Le ministre Mouctar Diallo fait don de machines à coudre à des centres de couture

Conakry, le jeudi 10 décembre 2020- Le Ministre de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes Mouctar Diallo a procédé à la remise d’un important lot de machines à coudre aux groupements de jeunes filles couturières de la commune urbaine de Kindia et des communes de Matam, Ratoma et Matoto. 

La cérémonie s’est déroulée à la maison des jeunes de Kaloum en présence des bénéficiaires et des autorités communales. Il s’agit d’un don de l’UNFPA obtenu dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Jeunesse. 100 machines à coudre modernes ont déjà été acquises.

Cet accompagnement qui va s’étendre dans les autres localités du pays, vise la promotion de l’auto-emploi et l’autonomisation socio-économique des jeunes filles et femmes bénéficiaires.

En prenant la parole à cette occasion, le Ministre Mouctar Diallo a déclaré que c’est un programme ambitieux porté par son département pour répondre à la vision du Président de la République Son Excellence Pr. Alpha Condé  qui met les femmes et les jeunes au cœur de sa politique de développement.

Transmis par la Cellule de communication du Ministère de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes

Des femmes demandent à Cellou Dalein de mettre fin aux manifestation et de reconnaître la victoire d’Alpha Condé

Toutes vêtues en blanc, des femmes se réclamant des cinq communes de la capitale ont marché,  samedi du carrefour de l’échangeur jusqu’au niveau du cimetière  de Landreah en passant par la devanture du domicile privée de Cellou Dalein Diallo. Elles ont appelé le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) Cellou Dalein Diallo à mettre fin aux manifestations et à reconnaitre la victoire d’Alpha Condé à l’élection présidentielle du 18 octobre.

Malgré l’interdiction des manifestations, ces femmes ont campé, des heures durant, devant la résidence privée à Dixinn du président de l’UFDG.

« Nous les femmes des 5 Communes de Conakry nous sommes là ce matin,  pour demander la paix au niveau de toutes les couches. Nous demandons la paix à notre leader le professeur Alpha Condé le président de la République et la paix à l’opposition de Cellou Dalein Diallo c’est pourquoi nous sommes devant sa porte ce matin pour lui demander de faire une sensibilisation au sein de son parti parce que nous sommes fatiguées de toutes ces menaces. Les femmes sont fatiguées les enfants se trouvent partout. A chaque fois qu’il y a marche, ce sont les enfants qui sortent dans la rue pas les personnes âgées et ce sont les innocents qui se tuent entre eux », a déclaré Kadiatou Sylla porte-parole de ces femmes manifestantes.

Pour ces femmes  il est temps que le président de l’UFDG cesse d’appeler à des Violences qui se soldent le plus souvent par des pertes en vie humaine.

« Nous les femmes en tant que mère de famille, on ne peut pas croiser les bras sans venir demander cette doléance. Surtout à Dalein, il y a eu les élections, la CENI  a tranché, la cour constitutionnelle a fini de faire son travail il n’a qu’à accepter. Il n’a qu’à accepter ce que Dieu a tranché parce que c’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui qui le retire. Si Dieu a fini de trancher, Cellou n’a qu’à prendre la Guinée en mains, laisser les enfants et regarder nous les fils de Guinée. Nous sommes tous une famille,  Il n’a qu’à prendre la Guinée et laisser tombé la guerre et la violence et sensibiliser les militants. Vraiment la violence n’amène pas la chance dans un pays elle détruit tout sur son passage », a lancé la présidente des femmes de Matam.

Peu de temps après la manifestation, Cellou Dalein Diallo a réagit à travers sa page Facebook . Le leader de l’UFDG a accusé Alpha Condé d’être à l’origine de cette mobilisation devant son domicile.

« Une centaine de femmes, tout de blanc vêtues, munies de balais et accompagnées de journalistes, a débarqué ce matin devant mon domicile à Dixinn. Elles se sont mises à faire du tapage et à crier qu’elles sont venues dire à Cellou d’arrêter les violences », a-t-il réagi, avant de conclure : « Il [Alpha Condé] m’envoie ce groupe de femmes pour me narguer. Mobilisons-nous pour mettre un terme à l’arrogance de ce pouvoir illégal et illégitime ».

Notons que,  cette marche des femmes fait suite à l’appel à manifester lancé par les opposants d’Alpha Condé le jour de son investiture prévu le 15 décembre prochain.

Human Rights Watch appelle le pouvoir d’Alpha Condé à libérer les opposant incarcérés

Les autorités devraient libérer les membres de l’opposition détenus à tort, et respecter le droit à la liberté de réunion.

Alors que le président de la Guinée, Alpha Condé, se prépare à prêter serment pour un troisième mandat controversé le 15 décembre, des dizaines de leaders de l’opposition, de partisans et d’autres personnes perçues comme proches de l’opposition sont emprisonnés, faisant l’objet d’accusations qui semblent être motivées par des raisons politiques.

Les jours suivant l’élection présidentielle le 18 octobre ont été entachés de violences intercommunautaires et d’une répression par les forces de sécurité usant d’une force excessive pour disperser les manifestations organisées par l’opposition, avec un bilan d’au moins 12 morts. Le 31 octobre, le procureur de la cour d’appel de Conakry, la capitale, a annoncé que 325 personnes avaient été arrêtées en lien avec les violences postélectorales.

Il semble toutefois que la vaste majorité des personnes arrêtées ont été ciblées simplement en raison de leur affiliation politique connue ou supposée, ou parce qu’elles se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Human Rights Watch s’est entretenu avec cinq avocats, représentant les personnes détenues, qui ont indiqué que les arrestations étaient souvent arbitraires, effectuées lors de recherches maison par maison la nuit dans des zones considérées comme des bastions de l’opposition. « Les forces de sécurité sont entrées par effraction dans des dizaines de maisons, ont fait usage d’une force excessive, ont volé des objets et ont frappé des personnes », a déclaré Me Thierno Souleymane Baldé, un des avocats.

Les personnes arrêtées, dont 11 enfants, sont détenues à la prison centrale de Conakry et accusées de différents crimes, notamment l’insurrection, la destruction de biens, ainsi que la possession illégale et la fabrication d’armes à feu. Parmi les personnes arrêtés figurent quatre dirigeants de l’Union des forces démocratiques de Guinée, le principal parti d’opposition, et le leader du mouvement Nos valeurs communes, un autre parti d’opposition. Leur procès a été ajourné le 30 novembre, et l’affaire a été renvoyée devant un autre tribunal ayant compétence sur les mineurs.

« Les autorités veulent les maintenir à distance de la scène politique afin de les empêcher de mobiliser leurs partisans et de manifester contre le troisième mandat d’Alpha Condé », a expliqué Me Pépé Antoine, un avocat spécialisé dans la défense des droits humains.

Malgré les graves atteintes aux droits humains commises par les forces de sécurité guinéennes, Human Rights Watch n’a connaissance d’aucun membre des forces de sécurité faisant l’objet de sanctions disciplinaires ou d’autres conséquences.

Le Front national pour la défense de la Constitution, une coalition d’organisations non gouvernementales et de partis d’opposition, a annoncé la tenue de nouvelles manifestations le 15 décembre, le jour où Alpha Condé prêtera serment. Au lieu d’arrêter arbitrairement des personnes, les autorités guinéennes devraient s’assurer que les forces de sécurité protègent les citoyens tout en respectant leur droit à manifester pacifiquement. Elles devraient aussi libérer les personnes injustement incarcérées, et enquêter sur les actions des forces de maintien de l’ordre.

