Conakry- Labé : les gestionnaires des cliniques clandestines mis en garde

Le directeur régional de la santé,  a invité les administrateurs des centres de santé clandestins à se conformer aux normes.

Au cours de cette réunion tenue hier mercredi 29 septembre, plusieurs autorités administratives ont répondu présent. L’ordre du jour portait sur, la règlementation des cliniques clandestines. Compte tenu de nombreuses erreurs médicales observées sur les patients dans ces hôpitaux, les autorités administratives ont trouvé importants de mettre fin à ce désordre.

Le procureur koma Koivogui les a appelés à l’ordre et les a surtout prévenu des sanctions qu’ils risqueraient en cas de non-conformité. « Le parquet, dès qu’il constate une infraction, il ne peut pas attendre qu’il y ait forcément une plainte ».

Et d’ajouter, « Si cela n’est pas fait, nous prenons l’engagement ferme de fermer toutes les cliniques en question. Nous allons poursuivre les concernés », A-t-il expliqué. Le directeur de la santé a donc accordé, un délai de trois mois à ces derniers qui mettent en danger la vie des populations, pour ce mettre en règle.

Guinée Conakry- vendredi 1er octobre, le président de la transition prête serment

Le colonel Mamady Doumbouya informe le grand public, à travers un communiqué lu à la télévision Nationale, de sa prestation de serment vendredi 1er octobre 2021 au palais Mohamed V.

C’est dans un programme bien établi, que se fera la prestation du serment conformément à la charte de la transition. Selon le communiqué du 29 septembre 2021, la cérémonie proprement dite va débuter à partir de 12h, avec l’ouverture de l’audience de la Cour Suprême.

Les invités à savoir les chefs d’Etats ou leurs représentants prendront part à cette cérémonie au palais à partir de 10 heures 30. Et à 11h 15, c’est l’arrivée des membres du Conseil National pour le Rassemblement et le Développement, (Cnrd). Ensuite, à 11 heures 30 c’est l’arrivée des membres de la cours suprême. Et enfin, quelques minutes après plus précisément à 11h 45 c’est l’arrivée du président de la transition.

Pour rappel, le colonel Mamady Doumbouya est arrivé au pouvoir le 5 septembre 2021, par un coup d’Etat. Ce dernier à renverser le Rassemblement du Peuple Guinéens (Rpg), qui était alors le parti au pouvoir de l’ex président Alpha Condé.

Guinée Conakry : Ousmane Gnelloy, condamné à 5 ans de prison

Son mandat d’arrêt lui a été donné mardi 28 octobre dernier, à l’aéroport de Conakry. Alors qu’il attendait son vol pour s’enfuir du pays.
Poursuivit pour injures publiques contre l’ancien président de l’assemblée nationale, Boubacar Biro Diallo. Ousmane Gnelloy, militant fidèle  du Rassemblement du peuple Guinéen (Rpg), s’est aussitôt fait arrêté et conduit en prison aux environs de 20 heures. Par les équipes de la police.
L’homme qui se fait généralement appelé « le ministre de la défense nationale, du président alpha condé » sera désormais derrière les geôles de la prison. Et sera condamné à cinq ans de prison privé ainsi de certains droits.
Notons qu’en juin dernier, Ousmane a également été condamné à 5 ans de prison. Dans le procès qui l’opposait à Kadiatou Diallo, la fille de Boubakar Biro, pour injures publique et menaces de mort. Mais ce dernier est resté en liberté malgré cette condamnation.

Guinée Conakry, frontières Guinée Conakry-Guinée Bissau désormais ré ouvertes

Dans un communiqué, Mamady Doumbouya a pris plusieurs décisions hier lundi 27 septembre à la télévision Nationale. Parmi lesquelles, celle de la réouverture des frontières Guinée Conakry- Guinée Bissau en fait partie.

 

Selon le communiqué du président  Conseil National pour le rassemblement et le développement (Cnrd), Mamady Doumbouya, comme l’a souligné le journal Conakryinfo.com, la décision prend effet ce mardi 28 septembre 2021. En attendant la réouverture avec la frontière du Sénégal.
Rappelons que, cette décision vient après celle de la réouverture de la frontière Guinéo Malienne le 22 septembre dernier. Ces frontières ont été fermées lors de la période du covid19, en mars 2020.

Législatives 2020 : La CENI fixe la caution des candidatures.

C’est lors d’un communiqué que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) , a annoncé la fixation des différentes cautions pour les candidatures des élections législatives prévues le 16 février 2020.

En effet, les différents candidats devront versés au trésor Guinéen, dans un compte dédié,  la somme de cinquante millions de franc Guinéen à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) .

Cette somme est dédiée au scrutin uninominal à un tour. Tandis que, la caution pour la liste proportionnelle, est fixée au montant de deux cent millions de franc Guinéen.

Aussi, dans ce même communiqué, La CENI fixe le seuil des dépenses de la campagne a sept milliards de franc Guinéen.

Notons que la Commission Électorale Nationale Indépendante est présentement en pleine crise, car 7 commissaires ont décidés de se retirer du processus électorales en cours.

Crise intersyndicale: Aboubacar Soumah refuse l’invitation de l’USTG

L’histoire remonte au 06 août dernier, lorsque le SLEECG dirigé par Aboubacar Soumah a décidé de se désaffilier de l’union syndicale des travailleurs de Guinée dirigé par Louis Bemba Soumah.

Depuis le début du bicéphalisme dans le syndicat de l’éducation guinéenne,  le camarade Louis Bemba Soumah et ses pairs avaient mis en place et soutenu un syndicat parallèle dirigé par Dame Kadiatou Bah.

Ce mercredi, contre toute attente, l’union syndicale des travailleurs de Guinée a, dans une lettre invité Aboubacar Soumah en tant que je secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à une rencontre qui doit se tenir au conseil économique et social ce jeudi 16 août 2018 à 18heures.

Pour le concerné, c’est un non-événement. Pas question pour le SLEECG de revenir au sein de l’Union Syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) affirme Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. « Le retour ou non du SLEECG au sein de l’USTG ne nous fait ni chaud ni froid. Comme ils sont en perte de vitesse, l’USTG n’est qu’une coquille vide maintenant, ils nous font appellent. La fédération syndicale autonomes des Banques et assurances de Guinée (FESABAG) s’est retiré, le SLEECG s’est désafillié, hors les piliers fondamentaux de l’USTG,sont le SLEECG et la FESABAG… »

Aboubacar Soumah se rappelle encore de l’agissement de l’union syndicale des travailleurs de Guinée lors de dernière grève des enseignants qu’il a mené en février et mars 2018.

« Avec toutes les menaces qu’ils nous ont proféré, ils nous ont même livré à l’abattoir, ils ont dit au gouvernement de nous arrêter puisque nous sommes en train de mener un combat illégal, un combat sauvage. Ils nous ont mis dans la gueule du loup. » Rappelle Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG.

Pour revenir au sein de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée pose une seule condition.

« Puisque c’est eux qui ont mis en place le groupe de Kadiatou Bah que nous appelons serre, nous exigeons de l’USTG, la non reconnaissance de ce bureau-là, qu’ils prennent un acte, et diffusé cet acte à travers les médias. Publient par voix de médias » dit-il.

Pour Aboubacar Soumah, « c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnaît les vrais amis ».

Enseignement supérieur : les orientations des bacheliers débutent ce vendredi

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a annoncé ce 14 août le début des orientations des bacheliers de la session 2018 ainsi que ceux non orientés des sessions 2016 et 2017 dans les Institutions d’Enseignement Supérieur, les établissements d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle le vendredi 17 août 2018 et se poursuivront jusqu’au lundi 27 août 2018 à minuit.

A l’instar des années précédentes, le site mis en place pour faciliter la tâche aux bacheliers est le www.gupol.gov.gn.
Dans cette déclaration, le ministère précise que le moyen de paiement des frais d’inscription à l’orientation est exclusivement électronique via ORANGE MONEY ou MTN MOBILE MONEY, sans préciser le montant.

