Lutte contre le coronavirus : Le personnel soignant réclame « les primes exceptionnelles »

Le personnel soignant impliqué dans la lutte contre le coronavirus a manifesté ce lundi 02 novembre 2020 devant l’hôpital national de Donka. Le personnel réclame le paiement des primes promises par le gouvernement guinéen. Sur les pancartes des manifestants, on pouvait lire: « Nous voulons nos primes exceptionnelles » ; « Nous avons risqué nos vies en sauvant d’autres » ; « Si vous ne nous aviez pas promis, nous n’aurions jamais le courage de revendiquer. Alors, s’il vous plaît, honorez vos engagements » ; « Je réclame mes droits ».

« Nous réclamons ; c’est une réclamation légitime. Nous sommes là ce matin pour donner un signal fort à l’État guinéen, l’ANSS, au personnel soignant tout entier de la République de Guinée. Nous voulons leur dire tout simplement que nous voulons nos primes exceptionnelles promises par ce gouvernement à la date du 23 juin. Une promesse qui n’a pas été tenue », a déclaré Kaba Keita, leur porte-parole.

Poursuivant, il soutient que le collectif ne compte pas baisser les bras. Si rien n’est fait, sous peu de temps, ils vont utiliser d’autres moyens pour se faire entendre.

« Nous voulons ces primes exceptionnelles ; c’est pourquoi nous avons envoyé un préavis de grève à l’ANSS, au ministère de la Santé et à la Primature. À partir du 13 novembre prochain, nous irons en grève illimitée », a-t-il prévenu, tout en précisant que son groupe reste ouvert au dialogue.

Attaque du train de Fria : cinq personnes interpellées

Face à la presse samedi dernier, le procureur général près de la Cour d’appel de Conakry a indiqué que les cas de flagrants enregistrés au cours des violences post-électorales à Conakry et dans plusieurs autres villes du pays vont être jugés dès la semaine prochaine.

Par ailleurs, le procureur a indiqué que cinq personnes dont un imam ont été interpellées en lien avec le sabotage et l’attaque du train minéralier de Fria qui ont entraîné la mort de trois gendarmes, un militaire et un civil.

« Les enquêtes sont en cours à la brigade de recherches de Matam. A cet égard, cinq personnes ont été interpellées dont un imam en possession des pièces du train », a indiqué le procureur général au cours du point de presse animé en compagnie des procureurs des tribunaux de première instance de Kaloum, Dixinn et Mafanco, et celui du tribunal militaire.

Le fait s’étant déroulé à Sonfonia, dans la commune de Ratoma, les cinq personnes seront certainement jugées par le tribunal de première instance de Dixinn.

« En outre, selon les informations en notre possession, plusieurs autres personnes ont été interpellées en possession de diverses armes à feu dont elles auraient fait usage », a déclaré le procureur général.

Présidentielle 2020 : la CENI dénonce la position de l’UE

Le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans une déclaration publiée mardi, a remis en cause la crédibilité des résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre publiés par la CENI.

Josep Borrell a souligné que « bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes ».

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer la position de l’Union Européenne qui émet de graves doutes sur la crédibilité du processus électoral qui a conduit à la réélection du président Alpha Condé pour un troisième mandat .

La Commission Electorale Nationale Indépendante a appris par voie de presse la communication du haut représentant de l’Union Européenne relative à la tenue du scrutin présidentiel du 18 octobre et de la proclamation des résultats provisoires du premier tour le 24 octobre 2020.

Elle note avec intérêt le caractère pacifique ainsi que les recommandations contenues dans cette communication.

Cependant, la CENI s’interroge sur le moment de la publication d’une telle déclaration pendant que la communauté internationale et les acteurs nationaux tentent d’apaiser les tensions et amorcer un dialogue.

Par ailleurs, elle rappelle que toutes les opérations liées à l’organisation de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 se déroulent dans la transparence et la légalité requise avec l’implication effective des acteurs du processus électoral à tous les niveaux, notamment: les partis politiques candidats, les plates-formes de la société civile, les observateurs sous-régionaux, régionaux et internationaux.

Il est à noter que les procédures de remontée des procès-verbaux des bureaux de vote vers les commissions administratives de réception et de transmission ont été clairement définies par la CENI, ainsi que les procédures de centralisation des votes dans les circonscriptions. Ces opérations ont souffert d’aucune entorse et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

Aussi, les procédures de remontée et de centralisation des votes ont été élaborées par la CENI et partagées avec les acteurs électoraux à travers la cellule technique d’action et de suivi du processus électoral et de l’organisation des comités inter partis décentralisés dans les sous -préfectures et les cinq communes de Conakry.

Il n’y a pas d’autres voies légales en ce qui concerne le processus de validation que la CENI qui proclame les résultats provisoires et la Cour constitutionnelle qui statue sur le contenu et les autres résultats définitifs.

La Commission Electorale Nationale Indépendante invite la communauté nationale et internationale à faire siennes, les déclarations tant des observateurs nationaux et internationaux, que celles de la mission conjointe CEDEAO, Union Africaine et les Nations Unies.

 

Makalé Traoré interpelle la cour constitutionnelle

Des leaders ayant pris part au scrutin présidentiel du 18 octobre 2020, dont Cellou Dalein Diallo, Abé Sylla, Abdoulaye Kourouma, Me Abdoul Kabèlè Camara se sont retrouvés le jeudi au siège du parti PACT de Dr Makalé Traoré à Dixinn pour discuter des décisions communes à prendre.

 Lors de la rencontre, ils ont décidé d’organiser un point de presse  le 30 octobre afin d’alerter la Cour constitutionnelle, qui devra donner les résultats définitifs après examen, sur la suite que sa décision pourrait engendrer.

 « Nous voulons, demain, nous adresser à la Cour constitutionnelle et à l’ensemble du peuple de Guinée sur ce qui s’est passé, mais surtout l’alerter sur ce que sa décision peut être déterminante pour la suite, pour la paix, pour la quiétude dans notre pays et pour tous ceux qui croient encore que la justice est possible », a déclaré Dr Makalé Traoré.

Présidentielle du 18 octobre 2020 : L’UE « doute » de la crédibilité du résultat

Plus de cinq millions d’électeurs Guinéens se sont rendus aux urnes le dimanche 18 octobre 2020. Ce scrutin s’est tenu dans le calme. Plus d’une semaine après, l’Union Européenne, par la voix de son vice-président, Josep Borrell s’est fendue d’une déclaration le mardi 27 octobre 2020.

« L’Union européenne prend note de l’annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée », dit-il à l’entame.

