Guinée : Des mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus

Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) Dr. Sakoba Keita a animé une conférence de presse mardi, 04 février 2020 sur les mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus, a suivi l’AGP.

Dr. Sakoba Kéita a abordé le cas du mécanicien d’origine bangladaise dont les résultats des examens en laboratoire, se sont révélés négatifs.

Le Directeur Général de l’ANSS a fait état des mesures prises dont :
Le renforcement des points d’entrée en Guinée, l’identification de tous les points d’entrée susceptibles d’être renforcés par rapport à cette maladie (l’Aéroport et le Port). Et les cinq catégories de personnes ciblées notamment les étudiants, les opérateurs économiques, les touristes, les experts et missionnaires qui passent régulièrement par les Ports et Aéroports.

« On n’a mis du personnel et de l’équipement notamment les caméras thermiques, les Thermo flashes pour pouvoir contrôler la température des gens. Parce que dans 98% des cas de ce coronavirus, il est ressorti les signes de fièvre. Donc ça commence par les fièvres pour pouvoir prendre la température des sujets qui rentrent dans le pays en vue de faire une détection rapide. » a-t-il précisé.

Et selon Dr. Kéita « la Guinée a dans sa vision de disposer de trois laboratoires et des centres épidémiologiques avec du personnel et tous les intrants nécessaires comme à Nongo, à Boké et à Kindia. L’INSP et l’Institut Pasteur de Guinée vont aussi recevoir les mêmes intrants d’ici la fin de la semaine en vue d’augmenter les capacités de diagnostics ».

Guinée-Coronavirus : Aucun cas positif déclaré à Conakry

Le cas suspect de coronavirus signalé lundi 3 février sur un mécanicien du Bangladesh, revenant d’un séjour au Sénégal, s’est révélé négatif.

Selon une source proche de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), les examens effectués à l’Institut National de Santé Publique et au Centre de recherche de Pastoria à Kindia, n’ont montrés aucune trace de coronavirus sur suspect.

Lundi, le Directeur National de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire avait indiqué qu’un citoyen d’origine bangladaise, revenant du Sénégal « a commencé à faire de la fièvre et de la toux. Et grâce à nos dispositifs mis à l’aéroport, la caméra thermique senti qu’il faisait de la fièvre et a donc alerté nos agents qui sont à l’aéroport ».

Et après l’isolement et le transfert du mécanicien bangladais au centre de traitement des maladies épidémiologiques de Nongo, le Directeur Général de l’ANSS Docteur Sakoba Keita a confirmé que « les résultats du suspect du coronavirus s’avèrent négatifs. Le patient suspecté souffrait de maladies pulmonaires chroniques et ne porte donc pas le coronavirus » a indiqué docteur Keita.

Guinée: «Le risque de propagation du Coronavirus est très faible» (expert)

Le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Dr Sakoba Keita affirme que le risque de propagation du Coronavirus est « très faible ».« La maladie s’est déclarée dans la zone centrale à la Chine qui n’a pas de communication directe avec la Guinée. Et les voyageurs commerçants guinéens, pour la plupart, n’arrivent pas dans cette ville. C’est sur la base de ces critères que nous avons estimé que le risque de propagation était très faible en Guinée», a affirmé Dr Keita, appelant tout de même ses compatriotes à « rester vigilants ».

S’exprimant au terme d’une réunion d’urgence avec des acteurs du ministère de la Santé et des partenaires, Dr Keita qui avait coordonné la lutte contre Ebola dans son pays, a souligné qu’une équipe de prévention sera opérationnelle au niveau de l’aéroport de Conakry, où tous les passagers entrants seront flashés avec la caméra thermique.

« Une fiche sera élaborée pour savoir les pays de provenance des passagers. S’il y a des suspects, nous allons les isoler. Dans les heures qui suivent, on va préparer le Centre d’hospitalisation des fièvres hémorragiques à Nongo. Actuellement, il y a une équipe là-bas pour prendre toutes les mesures », a-t-il confié.

La Guinée prend des mesures préventives contre le coronavirus

Le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique Médecin colonel Remy Lamah a annoncé, l’installation des équipements de contrôle sanitaire au port et à l’aéroport de Conakry afin de limiter les risques de contamination et de propagation du Coronavirus récemment découvert en Chine, a suivi l’AGP.

Le Médecin colonel Remy Lamah a rassuré qu’aucun cas suspect n’a été encore signalé en guinée ; mais il est important de palier à certain manquement dont le pays a connu pendant l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.

« Nous comptons appliquer les mêmes règles d’hygiène strictes mais aussi, nous allons commencer les campagnes de sensibilisation car il est important de connaître la maladie, ses symptômes, son mode de transmission et se préparer à la prise en charge d’éventuels cas suspects », a indiqué le ministre de la santé.

Depuis la déclaration de la maladie par les autorités chinoises et connaissant le flux des passagers et activités commerciales entre la chine et la Guinée, aucun cas de coronavirus n’a encore été suspecté en Guinée.
« Ce qu’il faut d’abord savoir c’est qu’il n’y a pas de vol direct entre la ville de Wuhan et notre pays. Mais étant donné que le risque zéro n’existe pas, nous avons pris une série de mesures, notamment l’installation des équipements de prise de température à l’aéroport et au port », a souligné Colonel Remy Lamah.