Par contre, « seuls les bacheliers ayant la mention Bien ou Très bien pourront choisir les filières d’ingénieur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, de l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou et de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké ».

Pour être bien orienté, le ministère indique que chaque candidat devra formuler au minimum 10 choix et au maximum 15 choix de programmes de formation.

Le baccalauréat unique session 2018 a connu un faible pourcentage d’admission. Seulement 26,4% de candidats ont éte admis.

L’UFR désapprouve l’accord politique inter guinéen

Celui-ci a été signé le 08 août dernier entre l’opposition républicaine et le gouvernement guinéen

Une délégation gouvernementale composée de Tibou Camara ministre de l’industrie et des PME, du Général Bourema Condé ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation et de l’honorable Damaro Camara président du groupe parlementaire RPG arc en ciel, a rencontré l’opposition républicaine ayant à sa tête Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition mercredi dernier au QG de l’UFDG.

Cette rencontre a abouti à un accord politique qui a permis le règlement du contentieux électoral né au lendemain de l’élection communale du 04 février 2018 et l’annulation de la manifestation prévue hier jeudi par l’opposition.

Après cet accord, l’Union des Forces Républicaines (UFR)  dirigé par Sidya Toure,  réagi. Dans un communiqué, le parti dit regretter cette attitude des politiques guinéens.

« Le bureau exécutif de l’UFR constate avec regret qu’une rencontre informelle s’est tenue ce mercredi 08 août 2018 au siège de l’UFDG entre la mouvance présidentielle et l’opposition républicaine en présence du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, président du comité de suivi. Le bureau exécutif considère que les conclusions qui devraient être faites et conclues par la plénière du comité de suivi ont été engagées et conclues par le RPG arc en ciel et l’UFDG avec la bénédiction et la présence du président du comité de suivi… » note le communiqué.

L’Union des Forces Républicaines dit désapprouver l’accord et dénonce le cadre dans lequel il a été obtenu.

« À ce titre,  l’UFR désapprouve ces accords obtenus dans un cadre inapproprié et en l’absence des autres  membres de la plénière. Cette attitude rappelle aux citoyens la malheureuse entente entre le RPG arc en ciel et l’UFDG lorsqu’il s’est agi du vote du code électoral révisé, devenu inapplicable. » rappelle le communiqué.

Selon le communiqué,  l’UFR rappelle que le respect des lois, des procédures de travail est un acte important à observer pour éviter d’aboutir à des situations de crises perpétuelles dans notre pays.

En tout état de cause, le bureau exécutif de l’UFR demande à ses militants et sympathisants de rester mobilisés et vigilants pour la défense des droits et acquis du parti lors de ces élections communales ainsi que des valeurs républicaines qui sont chères à notre pays.

 

Sport: l’ACEFOOT relance son 1er championnat des Cadet et junior

L’objectif vise à dénicher des talents en vue d’une sélection  pour chacune des deux catégories sous la supervision de la DTN.

Après une trêve de plusieurs mois pour cause de problèmes liés à la disponibilité du stade annexe du 28 septembre qui abrite ce tournoi, l’association des centres et écoles de Football de Guinée (ACEFOOT) a relancé son premier championnat  le 15 juillet avec les cadets. Contrairement aux juniors qui ont débuté en novembre dernier. Avec 75 membres, son bureau exécutif est constitué des directeurs et présidents des centres.

Ces différentes sélections serviront de réservoir aux équipes cadette et junior devant disputer les challenges internationaux, soutient le Vice-président de l’ACEFOOT,  Sory Doumbouya.

Faut-il le rappeler que depuis 1976, la Guinée n’a jamais disputer la finale d’une coupe d’Afrique des Nations (CAN).

« C’est parti de ce constat que le président de l’ACEFOOT Guinée ; Mamadi Kourouma qui a initié ce projet en s’inspirant de l’exemple Malien. Ce pays a lancé sa structure en 2002 et ce fut une réussite. Car, c’est à travers elle, que certains grands joueurs, à  l’image de Seydou Kéita, Mamadou Diarra et autres qui, dans un passé récent ont fait  la fierté du football Malien et Africain et ils financent aujourd’hui les différents centres de Bamako », a confié Sory Doumbouya qui justifie cette initiative par la volonté d’aider au développement du football guinéen à la base.

« Le football ne doit pas concerner l’élite seulement, la base doit être le socle de l’élite. S’il n’ya pas de base, l’élite aussi ne peut pas se pérenniser. C’est dans cet élan que le Directeur technique National, Chérif Souleymane est en train, à sa manière, de nous appuyer à formaliser nos projets afin que cela puisse être prolifique  pour notre chère Guinée’’, a expliqué  le Vice-président de l’ACEFOOT.

Regroupant uniquement les centres de la zone de Conakry, répartis en deux poules de 8. Ils sont au nombre de 16 et de 30 équipes pour respectivement les catégories cadette et junior.  Aux dires de M. Doumbouya, l’absence des centres de l’intérieur (Kankan, Kindia et Coyah), s’explique par un manque de moyens financiers.

En dépit de ces difficultés financières et de terrain, nous comptons  poursuivre cette  activité jusqu’au  13 octobre prochain, rassure  la 2ème personnalité de l’ACEFOOT. Avant de rappeler l’organisation du tournoi International qui a connu la participation de trois centres du Mali. Ce sont les centres Diarra, Agni et Salif Kéita en octobre 2017. Au cours de ces rencontres, le niveau de nos jeunes footballeurs ont été mis en évidence.

A en croire les organisateurs, les activités sont financées avec la cotisation de ses membres qui déboursent 30.000 par mois et l’adhésion est fixée à 150.000 francs guinéens.

L’ACEFOOT évolue avec différentes catégories dont les âges sont compris entre 6 et 9 ans (poussins), les pupilles de 9 à 11 ans, les minimes de 12 à 14 ans  et les  juniors U17. Le  Rendez- vous est donc  pris pour l’année prochaine.

 

Transport en commun : le gouvernement met 25 bus en circulation

Cette mise en circulation intervient dans le cadre des mesures d’accompagnement annoncées par le gouvernement suite à l’augmentation du prix du carburant.

Depuis le 1er Août dernier 25 des 50 bus offert à la Guinée par la Turquie ont été mis en service par le ministère des transports terrestres. Ces bus donc la gérance a été confiée à la société turque Albayrak, circulent sur l’axe Dabompa-Kaloum sur l’autoroute Fidel Castro.

Toute fois les populations se plaignent du fait que ces bus ne desservent pas tous les quartiers de Conakry. A ce propos le ministre des transports terrestres promet que les autres 25 bus seront mis en service très bientôt. « Ces 25 autres bus seront déployés sur l’axe Sonfonia-Kaloum, sur la route Le Prince. Cela sera fait dès qu’on va finir de réhabiliter les arrêts de bus et il y a des dispositions qui sont en train d’être prises. Je me méfie d’annoncer de date, mais ça sera pour très bientôt car c’est ce qui est au programme », a-t-il déclaré.

Le souci de répartition des tronçons n’est pas le seul évoqué par les populations. Elles déplorent aussi le prix du tronçon qui est fixé à 1000GNF. Pour eux cela est pareil au prix des minibus pourtant ces bus sont une mesure d’accompagnement du gouvernement. Les arguments que le ministre des transports brandis à ce sujet sont les suivants : sécurité et confort. « Ce ne sont pas les mêmes classes de véhicules. Le confort et la sécurité sont là. Aussi, c’est une société que nous sommes en train d’exploiter. On a aussi besoin de trouver des moyens pour qu’elle puisse continuer à vivre. Donc eu égard au confort, à la classe des bus et la sécurité qui est créée, je crois que si on se met au même niveau tarifaire que les minibus, vraiment il n’y a pas quelque chose à déplorer sur ce plan ». Raconte le ministre à nos confrères de mosaiqueguinee.com.