Conakry : un présumé violeur d’une fillette de 15 mois interpellé par la police

L’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a présenté jeudi 10 décembre un homme âgé de 36 ans accusé d’avoir violé une fillette d’une année trois mois à Yimabaya-Faban, dans la commune de Matoto.

« Nous avons reçu un cas de viol d’un présumé auteur du nom de Mohamed Soumah 36 ans menuisier de profession. Il est accusé d’avoir commis des actes sexuels d’un enfant âgé de 15 mois qui a été référée à la médecine légale. La médecine à poser des actes et a conclu d’une incapacité de travail de 15 jours et qui est déjà un acte criminel. Ils ont aussi déterminé la position de l’acte au niveau du périèque l’enfant a été touché et sa causer des déchirures périnéale. Dans l’audition du présumé auteur il a reconnu avoir fait rentrer l’enfant dans sa chambre mais il dit n’avoir posé que sa main sur le sexe du bébé. La médecine légale  a été précise que l’enfant a été touché au niveau du périnée et le périnée se situe entre l’anus et le vagin et c’est là-bas ou y a déchirure », a expliqué le commissaire de police Ibrahima Henry Faques.

Parlant du présumé auteur du viol, il a reconnu les faits d’attouchements sur la petite fille

«je n’ai pas violé l’enfant, la petite fille était avec moi dans la chambre j’ai fait que la toucher et je demande pardon parce que c’est la première fois que cela m’arrive. Ce que le docteur a dit c’est entre eux et Dieu moi c’est tout ce que je sais» a laissé entendre Mohamed Soumah.

Mais nie en bloc les accusations portées contre lui

« je suis là pour un cas de viol. C’est un dimanche quand je revenais du travail, j’ai salué notre maman, avant de rentrer dans ma maison. De passage, la fillette a pleuré en me suivant. Je l’ai prise et je suis rentré dans la maison. Je l’ai fait asseoir dans mon lit. Quand elle a voulu descendre, son pied est allé contre ma chaise et elle est tombée en pleurant. C’est ainsi que sa maman est venue. Elle l’a prise et elle est allée la montrer à une de nos voisines. Cette dernière a dit que rien n’est arrivé à la fillette. Le lendemain, à ma grande surprise, j’ai vu la maman de la fillette crier que j’ai touché son enfant. Tous les enfants rentrent chez moi, je ne peux pas faire du mal à un nourrisson. Je n’ai pas touché la fillette, Dieu va payer les médecins qui ont dit que la petite a été touchée. Je demande pardon à l’autorité ».

 

Le gouvernement interdit l’utilisation de pétards et feux d’artifice

l’approche des fêtes de fin d’année, le gouvernement guinéen a décidé d’interdire l’usage des pétards et feux d’artifice.

Dans une déclaration lue chez nos confrères d’Espace TV, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le général Bouréma Condé a interdit les feux d’artifice et l’usage de différents types de pétards. Cette interdiction officielle soumet les contrevenants à la rigueur de la loi désormais.

《Une autre mesure à observer scrupuleusement est l’interdiction formelle de tout feu d’artifice ou usage de toute forme de pétard sur toute l’étendue du territoire national et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction prend effet, à compter de la première diffusion de ce communiqué. Les responsables des services de défense et de sécurité, la direction nationale de la garde communale, police de proximité, les gouverneurs de région, les préfets, les sous-préfets, les maires des communes urbaines et rurales sont tenus de veiller au strict respect des présents instructions ce, par l’interpellation par qui de droit, de tout contrevenant. J’en appelle à mesdames et messieurs les chefs de quartiers qui sont les premiers concernés》, a-t-il fait savoir dans les médias ce 09 décembre.

 

Les femmes de l’opposition appellent à une manifestation le 14 décembre

Après l’UFDG, l’ANAD et le FNDC, les femmes de l’opposition appellent aussi à une manifestation le 14 décembre 2020.

Ci-dessous la déclaration :

Nous, femmes de Guinée, et plus particulièrement les femmes de Ratoma, faisons le constat inquiétant et grave, au regard des récents événements tragiques survenus sur toute l’étendue du territoire guinéen particulièrement dans la commune de Ratoma, que de graves violations des droits humains tel que les tueries, le saccage de biens matériels, les violes les arrestations arbitraires, la destruction de propriétés et les restrictions des libertés individuelles et collectives, ont été perpétrés.

Fustigeons le fait que depuis les élections présidentielles contestées du 18 octobre 2020, la commune de Ratoma est assiégée par les forces de défense et de sécurités qui sont à l’origine de violences indescriptibles.

Aujourd’hui à Ratoma les femmes n’ont plus le droit d’aller au marché pour nourrir famille, les sages et les imams ont plus le droit d’aller à la mosquée pour les prières traditionnelles, les jeunes ont plus le droit aller à l’école, les enfants quant à eux n’ont même plus le droit d’acheter d’aller du pain au risque de se faire arrêter ou pire encore, tuer.

La crise post-électorale actuelle, a enregistré son lot de morts avec près de 50 tués pendant la semaine électorale. Tous froidement exécutés par les forces de défense et de sécurité dans l’impunité totale.

Nous, femmes de Guinée, source de vie, fustigeons avec la dernière énergie les destructions intolérables et inacceptables de ces vies humaines et nous déplorons cette banalisation de la vie des guinéens par nos autorités.

En tant que mères, sœurs et filles, nous vivons dans une douleur perpétuelle et exigeons que des enquêtes judiciaires, dans le respect des principes d’équité, soient envisagées afin que la justice soit rendue dans notre pays.

Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale et attirons son attention sur la situation préoccupante des graves violations des droits humains en Guinée avec un accent particulier sur la commune de Ratoma et avec le risque d’implosion du pays qu’elles peuvent engendrer.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces tueries et de tout type de violence à l’endroit de nos filles et fils de Guinée, particulièrement dans la commune de Ratoma.

Nous exigeons la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement arrêtées. Les autorités de ce pays doivent respecter les acquis sociopolitiques et les lois de la République.

Pour la paix, la justice sociale et la quiétude en Guinée, les femmes restent et resteront debout.

C’est pourquoi nous appelons toutes les femmes éprises de paix et de justice à rejoindre massivement la grande mobilisation prévue le lundi 14 décembre 2020 pour soutenir la population de Ratoma.

Nous partirons du rond-point de Bambeto à 9h pour finir à l’héliport de belle vue.

Vive les femmes de guinée

Vive la paix

Nous vaincrons

Crise politique: la coordination Haali poular lance un nouvel appel

La coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée invite les guinéens à observer des journées de prières, de jeûnes et de sacrifices du jeudi 10 au dimanche 13 décembre pour le repos de l’âme des victimes des violences post-électorales.

Dans une déclaration rendue publique, le mercredi 9 décembre, la Coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée (CNFHGP) a déploré la crise politique née au lendemain du  scrutin présidentiel du 18 octobre. Elle invite les guinéens à se donner la main pour bâtir une Guinée unie et prospère.