La Guinée soutient « sans équivoque » l’ouverture du procès relatif au massacre de 2009

Le ministre guinéen de la Justice, Mohamed Lamine Fofana, a affirmé le soutien « sans équivoque » de son gouvernement à l’ouverture du procès destiné à faire rendre des comptes aux auteurs présumés du massacre survenu dans un stade de Conakry, la capitale, le 28 septembre 2009. Le ministre s’exprimait à l’occasion d’une discussion cette semaine sur le bilan de la Guinée en matière de droits humains, dans le cadre du troisième Examen périodique universel du pays (vidéo à 1:33) devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Le ministre a expliqué que la première pierre de la construction de la salle de tribunal dans laquelle le procès doit se tenir avait déjà été posée et que la procédure devait commencer en juin 2020, après la fin de la construction prévue en mai.

Cette annonce suscite de nouveau l’espoir dans une procédure judiciaire qui, jusqu’ici, a été hésitante. « Depuis ce jour, nous pleurons, puis nous séchons nos larmes et nous espérons obtenir justice », a déclaré une victime interrogée qui s’exprimait dans une vidéo produite par Human Rights Watch, lors d’une commémoration du 10ème anniversaire du massacre et des viols commis durant cette journée.

Le 28 septembre 2009, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique dont les participants réclamaient des élections libres et équitables. Au moins 150 personnes ont été tuées et des centaines d’autres ont été blessées. Plus de 100 femmes ont été violées ou soumises à d’autres formes de violence sexuelle, le 28 septembre ou à la suite de ces événements.

L’ouverture de ce procès tant attendu attirerait de manière positive l’attention du monde et constituerait un signal important que les crimes de ce genre, commis en Guinée et au-delà, ne seront pas tolérés.

Cependant, les progrès de la procédure pourraient être ralentis par de nouveaux obstacles, compte tenu de la répression par le gouvernement des manifestations de protestation contre l’adoption d’une nouvelle constitution qui pourrait permettre au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de 2020. Il est un fait que les précédents épisodes d’instabilité politique ont beaucoup ralenti les progrès de l’enquête sur le massacre du stade de 2009.

Les victimes et leurs proches attendent qu’on leur rende justice depuis plus de 10 ans. Si le gouvernement est sérieux dans sa promesse de faire enfin justice au sujet d’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de la Guinée, il doit remplir l’important engagement qu’il a pris à Genève.

Mondial 2022 : La Guinée face au Maroc pour les éliminatoires

Les différents groupes pour les qualifications du Mondial 2022 ont été dévoilés. La FIFA a publié la liste mardi et la Guinée se retrouve donc dans le groupe I, à l’issue du tirage au sort, avec la Guinée-Bissau, le Soudan et le Maroc.

Didier Six, le sélectionneur de l’équipe de Guinée, a livré à nos confrères de Guineefoot.info, ses impressions sur le groupe dans lequel est logé le Syli National.

« On n’a pas à minimiser les équipes de notre groupe. Nous ne sommes pas tombés sur le Sénégal, l’Algérie qui est championne d’Afrique, ou du Nigéria… Nous ne sommes pas tombés sur des équipes du top 3 de la CAF. Mais il n’y a rien de facilité dans le football, aujourd’hui un match c’est 90 minutes. Et chaque match est à jouer et chaque adversaire à respecter. Donc attention, restons très sereins dans notre réaction. Nous sommes quatre équipes qui allons jouer. C’est vrai que le plus gros morceau, c’est le Maroc. On devient Outsider du Maroc. Nous sommes dans un groupe pas facile. Le groupe est ouvert et il ne faut dénigrer personne. Pour avoir des résultats positifs, il faut qu’on travaille tous main dans la main, c’est-à-dire que ce soit la fédération, le président Antonio Souaré, les joueurs, les journalistes car on aura besoin de vous pour nous appuyer, rester derrière nous. Aller en coupe du monde, ce sera une première pour les journalistes guinéens et pour les joueurs. Donc prenons le le temps de travailler ensemble et nos chances sont là. » a t-il déclaré.

Voici la liste complète du tirage au sortmondial 2022 tirage éliminatoires

Législatives 2020: le président de la CENI confirme la tenue des élections du 16 Février

Malgré les controverses qui s’annoncent, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante réaffirme sa détermination pour la tenue du scrutin du 18 Février lors d’une conférence de presse cet après-midi à Conakry.

En effet, après la suspension des activités des commissaires issus des rangs de la CENI, et les menaces des opposants, annonçants boycottés ces élections législatives, Me Amadou Salif Kébé confirme que les élections législatives du 16 Février se tiendront avec ou sans les opposants.

« Nous tiendrons les élections avec ou sans eux », martèle le président de l’institution.

Toutefois, il explique sa détermination pour la tenue de ce scrutin, malgré la controverse qui s’annonce, d’abord sur la loi, qui lui confère les prérogatives d’organiser cette élection. Et à ce titre, il dit avoir engagé d’énormes sommes d’argents en tant qu’ordonnateur à la CENI.

Le FNDC reporte sa « marche de l’ultimatum » au lundi 06 Janvier 2020

Initialement prévue ce jeudi 26 décembre, la manifestation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), a été reportée au lundi 6 janvier 2020, pour permettre aux fidèles chrétiens de célébrer les fêtes de fin d’année dans le calme.

En effet, cette décision a été officialisée mercredi à l’issue d’une réunion qui s’est tenue au siège de la Plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD) à Kipé, dans la commune de Ratoma.

Cependant, selon Abdourarahamane Sanoh, coordinateur du FNDC, la décision a été prise pour « éviter les pièges de violences minutieusement planifiés par le gouvernement et pour respect de la communauté chrétienne en cette période de célébration de fêtes ».

Il déclare que « les dizaines de morts par balles et la centaine de blessés enregistrés à travers le pays, lors des manifestations du FNDC, prouvent à suffisance la détermination de M. Alpha Condé à changer la constitution à l’effet de briguer un troisième mandat ».