Mais, poursuit-il, « bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes. »

D’où, souligne-t-il, la nécessité « d’y répondre dans le cadre d’un dialogue inclusif et de la poursuite du processus de validation prévue par la loi. »

Cependant, « l’UE soutient les efforts de diplomatie préventive déployés par la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations Unies en vue de restaurer la confiance. À cette fin, tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d’expression. Il importe également que les moyens de communication, en particulier l’accès à l’internet, soient garantis en toute circonstance. »

Enfin,  l’institution européenne « condamne, une fois de plus, les violences qui ont causé la mort de nombreuses personnes, et cela quels qu’en soient les auteurs. »

Avant d’exhorter « les autorités à diligenter des enquêtes indépendantes afin que justice soit rendue dans les meilleurs délais. »

Cellou Dalein Diallo : Levée du siège devant son domicile

Au terme d’une mission de deux jours à Conakry, des émissaires de la Cedeao, de l’Union africaine et des Nations Unies ont appelé le gouvernement à lever le dispositif sécuritaire déployés aux alentours de la résidence du leader de l’UFDG.

Les autorités ont accepté de mettre fin à la séquestration de Cellou Dalein Diallo, vainqueur autoproclamé de la présidentielle du 18 octobre.

« Le siège devant le domicile du Président Cellou Dalein Diallo vient d’être levé », a révélé Alpha Boubacar Bah, conseiller chargé des relations extérieures du président de l’UFDG, sur sa page facebook, précisant que « tous les agents, pickups et autres engins qui fermaient les accès ont été enlevés à 12h00″.

Le leader de l’UFDG a confirmé la levée du siège devant son domicile, pour autant, Cellou Dalein est plus que déterminé à préserver sa « victoire ». « Tout le dispositif, agents, pickups et autres engins lourds qui fermaient les accès à mon domicile à Dixinn a été retiré à 12h00 ce mercredi. Par contre, les bâtiments abritant mes bureaux à Hamdallaye CBG et le siège du parti à la Minière sont toujours gardés par des agents en uniforme interdisant tout accès. Cet allègement partiel ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel : la lutte pour la défense de notre victoire », dit-il.

Rappelons que ,l’Union européenne a quant à elle souligné que « tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d’expression ».

 

 

Cellou Dalein Diallo « Je suis toujours séquestré à mon domicile »

Pendant la journée du mardi 27 octobre 2020, des rumeurs circulaient comme quoi les forces de l’ordre ont libéré les accès du domicile de Cellou Dalein.  Sur son compte Twitter, le président autoproclamé a apporté un démenti à ces rumeurs. « De fausses rumeurs font état de la levée du siège à mon domicile.  Je démens formellement. Je suis toujours séquestré à mon domicile », a-t-il écrit.

Ajoutant que « mon bureau et le siège du parti sont toujours fermés et gardés par les forces de défense et de sécurité ».

Il rappelle que « cela dure depuis une semaine maintenant par la seule volonté d’Alpha Condé ».

En effet,  la mission conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine et des Nations Unies, a exhorté le pouvoir en place à lever ce dispositif dans la perspective d’un dialogue inclusif mais le dispositif reste maintenu.

 

 

 

 

 

Cellou Dalein met en garde que « seule la reconnaissance de sa victoire acquise dans les urnes mettrait un terme à la crise »

Lors de la rencontre avec les émissaires de la CEDEAO, de l’UA et des NU, Cellou Dalein Diallo a commencé par reprocher à ses visiteurs de n’avoir pris aucune initiative pour aider la Guinée à sortir de la crise socio-politique à laquelle le pays est confronté depuis plus d’un an.

Il a déploré l’échec des rares initiatives prises pour organiser un dialogue entre les acteurs politiques.

Il a décrit dans les détails le dispositif que son Parti a mis en place pour récupérer et transférer électroniquement les copies des PV dès après le dépouillement.

Il a expliqué de long en large comment la fraude a été organisée après le scrutin, notamment lors des centralisations, pour attribuer à Alpha Condé des suffrages qu’il n’a pas obtenus dans les urnes pour pouvoir le proclamer vainqueur du scrutin.

À la question de savoir quelle solution entrevoyait-il pour sortir de la crise actuelle, le président Cellou Dalein Diallo a affirmé que seule la reconnaissance de sa victoire acquise dans les urnes mettrait un terme à la crise.

Conakry, le 27 Octobre 2020

La Cellule de Communication

Rapport d’Amnesty Internationale : Damantang Camara apporte un démenti

Le lundi 27 octobre, lors d’un point de presse, le ministre de la Sécurité, Damantang Albert Camara a apporté un démenti sur le rapport d’Amnesty International qui a déclaré sur la base de récits de témoins, images satellites et des vidéos authentifiées et analysées que les forces de défense et de sécurité guinéennes ont tiré à balles réelles sur des protestataires après l’élection présidentielle contestée du 18 octobre.

En compagnie de ses homologues de l’Administration du territoire et de la Justice, le ministre de la Sécurité a indiqué, que « ce ne sont pas uniquement les forces de sécurité qui sont présentes sur le terrain ».

Damantang Albert Camara affirme qu’il est « clairement établi et cela ne souffre d’aucune contestation, que des civils disposent d’armes de chasse calibre 12, mais aussi des armes automatiques PMAK. Cela a été démontré. Des policiers et gendarmes ont essuyé des tirs au calibre 12 et PMAK (…). Des citoyens ont été également visés par des tirs, notamment par calibre 12.

Poursuivant, il souligne que les forces de sécurité ont « découvert quelqu’un habillé en policier avec des grenades essayant de faire exploser un dépôt de carburant de station-service ».

Il soutient que la « Guinée, comme à l’accoutumée, respecte ses engagements en matière du maintien de l’ordre et sa loi spécifique sur le maintien de l’ordre ». La preuve, dit-il pour étayer ses propos, « nous sommes le seul au monde où le président a imposé qu’il n’y ait aucune personne armée dans le dispositif de maintien de l’ordre. Dans tous les pays du monde, vous avez au moins un agent dans chaque unité qui a une arme à feu et qui reste en retrait pour intervenir quand dans la foule des manifestants, il y a un danger ou une autre personne qui a une arme. Ici, c’est interdit ».

Le ministre de la sécurité a indiqué , « il n’y a aucun agent muni d’une armée à feu dans les unités de maintien de l’ordre. C’est bien la raison pour laquelle le pauvre qui s’est retrouvé à Bambeto au milieu d’une foule n’a pas pu se défendre. Il a été massacré à coup de machettes et de barres de fer, et déposé dans une poubelle sans que son unité qui a assisté à la scène ne puisse intervenir. Parce qu’ils n’étaient pas armés. C’est ça la réalité ».

