Guinée : l’immeuble du trésor public en flamme

Situé au centre-ville de Kaloum, l’immeuble qui abrite le Trésor public a pris feu ce mercredi 4 octobre 3023.

 

Un incendie s’est déclaré  aux environs de 12 heures au niveau du deuxième étage de l’immeuble du Trésor public à Kaloum. Entrainant ainsi de nombreux dégâts. Et aucune perte en vie humaines.

Les sapeurs-pompiers sont aussitôt arrivés pour tenter de maîtriser les flammes. Pour l’heure, les causes de l’incendie restent inconnues.

Une délégation des membres du gouvernement composée de Charles Wright ministre de la justice, de général Amara Camara ministre secrétaire général à la présidence de la République, s’est rendue sur les lieux pour constater les dégâts.

Guinée an 65 de l’indépendance : Lauriane Doumbouya attendue  à Labé

La première dame va effectuer une visite à Labé mercredi 4 octobre 2023, dans le cadre de la poursuite de la célébration de la semaine spéciale de l’indépendance de la république de Guinée.

 

Selon les antennes locales du département de la promotion féminine et la direction régionale de l’information et de la communication, la première dame Lauriane Doumbouya posera ses valises demain mercredi 04 octobre 2023 dans la cité de Karamoko Mo Alpha pour un séjour de quelques heures.

Selon le site Guinéenews, la première dame va rencontrer au cours de sa visite les femmes de la région administrative de Labè, où elle va les écouter afin d’apporter une aide significative dans leurs préoccupations quotidiennes.

Notons que, cette visite s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la célébration de la semaine spéciale des 65 ans d’indépendance de la république de Guinée.

Guinée : le ministre des transports réceptionne un nouveau bateau   

Felix Lamah a reçu le 5 septembre 2023, un navire de transport urbain et interurbain en Guinée.

 

De type Catamaran, le navire que vient de recevoir le ministre des transports est un chaland d’environ 40 mètres de long pour 10 mètres de largeur avec une capacité de  320 places, comportant  deux compartiments : classe économique et business, qui prendra aussi quelques frets et qui bat pavillon guinéen. C’est dans le but de développer le transport maritime, urbain et interurbain que le gouvernement a mis sur pieds ce nouveau bateau. « L’arrivée de ce bateau que moi j’appelle un Boeing sur mer, parce que c’est un bateau de 320 places, va inaugurer une nouvelle ère pour le transport multi modèle en République de Guinée, grâce à la vision du Chef de l’État, parce qu’elle nous permettra de pouvoir partir d’un point à l’autre à travers la mer, et sur nos eaux, de Conakry à Kamsar, mais également au-delà, dans d’autres pays de la sous-région. Notamment le Sénégal, la Sierra Leone, le Libéria, etc », s’est réjoui Félix Lamah.

Et d’ajouter : « ceci ne fait qu’inaugurer ce grand projet que nous portons avec la Société navale guinéenne en acquérant un certain nombre de bateaux, de traversiers et de flottes. Nous allons aussi recevoir prochainement d’autres traversiers pour desservir aussi les Îles de Loos. À travers cela, nous créons des emplois pour la jeunesse guinéenne. Et nous ferons en sorte que ce soient des capitaines guinéens qui pilotent ces bateaux. La Société navale a déjà neuf personnes en formation en Côte d’Ivoire et qui vont revenir avec des diplômes de capitaine », poursuit-il.

Pour la  Directrice générale de la Société navale guinéenne « C’est un appel qu’on lance à tous les compatriotes pour leur dire qu’on peut utiliser les moyens aussi la mer, se déplacer à partir des moyens navals pour aller d’un point A à un point B », a-t-elle exprimé. Notons que cette nouvelle initiative va permettre aux populations de Kamsar de « venir, à travers ce bateau, à Conakry. Ensuite, aller à l’aéroport prendre leurs vols pour aller à leurs destinations de choix », a expliqué le ministre des transports à travers le site Guinéenews.

Guinée : vers la création d’un fichier unique de gestion administrative et de solde

Le gouvernement a lancé le 4 septembre 2023, une campagne d’enrôlement biométrique des fonctionnaires pour la création d’un fichier unique de gestion administrative et de solde.

 

L’objectif est de recenser tous les agents de l’Etat, fonctionnaires et contractuels, pour produire un seul fichier de gestion administrative et de solde. Appelé FUGAS (Fichier Unique de gestion administrative et de solde), ce dernier  a pour but final de parvenir « au renouvellement des ressources humaines. Parce qu’il y a eu beaucoup de retraites, de décès, d’abandon de postes ces derniers temps. Il faudrait remplacer de façon publique les agents qui ne sont plus en poste », a expliqué le ministre de la fonction publique et du travail Julien Yombouno.

En effet, la Guinée compte jusqu’ici trois fichiers à savoir  l’on distingue trois d’un fichier administratif au niveau du secrétariat général du gouvernement pour enregistrer les actes de nomination et tous les actes à impacts financiers, un autre fichier au ministère du budget qui gère les salaires. Et puis le fichier administratif qui se trouve au ministère de la fonction publique. Ces fichiers comme l’a indiqué le ministre de la fonction publique et du travail, ne se communiquent pas entre eux d’où la création de ce nouveau fichier unique.

Pour la réussite de cette opération, le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le général de brigade Amara Camara a souligné que  « cette opération nous concerne. Parce que ça répond à la vision du chef de l’Etat de faire de l’assainissement du fichier une réalité. Donc, nous sommes tous activés pour faire en sorte que cette opération réussisse », explique-t-il.

Guinée : le chef de l’Etat nomme sept nouveaux officiers supérieurs

Le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a nommé plusieurs officiers de l’armée guinéenne.

 

Ils sont 7 nouveaux officiers nommés par le chef de l’Etat Mamadou Doumbouya le 1er août dernier. En effet, ils ont été nommés  à la tête de certains bataillons à Conakry et dans différentes régions du pays. Ces nominations visent à renforcer la structure de commandement de l’armée guinéenne et à assurer une gestion efficace des différentes régions militaires du pays.

Voici la liste des officiers nommés :

1- Colonel Moro Diakité, anciennement commandant du bataillon de Guéckédou, est désigné Commandant du bataillon spécial de Conakry.

