Massacre du 28 septembre : le ministre de la Justice n’a pas tenu à sa promesse

Me Cheik Sacko n’a pas pu tenir sa promesse sur l’ouverture du premier procès concernant les massacres du 28 septembre 2009 avant la fin de l’année 2017

 

Le ministre guinéen de la justice et garde des seaux, Me Cheik Sacko n’a pas pu tenir sa promesse sur l’ouverture du premier procès concernant les massacres du 28 septembre 2009 avant la fin de l’année 2017.

Après une forte pression de la part des victimes de cette tragédie au cours des années précédentes, le ministre s’est fait entendre avec toute sincérité qu’il fera tout son possible pour les satisfaire avant la fin de l’année 2017. Il a promis qu’il y aura l’ouverture du procès avant la fin de l’année. Très malheureusement, cela s’est transformé en tape à l’œil pour soulager les victimes.

Joint au téléphone concernant cette fausse promesse mercredi 03 janvier 2018, la présidente de l’AVIPA (Association des parents et amis des victimes des massacres du 28 septembre 2009) nous a laissé entendre qu’ils doivent continuer à faire les plaidoyers pour qu’il y ait le procès en 2018, maintenant que l’instruction a été officielle avant la fin de l’année 2017.

« Notre attente c’est l’ouverture du procès maintenant. Parce qu’il y a des élections qui se préparent. On a après les élections communales, les législatives et les présidentielles qui s’approchent.  Alors on aimerait que le procès démarre avant cela ».

Pour elle déjà que l’instruction a été clôturée avant la fin de l’année, c’est déjà quelque chose qui est importante.

« Depuis 2014 on a commencé à nous promettre le procès, ça n’a pas eu lieu jusqu’à présent. A chaque fois, c’est la même chose et maintenant que c’est clôturé, nous espérons que le procès va arriver. C’est pour cela qu’il faut continuer à faire des plaidoyers et demander à ce que les promesses se réalisent. Malgré le temps que ça fait, nous sommes toujours à l’attente. L’espoir est là, malgré le mal que les victimes ont. On estime que le procès sera ouvert bientôt ».

Elle a clôturé son intervention soulignant que si toute fois rien n’est fait avant la fin de cette année 2018 encore, ça veut dire que la Guinée ne peut pas gérer ce dossier. En ce moment, il faudrait qu’elle accepte que les juridictions internationales s’occupent du procès. Mais elle est convaincue que cela ne va pas y arriver à partir du moment que la clôture a été obtenue avant la fin de l’année 2017.

Diallo Aissata Beavogui, la tête dans la bauxite de la Guinée

La directrice générale de Guinea Alumina Corporation (GAC), Diallo Aissata Beavogui, travaille d’arrache-pied pour voir la mine de Sangarédi entrer en production en 2019

 

Quand Conakry fait la promotion des réformes économiques entreprises en faveur des investissements en Guinée, les autorités n’oublient pas de citer le projet d’Emirates Global Aluminium (EGA).

À Kamsar, le groupe dubaïote s’est engagé à construire une usine pour transformer la bauxite en alumine. Pour l’heure, Diallo Aissata Beavogui, directrice générale de Guinea Alumina Corporation (GAC), filiale d’EGA, travaille d’arrache-pied pour construire les infrastructures nécessaires à l’entrée en production de la mine en 2019.

Née en Guinée, éduquée au Sénégal, cette quadragénaire a commencé sa carrière aux États-Unis dans des cabinets spécialisés en audit gouvernemental, après avoir décroché un bachelor en comptabilité à l’université de Binghamton (État de New York). En 2014, elle a rejoint GAC en tant que directrice de la conformité, avant d’être propulsée à la place de numéro un après la nomination de Mamady Youla au poste de Premier ministre.

Guinéens et Camerounais en amical ce mercredi à Rabat

 À dix jours du coup d’envoi de la 5e édition du championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018 au Maroc), le Syli national local de Guinée affûte ses armes  dans la capitale marocaine

 

À dix jours du coup d’envoi de la 5e édition du championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018 au Maroc), le Syli national local de Guinée affûte ses armes depuis quelques jours dans la capitale Marocaine.