Il dit ne pas exclure des « incidents d’agents isolés » qui se livrent à des « exactions ». Et pour le prouver, note-t-il, « nous souhaitons que tout le monde nous apporte la preuve. A commencer par les organisations internationales vers lesquelles se précipitent des témoins pour donner des outils et éléments pour confondre les forces de l’ordre. Nous ne demandons qu’à avoir ces preuves pour les sanctionner ».

« Dire que des consignes sont données à des agents pour tirer sur les manifestants, je m’inscris en faux », lâche-t-il, assurant que « les gens devraient avoir le minimum de bonne foi pour reconnaitre le travail qui est en train d’être fait par les agents. Ce qui fait que quatre d’entre eux ont été massacrés sans pouvoir se défendre ».

Cellou Dalein Diallo : « Je n’attends pas grand-chose de ces émissaires de la CEDEAO, de l’UA et des NU »

Cellou Dalein Diallo a accepté de recevoir à son domicile la mission conjointe de la CEDEAO, de l’Union Africaine(UA) et des Nations Unies (NU), alors qu’il tenait à ce que la rencontre ait lieu au Quartier général de l’UFDG, elle s’est finalement tenue, hier  à son domicile de Dixinn, encerclé depuis près d’une semaine par des agents des forces de sécurité.

Cellou Dalein Diallo a laissé entendre qu’il ne fonde pas son espoir sur cette mission. « Je n’attends pas grand-chose de ces émissaires de la CEDEAO, de l’UA et des NU qui, en réalité, se sont toujours rangés du côté de Alpha Condé », indique-t-il sur son compte officiel Facebook.

Il souligne toutefois qu’il est « important de saisir toutes les opportunités pour communiquer les informations qui mettent en évidence notre victoire à l’élection présidentielle du 18 octobre et pour attirer l’attention sur la répression sanglante qui est en train de s’abattre sur les Guinéens ».

il assure que c’est pour « ces motifs que j’ai accepté de les rencontrer ».

Se disant convaincu que « notre victoire ne peut être défendue que par nous-mêmes », il appelle à la poursuite des manifestations de rue jusqu’à obtenir gain de cause. « Continuons notre mobilisation dans les rues et sur les places publiques pour exiger le respect de la vérité des urnes », lance-t-il à l’endroit de ses partisans.

Communiqué N° 147 : Le FNDC appelle à la désobéissance civile

Le FNDC opte pour la désobéissance civile et en appelle au peuple de Guinée, longtemps opprimé, à refuser de s’acquitter de son devoir vis-à-vis des structures politiques et économiques du régime illégitime et illégal, cela jusqu’au départ d’Alpha CONDE.

Communiqué de presse N°147 :

Journée de manifestation !

Le FNDC félicite et encourage la détermination du peuple de Guinée à poursuivre le combat citoyen pour exiger le départ de M. Alpha CONDE, dans un contexte de privation des libertés individuelles et collectives, notamment l’interdiction de l’exercice du droit de manifester par le dictateur et son clan en bande organisée.

En effet, le FNDC condamne vigoureusement l’utilisation des armes de guerre par une partie de l’armée guinéenne, inféodée au dictateur Alpha Condé, pour empêcher, entre autres, les manifestants de rallier les voies publiques.

Au demeurant, la décision du dictateur Alpha CONDE et son clan en bande organisée, d’utiliser l’armée pour assiéger les manifestants et semer la terreur au sein de la population civile en vue de se maintenir au pouvoir, exige du FNDC à reconsidérer sa stratégie pour faire face à cette situation d’une ampleur exceptionnelle.

Aux grands esprits, les grandes pensées. Saint Augustin disait sagement : « A UNE LOI INJUSTE NUL N’EST TENU D’OBEIR ».

C’est pourquoi, nous sommes convaincus que la conjoncture offre 2 possibilités au peuple de Guinée de résister face à la dérive et à l’oppression. La première est naturellement la violence et la seconde, la désobéissance civile. Le FNDC opte pour la désobéissance civile et en appelle au peuple de Guinée, longtemps opprimé, à refuser de s’acquitter de son devoir vis-à-vis des structures politiques et économiques du régime illégitime et illégal, cela jusqu’au départ d’Alpha CONDE.

La population est invitée à étouffer, sans délai, les sources de recettes du gouvernement qui ne servent qu’à entretenir l’armée d’Alpha Condé, dont l’aura et les valeurs républicaines s’étiolent. Pour faire observer le mot d’ordre, des précisions seront communiquées dans les prochains jours.

Le FNDC rassure encore que rien n’arrêtera ce noble combat engagé contre le clan de mafieux qui dirige notre pays et qui dilapide nos ressources, en maintenant les populations dans la misère, dont la finalité est de compromettre dangereusement l’espoir d’une alternance démocratique tant rêvée des Guinéens.Le FNDC invite le Peuple de Guinée à rester mobilisé pour la poursuite du combat jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 26 octobre 2020.

Violences post-électorales : L’ONU appelle à un « dialogue constructif » entre Alpha Condé et Cellou Dalein

Le samedi 24 octobre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI)a proclamé Alpha Condé vainqueur de l’élection présidentielle du 18 octobre avec 59,49%. Une victoire que conteste le candidat Cellou Dalein Diallo qui s’est autoproclamé vainqueur du scrutin.

Depuis New York, le Secrétaire général des Nations Unies dit avoir « pris note » de la proclamation des résultats provisoires par la CENI.   Dans une déclaration publiée par son porte-parole,  Antonio Guterres a réitéré son appel à tous les acteurs pour qu’ils « règlent tout contentieux électorale en empruntant les mécanismes juridiques établis et à s’abstenir de toute violence ».

Le chef de l’ONU a demandé à Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo de « persuader leurs sympathisants de mettre immédiatement fin à la violence et d’entamer un dialogue constructif pour trouver une solution pacifique à la crise post-électorale ».

Il a exhorté également les leaders d’opinions et la presse à « mettre un terme à tous discours incendiaires et appels à la dissension d’inspiration ethniciste », avant de condamner les violences survenues au lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre.

Il a réaffirmé la disponibilité des Nations Unies à accompagner un processus de dialogue visant à un règlement rapide et pacifique de la crise post-électorale en Guinée.

Election présidentielle : des journalistes empêchés d’accéder au domicile de Dalein

Des journalistes qui devaient assister à une conférence de presse de Cellou Dalein Diallo, le dimanche 25 octobre ont été empêchés d’accéder à la résidence. En effet, les forces de sécurité, déployées en grande nombre pour encercler le bâtiment, refusent toute entrée et sortie.