2- Colonel Fama Kourouma, dont le matricule est 194 52 G et qui occupait précédemment le poste de directeur adjoint des études stratégiques et perspectives du ministère de la Défense Nationale, est nommé Commandant du bataillon de Guéckédou.

3- Colonel Karamoko Camara, matricule 180 64 G, qui occupait auparavant le poste d’officier adjoint de la quatrième région militaire de N’Zérékoré, devient le Commandant Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA).

4- Colonel Ali Badra Sangaré, matricule 195 21 G, ancien Commandant du Bataillon autonome des Troupes Aéroportées, est nommé Commandant adjoint de la première région militaire de Kindia.

5- Lieutenant-colonel Ibrahima Kalil Keita, matricule 173 74 G, anciennement officier adjoint de la première région militaire de Kindia, est désigné Commandant adjoint de la quatrième région militaire de N’zérékoré.

6- Colonel Moriba Dione, matricule 180 87 G, anciennement directeur adjoint des services de santé des armées, est nommé Directeur général des services de santé des armées.

7- Colonel Abdel Kémoko Diallo, matricule 190 21 G, précédemment médecin chef du bataillon de Conakry, occupe désormais le poste de Directeur général adjoint des services de santé des armées.

Guinée : présence de la CEDEAO à Conakry

Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise guinéenne, l’ancien Président du Bénin Thomas Yayi Boni, est arrivé à Conakry dimanche soir.

 

A son arrivée, il a été accueilli par le ministre guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr Morissanda Kouyaté et le représentant du bureau de la CEDEAO à Conakry. Après plusieurs annonces et reports, Yayi Boni est enfin arrivé, dimanche, au lendemain de la nomination d’un nouveau Premier ministre en Guinée, et d’un léger remaniement ministériel. Selon un communiqué de la Commission de la CEDEAO en Guinée publié le 13 août, il prévoit un dialogue inclusif avec les membres du gouvernement, les acteurs politiques, les partenaires et la société civile guinéenne.

Fraîchement nommé médiateur pour la transition politique en Guinée, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a effectué sa première visite à Conakry le 20 juillet dernier.  Lors de cette visite, il a eu des discussions sur le chronogramme de la transition. Le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le 5 septembre le président Alpha Condé, s’est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, favorable à une courte transition, a rejeté le 3 juillet ce délai, lors d’une réunion à Accra, sans annoncer de nouvelles sanctions contre la Guinée, déjà suspendue des organes de l’organisation.

Guinée : deux morts et des blessés lors d’une manifestation à Conakry

Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) avait demandé aux Guinéens de manifester dans tout le pays pour dénoncer les dérives de la junte.

 

Deux personnes sont mortes et d’autres ont été blessées à Conakry, mercredi 17 août, lors d’une journée de manifestation à l’appel du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), collectif politico-social créé en 2019 pour lutter contre le troisième mandat de l’ancien président Alpha Condé. Le FNDC, dissous par les autorités, avait demandé aux Guinéens de manifester dans tout le pays pour dénoncer les dérives de la junte et exiger une gestion plus transparente de la transition.

Il était environ 14h40, ce mercredi 17 août, quand Ibrahima Baldé, 17 ans, chauffeur, a été touché par une balle à Wanindara, un quartier chaud de la capitale Conakry. Évacué d’urgence dans une clinique de son quartier, il est décédé quelques instants après. Alpha Oumar Barry, 16 ans, néo-lycéen à Bambéto, a également perdu la vie lors de cette journée de manifestation à l’appel du FNDC.

Pour éclaircir les circonstances de leurs décès, leurs parents inconsolables espèrent qu’une commission d’enquête sera mise en place par la justice, qui pour l’instant n’a pas réagi. Les forces de l’ordre ont quadrillé plusieurs quartiers de la capitale et ont affronté jusqu’à la tombée de la nuit des manifestants très mobiles en divers endroits.

Des dizaines d’interpellations et autant de blessés ont été enregistrés, notamment dans la haute banlieue de Conakry, ainsi que dans les villes de Labé, au nord, et de Dalaba, au centre, où des manifestants ont fait fuir les agents de la gendarmerie.

Avec ces deux drames, le nouveau nombre des victimes dans les manifestations depuis l’arrivée du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir en septembre 2021 monte à huit, selon les décomptes de la presse et des défenseurs des droits humains.

Sur la réussite ou non de la manifestation, qui ressemblait dans certaines communes et villes de l’intérieur à une journée « ville morte », des observateurs remarquent que le déploiement massif et impressionnant des forces de l’ordre dans les rues de Conakry a contribué à dissuader la population. Mais les organisateurs, qui appellent à la mise en place d’un véritable cadre de dialogue entre la junte, les acteurs politiques et la société civile, se sont félicités de la mobilisation. Ils ont estimé que le peuple les avait écoutés.

Dans une déclaration à RFI, un des porte-paroles du mouvement s’est dit « content d’avoir donné du travail aux forces de l’ordre qui n’ont pas chômé tout le long de cette journée pluvieuse », ajoutant que « malgré le déploiement dissuasif de l’armée et de la police, nous avons été écoutés par la population de Conakry et de quelques villes de l’intérieur du pays ».

Guinée : un médiateur de la Cédeao à Conakry

Le médiateur de la Cédéao pour la Guinée, l’ex-président béninois Thomas Boni Yayi, est à Conakry depuis mardi 19 juillet soir.

 

Le président en exercice de la Cédéao et le nouveau président de la Commission de la Cédéao arrivent ce mercredi. Cette mission de médiation veut rencontrer les autorités de la transition en Guinée, pour notamment obtenir un « calendrier acceptable » de la durée de la transition et éviter à la Guinée d’être sanctionnée le 1er août.

La mission est organisée à l’initiative du président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo et de l’ex-président du Bénin, Thomas Boni Yayi, chargé de mener la médiation. Ces deux personnalités ont d’abord consulté chaque chef d’État de la sous-région pour une position commune concernant la Guinée. Le tout nouveau président de la Commission de la Cédéao, le gambien Omar Alieu Touray, est aussi présent et il est accompagné des nouveaux commissaires de la Cédéao.