Après sa sortie raté (2-0) face à l’Atlético de Coleah à Conakry lors de son premier match amical de préparation, la sélection locale de Guinée sera de nouveau sur le ring ce mercredi 3 janvier face aux lionceaux du Cameroun, d’après le bureau de presse de la Féguifoot.

Les poulains de Rigobert Song aussi qualifiés pour ce tournoi, défieront la Guinée dans un match qui sonne comme un choc au stade Moulaye El Hassan à Rabat (19H TU).

Ce match devrait être mis à profit par le sélectionneur Lappé Bangoura pour dégager une équipe type avant le début du CHAN le 13 janvier prochain.

Pour rappel, la Guinée sera face au Soudan le 14 janvier à Casablanca pour sa première sortie.

Guinée: l’UDG compte devenir la troisième force politique du pays

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille pour les élections locales prévues le 4 février 2018

 

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille. Pour les élections locales prévues le 4 février prochain, l’Union Démocratique de Guinée a un objectif : être la troisième force politique du pays.

« Sur le reste des localités, nos candidats ont été instruits de faire des listes en coalition de partis politiques autant que faire se peut avec notre allié privilégié qu’est l’UFDG. C’est avec l’UFDG, tête de file de l’opposition républicaine que nous unirons nos forces et nos moyens pour gagner toutes les prochaines élections en Guinée Afin de réaliser l’alternance démocratique dans notre pays ce jusqu’à la Présidence de la République en 2020. L’UDG à présenté ses candidats dans les 5 communes de Conakry », a indiqué El hadj Dembo Sylla, vice-président de l’UDG.

 

Massacre du 28 septembre: les victimes attendent toujours la date du procès

L’Association des parents et amis des victimes des massacres du 28 septembre 2009 (AVIPA) déplore le retard qu’accuse la tenue de ce procès

 

Le ministre de la Justice, garde des sceaux, avait bien annoncé l’ouverture du procès du massacre du 28 septembre avant la fin de l’année 2017.  Mais, malgré la clôture des instructions au mois de décembre dernier, la date de l’ouverture de ce procès tarde à être communiquée.

Contactée au téléphone par la rédaction de Mosaiqueguinee.com, la présidente de l’AVIPA (Association des parents et amis des victimes des massacres du 28 septembre 2009) a déploré le retard qu’accuse la tenue de ce procès.

«Malgré toutes les promesses faites, on se demande encore à quand la date de l’ouverture du procès. L’instructions est terminée au mois de décembre 2017 et le ministre n’a pas annoncé la date de l’ouverture du procès. On ne connaît pas aussi où doit se tenir ce procès et donc nous disons qu’il reste autres choses à faire. C’est pourquoi nous allons continuer à faire des plaidoyers pour réclamer toujours l’ouverture de ce procès  parce que c’est très important pour nous », dit-elle

Il faut rappeler qu’il y a de cela huit (8) ans que se commettait au stade du 28 septembre, la répression sanglante des opposants qui manifestaient contre  l’éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte au pouvoir à l’époque. Cette répression avait fait d’après le rapport de l’ONU, plus de 150 morts et plusieurs femmes violées.

Fatoumata Diariou Bah élue Miss Grand Sumu 2018

Fatoumata Diariou Bah a remporté la couronne de la 3ème édition de Grand Sumu International, le 1er Janvier au Burkina Faso

Fatoumata Diariou Bah a remporté la couronne de la 3e édition de Grand Sumu International, le 1er Janvier 2018, au Burkina Faso.

Il s’agit d’un événement de grande envergure qui réunit chaque année, de nombreuses Miss de différents pays africains.

La Guinée en sa toute première participation s’est immédiatement illustrée à travers la demoiselle Diariou Bah contre 14 candidates en lice venues des pays de la sous-région. Les candidates du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire sont sorties respectivement la première et deuxième Dauphine de la compétition.

