Guinée-insécurité à Siguiri : le préfet met sur pied  un numéro vert

Pour lutter contre l’insécurité dans la ville de Siguiri, le préfet de Siguiri, Dr Mouramani Cissé  a mis à la disposition des habitants, dimanche 15 octobre 2023, un numéro vert.

 

Le numéro 611515121 est disponible désormais 24h/24 pour remonter les informations. En effet, il a été mis sur pied pour lutter contre l’insécurité grandissante qui s’observe de plus en plus dans la ville de Siguiri depuis quelques temps.

En effet, le numéro vert mis à la disposition de la population va permettre aux habitants de dénoncer tout acte de banditisme dans la ville.

Rappelons que, c’est après l’arrestation samedi dernier de deux individus avec des armes à feu et des armes blanches dans le district de Bouré Balato, relevant de la sous-préfecture Kintinian, par les forces de défenses et les chasseurs dans le cadre de la lutte contre le banditisme que, le préfet a décidé de mettre un numéro vert à la disposition des habitants.

Guinée : un jeune homme retrouvé mort à Diguiling

Le corps sans vie d’un homme âgé d’une vingtaine d’années a été retrouvé à Diguiling, relevant de la commune rurale de Siguirini, à 150 kilomètres de Siguiri.

 

La découverte macabre a été faite lundi 9 octobre 2023. Le corps identifié de  Doura Keita a été découvert aux environs de 18 heures. Selon le site Guinéematin, il aurait été touché par un engin roulant et a perdu beaucoup de sang.

Ce dernier aurait succombé à ses blessures. Le jeune homme souffrait d’une maladie mentale. Le chef du poste de santé de Diguiling, Mamoudou Traoré, a expliqué les circonstances dans lesquelles il a trouvé le corps du jeune. « C’est un jeune qui vient de Dabola. D’après mes diagnostics, il a été sûrement touché par un engin roulant parce que nous avions retrouvé des plaies sur son corps et le jeune avait dégagé beaucoup de sang. Donc, c’est suite à ça qu’il a finalement rendu l’âme », a précisé Mamoudou Traoré à travers le site d’informations  Guinée matin.

Après l’accord du procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, Amadou Kindy Baldé, le corps a été remis aux autorités locales de Diguiling pour son inhumation.

Guinée : un éléve de 15 ans meurt dans un éboulement à Kintinia

Le jeune Moussa Diawara  est décédé mardi 12 septembre 2023, suite à un éboulement à Kintinia dans la sous prefecture de Siguiri.

 

Selon les informations du site Conakryinfos, un tragique événement s’est déroulé mardi dernier au sein d’une mine d’or artisanale communément appelée ‘’Barada’’, située dans la sous-préfecture de Kintinia, relevant de la préfecture de Siguiri.

La tragique disparition de Moussa Diawara met en lumière une fois de plus la préoccupation persistante quant à l’exploitation des enfants au sein des mines artisanales d’or, non seulement dans la région de Siguiri, mais aussi dans l’ensemble de la Haute Guinée. Ces jeunes, privés de mesures de sécurité adéquates, sont exposés à une multitude de dangers.

L’absence de réglementations appropriées dans ces mines expose ces enfants à des conditions de travail extrêmement précaires et dangereuses. Ils sont souvent contraints de travailler dans des environnements instables, où les risques d’accidents, tels que des éboulements comme celui ayant coûté la vie à Moussa Diawara, sont monnaie courante.

La tragédie de Moussa Diawara ne doit pas être oubliée, mais plutôt servir de rappel de la nécessité de protéger nos enfants des ravages de l’exploitation minière artisanale. Poursuit le site Conakryinfos.

Guinée : le maire de Siguiri vomi par les habitants

Ce mardi 29 mars 2022, un groupe de jeune de la ville de Siguiri ont manifesté devant le siège de la commune urbaine de Siguiri afin d’exiger le départ du maire.

 

Ils étaient plus d’une dizaine de jeune tenant à la main des pancartes sur lesquels étaient notés différents mots qui appellent au rejet du maire.

En effet, ces jeunes ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol, car selon eux, la commune de Siguiri a soif de développement. Ils accusent le maire de « détournements ». Selon le site Guinéenews.Com, l’un d’entre eux a expliqué que, « nous manifestons pour le départ du maire. Actuellement, la commune urbaine a soif de développement alors que le maire et ses vices maires  font des détournements. Nous ne voulons plus d’eux », a expliqué l’un des manifestants.

Les manifestations ont durée jusqu’à ce que le préfet de Siguiri, le colonel Douramoudou Kéita a lancé un appel au calme. Ce dernier a par la suite convoqué le maire de Siguiri et ses conseillers pour une réunion.

Guinée : un père tue son fils pour 500 000 Gnf à Siguiri

Le nommé Keita a tiré à l’aide d’un fusil de chasse,  son fils qu’il a accusé d’avoir volé la somme de 500 000 Franc guinéen lundi 7 février 2022, à Lero dans la préfecture de Siguiri.

