Conakry: Des manifestants mobilisés pour dire une fois encore non à la modification de la Constitution

Comme annoncée par les leaders du Fndc, une manifestation se tient ce jour à Conakry.

Selon les confrères de guinéeenews sur place, il était 10h30 ce 14 novembre, lorsque les participants à la marche annoncée par le Front national pour la défense de la Constitution ont commencé à arriver à l’aéroport de Conakry, lieu de départ de la marche .

Pour l’heure, les manifestations ont débuté. Des groupes de jeunes pour la plupart habillés en tee-shirts rouges, couleur du FNDC, ont pris d’assaut l’autoroute Fidel Castro de Conakry. Cellou Dalein, Sidya Touré et Oumar Sylla dit « Foniké Menguè » sont de la partie.

Les forces de l’ordre sont également présentes pour encadrer la marche. Mais également à empêcher les manifestants de sortir de l’itinéraire proposé par le Gouverneur de Conakry, qui il faut le rappeler, a été rejeté par le Front national pour la défense de la Constitution.

Guinée : l’opposition projette une marche le 22 novembre à Conakry

Dans la suite de la crise en cours, l’opposition guinéenne projette de nouveau une marche pacifique le jeudi 22 novembre 2018. Contrairement aux précédentes, la marche de ce jeudi partira du rond-point de Bambéto pour Wanindara dans la banlieue de Conakry.

L’annonce vient d’être faite ce lundi à la sortie d’une plénière tenue au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). En effet, au sortir de la rencontre, c’est le président du parti FIDEL qui a fait le  compte-rendu à la presse. « L’opposition républicaine appelle à tous ses militants et sympathisants d’observer une journée ville-morte mercredi le 21 novembre 2018 et à une marche pacifique le lendemain. La marche pacifique partira du rond-point Bambeto au carrefour wanindara T5. Nous appelons nos militants à resserrer les rangs pour mener à bien le combat politique en Guinée, nous sommes très proche de la victoire finale », a indiqué Mohamed Lamine Kaba président du parti FIDEL.

Il faut préciser que l’opposition guinéenne réclame l’application des accords politiques notamment celui du 08 août dernier et l’ouverture des enquêtes sur l’assassinat de ses militants à l’occasion des manifestations politiques entre autres.

La marche de l’opposition guinéenne annulée

La marche pacifique prévue ce jeudi 09 août 2018 par l’opposition guinéenne a finalement été annulé, suite à un accord politique.

La décision est tombée tard la nuit de ce mercredi 08 août. À la base de cette décision, un accord politique qui a été trouvé  à la dernière minute entre l’opposition, le gouvernement  et la mouvance présidentielle.

Cet accord a été trouvé après la rencontre d’une délégation composée de Bourema Condé ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, de Tibou Camara ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, et de l’honorable Damaro Camara,membre de la mouvance présidentielle et président du groupe parlementaire RPG arc en ciel à l’Assemblée Nationale et d’une autre de l’opposition républicaine au QG de l’UFDG, premier parti de l’opposition guinéenne. Il a fallu attendre plusieurs heures de débat avant  d’en arriver à cet accord.

Selon l’accord lu par honorable Damaro, les deux parties se sont convenues de concéder à l’opposition. La désignation des présidents des conseils de quartiers et de district dans les 26 quartiers et districts réclamés par l’opposition, la désignation des maires des communes rurales de Wendékénéma, Bignamou, Diasso, Thindoye, Manfara et Bissikirima et du maire de la commune urbaine de Kindia »,  rapporte t-il.

« Et la désignation du maire de la commune urbaine de Dubréka a été concédée à  la mouvance présidentielle »  rajoute honorable Damaro Camara. Quant aux exécutifs des quatre autres communes urbaines à savoir : Matoto, Matam, Ratoma et Dixinn, ils  seront élu conformément aux dispositions légales » précise le président du groupe parlementaire RPG arc en ciel.

Dans cet accord, il a aussi été question de l’assistance financière aux victimes prévue dans les accords politiques. Sur ce, la délégation gouvernementale a  informé l’opposition de l’existence dans la loi de finance 2018, des crédits destinés à cette assistance. Les deux parties ont convenu de diligenter la mise en œuvre effective de cette assistance.

Sur la libération des militants et responsables de l’opposition, la délégation gouvernementale a dit avoir pris acte des préoccupations exprimées  et a promis de rechercher une issue diligente à cette situation. Cet accord politique qui n’avait que trop tardé permettra désormais la tranquillité dans la cité.