Le Grand Sumu International est une plateforme d’expression qui met sous les feux des projecteurs, la beauté physique et intellectuelle africaine.

Avant ce sacre, Fatoumata Diariou Bah avait été auparavant 2e dauphine Miss Conakry 2017 et 1ère dauphine Miss Guinée 2017.

 

 

En 2018, demandons une ville de Conakry sans embouteillages, immondices, choléra…

Par Abdoulaye Barry, Correspondance depuis la France

 

D’après Emile de Girardin (1806-1886) journaliste et homme politique français : « Gouverner, c’est prévoir ».

D’abord dans un premier temps, ayons l’honnêteté intellectuelle et morale de reconnaître que toutes les autorités politiques qui se sont succédées à la tête du pays après 1958 jusqu’à un passé très récent n’avaient aucune vision futuriste de Conakry. Non seulement, il fallait prévoir une expansion graduelle de la ville suivie d’un plan d’urbanisation moderne. Au contraire, le populisme, la démagogie, le mensonge d’Etat, la haine et les assassinats politiques ont ralenti le travail et progrès du pays tout entier. Au lieu de promouvoir la raison du vivre ensemble, l’amour de son prochain, travailler et développer économiquement notre pays avec des infrastructures dignes de nom.

Puisque, les Guinéens ont tout simplement préféré l’anarchie, le désordre, la paresse soutenue par une ignorance qui est galvanisée par les doctrines politiques défendues dans le pays. C’est pourquoi, le château d’eau de l’Afrique de l’ouest connût aussi les conséquences de l’exode rural vers les grandes villes, et Conakry s’est remplie très vite au détriment des campagnes et des autres villes du pays qui sont dans la misère. En conséquence, les autorités ont failli sur toute la ligne de prévoir les besoins des populations. Par la suite, face à cette demande grandissante des populations (à la recherche du gain) de se tourner vers les grandes villes en général et de Conakry en particulier.

Après tout, cela a permis de vite transformer le visage de notre capitale (politique et économique) en bidonvilles. C’est ainsi, sous l’œil complice des autorités à tous les niveaux, les guinéens ont tout sauf une vraie ville moderne. De sorte qu’aujourd’hui, Conakry est dans un état piteux, insalubre, lugubre et très archaïque bref, tout sauf une capitale qui répond aux normes internationales ou Africaines.

En raison d’un mauvais plan d’urbanisation, un manque total d’équipements adaptés et performants permettant l’assainissement des voiries urbaines. Egalement, il y’a un manque criard d’un service minimum et un besoin incessant de ramassage, de nettoyage et de recyclage des ordures dans la capitale depuis des décennies. Tellement que, le constat est alarmant, notre capitale ne répond plus aux critères comme l’est aujourd’hui Dakar ou Abidjan tout près.

Les embouteillages, les bouchons et le manque d’un réseau de transport public fiable sont des enjeux sérieux. En plus, il y’a plus grave, c’est à dire le manque d’eau dans les robinets, le courant est rare et du coup les problèmes de sécurité sont très critiques et inquiétants par ricochet l’insécurité bat son plein. D’ailleurs, la liste des problèmes quotidiens des guinéens est trop longue c’est tout ce qui explique le mal avec lequel ils vivent, car ils tirent le diable par la queue, jour par jour pour joindre les deux bouts.

Est-il possible de faire de Conakry une capitale aux standards des autres villes africaines ?

Pour aller de l’utile à l’agréable sans passion, il serait nécessaire, de sensibiliser les gens à apprendre à payer ce qu’ils consomment (c’est-à-dire leurs factures). Finalement, il est impératif pour nos leaders d’opinions, et nos gouvernants de nous servir de bons exemples à ce niveau, car tous les citoyens sont égaux et chacun a obligation de payer ce qu’il consomme(sic). C’est toujours possible de bien faire même dépasser les autres. Mais à quel prix cela est-il possible ? En s’y mettant au travail dans la discipline, la volonté dans le patriotisme, sous tendu par la citoyenneté et le civisme. A ces valeurs s’ajoutent la volonté, la transparence et l’implication de tous et de chacun. C’est à dire prendre conscience, se mettre au travail, avec conviction dans l’honneur pour l’intérêt supérieur de notre pays. Surtout au-dessus de tout : « Tolérance Zéro contre les détournements des deniers publics, les fossoyeurs de l’économie, à la délinquance et la gabegie financière ».

