Législatives 2019 : L’opposition conteste la date retenue

Tout juste après que les commissaires de la CENI aient annoncé que le 28 décembre a été retenue pour la tenue des élections législatives, l’opposition s’est mise à grogner.

En effet, El Hadji Bano Sow et plusieurs membres de l’opposition ont contesté cette date. « Après plusieurs jours de travaux houleux et intenses, les commissaires de la Céni n’ont pas pu s’accorder sur un chronogramme (calendrier) réaliste pour les prochaines élections législatives » ont écrit les commissaires de l’opposition, qui jugent qu’elles ne peuvent pas être légalement et pratiquement organisées avant mars 2020.

« Nous n’accepterons pas que des élections bâclées soient organisées pour faire plaisir à Alpha Condé, qui veut avoir coûte que coûte une majorité pour faire passer son projet occulte de modification de la Constitution et s’octroyer une présidence à vie », a déclaré un membre de la Céni sous le couvert de l’anonymat, selon Jeune Afrique.

Législatives 2019 : Le président de la CENI a proposé le 28 décembre

Après la rencontre du lundi 16 septembre à la primature, le président de la commission électorale a proposé la date du 28 décembre 2019 pour la tenue des élections législatives.

« La date que nous avons pu trouver au niveau de la plénière de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) est le 28 décembre 2019 et cette date est tenable » a déclaré le président de la commission, Salif Kébé, au sortir de la rencontre.

Initialement prévues en septembre-octobre 2018, les élections législatives avaient été reportées et les préparatifs pour les organiser en novembre 2019 se sont avérés laborieux. Le chef du gouvernement a « pris acte de l’annonce de l’instance électorale et promis d’en rendre compte au chef de l’État », qui avait insisté le 4 septembre pour qu’elles se déroulent « dans le courant de cette année ».