AG-UFDG: Fodé Oussou Fofana annonce des nouvelles manifestations prévues mercredi et jeudi prochains.

À l’absence de Cellou Dalein Diallo, c’est Fodé Oussou Fofana premier vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée qui a présidé l’assemblée générale du parti ce samedi 17 novembre 2018 au siège national du parti.

Dès sa prise de parole, Dr Fodé Oussou, le président du groupe parlementaire libéral démocrate, a remercié Samba Diallo maire élu de la commune de Dixinn. Une victoire qu’il qualifie « d’écrasement »sur d’Aboubacar Soumah qui était en compétition avec Samba Diallo pour la tête de la mairie.

« Je le dis ici, si j’étais à la place de ce candidat, simplement puisque j’étais élu député pour la commune de Dixinn et on me ramène simple conseiller et puisque je voulais être député et maire, s’il lui reste un honneur s’était purement et simplement démissionné de son poste de député. Moi, à sa place j’aurais fait ça », a lancé le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’Assemblée Nationale à l’endroit du député uninominal de Dixinn.

Poursuivant,  honorable Fodé Oussou Fofana s’est félicité du résultat obtenu par son parti à l’occasion des communales du 04 février dernier avant de dire leur détermination à continuer à manifester dans la rue.

« Les manifestations vont continuer et je vais dire à monsieur Alpha Condé et son gouvernement, il n’y a aucun moins pour nous intimider. Personne ne peut nous intimider ! Personne ne peut intimider nos militants, aujourd’hui nous avons la majorité à Conakry. A Ratoma, à Matam, à Matoto, à Dixinn, à Kaloum nous avons des militants. Nous sommes la première force politique au niveau de la Guinée. C’est le seul pays au monde où on ne peut pas organiser des élections à date. C’est le seul pays où on est obligé de faire des manifestations pour qu’on organise les élections. C’est gênant », a t-il déplore.

Pour finir, le premier vice président du parti du chef de file de l’opposition guinéenne a annoncé
l’agenda des prochaines manifestations politiques. « Nous vous informons que le mercredi 21 novembre c’est la ville morte et le  jeudi 22 novembre 2018 c’est la marche. C’est un droit constitutionnel donc, nous allons marcher. »

Guinée: nouvelle marche de l’opposition à Conakry

Les opposants au régime de Alpha Condé sont de nouveau descendu dans la rue ce jeudi à Conakry.

En l’absence de Cellou Dalein Diallo, leur chef de file,  ils sont dans la rue pour protester contre le non-respect de l’accord du 8 octobre.

Cellou Dalein Diallo est actuellement en mission à Paris. Et se selon le député Ousmane Gaoual Diallo, son absence n’empêche en rien l’organisation de la marche.

Le cortège de manifestants est parti peu avant 11h de Cosa pour prendre la direction de l’axe Bambeto-Hamdallaye.

Les manifestants devront terminer leur marche à l’esplanade du stade du 28 septembre.

Le week-end dernier, Dalein assurait que face à un Etat « réfractaire à toute contestation, nous n’avons pas d’autres choix que de résister », appelant ses partisans à ‘ »rester déterminés et mobilisés pour honorer le sacrifice des vies étouffées ».

 

Le gouvernement prend du gout à tuer selon Cellou Dalein Diallo

Les deux personnes tués lors des manifestations en marge de la grève des enseignants ont été inhumés en présence de l’opposition républicaine a procédé à l’inhumation.

Cellou Dalein Diallo estime que le gouvernement, au lieu d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens, prendre du gout à tuer.

« Ce qui est plus révoltant, c’est qu’on est convaincus que ces deux jeunes n’auront pas droit à la justice. Cela est triste pour notre pays », déclare le chef de file de l’opposition, qui accuse le gouvernement d’être responsable des meurtres commis pendant les manifestations politiques.

« Cent jeunes guinéens tués depuis qu’Alpha Condé est au pouvoir. Il n’y a jamais eu d’enquêtes, jamais une compassion du gouvernement encore moins une sanction administrative à l’endroit de la police et de la gendarmerie », assure-t-il.

Selon Dalein, « ce gouvernement n’est pas celui du peuple. C’est un gouvernement au service d’un clan qui considère que les militants de l’opposition ne sont pas dignes de sa protection. Il faut qu’on se révolte contre ce gouvernement corrompu ». Aujourd’hui, à l’en croire, « le monde entier interpelle le gouvernement guinéen, mais il ne réagira pas parce qu’il a du plaisir à tuer et à faire tuer des jeunes qui sont présumés être de l’opposition ».

Il prévient que l’opposition n’entend courber l’échine et s’engager à continuer le combat  qu’elle mène pour la protection des droits humains et l’instauration d’un Etat de droit en Guinée.

Cellou Dalein empêché de sortir : Général Bafoué parle de sécurité individuelle du leader

L’opposition républicaine veut à tout prix tenir sa marche de protestation sur l’autoroute Fidel Castro. Comme le mardi dernier, les forces de sécurité tiennent à empêcher cette marche non autorisée. Pour ce faire, un dispositif sécuritaire important est posté à l’alentour du domicile de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition républicaine.

Interrogé sur le sujet, le contrôleur général de la police a réagi en ces termes : «Le mardi passé l’opposition républicaine a été forcé de sortir pour une manifestation qui n’était pas autorisée et ça s’est tourné au cauchemar et Cellou Dalein a déclaré sur les ondes nationales et internationales qu’il a échappé à une tentative d’assassinat et que c’était planifié. Et puisque l’affaire est pendant devant la justice, pour éviter aujourd’hui encore que le président de l’UFDG parte en profondeur, pour assurer sa sécurité jusqu’à ce que les choses soient claires, il faudrait qu’il accepte de rester chez lui, jusqu’à ce que tout soit clair, pour éviter que les mêmes choses se répètent», a-t- il déclaré avant d’affirmer qu’il craint surtout la foule qui entourera le leader de l’UFDG quand il sortira pour la dite marche.

«Vous savez que le chef de file de l’opposition est aimé par ses militants donc dès qu’il apparaît il y a la foule et quand la foule est compacte, nous ne pouvons plus la disperser…»

Au lieu d’emprisonnement à ciel ouvert, ou de séquestration, le contrôleur général de la police Baffoue a préféré plutôt parler de «Protection et de sécurisation d’une haute personnalité de ce pays», avant de préciser que c’est la personne de Cellou Dalein Diallo qui intéresse les forces de sécurité « compte tenu de son rang de député, ancien ministre, ancien premier ministre, un haut cadre de ce pays. Sa vie nous intéresse…»

Le commandant des CMIS a proféré des menaces vis à vis des manifestants.

«Tout bandeau qui va tenter de venir nous attaquer dans notre dispositif, il y en aura l’affrontement. On va les disperser avec les moyens conventionnels. Ça c’est clair et net.»

Cellou Dalein: «je suis prêt à donner ma vie pour arrêter la dictature» 

Encerclé à domicile depuis 06 heures du matin, le président de l’UFDG a réagi face au comportement des policiers déployés aux alentours de son domicile privé.

Cellou Dalein s’est dirigé vers le dispositif et s’est exprimé en ces termes : « N’obéissez pas aux ordres illégaux de Alpha Condé, soyez républicains et veillez à la sécurité des citoyens au lieu d’être la source d’insécurité. Nul n’est obligé d’exécuter un ordre illégal. Ce que vous êtes entrain de faire, me priver de ma liberté de mouvement, c’est illégal. Il faut que ça s’arrête!»

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo a indiqué qu’au lieu de s’occuper de lui, le gouvernement n’a qu’à rendre justice pour ces militants tués lors des manifestations depuis 2010.

«Ma vie n’est rien. Il y a eu 97 autres avant moi, ils n’ont pas eu droit à une enquête, ils n’ont pas eu droit à la justice. On dit aujourd’hui que Dalein a échappé à une tentative d’assassinat , on envoie la police scientifique, des experts balistiques, une commission d’enquête , hors moi j’ai échappé à la mort. Je suis prêt à donner ma vie pour arrêter la dictature de M.Alpha Condé».

Pour finir, Cellou Dalein Diallo a lancé un appel au président de la République . «Il faut dire à Alpha Condé d’arrêter de nous pulvériser, de piller les maisons des opposants et celles de nos familles.»