« Le travail désigne l’effort physique ou intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir un résultat recherché ».

En revanche, notre devise est TRAVAIL-JUSTICE-SOLIDARITE, que nous avons obligation de respecter. Par conséquent, qu’avions nous fait depuis notre indépendance à part danser, gaspiller, dilapider nos maigres ressources. Quant à la majorité des pauvres citoyens, ils se laissent endormir avec les mamayas politiques les plus improductives pour des miettes. « Il serait plus intelligent de comprendre une bonne fois pour toute que notre retard mental et économique n’est ni dicté par la France ni par les autres pays. De ce fait c’est une simple aberration, un faux débat, voire même une malhonnêteté intellectuelle de notre part de croire à cette théorie, bref c’est une fuite en avant face à nos échecs ».

De toute façon, la réalité et les faits parlent d’eux-mêmes. Après tout, nous sommes les seuls responsables de notre retard depuis 1958 jusqu’à présent. A l’image d’autres nations d’Afrique et d’ailleurs, seule une réelle volonté politique sans faille suivie d’une approche participative, collective, et inclusive de toute la population serait un atout capital. Eventuellement, pour réussir sa mise en application, chaque leader d’opinion devrait en faire son cheval de bataille en faisant le porte à porte, les campagnes de sensibilisation pour expliquer les enjeux de la salubrité, de l’hygiène publique. Les risques de maladies récurrentes et leur prévention dans nos familles, nos villes pourraient être mieux cerner. Enfin, accompagner les autorités en charge de la collecte des ordures avec des moyens financiers suffisants. Doter et inciter les populations avec des moyens à faire du reboisement une priorité, car la protection de l’environnement est un défi de toute l’humanité serait une nécessité vitale. Le réchauffement planétaire est un danger imminent et permanent, un risque pour toutes les espèces vivantes sur terre. Malheureusement, (le château d’eau de l’Afrique occidentale) a vu tous ses cours d’eaux disparaître tout simplement par ignorance, à cause des mauvaises pratiques interdites que sont les feux de brousse, la coupe du bois et la non maîtrise du système d’irrigation des eaux en milieux rural.

Notre ignorance a fait de nous les Africains en général et du Guinéen en particulier des paresseux, des fainéants, des parasites combles par une ignorance anachronique. Avec l’ignorance le guinéen a tout détruit autour de lui voire nos forêts sont toutes finies, nos cours d’eaux ont fini de sécher ou disparaître. Nos champs sont en manque d’eau, l’élevage est anéantie. Nos poissons sont pêchés dans nos eaux et vendus à l’étranger. Que faisions nous tout ce temps, comment en sommes-nous arrives à ce stade ? C’est tout simplement par ignorance, méchanceté, à cause de l’intérêt personnel, de la mauvaise gouvernance endémique encrée dans nos mentalités, mœurs et habitudes, car L’ARGENT est notre nouvel MAITRE voire même notre RELIGION ! …En 2018, les guinéens devraient plutôt prendre conscience (en abandonnant les mamayas tous genres confondus) et se remettre au Travail, c’est Possible. Nous voulons réussir notre autosuffisance alimentaire. En refusant de manger les déchets importes (produits qui sont périmés et de surcroit de mauvaises qualités des autres pays). Forcément, décider et vouloir manger notre production locale, à moindre coûts et à notre faim. Il est impératif de se concerter et faire des échanges d’idées constructives pour doter notre pays d’un plan d’urgence autonome pour notre propre sécurité alimentaire adaptée a notre pays. Incontestablement, toutes les expertises pourront apporter leurs contributions. Les guinéens doivent apprendre à se parler, se consulter pour exprimer leurs besoins.