Leur objectif en venant à Conakry est de convaincre le colonel Mamadi Doumbouya de revenir sur la durée de la transition. La Cédéao vient avec une proposition sur la table : deux ans, à l’image des propositions faites dans les autres transitions en cours au Mali et au Burkina Faso.

Selon certaines sources, les autorités guinéennes seraient prêtes à accepter cette proposition. Reste à savoir à partir de quand faire démarrer les compteurs de la transition : juillet ou janvier, comme le suggèrent plusieurs partis politiques.

Cette visite est une première prise de contact pour également « initier le dialogue », commente un diplomate. C’est donc l’occasion pour le colonel Mamadi Doumbouya, de justifier le calendrier de la transition, d’expliquer les projets prévus par son équipe, avec notamment la rédaction d’une nouvelle Constitution, la convocation d’un référendum…  L’organisation d’élections municipales, législatives et présidentielle. À cela s’ajoute tout un programme de lutte contre la corruption. Tout ceci devrait être étalé sur 3 ans, explique le CNRD, au pouvoir depuis le 5 septembre 2021.

Seulement, les principaux leaders politiques, tels que Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo, sont absents du territoire. Les discussions devraient donc être menées avec les états-majors des partis. Le but, précise-t-on, dans l’entourage de la délégation, est « d’instaurer d’abord la confiance entre acteurs de la classe politique ».

Conakry-FNDC : trois responsables sous mandat de dépôt

Les trois responsables du Front national de défense de la constitution (FNDC) en Guinée Conakry, arrêtés mardi, ont été placés jeudi sous mandat de dépôt suite à leur audition par le juge d’instruction du tribunal de Dixinn et vont comparaître vendredi.

 

Omar Sylla dit Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah, respectivement coordonnateur national et responsable de la mobilisation et des antennes au FNDC ainsi que le rappeur Alpha Madiou Bah, alias Djani Alfa, sont poursuivis pour outrage à magistrat et injures.

« Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Dixinn a décidé de prendre cette affaire en flagrant délit et elle devra être jugée demain vendredi, 08 juillet 2022. Dans le cadre de cette procédure, nos clients sont poursuivis pour outrage à magistrat et injures », a fait savoir Halimatou Camara, membre du pool d’avocats du FNDC dans une déclaration aux médias.

Alors qu’ils animaient une conférence de presse mardi au siège du FNDC pour faire le point après les décisions issues du sommet de la CEDEAO sur la Guinée, des éléments de la police ont fait irruption dans le local pour arrêter les trois opposants contre qui le procureur général avait lancé un avis de recherche.

La brutalité de l’intervention des éléments de la police, relayée à travers des vidéos sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion nationale et internationale.

Des manifestations ont éclaté dans la capitale entre mardi et mercredi suite à cette interpellation musclée de la police.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère de la Sécurité a dénoncé des troubles à l’ordre public graves tout en indiquant que plusieurs blessés dont 17 policiers ont été enregistrés lors de ces manifestations.

Conakry : inondation dans plusieurs quartiers

La pluie diluvienne qui s’abat sur la capitale Conakry depuis la nuit de dimanche a causé des inondations dans plusieurs quartiers de la ville.

 

Coléah imprimerie dans la commune de Matam, Tombo et Coronthie dans la commune de Kaloum, Gbessia dans la commune de Matoto ou encore Lambagny dans la commune de Ratoma… sont entre autres des quartiers qui se sont retrouvés inondés lundi matin. Les populations se sont reveillées les pieds dans l’eau, la circulation routière paralysée.

Le directeur de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), Lancei Touré a touché du doigt les réalités de la situation. Le bilan fait état de plusieurs dégâts matériels. Lancei Touré appelle à la mobilisation des partenaires pour secourir des habitants en danger. Et aux populations il demande de redoubler de prudence en cette saison de pluie.

 

Conakry : vers la fin des détentions provisoires

Dans une note de service adressée aux différents parquets et aux chefs de juridiction, le Garde des Sceaux guinéen prend un certain nombre de mesures pour désengorger les prisons.

 

Cette note de service sonne comme un cri du cœur. Le ministre de la Justice déplore le manque de moyens des juridictions : elles sont dans des « abris de fortune, insalubres, sans eau, sans électricité, sans budget de fonctionnement et sans prison », lit-on dans cette note. Maître Moriba Alain Koné dénonce par ailleurs « une très mauvaise maîtrise des lois ». Résultat : la détention provisoire est appliquée de manière « quasi-systématique », y compris pour des délits mineurs, déplore le ministre de la Justice.

Mesures salutaires, mais incomplètes

Le Garde des Sceaux liste une série d’instructions visant à corriger tous ces problèmes : il exige notamment la tenue d’audiences criminelles au plus tard le 31 juillet ; il demande par ailleurs une liste nominative de tous les détenus par juridiction, précisant la durée et le motif de leur détention. « La détention provisoire, souligne-t-il, ne doit désormais être ordonnée qu’en cas d’absolue nécessité ».

Des mesures salutaires, mais incomplètes. L’Organisation guinéenne des droits de l’homme, qui travaille sur l’accès des citoyens à la justice, demande plus de moyens pour mettre à jour les infrastructures judiciaires. Alseny Sall, porte-parole de l’OGDH : « Les mêmes problèmes relevés par le ministre sont soulevés par notre organisation, c’est-à-dire l’absence de moyens logistiques pour le transport des détenus. La majorité des juridictions aussi disent qu’elles ont la volonté d’organiser les procès, mais qu’elles n’ont pas de budget de fonctionnement. Donc les déclarations ne suffisent pas, pour régler le problème il faut aussi des politiques vraiment concrètes. »

Un plan de réforme du secteur judiciaire, doté de 97 millions de dollars, est pourtant à l’œuvre depuis 2014 pour dix ans. « La chaîne pénale ne fonctionne pas », dénonce une source proche du dossier qui déplore qu’une grosse partie de cette réforme a été consacrée à des ateliers, sans renouveler les infrastructures judiciaires.

Mali : des « marcheurs panafricains » au Palais de Koulouba

Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goita, a en effet reçu des « marcheurs panafricains » qui ont parcouru en 35 jours 1626 kilomètres de Conakry à Bamako.