L’opposition marchera vaille que vaille sur l’autoroute ce jeudi

En effet,  l’opposition républicaine projette une marche pacifique demain jeudi 09 août 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. 

Un nouveau bras de fer s’annonce entre opposition et gouvernement guinéens.   La commission d’organisation de la dite marche a écrit une lettre d’information à la commune de Matoto.  Comme il fallait s’y attendre,  cette commune n’a pas autorisé la marche. Le secrétaire général de ladite commune a motivé sa décision par le fait que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a, à travers un message radio, interdit toutes manifestations sur toute l’étendue du territoire national.  Chose que l’opposition guinéenne n’approuve pas.  Au cours d’une conférence de presse animée  dans la soirée de ce mardi 07 août, Cellou Dalein Diallo et ses pairs ont annoncé l’intention de braver cette interdiction du secrétaire général de la commune de Matoto.

« Nous marcherons comme prévu sur l’itinéraire Tannerie-Gbessia-Kenien-belle vue-28 stade du septembre. » a insisté Dr Faya Millimono avant de préciser que rien ne justifie l’interdiction de cette marche par le secrétaire général de Matoto. «  Nous pensons que le gouvernement actuel est clairement dans la voie d’implanter la tyrannie dans notre pays. Entre la loi et l’ordre public, le ministre Bourema Condé dit privilégier l’ordre public.  Nous disons tout simplement que c’est le respect de la loi par tout le monde à commencer par le président qui permet d’établir l’ordre public. »

Les opposants au régime d’Alpha Condé ont, lors de cette conférence, rappelé avoir donné la chance au premier ministre de résoudre les différends qui sont à la base de la crise politique que connaît le pays depuis le lendemain de l’élection communale du 04 février dernier. Chose qui, selon eux, n’a pas encore été fait.

Il est à noter que cette marche vise à exiger « les vrais résultats » des communales du 04 février, l’ouverture des enquêtes pour arrêter et condamner les coupables des tueries lors des manifestations politiques depuis 2010, la libération des militants de l’opposition détenus dans différentes prisons du pays et l’installation de la haute cour de justice.

À cette allure, les craintes que cette crise politique prenne de l’ampleur de la crise  sont énormes, car, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité d’une mauvaise foi et d’un non-respect des lois de la République.

 

L’opposition guinéenne projette de nouveau une marche le 09 août prochain

L’opposition républicaine réunit en plénière vendredi au QG de l’UFDG), a annoncé la reprise des manifestations de rue pour exiger le réglage du contentieux électoral.

D’entrée, Dr Faya Milimono,porte-parole du jour, a affirmé sa désolation face au non-respect de la parole donnée en Guinée. « Apparemment, même le premier ministre ne peut plus être cru sur parole » a t-il dit.

Pour cet opposant, dans un pays normal, le respect de la parole donnée, de la loi, et de la constitution a de l’importance. Mais en Guinée, dit-il, « nous avons des dirigeants qui ne respectent pas la constitution, ni les lois, ni  les accords encore moins  la parole donnée » s’est indigné le président du Bloc Libéral.

Selon les opposants au régime Condé, il n’y a eu aucune avancée par rapport au contentieux électoral, par rapport à leurs différentes revendications notamment l’indemnisation des victimes, l’ouverture des enquêtes pour déterminer les coupables des tueries lors des protestations, le règlement du contentieux électoral et la libération des militants détenus dans les différentes prisons du pays.

C’est pourquoi, dit Faya Millimono, « L’opposition a décidé de reprendre les manifestations à partir du 9 août et ça sera sur l’autoroute Fidèle Castro. Nous partirons de la tannerie jusqu’à Dixinn » a-t-il annoncé.

Pour rappel, cette annonce intervient deux semaines après que l’opposition ait avorté une marche programmée après avoir reçu une lettre venant du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana demandant à cette dernière de sursoir aux manifestations, avant de lui promettre que les différents points de revendications seront résolus dans un bref délai.