Enfin, il accuse le gouvernement d’instrumentaliser des maires pour « empêcher régulièrement le libre exercice des droits et libertés à travers des manœuvres destinées à saboter les actions pacifiques de protestations contre le 3e mandat ».

Le FNDC, déterminé dans sa lutte de barrer la route a Alpha Condé pour un troisième mandat,  invite le peuple à participer à des grandioses manifestations, le lundi 6 janvier 2020, à Conakry et dans les principes villes de l’intérieur du pays.

Conférence de l’OCI : Alpha Condé plaide pour la Guinée.

Alpha Condé, président Guinéen s’est envolé pour la Turquie après Bamako ou il a pris part au sommet de l’OMVS. Ce dimanche  08 décembre, le chef de l’état a pris part a la cérémonie d’ouverture d’une conférence de l’Organisation de la coopération Islamique (OCI).

Cette conférence était axée  sur les investissements publics et prives a Istanbul.

En effet, Alpha Condé, qui était présent sur invitation de Recep Tayyip Erdogan, a saisi l’occasion pour plaider auprès de la Banque Islamique de Développement (BID) l’augmentation de l’enveloppe de financement en faveur de la Guinée.

« Depuis son adhésion a la Banque Islamique de Développement en 1976, la Guinée a bénéficier d’un financement global de vingt milliards vingt-trois millions de dollars Us. Je profite de l’occasion pour solliciter l’augmentation de l’engagement financier en faveur de mon pays afin que nous puissions profiter pleinement des produits et services de la Banque Islamique de Développement » Sollicite le président Guinéen.

Notons que le Chef de l’état était accompagne des hommes d’affaires Guinéens.

Bah Oury n’approuve pas la reprise des négociations avec la mouvance « le comité de suivi n’a plus sa raison d’être »

Les travaux du comité de suivi ont repris, jeudi , au palais du peuple avec la mouvance présidentielle. Ils ont eu lieu en présence de représentants de l’UFDG et l’UFR, au nom de l’opposition.

Pour Bah Oury, il faut un véritable dialogue en lieu et place de discussions sur des accords conclus par le passé.
‘’Il nous faut un vrai dialogue qui prendra en compte l’ensemble des problématiques qui se posent aujourd’hui sur l’échiquier politique guinéen déclare le président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD).

‘’le comité de suivi n’a plus sa raison d’être vu que le contexte politique a changé. Les acteurs qui étaient présents à cette rencontre [du 5 décembre], dans une certaine mesure, sont plus ou moins responsables de la situation qu’on dénonce aujourd’hui’’.

Il termine en faisant une remarque  » Ce sont les accords politiques qui continuent de mettre la Guinée dans les situations compliquées. La preuve jusqu’à présent les chefs de quartier et de district n’ont pas été installés dans leurs fonctions. Tout ca, c’est le fruit des accords politiques. »

 

Éliminatoires CAN 2021: La Guinée bat la Namibie et se hisse en tête du groupe A

Pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021, le Syli National de la Guinée a su s’imposer face aux Black Warriors de la Namibie. (2-0).

En effet, la sélection guinéenne a réussi à dominer le terrain. Peu avant la fin de la première période (42ème minute), le Syli National a ouvert le score par l’entremise d’Issiaha Sylla. D’une frappe sèche déclenchée à l’intérieur de la surface de réparation, le défenseur de Toulouse a marqué le premier but. Au retour des vestiaires, les poulains de Didier Six ont gardé le cap en accentuant la pression. Et c’est Martinez Kanté qui a embelli le score à la 70ème minute de jeu.

Mis à l’abri, les joueurs du Syli ont maîtrisé le reste du temps, multipliant les occasions manquées. Avec cette victoire, la Guinée (4 points) occupe la première place du groupe A à égalité de points avec le Mali.

QNET interdit de toute activité en Guinée

Les ministres de la Justice, Mamadou Lamine Fofana et de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé ont dans un arrêté interministériel interdit lundi « toute activité liée au groupement dit Qnet ».

« Sont et demeurent interdites sur l’ensemble du territoire national toutes activités liées au groupement qui se fait appeler Qnet et de nature à entraîner les mouvements illicites de capitaux, des trafics illicites de migrants, des regroupements et formations clandestins d’éléments nationaux et étrangers, des manœuvres frauduleuses de nature à porter atteinte aux biens d’autrui et à l’ordre public », décident les autorités dans l’arrêté lu à la télévision nationale.

« Les auteurs des dites activités seront après audition par les officiers de police judiciaire déférés devant le procureur de la République territorialement compétent », ajoute le communiqué.

Cette décision intervient alors que nombreux jeunes, arrivés par vagues en Guinée, sont arrêtés avec des amulettes et autres anti-balles. Ils disent travailler pour Qnet, la société internationale de vente directe.

Souleymane Doumbouya, consultant de Qnet en Guinée a de son côté affirmé dans la soirée que « le fait de faire venir des personnes, prendre des maisons pour elles, les entretenir n’est pas dans le règlement de Qnet ».

«La société Qnet est appréciée par son règlement intérieur et procédure qui conditionnent ses ventes. Tout RI qui s’hasarderait à violer ses principes s’expose à des sanctions. Ce que ces jeunes ont eu à faire, ce n’est pas sous les recommandations de la société Qnet. La société n’a pas d’employés, elle n’a que des clients. Le cas des exodes est formellement condamné par  Qnet. Par contre, c’est une activé qui nécessite un regroupement mais, pas pour dormir au bureau où ils se trouvent. Le fait de faire venir des personnes, prendre des maisons pour elles, les entretenir n’est pas dans le règlement de Qnet. Ceux qui le font, c’est la fraude », souligne-t-il.