 

La cérémonie de réception s’est tenue au Palais de Koulouba dans la capitale malienne. Au total, ce sont 17 marcheurs venus de la Guinée qui ont été salués par les autorités de transition avec à leur tête Assimi Goita, le Premier ministre Choguel Maïga et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

Les « marcheurs panafricanistes » ont révélé que « leur aventure a commencé le 15 mai 2022, devant l’Ambassade du Mali en Guinée. En 35 jours, ils ont parcouru à pied une distance de 1626 km avant de fouler le sol malien. »

Cette démarche qui a nécessité une dépense importante en énergie a pour objectif de soutenir le peuple malien et aussi une solidarité avec le peuple malien. Ces jeunes panafricains ont également plaidé pour un État fédéral africain.

Conakry-accident de Kolaboui : ouverture d’une enquête

A travers un communiqué qu’il a publié à cet effet, le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry a tenu à informer l’opinion publique qu’il a été porté à sa connaissance par le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Boké de la survenance d’un accident de la circulation sur la route de Boké plus précisément à l’entrée de Kolaboui.

L’accident, dont les circonstances ne sont pas encore élucidées, fait un bilan provisoire de onze morts dont quatre femmes, trois petites filles et quatre hommes, selon le communiqué signé du Procureur Charles Wright. En outre, le document fait état de quatre blessés en soins d’urgence à l’hôpital ANAIM de Kamsar. Toutes choses ayant entraîné quelques troubles sur la voie publique »

Tout en compatissant à la douleur des familles éplorées suite à ce malheureux accident de la circulation, le Parquet général a instruit le Procureur de la République d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits et de se rendre sans délai sur les lieux pour diriger ladite enquête dans l’intérêt de la loi et de la procédure », lit-on entre autres lignes.

« Le Parquet général présente ses condoléances les plus attristées aux parents des victimes ainsi qu’à tout le peuple de Guinée, en promettant de communiquer ultérieurement sur la suite de l’enquête », promet le communiqué en concluant.

Au bout de 72 heures, c’est un total de près de personnes qui ont péri dans des accidents de la circulation à travers le pays. Notamment sur la route Télimélé – Dubréka, Mandiana – Kankan, Kolaboui – Kamsar ainsi que Boffa – Boké.

Conakry : un mort après une manifestation contre la hausse du prix du carburant

Un jeune homme a été tué par balles mercredi à Conakry lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant, ont rapporté des membres de sa famille jeudi.

 

« Thierno Mamadou Diallo a été tué d’une balle dans la tête », a déclaré à l’AFP Halimatou Diallo, soeur de la victime. La justice et la police ont confirmé la mort d’un jeune de 19 ans et assuré qu’une enquête serait ouverte.

Il s’agit d’un des premiers morts dans un contexte de confrontation entre manifestants et forces de sécurité depuis la prise du pouvoir par le colonel Mamady Doumbouya le 5 septembre 2021.

Les deux dernières années avant le renversement du président Alpha Condé avaient été marquées par les manifestations politiques contre un troisième mandat de M. Condé et par la répression de la contestation. Des dizaines de civils avaient été tués, selon les organisations de défense des droits humains qui ont à plusieurs reprises dénoncé l’usage excessif de la force et l’impunité de la police et de la gendarmerie.

La Guinée n’a quasiment plus connu d’agitation depuis septembre 2021. Mais l’annonce cette semaine d’une hausse du prix de l’essence a provoqué des mouvements de protestation localisés.

Selon ses proches, Thierno Mamadou Diallo a été touché alors qu’il circulait dans le quartier de Hamdallaye, dans la banlieue de Conakry, où des jeunes manifestaient contre la hausse du prix du carburant.

Au passage d’un convoi de policiers et de gendarmes, des jeunes « ont commencé à jeter des cailloux sur les agents de l’ordre; dans la confusion mon frère a pris une balle dans la tête », a dit sa soeur Halimatou.

Une soeur adoptive, Tahirou Diallo, a également déclaré que son frère était étranger à la manifestation. Il était selon elle sorti pour faire une course et « c’est sur le chemin de retour qu’il a pris une balle ».

« J’ai appris avec amertume le décès d’un jeune du nom de Theirno, âgé de 19 ans, mort dans des circonstances non encore élucidées », a dit à la presse le procureur général, Alphonse Charles Wright. Il a dit avoir donné des instructions pour déterminer la cause du décès.

« On ne connaît pas encore les circonstances dans lesquelles cela est arrivé, nous allons ouvrir une enquête », a dit à l’AFP le porte-parole de la police, le lieutenant Mory Kaba.

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition qui a combattu l’ex-président Condé, a estimé dans un communiqué que « la répression sanglante » des manifestations de mercredi tranchait avec le discours initial du colonel Doumbouya, qui « s’était engagé à ne pas commettre les mêmes (tueries) que ses prédécesseurs ».

Le colonel s’est fait proclamer chef de l’Etat. La junte a annoncé le 13 mai l’interdiction de toute manifestation sur la voie publique pendant les trois ans censés précéder un retour des civils au pouvoir.

Conakry : Deux anciens dirigeants sous Alpha Condé placés sous mandat de dépôt

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, et l’ancien ministre, Lounseny Camara, ont été placés sous mandat de dépôt dans la nuit de mercredi à jeudi et transférés à la prison centrale de Conakry, ont annoncé les médias locaux.

 

« Amadou Damaro Camara (président de la dernière Assemblée nationale sous Alpha Condé) et Loucény Camara (ancien président de la CENI, ancien ministre de l’Hôtellerie et du Tourisme et député de la dernière législature) ont été mis sous mandat de dépôt, conduits à la Maison Centrale de Coronthie pour leur détention provisoire », a rapporté, jeudi, le site Guinée Matin.com.

D’après le journal Guinée News, « c’est ce jeudi 28 avril, aux environs 0heure 45 minutes qu’ils ont quitté, sous bonne escorte des gendarmes, la Crief (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières) pour aller passer leur première nuit dans ce grand établissement pénitencier civil de Conakry ».

Selon la même source, c’est « après plus de quatorze heures d’audition ce mercredi » qu’Amadou Damaro Camara et Lounceny Camara, « les derniers baobabs du régime Condé sont tombés ».