 

Interdiction des manifestations: L’opposition crie au recul démocratique

Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a interdit toute manifestation sociale ou syndicale sur toute l’étende du territoire

L’opposition républicaine vient de rendre public une déclaration dans laquelle elle dénonce la décision du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation interdisant toute manifestation sur toute l’étendue du territoire national. Pour l’opposition, cette décision constitue un recul de la démocratie et des libertés publiques dans notre pays. « L’opposition républicaine dénonce, avec véhémence, le recul en cours de la démocratie et des libertés publiques dans notre pays. En effet, la décision d’interdire aux syndicats et aux mouvements de la société civile d’exprimer légalement et de façon publique leur mécontentement, suite à la hausse unilatérale du prix du carburant à la pompe, est une atteinte grave à notre constitution qui garantit aux citoyens la liberté d’expression et de manifestation… » Selon l’opposition républicaine, l’exercice des libertés publiques ne menace pas l’ordre public. « Ce qui menace l’ordre public c’est la pauvreté de la population que vient accentuer la nouvelle augmentation du prix à la pompe dont le poids considérable dans les coûts de transport obère les prix à la consommation.

Ce qui approfondissent la désespérance de la population, ce sont la dégradation du réseau routier, l’insalubrité de Conakry, la déperdition de la jeunesse dont l’avenir s’évanouit dans le Sahara ou dans la méditerranée, la dégénérescence morale des gouvernants avec une corruption qui fait honte au pays et le désordre de nos institutions au point de mettre en danger la république » dit-elle. Pour l’opposition guinéenne, le pouvoir a pris le pays en otage. « C’est bien le pouvoir actuel qui a pris en otage le pays en instaurant un système de gouvernance constitutif d’intrigues, d’exclusion et de prédation. Il faut aussi rappeler que l’ordre public qu’on veut opposer aux libertés constitutionnelles est bien réglementé, notamment par la loi n°2015/009/AN du 4 juin 2015 portant maintien de l’ordre public en République de Guinée. » a rappelé l’opposition républicaine.

L’opposition républicaine dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur les violations récurrentes de la constitution de notre pays et affirme avec la plus grande solennité qu’elle n’acceptera aucune altérité au droit constitutionnel des guinéens de manifester sur les voies et places publiques conformément à la loi. Elle profite de cette occasion pour réaffirmer sa solidarité avec les forces sociales et les organisations syndicales. L’opposition invite par ailleurs, toutes les forces vives de la Nation à s’unir et à se mobiliser pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la défense des droits et libertés constitutionnels.

Kindia: Ibrahima Sanoh contre le non-respect des promesses du chef de l’Etat

Ce jeune écrivain a décidé de faire une marche pacifique sur un tronçon de 137 Kilomètres le 19 Août prochain.

Pour manifester contre le non-respect de certains engagements du président Alpha Condé, le jeune guinéen Ibrahima Sanoh a décidé de marcher le 19 Août prochain. Il partira de Kindia pour le Centre-ville de Kaloum. Le but de cette marche est de se faire entendre par les autorités. Pour cet écrivain engagé, lutter contre les incohérences du pouvoir à travers les mots est insuffisant surtout lorsque le discours n’est fait qu’ailleurs, sur les réseaux sociaux. Le pouvoir des mots contre des dérives du pouvoir guinéen est limité.

« J’ai donc décidé, fidèle à mon engagement d’œuvrer à la réconciliation de l’Etat avec ses valeurs et avec ses citoyens, de : marcher de Kindia à Conakry, du camp de Kindia à la place des martyrs de Kaloum à partir du 19 août pour protester contre le refus du président de la République d’installer la Commission Définitive de Réconciliation, de mener une lutte vraie contre la corruption et l’incertitude dans laquelle il plonge le pays quant à ses velléités de fraude à la constitution ».

Il a poursuivi son intervention en disant qu’il publierait ses propositions concrètes sur la mise en place de la Commission Définitive de Réconciliation nationale et de lutte contre la corruption les 17 et 18 août.

« J’invite tout le monde à relayer ce message de la résistance non violente ».

Ibrahima Sanoh est un citoyen et écrivain, auteur du livre “la réconciliation nationale” qui a été publié en janvier dernier et dédicacé le 8 mars 2018 par SAEC de Tamsir Niane.

 

Augmentation du prix du carburant : la société civile se plie devant le gouvernement

La marche pacifique projetée par les forces sociales de Guinée n’a pas eu lieu ce jeudi sur l’itinéraire indiqué a-t-on constaté sur le terrain. 

Comme annoncé dans leur communiqué, 10heures nous a trouvé au stade du 28 septembre, point de ralliement de la marche. Cette marche devrait débuter au stade du 28 septembre pour aboutir à la primature où un mémorandum devrait être remis au premier ministre.

