incluant notre réseau diplomatique’’.

Il a été également proposer d’envoyer des ‘’dossiers sur le MCC à nos ambassades de Washington, Paris, Ottawa, Genève et Rome pour qu’elles donnent des informations officielles et actualisées sur les réformes entreprises en Guinée’’.

Le ministre des Investissements et des Partenariats public-privé entend engager rapidement une série d’actions concrètes dans le but de maintenir les indicateurs acquis et obtenir des indicateurs des droits démocratiques.

 

Conakry : des tirs signalés à Koloma

Dans la nuit du jeudi 15 avril 2021, Des tirs à l’arme ont été entendus à Koloma, un quartier de la capitale Conakry. De sources concordantes, ces tirs ont eu lieu précisément après la prière de 20 heures, a appris Africaguinee.com de sources concordantes.

Interrogé ce vendredi, 16 avril 2021, par nos confrères de FIM FM, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Albert Damatang Camara  s’est  exprimé en ces termes :

« J’ai reçu un message ce matin de la BAC chargée de la zone qui dit effectivement, à la sortie de la prière du soir, ils ont reçu des jets des pierres. Ils ont été obligés d’évacuer la zone. Alors est-ce que c’est la même chose qu’on parle ? Sinon, je ne vois pas pourquoi des agents vont aller tirer pour disperser des gens qui font la prière du soir. Il faut qu’on sorte de ça, de cette manière systématique et mannequin de dire qu’il y a des forces de sécurité qui en veulent à des citoyens qui n’ont absolument rien fait ».

 

Examens nationaux : près de 200.000 dossiers de candidature recalés

Dans sa communication relative aux examens nationaux de la session 2021, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a annoncé hier, jeudi 15 avril 2021 en conseil des ministre que Près de 200 000 mille candidats ne pourront pas faire les examens nationaux cette année en Guinée.

Dr Amadou Bano Barry a indiqué que pour la session 2021 des examens nationaux « l’effectif, toute catégorie confondue, est passé de 617. 705 candidats remontés par les structures à la base à 445. 762 retenus. Soit une réduction de 171. 943 candidats ».

Il a également évoqué au gouvernement les nombreux dysfonctionnements  constatés  a chaque phase du processus d’examen en guinée. Il a cité entre autres : « l’établissement de la liste des candidats ; l’édition des sujets à Conakry ; la multiplication des feuilles et l’emballage des enveloppes sécurisées ; l’étiquetage des épreuves ; l’acheminement sur l’ensemble du territoire national ; la saisie des notes ».

Selon lui, ces dysfonctionnements proviennent de l’absence d’une base de données des élèves. « Une telle situation est une source d’erreurs de filiation et facilite l’introduction frauduleuse dans la liste, de candidats non autorisés, en infraction aux règlements généraux des examens nationaux », a-t-il martélé.

A l’issue de sa présentation, le conseil a pris acte des faiblesses du système éducatif actuel et encouragé le ministre Bano Barry à approfondir et élargir la réflexion par l’organisation d’une concertation inclusive autour de cette problématique en vue d’une refonte durable du système.

 

Le militant de l’UFDG, Ismael Condé sera jugé le 26 avril 2021

Le procès du vice-maire de Matam, Ismaël Condé, détenu depuis plusieurs mois à la maison centrale de Conakry pour des faits  “d’escroquerie et illégalité dans l’octroi des marchés publics” s’ouvrira le 26 avril prochain au Tribunal de première instance de Mafanco.

Ismaël Condé est poursuivi dans deux affaires différentes par le parquet du Tribunal de Première Instance de Mafanco. Dans une première affaire, il est poursuivi pour escroquerie et dans la seconde, il est poursuivi pour production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public.

Pour rappel, Ismaël Condé, ancien militant du RPG arc en ciel, parti au pouvoir a été renvoyé du parti pour son opposition à un troisième mandat du président Alpha Condé.

 

Sidy Souleymane N’Diaye ou l’incarnation du mal absolu (Sékou Koundouno)

Dans le procès de M. Amadou Djouldé Diallo, journaliste, poursuivi pour offense au dictateur alpha Condé, le Procureur de Dixinn a dévoilé davantage son caractère d’individu malfaisant. Il a montré à la face du monde que son souci est loin d’être la protection de l’ordre public. Comme l’a déclaré un des avocats de Amadou Djouldé Diallo, il est l’incarnation du mal.