 

C’est aux environs de 22 heures que le drame a eu lieu. Agé de 18 ans, le jeune Ousmane Kéita a été privé de la vie par son père. En effet, selon des sources concordantes, Ousmane a été interrogé par son père sur la disparition de son argent mais,  son fils a déclaré n’avoir rien prit.  Furieux, le père a pris son fusil et n’a pas manqué de tirer sur lui.

Après avoir commis ce drame, M.Keita le père de l’enfant s’est rendu à la brigade de recherche de la gendarmerie de Léro afin d’avouer son crime. Pour l’heure il a été conduit à la maison d’arrêt de Siguiri. Le jeune garçon quant à lui a été inhumé mardi dans le district de Léro.

 

Guinée : la police brûle mille kilogramme de chanvre indien

Après  avoir saisie plus d’une tonne de chanvre la semaine dernière à Siguiri, la police à décider d’incinérer jeudi 3 février 2022 cette tonne dans le district de Tabakoro.
Selon le site Guinéenews.Com, c’est en présence des forces de défense et de sécurité, le président et le substitut du procureur du tribunal de première instance de Siguiri que le lot important de chanvre indien de plus de mille kilogrammes a été incinéré dans le district de Tabakoro.
Sur place, Colonel Abdoulaye Touré, le commandant du camp d’infanterie de Siguiri, a lancé un appel à la population.
« L’incinération de cette grande quantité de chanvre indien est la preuve de l’engagement des forces de défense et de sécurité dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens. Et nous lançons un appel envers la population, en ce qui concerne l’éducation des enfants pour empêcher la consommation de ces stupéfiants nuisibles  à la santé humaine. »
Ensuite, Lansana Cissé le président du tribunal de première instance de Siguiri a félicité les forces de défense et de sécurité, avant d’indiquer les infractions liées à la consommation du chanvre indien en Guinée.
« C’est salutaire le travail abattu par les forces de défense et de sécurité, car en Guinée la consommation, la vente du chanvre sont des infractions punies par la loi. Donc, au-delà de ça, il faut que les citoyens de Siguiri acceptent de collaborer pour que la justice et les forces de défense et de sécurité puissent vraiment jouer leur rôle », a-t-il affirmé.
A rappeler que cette quantité de chanvre indien incinérée a été saisie le dimanche 23 janvier 2022 dans le district de Tabakoro sur la route de Kouremalé, dans la commune urbaine de Siguiri.
Source: Guinéenews.Com

Siguiri : les forces de défenses saisissent plus de mille kilogramme de chanvre indien

C’est lors d’une patrouille inopinée qu’ont effectué les hommes armés dans cette ville qu’une grande quantité de chanvre a été découvert à Tabakoro.

 

 

Selon l’article publié sur le  site d’information Guinéenews.Com, une patrouille mixte des forces de défense et de sécurité de Siguiri a effectué une saisie de plus de mille kilogrammes de chanvre indien dans la commune urbaine de la ville, a appris Guineenews, ce jeudi 27 janvier 2022.

C’est au camp d’infanterie de Siguiri que la présentation de la quantité saisie a été faite à la presse en présence de l’ensemble des autorités locales. En donnant les détails, le chef d’escadron, Ibrahima Sory Sidibé, commandant de compagnie de la gendarmerie territoriale de Siguiri, a demandé aux citoyens de les aider en les fournissant des informations.

« Il y a la saisie de 25 sacs contenant plus de mille kilogrammes de chanvre indien. Donc, cette autre saisie est le fruit de l’effort des forces de défense et de sécurité. Nous demandons aux citoyens de nous aider, pour que nous puissions mettre hors d’état de nuire les malfrats », sollicite-t-il.

Pour plus de précisions, le Colonel Abdoulaye Touré,  le commandant du camp d’infanterie de Siguiri a indiqué que la saisie s’est déroulée non loin du camp et ne compte pas reculer dans la lutte contre le grand banditisme. « L’opération s’est déroulée dans la nuit du dimanche 23 janvier dans le secteur de Tabakoro dans la commune urbaine de Siguiri sur la route de Kouremalé. Mais ce qui reste clair nous n’allons pas reculer dans ce combat noble de la lutte contre l’insécurité, le grand banditisme à Siguiri. »

Il faut rappeler que les propriétaires de cette quantité de chanvre indien sont introuvables pour le moment car ayant pris la poudre d’escampette avant la présence des forces de défense et de sécurité sur les lieux.

Source: Guinéenews.Com

Guinée Conakry: forte présence des hommes armés dans la ville de Siguiri

Cette ville où se trouve le siège du parti politique RPG, de l’ex président Alpha Condé est depuis dimanche 12 décembre sécurisée par les forces de l’ordre.

 

 

Du centre-ville en passant par le grand marché et les environs du siège du RPG, un dispositif sécuritaire est visible. Les hommes armés dans presque tous les coins de cette ville.

En effet, selon le site d’information Guinnéenews, un responsable du RPG a signalé qu’il s’agit d’une rumeur sur une éventuelle manifestation pour la libération du Pr Alpha Condé.

Rappelons que, dans cette ville siège le parti politique RPG de l’ex président Alpha Condé. En attendant d’avoir amples informations, les citoyens de cette ville continuent normalement leurs activités.