« Les guinéens doivent s’accepter, se pardonner et faire l’effort nécessaire pour se débarrasser de l’ethnocentrisme et du repli identitaire pour se donner la main avec franchise afin de sortir de cette situation tragique et bâtir une Guinée unie et prospère dans l’équité. La CNFHGP figurera, Incha’Allah, au premier rang parmi les bâtisseurs de cette Guinée-là », indique Elhadj Ousmane Fatako Baldé.

Déplorant les multiples cas de violences qui ont entrainé des morts ainsi que des arrestations, la coordination appelle les guinéens à observer des journées de prières, de jeûnes et de sacrifices.

« La CNFHPG lance un appel solennel et pressant à toutes les populations guinéennes de l’intérieur comme de l’extérieur, de toutes obédiences religieuses et politiques de consacrer les journées du jeudi 10 décembre, vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 à des journées de jeûne, de prières, de sacrifices et de recueillement », souhaite-t-il.

« Ceci pour le repos de l’âme de tous les disparus, la guérison de tous les blessés et le rétablissement de toutes les victimes de violences de tous genres dans leurs droits et le tout en vue d’une réconciliation nationale intégrale de toutes les communautés guinéennes », ajoute le chef de la coordination nationale des fulbés et haali pular de Guinée.

Manifestation du 15 décembre : le FNDC donne des consignes

Le front national pour la défense de la constitution dans un communiqué publié le mercredi 9 Décembre, a donné des consignes à l’endroit des citoyens de Kaloum sur la manifestation annoncée pour le 15 décembre prochain.

La commission d’organisation de la manifestation du FNDC du mardi 15 décembre 2020, demande aux militants de la démocratie résidants dans les communes de Matam et de Dixinn de rejoindre la commune de Kaloum, par tous les moyens, à partir du 13 décembre pour appuyer la mobilisation au centre-ville dans la journée du Mardi 15 décembre. La commission d’organisation invite les habitants de Kaloum à réserver un accueil chaleureux et amical aux militants de la démocratie venus des communes citées » à écrit le FNDC

Par ailleurs, le FNDC a indiqué que le point de départ de la manifestation éclatée à Kaloum et le mode opératoire seront communiqués aux différentes têtes de groupe dans les prochains jours.

Le ministre Moctar Diallo a procédé à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé

Le ministre de la jeunesse et de l’emploi a procédé mercredi 09 décembre 2020, à l’inauguration de la maison des jeunes de Kipé dans la commune de RatomaC’est un bâtiment flambant neuf situé non loin du carrefour Centre-émetteur qui va désormais servir de maison des jeunes de Kipé.

C’est le chef de l’Etat qui avait présidé en 2015 la pose de la première pierre de construction de cet édifice. Au terme des travaux réalisés avec l’appui de la société immobilière Mar Grandioso, la maison des jeunes a été mise à la disposition de la couche juvénile de Kipé.

« Cette infrastructure dune capacité d’accueil de 500 personnes. Elle dispose d’une salle de spectacle, deux salles polyvalentes, six bureaux et trois toilettes. Il faut préciser que cette  maison des jeunes est un établissement public qui offre aux jeunes de Kipé, la possibilité de s’épanouir à  travers une multitude d’activité socioculturelles comme la musique, le théâtre, les arts plastiques la danse , le cinéma et la formation. Donc les jeunes de Kipé je vous invite à prendre  soin  de cette maison et de la gérer conformément aux textes qui régissent le fonctionnement des maisons des jeunes en Guinée. Mon  département fera tout pour vous  accompagner dans vos différentes préoccupations », a martelé Mouctar Diallo ministre de la jeunesse et de l’emploi.

Le ministre de la Jeunesse et de l’emploi, qui a présidé la cérémonie d’inauguration, a par ailleurs affirmé que le  président Alpha Condé place la jeunesse au cœur de ses priorités. « Ce n’est pas un slogan vain. C’est une vision suivie d’actes concrets », a affirmé Mouctar Diallo.

Depuis plus de six ans, selon le chef du quartier Kipé, les citoyens de sa juridiction se sont battus corps et âme pour concrétiser la construction d’une maison des jeunes dans la localité.

Exprimant sa gratitude au président de la République, Elhadj M’Bemba Soumah a précisé qu’une maison des jeunes est un centre de formation, de sensibilisation et d’encadrement de la jeunesse.

 

Le CTG soutient et s’associe aux manifestations contre l’investiture d’Alpha Condé

Communiqué de presse du CTG (Collectif pour la Transition en Guinée)

Le 15 décembre 2020 a lieu l’investiture d’Alpha Condé au palais du peuple à Conakry.

Cette cérémonie marquera la clôture de l’agenda funeste du dictateur Guinéen, qui malgré un bilan désastreux et dramatique a entrepris d’instaurer une présidence à vie aux prix de centaines de morts et de blessés, en violation flagrante des principes cardinaux d’une vraie Démocratie.

Cette ultime farce mise en scène par un régime moribond et ses affidés serviles qui ont fait main basse sur la Guinée transformée en casino géant et en prison à ciel ouvert, doit être boycottée.

L’Union Sacrée de tous les patriotes et amis de la Guinée est plus que jamais nécessaire pour s’opposer à l’investiture et faire partir Alpha Condé.

A cet égard le CTG soutient et s’associe aux manifestations organisées les 14 et 15 Décembre par le FNDC, l’ANAD UFDG et la Coalition des jeunes des 4 coordinations régionales, et appelle les Conakryka à se joindre à ce sursaut populaire.

La Guinée mérite mieux.

Il est urgent d’agir et de poursuivre la pression par tous les moyens pour sauver ce pays martyr.

L’Esperance ne doit pas retomber.

Le combat continue.

Orientation en ligne des nouveaux bacheliers : La date limite de la fermeture de la plateforme prorogée

Lancé depuis le 1er décembre 2020 sur la plateforme GUPOL, le processus d’orientation en ligne des nouveaux bacheliers connait des couacs. Pour les bacheliers, s’enregistrer sur le site GUPOL (Guinée université plateforme d’orientation en ligne) est un véritable casse-tête. La pluie de critiques a poussé le gouvernement, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à repousser la date butoir des inscriptions.

Pour pouvoir accéder à la plateforme GUPOL et remplir les formalités, les autorités éducatives conseillent aux bacheliers de désactiver leurs VPN sur leurs terminaux.

Selon les données publiées par le département en charge de l’Enseignement supérieur, sur un total de 38.931 bacheliers concernés par les orientations cette année, « 34.224 bacheliers sont déjà inscrits à cette date, soit un taux de 87,90%.  Parmi les bacheliers inscrits, 27 943 ont finalisé l’ensemble du processus sur la plateforme ».

Il se dit déterminé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que chaque bachelier soit orienté, selon les conditions d’accès aux différents programmes.

La date limite de la fermeture de la plateforme GUPOL, initialement prévue le 10 décembre 2020, est prorogée au 15 décembre 2020.

Le président de la république débloque 85 milliards GNF pour équiper des écoles en tables-bancs

Contrairement aux années précédentes, les élèves ne devront pas débourser un seul franc pour l’achat de tables-bancs. Selon le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le président de la République a débloqué 85 milliards GNF dans son budget de souveraineté.

« Cette année, c’est un budget spécial qui a été donné au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, grâce au Premier ministre qui a bien voulu intercédé auprès du président de la République », indique le ministre Bano Barry.