Le leader de l’UFDG avait dans son agenda du jour une rencontre avec des médias, notamment RFI et de l’AFP. Une fois sur place, les journalistes dont Charlotte Idrac et Carol Valade se sont vus refuser l’accès. Et comme si cela ne suffisait pas, les hommes en uniforme les ont sommés à quitter les lieux, sans donner plus de détails.

Ils les ont refusés l’accès au domicile du candidat de l’UFDG en les repoussant. Les agents les ont raccompagnés jusqu’à la station Shell non loin de la résidence.

Notons que, le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG),  continue de réclamer la victoire à l’élection présidentielle.

Violences post-électorales : 3 nouveaux cas de morts à Conakry et à l’intérieur (communiqué)

Conakry, le 24 octobre 2020 – Cette journée du samedi 24 Octobre 2020 a été dominée par la proclamation des résultats provisoires globaux de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 par la CENI. Des manifestations de contestation ont été enregistrées dans les périphéries de Conakry, mais aussi dans certaines préfectures de l’intérieur provoquant trois (03) cas de morts et de blessés.

A Conakry, dans les communes de Ratoma, Matoto, des manifestants ont érigé des barricades de pneus brulés, des bois, des troncs d’arbre et des briques sur la chaussée. Neuf (09) personnes ont été interpellées.

Dans les quartiers de Bailobaya, Fofomèrè et Kaporo Rails, les domiciles d’au moins douze familles soupçonnées d’être proches de la mouvance présidentielle ont été incendiés. Les services de sécurité se sont employés à évacués les familles sinistrées.

A N’Zérékoré dans la commune urbaine, un affrontement a eu lieu entre militants de l’UFDG et ceux de la mouvance. Plusieurs magasins et boutiques vandalisés, une moto calcinée.

A Dalaba, dans la sous-préfecture de Ditinn, Sanly Saïdou, représentant du RPG Arc-en-ciel a été pourchassé puis tué dans une mosquée par une foule de militants de l’opposition, après avoir tiré sur trois personnes pour se défendre, deux d’entre elles ont succombés à leurs blessures.

Dans plusieurs localités de l’intérieur du pays et certains quartiers de Conakry sous tension les autorités administratives assistés par des notabilités de bonne volonté ont entamé des actions de sensibilisation entre des militants désireux d’en découdre.

Au nom du Gouvernement, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement.

Présidentielle 2020 : l’UFDG conteste la victoire d’Alpha Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé. L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,49% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

 

Présidentielle 2020 : Alpha Condé vainqueur avec 59,49%

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce samedi 24 octobre 2020 les résultats provisoires globaux de la présidentielle du 18 octobre 2020. C’est le président sortant candidat pour un troisième mandat, Alpha Condé qui a été réélu président de la République dès le premier tour, selon la CENI avec 59,49% des voix contre 33,50% pour Cellou Dalein Diallo.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Notons que, Si ce résultat est confirmé par la Cour constitutionnelle, Alpha Condé s’apprête donc à faire 6 ans au sommet de l’Etat.

 

 

Violences post-électorales : Communiqué du commandant de la gendarmerie nationale, Ibrahima Baldé

De fausses nouvelles circulent sur les réseaux sociaux et font état d’incendie du domicile privé du Général de Corps d’Armée Ibrahima BALDE: haut commandant de la Gendarmerie nationale, Directeur de la Justice Militaire, Commandant de l’Unité de Sécurisation Spéciale de Sécurisation des Elections. Nous tenons à rassurer la population, que ces rumeurs sont fausses et ne visent qu’à créer la psychose au sein de la population.

Toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens partout où cela est nécessaire.

Par ailleurs, selon plusieurs sources, des individus mal intentionnés ont distribués des obligés militaires et des bérets de couleurs rouges ainsi que les t-shirt de l’USSEL.

Ils ont l’intention de commettre des abus sur la population et de les mettre à l’actif du gouvernement et des forces de défense et de sécurité.

Nous appelons la population à la vigilance et informateur aussitôt.

Le numéro vert 122 de l’USSEL reste actif pour signaler toutes les situations pouvant mettre la sécurité des personnes et de leurs biens.

Le Commandant de l’USSEL

Général de Corps d’Armée Ibrahima BALDE

Violences post-électorales : les avocats du FNDC se disent étonnés du silence de la communauté internationale

Dans un communiqué daté du 22 octobre, l’association bourdon et associés, avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), regrette le fait que ces violences ne sont que « le prolongement » d’autres violences qui viseraient à  « museler et à intimider l’opposition ». En effet, La Guinée, qui a connue une campagne électorale mouvementée, enregistre des violences depuis le lendemain du scrutin du 18 octobre avec de nombreux cas de morts et de destructions de biens privés.

Les avocats se disent également étonnés du  « silence coupable » de la communauté internationale, mais surtout de la France, face à ces événements.

COMMUNIQUE DES AVOCATS DU FNDC

Les soussignés dénoncent, au nom du FNDC, les violences post-électorales d’une extrême gravité qui sont survenues après l’élection présidentielle guinéenne le dimanche 18 octobre 2020. Ces violences ont entraîné la mort de plusieurs personnes membres de l’opposition, dans un climat de tension très lourd alimenté par le pouvoir en place.

Ce nouvel épisode sanglant s’inscrit malheureusement dans le prolongement de précédentes violences également commises dans un contexte électoral et qui n’ont eu pour autre but que de museler et d’intimider l’opposition.

Ce sont ces violences qui ont été dénoncées par les soussignés dans le cadre d’un signalement effectué auprès de la Procureure de la CPI puis dans le cadre d’informations complémentaires à la juridiction pénale internationale.

Les soussignés marquent leur étonnement et leur incompréhension face au silence coupable de la communauté internationale mais également de la France. Il est impératif qu’une réaction ait lieu à l’échelle internationale, Alpha Condé cherchant par tous les moyens à se maintenir au pouvoir y compris par la force. Tous les indicateurs montrent en effet que la situation pourrait basculer dans un gigantesque bain de sang.

Ils attirent également à nouveau l’attention de la CPI sur les exactions actuellement commises et que préfiguraient les déclarations d’Alpha Condé, notamment en ethnicisant le débat et en cherchant à créer de la division là où il devrait rassembler.

Les soussignés restent dans l’attente d’une ouverture d’enquête par la CPI qu’ils espèrent intervenir prochainement.

Les soussignés réitèrent qu’ils mobiliseront l’ensemble des voies juridiques afin que les responsables de ces nouvelles exactions soient traduits en justice.

Enfin, de sources concordantes, les soussignés ont appris qu’une grande vague de mobilisations devrait prochainement débuter. Ils maintiendront la plus grande vigilance quant au déroulement de ces événements.