Guinée : une femme décède au cours d’une bagarre

La scène s’est déroulée samedi 04 décembre dernier à Siguiri.

Selon les faits rapportés sur le site Guinéematin.com, les deux femmes ont livrées une bagarre, pendant qu’elles travaillaient dans la mine d’or de Siguiri. En effet,  elles n’ont pas voulu respecter le système établi dans cette mine d’or.

Ce système qui relève que : « Quand une finit son tour, une autre commence. Donc, c’est par rapport au respect de ce système de tour que deux femmes se sont disputées, avant d’en venir aux mains. Pendant qu’elles se battaient, elles sont tombées dans un trou profond ». 

C’est ainsi qu’au cours de la bagarre,  la nommée Alice Millimouno a rendu l’âme,  pendant que l’autre dame a été blessée et conduit  à l’hôpital préfectoral de Siguiri pour des soins.

Quinze morts dans un éboulement à Siguiri : le gouvernement fait une annonce

Ce week-end, une dizaine de personnes a péri dans l’éboulement d’une mine d’or à Siguiri, précisément à Tatakourou.

A travers un communiqué de presse , le gouvernement a présenté ses condoléances aux familles des victimes avant d’indiquer que des enquêtes seront menées.

Communiqué de presse

Le Gouvernement a appris avec une profonde affliction et un immense regret les événements douloureux survenus dans la journée de ce samedi 08 mai à Tatakourou, dans la sous-préfecture de Doko,  préfecture de Siguiri , suite à un éboulement dans une exploitation minière semi-industrielle.

De source sécuritaire, fait état de 15 décès et des blessés.

Monsieur le Président de la République,  son Excellence,  Professeur Alpha Condé,  au nom du Gouvernement,  du peuple de Guinée et en son nom personnel, présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et leurs proches, adresse ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Il a instruit le Gouvernement de mener toutes les investigations pour déterminer les circonstances et causes exactes du drame et d’en tirer toutes les conséquences.

Fait à Conakry, le 08 mai 2021

Tibou Kamara,

Ministre d’État Conseiller Spécial,

Ministre  de l’Industrie, des PME et

Porte-parole du Gouvernement Guinéen

Alpha Condé à Siguiri : « Seul le Nigeria dépassera dans quelques années la Guinée en termes de développement »

En prélude à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, le président  Alpha Condé était le mardi 13 octobre l’hôte de marque des populations de la Savane guinéenne.

Dès son arrivée à Siguiri, le candidat du RPG Arc-en-ciel, s’est offert un bain de foule tout le long de son trajet, de l’aéroport jusqu’à la place des martyrs, située en plein centre-ville.

Dans son discours, le président Alpha Condé, a tenu à expliquer à ses militants et sympathisants qui étaient fortement mobilisés à cet effet, les raisons de ses visioconférences avant de contredire les différentes interprétations qui en ont été faites par ses opposants.

« Je suis venu à Siguiri pour montrer à la jeunesse guinéenne que nous sommes en plein dans la révolution industrielle. C’est la raison pour laquelle je suis resté à Conakry pour communiquer avec vous. Mais, ils sont venus vous dire que si je ne suis pas venu, c’est parce que je suis souffrant et que je suis vieillissant. Me voilà donc ! La nouvelle constitution, elle est faite d’abord pour les femmes, les jeunes et surtout qu’elle prévoit la parité. Tout ce que les hommes peuvent faire, les femmes peuvent le faire. Je suis le candidat des femmes. La preuve, ce sont elles qui ont même payé ma caution pour la candidature. Nous voulons avant 2023 créer cent mille jeunes entrepreneurs. Il faut que nous comprenions que le RPG est une famille. Rappelez-vous que ce sont les militants qui disent RPC qui m’ont porté à la tête de la magistrature suprême. C’est pourquoi, j’ai dit que si vous voulez que je sois candidat, il va falloir que le parti soit comme avant. Conté a dit ici que vous êtes pour Alpha« Je ne mettrai aucun projet de développement chez vous’’. Vous l’avez accepté. Pendant vingt ans, vous êtes restés RPG, ce ne sont pas des pilleurs et détourneurs qui peuvent vous embarquer. Je ne veux pas laisser ce pays dans les mains des détourneurs, mais avec la jeunesse« ,  a-t-il déclaré.

Alpha Condé a de nouveau condamné le blocage du cortège du candidat de l’UFDG à Tokounou par les militants du RPG Arc-en-ciel.  « En vérité, je n’ai pas apprécié l’événement de Tokounou. Laissez-le venir. Il (Cellou Dalein)  va voir la suite. Ne cédez pas à la provocation« , a lancé le candidat du RPG à Siguiri.

Le président a pris  un nouvel engagement, celui de faire de la Guinée la deuxième puissance en Afrique de l’Ouest, après le Nigéria. « le développement de la Guinée ne plaît pas aux pays limitrophes. Seul le Nigeria dépassera dans quelques années la Guinée en termes de développement« , a-t-il promis.

Mise en place des conseils de quartiers et de districts à Siguiri

Le préfet de Siguiri, Colonel Moussa Condé, a présidé mercredi, 02 septembre 2020, une réunion de concertation axée sur la mise en place prochaine des conseils de quartiers et de districts de Siguiri.