Ils avaient été déférés en fin de matinée du mercredi 27 avril à la chambre d’instruction de la Crief après plusieurs jours d’audition à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.

Hormis ces deux personnalités (Damaro Camara et Loucény Camara), de nombreux autres anciens hauts cadres du régime Condé continuent de défiler devant les enquêteurs pour des faits de prévarication des deniers publics.

C’est le cas par exemple de Tibou Kamara (ancien ministre conseiller personnel du Chef de l’État, cumulativement ministre de l’Industrie et des PME et porte-parole du dernier gouvernement d’Alpha Condé), Sanoussy Bantama Sow (dernier ministre des Sports du régime déchu), Médecin-Colonel Rémy Lama (Aancien ministre de la Santé), qui étaient encore face aux enquêteurs de la Crief mercredi et qui n’ont apparemment pas été situés pour le moment comme bien d’autres d’ailleurs.

Guinée : lancement de la  6ème  édition des jeux universitaires

La cérémonie a été lancée  jeudi 24 février 2022,  dans la ville de Conakry, par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Dr Diaka Sidibé.

 

Après deux années de suspension, marquées  par la crise sanitaire du Covid-19 dans le monde,  les étudiants vont de nouveau renouer avec leur habituel jeu universitaire. Cette année 2022,  plusieurs institutions dans divers domaines  vont prendre part à cette compétition. Notamment,  dans le domaine du football, du basketball, de l’athlétisme et du cyclisme.

Les jeux Universitaires organisés dans le but de faire des universités et des écoles des réservoirs de talents sportifs, vont s’effectuer cette année dans trois zones. A savoir, la zone spéciale de Conakry, la zone de Kindia et la zone de Labé. Le directeur national du sport universitaire, Maurice Tokpa Haba, a précisé que, « A l’interne, il y aura des championnats de zone qui vont se dérouler dans ces différentes régions. Et, au finish, la grande finale aura lieu le 26 mars à N’Zérékoré dans toutes les disciplines retenues cette année ».

Notons que le coup d’envoi est prévu pour le 26 février prochain à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, par les Universités Général Lansana Conté de Sonfonia et Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Guinée : lancement de la Fiba Youth Camp à Conakry

Depuis le 8 février 2022, les experts de la  FIBA ont débuté avec la formation d’une dizaine de coaches locaux et une pratique avec les jeunes guinéens.

 

Venus des différents pays du continent africain, notamment de l’Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, de la Mauritanie et du Congo. Ces experts vont montrer et donner leur savoir faire et leur expertise aux différents coaches locaux.

A ces formations, de nombreux jeunes guinéens amoureux du basketball auront également la possibilité de pratiquer ce sport.  la séance de formation pour la FIBA Youth Camp  a débuté mardi 8 février 2022  à Conakry.

Ceci dans l’objectif d’améliorer les compétences de ces coaches locaux. Notons que la formation s’achève ce jeudi 10 février 2022. Et la mise en pratique avec les jeunes talents, se tiendra du 11  au 13 février 2022.

 

Guinée: un laboratoire illégal d’analyse des tests Covid 19 à Conakry

Un laboratoire d’analyse médicale non autorisé par le ministère de la santé  délivrant des résultats des tests Covid 19 est installé à l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, ce laboratoire du nom de Enverque GMBH tenu par des médecins et des laborantins étrangers non conventionnés, donc non autorisés par les autorités à exercer la médecine en Guinée, opèrent depuis une semaine et délivrent des résultats de tests Covid aux passagers à destination de Dubai.

C’est la Société de gestion de l’Aéroport de Conakry qui a conclu un deal secret le 24 janvier dernier avec ce laboratoire, à l’insu du ministère de la santé, de l’ANSS et de l’INSP, selon nos informations. Les passagers à destination des Emirats Arabes Unis sont obligés de payer deux fois le test Covid. Le premier paiement est effectué légalement à la banque et les prélèvements sanguins effectués sur l’esplanade du Palais du Peuple et le second à 640 000 francs guinéens est imposé à tous les passagers voulant embarquer à destination de Dubai par Emirates.

Pire, selon des sources médicales, le test PCR du laboratoire GMHBH n’est pas homologué par l’OMS, car n’ayant que 73% de sensibilité. La norme acceptée étant une sensibilité supérieure à 90%. C’est l’argument de rapidité des résultats (8 heures) qui a été utilisé pour installer clandestinement ce laboratoire, au détriment de sa fiabilité, nous informe-t-on.

Dans une publication récente sur sa page Facebook, le directeur général de la SOGEAC Namory Camara a salué cet accord avec ce laboratoire étranger, mais omettant de préciser que le labo n’a été autorisé par le ministère de la santé et que ses tests Covid ne sont pas homologués  par l’OMS.

Source: Guinéenews.Com

La Guinée lance la campagne de vaccination des enfants de 12 à 17 ans contre la Covid-19

La campagne a été lancée  lundi 10 janvier 2022 par le  ministre de la Santé et de l’Hygiène publique au lycée Matam dans la ville de Conakry.

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, les autorités guinéennes et leurs partenaires techniques et financiers s’engagent à mener la guerre contre la pandémie du Covid-19. Pierre NGom, Représentant Résident de l’Unicef en Guinée, a salué l’engagement des autorités guinéennes dans la lutte contre la pandémie: « Je voudrais saluer l’engagement du ministère de la Santé par rapport à la lutte contre la Covid-19. Dans ce cadre-là, vous savez que les autorités travaillent avec les partenaires techniques et financiers non seulement pour apporter un appui financier, mais aussi technique et aussi pour accompagner les autorités sur le terrain dans le cadre de la mobilisation de cette campagne de vaccination, et de façon générale, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. »

Pierre Ngom a ensuite réitéré l’engagement de son institution à accompagner la Guinée dans la mobilisation des ressources en vue de lutter contre le Covid-19 :  » nous prenons l’engagement de continuer à accompagner le ministère de la Santé par rapport à la mobilisation des ressources pour lui permettre de stopper très rapidement cette pandémie. »

Plus loin, il justifie le choix de l’école pour lancer cette campagne de vaccination : « On a constaté que le variant Omicron se transmet très rapidement et particulièrement parmi les jeunes. C’est pour cela que pour stopper la circulation de ce nouveau variant, on a ciblé les enfants de 12 à 17 ans, en plus des cibles habituelles qu’on a toujours vaccinées, c’est-à-dire ceux qui ont plus de 18 ans. »

Guillaume Hawing, ministre de l’Enseignement pré universitaire et de l’Alphabétisation a invité les élèves à se faire vacciner car le vaccin est le moyen le plus cher d’éviter le Covid-19 : « Mon département attache du prix à cette campagne et compte porter une attention particulière à son déroulement dans nos différentes concessions scolaires. Aux élèves, je voudrais dire que la vaccination est un moyen simple, sûr et efficace de protéger des maladies dangereuses. Le vaccin est l’un des moyens sûrs disponibles pour protéger et protéger vos proches afin d’empêcher la propagation du virus. J’invite donc, tous les concernés de cette campagne, à venir se faire vacciner et se faire protéger et protéger leur environnement ».