Il poursuit par ailleurs en invitant les populations à plus de compréhension. « J’invite les populations à comprendre ce facteur et à l’accepter. Si elles estiment que c’est un sacrifice à faire, c’est un sacrifice commun que nous devons faire pour pouvoir maintenir la société en vie ». Déclare-t-il. Cependant même si la mise en circulation de ces bus vient pallier aux soucis de transport dans la ville de Conakry, il reste le problème de transport interurbain. Et à ce sujet aussi le gouvernement avait annoncé les mesures d’accompagnement. Le ministre des transports le reconnait mais toutefois explique que la ville de Conakry est la priorité du moment « pour le moment, nous nous attelons au transport urbain à Conakry parce que cela est vraiment crucial. Quand un lot de bus de la SOTRAGUI sera mis en état, les voisinages immédiats de Conakry notamment Coyah, Dubréka et Forécariah seront desservis. Après, on verra plus loin. »

Le ministre des transports invite par ailleurs les guinéens à prendre soin de ce don turc, car rappelle-t-il « en 2012 la Chine nous a offert 100 bus. Sur ces 100, 37 bus ont été caillassés. Que penseront les chinois de nous ? Alors que les bus-là c’est pour les pauvres. »

Coopération militaire: la Guinée décore un Colonel français

Il s’agit du colonel Roland Briane que la Guinée a élevé au rang d’officier de l’ordre national de mérite.

Le colonel Roland Briane,attaché de défense et également chef de la mission de coopération de défense près de l’ambassade de France en Guinée, a été élevé au rang d’officier de l’ordre national de mérite. La cérémonie de  décoration s’est déroulée au camp Almamy Samory Touré, siège du ministère de la Défense et Quartier général des Forces Armées à Conakry, a-t-on constaté sur place.

Très heureux de cette distinction honorifique, le récipiendaire, Colonel Roland Briane a déclaré que c’est  une valeur symbolique et un acte qui transcende l’individu pour symboliser la confiance entre deux armées et l’amitié entre deux nations. «J’évoquais, il y a peu, la fierté de voir mes distingués coopérants dans les ordres nationaux guinéens. Cette décoration sanctionne des actes positifs reconnus par la collectivité», s’est-il réjoui.

Prenant la parole, le ministre de la Défense nationale, Dr. Mohamed Diané a rappelé que la mission du Colonel Roland Briane raffermit la coopération militaire à travers la coordination des coopérants qui, a-t-il fait savoir, participent au renforcement des capacités des forces armées dans les différentes composantes.

«Durant sa mission en Guinée, le Colonel Roland Briane a donné le meilleur de lui-même pour impulser les différents projets dont il avait la charge, notamment l’action de l’Etat en mer, l’aviation légère d’observation, les forces spéciales et la préparation de nos bataillons pour la protection au Mali», a-t-il rappelé.

«De grands chantiers nous attendent dans le vaste processus de maintien de la paix et de la sécurité internationales, confrontées aux nouvelles menaces que nous impose le terrorisme sous toutes ses formes», a  indiqué le ministre Chargé des Affaires présidentielles.

Pour clore, le ministre de la Défense a affirmé que le Colonel Roland Briane n’a laissé en Guinée que des amis et collaborateurs auxquels il a tissé de solides relations de travail et d’amitié qui renforcent davantage la coopération entre le Guinée et la France.

 

Pas de grève à l’aéroport international de Conakry Gbessia ce 02 août

La délégation syndicale de l’agence de navigation aéroportuaire a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève annoncé en début de semaine.

L’annonce a été faite ce mercredi 1er août 2018. Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe secrétaire général de l’agence a justifié la décision de son agence par le pèlerinage et le hadj 2018. « La délégation aérienne et section syndicale sensibles à la préoccupation de tout le peuple guinéen qui est le Hadj 2018, décident de suspendre le mot d’ordre de grève générale et illimitée sur toute la plateforme aéroportuaire de Conakry.  Ainsi le mot d’ordre de grève dans le secteur aéroportuaire est suspendu jusqu’au retour du dernier convoi des pèlerins au Hadj 2018. Cette décision est aussi valable pour les pèlerins chrétiens. «  Nous l’avons suspendu à cause du hadj et du pèlerinage chrétiens. » a affirmé Madame Kaba Hadja Aïssatou Sidibe qui a précisé que cette suspension n’est pas synonyme de trahison, avant d’affirmer que c’est par solidarité que sa structure a accompagné les centrales syndicales CNTG USTG. Toutefois, l’agence de navigation aéroportuaire n’exclut pas de relancer le mot d’ordre de grève si d’ici là des solutions idoines ne sont pas trouvées aux revendications des centrales syndicales CNTG-USTG.

Hadj 2018: Le calvaire des pèlerins guinéens

Si l’organisation du Hadj 2018 était  jusqu’ici appréciée par les pèlerins et leurs parents, la dernière étape de cette organisation semble tout chambouler.

En effet,  beaucoup de pèlerins peinent encore à être situé dans le programme.  Des pèlerins n’ayant aucun parent à Conakry, se retrouve au centre islamique de Donka depuis plusieurs semaines sans soutien ni aide de la part de quiconque. C’est une pagaille totale et une désolation est lisible sur le visage des pèlerins. Nombreux sont les  pèlerins qui  se plaignent du retard de visas, du détournement des places et  la corruption qui caractérise le Hadj 2018.
Sur les lieux, le constat  est  alarmant, pitoyable  et  dramatique pour les pèlerins. Beaucoup de pèlerins rencontrés au Centre Islamique, accuse El hadj Aly Jamal Bangoura, secrétaire général de la ligue islamique  d’être à la base de cette mauvaise organisation.

Aboubacar Soumah, venu accompagner sa grande soeur, dénonce la magouille dans le choix des pèlerins.
 » Ma sœur  est la  représente du parti GPT de Kassory Fofana. Elle a bénéficié d’une recommandation du Premier ministre, pour aller à la Mecque cette année. Elle a fini de faire toutes les démarches. Elle a reçu  un autre appel d’un  homme du beau frère de Kassory,   nommé Tidiane. Celui-ci a dit à ma sœur d’aller laisser ses pièces d’identités à Coleah. Maintenant, on vient demander mais on dit que son nom  n’est pas sur la liste des voyageurs» s’est il indigné.

 » C’est dans le bureau d’Aly Jamal Bangoura  que la corruption est née. Il ya tout ici. Je regrette  pourquoi je suis venu ici. De 9heures à 16heures hier, nous avons cherché à lui rencontrer, impossible. Il était enfermé dans son bureau, entrain d’orchestrer non seulement de la corruption mais aussi, de la pagaille totale dans l’organisation de hadj 2018. »  a crié un pèlerin qui a gardé l’anonymat.  Toutes nos tentatives pour rencontrer El hadj Aly Jamal Bangoura sont restées veines. Affaire à suivre

Paul Pogba annoncé en Guinée

Cette information a été donnée par sa mère le 19 juillet 2018 lors d’une conférence de presse animée par le Mouvement de Soutien à Paul Pogba.

Comme l’a annoncé dans son discours, le président français, Emanuel Macron  à l’Elysée lors de la réception de l’équipe de France qui a été sacrée championne du monde du football 2018, « n’oublier jamais d’où vous venez », le milieu du terrain de cette formation française, Paul Pogba d’origine guinéenne compte concrétiser cette annonce par un déplacement pour la Guinée pour fêter cette joie avec ses frères guinéens.

L’annonce de sa venue dans sa terre natale a été donnée le 19 juillet dernier par sa mère lors d’une conférence de presse animée par le Mouvement de Soutien à Paul Pogba.