Cette rencontre a mobilisé les sous-préfets, les maires, les secrétaires généraux des communes et les cadres du staff technique préfectoral ainsi que certains acteurs politiques de la préfecture.

Suivant la lettre circulaire du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation y afférant, ce travail technique est piloté par la préfecture et les mairies (urbaine-rurale), les démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ainsi que les secrétaires généraux des sections des partis politiques ayant pris part aux élections communales du 22 mars 2020.

Malgré son caractère précipité, la rencontre aura permis d’associer tous les acteurs concernés par les différentes étapes de la procédure édictée y comprise la détermination du nombre des conseillers par district ou par quartier d’une part et par partis politiques concernés d’autre part.

Le calcul arithmétique exigé à ce niveau a suscité assez de préoccupations car les données démographiques dont dispose le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale seraient nettement en deçà des statistiques non officialisées. Qu’à cela ne tienne, les commissions mises en place à cet effet, ont 48 heures au maximum pour rendre public les résultats de leurs activités.

La commune rurale de Kintinian sur un ambitieux projet agricole et maraîcher

Avec le slogan  » la terre ne trahit jamais  » la Commune rurale de Kintinian dans la préfecture de Siguiri est entrain de concrétiser son programme de développement durable.

Le premier volet pour cette campagne agricole 2020, elle a réussi à mettre en valeur 450 hectares de plaines rizicoles dont le riz pousse bien.
Le deuxième volet c’est l’ambitieux projet agricole et maraîcher qu’elle est en train d’initier dans le district de Kamagan situé au bord du fleuve Tinkisso où elle aménage 238 hectares.

Financé par le Fonds de Développement Économique et Local (FODEL), Interrogé, l’honorable député maire Balla Camara également 3e Vice – président de la Commission de Développement Rural et Environnement de l’Assemblée Nationale a expliqué qu’avec l’appui des techniciens agricoles, des arbres fruitiers (manguiers, citronniers, ananas, bananeraie) des légumes de toute sorte seront développés dans ce domaine. Profitant de sa visite sur le terrain, l’honorable député a prodigué d’utiles conseils à sa communauté d’accompagner la commune dans ses activités car selon lui ce projet va attirer beaucoup d’investisseurs.

Une femme tue son mari lors d’une bagarre à Siguiri

Une femme a donné la mort à son mari mercredi, 26 août dans le district de Saourou, préfecture de Siguiri.

Interrogée sur les médias locaux de la place, Nankoria Koulibaly âgée de 32 ami et mère d’un enfant l’auteur du meurtre a expliqué en ces termes : « Cela fait deux jours mon enfant est malade, mais quand j’ai dit à mon mari de s’occuper du traitement de l’enfant il a refusé. C’est ainsi que je me suis débrouillée pour envoyer mon enfant aux soins. Revenu en famille, il a commencé à me lancer des mots inappropriés jusqu’à me frapper. La nuit, il allait chez ma coépouse. Ce matin il a commencé à me lancer les mêmes propos je lui ai dit de cesser que sinon je vais riposter. Quand les bagarres ont commencé cette fois ci je lui ai jeté un couteau qui l’a atteint je ne sais pas la partie »

Transporté d’urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri, Salimou Traoré n’a pas pu survécu à ses blessures il décéda.

Malgré les mea-culpa de la dame et les excuses, Nankoria est désormais dans les mains de la justice.
La victime a été inhumée le même jour à Saourou. Les crimes sont devenus récurrentes à Siguiri ces derniers temps.

Siguiri: Deux corps sans vie découverts à Tomboko

Deux corps sans vie ont été découverts à Tomboko mercredi, 26 août 2020 dans des lieux différents et de manière différente un district de Doko préfecture de Siguiri.

Le premier cas c’est jeune ressortissant du Burkina Faso nommé Adama Sango 35 ans qui avait disparu il y’a trois jours au village qui a été retrouvé dans une fosse d’eau sa moto et sa chaussure à côté. Le deuxième cas c’est un jeune qui a été retrouvé pendu sur l’arbre en état de putréfaction. Il n’a pas pu être identifié.

Une enquête est ouverte par la Gendarmerie pour élucider ces cas de mort.

Un homme s’est fait tuer à Siguiri en testant un gri-gri anti-balle

Les faits se sont produits samedi 08 août 2020 dans le district de Kolenda relevant de la commune rurale de Doko, préfecture de Siguiri. Rentré de la République sœur du Mali avec un gri-gri anti-balle, Moussa Doumbouya a décidé d’essayer son amulette.

Selon un témoin qui a requis l’anonymat, Moussa Doumbouya s’est fait accompagner en brousse par cinq ( 5) personnes dont son jeune frère Nouhan. Arrivés sur les lieux, ces hommes ont d’abord essayé la puissance du gris – gris sur un arbre et cela a réussi car la balle n’a pas pu toucher l’écorce de l’arbre.

Convaincu de l’efficacité du gris – gris, Moussa Doumbouya, l’a porté. Mais personne n’a osé tirer sur lui. Le féticheur Doumbouya a obligé son jeune frère Nouhan à tirer sur lui ;et ce dernier s’est exécuté.