Il apparaît clairement, que le développement économique du pays doit être soutenue par sa population vivant à l’intérieur comme à l’extérieure. Refuser de tomber dans les débats stériles et improductifs, se critiquer en fonctions des orientations politiques rentables et fiables. Se respecter dans la diversité, prendre en compte l’opinion de chacun et selon ses obédiences politiques. C’est évident dénoncer et lutter tous ensembles contre toutes les pratiques les plus néfastes à la bonne gouvernance, c’est Possible !

La Justice en Guinée, Possible

« La justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance du droit des autres qui peut être le naturel (l’équité) ou le droit positif (la loi). » Il apparaît clairement qu’on ne peut pas parler de respect des droits de l’homme, de démocratie et d’Etat de droit sans l’existence d’une justice indépendante ? Avec la volonté c’est Possible ! La justice, qu’elle soit une autorité ou un pouvoir, est un des attributs essentiels de la souveraineté de tout Etat. En outre, d’après Chateaubriand (1848) : « La justice est le pain du peuple, il est toujours affamé d’elle ». Cependant, en Afrique et en Guinéens nous déplorons la politisation à l’intérieur même de la justice, ce qui a permis de dissimuler des notions juridiques parfois incomprises par les populations, par la société, ne les ayant elle-même secrétées telles : l’atteinte à la sûreté de l’Etat, la haute trahison, ou encore la notion d’ordre public. Il est évident, que promouvoir et respecter la gouvernance judiciaire est un défi et un passage obligatoire. Tout en précisant que nous vivons un contexte démographique à l’échelle mondiale ou les politiques de l’Etat dans ce secteur visent l’approche d’une justice viable, efficace, impartiale, de proximité favorable à notre développement économique. Les guinéens ont soif de justice, une Justice au service des citoyens. Une Justice qui va rapprocher les populations. Une Justice crédible, efficace et indépendante du pouvoir politique qui est d’ailleurs son principal obstacle.

La Solidarité en Guinée, Possible

Sans aucun doute, les guinéens au-delà de toute démagogie devraient mieux retourner à la source pour mieux s’imprégner de la culture de la solidarité héritée par nos communautés qui vivaient ensembles des liens séculaires très solides. Mais hélas, à cause des ignorants, l’argent et les manquements à la règle ont fini par nous rendre moins solidaires des autres. Et pourtant, « La solidarité est le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d’un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres. » Il faut l’admettre donc, la solidarité de ne se choisit pas. Les problèmes écologiques le montrent éloquemment : dans l’écosystème, tout est lié à tout. Un homme ne peut être absolument étranger a un autre homme en raison de l’humanité qui est leur commune ; a fortiori, le citoyen est solidaire des autres citoyens. La solidarité n’est plus seulement un phénomène social, elle est devenue une priorité politique aux multiples aspects.

Cependant, retenons tout simplement, la solidarité est un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. La solidarité doit être distinguée de l’altruisme qui conduit à aider son prochain, par simple engagement moral, sans qu’il y ait nécessité de réciprocité, ainsi que de la coopération ou chacun travaille dans un esprit d’intérêt général pour l’ensemble. Exemple d’organisation basées sur la valeur positive de solidarité : les syndicats, les organisations non gouvernementales (ONG), les mutuelles de santé ou d’assurance, les partis politiques qui sont le socle de notre développement a la base. En peu de mots, terminons cette analyse en méditant sur cette citation du Pape Jean Paul 2 (1920-2005) qui disait : « Veillez par tous les moyens sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture. Protégez-la comme la prunelle de vos yeux pour l’avenir de la grande famille humaine. » A coup sûr, faire de notre maison commune la Guinée un endroit où il fait bon vivre est une obligation collective. Défendre avec humilité notre dignité, note identité historique et culturelle est une fierté et un honneur. Participer à notre épanouissement, et à notre développement économique est un devoir moral.

Bonne et Heureuse Année 2018 au peuple martyrs de Guinée !

 


En 2018, tenez enfin vos promesses !