Fondée en 1998 par le puissant homme d’affaires Vijay Eswaran, la société Qnet -dont le siège principal est à Hong Kong, en Chine- est implantée dans plus de 100 pays dans le monde et est membre de la World Federation Direct Selling Associations.

Alpha Condé appelle l’opposition au dialogue (communiqué)

AGPGUINEE_Conakry, le 14 Octobre 2019

Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Professeur Alpha Condé, entouré de ses plus proches collaborateurs, a présidé, ce dimanche 13 octobre 2019, une importante réunion consacrée à l’examen de la situation nationale. Il a rappelé encore son histoire et son parcours personnels connus de tous et marqués par un engagement total pour la démocratie ainsi que par le souci constant du bien-être de ses compatriotes qui, de tout temps, aspirent à la paix pour eux-mêmes et leur pays dont la sécurité et la stabilité demeurent l’affaire de tous.
Monsieur le Président de la République, a réitéré son appel au dialogue responsable et à la concertation permanente pour aplanir toutes les divergences et relever tous les défis qui se posent au pays. C’est pourquoi, il a instruit le premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, d’ouvrir de larges consultations sur tous les sujets de préoccupation nationale, sans limites, ni tabous. A ce propos, il a été rappelé, à l’attention de tous, en ce qui concerne le débat sur la constitution, la démarche qui a été privilégiée et l’orientation donnée par le Chef de l’Etat, dans son importante adresse à la nation du 4 septembre 2019, à savoir, avant toute décision de sa part et toute prise de position personnelle, donner la parole à chacun, écouter tous les Guinéens, sans exception.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, à l’issue des consultations citoyennes, a remis son rapport, largement diffusé, à Monsieur le Président de la République, afin qu’il en tire toutes les conséquences pour le bien de la Guinée.

Comme il l’avait fait, pour annoncer les consultations inclusives, le moment venu et suite au rapport à lui adressé par monsieur le Premier ministre Son Excellence Monsieur le Président de la République, fera connaître les conséquences qu’il en tire, à la faveur d’une adresse solennelle à la nation.
En outre, Monsieur le Président de la République, a déploré la rupture du dialogue entre les acteurs avec comme conséquence un déficit de confiance entre lesdits acteurs. Aussi, a-t-il instruit la reprise des sessions du comité de suivi afin de plancher sur le processus de parachèvement des élections locales et communautaire. Le comité de suivi devra examiner aussi le calendrier électoral, en particulier, des élections législatives, pour créer les conditions d’élections inclusives, ouvertes à tous et avec la participation de tous.
Enfin, Monsieur le Président de la République, a insisté sur le libre exercice des Droits et des Libertés reconnus à tous les citoyens , comme le droit de manifester, non sans avoir souligné, avec force, l’obligation de responsabilité qui incombe à chacun et à tous. Ainsi a-t-il rappelé la pratique, en la matière : l’information et l’implication des autorités concernées pour qu’en accord avec les organisateurs, un itinéraire soit défini, des mesures de sécurité appropriées soient prises pour encadrer les manifestations, sécuriser les manifestants, afin d’éviter aussi tout débordement, tout acte de violence, toute atteinte aux droits et à la liberté d’autrui.
Monsieur le Président de la République, en appelle, une nouvelle fois, au sens de la responsabilité de chacun et de tous, à l’esprit civique et patriotique de tous les acteurs de la vie nationale pour préserver tous les acquis de nombreuses années de sacrifices, dans le respect des institutions et des lois de la République. Il invite toutes les composantes de la nation à se mobiliser et s’unir pour maintenir le climat de paix et de sécurité qui règne si heureusement en Guinée dans un monde en proie à l’instabilité et aux conflits de tous genres.

La Présidence de la République

Guinée: des gendarmes accusés d’homicide sur une jeune

Un jeune du nom d’Amadou Oury Bah, la vingtaine, a reçu une balle avant de succomber à sa blessure lors d’une patrouille de gendarmes qui a mal tourné dans la nuit du lundi 07 au 08 octobre, à Sonfonia-gare 2, dans le secteur Hafia 1.

 

La victime a trouvé la mort lors d’une patrouille nocturne de la gendarmerie. Selon une source, trois gendarmes voulaient procéder à l’arrestation de jeunes quand un d’entre eux a été blessé par balle, avant de succomber à ses blessures peu de temps après dans un centre médical où il a été admis d’urgence.

 

L’annonce de la mort d’Amadou Oury Bah,  dans les environs de 23h, a suscité la colère des jeunes du quartier qui ont fait usage de jets de pierres pour manifester leur colère devant le poste de gendarmerie, récemment installé dans la localité.

 

Une autre source rapporte que les habitants de ce quartier ont dormi la peur dans le ventre.

 

Des heurts ont été signalés ce mardi sur les lieux. Des gendarmes, appelés en renfort, ont tiré des bombes lacrymogènes pour dispersaient les manifestaient qui réclamaient  justice pour la victime.

Incendie meurtrier au Libéria : Le président Alpha Condé s’exprime

Un incendie d’origine inconnue a ravagé un centre d’étude coranique et ôté une trentaine de vies à Monrovia, au Libéria, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 septembre 2019.

Un drame qui a plongé le peuple libérien dans un émoi profond, ainsi que la communauté guinéenne qui en est la principale victime. Absent du pays en ce moment avec son ministre des Affaires étrangères, le président Alpha Condé a présenté ses condoléances aux peuples libérien et guinéen.

« C’est avec une vive émotion que Son Excellence Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, a appris l’incendie qui s’est produit dans la nuit du mardi au mercredi 18 septembre 2019 en banlieue de Monrovia au Libéria, dans un centre coranique et qui a coûté la vie à au moins 28 personnes dont plusieurs guinéens.  