En effet, depuis l’arrestation et la mise en détention provisoire du journaliste, tous les défenseurs de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion ont dénoncé la violation flagrante de la loi relative à la liberté de la presse. En dépit de sa tentative de justification de cette mesure, le Procureur n’a pu convaincre personne, même les plus profanes. Les explications très techniques et très pertinentes des avocats de la défense l’ont totalement ridiculisé. En fin de compte, il a requis une peine de 5.000.000 de francs. Mais chose inédite dans un procès pénal, ce Procureur qui, après s’être opposé avec véhémence à la mise en liberté du journaliste, a demandé au Tribunal de rendre sa décision seulement trois semaines après les débats. Cela n’était jamais arrivé dans un procès. Le juge fixe de manière souveraine la date à laquelle il rend sa décision.

Cette attitude de Sidy Souleymane N’Diaye prouve de manière très nette qu’il n’est heureux que lors qu’il envoie des citoyens en prison. Dans le dossier de Amadou Djouldé Diallo, il doit sans doute regretter que le législateur ne prévoie pas de peine privative de liberté. Sinon, il aurait requis le maximum de cette peine comme il l’a fait dans toutes les affaires concernant des membres du FNDC ou de l’opposition. C’est donc en désespoir de cause qu’il a demandé au juge de rendre sa décision après trois semaines seulement afin que Amadou Djouldé Diallo soit détenu pendant quinze jours encore, puisqu’il ne pourra plus empêcher sa libération.

Ainsi, le Procureur de la République, en voulant à tout prix faire du mal à un justiciable, s’est tout simplement couvert de ridicule aux yeux du monde. Cette attitude se comprend aisément dans la mesure où ce Procureur est obligé de tout faire pour bénéficier de la protection du despote Alpha Condé par son maintien à son poste.

En effet, il est allé tellement loin dans les actes nuisibles contre les militants de la démocratie qu’il ne peut plus faire machine arrière. Il est obligé de faire tous les jours plus mal encore. Sa carrière de magistrat est liée à la prise en otage de Alpha Condé.  Si celui-ci tombe, il tombe avec plus de fracas à son tour.  Beaucoup de magistrats se méfient désormais des dossiers concernant les membres du FNDC ou de l’opposition à cause des pressions qui sont exercées sur eux par le dictateur Alpha Condé. Il n’y a que des magistrats qui ont des tendances suicidaires comme Sidy Souleymane N’Diaye qui continuent encore à s’intéresser à ces dossiers. Mais on attend la fin du film comme on le dit de manière triviale.

Sekou Koundouno responsable des stratégies et planification du FNDC /Membre Balai Citoyen /Membre AFRIKKI

L’AIPS réclame la libération d’Amadou Diouldé Diallo

Poursuivi pour “offense au chef de l’Etat”, le journaliste Amadou Diouldé Diouldé était à la barre le mardi 13 avril 2021.  Après les réquisitoires du procureur de la République et les plaidoiries des avocats de défense, le juge a renvoyé le dossier au 28 avril 2021 pour le délibéré. Le prévenu est donc retourné en prison. A travers un communiqué, l’Association Internationale de la presse Sportive (AIPS) dont il est lui-même membre réclame sa libération immédiate dans le respect de la L002.

Lire ci-dessous le communiqué : 

L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) s’inquiète et s’étonne du maintien en détention d’Amadou Djouldé Diallo, président de l’Association des journalistes sportifs de Guinée et vice-président de l’AIPS-Afrique. Elle réclame sa libération immédiate dans le respect de la loi sur la liberté de la presse en vigueur en Guinée.

Une simple amende correspondant à un délit de presse a été requise contre Amadou Djouldé Diallo le 13 avril dernier à Conakry lors de son procès dont la décision finale a été mise en délibéré au 28 avril prochain. Pourtant le procureur a refusé la remise en liberté provisoire du journaliste.

Amadou Djouldé Diallo est poursuivi pour « offense au Chef de l’État » après avoir dénoncé des violences ethniques au cours de l’émission d’une radio privée guinéenne au mois de février dernier.

En Guinée, la loi a aboli les peines privatives de liberté pour les délits de presse. L’AIPS réclame la stricte application de cette loi.