La rencontre a connu la présence de son oncle maternelle, c’est-à-dire le grand frère de sa mère, cdt Zégbélémou Remy et certains membres de sa famille. Après que certains journalistes aient demandé si c’est possible que le champion du monde guinéen d’origine vient avec la coupe du monde en Guinée et profiter pour fêter cette joie avec le peuple de Guinée, M. Remy a indiqué que cela est à voir, mais ce qui reste claire, il n’en n’a pas parlé avec le joueur en question mais il a parlé de cela avec sa sœur qui est souvent avec son fils du côté de l’Europe.

Selon l’oncle de Paul Pogba, la mère du jeune joueur lors de leur entretien a promis qu’elle fera de son mieux afin que le tenant du titre de champion du monde se rende dans le pays de ses ancêtres pour saluer les guinéens.

Jointe au téléphone sur place, la mère de Paul Pogba, Yéo Moriba a remercié tout le peuple de Guinée pour le soutien qu’il a apporté à son fils à travers le monde.

« Je suis vraiment très contente ici pour tout le soutient que les guinéens ont apporté à mon fils lors de cette coupe du monde. Dieu a fait que la France a remporté cette coupe, c’est vraiment une très grande joie. La Guinée et la France c’est près qu’une même famille maintenant », a-t-elle indiqué.

Concernant l’arrivé de son fils pour célébrer le titre du champion du monde en Guinée. La maman n’a pas hésité de confirmer que cela est possible. Au moment opportun, Paul Pogba viendra saluer ses frères guinéens.

« Même si ce n’est pas maintenant là, j’ai déjà en parler avec lui, il sera en guinée pour saluer le peuple de Guinée parce qu’avant tout il est d’origine guinéenne. Vous allez juste nous excusez pour cette fois-ci, actuellement, il est trop pris et il doit reprendre l’entrainement le 11 août prochain du côté de Manchester United. Mais, je vous donne ma parole, dès qu’il y a l’occasion, il va aller pour fêter cette joie avec ses frères guinéens », a promis Mme Pogba, la mère de Paul Pogba.

Pour savoir si le champion du monde a des projets en guinée, son oncle cdt Remy a dit que son neveux n’investit pas mal du côté de la région forestière (N’zérékoré), sa ville natale dans l’humanisme.

Crise sociale : les transporteurs contre les nouveaux tarifs

L’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe par le gouvernement a entrainé la hausse des tarifs du transport urbain et interurbain.

Une hausse des prix du carburant a conduit le gouvernement a arrêté il y’a quelque jours une nouvelle grille tarifaire de transport des personnes dans la ville de Conakry et dans les villes environnantes. Sur le terrain ces prix ont du mal à être acceptés par les transporteurs qui les jugent « irréalisables ». C’est le cas de Souleymane Bah, conducteur de taxi à Conakry. « Ils ont fixé le tarif à 1600 GNF par tronçon. Mais cela ne nous arrange pas puisqu’on a des problèmes de petites coupures avec nos passagers, on n’a pas 400 GNF à leur retourner. Et même si nous les trouvons, il y a d’autres qui nous diront qu’ils ne vont pas prendre ces billets de 100 GNF. Finalement, c’est nous les chauffeurs qui sommes obligés de prendre les 1500 GNF au lieu de 1600 GNF. Nous les chauffeurs de taxi à Conakry, nous nous plaignons vraiment puisque c’est une mesure qui n’est pas bonne pour nous. Si ça continue comme ça, moi je vais garer mon taxi parce qu’on n’aura rien dans ça », a dit le chauffeur.

Pour ce conducteur de taxi, pour que le métier de taximan puisse continuer à nourrir son homme, il faudra soit ramener le litre du carburant à 8000 GNF, soit fixer le prix par tronçon à 2000 francs. C’est aussi l’avis de Mamadou Korka Diallo, chauffeur qui roule sur la ligne Conakry-Mali. Il estime aussi que les nouveaux tarifs ne correspondent pas à la situation actuellement dans le pays : « Les tarifs qui sont donnés ne vont pas avec les réalités du terrain. Pour quitter Conakry et aller à Labé par exemple, on consomme 60 litres, ce qui fait 600 mille francs. Et on sait qu’un minibus ne prend pas plus de 18 passagers. Maintenant si ces 18 passagers ne peuvent même pas payer le prix du carburant, je ne sais pas comment le véhicule va aller. En plus de tout cela, le chauffeur qui a le minibus, c’est de l’argent qu’il cherche, il ne roule pas pour rien. Donc ce qui se passe actuellement en Guinée, ça fait peur, c’est la révolte de tout le monde qu’ils veulent. Sinon, ils ne peuvent pas augmenter le prix du carburant à la pompe et diminuer en même temps les frais de transport », a déclaré le chauffeur, très remonté contre les autorités.

Balla Oularé, conducteur d’un minibus à Conakry appuiera également l’avis de ses collègues. « Ils ont augmenté 200 francs sur le prix du tronçon, le tronçon est passé de 800 à 1000 francs. Mais cela ne nous arrange pas parce qu’ils ont augmenté 2000 francs sur le prix du litre de carburant. On est donc à l’écoute des syndicats, tout ce qu’ils nous diront nous le ferons », soutient-il.

Pour résoudre ce souci les Forces Sociales de Guinée, continuent de manifester contre cette hausse du prix du carburant à la pompe. Deux marches sont prévues les 23 et 26 Juillet prochain dans l’ensemble du territoire guinéen.

Grève des étudiants au Maroc : l’ambassade donne son avis

Depuis lundi 16 juillet, des étudiants guinéens au Maroc manifestent devant l’ambassade de la Guinée.

Les étudiants guinéens au Maroc ont pris d’assaut l’ambassade de la Guinée au Maroc pour dénoncer la précarité de leurs conditions de vie et réclament l’augmentation de leur bourse d’entretien à 300%.

Ces étudiants disent qu’ils ne céderont pas tant qu’on ne leurs revendications ne sont pas satisfaites. Et des accrochages avec la police marocaine, qui a été appelée par l’ambassadeur, ont été enregistrés. Il y a eu des blessés du côté des manifestants.

Joint au téléphone, Son Excellence Aboubacar Dione, l’Ambassadeur de la Guinée au Maroc, revient sur les circonstances de ces heurts: «Ils revendiquent 300% d’augmentation de bourse. La bourse du 2ème trimestre est venue. Il y en a qui sont venus prendre. Les autres disent qu’ils ne prennent pas sans la prime. La prime est arrivée vendredi. On a appelé les meneurs pour leur dire que l’argent est là et de venir chercher mardi ou mercredi. Ils disent qu’il faut qu’ils envahissent l’ambassade parce qu’ils ne veulent pas que les autres prennent leur argent. »

Sur l’intervention de la police marocaine, M. Dione évoque la Convention de Viennes pour justifier cette décision: «Leur stratégie, c’est d’occuper l’ambassade. Selon la Convention de Viennes, il faut défendre l’ambassade. La police leur a demandé de sortir afin de sécuriser les lieux ainsi que le personnel de l’ambassade. Ils disent qu’ils  vont occuper les lieux pour empêcher que les autres viennent prendre l’argent.  Ces étudiants frondeurs disent que personne n’entre et personne ne sort. Je ne comprends pas ce qu’ils veulent.»

Pour le diplomate, il n’y a que quatorze sur sept cents boursiers qui manifestent. «La majorité [des boursiers] vont commencer à percevoir. Sur mille et quelques étudiants dont sept cents boursiers, il n’y a que quatorze qui sont en train manifester. On a l’impression que ce n’est pas une affaire de bourse», estime l’Ambassadeur Dione qui précise que la solution définitive aux revendications des étudiants ne relève des compétences de l’ambassade, mais à Conakry.

«Les étudiants demandent quelque chose que nous ne pouvons pas décider. 300% d’augmentation ? Ce n’est pas l’ambassade qui décide», a martelé l’Ambassadeur Aboubacar Dione qui soutient que les étudiants guinéens au Maroc  ne paient rien à l’ambassade, du plus petit papier à la carte consulaire. « Tout leur est donné gratuitement», a-t-il fait remarquer.