Ajoutant que le chef de l’Etat a pris 85 milliards GNF dans son budget de souveraineté pour remettre à la disposition à notre département afin de pouvoir acheter des tables-bancs pour non seulement remplacer ceux qui sont gâtés, mais aussi pour équiper les écoles qui étaient en rénovation et autres »

« On va acheter des tables-bancs pour servir le Grand Conakry et la Basse Guinée. Nous allons  envoyer des missions à l’intérieur du pays pour passer des commandes locales avec les caractéristiques que nous voulons », précise Dr Bano Barry.

« Que personne ne demande à la population de payer des tables-bancs. Parce que nous avons payé des tables-bancs. Il n’est pas possible que quelqu’un d’autre réclame de l’argent aux parents d’élèves. Il n’y aura pas de tolérance sur ce sujet », met-il en garde les encadreurs des écoles.

Affaire détournement de deniers publics : la presse apporte leur soutien aux journalistes poursuivis

(COMMUNIQUÉ) – Les Associations de presse AGUIPEL, URTELGUI, AGEPI, REMIGUI, UPLG ont été surprises d’apprendre que les journalistes, Youssouf Boundou Sylla de Guineenews, Ibrahima Sory Traoré de Guinee7 et Moussa Moise Sylla de l’Inquisiteur, ont reçu une « citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel » de Kaloum, pour le 15 décembre 2020.

Cette « convocation » fait suite à la requête de Madame Zénab Dramé, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle qui accuse ces journalistes des faits de « diffamation » sur sa personne.

Les Associations de presse soutiennent les journalistes « convoqués » et condamnent les agissements de Mme Dramé, qui n’a pas attendu les conclusions de l’enquête ouverte par le procureur pour détournement de deniers publics, suite aux révélations de la presse, pour porter plainte contre les journalistes pour « diffamation », comme si, elle était déjà blanchie par la justice.

En tout état de cause, les Associations de presse rappellent que les lanceurs d’alerte et les dénonciateurs de corruption et infractions assimilées doivent bénéficier d’une protection spéciale de l’Etat contre les actes de représailles ou d’intimidation, selon l’article 100 de la Loi /L2017/041/AN du 4 juillet 2017 portant Prévention, Détection et Répression de la Corruption et des Infractions Assimilées.

Elles considèrent que la démarche de la Ministre est une manœuvre dilatoire pour empêcher l’instruction en cours pour détournement de deniers publics et une action d’intimidation de la presse.

Elles exhortent les autorités judiciaires à préserver leur indépendance et à respecter leur serment en évitant d’appliquer les consignes de punition des journalistes données par le Premier Ministre dans un communiqué du gouvernement.

Elles réaffirment leur soutien aux journalistes concernés et continueront à dénoncer les détournements des derniers publics, la corruption, la gabegie, comme l’a souhaité le Président de la République.

Les Associations de presse condamnent, vigoureusement, cette tentative d’intimidation de la presse, et défendront de toutes leurs forces la liberté de la presse chèrement acquise.

Conakry, le 6 décembre 2020

Ont signé:

  • L’Association Guinéenne de la Presse en Ligne (AGUIPEL)
  • L’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI)
  • L’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI)
  • Le Réseau des médias en ligne en Guinée (REMIGUI)
  • L’Union de la Presse Libre de Guinée (UPLG)

Lutte anti-troisième mandat : le FNDC appellent à une manifestation le 15 décembre, jour de l’investiture d’Alpha Condé

Dans un communiqué rendu public le jeudi 03 décembre 2020,  la Coordination Nationale du FNDC fidèle a son combat contre un troisième mandat d’Alpha Condé appelle à une manifestation dans tout le Grand Conakry le mardi 15 décembre 2020.

Ci-dessous le communiqué:

Alpha Condé a décidé d’organiser, le 15 décembre 2020, le baptême du coup d’État constitutionnel qu’il a perpétré successivement les 22 mars et 18 octobre  2020 en tuant des centaines de guinéens et faisant des milliers de blessés ainsi que des dégâts matériels importants à travers le pays.

La Coordination Nationale du FNDC, fidèle au combat contre le troisième mandat et l’autocratie, appelle à la mobilisation de tous les guinéens épris de justice pour prendre activement part à une manifestation éclatée dans tout le Grand Conakry le mardi 15 décembre 2020.

Cette journée de manifestation est une occasion de renouveler le rejet du troisième mandat par le peuple de Guinée et réaffirmer la détermination des démocrates du pays à poursuivre le combat démocratique jusqu’au départ du dictateur Alpha Condé afin de permettre une refondation totale de l’État guinéen en le débarrassant de ce système corrompu.

Le mode opératoire ainsi que certaines dispositions pratiques pour la réussite de cette journée de manifestation seront communiquées aux militants de la démocratie dans les prochains jours.

Le FNDC réaffirme son engagement à poursuivre cette noble lutte pour rendre justice aux victimes sauvagement assassinées par ce clan mafieux. Et aussi longtemps qu’Alpha Condé s’accrochera au pouvoir, notre combat se poursuivra sans répit.

Alpha Condé ne pourra plus jamais s’asseoir tranquillement dans un fauteuil souillé de sang pour prétendre diriger un peuple opprimé mais déterminé à se libérer.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 03 décembre 2020

Sékou Koundouno adresse un message aux journalistes: « Soyez des insoumis »

Face à l’agitation stérile, éhontée sous forme de menaces du gouvernement et du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum, chers Hommes de média vous devez tenir bon et restez insoumis devant l’arrogance, l’imposture et la forfaiture d’un système de gouvernance au crépuscule de sa fin de règne.

Vous ne devez céder face à aucune intimidation et harcèlement de quelque nature que ça soit. Vous devez rester une presse au service exclusif du souverain peuple et non aux ordres d’un groupe de Gang dirigé par les locataires illégaux des palais Sèkhoutoureyah et de la colombe qui sont eux-mêmes souillés par cette gangrène qui compromet l’avenir de toute une nation. L’enrichissement insolant et astronomique de ce système est sans commentaire et pas besoin de le démontrer connaissant les salaires et avantages des commis de l’État… En clair c’est du vol à ciel ouvert parrainé par le monarque de Conakry.

Unissez vos forces, adossez-vous à la loi et rebellez-vous contre ces cadres véreux et autres magistrats sans scrupule aux ordres de ce clan mafieux et dangereux qui remet en cause notre prospérité et décide de faire taire vaille que vaille toutes les voix dissonantes.

La presse guinéenne est à la croisée des chemins et la situation de notre pays l’interpelle.

Pour reprendre à l’esprit de la dernière plume du doyen Tierno Monènembo écrivain engagé, «Les dictatures, on ne les fuit pas, on les confronte, on leur crache dessus, on les abat». Cette magistrale leçon de l’histoire, vous devez parfaitement l’assimilée à présent. Ne reculez plus jamais devant un groupe de despote. La liberté à un prix et ce prix, soyez prêts à le payer comme déjà fait nombre de nos compatriotes.

Non, ne reculez pas. Non, ne vous méfiez pas. Non, n’adoucissez pas vos propositions et investigations. Continuez vaille que vaille à dire merde à ce régime de merde. Advienne que pourra!

Votre mission première est d’informer, de sensibiliser, de conscientiser et d’alerter les masses populaires sur la gestion de la cité et les lois de la République vous protègent suffisamment des représailles des adeptes de la dictature.