En cette douloureuse occasion, Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, présente ses condoléances les plus attristées au peuple libérien, à la communauté guinéenne du Libéria et à la nation toute entière.

La Guinée suit de près l’évolution des enquêtes diligentées par le Gouvernement libérien pour déterminer les origines du sinistre et remercie le président Georges Weah qui s’est rendu avec une forte délégation sur les lieux du sinistre ».

 

Interdiction de manifestations en Guinée : La Cour Suprême a rendu sa décision

La Cour Suprême a rendu sa décision le 19 septembre. L’instance s’est déclarée incompétente, sur une demande de sursis à exécution de la décision du ministre Bouréma Condé interdisant les manifestations publiques en Guinée.

Bien que la décision du ministre ne soit pas suspendue, la requête en annulation déposée en juillet dernier par l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme (OGDH) et « Mêmes Droits pour Tous » contre son acte reste pendante devant la Cour.

« La cour ne s’est prononcée que sur le sursis à exécution. Le fond du dossier reste » , a précisé Me Foromo Frederik Loua, président de l’ONG Mêmes Droits pour Tous.

« En prenant une mesure d’interdiction générale de toutes manifestations, le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation viole l’article 10 de la constitution. En conséquence, sa décision mérite d’être annulée », pouvait-on lire dans la requête aux fins d’annulation déposée le 24 juillet dernier par les avocats des deux organisations à la Cour suprême.

Aminata Touré : « Une fois que je verrai la nouvelle Constitution, je pourrai en parler »

Invitée le 15 septembre à l’assemblée générale organisée par certains médias de la place, Aminata Touré, fille de l’ex-président feu Ahmed Sékou Touré et maire de la commune de Kaloum, s’est exprimée sur la nouvelle constitution, rapporte guineeconakry.online.

«Je suis une personne de loi, je ne peux pas parler de nouvelle Constitution si je ne l’ai pas lue. Donc, ce que moi je dis, la première des choses, c’est de voir la Constitution qui doit être posée sur la table et discuter ». Toujours selon le média, la maire de Kaloum a également laissé entendre qu’elle ne peut pas parler ainsi de constitution sur la base des rumeurs… « Mais une fois que je verrai la nouvelle Constitution, à partir de là, je pourrai en parler« 

L’unité d’action syndicale s’oppose au changement de la constitution en Guinée

Plusieurs syndicats à savoir l’ONSLG, le CGSL, l’UGTG, le CGTG, le COSATREG, l’UDTG, l’UNTG, le CGFOG, le CONASYG et le SIFOG, réunis au sein d’une unité d’action syndicale, ont rendue publique cette déclaration le 17 septembre.

« L’unité d’action syndicale prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur les graves troubles qui se pointent à l’horizon, par la volonté de quelques individus hauts placés, à offrir à l’actuel chef de l’État, l’opportunité de se maintenir à vie, appelle tous les travailleurs de tous les secteurs, à travers toutes les forces vives de la nation, à une mobilisation générale, pour mettre fin à toutes ces discriminations, exactions, déstabilisation et bouleversement de tous les fondamentaux de notre nation, certifie qu’il n’y a ni urgence, ni pertinence, ni opportunité, de changer la constitution actuelle pour pérenniser ce système mafieux ». 

« L’unité d’action syndicale dénonce l’attitude du gouvernement à renier la promotion du dialogue social, contrairement aux dispositions de la constitution et, aux conventions internationales n°87 et 98 et suivants de l’OIT, dûment ratifiées par la Guinée depuis 1959, condamne avec la dernière énergie, les comportements irresponsables de certains magistrats et, constitutionnalistes de notre pays, qui encouragent ces troubles constitutionnels, condamne l’instrumentalisation et l’affaiblissement de nos institutions républicaines, met en garde les forces de défense et de sécurité contre toute action militaire ou sécuritaire, tendant à oppresser ou à réprimer le vaillant peuple de Guinée, rappelle que le mouvement syndical guinéen est un et indivisible, malgré nos différentes chapelles, adhère complètement aux idéaux de justice et d’équité, si chers au front national pour la défense de la constitution (FNDC), remercie le gouvernement de ne pas l’associer à une quelconque consultation, pour le coup d’État civil en cours« .

Par ailleurs, l’unité d’action syndicale demande à la communauté internationale de favoriser des élections libres et transparentes à travers un collège électoral international et neutre.

L’anglais officiellement introduit dans le système éducatif guinéen

Le Premier ministre, accompagné du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, a présidé le lundi 16 septembre, le lancement officiel de l’introduction de la langue anglaise dans l’enseignement en République de Guinée.

Bien qu’elle soit l’une des langues les plus parlées au monde, force est de constater que l’apprentissage de l’anglais fait défaut en Guinée. Les autorités de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ont choisi une méthode de lecture et d’écriture pour les élèves, afin de pallier à cela. La méthode phonétique d’apprentissage ludique des phonèmes propres à la langue anglaise dénommée ‘’Jolly phonics’’centrée sur l’enfant, va dans un premier temps être expérimentée dans 48 écoles en Guinée.

Le Chef du Gouvernement s’est réjoui du lancement de ce programme allant dans le sens de la vision du Président Alpha Condé qui consiste à reconstruire le système éducatif guinéen. Selon le premier ministre, la méthode Jolly Phonies devra prendre en compte la formation des formateurs pour permettre à la République de Guinée de combler rapidement certains manquements. Le Dr Ibrahima Kassory Fofana, aà travers cette initiative, salue les efforts de son Gouvernement visant à faire des écoliers guinéens de parfaits bilingues.

Législatives 2019 : L’opposition conteste la date retenue

Tout juste après que les commissaires de la CENI aient annoncé que le 28 décembre a été retenue pour la tenue des élections législatives, l’opposition s’est mise à grogner.