Hausse du prix du carburant : Les syndicalistes appellent à une grève lundi prochain

La crise sociale née de l’augmentation du prix du carburant à la pompe est loin de connaître son épilogue.

En effet, après leur rencontre avec le médiateur de la République lundi dernier, les centrales syndicales USTG-CNTG se sont réunies à leur quartier général à la bourse du travail ce mardi.

Après avoir fait le compte rendu de la rencontre avec le médiateur de la République,  le mouvement social dit constater que les trois semaines de grève perlée n’ont pas pu fléchir le gouvernement. Conséquences, le mouvement a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi prochain.

« Ça fait trois semaines nous faisons la grève perlée, c’était pour permettre au gouvernement de revenir sur sa décision, pour que nous soyons autour de la table de négociation, mais aussi pour permettre à la population de souffler un peu.  Mais on a constaté que le  gouvernement n’est jamais revenu sur sa décision. À partir du lundi, la base a décidé de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire. » A annoncé Abdoulaye Camara, secrétaire général adjoint de l’USTG.

S’exprimant sur la marche initialement prévue hier mardi,  le syndicaliste précise qu’une marche est projetée pour le mardi prochain.

Louis Bemba Soumah a mis en garde ses camarades syndicalistes. « Ce gouvernement est en train de nous tester.  Si jamais nous lâchons, nous sommes tous foutus. Ce pays-là nous appartient tous. Ce syndicaliste estime que le gouvernement veut faire plier le syndicat mais c’est au syndicat de faire plier le gouvernement ».

Hausse du prix du carburant à la pompe : les forces sociale de Labe de nouveau dans la rue.

Les organisations de la société civile de Labé  ont battu le pavé le mardi 17 Juillet pour exiger le retour du prix du carburant à 8000gnf. 

Le chargé de communication de l’antenne de la PCUD à Labé, s’est réjoui du bon déroulement de la marche  avant de préciser que cette contestation continuera jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.   « Nous sommes satisfaits du fait que la marche des forces sociales ait très bien réussi, il n’y a pas eu de débordement ni de violence.

Concernant la lettre que les forces sociales devraient adresser à la commune urbaine, nous ne l’avons pas fait parce qu’il n’y a personne à la tête de la commune urbaine actuellement. Ceux qui étaient là leur cachet a été retiré et les élus ne sont pas encore installés. Cette grève va continuer durant toute les semaines avenir tant le gouvernement ne diminue pas le prix à 8000fg », a déclaré Idrissa Sampiring Diallo.

Devant le bloc administratif préfectoral de Labé, les forces sociales ont scandé des slogans hostiles au gouvernement. « A bas la corruption, le prix du carburant à 8000, le peuple ne va plus continuer à payer la facture de la mal gouvernance à la place des gouvernants. » Lançaient les manifestants.

Elhadj lamine sangaré, secrétaire général de la  CNTG et Porte-parole  des forces sociales à Labé, a dit toute la détermination de la population de la ville de Karamoko Alpha Mo Labe à maintenir la pression sur le gouvernement.

« Nous déplorons  la hausse unilatérale du prix des produits pétroliers, la mauvaise gouvernance, la corruption et la faiblesse de l’État  dans notre pays.  La population guinéenne souffre, personne ne va payer ce que les autres ont volé. Cette  grève continue jusqu’à ce que le gouvernement  diminue le prix du carburant à la pompe ».

Il est à noter que les boutiques, magasins, banques, et les bureaux sont restés fermés durant la journée de ce mardi, chose qui a paralysée les activités dans la cité sainte de Labé.

 

Maroc: les étudiants guinéens demandent une augmentation de leurs bourses

Depuis le 16 Juillet dernier, les étudiants guinéens au Maroc manifestent pour réclamer l’augmentation de leurs bourses de 50 à 300 dollars par mois.

Les étudiants de la Guinée au Maroc en ont ras le bol de leur bourse minable et du non-respect des délais de payement de celle-ci. Le 16 Juillet dernier les étudiants guinéens au Maroc de se faire entendre auprès de l’ambassadeur de la Guinéé au Maroc pour demander l’augmentation de leurs bourses d’entretien. Yamoussa Soumah, le président du Conseil Consultatif de l’Association des stagiaires, étudiants et élèves guinéens au Maroc que nous avons joint, est revenu sur les raisons de leurs manifestations: « nous nous en sortons pas avec ce qu’ils nous donnent. Nous souffrons ici. Nous revendiquons une augmentation de nos bourses de 50 à 300 dollars par mois, le respect du délai de payement, la bancarisation des bourses pour éviter des cas d’omission et l’orientation des étudiants dans les filières qu’ils ont choisies… »

Dans la journée du lundi, cet étudiant dit avoir été brutalisé avec ses camarades par les policiers sur ordre de l’ambassadeur: « nous avons passé la journée devant l’ambassade hier et nous ne sommes rentrés dans la cour de l’ambassade que vers 17 h. Et l’ambassadeur a donné l’ordre aux policiers d’user de toutes forces pour nous faire sortir de l’ambassade. Ils nous ont brutalisé. Nous avons perdu des téléphones, des PC et certains de nos amis ont été blessés… »

Ce Mardi Matin, les étudiants ont poursuivi leur manifestation devant la cour de l’ambassade de la Guinée au Maroc. Quelques minutes après, ils ont été dispersés par des policiers. Yamoussa Soumah parle d’un cas de blessure grave: «  ce matin encore nous sommes là. Nous venons d’être tabassés par les policiers. Un de nos amis a été gravement blessé. Il est parti à l’hôpital… »

Yamoussa Soumah fait savoir qu’ils vont se retrouver et décider de la suite de leurs revendications. En attendant nous tentons de joindre l’ambassadeur de la Guinée au Maroc pour recueillir sa version des faits.

Crise sociale: le médiateur de la République rencontre les syndicats

Depuis la semaine dernière,  le dialogue entre le gouvernement et le syndicat autour de l’augmentation du prix du carburant à la pompe  est au point mort.

Pour tenter de rapprocher à nouveau les positions et désamorcer la crise,  le médiateur de la République s’est rendu à la bourse du travail dans la soirée de ce lundi pour rencontrer les centrales syndicales CNTG-USTG.

Mohamed Saïd Fofana, appelle le syndicat à revenir autour de la table. « Notre propos aujourd’hui c’était de plaider pour que chaque partie accepte de rencontrer l’autre. C’est à dire un dialogue inclusif qui suppose que quel que soit les problèmes,  quel que soit les points de vue et les positions en négociation, qu’on les fasse valoir autour d’une table de négociation. Il faut que chacun accepte de se sacrifier. J’ai confié la Guinée aux syndicats et je suis sûr et certain que le message est compris. J’attends d’eux,  un geste pour que l’on puisse, un jour pas très loin,  réunir tout le monde autour d’une table afin que les Guinéens se parlent. »

Après une discussion de  deux heures,  les deux parties se sont accordées sur certains points essentiels dont la préservation de la paix et de la quiétude sociale dans le pays.  Les discussions autour du prix du carburant  suscitent des prises de positions radicales.

Les syndicalistes disent avoir compris le message du médiateur de la République.

« Nous avons reçu de très bons conseils, mais nous sommes des mandatés, nous  allons nous réunir, analyser avec notre base et rendre compte à qui de droit » a promis camarade Louis Bemba Soumah.

Le médiateur de la République était accompagné de la présidente du conseil économique et social (CES) Hadja Rabiatou Serah Diallo,  de Sekou Koureissy Condé président de la CANEG et d’autres acteurs de la société civile.

Baccalauréat 2018: 21526 admis sur 82653 candidats

Les résultats du baccalauréat unique session 2018, ont été rendus publics hier lundi 16 juillet 2018 sur toute l’étendue du territoire national.

Le taux de réussite est d’un peu plus de 26%. Ces résultats ont été rendus disponibles deux semaines après la dernière épreuve. Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a confirmé la disponibilité des résultats.