Chers Hommes de média restez fidèles à cette feuille de route… Pas de place à la diversion. Ne comptez pas sur la Haute Autorité de Communication, elle est infectée comme tant d’autres institutions / organes issues d’un coup d’État civil qui a vu des dizaines de nos compatriotes perdre la vie et des dégâts incommensurables pour notre société.

Soyez des insoumis car votre existence en dépend.

Sékou Koundouno

Responsable des stratégies et planification du front national pour la défense de la constitution FNDC

Commission d’investiture d’Alpha Condé : des absences remarquables

Dans un arrêté lu à la RTG le mardi 1er décembre 2020,  Dr Mohamed Diané, ministre d’Etat chargé des affaires présidentielle a procédé à la mise en place de la commission nationale d’investiture du président Alpha Condé.

Notons que, la commission ne compte pas le Premier ministre, Kassory Fofana, la ministre de l’Enseignement technique Zénab Dramé, et aussi le ministre d’Etat à l’Industrie Tibou Kamara, respectivement directeur national de campagne, directrice adjointe de campagne et responsable de communication du directoire de campagne du candidat Alpha Condé.

Ci-dessous la composition des membres de la commission qui sont invités à une première réunion de travail ce mercredi 2 décembre à Conakry :

Président : Dr Mohamed Diané, ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles

Première vice-présidente :  Djalikatou Diallo, première vice-présidente du parlement.

Deuxième vice-président : Papa Koly Kourouma, ministre d’Etat, chargé de l’hydraulique et l’assainissement,

Troisième vice-président : Ousmane Bah ; ministre d’Etat, conseiller à la présidence,

Quatrième vice-président : Jean Marc Télliano

Porte-parole : Aboubacar Sylla, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement

Premier rapporteur général : Mamadi Touré, ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’étranger.

Deuxième rapporteur général : Mme Sonna Baro, directrice générale de la coopération et de l’intégration africaine.

1- Sous-commission protocole et réception des hôtes

Président : Mamadi Sinkoun Kaba, ambassadeur, directeur général du protocole d’Etat de la présidence de la République

Premier vice-président : Famoy Mara, directeur général du protocole au ministère des Affaires étrangères et des guinéens de l’étranger.

Deuxième vice-président : Malick Sankon, DG de la CNSS

Rapporteur : Seydou Kabassan Keita, chef protocole de la Première dame de la République

2-Sous-commission Hébergement et Transport

Président : Kabinè Sylla, intendant général de la présidence de la République.

Premier vice-président : Chérif Aidara, Primature

Deuxième vice-président : Cheik Mamidy Touré, directeur général des garages du gouvernement

Rapporteur : Namory Kourouma, intendance de la Présidence de la République

3-Sous-commission cérémonie d’investiture 

Président : Naby Youssouf Kiridi Bangoura

Deuxième vice-président : Fanta Mady Condé, secrétaire général de la Cour constitutionnelle

Rapporteur : Souleymane Traoré, juriste

4- Sous-commission sécurité 

Président : Damantan Albert Camara

Premier vice-président : Général Ibrahima Baldé

Deuxième vice-président : Général Ansoumane Camara, directeur général de la Police nationale

Rapporteur : Lieutenant Mohamed Said Sacko du BSP

5- Sous-commission Médias et communication 

Président : Amara Somparé ministre de l’Information et de la Commination

Première vice-présidente :  Aissatou Bella Diallo

Deuxième vice-présidente : Dmani Doré

Rapporteur : Honorable Souleymane Keita

6-Sous-commission Mobilisation

Président : Mouctar Diallo, ministre de la Jeunesse

Première vice-présidente : Mariam Camara Soguipah, ministre de l’Agriculture

Deuxième vice-président : Mathuring Bangoura, gouverneur de la ville de Conakry

Rapporteur : Monsieur Dioumey Sangaré, ministère de l’industrie

7-Sous commission santé :

Président : Remy Lamah, ministre de la santé

Premier vice-président : Dr Sakoba Keita ANSS.

Deuxième vice-présidente : Fatou Sikhé Camara, directrice de Donka.

Rapporteur : Dr Naman Keita, PCA de la SEG.

Journée internationale de lutte contre le sida : le premier ministre adresse un message aux guinéens

Le monde entier célèbre, aujourd’hui 01 décembre la journée mondiale de lutte contre le sida, le premier ministre, Kassory Camara a adressé un message aux guinéens et  exhorté les partenaires techniques et financiers à poursuivre leur contribution dans le financement de la riposte au VIH.

Conakry, le 01 décembre 2020 – Chers compatriotes,

Une pandémie ne saurait cacher ou nous faire oublier une autre.

Ce 1er décembre, le monde entier célèbre la trente deuxième (32ème) journée internationale de lutte contre le sida.

Cette année, la journée est célébrée sous le thème « SOLIDARITÉ MONDIALE ET RESPONSABILITÉ PARTAGÉE ». Un thème défini par l’ONU SIDA.

Avant tout propos, je tiens à saluer, au nom de son Excellence Monsieur le Président de la République, le courage et la foi des personnes vivant avec le VIH. Nous savons à quel point il est à la fois difficile de se battre contre le poids de la maladie, mais également contre la stigmatisation et la discrimination quotidiennes qu’elles subissent.

Je m’incline pieusement devant la mémoire de ceux qui ont été emportés par cette lancinante pandémie.

Chers concitoyens,

En septembre 2015, la Guinée a adhéré à la définition des nouveaux objectifs du développement durable, parmi lesquels la lutte contre le SIDA figure en bonne place. Le monde entier s’est fixé pour objectif de mettre fin à cette pandémie d’ici à l’horizon 2030. Cela ne saurait se réaliser sans une large couverture de nos cibles.

Pour y arriver, nous devons revisiter nos stratégies de manière efficace en vue d’un impact mesurable. Nous devons encourager le leadership local pour des actions ciblées durables et responsables. Nous devons innover et créer de nouveaux partenariats. Enfin, nous devons mener toutes nos actions dans le respect des droits humains.

Nous le savons tous, la porte vers l’atteinte de cet objectif est le Dépistage.

« Mieux vaut prévenir que guérir » dit l’adage. En ma qualité de Président du Comité national de lutte contre le Sida, je mesure toute la portée du dépistage dans la lutte contre ce fléau et vous encourage à l’observer.

Nous restons convaincus qu’avec un engagement fort de chacun et de tous ainsi qu’une mobilisation efficace des ressources, NOUS POUVONS Y ARRIVER.

Cher(e)s compatriotes,

Par ma voix, le Chef de l’État, le Professeur Alpha CONDE et le Gouvernement voudraient renouveler leur engagement à œuvrer pour une riposte efficace contre la pandémie du VIH en Guinée.

Il est en effet essentiel que les populations aient accès aux services de dépistage afin qu’elles puissent se protéger et protéger les autres.

Pour cela, nous devons repenser nos stratégies en étendant nos actions à l’ensemble du territoire envers les populations avec un accent particulier pour celles qui sont les plus exposées.

L’auto dépistage, le dépistage à base communautaire, le dépistage multiple et le traitement des patients, sont autant de façons d’aider les gens à connaître leur statut sérologique et une meilleure prise en charge vis-à-vis du VIH. Naturellement tout cela sera soutenu par une sensibilisation accrue.