En effet, El Hadji Bano Sow et plusieurs membres de l’opposition ont contesté cette date. « Après plusieurs jours de travaux houleux et intenses, les commissaires de la Céni n’ont pas pu s’accorder sur un chronogramme (calendrier) réaliste pour les prochaines élections législatives » ont écrit les commissaires de l’opposition, qui jugent qu’elles ne peuvent pas être légalement et pratiquement organisées avant mars 2020.

« Nous n’accepterons pas que des élections bâclées soient organisées pour faire plaisir à Alpha Condé, qui veut avoir coûte que coûte une majorité pour faire passer son projet occulte de modification de la Constitution et s’octroyer une présidence à vie », a déclaré un membre de la Céni sous le couvert de l’anonymat, selon Jeune Afrique.

Législatives 2019 : Le président de la CENI a proposé le 28 décembre

Après la rencontre du lundi 16 septembre à la primature, le président de la commission électorale a proposé la date du 28 décembre 2019 pour la tenue des élections législatives.

« La date que nous avons pu trouver au niveau de la plénière de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) est le 28 décembre 2019 et cette date est tenable » a déclaré le président de la commission, Salif Kébé, au sortir de la rencontre.

Initialement prévues en septembre-octobre 2018, les élections législatives avaient été reportées et les préparatifs pour les organiser en novembre 2019 se sont avérés laborieux. Le chef du gouvernement a « pris acte de l’annonce de l’instance électorale et promis d’en rendre compte au chef de l’État », qui avait insisté le 4 septembre pour qu’elles se déroulent « dans le courant de cette année ».

Elections législatives 2019 : La date choisie diviserait les commissaires de la CENI

Des commissaires de la CENI devraient se présenter à la primature ce lundi 16 septembre afin de proposer une date pour l’organisation des législatives, selon Guinée114.

Et, toujours selon le média, c’est la date du 28 décembre 2019 qui diviserait les commissaires en pourparlers pour aplanir leurs divergences. Ceux issus des partis d’opposition, ne seraient pas favorables à cette date avancant que le timing prévu par la loi pour la révision du fichier est de 90 jours (trois mois). Il faut donc respecter ce délai, et faire une révision crédible du fichier infesté de doublons et de d’électeurs fictifs. Même s’il faut organiser les élections dans le premier trimestre de 2020.

L’autre camp invoque une autre partie de la loi électorale qui donnerait au président de la CENI la possibilité de compresser le délai de révision du fichier. Ce camp défend alors la position selon laquelle, la révision peut être faite en 45 jours pour pouvoir aller aux élections avant fin 2019.

Consultations nationales: Rencontre entre le premier ministre et le bureau de l’Assemblée Nationale

Dans le cadre des consultations nationales annoncées par le  Chef de l’Etat guinéen, le président de l’Assemblée nationale, honorable Claude Kory Kondiano a reçu, jeudi, 12 septembre 2019, le premier ministre Kassory Fofana, à la tête d’une importante délégation ministérielle.

« Nous avons reçu le premier ministre chef du gouvernement aujourd’hui à l’assemblée nationale, où il a rencontré la représentation nationale », a indiqué le président de l’Assemblée Nationale.
« J’ai regretté hélas l’absence de mes collègues de l’extrême droite et du centre, parce que ça nous aurait permis d’avoir des positions différentes, pour une sortie de débats contradictoires », déplore cependant l’Honorable Kondiano avant d’ajouter que cette rencontre s’est tenue avec l’ensemble des membres du bureau et des présidents des commissions générales.

Dans cette rencontre, selon Honorable Kondiano, il a été question d’élections législatives et de la constitution qui font couler beaucoup d’encre et de salive en Guinée.
« Pour les élections législatives, la position de tous les intervenants étaient que, il faut faire en sorte que nous puissions enfin avoir ces élections à la date approximative qui a été fixée par le pouvoir exécutif. Dans les détails, nous avons proposé les uns et les autres une démarche pour faire en sorte que ces élections soient propres, crédibles et se passent sans pression d’où qu’elle vienne », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la constitution conformément à l’article 51 de celle de 2010, dit-il, le président de la République est autorisé par cette constitution à organiser un referendum pour consulter le peuple.

Une fillette de 4 ans poignardée par ses deux soeurs à Konkouré

Le corps sans vie d’une fillette a été retrouvé mardi, 10 septembre 2019, dans la sous-préfecture de Konkouré située à 23 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale numéro 1, Mamou-Kindia.

Djiba Camara, âgée de 4 ans, aurait reçu un coup de couteau au niveau de sa poitrine de la part de ses deux (2) sœurs de 13 ans avant de rendre l’âme sur la route de la commune urbaine de Mamou d’où elle devait être évacuée à l’hôpital régional.

Joint au téléphone, Thierno Souleymane N’diaye, maire de la commune rurale de Konkouré explique : « les trois (3) filles sont de la même famille. Deux filles se sont cachées de leurs parents pour se rendre en boîte, dans la nuit du lundi au mardi 10 septembre 2019. Le matin du mardi, la jeune sœur est allée dire à son papa, que ses sœurs s’étaient cachées pour aller danser dans la boîte de nuit dénommée « Sakoya « . Chose qui n’a pas plu aux deux sœurs de la benjamine, qui se sont servies d’un couteau pour ôter sa vie. L’une des filles qui accusait leur petite sœur de mensonge, ‘’voulait la corriger.’’ Mais la seconde a préféré en finir avec elle. C’est ainsi que l’autre a apporté le couteau pour passer à l’acte. Elle rendra l’âme en cours de route », explique le maire de la commune rurale de konkouré.