Guinée: Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition confiné à domicile 

Comme annoncé dans un précédant article, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) avait promis de braver l’interdiction des autorités à manifester. C’était sans compter sur les hommes du contrôleur général d’Ansoumane Camara alias « Baffoue ».

En effet, très tôt ce matin, la police a encadré le domicile de l’opposant situé à Dixinn. Une dizaine de pick-up y sont stationnés empêchant tout mouvement du leader de la deuxième force politique du pays. Aucun accès n’est possible dans la cour de El hadj Cellou Dalein Diallo , chef de l’opposition. Pas d’entrée ni de sortie. Toutes les issues sont quadrillées par la police.

Les militants mobilisés en masse aux alentours attendent toujours leurs leaders pour un éventuel départ de la marche qui avait pour itinéraire le rond-point Tannerie au stade du 28 septembre en passant par kenien et belle vue.

Au moment où nous mettons cet article en ligne , des échauffourées sont signalés à Dixinn entre forces de l’ordre et jeunes manifestants et au niveau de tous les axes réputés chauds de la capitale notamment wanindara, t8, Bailobaya, cosa bambeto et hamdallaye.

À suivre

Cellou Dalein Diallo : «Pas d’autorisation mais nous marcherons demain»

Après la journée ville morte de ce lundi, l’opposition républicaine appelle à une marche pacifique demain mardi 30 septembre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. Comme on le sait, les manifestations sont interdites par le pouvoir en place depuis maintenant quelques mois. Mais le chef de file de l’opposition, compte de nouveau braver cette décision.

El Hadj Cellou Dalein Diallo précise que  la marche de demain (mardi) aura belle et bien lieu sur l’itinéraire indiquée pour exiger du gouvernement le respect des accords politiques notamment celui du 08 août portant sur l’installation des conseillers communaux.

« pas d’autorisation mais, nous exercerons notre droit » a-t- il entamé avant d’ajouter : « Nous n’avons pas obtenu l’autorisation. Vous savez que les manifestations sont pratiquement suspendues par le gouvernement qui a décidé de privilégier l’ordre à la loi. Je crois qu’il est dans cette posture ! Et, nous aussi, nous sommes dans la posture d’exercer notre droit constitutionnel d’organiser des manifestations pacifiques. Ils n’ont pas le droit de suspendre cette liberté fondamentale des citoyens et des associations », a insisté le président de l’UFDG.

Lors de la marche empêchée du mardi passé, le véhicule de Cellou Dalein a été visé. Son chauffeur a été légèrement blessé.

Dalein et ses pairs crient à «une tentative d’assassinat contre sa personne». Interrogé sur les risques liés à cette marche au cas où les autorités ne donneraient pas leur feu vert, le leader de l’UFDG a mis les forces de sécurité devant leurs responsabilités. « Nous ne souhaitons pas qu’il y ait des violences. J’ai échappé grâce à Dieu, le mardi passé ; mais, il y a eu un jeune de 18 ans qui a été abattu à bout portant par les forces de l’ordre. On souhaite que les forces de défense et de sécurité prennent conscience de leurs responsabilités d’assurer la sécurité les citoyens », a demandé Cellou Dalein Diallo.

Pour l’heure , les autorités n’ont pas encore réagi par rapport à l’autorisation ou non de cette marche de demain.

Affaire à suivre

Guinée: Makanera Kake n’est plus le porte-parole de l’opposition

Rien ne va plus entre Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et Alhouseiny Makanera Kake, ancien ministre de la communication devenu porte-parole de l’opposition républicaine après son limogeage du gouvernement.

En effet, Makanera Kake n’a pas participé à la dernière marche organisée par l’opposition. Chose qui a attiré l’attention des uns et des autres en se posant quelques interrogations sur la relation entre les deux politiciens. Car, l’on se souvient, dès son arrivée à l’opposition, Makanera Kake s’est déclaré être «le griot de Cellou Dalein Diallo».

Alors pourquoi Makanera n’a t- il pas participé à cette marche ?

«Je ne me reconnais pas dans les objectifs fixés par la marche. Ce qu’on reproche au pouvoir dans certains endroits , l’opposition elle-même a été responsable de ça dans d’autres endroits…».

Makanera a pris l’exemple sur ce qui s’est passé dans sa ville natale à Boke à l’occasion de l’élection des conseillers communaux .

«À Kindia, ils ont refusé Abdoulaye Bah à la tête de la mairie soit disant qu’il est peulh et il n’est pas autochtone. À ma grande surprise c’est l’UFDG qui fait la même chose chez moi à Boke en préférant s’allier avec le RPG Arc-en-ciel pour élire leur candidat à la tête de la mairie au détriment d’un diakanke soit disant que les diakankes ne sont pas autochtones à Boke», a-t- il expliqué.

Le politicien se dit déçu de Cellou Dalein Diallo et de son parti, mais se réserve tout de même de parler de divorce.

«Je suis déçu de l’UFDG. C’est une trahison. Pour le moment, il y a un malaise très profond, mais il faudrait bien qu’on se retrouve pour discuter si on veut repartir sur des nouvelles bases.»

Pour bon nombre d’observateurs, cette frustration du désormais ancien porte-parole de l’opposition guinéenne résulterait du fait qu’il ne reçoit plus rien des mains du chef de file de l’opposition car le budget alloué à l’institution est bloqué depuis plusieurs mois.

L’UFDG tient son assemblée générale 

L’union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 06 octobre 2018 au siège du parti à la minière.

À cette occasion, Cellou Dalein Diallo a dénoncé la manière dont l’exécutif procède pour installer les élus locaux .

«On est entrain d’installer sélectivement les exécutifs communaux sans informer de manière transparente, légale, ceux qui sont concernés, alors qu’ils ont droit à l’information. La loi dit trois jours avant on doit savoir le programme. C’est de la provocation et le souci justement c’est d’utiliser les mêmes pratiques pour voler et imposer les gens du RPG», a-t- il affirmé.

Pour le chef de file de l’opposition guinéenne, le parti présidentiel est en perte de vitesse. Chose qui , selon lui , retarderait l’installation des conseillers communaux .

«Mais il se trouve que le RPG a d’énormes problèmes parce qu’il avait reporté le choix du candidat à la candidature c’est à dire celui qu’on appelle tête de liste. Aujourd’hui dans chaque liste du RPG vous avez 4 à 5 candidats. Or comme nous sommes en face d’un parti État, ils ne veulent pas installer les conseillers communaux dans les communes où cette question d’arbitrage de choix n’est pas posé….»

«Ils ont essayé de lancer des rumeurs comme quoi le vote sera à main levée. La loi est formelle, c’est écrit noir sur blanc, le scrutin est secret. C’est l’article 135 du code des collectivités qui le dit. Il n’est pas question de participer à une élection d’un maire ou de ses adjoints à main levée parce que la loi et la constitution de la République sont claires, c’est un vote secret. Je vous demande de rester mobiliser, parce qu’on a fait les concessions qu’on pouvait faire, il n’est plus question d’en faire. Soit on applique l’accord de sortie de crise qu’on a signé le 10 août dans toutes ses dispositions et on organise la mise en place des exécutifs communaux dans le respect de la constitution de la République de Guinée ou on n’acceptera pas parce que malheureusement on a en face de nous un chef d’État qui n’a jamais eu à coeur de respecter et de faire respecter la constitution et les lois de la République»

Dans la foulée, Cellou Dalein Diallo s’est aussi prononcé sur la crise qui mine la cour constitutionnelle. Le président de l’UFDG annonce que des concertations sont en cours pour empêcher que le décret du président ne passe.

«Si vous écoutez le discours de Alpha Condé du 1er octobre, vous allez qu’il s’est assagi! Il parle de dignité, de démocratie, de respect des lois , du respect des droits humains, mais le lendemain qu’est ce qu’il a fait c’est de signer le décret validant la destitution de Kelefa Sall et validant l’élection de façon illégale de Mohamed Lamine Bangoura à la cour constitutionnelle au poste de président. Alpha Condé ne peut gouverner que par le désordre.(à l’assemblée nationale, à la banque centrale , dans le système éducatif, dans la gestion publique…).