Mais d’ores et déjà, les hommes du Contrôleur général Bafoué étaient sur place. À notre arrivée, le lieu était quadrillé par un dispositif sécuritaire mixte police gendarmerie. Sur les lieux, quelques  jeunes étaient visibles.

Un peu plus tard, on constate le début du désintéressement du groupe. Aucun leader des forces n’est présent sur les lieux. Dans la foulée, on nous apprend que Dansa Kourouma, président de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD)  serait malade.  Nous avons tenté  de joindre Sekou Koundouno,  président du Balai citoyen: « Je suis à des milliers de kilomètres de Conakry » a-t-il répondu avant de raccrocher le téléphone.

Après quelques minutes de disputes, les jeunes n’arrivent pas à s’entendre sur la  personne qui pouvait diriger une éventuelle marche. Alors, ils décident de se disperser.

La marche des forces sociales de Guinée pour demander le retour du prix du carburant à la pompe n’a donc pas eu lieu ce jeudi 26 juillet 2018 à Conakry.

À l’allure où vont les choses, beaucoup d’observateurs estiment que le mouvement « forces sociales de Guinée » composé des structures de la société civile née au lendemain de l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui avait pour objectif de faire plier le gouvernement afin de faire revenir le carburant à son prix initial, est étouffée et se trouve aujourd’hui dos au mur, car, faut-il le rappeler ,le mouvement avait promis de se battre jusqu’à l’obtention de leur revendication qui est celui du retour du carburant à 8000francs guinéens.

 

Crise sociale : le dialogue entre syndicalistes et gouvernement rompu !

Cette décision intervient à la suite de l’interdiction par le gouvernement de la marche pacifique organisée par l’inter centrale CNTG-USTG

Le Dialogue entre le Gouvernement et les syndicalistes est rompu. Cette décision vient des syndicalistes qui dénoncent les actes de violence dont ils ont été victimes le 23 Juillet juste parce qu’ils essayaient d’organiser une marche en direction du Palais du Peuple de Conakry, pour demander le retour à la normale du prix du carburant à la pompe. Les syndicalistes lancent à cet effet une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire guinéen pour se faire entendre par le gouvernement.

Le porte-parole de l’inter centrale CNTG-USTG, Mamadou Mansaré, dénonce avec la dernière énergie les actes de répression dont ils ont été victimes.

Pour que justice soit faite, les syndicalistes promettent de porter plainte contre le Contrôleur de police Ansoumane Camara qu’ils accusent d’exactions devant la justice guinéenne et internationale. Mamadou Mansaré, le porte-parole des syndicalistes a également annoncé la saisie des instances internationales comme l’Organisation Internationale du Travail.

Amadou Diallo et ses camarades annoncent également l’arrêt du service minimum à l’aéroport, au port et dans les structures sanitaires. Toutes ces mesures visent à amener le Gouvernement à fléchir sur sa position à propos du prix du carburant à la pompe.

« On ne négociera avec le Gouvernement que lorsque le prix du carburant va baisser », a souligné à son tour, Louis Mbemba Soumah, qui s’est confié à une journaliste de notre rédaction.

 

Dernière nouvelle : Mamadou Thug et scies déférés à Mafanco

Les choses se compliquent pour cet activiste humoriste qui a été arrêté ce matin  en marge de la marche pour protester contre la hausse du prix du carburant

Arrêté ce matin en marge de la marche pacifique organisée par les forces sociales de Guinée, Mamadou Thug comédien humoriste Et activiste de la société civile a été arrêté et conduit au commissariat central de Matoto avec cinq autres personnes de la société civile.

Après l’audition,  Mamadou Thug vient d’être déféré au tribunal de première instance de Mafanco. « Nous sommes actuellement au TPI de Mafanco avec mes amis. Nous sommes en audition. » Nous a-t-il précisé au téléphone.

 

Marche des FSG: situation très tendue à Cosa

Contre vents et marées, les forces sociales de Guinée, décident de braver la mesure d’interdiction de leur marche de ce lundi 23 juillet

Autorisée auparavant par les mairies de Dixinn, Matoto et Ratoma,  la marche pacifique des forces sociales de Guinée a été interdite par le gouverneur de la ville de Conakry dans un communiqué lu cette nuit  à la télévision guinéenne.

Ce matin,  comme il fallait s’y attendre,  les populations ont commencé à se mobiliser pour rallier le stade.

Au rond-point de la tannerie, point de départ de la marche,  un dispositif sécuritaire important est stationné et entoure toutes les issues.