Malheureusement son grand frère a été mortellement touché par la balle. Transporté d’urgence à l’hôpital de Siguiri, il a succombé à ses blessures en cours de route.
Aux dernières nouvelles, son jeune frère Nouhan a été immédiatement mis aux arrêts par les services de sécurité. Affaire à suivre.

Des cartons contenant 17 750 balles saisis à Falama (Siguiri)

Cette saisie a été faite dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juin par des jeunes volontaires assurant les patrouilles dans le district de Falama situé à 15 km de la commune urbaine. Ces jeunes chargés de la sécurité du village ont vite repéré le véhicule quand le chauffeur a refusé de se soumettre à la fouille. C’est ainsi qu’ils ont alerté le commandant de la gendarmerie départementale de Siguiri qui a ordonné d’arraisonner le véhicule jusqu’au matin.

Et c’est mercredi que le véhicule conduit à Siguiri a été fouillé par les gendarmes qui découvert, à la surprise générale, une importante quantité de cartons de cartouches contenant des balles pour les fusils calibre 12.
Selon le lieutenant-colonel Lah Moussa Traoré commandant de la gendarmerie, les gendarmes ont découvert 71 cartons contenant chacun 250 balles soit au total 17. 750 balles. Pour cet officier supérieur, ces armes auraient transité par le fleuve Niger en provenance du Mali.

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri est déjà saisi et une enquête est ouverte pour déterminer l’origine des armes, des propriétaires et leurs intentions. Pour le moment c’est la stupeur totale qui règne dans la ville de Siguiri.

Siguiri: 4 personnes tuées par des eaux de pluie dans la mine d’or de Kodjou Oulen

Quatre (04) personnes ont été tuées par les eaux de ruissellement dues aux pluies qui se sont abattues Mardi, 02 Juin 2020, aux environs de 12 heures dans la mine d’or de Boudaba un secteur du district de Kodjou Oulen relevant de la Commune Rurale de Niagassola dans la préfecture de Siguiri.

Selon un membre de la Croix Rouge locale, Djanko Dansoko, ce drame est survenu au moment ou l’accès de la mine était interdit aux orpailleurs. Et pendant qu’il pleuvait abondamment, certains citoyens ont trompé la vigilance des Tomboloma (les gardiens de mine) pour descendre dans les puits qui ont été remplis par des eaux de ruissellement causant la mort de quatre (04) personnes.

Ces victimes sont entre autres, Boua Cissé (20 ans) marié d’une femme et père d’un enfant originaire de Oulada Préfecture de Kouroussa, Moussa Keita (31 ans) marié d’une femme et père d’un enfant originaire de Tiguibery Préfecture de Siguiri, Sékouba Sidibé (28 ans) fiancé à une femme originaire de Banko Préfecture de Siguiri et Ousmane Diallo (24 ans) célibataire originaire de Dinguiraye.
Les corps ont été remis aux parents pour leur inhumation.

Les premières pluies font des dégâts importants à Siguiri

Les premières grandes pluies se sont abattues mercredi,27 mai sur une partie de la préfecture de Siguiri en Haute Guinée. Et le quartier Franinko de la commune urbaine de Siguiri est le plus touché parce que inondé par les eaux de ruissellement.

Ce quartier avait bénéficié d’un projet de pavage dont les travaux traînent toujours. Selon les citoyens, la non-exécution des travaux aurait occasionné cette inondation du quartier ou les habitants lancent un cri d’alarme à l’endroit des autorités en vue de sauver la zone.

Siguiri: l’éboulement d’une mine d’or fait deux morts

Dans la soirée de mercredi 27 novembre 2019, deux personnes ont perdu la vie dans l’éboulement d’une mine d’or à Siguiri. Le drame a été enregistré aux environs de 18 heures dans une mine d’or appelée Sounoko, dans le district de Köfilani, relevant de la sous-préfecture de Kitinian, préfecture de siguiri.

Bréma Kourouma, le seul rescapé de cet éboulement,  explique au correspondant de guineematin.com qu’ils étaient 3 dans la mine au moment du drame. « J’étais à porte du trou quand le sable a commencé à tomber. On a alors essayé de sortir. Malheureusement, le sable est tombés sur les deux autres », a précisé Bréma Kourouma.

Finalement, les dépouilles de Billy Sidibé (24 ans, célibataire sans enfant, âgé de 24 ans) et d’Abou Mara (37 ans, marié et père d’un enfant) ont été rapatriées chez eux, respectivement à Kérouané et Kissidougou

A rappeler que plusieurs autres exploitants traditionnels de l’or avaient perdu la vie dans la mine de Sounoko les années passées. Ce qui a poussé les autorités locales à interdire son explication depuis deux ans. Mais, situé à un endroit isolé, la mine continue d’être fréquentée avec malheureusement de gros risques.

 

Un financement de 3 milliards de dollars accordé pour le développement agricole à Siguiri

Une convention entre l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la Société AngloGold Ashanti de Guinée (SAG), a été signée mercredi, 06 novembre 2019. Elle porte sur un appui financier de trois (3) millions de dollars américains au développement agricole de la préfecture de Siguiri.