Par Habib Marouane Camara, Journaliste

 

Les Guinéens en ont assez de la politique. Stop ! Arrêtez et travaillez enfin pour le bien commun du pays. La politique n’est pas ce domaine de la promesse pour rire. Le peuple n’a pas envie de rire. Trop de promesses non tenues en 2017 ou près de 7 ans d’ailleurs. Trop de discours creux sans résultats, trop d’inefficacités. Assez de paroles !

Il est donc temps, qu’en 2018, d’écouter les Guinéens ou de changer à cet effet le logiciel politique qui ne correspond plus. Le match éternel entre Pouvoir et Opposition sur des considérations inutiles bloque notre progression.

Il ne s’agit pas là de terrasser nos politiques mais qu’ils prennent la mesure de notre ras-le-bol.

L’année a changé et les politiques doivent aussi!

Le Premier Magistrat du pays est attendu sur un point. Celui de rehausser la figure présidentielle et savoir mettre le costume de « Président » et non incarner la « Présidence ».

Il nous doit présenter un discours cadre et cohérent de ses orientations en expliquant où il compte nous amener ou jusqu’où il compte aller avec nous.

Notre personnel gouvernemental a montré ses limites et n’est pas de qualité ou qualification comparativement aux autres de la sous-région. Chez nous, être ministre ou commis de l’État devient un métier. Le renouvellement du personnel politique, n’y pensons même plus. On prend les mêmes et on recommence. Le pouvoir entretient sa propre déconfiture. De Sanoussy Bantama Sow à Moussa Tata Vieux Condé en passant par Ibrahima Kourouma, avec une pléiade de redoublants, ce sont des allers-retours. Ce sont les mêmes qui montent ou qui descendent. On est fatigué de tout cela !

Les discours usés et répétés de l’opposition nous saoulent à plus d’un titre. Rien de nouveau sous ce soleil. On remet le même disque avec le même rythme.

Les Guinéens sont exaspérés par le petit jeu politicien qui ne répond plus aux problèmes de leur quotidien.

Il est vraiment temps d’en tenir compte si l’on veut véritablement servir le Peuple et non se servir de lui.

Les arrangements politico-financiers entre Pouvoir et Opposition doivent prendre fin pour assurer un véritable rôle de contre-pouvoir sérieux.

2018 doit marquer tout le monde dans la façon d’agir ou de réfléchir.

La rupture avec l’entêtement doit être impérative. On a besoin d’une démocratie de dialogue et de compromis, non pas d’une démocratie radicale et compromettante. Il faut de la souplesse et non la rigidité.

Il faut rompre définitivement avec les guéguerres de cette dernière décennie afin de permettre à faire la somme de nos divisions dans une démocratie pacifiée et efficace. Il va bien falloir que la politique politicienne s’adapte, se modernise, sans renoncer au pluralisme et à la promotion de l’État de droit.

2018, une année d’enjeux !

Près de 8 ans maintenant, le peuple martyr de Guinée assiste à une absurde guéguerre interne, sans voir que la maison brûle. Mais il est désormais temps de mettre fin à ces semblant-réformateurs comme des gardiens d’un Vieux temple désuet. ‘’Coupons les deux bouts de l’omelette. Laissons dans la poêle tout ce qui est immangeable et prenons tout ce qui est bon ! Quitte à refaire une autre omelette ‘’ comme l’a indiqué Roland Cayrol dans les vraies raisons de la colère.

Nos communes, mairies et textes majeurs sont un enjeu. La parole et le fouet reviennent au Peuple. Il faut sanctionner sans état d’âme !

Ce tournis, ce vertige donné au pays, sans qu’aucun plan sérieux ne voit jour dans une salade de réformes sans aboutissement, le pouvoir Condé nous donne l’impression d’être avec un pilote sans cap ?

Les temps ont changé et les Guinéens ont besoin d’aller de l’avant. Le peuple n’est plus prêt d’être ce bétail de passe-passe qu’on joue. Vos banales nécessités vous remonteront à la figure bientôt !