Nous sommes entrain de nous concerter avec les forces sociales , les syndicats,pour constituer un front uni contre le 3ème mandat et les violations des droits humains . On ne s’est pas précipité parce que la réaction sera à la hauteur. On ne se presse pas on agira calmement mais sûrement et Alpha se demandera comment terminer le second mandat plutôt que de parler d’un 3ème. Comme il dit qu’il ne connait pas la Guinée c’est son frère qui connaissait la Guinée et il est mort, cette fois ci il aura l’occasion de connaître la Guinée

Cellou Dalein sur la confirmation de Mohamed Lamine Bangoura : «La République est en danger…»

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la République Alpha Condé a confirmé Mohamed Lamine Bangoura au poste de président de la cour constitutionnelle dans la soirée du mercredi 03 octobre 2018.

Au cours d’une rencontre de l’opposition républicaine ce  jeudi, le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi à cette décision.

Cellou Dalein Diallo a qualifié cet acte du président Alpha Condé de «parjure». Pour lui, depuis le début de la crise qui secoue la Cour constitutionnelle, il y a eu trois actes illégaux qui ont été posés.

« Il y a eu trois actes irréguliers, illégaux qui ont été posés, le premier acte, c’est la destitution du président de la Cour constitutionnelle, le deuxième acte, c’est l’élection d’un nouveau président, le troisième acte qui est plus grave, c’est le décret pris par le président de la République qui doit veiller sur le bon fonctionnement des institutions. Ce sont des actes illégaux, non conformes à la constitution, non conforme à la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle », a déclaré le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) tout en rappelant les conditions de destitution du président de la Cour constitutionnelle sont illégales.

« La loi a encadré la destitution du président de la Cour constitutionnelle, il peut être destitué mais la loi l’a bien encadré, il doit être destitué dans trois cas : pour incapacité physique ou mentale constatée par un collège de médecins assermentés, pour parjure, crime ou délit, donc il n’est justiciable que devant la cour suprême, il n’est pas justiciable devant ses collègues. Seule la Cour suprême est compétente pour qualifier ses fautes et le juger », a-t-il rappelé.

Par ailleurs, le leader de l’UFDG a indiqué que cette confirmation du président de la Cour constitutionnelle met en danger le processus électoral. « Malgré tout, Monsieur Alpha condé trouve qu’il peut prendre un décret pour valider cette irrégularité, c’est un parjure parce qu’il a juré sur la Constitution de respecter et de faire respecter la constitution. Face à cette situation qui met en danger même le processus électoral, parce que la Cour constitutionnelle doit se prononcer aussi bien sur la constitutionnalité des lois que sur le contentieux électoral mais ce sont des gens inféodés qui exécutent aveuglement les instructions de l’exécutif. Comment voulez-vous que les partis politiques qui se battent pour participer aux débats et aux élections dans ce pays fassent confiance à une telle Cour? », S’interroge t- il.

Cellou Dalein Diallo a annoncé une réaction forte de l’opposition républicaine. « La république est en danger, l’opposition républicaine réagira de la manière la plus forte contre cette violation de la constitution de notre pays, nous allons entreprendre des consultations avec les forces vives, avec tous les patriotes déterminés à défendre la constitution, à défendre la légalité pour qu’ensemble nous puissions opposer à cette forfaiture la réaction qui convient et croyez-moi qu’Alpha Condé trouvera les patriotes guinéens sur son chemin, dans sa tentative de tripatouiller la constitution pour s’offrir un troisième mandat » a déclaré Cellou Dalein Diallo,  président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne.

Crise à la Cour Constitutionnelle : un nouvel agenda des manifestations dévoilé

Kaloum (journaldeconakry.com) – Au sortir d’une plénière ce mercredi 25 septembre, l’opposition républicaine et la cellule balai citoyen, structure de la société civile guinéenne, ont dévoilé un calendrier de manifestations contre la tentative de destitution de Kelefa Sall, président de la cour constitutionnelle.

«Un calendrier commun a été obtenu sous le leadership du balai citoyen. Le syndicat, les partis politiques vont accompagner. Donc le calendrier se présente comme suit : ce jeudi 26 septembre, ça sera des rencontres citoyennes, l’ensemble des leaders politiques, des syndicats, et de la société civile, seront dans les secteurs, les quartiers, les communes pour renforcer le travail déjà fait par le balai citoyen pour l’information, la mobilisation et la sensibilisation de nos concitoyens, pour leur dire que la nation est menacée par cette tentative de putsch qui a été déjouée par le peuple souverain de Guinée. Après cette journée, le jeudi, on s’est accordé qu’un grand sit-in soit organisé à la devanture de la cour constitutionnelle. Ce sit-in ne sera pas comme le précèdent dans la mesure où toutes les dispositions ont été prises par les syndicats, par les partis politiques, par nous organisateurs au niveau du balai citoyen  afin de drainer toute une marée humaine au niveau de Kaloum. Pour les points de départ, dans les cinq communes, un travail de fond sera fait  et dès 6 heures, tout le peuple souverain de Guinée va se diriger vers la cour constitutionnelle afin de restaurer l’ordre constitutionnel qui a été en partie dénaturé par ces 7 putschistes, comme nous avons suivi l’évolution de l’évènement à travers  la sortie du greffier Me Daye Kaba qui a clôt le débat.  Une commission de travail sera mise en place,  sur le leadership du balai citoyen qui va conduire la marche citoyenne le lundi 1er octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro qui aura pour point de départ, l’itinéraire rond-point tannerie en destination de l’esplanade du stade du 28 septembre », a précisé Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne.

«Le désordre, la désobéissance et les contestations internes sont signes d’une fin de règne»(Cellou Dalein Diallo)

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 15 septembre 2018 au siège du parti.

Après trois semaines d’absence, c’est Cellou Dalein Diallo, président du parti qui a présidé cette assemblée.

Au cours de l’assemblée, le chef de file de l’opposition a dénoncé les maux dont souffre le pays. « Il faut qu’on se mobilise pour lutter contre la division, la mauvaise gouvernance, la dilapidation des ressources minières et financières auxquelles se livre aujourd’hui le clan de M. Alpha Condé ».

Pendant l’assemblée, des jeunes qui seraient venus du RPG Arc-en-ciel ont été aussi présentés comme nouveaux adhérents au parti. Ce qui signifierait, aux yeux de Cellou Dalein Diallo, que certains guinéens sont entrain de comprendre et d’aller vers la  vérité.

« Pendant les campagnes, ils ont diabolisé l’UFDG mais aujourd’hui les Guinéens ont compris que notre ambition, c’est de rassembler le peuple, promouvoir la compréhension, la fraternité, la solidarité entre les régions, entre toutes les composantes de notre pays parce que avant d’être militant de tel ou tel parti, on est d’abord citoyen guinéen et c’est la volonté de Dieu qui a fait que nous sommes des Guinéens. Il faut qu’on l’accepte et qu’on traite chaque homme en fonction de ses actes, de son comportement et de son caractère et non de son appartenance politique ou ethnique. Nous voulons que la Guinée ait une société moderne débarrassée de l’ethnocentrisme, du tribalisme, de la discrimination», a t- il affirmé.

« Le désordre, les contestations internes, la désobéissance, l’indiscipline partout dans le pays et au sein du RPG, c’est une situation qui caractérise la fin de règne. À la fin de règne, c’est la panique, c’est la peur, ça se caractérise par le bradage des ressources. Ils s’enrichissent au détriment de notre peuple. La corruption a atteint un niveau élevé parce qu’ils n’ont pas confiance en l’avenir », a lancé l’opposant au régime Condé.

Cellou Dalein Diallo a invité ses militants à se joindre à la cellule balai citoyen pour faire le sit-in à la cour constitutionnelle le mercredi prochain pour apporter leur soutien à Kelefa Sall, destitué par les huit autres membres de la cour.

« La cour constitutionnelle c’est le recours mais regardez la pagaille qui y est, simplement parce que M. Alpha Condé estime que Kelefa Sall est un obstacle pour le 3ème mandat. Il faut le destituer parce qu’il reste  un verrou contre le tripatouillage de la constitution. Ces huit conseillers l’ont destitué sans lire les textes, c’est parce qu’ils sont manipulés. Les militants de l’UFDG, soyons mobilisés pour défendre notre constitution en défendant d’abord Kelefa Sall. Je vous invite à participer à cette manifestation qu’organise la société civile ».

