L’histoire remonte au 06 aoĂ»t dernier, lorsque le SLEECG dirigĂ© par Aboubacar Soumah a dĂ©cidĂ© de se dĂ©saffilier de l’union syndicale des travailleurs de GuinĂ©e dirigĂ© par Louis Bemba Soumah.
Depuis le dĂ©but du bicĂ©phalisme dans le syndicat de l’Ă©ducation guinĂ©enne, le camarade Louis Bemba Soumah et ses pairs avaient mis en place et soutenu un syndicat parallèle dirigĂ© par Dame Kadiatou Bah.
Ce mercredi, contre toute attente, l’union syndicale des travailleurs de GuinĂ©e a, dans une lettre invitĂ© Aboubacar Soumah en tant que je secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat libre des enseignants et chercheurs de GuinĂ©e Ă une rencontre qui doit se tenir au conseil Ă©conomique et social ce jeudi 16 aoĂ»t 2018 Ă 18heures.
Pour le concernĂ©, c’est un non-Ă©vĂ©nement. Pas question pour le SLEECG de revenir au sein de l’Union Syndicale des travailleurs de GuinĂ©e (USTG) affirme Aboubacar Soumah secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat libre des enseignants et chercheurs de GuinĂ©e. « Le retour ou non du SLEECG au sein de l’USTG ne nous fait ni chaud ni froid. Comme ils sont en perte de vitesse, l’USTG n’est qu’une coquille vide maintenant, ils nous font appellent. La fĂ©dĂ©ration syndicale autonomes des Banques et assurances de GuinĂ©e (FESABAG) s’est retirĂ©, le SLEECG s’est dĂ©safilliĂ©, hors les piliers fondamentaux de l’USTG,sont le SLEECG et la FESABAG… »
Aboubacar Soumah se rappelle encore de l’agissement de l’union syndicale des travailleurs de GuinĂ©e lors de dernière grève des enseignants qu’il a menĂ© en fĂ©vrier et mars 2018.
« Avec toutes les menaces qu’ils nous ont profĂ©rĂ©, ils nous ont mĂŞme livrĂ© Ă l’abattoir, ils ont dit au gouvernement de nous arrĂŞter puisque nous sommes en train de mener un combat illĂ©gal, un combat sauvage. Ils nous ont mis dans la gueule du loup. » Rappelle Aboubacar Soumah secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du SLEECG.
Pour revenir au sein de l’Union syndicale des travailleurs de GuinĂ©e, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de GuinĂ©e pose une seule condition.
« Puisque c’est eux qui ont mis en place le groupe de Kadiatou Bah que nous appelons serre, nous exigeons de l’USTG, la non reconnaissance de ce bureau-lĂ , qu’ils prennent un acte, et diffusĂ© cet acte Ă travers les mĂ©dias. Publient par voix de mĂ©dias » dit-il.
Pour Aboubacar Soumah, « c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnaĂ®t les vrais amis ».