Il s’agira pour chacune des parties signataires de contribuer à hauteur de 1.5 millions de dollars US à un projet de la culture d’anacarde à Siguiri
Pour le Directeur Général de la SAG, l’appui financier devrait servir à former, encadrer et à améliorer les méthodes de subsistance des producteurs locaux d’anacardes, en fournissant des intrants avec pour principales cibles, les femmes et les jeunes. « Environ 500 emplois permanents et 2. 000 emplois indirects seront créés grâce à la culture d’anacardes et à l’ensemble de la chaîne de valeur » assure Abdourahamane Diaby Directeur Général de la SAG.

L’USAID, l’autre signataire de cet accord, compte appuyer le volet-emploi des jeunes à travers les filières de l’anacarde. « Le secteur minier ne peut à lui seul développer le pays. L’agriculture est aussi un moteur de développement en Guinée c’est pourquoi nous nous associons aujourd’hui au secteur minier pour la promotion de l’emploi jeune en Guinée par le biais de l’agriculture » précise Jeff Bryan, Directeur Pays de l’USAID.

Cette initiative de la SAG avec l’appui de l’USAID est partie d’une demande du gouvernement guinéen relative à la diversification de l’économie nationale. afin que les sociétés minières investissent dans les projets porteurs d’emplois durables au-delà de l’activité minière.

Pour l’objectif à long terme, les mines doivent servir de levier de développement et de catalyseur pour la diversification de l’économie nationale. Le Ministre des Mines et de la Géologie Abdoulaye Magassouba a affirmé : « grâce aux investissements générés par les activités des sociétés minières, la Guinée pourrait être un pays avec une croissance inclusive qui participe significativement et durablement à la réduction de la pauvreté souhaitée par le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé».

La prochaine phase de cette coopération est la construction dès 2020 d’une unité de transformation des graines d’anacarde à Siguiri.

111 enseignants en situation irrégulière à Siguiri

111 enseignants en situation irrégulière avec des documents douteux, invalides détectés par la récente mission de recensement dans le secteur éducatif à Siguiri, telle est l’information relayée depuis le lundi 12 Août 2019.

En effet, ces fonctionnaires ont été détectés par la récente mission de recensement composée du SLECG et du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Il est notifié que ces enseignants pour la plupart ont un statut douteux, invalide, abandon, malade, dossier incomplet. Selon les observations de l’agent collecteur.

Sur cette liste, il y’a des enseignants avec :

-une contradiction entre l’enrôlement et l’engagement;

-trop vieux pour être engagé en 2017

– aucune qualité d’enseignant,

-cas de substitution,

-incohérence sur l’année de sortie de l’ENI (école nationale des instituteurs),

-abandon de l’école,

-fictifs,

-dossier incomplet

– pas de diplôme

– malade

Notons que cette situation fait grand bruit dans le  secteur éducatif à Siguiri, en attendant la suite de cette affaire.

 

Siaka Barry bloqué à la rentrée de Siguiri

Les militants et sympathisants du Rpg arc-en-ciel se sont opposés catégoriquement à la rentrée de Siaka Barry dans le M’Bouré à Siguiri ; zone qui a vu naître sa maman.

C’est au niveau du pont Bafinda que les échauffourées ont éclaté entre les deux camps. « Siaka Barry ne rentre pas ici à Siguiri, c’est le fief du Rpg Arc-en-ciel. Donc, il n’a qu’à se retourner, il ne verra pas les maisons de Siguiri », scandaient les jeunes militants. Quant à Siaka Barry, il a annoncé à ses militants que le combat ne fait que commencer. « Mon cortège est bloqué depuis 2 heures à la rentrée de Siguiri (Bafinda) suite à de violents affrontements orchestrés par des zélés du pouvoir et par un barrage infranchissable des forces de l’ordre qui s’en prend à nos jeunes militants. Quelques blessés graves sont déjà enregistrés et des véhicules saccagés. J’en appelle à la jeunesse de Siguiri fortement mobilisée aujourd’hui pour mon accueil, de garder le calme et la sérénité, surtout de ne pas céder aux provocations. Le commandant du CMIS se dit lui-même dépassé par la tension et nous recommande le retour. (…) Je rassure tous nos militants que ma délégation et moi sommes sains et saufs, de retour vers Kankan !!! Nul ne peut étouffer une révolution !!! Le combat ne fait que commencer. »

Pour sa propre sécurité, le commandant de la CMIS numéro 15 de Bafinda a conseillé à Siaka Barry de rebrousser chemin car ‘’la tension est vive’’. « Je vous conseille de vous retourner sinon moi je suis dépassé par le mouvement, même pour votre propre sécurité », a-t-il dit. Cette arrivée de Siaka Barry à Siguiri a enregistré de nombreux blessés graves.

Siguiri : des femmes en colère assiège la résidence du préfet

Des femmes de Fanafanakô très en colère suite à l’attaque dont leurs époux ont été la cible, se sont donné rendez-vous ce lundi 17 décembre 2018 à la résidence du préfet pour lui demander des comptes.