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a condamné énergiquement l’assassinat d’un jeune manifestant tué par balles à Mandiana et exigé que les auteurs de ce crime odieux soient recherchés, poursuivis et condamnés à la hauteur de leur forfaiture.

Il faut signaler qu’au cours de cette assemblée générale, des jeunes venus de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Kagbelen ont réaffirmé leur appartenance à l’UFDG.

Cellou Dalein Diallo : «pas question de remplacer Abdoulaye Bah à la tête de la mairie de Kindia»

Depuis la signature de l’accord politique du 08 août dernier permettant à l’UFDG de diriger la mairie de Kindia,  des voix, notamment celles des militants du RPG arc en ciel à Kindia, du député uninominal de Kindia, du 1er imam et le Kountigui de la basse côte, se lèvent pour récuser ce choix de l’Union des forces démocratiques de Guinée. Ces derniers disent ne pas vouloir être dirigé par Abdoulaye Bah candidat UFDG malgré son élection.

En marge d’une plénière ce mercredi soir,  le président de l’UFDG s’est prononcé sur ce cas. Pour lui,  il n’est pas question de remplacer Abdoulaye Bah à la tête de la mairie de Kindia.

« Abdoulaye bah a été élu. Le RPG et le gouvernement l’ont reconnu. Nous n’avons pas un autre que lui. La population de Kindia dans sa grande majorité a voté pour la liste conduite par Abdoulaye Bah qui a fait ses preuves dans la gestion de la cité des agrumes, puisque depuis 2015, il est président de la délégation spéciale de Kindia», a-t-il dit

« Il n’est pas question, et ce n’est pas négociable pour l’UFDG, de revenir sur ça étant donné que les citoyens de Kindia ont choisi Abdoulaye Bah. Sauf si on nous dit que ce sont les inspecteurs de la ligue islamique ou les députés uninominaux qui choisissent les maires », a dit Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG dans un ton ferme.

Retard dans l’installation des conseils communaux: l’opposition hausse le ton

Les guinéens ont voté le 04 février 2018 les élections communales. C’était pour élire les maires et les conseillers communaux. Au lendemain de cette élection est née une crise post-électorale.

Cette crise a conduit à des manifestations de rue, des journées villes mortes appelées par l’opposition pour réclamer ce qu’elle appelle « les vrais résultats  » estimant que les résultats ont été modifiés par les magistrats au niveau des centres administratifs des centralisations de vote (CACV).

De contestation en contestation, une délégation de la mouvance présidentielle s’est rendue au siège de l’UFDG le mercredi 08 août dernier  pour une négociation. Le même jour et au même lieu,  un accord politique a été signé entre l’opposition, la mouvance présidentielle et le gouvernement pour mettre fin au contentieux électoral. Sauf que depuis ce jour,  aucune date n’est programmée pour l’installation de ces maires.

Réunie autour de son chef de file ce mercredi 29 août 2018, l’opposition guinéenne a regretté le retard dans l’installation des maires élus depuis maintenant plus de 6 mois. Elle demande au ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation de fixer une date dans les meilleurs délais pour l’installation des conseillers communaux.

« Nous avons regretté que depuis la signature de l’accord politique il y’a trois semaines, on n’a pas encore procédé à l’installation des conseillers communaux. Nous demandons au ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation de fixer une date dans les meilleurs délais pour procéder à l’installation des élus locaux à travers le pays… », a affirmé Elhadj Dembo Sylla porte-parole du jour.

À l’occasion de cette plénière, l’opposition a aussi déploré la tenue de certains propos haineux et ethniques émanant de certains leaders d’opinion notamment le député de Kindia et le Kountigui de la Basse Côte. Des propos qui,  selon elle,  fragilise la paix, la concorde et l’unité nationale qui existe entre les populations. Cellou Dalein et ses pairs ont aussi déploré le silence du chef de l’Etat  face à ses dérives en refusant de jouer son rôle de garant de l’unité nationale et de la paix.

Enfin l’opposition républicaine a appelé ses militants et sympathisants à rester sereins et vigilants.

Cellou Dalein Diallo dénonce la mauvaise gouvernance en Guinée

À l’occasion de l’assemblée générale de son parti samedi dernier,  Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a prédit « la fin du règne » du président actuel de la Guinée.

Pour lui, il y’a beaucoup de choses qui se passent actuellement ce sont les signes d’un fin de règne.

« Le bradage de nos ressources dans des conditions scandaleuses comme la concession qui vient d’être donné à la société Albayrak. C’est un dossier d’Alpha Condé. Le ministre de l’Economie et des Finances, ministre en charge du portefeuille de l’État c’est-à-dire les entreprises publiques n’ont pas été associées. Le ministre des Transports même n’a pas été associé même si, il estime que c’est un devoir de défendre tout ce que monsieur Alpha Condé fait. Le port autonome, cette concession est signé par la directrice générale du port même le conseil d’administration n’a pas été sollicité. Le gouvernement n’a pas été associé, c’est la présidence et la direction du port, sur instructions fermes d’Alpha de signer, on envoie le rapport le 9 on dit il faut qu’il signe parce qu’il doit aller en Turquie, il faut qu’il vienne avec le document. Les techniciens du port n’étaient pas d’accord mais l’instruction était ferme, il fallait le faire…  Voyez d’autres signes de fin de règne, l’indiscipline au sein du parti présidentiel. Lorsque la direction du parti signe d’autres disent non nous ne sont pas d’accord, on n’est pas d’accord à Boké, à Kissidougou, à Kindia, et un peu partout. On donne un ministère à quelqu’un non je ne veux pas ce ministère je veux un autre plus juteux, le président dit d’accord chef je veux te donner le ministère que tu veux pourvu que tu ne déballes pas. Ça, c’est la fin de règne ça »,  explique-t-il.

Plus loin,  le chef de file de l’opposition guinéenne a dénoncé les marchés de gré à gré.

« L’autre concession, il l’a attribuée à une société sans appel d’offre. L’aménagement de la zone Est pour 774 millions de dollars sans appel d’offre, sans aucune étude particulière. Et la Guinée va s’endetter et demain vous et vos enfants vous allez rembourser ces dettes alors qu’il y’a plus de 100 millions de dollars sur facturation dans ces projets. Mais la concession du port, il y’a d’autres guichets, ils vont payer un ticket d’entrée de 15 millions de dollars mais ils vont payer d’autres choses à d’autres guichets. Pourquoi ? »,  S’interroge l’opposant.

Avant d’ajouter : « Nous sommes en fin de règne, il faut avoir de ressources non pas pour une retraite confortable mais il faut aussi financer la répression au cas où contre le troisième mandat vous vous lèverez. Ils ont importé suffisamment d’armes, de gaz lacrymogènes, d’armes légères, de PMAK pour réprimer. Vous les entendez dire,  nous allons mettre de l’ordre, les manifestations sont interdites, le droit de grève est suspect. C’est ça la réalité parce qu’ils ont peur et ils veulent continuer à dilapider les ressources du pays en se maintenant au pouvoir ».

Pour Cellou Dalein Diallo, les défis à relever en Guinée sont énormes. C’est pourquoi, il appelle ses militants à la mobilisation.

« Il y’a des défis énormes, restons mobilisés parce que la Guinée appartient à nous tous. Il faut saluer les syndicalistes qui protestent non seulement pour leurs intérêts mais aussi contre la mauvaise gouvernance parce que cette attribution de la gestion du port à une société dans l’opacité totale est une illustration éloquente de la mauvaise gouvernance dont M. Alpha Condé», a affirmé le numéro 1 de l’Union des forces démocratiques de Guinée.

Propos ethnocentriques: Dalein interpelle Alpha Condé  

« Nous voulons que Kindia soit dirigé par des arrivistes, des étrangers. Nous avons besoin des natifs de Kindia pour diriger notre commune », ces propos sont du premier  imam de Kindia.

Ainsi, l’imam, dit on, faisait allusion au candidat de  l’UFDG à la commune de Kindia à l’occasion des élections communales du 04 février dernier.

Pendant l’assemblée générale de son parti samedi dernier, Cellou Dalein Diallo a estimé que ces propos doivent interpeller le président de la République en personne.