Nous comprenons que nos ambitions ne pourraient être réalisées sans un financement adéquat.

C’est la raison pour laquelle, nous exhortons, les partenaires techniques et financiers à poursuivre leur contribution dans le financement de la riposte au VIH.

Nous encourageons le Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte contre le Sida ainsi que l’ensemble des acteurs et partenaires de la riposte au VIH à redoubler d’effort pour éradiquer cette maladie dans notre pays.

« MAIN DANS LA MAIN POUR UNE GUINÉE SANS SIDA »

Je vous remercie.

Ibrahima Kassory Fofana

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Conakry : un policier tué par balle à Wanidara

Dans un communiqué, le Ministère de la Sécurité et de la protection civile a annoncé lundi qu’un policier a été tué par balle et trois autres blessés à Wanidara, sur l’Axe Le Prince, en haute banlieue de Conakry.

Ci-dessous le communiqué

Conakry, le 30 novembre 2020 – Dans la soirée du lundi 30 Novembre 2020 aux environs de 19 h45, des agents de Police déployés dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens ont été victimes d’attaques armées par deux (02) groupes d’assaillants au niveau du marché de Wanidara sur l’axe Le Prince.
Le premier groupe a ouvert le feu à l’aide de fusils de type calibre 12 faisant trois (03) blessés. Le second groupe d’assaillants à motos a tiré à bout portant sur un brigadier en service à la CMIS N° 3 d’ENCO 5 qui a rendu l’âme sur place.
Il est à rappeler que, dans la soirée du vendredi 27 Novembre 2020, un autre groupe d’individus avait également ouvert le feu sur un groupe d’agents de Police dont l’un a reçu des plombs sur la jambe gauche au rond-point de la T8.
Ces agents de Police qui accomplissent leurs missions régaliennes de protection des personnes et des biens et de maintien de l’ordre public étaient dépourvus de toutes armes et n’ont ainsi pas été en mesure de riposter.
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, condamne ces attaques qui constituent purement et simplement des actes terroristes dans le but de créer un climat d’insécurité aux yeux de la communauté nationale et internationale.
Les auteurs et les commanditaires de ces actes sont activement recherchés pour être traduits devant les tribunaux et répondre de leurs actes.
Enfin, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile adresse ces condoléances les plus attristées à famille du policier abattu dans l’exercice de sa mission et souhaite un bon rétablissement aux blessés.
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.

Des organisations de la société civile demandent la libération de l’activiste Foniké Mengué

A travers un communiqué, des organisations de la société civile appellent les autorités guinéennes à remettre en liberté Oumar Sylla, alias Foniké Menguè – membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et coordinateur adjoint de Tournons La Page, détenu depuis deux mois à la prison centrale de Conakry.

Ci-dessous le communiqué:

 

 

 

Accusée de détournement , la ministre Zenab Nabaya décide de saisir la justice

Alors que le parquet de Kaloum a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur la prétendue affaire de détournement de plus de 200 milliards de francs guinéens, la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, mise en cause par Guineenews, a décidé de poursuite le site d’informations.

‘’Je ne peux accepter d’être accusée et condamnée dans une campagne publique de dénigrement délibérée et assumée, déclenchée par un article paru sur un site d’informations’’, a-t-elle annoncé lundi sur sa page Facebook.

Ajoutant que ‘’j’ai donc décidé, moi-même, de saisir la justice pour réparer certes l’énorme préjudice que j’ai subi avec les miens, mais aussi pour me rétablir dans mes droits, surtout pour préserver mon honneur, celui du gouvernement auquel j’appartiens ainsi que l’image de marque de notre pays.

Se disant ‘’convaincue de son innocence’’, elle précise que son avocat Me Dinah Sampil fera les diligences nécessaires, avant de souligner qu’il ‘’revient désormais à mes détracteurs d’apporter toutes les preuves des graves accusations portées contre moi, afin d’édifier la justice et l’opinion publique’’.

La semaine dernière, après la publication de l’article l’accusant de détournement de plus de 200 milliards, la ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a réagi aux accusations portés à son encontre . A ses « détracteurs »,  Zenab Nabaya Dramé leur a lancé : « Prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur ! » et a laissé entendre qu’elle ne se reproche de rien.

‘’Que Dieu aide le pays et le Président à se débarrasser enfin du mal du carriérisme et des intrigues qui minent l’administration et font depuis toujours le malheur de la Guinée’’, avait-elle réagi à chaud, tout en rassurant que ‘’le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice’’.

Notons que, dans  un communiqué publié jeudi dernier, le gouvernement a dénoncé des informations diffamatoires contre la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Dossier Amadou Diaby: la Fifa menace la fédération guinéenne de suspension

La commission juridique de la FIFA vient d’ouvrir une enquête contre la Feguifoot pour le non-respect et la non application de la décision du tribunal arbitral du sport dans l’affaire qui oppose la FEGUIFOOT à Amadou Diaby .

En effet la commission juridique a envoyé une lettre à la feguifoot pour savoir quelles sont les raisons qui l’ont poussé à ne pas appliquer la décision du Tas, au lieu de l’application de la décision de la commission d’éthique, la feguifoot a sanctionné monsieur Diaby pour 90 jours de plus en attendant son audition.

La feguifoot court ainsi un grand risque dans la non application de la décision du TAS, si les raisons ne sont pas valables, la FEGUIFOOT peut être suspendue pour une période de 6 mois à 1 an et avec le risque de compromettre la participation de la Guinée à la prochaine coupe d’Afrique des nations et surtout si la Guinée est suspendue elle ne jouera pas les matchs de la 5ème journée des éliminatoires.

Source: Afrik-foot

Arrestation des opposants : Madic 100 frontières transféré à la prison centrale de Conakry

Après trois semaines à la direction centrale de la police judiciaire(DPJ), le blogueur guinéo-canadien, Mamadi Condé  alias « Madic 100 frontières » a été transféré à la maison centrale de Conakry, le jeudi 26 novembre. Il est poursuivit pour « injures, menaces, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ».

Militant de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), Madic 100 Frontières rejoint à la Maison centrale d’autres opposants dont les responsables de l’UFDG Chérif Bah et Ousmane Gaoual Diallo. « Nous allons relever appel contre l’ordonnance qui le place en détention provisoire et exiger sa mise en liberté », a dit Me Salifou Béavogui, l’un des avocats de l’opposant.

Mais ce qu’il faut regretter, poursuit l’avocat, ‘’c’est qu’aucune forme de procédure n’a été respectée en ce qui le concerne. On ne peut pas interpeller un citoyen, le garder près de 3 semaines à la police, l’amener et ouvrir une enquête contre la personne. Le procureur aurait dû le libérer purement et simplement parce que la forme commente le fond. Le temps qu’il a passé à la police, c’est une atteinte grave au droit de la défense”, a dénoncé Me Salifou Béavogui.

Une ministre accusée de détournement : le gouvernement apporte un démenti formel

Le Gouvernement  de la République, a appris, avec une vive indignation, par voie de presse, un prétendu détournement de deniers publics d’un montant de plus de 200 milliards GNF, dont se serait rendu coupable un membre du gouvernement en place.