Paris, le 22 octobre 2020

William Bourdon                                                                                          Vincent Brengarth

Violences post-électorales : Bouréma Condé a réquisitionné l’armée pour le maintien de l’ordre

Dans un communiqué du gouvernement lu à la télévision nationale le jeudi 22 octobre, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Bouréma Condé en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a réquisitionné l’armée nationale guinéenne pour le maintien de l’ordre dans le pays. cette décision du gouvernement fait suite à la montée des violences postélectorales qui ont fait plusieurs morts et des blessés à Conakry et à l’intérieur du pays

« Depuis quelques jours, la ville de Conakry et de nombreuses préfectures du pays vivent des scènes de violences inouïes plongeant des citoyens et familles entières dans la totale désolation. Cela va des pertes de vies humaines aux privations de libertés multiples en passant par des destructions massives de biens publics et privés », indique le général Bouréma Condé.

Il accuse les manifestants d’avoir fait « usage de fusils de calibre 12 contre des citoyens », avant de préciser que « le décompte des cas de morts est difficilement soutenable ».

Comme si cela ne suffisait pas, il reproche aux protestataires d’avoir « imposé un confinement aux paisibles citoyens en les empêchant de vaquer librement à leurs occupations ».

Tout en déplorant les morts, le ministre de l’Administration territoire affirme que le bilan fait état de destructions de biens publics et privés. « Ses maisons et leurs contenus incendiés, les propriétaires chassés », dénonce-t-il, ajoutant que des « axes routiers sont barricadés et le rançonnement est imposé comme laissez-passer ».

Il annonce que « le gouvernement ne saura laisser cette situation s’enraciner ». C’est pourquoi, il rappelle qu’une « sagesse africaine nous enseigne que lorsqu’un bouc se fait déplacer par des cordes au cou et aux pattes, prenez-le plutôt pour un bœuf.

En clair, le gouvernement a décidé de sortir les gros moyens pour faire face aux manifestants. « Des mesures républicaines déjà mises en œuvre sont renforcées à la mesure des dimensions prises par les troubles qui, de loin, se sont démarqués des troubles anciennement enregistrés dans notre pays », indique le général Condé.

Présidentielle 2020 : Les résultats provisoires de la région Afrique et de Boké

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a poursuivi le jeudi 22 octobre  la proclamation des premiers résultats provisoires des circonscriptions électorales de la région Afrique et de Boké

Région Afrique.

Maroc

Alpha Condé RPG 449 voix, soit 66,72%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 207 voix, soit 16,30%.

Dr Makalé Traoré du PACT 4 voix, soit 0,59%.

Makalé Camara du FAN 4 voix, soit 0,59%.

Dr. Ousmane Doré du MND 0 voix, soit 0%.

Abdoulaye Kourouma RRD 3 voix, soit 0,30%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 1, soit 0,15%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé AFC 0 soit 0%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 5 voix, soit 0,74%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 1 voix soit 0,15%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 0 voix soit 0%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0%

La République du Mali

Alpha Condé RPG 2 091 voix, soit 53,45%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 1 694 voix, soit 43,30%.

Dr Makalé Traoré du PACT 8  voix, soit 0,30%.

Makalé Camara du FAN 11 voix, soit 0,38%.

Dr. Ousmane Doré du MND 15 voix, soit 0,51%.

Abdoulaye Kourouma RRD 5 voix, soit 0,13%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 16, soit 0,41%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 8 soit 0,20%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 59 voix, soit 1,51%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 4 voix soit 0,10%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 1 voix soit 0,03%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0,0%

La République du Libéria

Alpha Condé RPG 247 voix, soit 8,75%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 2 470 voix, soit 89,46%.

Dr Makalé Traoré du PACT 3 voix, soit 0,11%.

Makalé Camara du FAN 5 voix, soit 0,18%.

Dr. Ousmane Doré du MND 6 voix, soit 0,22%.

Abdoulaye Kourouma RRD 2 voix, soit 0,07%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 24, soit 0,87%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé AFC 2 soit 0,07%.

Dr. Ousmane Kaba PADES 0 voix, soit 0,0%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 1 voix soit 0,4%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 1 voix soit 0,04%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0%

La République du Ghana

Alpha Condé RPG 471 voix, soit 74,8%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 236 voix, soit 30, 75%.

Dr Makalé Traoré du PACT 8 voix, soit 0,9%.

Makalé Camara du FAN 3 voix, soit 0,41%.

Dr. Ousmane Doré du MND 6 voix, soit 0,82%.

Abdoulaye Kourouma RRD 2 voix, soit 0,27%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 6, soit 0,82%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 0 soit 0%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 11 voix, soit 1,50%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD O voix soit O%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 0 voix soit 0%

Bouya Konaté de l’UDIR 2 voix soit 2,27%

La République de Côte d’Ivoire

Alpha Condé RPG 3 507 voix, soit 34,66%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 6 446 voix, soit 63, 75%.

Dr Makalé Traoré du PACT 4 voix, soit 0,04%.

Makalé Camara du FAN 4 voix, soit 0,4%.

Dr. Ousmane Doré du MND 20 voix, soit 0,20%.

Abdoulaye Kourouma RRD 61 voix, soit 0,60%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 6 soit 0,82%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 2 soit 0,2%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 50 voix, soit 0,49%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 19 voix soit O,19%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 6 voix soit 0,6%

Bouya Konaté de l’UDIR 4 voix soit 0,4%

La Région Boké

Boké

Alpha Condé RPG 51 049 voix, soit 49,50%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 48 789 voix, soit 43, 49%.

Dr Makalé Traoré du PACT  1 355 voix, soit 1,21%.

Makalé Camara du FAN 1 722 voix, soit 1,53%.

Dr. Ousmane Doré du MND 2 106 voix, soit 1,88%.

Abdoulaye Kourouma RRD 414 voix, soit 0,37%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 3 052 soit 0,72%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 420 soit 0,37%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 1 713 voix, soit 1,53%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 877 voix soit 0, 77%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 428 voix soit 0,38%

Bouya Konaté de l’UDIR 277 voix soit 0,25%

Fria

Alpha Condé RPG 13 561 voix, soit 50,22%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 10 686 voix, soit 39, 57%.

Dr Makalé Traoré du PACT 274 voix, soit 1,01%.

Makalé Camara du FAN 601 voix, soit 2,23%.

Dr. Ousmane Doré du MND 456 voix, soit 1,69%.

Abdoulaye Kourouma du RRD 106 voix, soit 0,39%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 628 soit 2,33%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 62 soit 0,23%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 375 voix, soit 1,39%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 167 voix soit O,63%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 53 voix soit 0,20%

Bouya Konaté de l’UDIR 34 voix soit 0,13%

Gaoual

Alpha Condé RPG 8 833 voix, soit 24,12%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 24 226 voix, soit 66, 25%.