Même refrain chez le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Mamadou Pethé Diallo.  « Notre meilleure arme pour lutter contre la COVID-19, c’est la vaccination. C’est une vaccination qui est simple, qui est sans danger et dont les effets secondaires, quand ils arrivent, notre personnel de santé, l’ANSS, nous sommes prêts et nous avons les capacités pour pouvoir de les gérer. Je vais reprendre ce message,  nous sommes en guerre contre cette maladie et en période de guerre tous les Guinéens et toutes les Guinéennes sont au combat. Chacun de vous, chacune de vous, là où vous vivez pour travailler et interagissez avec nos compatriotes, vous tenez une partie du front. Ce que vous faites dans votre vie au quotidien, dans votre travail, va nous permettre soit de réussir ou d’échouer dans votre combat contre cette maladie. Alors vaccinez-vous, vaccinez vos enfants, vaccinez votre famille et dites à votre voisin d’aller se vacciner », a invité Dr Pethé Diallo.

 

Source: Guinéenews.Com

Conakry : un agent de l’armée tire sur un civil

La scène s’est déroulée le weekend  dernier dans la ville de Conakry,  alors que la victime revenait d’une virée nocturne avec son épouse.

Identifié sous le nom de Boubacar Saikoun Hann,  ce dernier a reçu une balle silencieuse au niveau du dos. Selon le journal aconakrylive c’est au niveau du pont 8 novembre, aux environs de 1 heure du matin que la scène s’est déroulée.

Selon les faits rapportés par sa sœur, ce dernier revenait d’un diner avec son épouse «Après les fouilles, ces agents lui ont demandé de l’argent. Après une petite discussion  il leur a offert un peu de sous. Au moment où il bougeait, un des agents de la même équipe lui a demandé de s’arrêter encore. Il s’est arrêté quelques minutes après,  les agents de la sécurité étaient occupés avec  d’autres véhicules. Fatigué de s’arrêter, il a décidé de bouger », explique-t-elle.

Et d’ajouter, «  Dès qu’il a bougé ils lui ont tiré plusieurs balles, deux balles ont touché le véhicule. Une du côté de sa femme et une de son côté. Malheureusement la balle a perforé le véhicule et il a été atteint dans le dos à quelques centimètres de sa colonne vertébrale». Poursuit-elle.

La victime a réussie à se rendre aux urgences dans une clinique, où il a subi une opération. En attendant, une plainte a été déposée par la famille de la victime à la brigade de recherche de Camayenne.

Conakry: les déguerpissements redémarrent dans la ville

La gouverneure de la ville de Conakry à procédé  ce jeudi 14 octobre 2021, a une opération de déguerpissement dans les marchés et quartiers de la ville.

Embellir la ville, la rendre agréable et donner une image nouvelle dans la ville est l’un des objectifs majeur de cette opération de déguerpissement. Après avoir constaté un désordre urbain dans différents axes de la ville de Conakry, madame la gouverneure M’mawa Sylla a tenue à effectuer une descente dans ces lieux afin de veiller à l’ordre et participer à l’embellissement de la ville.

Accompagné de certains maires de Conakry, ils se sont rendus ce matin dans la commune de Matoto plus précisément au marché Enta afin de libérer les espaces. Les agents ont renversé, débarrassé tous les étals placés anarchiquement non loin de la route.

Pour rappel, ces déguerpissements sont initiés par le gouvernement dans le cadre de la libération des voies publiques occupées anarchiquement.

Conakry : le gouvernement interdit la circulation des gros porteurs aux heures de pointe

Dans un communiqué conjoint, le ministre des Transports et son homologue de la Sécurité et de la protection civile disent avoir constaté avec regret une ‘’perturbation de la circulation routière dans la ville de Conakry marquée par des ralentissements intempestifs et des embouteillages récurrents aux heures de pointe.

Selon Mohamed Keita et Damantang Camara, ces désagréments sont essentiellement dus aux mouvements des gros porteurs qui tombent souvent en panne sur la voie publique et qui ne respectent aucune règle de circulation, de stationnement et d’arrêt’’.

Pour pallier cet état de fait, ils informent l’ensemble des transporteurs et des conducteurs de véhicules gros porteurs qu’à compte la date du 13 avril, ‘’tout mouvement de camions est interdit de 5h à 8h30 et de 14h à 18h30’’.

Ils préviennent que tout contrevenant sera sanctionné conformément aux dispositions en vigueur, avant d’inviter la direction centrale de la police routière à prendre toutes les dispositions adéquates pour le respect des présentes mesures.

Feguifoot : Amadou Diaby de retour à Conakry

Le 1er vice-président de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot), Amadou Diaby, a regagné Conakry, hier, dimanche 28 février 2021, après un long séjour passé à l’extérieur.