Une information à sensation qui proviendrait de diverses  sources, notamment d’une prétendue commission ad hoc domiciliée au cabinet de Monsieur le Président de la République et chargée de faire la lumière sur les détournements des deniers publics et malversations financières. Il n’existe aucune commission de ce genre à la Présidence de la République.

Le Gouvernement dément formellement un scandale financier impliquant un ministre en fonction.

Les allégations, sans fondement, ni preuves avérées de détournements de deniers publics par des fonctionnaires et agents de l’Etat, sont de nature à ternir l’image, la réputation, la crédibilité et la légitimité de l’institution présidentielle et du Gouvernement.  De telles conjectures jettent le doute dans l’opinion et causent un énorme préjudice aux institutions nationales et personnalités publiques.

Le Gouvernement de la République, afin d’éclairer la lanterne publique et lever toute équivoque, à propos des faits allégués,  se réserve le droit  de saisir, autour de cette affaire montée de toutes pièces, la Haute autorité de la communication (HAC),  pour interpeller les professionnels des Médias, à propos de la diffusion de fausses informations.

La justice pourrait être aussi saisie pour identifier, à des fins de poursuites judiciaires, toutes les potentielles sources de désinformations.

Enfin, Monsieur le Premier Ministre rappelle que l’engagement solennel et irréversible de Monsieur le Président de la République, son Excellence, Professeur Alpha Condé  de ‘’ gouverner autrement’’, est fondé sur la transparence, la rigueur, la justice et l’éthique dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi que sur le respect scrupuleux des Lois de la République.

Fait à Conakry, le 26 novembre 2020
Dr. Ibrahima Kassory FOFANA
Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Les Emirats arabes unis offrent un hôpital de campagne à la Guinée

Les autorités sanitaires guinéennes et les représentants des Emirats arabes unis ont procédé à l’inauguration de l’hôpital de campagne Sheikh Mohamed bin Zayed, le mercredi 25 novembre 2020. C’était en présence du Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et de nombreux autres invités de marque.

Situé dans l’enceinte de l’Ecole de la gendarmerie de Sonfonia, cet hôpital a été construit en un temps record de 30 jours et entièrement équipé par Tamouh Healthcare, Weatherhaven, avec le soutien de GAC. La structure hospitalière dispose de 208 lits dont 48 en soins intensifs, d’une pharmacie et d’un laboratoire médical, elle dispose d’une capacité d’accueil de 200 patients.

Dans son discours de bienvenue, le Colonel Salifou Fofana, après avoir exprimé la gratitude de sa hiérarchie à l’endroit des généreux donateurs, a dit tout le plaisir pour l’Ecole Nationale de la Gendarmerie d’abriter cette structure sanitaire combien gigantesque.

Pour sa part, le Chef de la Délégation des Emirats arabes unis a déclaré que son pays œuvre aux côtés de la Guinée et son peuple pour les soutenir face aux défis qui leur sont lancés par la pandémie du Coronavirus. « Cette initiative, qui s’ajoute à plusieurs autres, témoigne de l’engagement des dirigeants des Emirats arabes unis envers la Guinée. Et nous sommes très reconnaissants des dirigeants des deux pays pour leur soutien et leur attention continus », a indiqué Khaled Al Rashidi.

De son côté, le chargé d’affaires de l’Ambassade des Emirats arabes unis en Guinée, Khaled Al Hosani, s’est exprimé en ces termes : « Aujourd’hui, nous sommes fiers de marquer un autre jalon dans le partenariat qui unit nos deux pays à travers l’inauguration  de l’hôpital de campagne Sheikh Mohamed bin Zayed, lequel a été créé en un temps record pour soutenir la lutte contre la Covid-19 ».

Représentant le gouvernement, le ministre de la Santé et l’Hygiène publique a, au nom du président Alpha Condé, adressé ses remerciements aux Emirats arabes unis pour cet énième geste. Il assure que la construction de cet hôpital vient à point nommé.

« Je tiens à remercier les dirigeants des Emirats arabes unis pour avoir financé la construction de l’hôpital de campagne Sheikh  Mohamed bin Zayed et tous les acteurs impliques pour le travail incroyable qu’ils ont accompli avec d’autres partenaires pour construire cet hôpital de campagne »,  souligne le médecin-colonel Rémy Lamah.

Il affirme qu’une action décisive et rapide est nécessaire pour réduire la propagation de la pandémie Covid19 et se dit plus que jamais convaincu que l’hôpital de campagne Sheikh Mohamed bin Zayed « nous aidera à y parvenir en renforçant notre capacité à répondre à la pandémie et à accélérer la reprise économique et sociale de la Guinée ».

 

 

 

Décès du Chef d’Etat-major de l’Armée de mer, Koï Alexis Maomou

Le Ministre d’Etat chargé des affaires Présidentielles, Ministre de la Défense Nationale a le regret d’annoncer le décès du Contre-amiral (Général de Brigade) Koï Alexis Maomou, Chef d’Etat-major de l’Armée de Mer (CEMAM)

Décès survenu le mardi 24 novembre 2020 à 08h 00 des suites de maladie.

En cette douloureuse circonstance, le Ministre d’Etat chargé des Affaires Présidentielles. Ministre de la Défense Nationale, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, adresse ses condoléances les plus attristées à :

  • la famille éplorée
  • Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées
  • l’ensemble des Forces de Défense el de Sécurité.

Les condoléances d’usage sont reçues au domicile du défunt sis au quartier Yattaya Fossidè, dans la Commune de Ratoma.

Le programme des obsèques fera l’objet d’un autre communiqué.

Que l’âme de notre regrette Contre-Amiral Koï Alexis Maomou repose en paix. Amen!

Conakry, le 24 novembre 2020

Le Ministre d’Etat
Dr. Mohamed DIANE

Interdiction des manifestations : le FNDC dénonce cette décision

Le dimanche 22 novembre, le Gouvernement Guinéen s’est fendu d’un communiqué anachronique et liberticide visant à formaliser l’interdiction des manifestations sociales et politiques dans tout le pays.

Le FNDC rappelle que depuis le mois de mars 2020, tous ses appels à manifester ont été systématiquement interdits par les autorités communales sur injonction du Ministère en charge de l’administration du territoire. Cette décision illégale du gouvernement Guinéen ne surprend guère le peuple de Guinée qui a le droit de désobéir à toutes les décisions de ce clan d’oppresseurs.

Le FNDC dénonce cette décision absurde et ridicule du gouvernement guinéen, quand on sait que la crise sanitaire que notre pays peine à endiguer a été provoquée et entretenue par ce clan qui s’est servi de la COVID-19 comme un instrument politique contre les opposants au projet de 3ème mandat.

Malgré les nombreuses dénonciations et interpellations de la communauté nationale et internationale, et des organisations de défense des droits de l’Homme, le Gouvernement continue de profiter de cette pandémie pour tuer, kidnapper et emprisonner des leaders et militants du FNDC. Aujourd’hui, plus de 400 militants et sympathisants du FNDC sont illégalement emprisonnés au mépris de toute procédure légale.

Le Gouvernement irresponsable et sanguinaire d’Alpha Condé a violé toutes les mesures d’urgence sanitaire et de distanciation sociale en drainant les masses humaines lors des meetings ou rassemblements politiques, tandis que les citoyens opposés au projet de troisième mandat étaient sauvagement tués et emprisonnés au nom de la COVID-19 lors des rassemblements pacifiques.