Dr Makalé Traoré du PACT 174 voix, soit 0,48%.

Makalé Camara du FAN 248 voix, soit 0,68%.

Dr. Ousmane Doré du MND 736 voix, soit 2,01%.

Abdoulaye Kourouma RRD 168 voix, soit 0,46%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 1 190 soit 3,25%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 231 soit 0, 63%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 411 voix, soit 1,12%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 170 voix soit O,46%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 166 voix soit 0,46%

Bouya Konaté de l’UDIR 71 voix soit 0,19%

Violences post-électorales : Cellou Dalein appelle les forces de l’ordre à faire preuve retenue

Depuis son domicile, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a exprimé son regret suite aux tueries au cours de la manifestation du mercredi 21 octobre 2020 à Conakry.

Cette manifestation qui a provoqué la mort de plusieurs personnes à Conakry et à l’intérieur, fait suite aux résultats provisoires partiels publiés le mardi 20 octobre par la CENI. Pourtant, ces manifestants ne font que réclamer « leurs droits », à en croire le leader de l’UFDG.

«J’appelle les forces de défense et de sécurité à faire preuve de retenue. Qu’ils se rappellent que leurs missions est de protéger les Guinéens quelques soient leurs appartenances politiques.
Qu’ils sachent qu’exploiter des ordres illégaux n’est pas républicain, qu’ils arrêtent de tuer et se mettent du côté du droit en protégeant leurs compatriotes qui sont entrain d’exercer un droit constitutionnel», a-t-il laissé entendre.

Pour Cellou Dalein Diallo, la Guinée est sur le point de franchir une étape importante de son histoire. Il invite ses militants à continuer le combat jusqu’à la victoire finale. « Demain, je mettrais en œuvre une politique publique de réconciliation, il ne s’agira pas de vengeance mais de vérité, de justice et de pardon. Continuez le combat jusqu’à la victoire parce-que nous devons être dignes du sacrifice de nos camarades tués. »

Notons que, depuis quelques jours, Cellou Dalein Diallo subit un confinement forcé à partir de son domicile privé.  Des policiers et des gendarmes ont encerclé son domicile pour l’empêcher de tout mouvement.

Présidentielle 2020 : l’UFDG publie les preuves de la victoire de Cellou Dalein Diallo

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG) et ses alliés, ont publié mercredi des données pour prouver la victoire de Cellou Dalein Diallo au scrutin électoral du 18 octobre 2020.

Dans les informations mises à la disposition de la presse, l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD)  qui soutient la candidature de Cellou Dalein Diallo a fait recours à deux systèmes de remontée rapide des résultats sortis des urnes réalisés par deux fournisseurs différents.

Avec une très bonne organisation de l’équipe électorale, cela a permis à nos délégués et représentants sur le terrain d’envoyer les résultats par messagerie SMS à notre centrale d’appel.

« Le système SMS a permis d’avoir les résultats presque en temps réel juste après le dépouillement et l’annonce des résultats dans le bureau de vote », ont-ils déclaré.

Dalein et ses soutiens ont également utilisé des applications Android et Web pour recueillir des procès-verbaux via des tablettes et page internet (web). « Nous avons plus de 12 000 PV collectés dans notre système », rassurent-ils, précisant qu’ils disposent de preuves tangibles pour soutenir leurs affirmations.

Selon les données de l’UFDG, le candidat Cellou Dalein Diallo a remporté le scrutin dès le premier tour avec 53.54% des voix.

 

Violences post-électorales : Damantang Camara fait le point de la situation

Le ministre Damantang Albert Camara a fait le point de la situation, le mercredi sur les violences qui secouent la capitale Conakry et des villes de l’intérieur du pays.

Selon le patron du département de la sécurité et de la protection civile, depuis le 19 octobre, suite à l’auto-proclamation des résultats par Cellou Dalein Diallo, « les militants de son parti ont envahi les rues et se sont livrés d’abord à des scènes de liesse, puis à des scènes de violences ».

Il condamne ce qu’il considère comme une « stratégie du chaos orchestrée pour remettre en cause », le scrutin du 18 octobre dernier, avant d’indiquer que sur la route Le Prince à Conakry, de Hamdallaye jusqu’à T8 en passant par Hamdallaye, Bambeto, Cosa, « il y a eu de multiples agressions sur les citoyens, des pneus brulés, des barricades érigées et le plus inquiétant, des tirs au calibre 12 dans des quartiers notamment de Sonfonia, Bailobaya, Cimenterie. Au moins, un PA a été incendié ».

D’après lui, le siège national de la Croix-Rouge à Kobaya a été « attaqué, 7 véhicules ont été caillassés, 2 véhicules ont été brulés, 5 motos brulées et 9 autres emportées ».

A Kissidougou et Coyah, poursuit-il, des incidents ont été enregistrés entre des « militants de l’UFDG et ceux de partis alliés à la mouvance. Il y a eu des tirs au calibre 12. Les forces de l’ordre avaient pu rétablir le calme, mais ce matin, les affrontements ont encore repris ».

A Coyah, souligne le ministre Damantang Camara, des militants se « réclamant de l’UFDG ont attaqué le domicile du chef de quartier de Friguiadi, saccagé le poste de police avant d’être dispersés. Un véhicule de la CMIS de Coyah a essuyé des tirs au calibre 12 ».

Et plus grave, à l’en croire, des « attaques ciblées contre des concessions sont constatées à l’intérieur du pays, dans les quartiers de la haute banlieue de Conakry ainsi que contre les sièges des partis de la mouvance présidentielle et les domiciles des militants de ces partis ».

Des blessés et pertes en vies humaines

A la presse, le ministre de la sécurité et de la protection civile a annoncé que « quatre corps de victimes d’armes à feu ont été déposés dans les morgues de l’hôpital Donka et de Ignace Deen, un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou. A Coyah, un citoyen de la localité a été abattu au calibre 12. Un policier a été lynché à mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie. Ses jours ne sont pas en danger pour le moment. Plusieurs autres ont été blessés, dont certains grièvement ».

Selon Damantang Camatra, ces agents étaient « totalement dépourvus d’armes létales. Ils faisaient partie du dispositif mis en place pour enlever les barricades sur la route Le Prince et maintenir l’ordre ».

Il annonce que le direction centrale de la Police judiciaire s’est saisie de tous les cas de décès, ordonné des autopsies et ouvert des enquêtes. « Tous les corps ont été déposés à la morgue suite à des instructions judiciaires clairement établies », précise-t-il.