A sa descente d’avion Amadou Diaby a été accueilli par quelques supporters mobilisés pour la circonstance. Il s’est exprimé en ces termes : « Comme vous le savez, conformément à l’arrêt du tribunal arbitral du sport (TAS) qui m’avait déjà rétabli dans mes fonctions depuis le 13 août 2020, l’exécution était sans appel. Maintenant, je prends encore acte de la nouvelle procédure qui a été mise en place contre moi par la commission d’éthique de la fédération guinéenne de football. Je dirais tout simplement que la vérité a fini par triompher. Je ne suis pas là aujourd’hui pour être celui qui a triomphé ou bien quoi que ce soit. Mais si je suis parti au TAS (tribunal arbitral du sport) c’était pour montrer au peuple de Guinée qu’il doit y avoir la manifestation de la vérité. Parce que je suis dans ce football-là depuis plus de vingt (20) ans, depuis la détection des jeunes talents. Tout ce que j’ai eu à faire dans ce football, je ne méritais pas ça. Il fallait aller de l’autre côté au moins pour pouvoir faire éclater la vérité et c’est fait enfin » 

Rappelons que, Amadou Diaby était accusé de détournement d’argent en complicité avec l’ex-entraîneur du Syli national de Guinée Paul Put.

Construction de l’échangeur de Kagbelen : début des travaux de démolition des emprises

Dans le cadre de la réalisation du projet de reconstruction et de réhabilitation des voiries urbaines et construction des échangeurs de Kagbelen et de Km36 à Conakry, le département des Travaux Publics informe les usagers et les riverains, que les opérations de démolition des bâtiments se trouvant dans la limite d’emprise du projet de construction de l’échangeur de Kagbelen ont démarré ce mardi 12 janvier 2021.

Ces opérations concernent notamment les habitations illégales et les kiosques. Les travaux s’effectueront dans le respect des clauses du contrat et toucheront toute la zone couverte par le projet. Des dispositions sont prises pour l’indemnisation des personnes affectées par le projet.

Ces travaux sont réalisés par l’entreprise CBITEC et le financement est compris dans l’accord-Cadre Chine Guinée.

Le Ministère des Travaux Publics s’excuse auprès des usagers et des riverains, des éventuels désagréments qui seront causés pendant la réalisation desdits travaux.

Célébration de Noel à Conakry : trois morts et des blessés

Dans la nuit de ce 24 au 25 décembre 2020, les fidèles chrétiens de Guinée à l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier ont réveillonné et fêté noël marquant la naissance de Jésus Christ il y’a 2020 ans.

A Conakry, comme dans les préfectures de l’intérieur du pays, les fidèles se sont acquittés de leurs prières dans les églises et autres lieux de culte dans la joie et l’allégresse, dans un esprit de communion fraternelle.

En cette circonstance exceptionnelle, la police nationale a renforcé son dispositif par le déploiement de 4.500 agents sur le grand Conakry et des centaines d’autres à l’intérieur du pays pour assurer cette mission, en sécurisant les lieux de culte, lieux de réjouissance ainsi que les grands carrefours et les principaux axes routiers dans le mais de minimiser les risques d’accident.

A la clôture du journal, à 08 Heures , deux (02) cas d’accidents de circulation à Cosa et à Nongo CONTEYAH ainsi qu’une attaque à main armée à Manéah / Coyah ont été enregistrés faisant:

 

– Deux (02) morts dont 01 par accident de moto contre piéton à Cosa dans la commune de Ratoma et 01 autre tué par balle par des assaillants qui ont attaqué son domicile à Manéah secteur Koba (Préfecture de Coyah);

– Deux (02) blessés légers suite à la collision entre un RAV4 et un taxi à Nongo CONTEYAH à proximité de l’Université Nongo Conakry (Commune de Ratoma);

– Par contre à l’intérieur du pays aucun incident majeur n’a été signalé.

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile tout en souhaitant joyeux noël aux compatriotes de confession chrétienne, salue l’esprit de civisme de tout un chacun et félicite l’ensemble des forces de l’ordre pour leur professionnalisme dans la conduite des opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire national.

Il exhorte les guinéennes et les guinéens à observer le même élan de discipline et au respect des gestes barrière dans le cadre de la lutte contre la COVID19 pour la suite des festivités de cette fin d’année 2020.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Le ministre Mouctar Diallo fait don de machines à coudre à des centres de couture

Conakry, le jeudi 10 décembre 2020- Le Ministre de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes Mouctar Diallo a procédé à la remise d’un important lot de machines à coudre aux groupements de jeunes filles couturières de la commune urbaine de Kindia et des communes de Matam, Ratoma et Matoto. 

La cérémonie s’est déroulée à la maison des jeunes de Kaloum en présence des bénéficiaires et des autorités communales. Il s’agit d’un don de l’UNFPA obtenu dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Jeunesse. 100 machines à coudre modernes ont déjà été acquises.

Cet accompagnement qui va s’étendre dans les autres localités du pays, vise la promotion de l’auto-emploi et l’autonomisation socio-économique des jeunes filles et femmes bénéficiaires.

En prenant la parole à cette occasion, le Ministre Mouctar Diallo a déclaré que c’est un programme ambitieux porté par son département pour répondre à la vision du Président de la République Son Excellence Pr. Alpha Condé  qui met les femmes et les jeunes au cœur de sa politique de développement.

Transmis par la Cellule de communication du Ministère de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes

Conakry : un présumé violeur d’une fillette de 15 mois interpellé par la police

L’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a présenté jeudi 10 décembre un homme âgé de 36 ans accusé d’avoir violé une fillette d’une année trois mois à Yimabaya-Faban, dans la commune de Matoto.

« Nous avons reçu un cas de viol d’un présumé auteur du nom de Mohamed Soumah 36 ans menuisier de profession. Il est accusé d’avoir commis des actes sexuels d’un enfant âgé de 15 mois qui a été référée à la médecine légale. La médecine à poser des actes et a conclu d’une incapacité de travail de 15 jours et qui est déjà un acte criminel. Ils ont aussi déterminé la position de l’acte au niveau du périèque l’enfant a été touché et sa causer des déchirures périnéale. Dans l’audition du présumé auteur il a reconnu avoir fait rentrer l’enfant dans sa chambre mais il dit n’avoir posé que sa main sur le sexe du bébé. La médecine légale  a été précise que l’enfant a été touché au niveau du périnée et le périnée se situe entre l’anus et le vagin et c’est là-bas ou y a déchirure », a expliqué le commissaire de police Ibrahima Henry Faques.

Parlant du présumé auteur du viol, il a reconnu les faits d’attouchements sur la petite fille

«je n’ai pas violé l’enfant, la petite fille était avec moi dans la chambre j’ai fait que la toucher et je demande pardon parce que c’est la première fois que cela m’arrive. Ce que le docteur a dit c’est entre eux et Dieu moi c’est tout ce que je sais» a laissé entendre Mohamed Soumah.