Enfin 2018 ! Le véritable changement doit s’opérer !

2017 a été une année de milliers de milliards annoncés pour le pays. Alpha Condé a été un grand bosseur mais son gouvernement symbolise la fainéantise. Tout le monde doute de sa capacité d’absorption des montants attendus. Ça parle trop mais ça boss peu !

Mamady Youla est le signe de l’échec et de la désolation. Il faut le mettre à la touche car sa retouche n’a été que de sans effet. Il a été absent et a déloyalement manqué à sa mission constitutionnelle. Il a fallu la présence d’un Ministre Conseiller du Chef de l’État pour désamorcer les crises au pays. Chacun de ses déplacements à l’étranger se fait ressentir sur le fonctionnement normal de la République.

Le pays a besoin d’un Premier Ministre réconciliateur qui comprend et qui est compris et non d’un PM à l’image de Youla et de son équipe. Aucun gouvernement de l’histoire de notre pays n’a été aussi médiocre et incompétent que celui-ci. Avec cette équipe, il faut prédire la défaite du parti au pouvoir à toutes les échéances électorales. Youla n’est pas à sa place et il est loin de mériter le costume Premier ministériel.

Aux leaders de l’opposition, il ne s’agit pas d’une invitation à être accommodants mais d’être concordants, responsables et participants. Vous avez longtemps chanté et durant des décennies même, que votre combat, c’est pour le bien être social et l’instauration d’une démocratie vraie. On veut désormais vous voir agir à cet effet. La dynamique de dialogue en cours, doit être pérenne. Ne pensez pas que, votre ascension populaire est synonyme d’amour pour vous mais c’est par un manque d’alternative réelle et immédiate. On est obligé de composer avec vous mêmes si le son serait mal raffiné. Car aujourd’hui, le choix à faire entre Pouvoir et Opposition est un choix entre le mal et le pire. Vous êtes tous ce grand cauchemar pour le peuple guinéen.

On est fatigué et on en veut plus !

L’espoir reste grand même si la chance de vous voir ensemble pour le bien commun reste utopique. Car les politiques sont ce qu’ils sont. Ils sont tellement dégueulasses et lâches dans leur boubou amidonné qu’ils sont aux yeux des populations de véritables marionnettes. Comprenez notre état d’exaspération ou colère ! On veut que ça change en 2018. Et ça doit changer coûte que coûte !

Wassalam !


Le groupe immobilier Addoha compte développer ses activités immobilières en Afrique subsaharienne

Le Groupe mène des projets sur ce segment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry

Le groupe immobilier Addoha vient d’annoncer, le 2 janvier, le lancement de son plan de développement stratégique «Priorité au cash 2020» (PAC 2020). Ce plan vient poursuivre les actions du Plan génération cash (PGC 2017) initié par le Groupe afin de réduire son endettement.

Le PGC 2017 a permis au Groupe de réduire sa dette de 3,6 milliards sur la période 2015-2017. Le PAC 2020 s’étend ainsi sur une période de 3 années (2018-2020) et vise à permettre à Addoha de financer ses investissements à travers la génération d’un flux de trésorerie total de 5,6 milliards de dirhams, soit 1,8 milliard de dirhams en 2018, 1,9 milliard de dirhams en 2019 et 1,9 milliard de dirhams en 2020.

Il vise par ailleurs à maintenir le taux d’endettement du Groupe à moins de 30 % sur la période. Addoha compte atteindre cet objectif à travers la mise en place d’un plan de désendettement basé sur la génération annuelle d’un flux d’investissement de 500 millions de dirhams.

Addoha compte maîtriser le niveau d’activité en s’alignant sur la demande grâce au PCA 2020. Dans ce sens, les prévisions du management concernant la demande en logement en 2018 seront les mêmes qu’en 2017. Ainsi, le chiffre d’affaires devrait se situer entre 6,2 milliards de dirhams et 6,3 milliards de dirhams, englobant une contribution des relais de croissance allant de 200.000.000 à 300.000.000 de dirhams en 2018. Toutefois, le Groupe n’a pas communiqué sur les chiffres de la période allant de 2019 à 2020, indiquant seulement que cette période sera caractérisée par une montée en puissance de la contribution des relais de croissance.