Venus du rond-point de Cosa pour se rendre à la tannerie,  les premiers manifestants ont été dispersés par les forces de sécurité à coup de gaz lacrymogènes.

Les forces de l’ordre pour chassent les manifestants jusque dans les quartiers.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, trois manifestants sont tombés sur les coups de gaz lacrymogènes et transportés à l’hôpital et  beaucoup de manifestants sont arrêtés et conduits dans les commissariats les plus proches.

Nous y reviendrons!

L’opposition guinéenne reporte sa marche

Initialement prévue pour demain 19 juillet 2018, la marche de l’opposition républicaine vient d’être reporté nous rapporte à une date ultérieure

Selon le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), joint au téléphone,  « des petites avancées sont enregistrées dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février dernier. »

En effet,  Alpha Boubacar Bah a expliqué que le premier ministre Kassory Fofana vient d’envoyer une lettre à l’opposition en guise de réponse au mémorandum que celle-ci lui avait déposé suite à sa rencontre avec le chef de file de l’opposition après sa nomination.

« Dans cette lettre,  le premier ministre a demandé  que l’opposition lui accorde un peu de temps pour diligenter le dossier. Kassory Fofana nous a aussi demandé de revenir au comité de suivi mais nous avons estimé que, pour le moment,  nous n’avons pas vu de changement pouvant justifier notre retour au sein de ce comité. Nous avons aussi constaté que la loi sur la CENI a été votée et envoyée pour adoption. Nous espérons qu’elle sera adoptée dans les jours qui suivent. » a précisé Alpha Boubacar, chargé de communication de l’UFDG premier parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo.

 

 

 

Marche citoyenne: le FSG donne 24h au gouvernement pour ramener le prix du carburant à 8000gnf

La marche pacifique des Forces Sociales de Guinée a pris fin  à l’Esplanade du stade du  28 septembre de Conakry.

Des milliers de guinéens ont marché du rond-point de la Tannerie en passant par l’Aéroport, Kenien, Bellevue pour s’arrêter à l’Esplanade du 28 septembre.

Munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « Trop c’est trop », « 8000francs c’est bon », « à bas la mal gouvernance « , des citoyens venus des cinq communes de la capitale ont exprimé leur désaccord face à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

À tour de rôle, plusieurs acteurs de la société civile ont tous exigé le retour du prix du carburant à  8000francs.

Le président du CNOCSG a fustigé le manque de consultation qui a caractérisé l’augmentation du prix du carburant.

«Le gouvernement a augmenté le prix du carburant sans aucune consultation. Nous donnons 24 heures au gouvernement  pour ramener le litre du carburant à 8.000 GNF, sans quoi le gouvernement va voir tout le peuple de Guinée devant lui. »

Pour sa part, le président du Balai Citoyen Sékou Koundouno, donne 24heures au gouvernement pour revenir sur sa décision.

« Il n’y a aucune négociation possible avec le gouvernement. Il faut que le gouvernement ramène le litre de carburant a 8.000GNF dans 24 heures, sinon on va continuer à faire sortir la population jusqu’au retour au prix initial », a-t-il menacé.

Abdourahmane  Sanoh, président de la PCUD a invité la population à rester mobilisé.

De son côté l’artiste Élie Kamano a affirmé que « Le peuple ne va pas continuer à payer le prix de la mauvaise gouvernance. Le carburant à 8.000 GNF ou rien ».

Au nom des opérateurs économiques, Chérif Abdallah président du GOHA  a dit qu’ « au moment où les caisses de l’État étaient remplis, le peuple n’était pas au courant donc maintenant que c’est vide, le peuple est fatigué de payer la facture des gouvernants.»

De la Tannerie, point de départ de la marche à l’Esplanade du palais du stade du 28 septembre, point d’arrivée, les 100 observateurs déployés par  la société civile et les forces de l’ordre ont collaboré pour sécuriser  les marcheurs et empêché tout débordement. Aucun disfonctionnement majeur n’a été constaté.

Il faut noter que les acteurs politiques comme Hadja Maimouna Diallo, présidente nationale des femmes de l’UFDG,  Dr Faya Millimouno, président du BL, Elhadj Thierno Mamadou Bah, président de la NGC, Aliou Bah ancien Directeur de communication du BL étaient aussi dans la foule.

Sur le podium, aucun leader politique n’a pris la parole.