Le ministre Amara Somparé se prononce sur l’Affaire Amadou Diouldé Diallo

Le ministre de l’Information et de la Communication Amara Somparé s’est prononcé ce mercredi 14 avril 2021 sur la détention du journaliste Amadou Diouldé Diallo dans l’émission « Mirador » de FIM FM. Poursuivi pour « offense au chef de l’Etat », Amara Somparé regrette l’emprisonnement de cet homme de média dans notre pays où les délits de presse ont été dépénalisés.

« En tant que ministre de l’Information et de la Communication, je déplore et je l’ai toujours déploré l’incarcération des journalistes. Je souhaiterai qu’on puisse régler les différends avec les journalistes autrement que par le recours à l’incarcération ou à la privation de liberté. La loi sur la liberté de la presse est claire on ne peut pas condamner un journaliste en République de Guinée à une peine privative de liberté.

Dans le dossier Amadou Djouldé Diallo, il faut reconnaître aussi que les propos que le journaliste a tenu sont extrêmement graves. J’en ai même parlé avec le Directeur Afrique de RSF qui était à mon bureau la semaine dernière, qui a refusé de s’exprimer sur le fond de l’affaire. Il m’a dit franchement, ce qu’il a dit je ne veux pas commenter, parce qu’il est d’accord avec moi que le fond est inacceptable. Au Sénégal on enferme des journalistes et des chanteurs pour moins que ça. Ce que nous nous essayons de faire c’est de sensibiliser les acteurs publics et je continuerai encore à œuvrer dans ce sens pour que la HAC soit privilégiée dans le cadre d’arbitrage de ces types de conflits. Malheureusement ce n’est pas encore une réalité mais nous y travaillons », a indiqué Amara Somparé, ministre de l’Information et de la Communication.

Rappelons que Amadou Diouldé Diallo a été interpellé par les services de sécurité le 27 février 2021 après avoir participé à l’émission « Œil de lynx » de la radio Lynx FM.

Conakry : le gouvernement interdit la circulation des gros porteurs aux heures de pointe

Dans un communiqué conjoint, le ministre des Transports et son homologue de la Sécurité et de la protection civile disent avoir constaté avec regret une ‘’perturbation de la circulation routière dans la ville de Conakry marquée par des ralentissements intempestifs et des embouteillages récurrents aux heures de pointe.

Selon Mohamed Keita et Damantang Camara, ces désagréments sont essentiellement dus aux mouvements des gros porteurs qui tombent souvent en panne sur la voie publique et qui ne respectent aucune règle de circulation, de stationnement et d’arrêt’’.

Pour pallier cet état de fait, ils informent l’ensemble des transporteurs et des conducteurs de véhicules gros porteurs qu’à compte la date du 13 avril, ‘’tout mouvement de camions est interdit de 5h à 8h30 et de 14h à 18h30’’.

Ils préviennent que tout contrevenant sera sanctionné conformément aux dispositions en vigueur, avant d’inviter la direction centrale de la police routière à prendre toutes les dispositions adéquates pour le respect des présentes mesures.

Coopération : RUSAL offre un laboratoire ultra-moderne d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite à la Guinée

La compagnie minière RUSAL fait don d’un laboratoire d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite à la Guinée. 

La remise officielle de ce laboratoire a eu lieu le lundi 12 avril 2021, en présence du ministre guinéen du Budget, Ismaël Dioubaté, du directeur général des Douanes, Général Toumany Sangaré, ainsi que de plusieurs cadres des ministères des Mines et Budget.

L’infrastructure est composée de 5 pièces principales, à savoir une salle de concassage, une salle d’analyse, une salle d’échantillonnage, une salle des matériels et une salle pour les douanes. L’objectif de sa mise en place est de permettre à la Guinée de pouvoir constituer des données fiables relatives au volume et à la qualité des bauxites exportées du pays.

Selon Alexandre Larionov, directeur général de groupe RUSAL en Guinée, « le laboratoire est en mesure d’effectuer simultanément jusqu’à 15 tests par jour. Cela permet d’assurer un contrôle intégral du volume et de la qualité des bauxites exportées par le fleuve Rio Nunez ainsi que de constituer des rapports douaniers fiables en matière de paiement des droits d’exportation. Le laboratoire de contrôle de la qualité de la bauxite est équipé d’un groupe électrogène au diesel ainsi que d’un système d’alimentation en eau, capable de fonctionner de manière totalement autonome, quels que soient les facteurs externes ».