Par ailleurs, dans le cadre du renforcement du niveau de ses marges opérationnelles, Addoha compte maintenir un niveau de 29 % en 2018. Le Groupe compte sur la hausse de ce pourcentage en 2019, puisqu’il aspire à atteindre un niveau de marge opérationnelle entre 30 et 32 %.

Il est à noter qu’Addoha a décidé de faire du moyen standing son cheval de guerre dans le PAC 2020. Le Groupe compte réaliser 14 % de son chiffre d’affaires dans ce segment en 2020. Cet objectif profite de la disponibilité d’un foncier du Groupe qui s’étend sur 600 hectares à travers le royaume. De plus, Addoha compte développer ses activités immobilières en Afrique subsaharienne afin d’en faire un contributeur à hauteur de 7 % dans son chiffre d’affaires. Le Groupe compte réaliser cet objectif via ses projets en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry.

Pour ce qui est de l’acquisition du foncier, le budget d’Addoha tourne autour de 400.000.000 et 500.000.000 de dirhams par an.

Concernant ses actionnaires, Addoha vise à maintenir le cap du PGC 2017 qui lui a permis de distribuer plus de 2,1 milliards de dirhams de dividendes sur la période 2015-2017.

Guinée: Mariama Camara prend fonction au ministère de l’Agriculture

C’est la salle de réunion du ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, qui a servi de cadre à la cérémonie de passation se service entre les ministres Kiridi Bangoura et Mariama Camara

 

La passation de service entre le ministre sortant du ministère de l’Agriculture et le nouveau a eu lieu mardi 02 janvier 2018, sous la présidence de «l’éternel» secrétaire général du gouvernement, Sékou Kissi Camara.

A cette occasion, le ministre intérimaire sortant, Kiridi Bangoura, a reconnu que malgré les progrès réalisés, il reste encore beaucoup d’efforts à déployer pour permettre au secteur agricole d’être un véritable levier de lancement d’une économie émergente dans notre pays comme l’ambitionne le Chef de l’Etat.

Pour ce faire, suggère le ministre d’Etat, Naby Kiridi Bangoura, il nous faut amplifier la dynamique pour générer des projets et programmes basés sur des choix stratégiques touchant le développement des filières porteuses et les chaînes de valeurs agro-industrielles.

Kiridi Bangoura appelle donc la nouvelle ministre à la poursuite des chantiers déjà ouverts.

«Je vous encourage à poursuivre les réformes déjà engagées dans le secteur afin de relever les défis auxquels il est confronté, notamment le renouvellement des effectifs et le renforcement des capacités à tous les niveaux, l’amélioration des statistiques agricoles entre autres. Madame la Ministre, d’autres défis existent et je vous encourage avec votre expérience et votre capacité managériale à les identifier avec les cadres et d’associer les organisations paysannes à travers la Chambre d’agriculture à la mise en œuvre des solutions», conseille-t-il.

Agissant au nom du premier ministre, le secrétaire général du gouvernement, Sékou Kissi Camara, dit à la nouvelle ministre que le secteur qui lui est confié est une des priorités du gouvernement, car ajoute-t-il, l’une des premières visions du chef de l’Etat, c’est de faire de l’agriculture, un secteur de croissance.

C’est pourquoi, il dit tout l’engagement du Premier ministre et de son gouvernement à la soutenir dans la poursuite des reformes déjà engagées.

Pour sa part, la ministre entrante a mis l’accent sur l’espoir que porte le Président de la République sur ce secteur, levier très important du décollage économique.

« Le chef de l’Etat nous a toujours enseigné qu’il n’y a pas de développement économique et social de la Guinée, sans le développement de l’agriculture. C’est pourquoi, je mesure à juste valeur l’importance et l’immensité de la noble et exaltante mission qu’il vient de me confier », déclare Mme Mariama Camara.