Appelle à manifester de l’UFDG : le FNDC n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) ont appelé à une…

Appelle à manifester de l'UFDG : le FNDC n'entend pas s'associer à ce mouvement de protestation

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) ont appelé à une manifestation de rue ce mercredi 25 novembre. Le FNDC, entité regroupant des partis politiques d’opposition et organisations de la société civile, n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation.

Interpellé sur la position du mouvement anti 3e mandat que dirige Abdourahamane Sanoh, Cellou Dalein Diallo a laissé entendre que « le FNDC est libre. Nous manifestons contre la dictature, le 3e mandat et la confiscation de notre victoire. Si le FNDC souhaite faire cavalier seul, nous n’avons aucune objection. Chaque citoyen, chaque responsable d’association ou parti politique est libre de travailler avec qui il veut ».

A la question de savoir si cette situation ne risque pas de fragiliser les opposants au troisième mandat, l’ancien Premier ministre souligne que « l’unité de l’opposition reste toujours fragile. Dans le cadre de l’ANAD, je suis avec une quarantaine de partis politiques. Nous avons aussi le soutien de Me Abdoul Kabèlè Camara et d’Abé Sylla qui reconnaissent que nous avons gagné l’élection présidentielle du 18 octobre ».

« Nous ne nous sentons pas isolés surtout en raison de la confiance que les guinéens ont exprimée notamment lors de l’élection du 18 octobre. Nous sommes toujours prêts à coopérer avec les partis politiques qui se disent de l’opposition. Mais c’est à chacun de choisir ses partenaires », estime le président de l’UFDG.

Notons que, l’appel à manifester de l’UFDG et l’ANAD est très peu suivi sur l’axe Sonfonia-Cimenterie, les activités tournent quasiment à plein régime. Seulement quelques boutiques et magasins sont restés fermés. Les agents des forces de l’ordre, fortement mobilisées, sont postés sur tous les grands carrefours et entrées susceptibles de connaître des violences.