En vue d’assurer l’amarrage des vedettes acquises par RUSAL et destinées au prélèvement d’échantillons depuis les barges à l’embouchure du Rio Nunez, il a été construit un quai d’une longueur de 380 mètres. « RUSAL a pris également soin de la formation du personnel : le personnel guinéen du laboratoire suivra un cycle complet de formation sous la supervision des spécialistes de RUSAL », a fait savoir ce responsable du géant minier russe, tout en se félicitant que les travaux de mise en place de ce laboratoire aient pu être réalisés, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19.

La responsable du Laboratoire, Irina Usoltseva, après avoir expliqué tout le processus d’analyse et de contrôle de qualité de la bauxite a souligné que grâce à cette méthode appelée “Analyse par fluorescence des rayons X (ou SFX)’’ l’analyse de la bauxite se fait avec précision et la teneur en alumine est rapidement connue ». Si avant c’est un procédé chimique qui est utilisé et qui prenait 7 à 8 heures « avec cette nouvelle technologie, le procédé d’analyse se  fait en moins de 7 minutes », a rajouté Irina Usoltseva.

Au nom du président de la République et du gouvernement guinéen, le ministre du Budget a vivement remercié RUSAL pour cet autre geste (qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres) en faveur de la Guinée. « Au nom du président de la République, Pr Alpha Condé, du Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, ainsi qu’au nom de l’ensemble du gouvernement, je remercie la société RUSAL pour ce cadeau qu’elle a bien voulu faire à la Guinée. Je voudrais dire ici que ce n’est pas une surprise pour ceux qui connaissent la qualité des relations entre nos deux présidents, Pr Alpha Condé et son Excellence M. Vladimir Poutine », a dit Ismaël Dioubaté.

Il a ajouté que ce laboratoire vient à point nommé. « Notre pays, la Guinée, est aujourd’hui le 2ème exportateur de bauxite au monde. Bientôt nous allons atteindre les 100 millions de tonnes. L’analyse et le contrôle des bauxites qui sont exportées est un point crucial pour l’amélioration des recettes douanières. Je voudrais rassurer la partie russe, au nom du gouvernement guinéen, que ce laboratoire va fonctionner conformément aux normes requises en la matière. Nous souhaitons que le transfert de technologie et surtout la formation en matière de maîtrise de la technologie localement et éventuellement auprès de la Fédération de Russie, soit assuré. C’est ce qui va accroître notre capacité opérationnelle en matière d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite », a sollicité le ministre guinéen du Budget, Ismaël Dioubaté.

A noter que les investissements de RUSAL dans la création et l’aménagement de ce laboratoire se chiffrent à hauteur de plus de 1,5 millions de dollars américains (plus de 15 milliards de francs guinéens).

Avec Guineematin.com 

Le procureur requiert le paiement d’une amende de 5 millions GNF contre le journaliste Amadou Diouldé Diallo

Poursuivi pour “offense au chef de l’Etat”, le journaliste Amadou Diouldé Diouldé pourrait être situé sur son sort ce mardi 13 avril 2021. Selon le procureur de Dixinn Sidy Souleymane Ndiaye Le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo doit être reconnu coupable d’offense au chef de l’État. 

Dans l’émission “Œil de Lynx”, Amadou Diouldé Diallo avait déclaré que le président Alpha Condé veut exterminer les Peuls.”. Des propos qu’il a reconnus à la barre.

Après les débats fond, le parquet requiert une amende de 5 millions de francs guinéens contre le journaliste sportif Amadou Diouldé Diallo.

Après les réquisitoires du procureur de la République et les plaidoiries des avocats de défense, le juge a renvoyé le dossier au 28 avril 2021 pour le délibéré.

Contrairement à la demande de la défense, le prévenu retourne en prison. Et d’ores et déjà, les avocats de ce côté se disent « très déçus » de la décision du tribunal.

Réseau routier guinéen, quand Cellou fait fausse route : Qui a échoué, peut donner des leçons ?

Rien ne semble arrêter Cellou Dalein Diallo dans sa mauvaise foi et furie politique caractérisées par le nihilisme pathologique. Il ne voit la réalité qu’à travers le prisme étriqué d’opposant borné et bête qui veut faire sensation dans l’opinion, par tous les moyens, après avoir échoué lamentablement sur le terrain politique et abandonné aussi les responsables et militants de son parti au sort funeste auquel il les destine.