Sur 82653 candidats, 21526 dont 6425 filles sont admis. « Pour cette session 2018, le taux de réussite au plan national est de 26,04%, dont 21% pour les filles. Sciences expérimentales: 5211admis dont 1743 filles, sciences sociales : 5846 dont 1730 filles, sciences mathématiques 9934 admis dont 2881 filles. Pour l’enseignement franco arabe : Sciences sociales : 496 dont 63 filles et sciences expérimentales 39 admis dont 8 filles » a précisé

Au vu de ce résultat,  l’on constate tout de même,  un faible taux de réussite par rapport aux années précédentes. Certains observateurs pointent du doigt la démission des parents d’élèves mais aussi le faible niveau des enseignants.

Baccalauréat 2018 : les résultats sont disponibles !

Les résultats du baccalauréat de l’enseignement général sont disponibles depuis le 16 Juillet 2018.

Après la vérification des notes saisies, le Gouvernement guinéen a rendu public les résultats du dernier examen national, le baccalauréat unique de cette année avec un taux de réussite très faible.

Selon le ministère de l’éducation nationale, le plus faible taux d’admission a été constaté en Sciences sociales avec un taux de 15,70%. Ils sont donc 5 846 admis dont 1730 filles sur les 41 336 candidats dont 15170 filles. Avec un taux de 39,40%, l’option Sciences Mathématiques a eu plus d’admis (9 934 admis dont 2 881 filles sur les 27 557 candidats dont 9427 filles) ; suivie de l’option Sciences Expérimentales avec un taux de réussite de 28,06% ; soit 5 211 admis dont 1 743 filles sur les 20 335 candidats inscrits dont 8427 filles.

La hausse des prix du carburant entraine une hausse de prix de transport

Depuis le 1er Juillet dernier le prix du carburant est passé de 8000 à 10.000 GNF ce qui a automatiquement entrainé des réajustements des tarifs de transport

A la suite de l’augmentation du litre de carburant à 10.000GNF, soit une hausse de 25%, le ministère des transports a décidé de revoir les tarifs de transport à l’intérieur de Conakry. C’est ainsi que le ministère des transports va inviter par courrier les différentes associations syndicales de transport à une réunion. Cette rencontre avait pour but de revoir la grille tarifaire de transport de personne à l’intérieur de Conakry, par rapport au nouveau prix du litre de Carburant.

« La Fédération Syndicale Professionnelle des Transports et Mécanique Générale », va briller par son absence. Seule « l’Union Nationale des transporteurs Routier de Guinée a répondu à l’appel ». « L’absence des syndicats n’a pas ainsi permis la tenue de la réunion » dévoile  le communiqué signé par le Directeur National des transports Terrestres et le président de l’Union nationale des Transporteurs routiers de Guinée. Le ministère des transports a alors décidé de reconduire  les mêmes prix de transport qu’en 2014 lorsque le litre du carburant coûtait 10.000 GNF. Ces prix de transport de personne de 2014, avaient été arrêtés d’un commun accord avec les syndicats de transport et les transporteurs.

Le Gouvernement guinéen a revu à la hausse depuis le premier 1er juillet  dernier les prix des produits pétroliers. Cette mesure impopulaire est largement commentée en Guinée. La société civile, les syndicats continuent de se mobiliser à travers des marches et manifestations à Conakry et dans les villes environnantes, pour pousser le Gouvernement à revoir à la baisse le prix carburant.

Le groupe immobilier Addoha compte développer ses activités immobilières en Afrique subsaharienne

Le Groupe mène des projets sur ce segment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry

Le groupe immobilier Addoha vient d’annoncer, le 2 janvier, le lancement de son plan de développement stratégique «Priorité au cash 2020» (PAC 2020). Ce plan vient poursuivre les actions du Plan génération cash (PGC 2017) initié par le Groupe afin de réduire son endettement.

Le PGC 2017 a permis au Groupe de réduire sa dette de 3,6 milliards sur la période 2015-2017. Le PAC 2020 s’étend ainsi sur une période de 3 années (2018-2020) et vise à permettre à Addoha de financer ses investissements à travers la génération d’un flux de trésorerie total de 5,6 milliards de dirhams, soit 1,8 milliard de dirhams en 2018, 1,9 milliard de dirhams en 2019 et 1,9 milliard de dirhams en 2020.

Il vise par ailleurs à maintenir le taux d’endettement du Groupe à moins de 30 % sur la période. Addoha compte atteindre cet objectif à travers la mise en place d’un plan de désendettement basé sur la génération annuelle d’un flux d’investissement de 500 millions de dirhams.

Addoha compte maîtriser le niveau d’activité en s’alignant sur la demande grâce au PCA 2020. Dans ce sens, les prévisions du management concernant la demande en logement en 2018 seront les mêmes qu’en 2017. Ainsi, le chiffre d’affaires devrait se situer entre 6,2 milliards de dirhams et 6,3 milliards de dirhams, englobant une contribution des relais de croissance allant de 200.000.000 à 300.000.000 de dirhams en 2018. Toutefois, le Groupe n’a pas communiqué sur les chiffres de la période allant de 2019 à 2020, indiquant seulement que cette période sera caractérisée par une montée en puissance de la contribution des relais de croissance.

Par ailleurs, dans le cadre du renforcement du niveau de ses marges opérationnelles, Addoha compte maintenir un niveau de 29 % en 2018. Le Groupe compte sur la hausse de ce pourcentage en 2019, puisqu’il aspire à atteindre un niveau de marge opérationnelle entre 30 et 32 %.

Il est à noter qu’Addoha a décidé de faire du moyen standing son cheval de guerre dans le PAC 2020. Le Groupe compte réaliser 14 % de son chiffre d’affaires dans ce segment en 2020. Cet objectif profite de la disponibilité d’un foncier du Groupe qui s’étend sur 600 hectares à travers le royaume. De plus, Addoha compte développer ses activités immobilières en Afrique subsaharienne afin d’en faire un contributeur à hauteur de 7 % dans son chiffre d’affaires. Le Groupe compte réaliser cet objectif via ses projets en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry.

Pour ce qui est de l’acquisition du foncier, le budget d’Addoha tourne autour de 400.000.000 et 500.000.000 de dirhams par an.

Concernant ses actionnaires, Addoha vise à maintenir le cap du PGC 2017 qui lui a permis de distribuer plus de 2,1 milliards de dirhams de dividendes sur la période 2015-2017.

Economie et politique au menu des vœux du Nouvel An d’Alpha Condé

Pour la huitième fois, le président guinéen s’est prêté à cet exercice annuel de présentation de vœux du Nouvel An à ses compatriotes.

 

En Guinée, le président Alpha Condé n’a pas failli à la tradition. Il a présenté ses vœux à sa population et aux étrangers vivants en Guinée, sans oublier les soldats guinéens déployés au Mali dans le cadre de la Minusma, la force onusienne sur place. Il a évoqué un pays aux immenses ressources naturelles qu’il compte bien faire exploiter pour le bien de ses concitoyens, tandis que des élections locales sont prévues dans quelques semaines.

Pour la huitième fois, Alpha Condé s’est prêté à cet exercice annuel de présentation de vœux du Nouvel An à ses compatriotes. Dans un discours d’une dizaine de minutes, le président guinéen a fait le tour des projets qui lui sont chers pour la sauvegarde des acquis démocratiques.

Il appelle les uns et les autres à privilégier le dialogue politique, à un mois des élections locales et communautaires, les premières en douze ans. « J’invite le gouvernement et les partis politiques à poursuivre le dialogue et à se pencher sur toutes les réformes futures susceptibles de préserver et d’améliorer nos acquis démocratiques », a-t-il déclaré.