La gendarmerie territoriale informée a mis la main sur Oumou Camara qui lors de son audition à Mamou, a cité le nom de sa complice qui serait aussi arrêtée et toutes les deux sont désormais détenues dans les locaux de la gendarmerie départementale.

Source: AGP Guinée

Une jeune guinéenne en Égypte s’est fait arnaquer par un homme se faisant passer pour Eto’o.

Cette jeune femme vivant en Egypte, s’est fait arnaquer sur les réseaux sociaux par un homme se faisant passer pour le célèbre ex-Lion indomptable, Samuel Eto’o.

Les faits ont débuté le 19 juillet, a confié Nancy Camara à LEBLEDPARLE. Tout a commencé par un commentaire que la jeune guinéenne de 24 ans, a posté suite à une publication d’un supposé Eto’o sur un compte Facebook, avec les photos du footballeur.

« Du coup, il a répondu en commentaire, me demandant où je suis. Je lui ai donc répondu que je suis en Égypte. Il me dit, envoie-moi ton numéro WhatsApp, je t’enverrai les photos que j’ai prises aujourd’hui. Je lui ai passé mon numéro et il m’a envoyé plein de photos. Il m’a par la suite appelé sur WhatsApp, un appel vidéo, quand j’ai décroché, j’ai vu Samuel Eto’o. Mais je ne peux pas dire que c’était lui, mais il ressemblait étrangement à Samuel Eto’o. Il m’a demandé ma situation ici en Égypte, je lui ai expliqué les situations que traversent les jeunes filles ici « .

Elle rapporte que c’est ainsi que débute une succseeion de promesses d’emploi et de vie meilleure. Appel sur appel il a fini par lui demander un jour d’intégrer la fondation Samuel Eto’o. « Samuel » lui a dit qu’il la mettrait en contact avec son gestionnaire financier afin qu’il lui envoie les documents nécessaires à l’intégration de la fondation.

Elle poursuit son récit en expliquant que : « Son gestionnaire financier m’appelle et me dit, nous sommes là pour les Africains, ont fait des dons, nous sommes là pour le bien-être des Africains. Nous sommes bien conscients de ce que vous traversez là-bas dans les pays arabes. Je veux faire un projet de transport entre toi et moi. Je vais t’offrir 5000 dollars. Je vais à la banque formaliser les choses. Quelques jours plus tard, c’est-à-dire le 03 Août, il m’appelle et me dit qu’il faut 220 dollars, pour l’intégration. J’ai dit, okay, il n’y a pas de problème. »

Quand j’ai raccroché, j’ai appelé le soi-disant Samuel pour lui dire : « Tu connais la situation que je traverse et ton gestionnaire financier me demande encore de dépenser une telle somme ? Comment vais-je faire pour avoir cet argent ? »  Il me dit, non, je vais te faire un don, alors fait tout pour avoir cet argent. Fais tout pour avoir cet argent parce que moi je te donnerai 5000 dollars.

« J’ai dû emprunter les 220 dollars, et compléter à 250 dollars, parce que je devais d’abord envoyer l’argent en Guinée et ensuite acheminer au Cameroun. Quand il a reçu l’argent, il m’a transféré un papier et me demande de lire attentivement. Le papier avait plein d’erreurs. Je lui ai indiqué lesdites erreurs. Dans le document, le numéro du passeport qui y figurait n’était pas le mien, et pleins d’autres erreurs. Il me dit je vais rectifier, scanne juste tu signes et tu renvoies. »

« J’ai scanné et renvoyé. Il me dit, ici à la banque, on me demande deux timbres et les deux coûtent 540 dollars. J’ai dit monsieur je n’ai pas d’argent. Ramenez-moi l’argent que je vous ai envoyé. J’ai appelé son ami Samuel, pour lui faire part de cette situation. Il me dit non, ce n’est pas un problème. »

Apres mainte insistance et questions sur la véritable identité de ce dernier il continue en la rassurant. « Il m’a dit, je t’ai appelé combien de fois sur Messenger combien de fois ? Qui est-ce que tu as vu ? Il me dit que je suis bien Samuel Eto’o ».

Ayant constaté qu’elle a été dupée, la jeune guinéenne mène ses recherches. C’est alors qu’elle trouve sur Facebook, un certain David Eto’o, le petit frère du véritable Eto’o. Elle lui envoie les documents (photocopie de passeport et de carte nationale d’identité au nom de Samuel Eto’o, que l’arnaqueur lui avait envoyées pour prouver son identité). Après vérification, il lui explique qu’il s’agit de documents falsifiés.

Abdoulaye Yéro Baldé annonce que la Guinée aura bientôt son académie des sciences techniques

La Guinée abrite depuis hier lundi 09, des consultations régionales de renforcement des académies nationales des sciences des pays moins avancés. La cérémonie de lancement des travaux, a été présidée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé.

Le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Condé (RDC) prennent part à cette rencontre de deux jours.

Abdoulaye Yéro Baldé, soutient que le développement durable des pays moins avancés doit passer nécessairement par un socle scientifique solide. «Il faut saluer la mobilisation des autorités de la République de Guinée, des milieux académiques de la Guinée et de tous les réseaux d’éminents chercheurs et délégués venus pour impulser cette plateforme d’échange et de partage de connaissances», a mentionné le coordinateur résident du système des nations unies en Guinée,  Georges Ki-Zerbo.

Le ministre de l’Enseignement supérieur annonce que la Guinée aura bientôt son académie des sciences : « Nous aurons enfin, pour très bientôt, notre académie des sciences de Guinée. Je vous rappelle que ce dossier est passé en Conseil interministériel et il a été approuvé. Il devait aller en Conseil des ministres pour approbation, mais nous avons jugé nécessaire d’attendre que ce forum ait lieu, pour que la Guinée puisse bénéficier des expériences des autres académies avant que je ne puisse faire avancer le dossier. Le décret est prêt pour être signé, mais il y avait des discussions entre décret et loi et je pense qu’à l’issue de ce forum, nous aurons une meilleure indication, à quel type d’argument juridique nous devons utiliser pour la création de l’académie des sciences de Guinée ».