Mais nie en bloc les accusations portées contre lui

« je suis là pour un cas de viol. C’est un dimanche quand je revenais du travail, j’ai salué notre maman, avant de rentrer dans ma maison. De passage, la fillette a pleuré en me suivant. Je l’ai prise et je suis rentré dans la maison. Je l’ai fait asseoir dans mon lit. Quand elle a voulu descendre, son pied est allé contre ma chaise et elle est tombée en pleurant. C’est ainsi que sa maman est venue. Elle l’a prise et elle est allée la montrer à une de nos voisines. Cette dernière a dit que rien n’est arrivé à la fillette. Le lendemain, à ma grande surprise, j’ai vu la maman de la fillette crier que j’ai touché son enfant. Tous les enfants rentrent chez moi, je ne peux pas faire du mal à un nourrisson. Je n’ai pas touché la fillette, Dieu va payer les médecins qui ont dit que la petite a été touchée. Je demande pardon à l’autorité ».

 

Le ministre Moctar Diallo a procédé à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé

Le ministre de la jeunesse et de l’emploi a procédé mercredi 09 décembre 2020, à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé dans la commune de RatomaC’est un bâtiment flambant neuf situé non loin du carrefour Centre-émetteur qui va désormais servir de maison des jeunes de Kipé.

C’est le chef de l’Etat qui avait présidé en 2015 la pose de la première pierre de construction de cet édifice. Au terme des travaux réalisés avec l’appui de la société immobilière Mar Grandioso, la maison des jeunes a été mise à la disposition de la couche juvénile de Kipé.

« Cette infrastructure dune capacité d’accueil de 500 personnes. Elle dispose d’une salle de spectacle, deux salles polyvalentes, six bureaux et trois toilettes. Il faut préciser que cette  maison des jeunes est un établissement public qui offre aux jeunes de Kipé, la possibilité de s’épanouir à  travers une multitude d’activité socioculturelles comme la musique, le théâtre, les arts plastiques la danse , le cinéma et la formation. Donc les jeunes de Kipé je vous invite à prendre  soin  de cette maison et de la gérer conformément aux textes qui régissent le fonctionnement des maisons des jeunes en Guinée. Mon  département fera tout pour vous  accompagner dans vos différentes préoccupations », a martelé Mouctar Diallo ministre de la jeunesse et de l’emploi.

Le ministre de la Jeunesse et de l’emploi, qui a présidé la cérémonie d’inauguration, a par ailleurs affirmé que le  président Alpha Condé place la jeunesse au cœur de ses priorités. « Ce n’est pas un slogan vain. C’est une vision suivie d’actes concrets », a affirmé Mouctar Diallo.

Depuis plus de six ans, selon le chef du quartier Kipé, les citoyens de sa juridiction se sont battus corps et âme pour concrétiser la construction d’une maison des jeunes dans la localité.

Exprimant sa gratitude au président de la République, Elhadj M’Bemba Soumah a précisé qu’une maison des jeunes est un centre de formation, de sensibilisation et d’encadrement de la jeunesse.

 

Conakry : un policier tué par balle à Wanidara

Dans un communiqué, le Ministère de la Sécurité et de la protection civile a annoncé lundi qu’un policier a été tué par balle et trois autres blessés à Wanidara, sur l’Axe Le Prince, en haute banlieue de Conakry.

Ci-dessous le communiqué

Conakry, le 30 novembre 2020 – Dans la soirée du lundi 30 Novembre 2020 aux environs de 19 h45, des agents de Police déployés dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens ont été victimes d’attaques armées par deux (02) groupes d’assaillants au niveau du marché de Wanidara sur l’axe Le Prince.
Le premier groupe a ouvert le feu à l’aide de fusils de type calibre 12 faisant trois (03) blessés. Le second groupe d’assaillants à motos a tiré à bout portant sur un brigadier en service à la CMIS N° 3 d’ENCO 5 qui a rendu l’âme sur place.
Il est à rappeler que, dans la soirée du vendredi 27 Novembre 2020, un autre groupe d’individus avait également ouvert le feu sur un groupe d’agents de Police dont l’un a reçu des plombs sur la jambe gauche au rond-point de la T8.
Ces agents de Police qui accomplissent leurs missions régaliennes de protection des personnes et des biens et de maintien de l’ordre public étaient dépourvus de toutes armes et n’ont ainsi pas été en mesure de riposter.
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, condamne ces attaques qui constituent purement et simplement des actes terroristes dans le but de créer un climat d’insécurité aux yeux de la communauté nationale et internationale.
Les auteurs et les commanditaires de ces actes sont activement recherchés pour être traduits devant les tribunaux et répondre de leurs actes.
Enfin, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile adresse ces condoléances les plus attristées à famille du policier abattu dans l’exercice de sa mission et souhaite un bon rétablissement aux blessés.
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.

Attaque du train de Fria : cinq personnes interpellées

Face à la presse samedi dernier, le procureur général près de la Cour d’appel de Conakry a indiqué que les cas de flagrants enregistrés au cours des violences post-électorales à Conakry et dans plusieurs autres villes du pays vont être jugés dès la semaine prochaine.

Par ailleurs, le procureur a indiqué que cinq personnes dont un imam ont été interpellées en lien avec le sabotage et l’attaque du train minéralier de Fria qui ont entraîné la mort de trois gendarmes, un militaire et un civil.

« Les enquêtes sont en cours à la brigade de recherches de Matam. A cet égard, cinq personnes ont été interpellées dont un imam en possession des pièces du train », a indiqué le procureur général au cours du point de presse animé en compagnie des procureurs des tribunaux de première instance de Kaloum, Dixinn et Mafanco, et celui du tribunal militaire.

Le fait s’étant déroulé à Sonfonia, dans la commune de Ratoma, les cinq personnes seront certainement jugées par le tribunal de première instance de Dixinn.

« En outre, selon les informations en notre possession, plusieurs autres personnes ont été interpellées en possession de diverses armes à feu dont elles auraient fait usage », a déclaré le procureur général.