« Notre économie a progressé de dix points dans le classement de Doing Business, elle est également classée par la Banque mondiale parmi les cinq pays qui se distinguent sur le plan de la compétitivité avec un taux de croissance économique de plus de 6% », a poursuivi Alpha Condé. Ce développement économique du pays jugé satisfaisant n’a cependant pas d’impact sur les conditions de vie des populations, selon les analystes économiques et les observateurs.

Projets

Par ailleurs, si les projets de financement des partenaires multilatéraux font rêver, ils restent encore, comme le président le reconnaît, au stade de projet.

« Un accord conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) au mois de décembre 2017 inaugure un nouveau programme de facilité élargie de crédit par lequel la Guinée a la possibilité d’obtenir des prêts non-concessionnels à hauteur de 650 millions de dollars, a détaillé le chef d’Etat. Un financement de projets prioritaires de 20 milliards de dollars a été également conclu en septembre 2017, avec la Chine, sur une durée de 20 ans ».

La Guinée a lancé de nombreux projets énergétiques, dont celui de Souapiti d’une puissance de 515 mégawatts sans oublier le monde rural. Alpha Condé promet de grands projets d’aménagements et des investissement partout dans le pays.

Bilan de l’année 2017 et perspectives de l’année 2018 en Guinée

Par Alpha Condé, président de la République de Guinée Conakry

 

Guinéennes et Guinéens

Mes chers compatriotes

En ce début de l’année 2018, je voudrai présenter à chacun d’entre vous, à vos familles ainsi qu’à tous vos proches, tous mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité.

Je souhaite à chacun d’entre vous, Guinéens de l’Intérieur, comme de l’Extérieur, une vie meilleure, en espérant que ceux qui connaissent des moments difficiles, surmontent toutes les épreuves dans la paix et la dignité.

Aux ressortissants des pays frères et amis qui ont choisi de vivre chez nous, j’adresse mes meilleurs vœux et je veux les rassurer de notre traditionnelle hospitalité.

Ces vœux s’adressent également à nos forces de défense et de sécurité qui sont dévouées à la protection de notre territoire et contribuent avec courage, aux côtés de leurs frères d’armes de la Minusma, au rétablissement de la paix et de la sécurité dans notre région.

La nouvelle année marque le soixantième anniversaire de notre indépendance nationale, acquise après le vote historique du 28 septembre 1958, qui a conduit notre pays à la souveraineté internationale et fait de notre peuple, une communauté profondément attachée à la liberté et à la construction de l’unité africaine.

Je suis fier de partager avec vous, la célébration de cette période de notre histoire, au moment où je m’apprête à transmettre le flambeau de la présidence en exercice de l’Union Africaine.

Cette présidence de l’Union Africaine a permis à notre pays de hisser très haut, la vision que notre continent a sur les grandes causes du moment que sont, la paix, les luttes contre le terrorisme, le péril climatique, ainsi que l’engagement qu’il a pour un développement économique centré sur l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

Les périls humains auxquels sont exposées certaines de nos populations qui bravent les mers, au risque de leurs vies, nous interpellent, surtout lorsque s’étale sous  nos yeux, le drame du trafic d’êtres humains dévoilé récemment en Libye et qui mobilise notre conscience d’africain et de citoyen du monde.

Guinéennes et Guinéens,

Dans quelques semaines, nos citoyens participeront à de nouvelles consultations électorales avec la tenue des élections communales que je souhaite consensuelles et apaisées.

J’encourage la classe politique à garder le cap sur les points de convergence qui peuvent aider notre pays à privilégier la défense de l’intérêt général et le respect de nos lois, face à certaines manifestations injustifiées  qui sont susceptibles de troubler l’ordre public et la quiétude de nos villes et campagnes.

Le dialogue politique ouvert en  2011,  nous a permis de franchir des étapes, avant d’arriver à l’accord conclu le 20 août 2015 et revisité en 2016, avec pour principal contenu : une réforme partielle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ainsi que la révision du code électoral soumise à l’Assemblée nationale. Il faut également noter l’adoption du code général des collectivités locales, la libération de toutes les personnes interpellées dans le cadre des manifestations publiques. L’identification et la poursuite des auteurs des violences durant les manifestations politiques sont en cours. L’inscription d’un taux forfaitaire dans la Loi des Finances 2017 en faveur des victimes concernées par les manifestations politiques est également engagée. A ce propos, nous avons une pensée à l’endroit des victimes des violences politiques d’avant l’indépendance jusqu’aujourd’hui.

C’est dans ce sens que j’invite le Gouvernement et les partis politiques à poursuivre le dialogue et à se pencher sur toutes les réformes futures susceptibles de préserver et d’améliorer nos acquis démocratiques, notre stabilité et notre volonté de vivre ensemble.

L’année 2017 s’achève avec un bilan économique prometteur pour notre pays. En plus des changements économiques, un cadre attractif a été créé pour favoriser les investissements extérieurs. Notre économie a progressé de 10 points dans le classement du doing business, elle est  également classée  par la Banque Mondiale,  parmi les cinq pays qui se distinguent sur le plan de la compétitivité. Avec un taux de croissance économique de plus de 6%, un déficit budgétaire contenu, le taux d’inflation est aujourd’hui passé de 21 % à 8%. Cette année, notre budget 2018 connaîtra une forte augmentation du poste d’investissement par rapport à 2017.

Mes chers compatriotes

Notre pays est porteur de nombreux projets économiques depuis la conclusion avec le Fonds monétaire international (FMI) d’un accord au mois de décembre 2017. Ce dernier inaugure un nouveau programme de facilité élargie de crédit par lequel, la Guinée a la possibilité d’obtenir des prêts non concessionnels à hauteur de 650 millions de dollars, en complément d’autres financements identifiés pour le plan triennal 2017-2020. Un financement de projets prioritaires de 20 milliards de dollars a été également conclu en septembre 2017, avec la Chine, sur une durée de 20 ans. Il concerne les infrastructures et les secteurs vitaux de notre économie. Trois milliards seront déjà disponibles dès 2018, pour  la construction de la route Coyah-Mamou-Dabola, l’assainissement des voiries de Conakry, la construction de la première université sur les quatre prévues. Sont également programmés le financement de la ligne de transmission électrique Linsan-Fomi, l’extension du port de Conakry et la construction du barrage hydro électrique de Souapiti.

Dans le domaine économique et social, à la réunion du 16 novembre dernier à Paris, du groupe consultatif pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), la Guinée s’est vu accorder 21 milliards de dollars de promesses d’engagement en lieu et place des 14 milliards attendus.

Après 24 années de fermeture, l’usine militaire de confection de tenues va s’ouvrir au camp Alpha Yaya, avec un coût de réalisation de 32 millions de dollars et la création de 1558 emplois.

Des investissements importants destinés à soutenir le monde rural seront faits dans le domaine de l’agriculture afin de diversifier notre potentiel agricole et nos variétés de culture.  L’accent est mis sur la culture de la noix de cajou, du café, du cacao, du sésame de l’huile de palme. Les aménagements des espaces cultivables pour le riz, ont été d’ores et déjà engagés pour réduire notre dépendance extérieure.

A la faveur de notre politique minière, d’importants investissements ont été réalisés dans ce secteur, notamment, dans la mise en exploitation d’une nouvelle mine de bauxite à Boké, promue au rang de zone économique. La construction d’un terminal à conteneurs dans le port de Kamsar et la rénovation des infrastructures ferroviaires sont également projetées. Ces réalisations seront achevées en 2020. Elles font aujourd’hui de notre pays, un des plus grands producteurs de bauxite au monde. Plus de deux milliards de dollars d’investissement sont prévus pour les prochaines années. Par ailleurs, des programmes d’électrification des communes rurales et la valorisation des énergies renouvelables, sont en cours d’exécution.

Guinéennes et Guinéens

Notre programme national de développement économique et social s’exerce aujourd’hui dans un contexte politique serein. Cette gouvernance confirme  notre ancrage dans la démocratie, qui est la base de notre stabilité politique. A ce jour, toutes les institutions prévues par la constitution, ont été mises en place.