Guinée -Marche contre le prix du carburant : Les politiques appellent à la responsabilité du gouvernement

La marche de ce mardi 10 juillet continue de mobiliser du monde.

Dans la foule, nous avons aperçu Hadja Maimouna Diallo vice-présidente nationale des femmes de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg).

Selon elle,  sa présence à cette marche s’explique par le fait qu’elle est avant tout citoyenne guinéenne.

Elle estime que ce n’est pas au peuple de payer pour la mal gouvernance.

« Je suis là en tant que citoyenne juste pour dire au gouvernement que nous ne devons pas payer la facture de la mal gouvernance de l’État.  Ils ont beaucoup de solutions pour avoir des recettes sans augmenter le prix du carburant.  Le gouvernement n’a qu’à utiliser ces solutions et laisser le peuple en paix. Ils ont beaucoup de charges qui n’ont pas raison d’être, ils n’ont qu’à supprimer ces charges et laisser la population en paix », a-t-elle préconisé.

Au moment où nous mettons cet article en ligne,  la foule se trouve à l’échangeur de Dixinn et se dirige vers le stade du 28 septembre, point d’arrivée de la marche.

 

Marche pacifique de la société civile : les politiques font leur apparition

La marche de ce mardi 10 juillet 2018, connaît une grande mobilisation citoyenne.

En effet,  les politiciens ne se sont pas fait compter l’événement.

Parmi les marcheurs, un envoyé spécial de journaldeconakry.com a aperçu Dr Faya Millimono, président du Bloc Libéral (BL), Thierno Mamadou Bah de la Nouvelle Génération pour la République (NGC)  et d’autres acteurs munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire,  « tous contre l’augmentation du prix du carburant. #8000gnf c’est bon ».

Partout au bord de la route les citoyens sont sortis massivement pour apporter leur soutien aux forces sociales organisatrices de cette  marche pacifique. Tous scandent le carburant à 8000francs

Il faut noter que les  marcheurs se trouvent présentement même à Bondi.

Des milliers de Guinéens sont sortis manifester contre la hausse du prix du carburant.

 

Journée de marche à Conakry: « carburant à 8000 » scandent des manifestants

La marche des Forces Sociales de Guinée est largement suivie sur l’autre Fidel Castro.

Tout au long de la route, les riverains sont sortis massivement pour soutenir et encourager les marcheurs.

Les marcheurs des forces sociales composées de la société civile, des ONG et les citoyens, réclament le litre de carburant à 8000 GNF, nous rapporte l’un de nos envoyé spécial.

« Hier j’ai entendu quelqu’un dire à Espace FM que le gouvernement peut même donner le carburant cadeau. Alors que le gouvernement nous ramène le prix du carburant à 8000GNF. Ça va beaucoup nous aider. On souffre énormément », réclame Fatpumata Sylla, l’une des marcheuses.

Au niveau du pont de Gbessia, plusieurs jeunes aussi réclament le carburant à 5000GNF:  » On veut le carburant à 5000 ou rien. Le gouvernement doit ramener le litre d’essence à 8.000. Dans leurs discours il faut que les organisateurs disent au gouvernement de ramener le carburant à 8000 »

Cette réclamation du litre de carburant à 8000 prend de plus en plus de l’ampleur tout au long de l’itinéraire de la marche.

Nous reviendrons.

Guinée : les femmes de l’opposition vont reprendre les marches

L’annonce a été faite par la responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

Les femmes de l’opposition républicaine menacent de descendre une nouvelle fois dans la rue la semaine prochaine, a-t-on appris samedi auprès de la  responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

La décision de retourner dans la rue a été prise samedi au  au cours de l’assemblée générale du parti. Ces femmes comptent retourner dans la rue après avoir observé une trêve de plus de cinq mois.

Elles disent vouloir protester à nouveau pour demander que justice soit faite pour les 94 victimes de l’opposition tuées au cours des différentes manifestations politiques.

«On a fait la réunion avec les femmes de l’opposition, on s’est entendu que nous reprenions les manifestations. Mais puisque c’était la période des examens, on a décidé d’attendre la fin des examens, pour que la lutte continue. Préparez-vous à partir dès la semaine prochaine, nous allons vous notifier le jour et l’itinéraire de la marche», a fait Hadja Maimouna Diallo.

Selon cette dernière, une réunion des femmes de l’opposition est prévue ce lundi 02 juillet. Elle permettra de déterminer la date et l’itinéraire de la marche que ces femmes de l’opposition projettent d’organiser.