L’homme qui est venu en politique, par dépit et pour des fins personnelles, semble avoir perdu la mémoire, sans doute, sélective, à ses yeux pour ignorer les progrès dans tous les domaines de la Présidence Alpha Condé pour les besoins de sa propagande politique devenue pathétique. Seulement, les Guinéens ne sont pas dupes et l’ont montré à toutes les élections auxquelles il a été candidat en le reléguant à la défaite, pour lui rappeler qu’il n’a pas leur estime et leur confiance à cause de son passé sombre de prédateur et de ses dérives criminelles d’opposant.

Le Président de l’UFDG ne se lasse pas d’agacer l’opinion avec ses prises de positions populistes et sa démagogie politique pour faire croire à un bilan imaginaire d’un régime décadent qu’il a servi servilement pour tromper sur les avancées réelles et prodigieuses du pouvoir du professeur Alpha condé qu’il a échoué à renverser, mais persiste à calomnier avec l’espoir qu’il sera suivi et entendu dans ses élucubrations politiques et médiatiques.

Deux questions suffisent à montrer les limites de son pseudo-réquisitoire prétendument des révélations dans le secteur routier où il a été ministre sans avoir apporté des solutions aux problèmes, pris à bras le corps aujourd’hui, par le Professeur Alpha Condé, héritier, malgré lui du désastre causé par Cellou et consorts : si les routes avaient été faites et comme il se doit à l’image d’autres pays, aurait-on eu besoin d’en faire ou de les refaire quasiment toutes ? Si Cellou et le régime auquel il a appartenu dans un record de longévité ont été aussi bons qu’il le prétend, pourquoi subissent-ils le courroux des Guinéens pour lesquels ils sont coupables de l’abîme du pays ? Peut-on comparer 24 ans de règne long et sans partage à, à peine, dix années de Présidence dans un monde qui a beaucoup changé avec un contexte politique, économique et social national des plus instables et volatiles ?

Si le passé fut meilleur aux années de prospérité et de progrès que les Guinéens reconnaissent unanimement, pourquoi, ce désaveu permanent dans les urnes, la conséquence, du rejet de leurs personnes et de leurs politiques dévastatrices ?

Cellou Dalein Diallo feint d’ignorer tous les efforts pour rompre avec leur gouvernance de copains et coquins aveuglé par les rancœurs de son ambition présidentielle contrariée à jamais et nostalgique malheureux des années de laisser-aller et laisser-faire ambiants dans le Gouvernement et l’administration publique.

Le Professeur Alpha Condé ne se mêle pas de l’attribution de marchés et de contrats publics comme avant sous le régime que Cellou voudrait défendre afin de se blanchir de faits et méfaits vivaces dans la mémoire collective qu’il traîne comme un boulet. Cela revient aux cadres et chefs des départements avec l’implication des services compétents concernés et la vigilance sans faille des partenaires techniques et financiers, partie prenante dans les projets et ouvrages publics.

Après le pouvoir qui l’a avili, l’opposition aura-t-elle rendu le Président de l’UFDG, fou à lier ?

La question mérite d’être posée pour un homme qui a perdu tous ses repères et semble aujourd’hui réduit à ressasser sa haine contre le Président qui l’empêche de dormir, à rabâcher son amertume contre le régime qui leur a succédé fasse beaucoup mieux qu’eux, en peu de temps, pour tenter de rattraper la ruine du pays qu’ils ont causée des années durant.

En attendant le verdict de l’histoire, le peuple qui sait reconnaître les siens a tranché le débat sur la légitimité d’abord et celui du bilan ensuite des acteurs de la vie politique et des candidats aux élections nationales. Tant pis pour les autres !

Ibrahima Sylla

Initiative COVAX : la Guinée reçoit un premier lot de vaccins

Dans le cadre de la première phase d’expédition des vaccins anti-COVID à travers l’initiative COVAX, la Guinée a reçu le 11 avril 2021, un lot de 194.400 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, sous licence par le Serum Institute of India (SII).

Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international de Conakry-Gbessia par    le Ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, Monsieur Ibrahima Kalil KABA représentant le Gouvernement et le Ministre de la Santé, le Médecin Général Rémy LAMAH. Ils avaient à leurs côtés les membres du mécanisme COVAX que sont les Représentants de l’UNICEF et de l’OMS en Guinée, ainsi que le Point focal GAVI, les Ambassadeurs des Etats unis d’Amérique, du Japon, de la Grande-Bretagne et le Chef de la délégation de l’Union européenne et les ambassadeurs de ses états membres, dont les financements ont permis la fabrication, le transport et la distribution du vaccin.

A l’occasion de la cérémonie de réception de ces 194 mille doses de vaccins AstraZeneca, le représentant résident de l’OMS Alfred Ki-Zerbo, au nom de l’alliance COVAX, a mis en avant la priorisation des groupes vulnérables, en cette période de vaccination.

Au nom du Gouvernement, le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger, Monsieur Ibrahima Kalil KABA a indiqué : « Personne n’est en sécurité si tout le monde n’est pas en sécurité. Ces vaccins COVAX contribuent à cette sécurité. La recherche pour la mise au point d’un vaccin, l’achat de ce vaccin, l’acheminement vers les pays et l’administration à travers le système de santé demandent des moyens colossaux et à ce titre, je tiens à remercier les pays donateurs présents avec nous aujourd’hui qui ont fourni des efforts financiers très importants pour que l’initiative COVAX aboutisse. Voici la preuve que le multilatéralisme solidaire marche. Nous devons être solidaires, face à une épidémie qui est en train de mettre à mal toutes nos économies et qui a fait des centaines de milliers de victimes »

Pour sa part le Ministre de la Santé le Médecin Général, Rémy LAMAH s’est réjoui de la réception de ces doses de vaccins. « La vaccination a commencé en Guinée, il y a près d’un mois, donc nous ne pouvons que nous en réjouir de recevoir ces doses de vaccins aujourd’hui. Je demande à la population guinéenne d’accepter de se faire vacciner, car comme vous le savez, le virus tue. Donc, pour être à l’abri de ce virus, il faut se faire vacciner. Le vaccin AstraZeneca a été homologué et accepté, voilà pourquoi l’initiative COVAX vient soutenir la Guinée afin que la population guinéenne puisse en bénéficier. C’est un vaccin de très bonne qualité que nous recommandons à la population guinéenne », s’est le ministre Guinéen de la Santé.

Ces vaccins, ayant reçu l’autorisation d’utilisation en urgence de l’OMS (EUL) et acheminés expressément par l’UNICEF arrivent 1 an après la notification du premier cas de COVID-19 en Guinée, le 12 mars 2020.

Source : UNICEF

TPI de Dixinn : l’activiste Mamady Onivogui condamné à 1 an d’emprisonnement

Le verdict dans l’affaire Mamady Onivogui, Coordinateur du Mouvement Elazologa et allié du Front National pour la défense de la constitution (FNDC) vient de tomber.  

L’activiste de la société civile poursuivi pour des faits de « de participation à un mouvement insurrectionnel, d’association de malfaiteurs, menaces, violences par le biais d’un système informatique » a été  déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés ce lundi 12 Avril 2021.

Mamady Onivogui a été condamné à une peine d’emprisonnement d’un an et au paiement de 30 millions de GNF au titre d’amende.

Après le prononcé du verdict, la défense a contesté le jugement rendu par le tribunal de première instance de Dixinn et promis d’interjeter appel auprès de la Cour d’appel de Conakry.

Notons que, le procureur Daouda Diomandé avait requis 10 ans et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens contre ce médecin-chirurgien de profession qui a été  arrêté depuis novembre 2020.

Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré

Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré le samedi 10 avril 2021 et s’étendront jusqu’au samedi 17 avril 2021.

Lire ci-dessous, le communiqué du Ministère des Travaux Publics.

Mamadou Sylla réclame son budget de chef de file de l’opposition

Le chef de file de l’opposition Mamadou Sylla a animé samedi 10 avril 2021 une conférence de presse à Dixinn. Le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) a fustigé le non paiement de son budget de fonctionnement.

Aux dires du chef de file de l’opposition, Alpha Condé gère les institutions selon son humeur, car dit-il aucune institution n’a encore son budget.

Mamadou Sylla accuse le président Alpha Condé de retarder délibérément le budget de fonctionnement  de son cabinet. « Jusqu’à présent, je n’ai rien reçu comme budget. C’est un refus de la part du président qui fait tout en fonction de son humeur. Il a tout centralisé à son niveau », a accusé Mamadou Sylla.