Nous poursuivrons la réforme des forces de défense et de sécurité, qui a permis de rapprocher les services de sécurité des populations et a changé radicalement l’image des forces de défense et de sécurité dans l’opinion nationale. Par ailleurs les états généraux de la sécurité routière, et la tenue de la semaine nationale de la citoyenneté ont contribué à renforcer le civisme et le respect de la loi.

Dans cet esprit, la réforme de la justice a été amorcée dès 2011. Elle a pour objectifs de rapprocher la justice du citoyen, de crédibiliser le système judiciaire, et de créer un environnement judiciaire favorable conforme à un état de droit.

La Guinée dispose d’un cadre institutionnel propice à l’exercice des libertés, comme celle de la presse, avec une loi qui dépénalise les délits de presse. L’existence d’une institution indépendante de régulation composée de responsables des associations de presse s’inscrit dans ce cadre.

J’encourage la presse publique et privée à continuer d’œuvrer pour la défense de nos valeurs démocratiques, dans le respect de nos lois et règlements, afin de mieux asseoir notre démocratie.

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes

La promotion de la femme est un axe essentiel de la politique sociale du Gouvernement. Je voudrai à ce titre, rappeler que de nombreuses initiatives destinées à promouvoir l’autonomisation des femmes sur le plan économique ont été prises. Une banque de micro finance destinée aux femmes a été mise sur pied sur l’ensemble du territoire national. Cette banque permet aux femmes d’accéder à des ressources avec des conditions avantageuses. Des investissements importants ont été réalisés pour promouvoir des activités dans l’artisanat, le maraîchage et la teinture. Ainsi que dans le développement de la filière du beurre de karité, le miel et le fonio. La politique de promotion de la femme a intégré la dimension du genre dans l’accès aux postes de décision. Une direction Genre et Équité a été créée au sein de tous les départements ministériels. Par ailleurs la lutte contre les mutilations génitales féminines constitue une priorité dans la politique de protection de l’intégrité physique de la femme. La scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école, la lutte contre le mariage précoce s’inscrivent dans le même esprit.

Guinéennes et Guinéens

Je voudrai surtout m’adresser aux jeunes qui occupent une place importante dans notre projet de société et dans les investissements à venir.

Un ensemble de projets sera mis en œuvre dès ce mois de janvier 2018, conformément à la volonté de l’Union Africaine de consacrer la nouvelle année au thème « investir dans la jeunesse ».    

Un des actes importants posés pour la promotion des jeunes est l’élaboration de la politique d’insertion dans le circuit de l’économie nationale. Un programme national doté d’un fonds important a été mis en œuvre pour permettre aux jeunes de créer des entreprises et de faciliter leur accès aux nouvelles technologies. Des maisons de jeunes, équipées de matériels informatiques ont été construites dans les communes de la capitale. Des centres multifonctionnels sont en cours d’édification à Conakry.

Une politique volontariste en matière de santé publique a été mise en œuvre pour inverser les tendances observées dans ce domaine en Guinée. Le taux de couverture vaccinale est presque complet.  Il en est de même du nombre de centres de santé communautaire et de structures préfectorales qui se sont accrues. Nous avons également amélioré la capacité nationale de riposte aux épidémies.

Dans le domaine de l’éducation nationale, une réforme en profondeur est en cours avec l’organisation des états généraux dans ce domaine, prévue prochainement. Dans un premier temps, les efforts ont été concentrés sur les formations de base. Près de 10.000 classes ont été construites dans l’ensemble du pays. Plus de 5.000 enseignants ont été recrutés. Le recensement biométrique et l’introduction du traitement informatique des dossiers d’orientation et de gestion des étudiants ont contribué à une meilleure maîtrise des effectifs dans l’enseignement supérieur. Le système national d’enseignement s’oriente de plus en plus vers la prise en compte de l’adéquation entre formation et emploi et celle des attentes des employeurs. Un accent particulier a été mis sur l’enseignement technique, avec entre autres, la construction de nouveaux centres de formation. Nous allons doter nos forces de sécurité de moyens conséquents leur permettant de mettre fin à l’insécurité et au grand banditisme.

Je souhaite que l’année nouvelle soit pour nous tous, une occasion d’offrir encore à notre pays, le meilleur de nous-mêmes.

A tous et à toutes, je souhaite une bonne et heureuse année 2018 


  • Discours de Nouvel an prononcé par le président Alpha Condé le 31 décembre 2017.

Guinée: le président accorde la grâce à 245 condamnés

Comme les années précédentes, le président Alpha Condé a accordé ce jeudi 28 décembre une remise totale de peine à 245 condamnés

 

Les noms des bénéficiaires n’ont pas été dévoilés dans le décret présidentiel rendu public cette nuit par la télévision nationale. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’application dudit décret.

Selon une source proche du ministère de la Justice, les bénéficiaires de cette grâce présidentielle ont été condamnés pour diverses infractions de droit commun.

En 2015, le président Alpha Condé avait gracié, à l’occasion des fêtes de fin d’année, 171 personnes dont l’opposant Bah Our, alors vice-président de l’UFDG condamné par contumace pour atteinte à la sûreté de l’Etat. A la fin de l’année 2016, ils étaient 120 personnes à avoir bénéficié de la grâce du président guinéen. A l’époque, il n’y a eu aucun condamné pour « infraction criminelle ».

La Loi de finances 2018 de la Guinée inquiète les banquiers

D’après la Fédération syndicale autonome des Banques, Assurances et Microfinances de Guinée (FESABAG), certaines mesures de la Loi de finances affecteront négativement le niveau des travailleurs

 

« Ce projet de loi affectera négativement le niveau de vie des travailleurs et de leur famille », a prévenu la Fédération syndicale autonome des banqueq, assurances et microfinances de Guinée (FESABAG) dans une déclaration rendue publique le 15 décembre.

Ce qui fait mal dans la loi de finances initiale 2018, c’est le rehaussement de la RTS (Retenue taxe sur salaire). La FESABAG, qui s’oppose à « toute mesure visant à appauvrir d’avantage des travailleurs », se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour défendre les acquis des travailleurs.

Dans la loi de finances initiale 2018, les prévisions en recettes pour l’exercice 2018 se chiffrent à 18.908.952.275.000 milliards GNF (1 euro étant égal à environ 10.570 francs guinéens), comprenant 16.553,55 milliards de recettes intérieures et 2.355,40 milliards de dons.

Pour la mobilisation des recettes intérieures l’Etat mise sur de dispositions nouvelles comme la modification du barème de la retenue sur les traitements des salaires et des rentes viagères (RTS), l’impôt minimum forfaitaire (IMF), la fiscalité immobilière; la réparation du produit de la taxe unique sur les véhicules…

Expliquant le volet recettes du budget 2018, devant les députés du pays, le ministre du Bugdet Mohamed Lamine Doumbouya, a indiqué que « les efforts vont être fournis pour les recettes administratives et nous allons également travailler pour leur sécurisation. »

Malgré son ambition d’améliorer la faible mobilisation des recettes internes, notamment celles administratives, le gouvernement a décidé de revoir à la baisse certains chiffres d’impôts pour certaines sociétés et certains contribuables. « Nous avons aussi pensé à l’environnement en supprimant la TVA sur les gaz domestiques. Ce qui permettra aux ménages d’accéder aux gaz et éviter la coupe abusive des bois en vue de protéger l’environnement », a également indiqué le ministre Doumbouya. « J’espère que tout ce que l’administration fiscale développe comme réformes mais aussi comme mesures de gestion parviendront à atteindre ces prévisions », a émis, pour sa part, le directeur national des Impôt, Aboubacar Makissa Camara.

Il faut signaler que le budget 2018 s’équilibre en dépenses et en recettes à la somme de 21.136.550.000.000 de francs guinéens. Il prévoit une croissance économique de 5,8% contre 6,6% cette année.