Dans les heurts, explique-t-il, de nombreux citoyens ont été blessés et des dégâts matériels importants sont à déplorer. A Pita, notamment à Timbi Madina, les postes de gendarmerie et de police, le siège de la sous-préfecture, le local qui abrite les agents du commissariat central, les sièges de la CEPI et des NFD ont été incendiés. « Il y a également un mort par jets de pierres entre manifestants », affirme Damantang Camara.

A Kissidougou, des blessés ont été enregistrés dont « certains par calibre 12. A Mali, on a tenté d’attaquer le domicile du secrétaire fédéral du RPG. Des tirs au calibre 12 ont blessé Mme M’Mahawa Barry, âgée de 28 ans au niveau du tibia à Conakry ».

Il rassure que « la situation est en train d’être gérée par les forces de sécurité. Mais elle tend à perdurer et est consécutive à des actes irresponsables d’un certain nombre de politiciens ».

Violences post électorales : le QG de l’UFDG attaqué par des gendarmes

Les locaux du quartier général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont été  attaqués, le mercredi 21 octobre par des gendarmes. Information donnée par le leader et candidat du parti à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo.

« Alors que le dispositif policier qui entoure ma maison a été considérablement renforcé cet après-midi, 10 pick-up des FDS viennent de stationner devant le bâtiment abritant mes bureaux à Hamdallaye. Des agents ont débarqué, défoncé le portail et forcé les portes d’accès aux bureaux.
Aux dernières nouvelles, ils sont en train de tout détruire à l’intérieur du bâtiment. Nul ne peut agir de la sorte si ce n’est sous instruction de Alpha Condé. Heureusement, la page du tyran sera bientôt définitivement tournée », a publié Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.

le conseiller en charge des relations extérieures de l’UFDG a affirmé sur Facebook que « plusieurs dizaines d’éléments des forces de l’ordre viennent de faire irruption au QG de l’UFDG sis à Hamdallaye CBG. Ils sont en train de tout détruire à l’intérieur des locaux ».

Alpha Boubacar Bah précise que « d’autres parmi eux sont en train d’embarquer les équipements et matériels de valeur. Les véhicules et motos sont caillassés ou emportés. Voilà ce qu’Alpha Condé a fait de notre nation. Mais tout finit par finir et chacun payera d’une manière ou d’une autre ce qu’il aura fait »

 

 

 

Violences post-électorales : le FNDC en colère après la mort de l’un de ces coordinateurs

Selon le front national pour la défense de la constitution, son coordinateur de Sonfonia gare a été tué “par balle” ce mercredi. Le mouvement anti-troisième mandat dit être à l’œuvre pour très bientôt entreprendre des actions dans ce sens.

Ci-dessous le communiqué du FNDC:
Depuis quelques heures, le FNDC suit avec la plus grande attention les derniers développements de la situation chaotique dans laquelle se trouve notre pays.
A cet égard, nous exprimons notre vive inquiétude et travaillons d’arrache pied pour lancer des actions d’envergure visant à empêcher un troisième mandat en République de Guinée.
D’ores et déjà, la coordination nationale du FNDC condamne fermement les dégâts matériels occasionnés et les assassinats de civils qui sont en train d’être perpétrés par les forces de défense et de sécurité au service de M.Alpha Condé. Le FNDC est révolté d’apprendre la mort par balle ce mercredi 21 octobre 2020 de Boubacar Baldé, son coordinateur à Sonfonia Gare.
Nous adressons nos condoléances à sa famille et nous nous inclinons devant la mémoire de tous disparus.
Le FNDC exprime également tout son soutien aux victimes des destructions de biens.
La coordination nationale tiendra informé, dans un bref délai, le peuple de Guinée sur la nature des actions décisives qu’elle compte lancer dans la continuité du combat engagé depuis 2019 contre le troisième mandat.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 21 octobre 2020

Présidentielle 2020 : Alpha Condé appelle au calme et la retenue

Face aux tensions politiques émaillées de violences avec à la clé des cas de morts et de destruction de biens, le président Alpha Condé vient d’appeler ses compatriotes au calme et à la retenue. Le candidat du RPG Arc-en-ciel à un troisième mandat appelle les uns et les autres à mettre la Guinée au-dessus de tous.
Dans un message publié sur le réseau social Facebook, le chef de l’Etat sortant affirme que si la victoire lui revient, il se tient ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les guinéens.
Ci-dessous, le message de Alpha Condé :

 

Peuple de Guinée, 

Je  réitère mon appel à tous au calme et à la sérénité, en attendant l’issue du processus électoral en cours dans notre pays. Bien sûr qu’il y aura un vainqueur, mais ce n’est pas pour autant que la démocratie sera menacée ou que la paix sociale devient impossible. 

Si la victoire me revient, je reste ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens. Comme je l’ai toujours souhaité, la Guinée a besoin d’une véritable union nationale dans la gestion de notre pays. Les premiers résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier me confortent dans cette conviction de toujours,  car, au-delà des choix personnels et des clivages politiques,  nous sommes tous engagés par le pacte national et républicain, aujourd’hui éprouvé.

J’appelle chacun et tous au sens de la responsabilité et au patriotisme pour qu’il soit possible après cette élection, quels que soient les résultats, de construire ensemble la Guinée sans exclusion, ni discrimination de personne,  d’aucune partie du pays. 

C’est ensemble que nous réussirons dans un destin uni et solidaire. 

Je le rappelle encore,  la Guinée est au-dessus de tout et de tout le monde 

Présidentielle du 18 octobre : L’UFDG parle de falsification des résultats

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) reste convaincue de la victoire de son candidat Cellou Dalein Diallo lors du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020. Dans une déclaration lue, le mardi 20, dans son quartier général , le Directeur de campagne de Cellou Dalein, Dr Fodé Oussou Fofana, a d’abord déploré le meurtre de quatre personnes après l’annonce par son président de sa victoire. Puis, il affirme que le dépouillement fait par la commission électorale de l’UFDG donne une large victoire à Cellou Dalein dès le premier tour.

« Suite à l’annonce de notre victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre, nous tenons à remercier sincèrement les Guinéens qui sont sortis massivement pour exprimer leur joie tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Nous voudrons cependant déplorer avec vous la mort de quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d’Alpha Condé. Prions pour le repos de leurs âmes.

Nous vous informons que la Commission électorale du Parti a collecté plus de 70% des PV des 14.938 bureaux de vote du pays.

 L’état actuel de notre dépouillement de plus de 80% indique clairement que notre victoire au premier tour est irréversible.

 Bien sûr, Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats issus des urnes en sa faveur. Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les Ministres et hauts cadres de l’Administration centrale et certains Magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle.