« Ce qui a été dit à Kindia, nous nous adressons pas à l’auteur, c’est le président de la République qui est interpellé. C’est lui qui prête serment de veiller sur l’application de la constitution qui fait de la Guinée une République et chaque citoyen, partout où il est, a le droit d’exercer pleinement ses droits et accomplir ses devoirs. Il n’y a pas un territoire pour une partie du guinéen, le territoire de la Guinée appartient à tous les Guinéens…« ,  a dit le leader de l’UFDG avant de préciser que « le droit d’installation, le droit d’exercer les activités de son choix dans le respect des lois, le droit d’élire et d’être élu  est valable sur l’ensemble du territoire de la République de Guinée. C’est ça le fondement de la République… » précise t-il

« Nous , nous interpellons pas un imam c’est monsieur le président de la République qu’on doit entendre, il faut qu’il respecte son serment. Lorsque quelqu’un veut violer les bases de l’unité nationale, les bases de la cohésion sociale, les bases de la République on a droit à entendre le président de la République. C’est lui et lui seul qui doit réagir et vigoureusement pour mettre un terme à des tels propos, à des tels pratiques qui mettent en danger notre nation guinéenne. C’est lui que nous interpellons, M. le président vous devez réagir. Le peuple de Guinée vous attend, vous avez prêté serment de défendre l’intégrité de la nation, l’unité du pays. Lorsque des propos menacent l’unité de la nation on doit vous entendre », a t-il sollicité .

Plus loin,  le chef de file de l’opposition guinéenne a  invité Alpha Condé à poser des actes allant dans le sens de l’apaisement et de l’unité nationale.

« Vous devez poser des actes, tenir un discours pour dissuader toute velléité de mettre en cause, en danger l’unité de notre pays. Les Guinéens ont fait beaucoup de preuves de responsabilité, et d’esprit républicain. On aurait pu vous dire d’aller se présenter au Burkina parce que vous ancêtres, vos parents viennent de là-bas, on l’a pas fait parce que vous êtes Guinéen, vous êtes né en Guinée, vous avez la nationalité guinéenne même si on dit que votre père est malien votre mère est burkinabè  vous avez le droit élu en République de Guinée« , a rappelé l’opposant au régime Condé.

Pour Cellou Dalein Diallo, la Guinée, à l’image des autres, doit être un pays moderne. « On ne vous a jamais opposé ça en Guinée. Les guinéens généreusement ne vous ont jamais opposé l’origine. On veut être un État moderne, les USA ont élu Barack Obama sans dire qu’il était d’origine africaine. La France a élu Sarkozy sans dire qu’il était d’origine hongroise. (…) nous voulons être dans un pays moderne où chaque citoyen exercera pleinement tous ces droits. Monsieur le président ce comportement vous interpelle, il faut que vous rassurer le guinéen que vous êtes le président de tous les guinéens, de toute la République« , a t-il conclu.

« Je n’ai jamais rencontré Sekouba Konate » dixit Cellou Dalein Diallo

Lors d’une sortie médiatique, le Général Sekouba Konate a dit avoir reçu de l’argent des mains de certains leaders notamment Cellou Dalein Diallo

Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi, le mis en cause s’est prononcé pour la première fois sur cette sortie du Général Konate. Cellou Dalein Diallo dit n’avoir pas besoin, à cette époque, de corrompre qui que ce soit.

Je n’ai jamais rencontré  Général Sekouba Konate entre le premier et le deuxième tour de l’élection présidentielle. J’avais un excès de confiance en moi. J’avais un score de 41%, Alpha avait un score minable de 18%. Je n’avais aucun doute que j’allais gagner cette élection. Je n’avais pas besoin de corrompre le général Sekouba Konate avec le soutien de Sidya et de Abe Sylla, j’etais trop sûr de moi… » rapporte le candidat à l’élection présidentielle.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo dit connaître certaines personnes qui auraient réussi à corrompre le général Sekouba Konate et certains commissaires à la commission électorale nationale indépendante. Mais, dit il, « l’essentiel maintenant c’est 2020. »

« Je ne cite pas de nom de ceux qui ont corrompu le général pour qu’on me refuse cette victoire en 2010. Le rapport qui a été déposé à la cour suprême après la publication des résultats, n’a pas été statué parce qu’il y avait une pression sur tout le monde. Mais je considère que tout cela est derrière, maintenant je prépare 2020 »

« S’il y avait à corrompre peut être c’étaient les commissaires de la CENI, mais j’étais tellement sûr de moi-même que je ne l’ai pas fait. » a conclu Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne.

 

L’opposition guinéenne reporte sa marche

Initialement prévue pour demain 19 juillet 2018, la marche de l’opposition républicaine vient d’être reporté nous rapporte à une date ultérieure

Selon le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), joint au téléphone,  « des petites avancées sont enregistrées dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février dernier. »

En effet,  Alpha Boubacar Bah a expliqué que le premier ministre Kassory Fofana vient d’envoyer une lettre à l’opposition en guise de réponse au mémorandum que celle-ci lui avait déposé suite à sa rencontre avec le chef de file de l’opposition après sa nomination.

« Dans cette lettre,  le premier ministre a demandé  que l’opposition lui accorde un peu de temps pour diligenter le dossier. Kassory Fofana nous a aussi demandé de revenir au comité de suivi mais nous avons estimé que, pour le moment,  nous n’avons pas vu de changement pouvant justifier notre retour au sein de ce comité. Nous avons aussi constaté que la loi sur la CENI a été votée et envoyée pour adoption. Nous espérons qu’elle sera adoptée dans les jours qui suivent. » a précisé Alpha Boubacar, chargé de communication de l’UFDG premier parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo.

 

 

 

Crise Politique: Cellou Dalein Diallo annonce la reprise des manifestations dès la fin de la fête de ramadan

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi au siège du parti à Commandanya sous la présidence de Cellou Dalein Diallo président du parti.

Au cours de cette assemblée,  Cellou Dalein a fait le compte rendu de sa rencontre avec le premier ministre Kassory Fofana en début de semaine avant de revenir sur les travaux  du comité de suivi qui, pour lui,  n’ont pas encore produit de résultats.

«  Il a été ordonné au comité de suivi de veiller à l’audite et à l’assaisonnement du fichier électoral, à ce niveau, il n’y a pas eu de progrès.  On sent une main noire derrière qui est en train de bafouer le processus puisque la CENI avait fait une proposition aussi bien à la mouvance qu’à l’opposition de demander aux partenaires techniques et financiers, en particulier l’OIF, l’Union Européenne et le système des Nations Unies de mettre à la disposition de la Guinée des experts dont le profil avait été défini par la CENI elle-même, pour que ces experts s’occupent de l’audit et de l’assainissement du fichier au lieu de passer par un appel d’offre. Lorsque la CENI nous a imposé ce schéma, aussi bien la mouvance que l’opposition avait accepté le schéma et les partenaires concernés allaient être saisi par courrier par la CENI elle-même mais il y a eu une main noire qui a dit non on ne veut pas de l’Union Européenne et des Nations unies. Nous voulons simplement utiliser les services de l’organisation internationale de la francophonie. Nous sommes en train de vérifier cette rumeur,  nous n’accepterons pas. Il faut que les trois entités puissent être ensemble pour assurer l’opération pour que nous ayons confiance.  On sent qu’il n’y a aucune volonté politique d’aller de l’avant. Il faudra qu’on tire les conséquences après le mois de ramadan. Il y a quatre problèmes urgents qui sont à l’origine de conflits: ce sont  le contentieux électoral,  la CENI, le fichier, les indemnisations des victimes et les enquêtes pour identifier les auteurs des crimes commis lors de nos manifestations pacifiques … » a-t-il rappelé.

«  On n’obtient pas la paix par exhortation, on n’obtient pas la paix en disant que la paix a des vertus, tout le monde le sait.  Chacun aime la paix,  mais personne ne veut de l’injustice, personne ne veut que ses droits soient violés, personne ne veut être dans l’insécurité, personne ne veut subir l’arbitraire….. », A dit Cellou Dalein dans un ton ferme.

«  La Guinée doit changer ! S’il faut qu’elle change, il faut qu’il y a changement dans le comportement des dirigeants.  Qu’ils aient honte de mentir,  de promettre et de ne pas réaliser et qu’ils respectent les valeurs qui fondent la société.  Il faut que les dirigeants changent pour être des défenseurs de droits humains,  qu’ils respectent la parole donnée, les libertés publiques et  individuelles…Il ya un déficit de responsabilité et de volonté dans notre pays… » poursuit-il.