Très tôt le lundi 17 décembre 2018, des femmes de Fanafanakô dans la sous-préfecture de Doko, avec des foulards rouges sur la tête, ont investi la résidence du premier responsable de la préfecture de Siguiri pour protester contre la fusillade survenue le dimanche 16 décembre 2018. Au cours de celle-ci plusieurs citoyens ont été blessés par balles. Cette protestation a commencé alors que les blessés bénéficiaient de soins à l’hôpital de Siguiri suite aux affrontements survenus entre Mansala et Fanafanakô dans la mi-journée de dimanche 16 décembre autour d’une mine litigieuse. Ces femmes accusent le préfet de soutenir le district de Mansala dans ce conflit. Interrogé, le secrétaire général de collectivités Sine Magassouba, a joué la carte de l’apaisement indiquant que c’est une incompréhension. « Que mes mamans, mes sœurs acceptent de rentrer au village. Nous leur demandons de rester derrière la justice », a plaidé Sinè Magassouba auprès des femmes qui juraient ne pas vouloir quitter les lieux.

Guinée : un mort et deux blessés dans un accident de la route à Siguiri

Une personne a été tuée et deux autres ont été grièvement blessées dans un accident de la circulation survenue hier mardi, 30 octobre 2018 dans la sous-préfecture de Kintinia, Préfecture de Siguiri. Ce sont deux motos qui sont entrées en collision dans le district de Boukaria.

Amadou Touré, 31 ans, vendeur de pain, a trouvé la mort dans cet accident de la circulation. La victime se rendait dans les mines d’or pour vendre ses pains, lorsque sa moto est entrée en collision avec une autre moto. Le conducteur de cette autre moto et son passager ont été également blessés grièvement.

Selon Framba Kanté, l’officier de constat, c’est l’excès de vitesse qui est à l’origine de cet accident.

Le corps d’Amadou Touré, marié à une femme et père de 2 enfants, a été rapatrié dans son village natal, à Dabola, où il sera inhumé ce mercredi, 31 octobre 2018.

Siguiri : Trois morts et un blessé grave dans un nouvel éboulement à Kintinia

Trois personnes ont péri et une autre a été blessée dans un nouvel éboulement survenu hier mercredi, 12 septembre 2018 à Kintinia, dans la préfecture de Siguiri. Parmi les victimes, figure une fille. Le sous-préfet de Kintinia appelle à la tenue d’un forum pour tenter de stopper cette situation préoccupante.

Les mineurs sont encore très nombreux à se rendre chaque jour dans les mines de cette sous-préfecture de Siguiri à la recherche de l’or, au prix même de leur vie.

C’est le cas de Mamady Doumbouya, marié à une femme et père de 2 enfants, Faya Kamano, père de 4 enfants et Aminata Camara, célibataire âgée de 20 ans. Les trois personnes ont trouvé la mort dans un éboulement survenu mercredi dans la mine d’or appelée « Somalie », située dans le district de Didi. Nanfadima Traoré, une autre jeune fille qui était avec eux, s’en est sortie avec de graves blessures. Elle a été admise d’urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri.

Vers l’organisation d’un forum sur l’exploitation artisanale

Suite à ce nouvel éboulement, le sous-préfet de Kintinia, Aliou Guissé, a appelé à la tenue d’un forum sur l’exploitation artisanale de l’or dans la localité.

« Dès après l’éboulement, j’ai appelé le préfet de Siguiri, je lui ai proposé l’organisation d’un forum sur les dangers de l’exploitation artisanale de l’or en cette période de grandes pluies.

Ensemble, nous allons chercher à trouver une solution à ce phénomène qui ne cesse d’endeuiller les familles. Il faut une synergie d’action, sinon moi seul je ne peux pas. Nous n’avons pas de police, mais avec l’implication de la préfecture, je pense que nous trouverons une solution. C’est terrible de voir les jeunes périrent à la recherche de leurs bien-être », a dit Aliou Guissé.

Le forum initié par l’autorité sous-préfectorale devrait avoir lieu la semaine prochaine.

Guinée: plusieurs personnes retenues en otage dans un conflit minier

Plusieurs ont été prises en otage à la suite d’un conflit minier dans le district de Badamakö, relevant de la sous-préfecture de Doko dans la préfecture de Siguiri.

Selon des témoins, le conflit oppose deux villages qui se disputent un domaine minier se trouvant dans cette localité.

Ce conflit domanial opposerait la famille Koïta de Dörah dans la sous-préfecture de Niagassola à celle de Touré de Badamakö dans la sous-préfecture de Doko.

L’information a été confirmée par le sous-préfet de de Doko, Namory Doumbouya qui indique que Koïta de Dörah réclame un domaine que ses grands-parents aurait prêté à la famille Touré de Badamakö pour faire l’agriculture, et sur lequel de l’or a été découvert récemment. D’où le conflit.

Namory Doumbouyaa également indiqué que la justice de paix de Siguiri s’était saisie de l’affaire et a tranché en faveur de la famille Touré de Badamakö.

L’autre famille a rejette le verdict et a fait appel aux Donzos de sa communauté, a ajouté le sous-préfet.