C’est ainsi qu’on a déjà enregistré, à plusieurs endroits, des substitutions ou des falsifications des PV, l’enlèvement et la disparition d’urnes, le refus de dépouillement des PV dans les bureaux de vote conformément au Code électoral, l’expulsion des BV ou des CACV de nos représentants.

Nous invitons la majorité qui a voté pour nous à afficher le comportement digne et patriotique du vainqueur en faisant preuve de retenue et de responsabilité. Nous vous rassurons aussi que cette fois, personne ne nous volera notre victoire ! ».

Election présidentielle : Cellou Dalein empêché de sortir de chez lui

Quelques jours après s’être autoproclamé vainqueur au scrutin présidentiel du 18 octobre, Cellou Dalein Diallo peine à quitter son domicile privé. Le leader de l’UFDG assure que tous les accès menant à sa résidence ont été bloqués par les forces de sécurité.

« Je suis actuellement bloqué chez moi: mon domicile est encerclé par la police et la gendarmerie qui interdisent toute entrée et toute sortie », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

« Ne pouvant faire face à la vérité des urnes, le régime anti-démocratique d’Alpha Condé tente de s’imposer par la force », a-t-il martelé.

L’ancien Premier ministre, visé par des menaces de poursuites en justice pour s’être déclaré vainqueur, assure qu’il est « temps pour la Guinée de tourner la page de ce régime liberticide et fratricide ».

Présidentielle 2020 : les résultats partiels provisoires de Boffa, Matam, Kaloum et Matam connus (CENI)

Quelques jours après le scrutin présidentiel du 18 octobre, le président de la CENI, Kabiné Cissé, a proclamé dans l’après-midi du mardi 20 octobre les résultats provisoires partiels de quatre circonscriptions électorales sur les 38 que compte le pays. Il s’agit de Boffa, Kaloum, Matam et Matoto.

  • Boffa

-Pr Alpha Condé, RPG = 23 983 voix, soit 56, 69%.

-Dr Makalé Traoré du PACT= 487 voix, soit 1,15%

Makalé Camara du FAN= 1 145 voix, soit 2,2%

Dr. Ousmane Doré de MDN = 732 voix, soit, 1,65%

Abdoulaye Kourouma RRD= 366 voix, soit 0,90%

Ibrahima Abé Sylla NGR = 1 376 voix, soit 3,24%

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG= 12 454 voix, soit 29,43%

Mandjouf Mauro Sidibé AFC = 209 voix, soit 0,49%

Dr. Ousmane Kaba PADES= 962 voix, soit 2,21%

Me. Abdoul Kabélè Camara RGD = 574 voix, soit 1,36%

Laye Souleymane Diallo de PLP = 191 voix, soit 0,45%

Bouya Konaté UDIR= 137 voix, soit 0,32%

2-Matoto

-Pr Alpha Condé, Rpg Arc-en-ciel : 104.450 voix (49,13%)

– Makalé Traoré, PACT: 4.264 voix (2,01%)

– Makalé Camara, FAN: 2.563 voirx (1,21%)

– Ousmane Doré, MND: 1.504 voix 0,71%)

– Abdoulaye Kourouma, RRD: 1.069 voix (0,5%)

-Ibrahima Abe Sylla, NGR: 6.584 voix (3,10%)

– Mamadou Cellou Dalein Diallo, UFDG: 85.658 voix (40,29%)

– Mandiouf Mauro Sidibé, AFC: 561 voix 0,29%)

– Ousmane Kaba, PADES: 3.053 voix (1,44%)

– Abdoul Kabèlè Camara, RGD: 1.781 voirx (0,84%)

-Laye Souleymane Diallo,  PLP: 483 voix (0,23)

-Bouya Konaté, UDIR: 632 voix (0,30%)

3-Matam

-Alpha Condé RPG 104 mille 25 581 voix soit 51, 39%.

-Makalé Traoré du PACT 1 039 voix soit 2,09%

-Makalé Camara du FAN 564 voix soit 1,13%

-Dr. Ousmane Doré de MDN  298 voix soit, 0,60%

-Abdoulaye Kourouma RDR 97 voix soit 0,19%

-Ibrahima Abé Sylla NGR 1 641 voix soit 3,30%

-Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 18 800 voix soit 37,77%

-Mandjouf Mauro Sidibé AFC  63 voix soit 0,13%

-Dr. Ousmane Kaba PADES 551 voix soit 1,11%

-Abdoul Kabélè Camara RGD  567 voix soit 1,14%

-Laye Souleymane Diallo de PLP 502 voix soit 0,01 %

-Bouya Konaté UDIR 75 voix soit 0,15%

4- Kaloum

-Alpha Condé RPG 12 412 voix, soit 51,8%.

-Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 8 656 voix, soit 36,17%.

-Dr Makalé Traoré du PACT 581 voix, soit 2,43%.

-Makalé Camara du FAN 340 voix, soit 1,48%.

-Dr. Ousmane Doré du MND 123 voix, soit 0,51%.

-Abdoulaye Kourouma 59 voix, soit 0,25%.

-Ibrahima Abé Sylla NGR 510, soit 2,13%.

-Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 70 soit 0,29%.

-Dr. Ousmane Kaba du PADES 274 voix, soit 0,15%.

-Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 853 voix soit 3,56%.

-Laye Souleymane Diallo du PLP 25 voix soit 0,10%

-Bouya Konaté de l’UDIR 27 voix soit 0,11

Présidentielle 2020 : le RPG réagit à l’annonce de Cellou Dalein Diallo

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), parti au pouvoir a dans une déclaration condamné la déclaration de Cellou Dalein Diallo qui, a annoncé sa victoire à la présidentielle, hier, lundi.

« Le RPG Arc en Ciel, les partis alliés et ses soutiens, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté la déclaration irresponsable et dangereuse du Président de l’UFDG, elhadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’auto-proclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 » a lu le ministre d’État à la présidence Youssouf Kiridi Bangoura.

Pour le ministre D’Etat, cette déclaration de Cellou est de nature à troubler la quiétude sociale dans le pays.

« Une élection dont le processus de compilation des résultats est en cours. Cette attitude anti-républicaine et anti-démocratique appelle de la part de tous les patriotes et de tous les démocrates une vive indignation et une condamnation unanime », a réagi le ministre Kiridi. Poursuivant, il déclare

« Le RPG-ARC-EN-CIEL et ses alliés invitent les institutions compétentes a prendre toutes les dispositions nécessaires à prévenir le désordre et à empêcher toute velléité de déstabilisation du pays et de ses institutions légitimes ».

Par ailleurs, le RPG-ARC-EN-CIEL invite « ses militants à rester calmes, sereins et mobilisés afin de préserver nos acquis démocratiques et les institutions de la République ».