 » Depuis que nous avons commencé à travailler, ,nous n’avons reçu aucun franc jusqu’à présent. Comment le pays peut avancer comme ça? s’interroge-t-il.

‘’Nous sommes au mois d’avril. Cela fait plus d’un an que l’Assemblée nationale a été installée. Jusqu’à présent, on n’a reçu aucun franc, aucune aide alors que la loi est claire là-dessus’’, a-t-il déclaré devant la presse.

‘’La loi a tout prévu. Les droits du chef de file de l’opposition ainsi que ses obligations. Tout ce dont il doit bénéficier est prévu dans la loi’’, a-t-il clarifié.

Il dénonce ce qu’il qualifie de refus du pouvoir en place de lui accorder les privilèges dus à son statut de chef de file de l’opposition.

Mamadou Sylla assure que son cabinet fonctionne sur fonds propres.

 

 

Le Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière reçu par le Ministre Amara Somparé

Conakry, 08 Avril 2021 En séjour en Guinée, le directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière a été reçu en audience par le Ministre de l’Information et de la Communication. Les échanges entre Assane Diagne et Amara Somparé ont essentiellement porté sur le mécanisme d’établissement du classement de cette structure dans le cadre de la liberté d’expression dans le monde.

Sur 180 pays, la Guinée occupe la 110ème place selon Reporter Sans Frontière. Une place que réfute le Ministère de l’Information et de la Communication tout en donnant des éléments très clairs de la situation de cette liberté de la presse en Guinée.   

Pour Monsieur Assane Diagne, Directeur du Bureau de l’Afrique de l’Ouest de RSF, sa présence à Conakry avait pour but, entre autres, de rencontrer le Ministre pour faire avec lui l’étude complète de la situation de la liberté de la presse en Guinée. Il a été question aussi de parler des critères sur lesquels RSF se base pour classer les différents pays dans l’index RSF que est publié chaque année au mois de Mai.

S’agissant de ces critères, Monsieur Diagne indique que RSF se base sur les exactions qui jouent un grand rôle, l’indépendance des médias, l’environnement et l’Autocensure, le cadre légal ainsi que la transparence.

De son côté, le Ministre Somparé s’est réjoui de la présence de l’un des cadres de RSF dans les locaux de son département. « C’est la première fois que le département de la communication entre en contact physique direct, franc et sincère avec un représentant de cette organisation internationale. Il faut retenir que cet entretien a été extrêmement instructif parce que nous avons pour notre part découvert ou mieux cerner les critères qui sont utilisés par RSF pour noter les différents pays sur les évolutions enregistrées en matière de liberté d’expression et aussi la façon dont la classification de ces pays est effectué. Et de l’autre côté, nous avons aussi indiqué à M. Diagne toutes les réserves que nous avons émises sur le précédent rapport et nous lui avons fait part de nos suggestions quant à une qualification du travail d’investigation et d’évaluation. »

Pour finir, le Ministre Amara Somparé et le représentant de RSF M. Diagne ont convenu d’échanges réguliers autour de la liberté de la presse en Guinée avant la publication du classement. Le ministre a par ailleurs regretté que depuis sa prise fonction le correspondant de RSF en Guinée n’ait daigné répondre à aucune des invitations qui lui ont été adressées. 

Source : Ministère de l’Information et de la communication

Cour d’appel : le procureur requiert un an de prison contre Madic 100 frontières

Mamady Condé alias Madic 100 Frontières était jeudi 08 avril 2021 devant le juge pour son procès en appel. Ce militant de l’UFDG a été condamné à 5 ans de prison ferme en première instance pour des faits de  « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste, xénophobie, menace, violences et injures par le biais d’un système informatique ».

A la barre de la Cour d’appel de Conakry, Madic 100 Frontières a déclaré que son séjour en prison lui a servi de leçons. ‘’J’ai beaucoup appris. Je demande une seconde chance pour me réintégrer dans la société’’, plaide-t-il.

Le procureur général, au cours de son réquisitoire, a demandé au juge d’accorder au prévenu des circonstances atténuantes.