Plus loin,  le chef de file de l’opposition appelle ses militants à la mobilisation.

« Il faut que vous soyez prêts pour réclamer les suffrages qui nous ont été volé par les CACV. Il faut qu’on nous restitue ce qui nous a été volé autant que nous avons des preuves irréfutables que les résultats ont été modifiés par les commissions administratives de centralisation de vote. Il faut que vous soyez prêt à manifester  dès après la fête »,  a intimé Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG à ses militants.

Il faut tout de même signifier que le Premier ministre Kassory avait demandé à l’opposition de déposer un mémorandum pour expliquer les sources des problèmes afin de tenter de résoudre la crise qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février 2018.

Tournée de prise de contact : Kassory Fofana reçu au QG de l’UFDG

Comme annoncé, le nouveau Premier ministre Kassory Fofana a rendu une visite de courtoisie à El Hadj Cellou Dalein Diallo,  chef de file de l’opposition républicaine et à l’ensemble des partis politiques représentés dans cette opposition républicaine ce lundi 04 juin 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Au sortir de la rencontre, les deux hommes se sont prononcés devant la presse.

Le Premier Ministre, est revenu sur le contenu du message livré au chef de file de l’opposition par son équipe. « Le message livré à monsieur le président de l’UFDG est le message de fraternité, d’amitié et d’invitation de la part de son grand frère professeur Alpha Condé. Une invitation à la poursuite du dialogue social pour qu’ensemble nous contribuons à la stabilité de ce pays, à faire l’économie des morts qui sont aujourd’hui les conséquences fâcheuses des manifestations politiques », a-t-il fait savoir.

« Monsieur le président de l’UFDG, chef de file de l’opposition, est bien ouvert à ce dialogue,  partage ces valeurs républicaines d’aider à la stabilité du pays mais demande au gouvernement des efforts pour créer des conditions de paix », ajoute Kassory Fofana.

« Nous avons prix  notes de ce point de plainte,  nous avons pris note également de sa décision de nous saisir  d’un mémorandum de tout ce qui bloque où risquerait de bloquer le dialogue socio politique. Nous attendons cela avec impatience. Constitutionnellement, le premier ministre que je suis,  il est de mon devoir de promouvoir ce dialogue-là afin de garantir la paix sociale et la cohésion sociale,  politique même entre agresseur il y’a un minimum de courtoisie qui devrait permettre d’entretenir des relations conduisant à la paix sociale », poursuit-il.

«  Je pense que dans les semaines ou mois à venir,  nous travaillerons mains dans les mains avec l’opposition républicaine conformément à la volonté de mon chef pour améliorer le climat social », espère le Premier ministre.

De son côté,  Cellou Dalein Diallo, s’est réjoui de cette visite avant d’exprimer sa disponibilité à œuvrer pour la stabilité dans le pays.

« Il nous a fait part de sa volonté de promouvoir le dialogue et de contribuer ainsi, à la restauration de la confiance et à la préservation de la paix. Nous avons marqué notre accord de collaborer à un tel projet. La promotion d’une Démocratie apaisée, la protection des droits humains et des libertés fondamentales constituent les valeurs pour lesquelles nous nous battons. Si du côté du gouvernement le tout nouveau Premier ministre que nous connaissons parfaitement s’engage sur cette voie, il trouvera au sein de l’opposition des partenariats loyaux et engagés à conduire de telle politique dans notre pays ».

« Nous allons essayer de lui expliquer pourquoi nous étions souvent dans la rue. Ce n’est pas notre premier choix.  Notre choix c’est de privilégier le dialogue et la concertation pour aplanir nos divergences. Si le dialogue conduit à un accord politique,  nous sommes souvent rendus compte qu’il n’y a pas eu d’efforts   du côté du gouvernement pour appliquer le contenu de ces accords », s’est indigné le chef de file de l’opposition républicaine.

Le leader de l’UFDG a aussi fait des propositions à son hôte. « Donc,  j’ai demandé à mon ami Kassory de faire en sorte que la confiance soit restaurée. La restauration de la confiance suppose le respect des accords. Il a promis de s’engager résolument dans cette voie et moi aussi je lui ai dit que dans ce cas je serai un partenaire loyal parce que ce sera pour l’intérêt supérieur de notre pays et nous faisons la politique pour améliorer les conditions de vie des populations mais surtout pour leur permettre d’exercer pleinement les droits qui leurs sont reconnus dans les lois de la République », a-t-il expliqué.

« Nous avons, à sa demande,  promis de lui déposer un mémorandum pour justement faire état de tous les sources de conflits et l’origine de la crise actuelle pour que rapidement on essaye de s’en sortir par une résolution juste et équitable »,  a conclu ElHadj Cellou Dalein Diallo.

Il faut noter que Kassory Fofana était accompagné de Dr Mohamed Diane,  ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles et le Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation.

Cellou Dalein Diallo: «on jugera Kassory aux actes…»

Au soir de ce lundi  21 mai 2018, le président Alpha Condé a publié un décret nommant Docteur Ibrahima Kassory Fofana au poste de Premier ministre. Après ce décret, certains politiques se sont exprimés. C’est le cas de Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG.

Pour lui,  ce poste est un poste politique. Il reconnaît tout de même le dynamisme de l’homme.    » Le poste de premier ministre en Guinée est un poste hautement politique. S’il s’agit de l’expérience et de capacité, Kassory Fofana en a », a-t-il fait savoir.

Qu’à cela ne tienne,  l’opposant soulève des inquiétudes.

« Est-ce que  sa mission sera de renforcer les mauvaises pratiques à savoir la corruption, l’impunité, l’injustice, encourager les fraudes électorales en suivant la ligne jusque là du pouvoir d’Alpha Condé ? Est-ce qu’il aura la volonté et la capacité de changer les choses en promouvant le dialogue social, en consolidant les valeurs fondamentales de la République, défendre les droits et libertés des citoyens ? Pour le moment on ne peut pas se prononcer sur ça….« , a-t-il dit.

Parlant de la promotion du dialogue,  le chef de file de l’opposition guinéenne se montre pessimiste.

« Concernant le dialogue social et le respect des lois de la République, même s’il a la volonté, je ne pense pas qu’il en aura la marge. Le pouvoir est à Sekhoutoureya et Alpha Condé  ne changera pas. Je ne le vois pas déléguer une partie de son pouvoir à quelqu’un qui va à l’encontre des sa volonté…. »

S’exprimant sur une éventuelle modification de la constitution , l’opposant se montre menaçant.

« Nous sommes à l’opposition, pas de crainte. On jugera le premier ministre Kassory Fofana aux actes. S’il prône le dialogue sincère en respectant les principes fondamentaux de la démocratie, il nous trouvera comme partenaires loyaux. Si c’est pour tripatouiller la constitution et continuer à promouvoir la mauvaise gouvernance, il nous trouvera sur son chemin.  Avant, je le connaissais bien quand il n’était pas politique mais comme il est politique et est avec Alpha Condé, je ne sais pas ce qu’ils se sont dits jusqu’à fondre son parti dans le RPG arc en ciel. À L’UFDG moi je n’ai ni l’ambition ni les moyens ni le pouvoir d’absorber des partis politiques. Je souhaite construire des alliances solides pour lutter contre les dérives de la mauvaise  gouvernance et accéder au pouvoir pour construire un État de droit« , a lancé Cellou Dalein Diallo,  le numéro un de l’opération républicaine.

Rencontre avec Alpha Condé: Cellou Dialo répondra à l’appel 

Dans un communiqué, le président de la République Alpha Condé a invité le chef de file de l’opposition guinéenne à une rencontre qui aura lieu cet après midi au palais sekhoutoureya.

Réuni autour de  Cellou au QG de l’Ufdg dans la matinée de ce lundi 02 avril 2018, l’opposition républicaine a donné toutes ses bénédictions à Dalein pour rencontrer Alpha Condé.

Selon, Alhouseiny Makanera Kake, les opposants au régime Condé ont encouragé leur chef à répondre à l’appel de Alpha Condé .