Revenus sur les lieux avec des armes, les Donzos ont  investi le site disputé, obligeant de déploiement de plusieurs agents de la police. Mais pour le moment, la situation n’est toujours pas maîtrisée. Car, les Donzos refusent non seulement de libérer les personnes qu’ils retiennent en otage mais aussi de libérer le site.

Les autorités locales tentent de négocier pour trouver une solution à ce problème.

Guinée: deux blessés dans un accrochage entre policiers et manifestants à Siguiri

Deux personnes ont été blessées dans un accrochage entre les agents de police à des jeunes de la ville de Siguiri ce mardi, 10 juillet 2018, lors d’un contrôle de routine effectuaient au niveau du carrefour de Tiguibiri dans la ville de Siguiri.

Lors de ce  contrôle de routine les policiers ont interpellé un jeune homme et ont confisqué les clés de sa moto.

D’autres jeunes sont venus pour plaider en faveur de sa cause, et c’est à ce moment qu’ils se sont affrontés aux agents de sécurité.

« J’étais de passage quand j’ai vu mon jeune frère qui était arrêté par une policière, je me suis arrêté pour demander à la policière de lui remettre les clés de sa moto, mais elle m’a renvoyé vers son chef. Ce dernier m’a remis une clé, mais mon jeune frère a dit que c’est deux clés et non une seule », explique un citoyen.

Cette version des faits a été démentie par le commissaire spécial de la sécurité routière, le commandant Jean marie Doré.

Pour lui,  « les agents ont interpellé un jeune qui n’est pas dans les règles, et un groupe de jeunes est venu pour s’opposer à son interpellation. Cela a coïncidé au passage d’un véhicule de CMIS, comme ils jetaient des pierres sur nos agents, la CMIS a interpellé deux d’entre eux. L’un d’entre eux a sauté du véhicule, il est tombé, sa jambe fut facturé, et un agent a été blessé au niveau de ses lèvres », soutient l’officier de police.

Les personnes blessées ont été conduite à l’hôpital par le secrétaire général de la commune urbaine.

Siguiri : un homme arrêté pour tentative de fraude au BEPC

Un jeune homme a été arrêté dans un centre d’examen de Nanamoudoukoro dans la commune urbaine de Siguiri, lors de la deuxième journée du BEPC, pour tentative de fraude, a-t-on appris des sources concordantes.

Le présumé fraudeur aurait tenté  d’introduire des traités du sujet d’histoire dans les salles d’examen. C’est alors qu’il a été interpellé par des agents de sécurité.

Selon le directeur préfectoral de l’éducation de Siguiri, Mamady Doudou Camara, c’est la deuxième tentative d’introduction des traités des épreuves dans le centre depuis le début des examens.

Une première personne avait tenté d’introduire les traités dans le centre. Tentative vaine puisqu’elle a dû rembourser après avoir été démasquée par des agents de police qui ont fait preuve de vigilance.

Le deuxième présumé fraudeur quant à lui n’a pas pu s’échapper. Il a été arrêté.

Ces présumés fraudeur seraient envoyés par un groupe d’enseignants qui se retrouve pour traiter les sujets du BEPC et faire parvenir les traités aux candidats dans les salles d’examen.

Une enquête a été ouverte pour identifier ces enseignants tapis dans l’ombre et l’arrestation du jeune homme devrait être d’un apport important.

Siguiri : Le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé cause une psychose à Konianda

Le village de Konianda vit, depuis jeudi, 07 juin 2018, à l’allure d’un village fantôme, vidé de tous ses habitants, on y rencontre que quelques responsables locaux et les éléments du Poste de la Gendarmerie, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Siguiri.

A l’origine, le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé, conservateur de la Nature et l’immolation par le feu de son corps par une foule en colère, au motif d’avoir «attenté nuitamment à la vie d’un certain Ibrahima Kébé dans un maquis de la place». C’était mercredi, 06 juin, à Konianda, village minier et frontalier relevant de la sous-préfecture de Doka dans la préfecture de Siguiri.

Aussi ignoble il parait, le forfait a été accompli devant le Poste de Gendarmerie vandalisé pour avoir servi de refuge à celui dont les manifestants réclamaient la peau. Ce n’est pas tout, car dans sa clandestinité à Konianda, caporal-chef Aboubacar Condé aurait joui du soutien et de la coopération dudit poste de Gendarmerie, mais qu’à cela ne tienne.

Son lynchage et son immolation par le feu semblent interpeler la conscience des présumés auteurs, qui aussitôt ont abandonné le village de peur d’en être poursuivis par la loi, confirmant ainsi la confiance qui se renforce autour de la Justice de Paix, du fait de la diligence et la neutralité dans le traitement des dossiers qui lui tombent dans les mains, sans compter la rigueur avec laquelle les décisions sont rendues et exécutées.

Ses sentiments sont partagés par les siguirinka (populations de Siguiri) à l’intention desquels les audiences, pour la plupart, sont sonorisées et les verdicts passés sur les 04 Radios de proximité. Telles dispositions, pourvu qu’elles y demeurent pour toujours, car il y va de l’équilibre social à l’échelle de la préfecture.