Le FNDC ne saurait obéir à cette interdiction illégale et travaille déjà sur un schéma adapté au contexte de répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme.

Le FNDC réaffirme son soutien à tous les prisonniers politiques et exige leur libération immédiate.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 23 novembre 2020

Covid-19 : Le gouvernement suspend les manifestations (communiqué)

Conformément aux décisions issues du Conseil des ministres en sa session du jeudi, 19 novembre 2020, relatives aux initiatives d’organisation de manifestations, de certaines structures politiques affiliées à la mouvance présidentielle pour la célébration de la victoire du candidat Alpha Condé, le Gouvernement rappelle aux partis politiques et mouvements alliés de la mouvance présidentielle ainsi que toutes les entités politiques et sociales, la suspension, pour raison sanitaire, des manifestations de masses sur toute l’étendue du territoire national.

Le Gouvernement précise que cette mesure exceptionnelle, justifiée par l’état d’urgence en vigueur dans le pays, fait suite aux impératifs de sécurité sanitaire dictés par les autorités sanitaires du pays, notamment l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) dans le cadre d’un vaste programme de test massif des populations à la COVID-19 qu’elles viennent d’initier, en vue de l’éradication dans les meilleurs délais de la pandémie du coronavirus dans notre pays.

Cette mesure sanitaire provisoire, nécessitée par la situation épidémiologique de notre pays cessera d’être en vigueur à la suite de ce processus et après que des progrès importants soient enregistrés dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19.

Le Gouvernement informe que cette mesure sanitaire qui consiste en une systématisation des tests de dépistage dans les administrations publiques et privées ainsi que dans les lieux de regroupements publics, permettra un retour rapide à la normale des activités, en vue de garantir un meilleur cadre sanitaire et social pour la jouissance, en toute sérénité, de tous les droits fondamentaux et des libertés publiques consacrés.

En ces moments de défis sanitaires sans précédent, Le Gouvernement invite tous les acteurs de la vie publique ainsi que tous les citoyens, au sens de civisme et de responsabilité par le respect strict des mesures préventives préconisées par les autorités sanitaires.

Conakry, le 22 novembre 2020

Le Gouvernement de la République de Guinée

Emmanuel Macron se prononce sur la réélection d’Alpha Condé

La réélection d’Alpha Condé lors du scrutin du 18 octobre a été confirmée il y a deux semaines par la Cour constitutionnelle, malgré les contestations de l’opposition.

Dans un entretien publié vendredi par Jeune Afrique, le président Français , Emmanuel Macron s’est prononcé sur la Réélection du président Alpha Condé.

« Je pense que la situation est grave en Guinée pour sa jeunesse, pour sa vitalité démocratique et pour son avancée », a estimé Emmanuel Macron, qui regrette que le président Alpha Condé, réélu en octobre, ait « organisé un référendum et un changement de la Constitution uniquement pour pouvoir garder le pouvoir ».

« J’ai eu plusieurs fois des discussions avec le président Alpha Condé , des discussions très franches, y compris le 15 août 2019, quand il était en France », dit le chef de l’Etat.

Le président Alpha Condé, 82 ans, a été réélu au premier tour le 18 octobre avec 59,50% des suffrages mais l’opposition a dénoncé des irrégularités  après une campagne troublée.

« Le président Condé a une carrière d’opposant qui aurait justifié qu’il organise de lui-même une bonne alternance. Et d’évidence, il a organisé un référendum et un changement de la Constitution uniquement pour pouvoir garder le pouvoir. C’est pour ça que je ne lui ai pas encore adressé de lettre de félicitations », martèle Emmanuel Macron.

Interrogé sur cette présidentielle et celle en Côte d’Ivoire, également controversée, Emmanuel Macron souligne que « la France n’a pas à donner de leçons », « Notre rôle, c’est d’en appeler à l’intérêt et à la force qu’a le modèle démocratique dans un continent de plus en plus jeune », explique-t-il.

 

Ministre de la justice : Mory Doumbouya « tous les guinéens ont une soif de justice »

Le ministre de la Justice et Garde des sceaux a déclaré jeudi que les autorités judiciaires traitent les guinéens sur le même pied d’égalité. Maitre Mory Doumbouya dit à qui veut l’entendre que les forces de sécurité procèdent à des arrestations sans tenir compte de l’appartenance politique des personnes interpellées.

Face à la presse, le Garde des sceaux a assuré que « tous les guinéens ont une soif de justice. Une justice administrée dans les règles et normes standard de justice universelle. C’est ce que les cours et tribunaux sont en train de faire dans le strict respect des lois de la République ».

Il affirme que l’Etat ne restera pas les bras croisés face à des « agissements aux antipodes des valeurs démocratiques. Et quand c’est le cas, dans un Etat qui veut se faire respecter, les cours et tribunaux sont obligés d’agir pour que force reste à la loi. Les procédures judiciaires sont menées dans le strict respect des droits de la défense ».

Aux dires de Maitre Mory Doumbouya, dans ce pays, « la justice n’a jamais arrêté un militant. Le langage politique ne rime pas forcément avec les expressions du territoire. Quand un citoyen est interpellé par les services de sécurité, soit dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre ou pour avoir commis un comportement érigé au rang des infractions, la justice ne cherche pas à identifier ou à établir un lien entre l’identité de cette personne et une formation politique ».

« Les juges n’ont pas pour mission de vérifier si la personne interpelée est d’une des quatre régions de la République de Guinée. Il n’appartient non plus aux magistrats de vérifier si la personne interpelée manifeste une opinion quelconque soit en faveur du régime en place ou des partis de l’opposition », dit-il pour mettre les points sur les i.

Le seul travail qui intéresse les magistrats, à l’en croire, c’est de vérifier « si les preuves fournies par l’accusation répondent à des exigences de preuves légales pour pouvoir fonder une incrimination et asseoir la base d’une décision. Au tribunal, nous ne demandons pas aux citoyens d’aimer le président de la République. Ça c’est une question politique ».

Ministère du commerce : mise en place d’une brigade commerciale pour veiller au respect des prix

Les prix des denrées de première nécessité continuent de grimper dans les marchés guinéens. Face à cette situation, le ministre du commerce a annoncé la mise en place d’une brigade commerciale pour veiller au respect des prix sur le terrain.

« Les prix vont  revenir à la normale, c’est certain (…). Dans l’agglomération de Conakry seulement, vous pouvez trouver 5 à 6 prix différents pour une même denrée », constate le ministre du commerce.

Boubacar Barry annonce que « nous sommes en train de travailler à juguler cette situation afin que les prix soient homologués à travers le territoire national. Ça concernera un certain nombre de denrées de première nécessité dont le riz, l’huile, le sucre, le lait pour qu’officiellement, nous puissions annoncer aux populations qu’un sac de riz acheté à Kaloum à 200.000GNF ou 250.000 GNF sera vendu à Matoto au même prix ».

En Guinée, déplore-t-il, « on vend n’importe quoi, n’importe où. Les gens ne se sentent pas en sécurité. C’est pourquoi, nous avons jugé utile la mise en place une brigade commerciale dédiée spécialement aux activités commerciales ».

« Cette brigade sera une force dissuasive pour permettre aux opérateurs économiques de ne pas s’aventurer n’importe où ou mettre sur le marché des produits prohibés », confie-t-il à Evasion TV.