« Nous avons encouragé le président Cellou à rencontrer le président Alpha Condé . Nous avons l’espoir de concrétisation de l’exécution totale de l’accord du 02 octobre 2017 qui demande que des enquêtes soient menées pour détecter les coupables des tueries dont font l’objet les militants de l’opposition lors des marches, l’audit du fichier électoral, le vote d’une nouvelle  loi sur la CENI , le dédommagement des victimes mais aussi et surtout la restitution de nos voies volées lors des dernières communales», a fait savoir le porte parole de l’opposition.

Pour Cellou Dalein Diallo, le message à adresser au président de la République est clair.

« L’ordre du jour, c’est de défendre nos revendications lointaines et actuelles qui sont entre autres, la mise en place d’une  nouvelle CENI, et l’adoption d’une nouvelle loi, l’audit du fichier électoral , la mise en place de la haute cour de justice et bien entendu la restitution de nos voies dans les communes concernées.»

Selon Cellou Dalein Diallo, le mot d’ordre des manifestations reste maintenu jusqu’à nouvelle ordre .

Rencontre entre Alpha Condé et Cellou Dalein ce lundi

Le président de la république rencontre le chef de file de l’opposition dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation.

Le président de la République, Alpha Condé recevra son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo au palais Sékhoutouréya a annoncé le Bureau de Presse de la Présidence dans un communiqué de presse.

Cette rencontre ? Longuement mûrie et préparée depuis de longues dates, permettra sans nul doute une décrispation politique, en mettant fin à la crise postélectorale.

Elle entre « dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation », précise le communiqué

Décidé de trouver une voie de sortie de la crise qui secoue la Guinée depuis plusieurs semaines,  le Président de la République, « entame une série de rencontre avec la classe politique nationale »,

Une tournée qui devra aboutir sur une rencontre avec le chef de l’opposition.

«Le Président de la République invite le Chef de File de l’Opposition, l’Honorable Cellou Dalein Diallo, Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à une rencontre ce lundi 2 avril 2018 à partir de 15 heures 30 minutes au Palais Sékhoutouréya afin d’évoquer les questions sur la situation nationale », peut-on lire sur le communiqué.

Selon la note d’information, « le Président de la République reste convaincu que seuls le dialogue et la concertation permettront de trouver des solutions aux problèmes de l’heure et pérenniser la paix si chère aux Guinéens ».

Cellou Dalein : « Puisqu’Alpha n’aime pas l’ordre, on va l’aider à faire le désordre»

Après la dispersion de la manifestation de l’opposition républicaine, Cellou Dalein Diallo et ses collègues sont retournés au rond-point de Bambeto où ils ont tenu leur meeting.

D’entrée, le chef de file de l’opposition guinéenne a déploré le comportement du gouvernement notamment celui du gouverneur de la ville de Conakry face à son opposition.

« M. Alpha Condé n’aime pas la paix, n’aime pas la sécurité pour les citoyens, n’aime pas l’ordre. Mais on va l’aider à faire le désordre, comme c’est ce qu’il veut. La décision du gouverneur n’était pas justifiée, puisqu’il avait validé cette marche par le passé sur le même itinéraire, il n’y avait eu aucun mort ni blessé, pas de biens détruits. Aujourd’hui, ils ont décidé non seulement d’écourter notre cortège sur l’axe parce qu’ils veulent nous faire comprendre que Matoto n’est pas dans la République, or les citoyens de Matoto ont été victimes comme beaucoup d’autres de Conakry à l’intérieur du pays de la fraude électorale organisée par les CACV. …..» a t- il rappelé

«Les citoyens de Matoto veulent marcher. Est-ce que c’est normal qu’on leur dise qu’ils ne peuvent pas marcher dans leur commune, et qu’il faut qu’ils partent à Ratoma. Pourquoi Ratoma ?..» s’est interrogé Cellou Dalein Diallo.

Pour le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), la Guinée ne fait que reculer.

«Non seulement ils ont pris cette décision injuste, mais ils ont décidé de nous gazer. Voilà que chaque fois qu’on croit que la Guinée avance, Alpha Condé nous montre qu’on n’avance pas, qu’on ne fait pas même pas du surplace, mais on recule. ..»

Plus loin , Cellou Dalein appelle les militants de l’opposition républicaine à la mobilisation et promet de continuer le combat jusqu’à satisfaction .

« Comme ils veulent le désordre, on va les aider. Toute la semaine on va sortir. Soyez mobilisés. Nous n’aurons pas raison d’abandonner le combat étant donné que beaucoup sont déjà morts. Nous devons leur rendre hommage. Nous devons veiller à ce que les causes pour lesquelles ils sont morts soient défendues vaillamment par nous tous. Alors préparez-vous vaillamment pour la semaine prochaine. Nous allons continuer le combat jusqu’à ce que nos droits soient reconnus et respectés, que nos suffrages soient restitués, que nos camarades tombés aient droit à la justice et aux indemnisations qui ont été prévues. » a conclu le numéro un de l’opposition guinéenne .

Cellou Dalein Diallo à la marche funèbre: «La solution c’est le départ de Alpha Condé et non de prendre les armes…»

 

Comme annoncé dans nos précédents articles, l’opposition guinéenne a procédé ce lundi à l’inhumation de la 90ème victime des manifestations politiques depuis 2010 date à laquelle le professeur Alpha Condé a pris le pouvoir. Cet état de fait ne laisse pas indifférent, le leader du principal parti de l’opposition guinéenne

À l’occasion de l’enterrement de Boubacar Siddy Diallo abattu à Conakry à la faveur de la journée ville morte du lundi 26 mars dernier au quartier Dar-Es-Salam, dans la commune de Ratoma, El Hadj Cellou Dalein Diallo, a laissé éclater sa colère, tout en dénonçant l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.

Pour lui, «les gens ont des difficultés à croire comment est-ce qu’un policier ou un gendarme peut abattre un citoyen guinéen sans que jamais une enquête ne soit diligentée, et qu’aucune sanction administrative ne tombe à l’endroit du ministre ou des responsables de police ou de la gendarmerie».

Au Sénégal, renchérit Cellou Dalein, un policier a été suspendu et traduit devant la justice parce qu’il a giflé un citoyen.

« En Guinée, quand un agent des forces de sécurité tue, il bénéficie de promotion, ses chefs bénéficient de grades, on n’interpelle personne pour lui demander dans quelles circonstances le citoyen, s’il appartient à l’opposition, a été tué. Aujourd’hui, ces assassinats ciblés ont conduit à la mort de 90 personnes, et lorsque je suis à l’extérieur, quand j’explique à des personnalités qu’on a eu autant de morts et qu’il n’y a pas eu la compassion du gouvernement, pas de justice pour eux, ils ont des difficultés de croire comment est-ce qu’un policier ou gendarme, peut tuer un citoyen guinéen sans que jamais une enquête ne soit diligentée, sans qu’une  sanction administrative ne tombe à l’endroit du ministre ou des responsables de la police et de la gendarmerie », a fait savoir le chef de file de l’opposition guinéenne.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo a déploré  ce qu’il appelle le manque de solidarité du gouvernement envers les victimes de ces tueries :

« En Afrique, où il y a la solidarité humaine, lorsqu’un malheur arrive à ton prochain, même si vous n’avez pas la responsabilité de sa sécurité, vous venez compatir. Mais ce gouvernement n’a jamais eu la moindre compassion lorsqu’il s’agit des militants de l’opposition ou d’un citoyen de Ratoma. On ne peut plus accepter ça, restons mobilisés, la solution, c’est le départ d’Alpha Condé et non de prendre des armes », a déclaré le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.

Selon Cellou Dalein Diallo , Boubacar Siddy Diallo est la cinquième personne tuée par les forces de l’ordre dans l’intervalle de trois semaines .

A noter qu’au moment où l’opposition inhumait le corps de Aboubacar Siddy Diallo à Conakry, les kindiakas enterraient celui de Thierno Alimou Barry , un commerçant âgé de 37 ans originaire de Tougue tué par balles à Kindia au lendemain des élections communales du 04 février dernier.

 

Cellou Dalein Diallo: « nous nous battons pour la démocratie »

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire samedi au siège du parti à la minière. Le président du parti Cellou Dalein Diallo s’est tout d’abord félicité de la grande mobilisation de ses militants et sympathisants

«Je suis fier de constater que vous êtes mobilisés parce qu’il faut qu’on se batte pour obtenir les postes des mairies, des chefs de quartier et de secteur qu’on nous a volé. C’est vrai que l’Ufdg a beaucoup de militants, le Parti dispose d’une grande capacité de mobilisation et d’un poids électoral plus que respectable. Mais ce qui me réconforte chez vous c’est l’engagement et la détermination que vous faites montre pour le respect des valeurs que nous défendons...», a dit le chef de file de l’opposition guinéenne.