Le Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, à quant à lui, rappelé l’importance des technologies dans le développement économique et social : « Il n’est plus à prouver aujourd’hui que les technologies de l’information et de la communication sont un facteur de transformation important en matière de développement économique et social. Le potentiel est immense pour faire opérer un bond technologique, promouvoir un développement plus inclusif et intégrer le contexte socioéconomique de nos pays. »

 

Révision de la constitution : Alpha Condé annonce des consultations entre la classe politique et la société civile

Le mercredi 04 septembre 2019, lors d’une déclaration solennelle à la télévision, le chef de l’État a précisé avoir instruit  son Premier ministre, « d’initier des consultations avec les institutions de la République, les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile ».

Le président Alpha Condé a donc annoncé mercredi le début de « consultations » entre les acteurs politiques et les organisations de la société civile au sujet de la Constitution. Quant à la date des élections législatives, elle n’est pas connue pour l’heure. « Je comprends le débat en cours dans le pays sur tous les sujets de préoccupation, y compris la Constitution », a-t-il affirmé.

Bien qu’il ait souvent contesté la pertinence du nombre de mandats(deux en Guinée), le président Alpha Condé n’a jusqu’à présent pas annoncé de modification de la Constitution afin de pouvoir se représenter en 2020, alors que son deuxième mandat prendra fin en octobre 2019.

« J’invite tous les acteurs impliqués dans l’organisation des élections législatives à redoubler d’effort et d’ardeur dans le travail, à se mobiliser tous pour que ces élections se tiennent dans le courant de cette année », a ajouté le chef de l’Etat guinéen dans sa déclaration.

Les femmes du marché de Sonfonia ont barricadé la route pour protester contre une décision de la mairie

Les femmes du marché de Sonfonia, dans la commune de Ratoma, se sont mobilisées le matin de ce 27 août pour barricader la route Le Prince, empêchant toute circulation de véhicules sur le tronçon Sonfonia-T6.

Ces femmes protestent contre le remaniement opéré au sein du bureau du marché par les autorités de la commune de Ratoma. N’ayant pas vu le nom de leur administratrice sur la nouvelle liste, elles ont décidé de se faire entendre en descendant dans la rue.

Ibrahima Sory Bangoura, un des responsables de ce marché s’est exprimé sur la cause de la manifestation des femmes. « Depuis hier soir, il y a eu un remaniement du bureau à partir de la commune (Ratoma). Et les femmes de notre marché n’ont pas retrouvé le nom de leur administratrice générale. A partir de là, elles se sont levées pour exiger le retour de celle-ci », a-t-il expliqué.  « La commune a délégué l’un des vice-maires qui est venu rencontrer l’ancienne administratrice et les manifestantes. Après plusieurs minutes d’échanges, les femmes ont fini par libérer la circulation, avant de rejoindre leurs boutiques et magasins », a-t-il ajouté.

Les autorités communales de Ratoma promettent de revoir la situation d’ici à mercredi, pour trouver une solution définitive à cette situation.

Hommage de la Nation à Mamoudou Barry, assassiné en France

Le corps de Mamoudou Barry a été rapatrié ce dimanche 04 août à Conakry, avant d’être enterré ce lundi matin.

La dépouille a été accueillie par des dizaines de parents et proches du défunt. Ainsi que par les ministres guinéens des Affaires étrangères et de la Jeunesse, Mamadi Touré et Mouctar Diallo, accompagnés d’un représentant de l’ambassade de France à Conakry.

Un hommage a par la suite été rendu à l’enseignant chercheur disparu ce 04 août. Et c’est l’Université de Sonfonia, où il a obtenu son diplôme de Maîtrise en Droit avant d’aller poursuivre ses études en France, qui a servi de cadre à cette cérémonie d’hommage.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Yero Baldé, a conduit la délégation du gouvernement guinéen. Une forte délégation d’étudiants guinéens et africains de Rouen, ainsi que les étudiants de la promotion 2010 à laquelle appartient le défunt, étaient également présents.

L’inhumation a eu lieu ce lundi 05 août à Bolaro, village de la localité de Dounet à environ 300km de Conakry. Âgé de 31 ans, Mamoudou Barry était marié et père d’un garçon de 2 ans.

CAN 2019: La CAF verse 600 000 dollars à la Guinée

Ahmad Ahmad a annoncé qu’au terme de la CAN 2019, la CAF a versé 25 millions aux 24 nations participantes. La Guinée ayant ainsi reçu 600 000 dollars.

La 32ème édition de la CAN a pris fin le vendredi 19 juillet dernier par la victoire de l’Algérie face au Sénégal. Au terme de son bilan financier, la Confédération Africaine de Football a encaissé 83 millions de dollars. C’est-à-dire, plus que les deux éditions précédentes (67 millions en 2017 et 49 millions en 2015).

Ahmad Ahmad a annoncé à l’agence de presse africaine que la CAF a versé au total 25 millions aux 24 nations ayant pris part à cette CAN.

Éliminée en huitième de finale, la Guinée a reçu 600 000 dollars US. Voici les montants distribués aux participants :

Vainqueur : Algérie (4,5 millions de dollars)

Finaliste : Sénégal (2,5 millions de dollars)

Demi-finalistes : 2 millions de dollars

Les quarts de finaliste : 800 mille dollars

Huitièmes de finaliste : 600 mille dollars