« Le séjour qu’il a passé à la maison centrale lui a servi de leçon. Monsieur le président, la société guinéenne a besoin de ce monsieur. Si  par extraordinaire vous le retenez coupable, je vous demande de lui accorder des circonstances atténuantes. Que la peine soit réduite  à 1 an, au lieu de 5 ans », a requis le procureur général, Alhassane Baldé.

Quant à la défense, par la voix de Me Salifou Beavogui, elle a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client.

L’affaire a été mis en délibéré pour jugement être rendu le 22 avril à la Cour d’appel de Conakry.

L’AIPS et RSF réclament la libération du journaliste Amadou Diouldé Diallo

A travers une déclaration, l’Association Internationale de la Presse Sportif (AIPS) et l’ ONG Reporter sans frontière (RSF) réclament la libération immédiate du journaliste Amadou Diouldé Diallo, ainsi que le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée. Le journaliste Amadou Diouldé Diallo est Détenu à la maison d’arrêt de Conakry il y a plus d’un mois, pour «offense» au Chef de l’État.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration :

Lausanne et Paris, le 8 avril 2021-L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) et l’ONG Reporters sans frontières (RSF) s’associent pour réclamer la libération immédiate du journaliste Amadou Djouldé Diallo, l’un des doyens de la presse guinéenne, détenu à Conakry. Elles réclament simplement le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée.

Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février dernier à Conakry. Il venait d’intervenir dans une émission journalistique diffusée sur une radio privée guinéenne au cours de laquelle il avait violemment critiqué l’action du Chef de l’Etat, Alpha Condé, récemment réélu président de la république de Guinée pour un troisième mandat. Inculpé le 1er mars pour «offense au Chef de l’Etat et diffamation», il a été placé sous mandat de dépôt. Son état de santé défaillant a nécessité son transfert de la maison centrale à l’hôpital Ignace Deen de Conakry.

Quelques jours avant l’arrestation de Amadou Diouldé Diallo, un autre journaliste de sport Ibrahima Sadio Bah a été condamné à six mois de prison ferme et à payer une amende de 500 000 francs guinéens (environ 40 euros) pour ‘’diffamation, injures publiques et dénonciation calomnieuse’’ à l’encontre du président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), Mamadou Antonio Souaré. Il a été condamné, le 4 février, pour un article sur le site Guinee7.com relatant des accusations de corruption d’un candidat malheureux contre le vainqueur de l’élection à la présidence de la FEGUIFOOT. Le procureur avait pourtant requis la relaxe du prévenu pour délit non constitué.

« Les détentions de journalistes, alors même que la loi ne le permet pas, restent trop fréquentes en Guinée, déplore le secrétaire général de RSF Christophe Deloire. Celles-ci revêtent également un caractère inédit par leur durée. Nous demandons la libération sans condition de ces journalistes dans le respect des textes applicables. »

Historien et Journaliste, Amadou Djouldé Diallo est le président de l’association guinéenne de la presse sportive et le vice-président de la section Afrique de l’AIPS qui regroupe 166 associations nationales de journalistes de sport des cinq continents.

“L’AIPS défend partout dans le monde le libre accès aux événements sportifs et la liberté d’expression pour tous les journalistes” déclare Gianni Merlo le president de l’AIPS. “Nous sommes choqués dès lors qu’un de nos membres -c’est le cas des deux journalists guinéens incriminés-  est détenu pour des propos tenus dans l’exercice de sa profession même si, en ce qui concerne M.Diallo, ce ne fut pas dans le cadre d’un reportage de sport. Nous demandons également la libération sans conditions de nos collègues dans le respect des textes applicables”.

L’AIPS et RSF constatent que la détention provisoire d’Amadou Djouldé Diallo est en opposition avec la constitution de la République de Guinée dont l’Article 10 stipule que «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression». La loi L002 portant sur la liberté de la presse a dépénalisé les délits de presse en Guinée. L’objectif de cette loi est d’éviter qu’un citoyen ne soit arrêté et mis en prison pour des délits commis par voie de presse.

Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février sans convocation préalable. Toutes les démarches de ses avocats pour obtenir sa libération afin qu’il puisse préparer librement sa défense sont restées vaines. Sa famille s’inquiète pour son état de santé. Une première lettre de l’AIPS adressée au président de la République de Guinée, Monsieur Alpha Condé, pour demander la remise en liberté de Monsieur Diallo est restée sans réponse.

AIPS

President

Secrétaire général de Reporters Sans Frontières

Gianni

Merlo