«Le peuple a sanctionné Alpha Condé dans les urnes, il a  décidé de sanctionner le peuple dans les CACV en volant les suffrages ce n’est plus acceptable. C’est notre droit le plus absolu d’exiger par tous les moyens légaux la restitution de ce qui nous a été arbitrairement enlevé. Nous n’arrêterons pas tant que nous ne serons pas entendu. Nous userons des journées villes mortes, des marches pacifiques, des sittings jusqu’à ce que nos voix soient rendues, et que nos sièges soient restitués. Je le dis calmement mais fermement…», a-t- il fait savoir.

«Nous nous battons pas pour simplement occuper des sièges, ou pour installer des chefs de quartier, nous nous battons pour la démocratie pour le respect des règles et des principes pour l’état de droit. Les magistrats qui ont accepté de se soumettre aux injonctions de M. Alpha Condé en volant des suffrages pour les mettre à la faveur de la mouvance vont répondre de leurs actes,  on va les dénoncer tous ….. Il faut que le peuple sache qui a fait quoi», a prévenu Elhadj Cellou Dalein Diallo.

Cellou Dalein Diallo rend hommage à Fatou Linsan Barry décédée vendredi

L’union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale vendredi à son siège à la minière.

Lors de cette rencontre hebdomadaire, les président du parti Cellou Diallo a à déplorer la mort de l’artiste Fatou Linsan Barry avant de lui rendre un vibrant hommage.

« Le décès de Fatou Linsan est une grande perte pour nous. Comme vous le savez cette dame avait mis ces talents au service de l’UFDG et son président, dès le début de notre engagement en politique. Elle a œuvré pour le rayonnement de notre parti. Elle s’est mise à notre disposition. Elle a participé à l’implantation du parti.  Elle a joué un rôle important pour donner à ce parti la dimension dont nous sommes fiers aujourd’hui….», a reconnu Cellou Diallo

La chanteuse est morte dans l’après-midi du vendredi 16 février 2018 des suites d’une courte maladie dans une clinique à Matoto dans la banlieue de Conakry.

Son corps a été inhumé samedi cimetière de Demoudoula.

Un parti de l’opposition conteste les résultats des élections locales et menace de descendre dans la rue

Le président de l’union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  a annoncé son intention d’user de la rue pour contester les résultats des élections communales lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti tenue samedi, 17 février 2018 à son siège à la minière.

L’union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  envisage de descendre dans la rue pour contester les résultats des élections communales organisées le 04 février dernier .  L’annonce a été faite par le président du parti Cellou Dalein Diallo lors  d’une assemblée générale hebdomadaire tenue samedi à Conakry.
En ouverture des travaux, le chef de file de l’opposition guinéenne s’est tout d’abord réjouit des résultats obtenus par sa liste de candidature.
« Nos compatriotes se sont mobilisés pour porter leur confiance à l’UFDG, à nos listes et nous avons gagné massivement, largement à Conakry.  Des résultats officiels publiés à nos jours, l’UFDG a 69 conseillers dans la région administrative de Conakry contre 57 au RPG avec les milliards des ressources publiques investit dans la campagne, des achats de conscience, la fraude massive au niveau des bureaux de vote et au niveau des CACV. Imaginez la complicité des forces de l’ordre et de sécurité, la complicité de la justice, de l’administration du territoire... », a t-il dénoncé .
« Le RPG a été balayé à Coyéh par une liste indépendante à Boffa. A Siguiri, le RPG cherche un allié pour aller à l’exécutif mais ils n’ont pas gagné. A Faranah, le RPG a perdu. C’est une liste indépendante qui l’a balayé. A Forécariah, nous sommes premier, le e RPG deuxième et le GPT troisième…« , a-t-il fait savoir.
«Je sais que vous vous posez des questions! Ne vous en doutez pas restez mobilisés.  Nous avons été un grand parti républicain. Nous avons sécurisé nos suffrages au niveau des bureaux de vote. Nous avons préparé des recours documentés avec des preuves irréfutables. Nous avons déposé dans les tribunaux tout en sachant que les tribunaux pourraient être manipulés, on ne s’est pas trompé. Les tribunaux ont été complices de ce holdup électoral auquel s’est livré le parti présidentiel avec la complicité des CACV. C’est un vol. Il faut que ça s’arrête. On ne peut pas continuer comme ça. Je l’ai dit, je le maintien« , a-t-il dénoncé.
 Cellou Diallo demande à ses militants de « rester mobilisé« , car le parti estime avoir  usé de tous les recours auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Nous avons usé de tous les recours légaux, on n’a pas été entendu. Il nous reste un recours, c’est la rue. On usera de la rue. Vous le savez déjà tout ce  qu’on a obtenu de ce pouvoir que ce soit les élections législatives ou les élections locales, c’est par la rue qu’on a obtenu.  Avec Alpha Condé,  il n’y a pas d’autre choix que la rue« , a-t-il lancé en guise d’appel des ses partisans à descendre dans la rue.
« Dans quelques jours, ils vont finir de publier les résultats, on va faire l’évaluation et vous allez être appelés à manifester pour exiger le respect de la vérité des urnes et qu’on mette un terme à la fraude électorale dans notre pays pour que la démocratie ait un sens. Pour que la démocratique ait un sens, il faut qu’il ait des élections transparentes, équitables, justes et crédibles . Avec Alpha Condé, on se rend compte que tous les jours le pays recule, nous ne pouvons plus l’accepter », a-t-il conclu.

Elections communales: l’Ufdg de Cellou Dalein Diallo rejette les résultats

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg) a animé une conférence de presse jeudi à Conakry.  Cette conférence était axée sur une mise au point par rapport aux résultats concernant Conakry et ses environs.

D’entrée de jeu, El hadj Cellou Dalein Diallo a rejeté les résultats publié par la CENI évoquant des falsifications dans plusieurs localités du pays.

«Nous avons constaté avec regret que les résultats ont été falsifiés et cela sur toute l’étendue du territoire national. Tous les résultats ont été falsifiés en faveur du Rpg arc-en-ciel. A Dubreka comme à Matoto, en passant par Dixinn et Maneah l’Ufdg est arrivée largement en tête mais les présidents des CACV (Comission administrative de centralisation des votes) en complicité des magistrats qui ont été intimidés et corrompu pour certains », accuse-t-il.

Elhadj Cellou Dalein Diallo lors de la conférence de presse de jeudi à Conakry / (c) journaldeconakry.com

Pour sa part, Aliou Condé secrétaire général du parti a brandi des preuves. Il s’est ensuite prononcé sur la problématique de l’application des lois notamment en ce qui concerne les recours.

«Tous les recours déposé par l’Ufdg ont été purement et simplement rejeté pour dit on insuffisance de preuves», a-t-il regretté.

Par ailleurs le candidat de l’Ufdg de Kindia et de Matam ont dit qu’ils n’accepteront pas les résultats qui selon eux ne reflètent pas le choix du peuple de Guinée.

Elections communales 2018: le parti de Cellou Dalein Diallo veut faire des exploits

Le parti de Cellou Dalein Diallo est en campagne électorale à l’image de plusieurs autres structures ayant présenté des candidats aux élections locales du 4 février prochain.

La figure de proue de l’opposition assure qu’il compte sur ses partisans pour faire des exploits. ‘’Nous allons démontrer que l’UFDG est la première force politique du pays. Nous comptons sur vous. Il faut se battre’’, a-t-il dit au siège de son parti avant de prendre la route d’intérieur du pays.

Selon Dalein, « le RPG est conscient de ses faiblesses sur le terrain, mais il a une arme qu’il a toujours utilisée pour se proclamer vainqueur, c’est la fraude ».

A Conakry, affirme-t-il, « l’UFDG est capable de gagner les 5 communes. En attendant, mobilisons-nous pour récupérer nos cartes d’électeur même si cela demande de l’effort parce qu’il faut abandonner son travail pour attendre une ou deux heures ».