Marche du 29 septembre: le FNDC s’active

L’ itinéraire de la marche projetée par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est connu. Ladite marche se déroulera sur l’autoroute Fidel Castro, du rond-point Tannerie à l’esplanade du Palais du peuple. L’information a été donnée ce lundi 21 septembre 2020 par le chargé des opérations du FNDC.

Ibrahima Diallo a fait également savoir que les lettres d’informations seront déposées dans les 48 heures dans les communes de Matoto, de Matam et de Kaloum. A part Conakry, pour cette première phase, il y aura une manifestation à Labé, Nzérékoré, Dubréka et à Coyah, a-t-il précisé.

En effet, Le mouvement anti-troisième mandat s’active sur le terrain pour préparer la manifestation du 29 septembre dont l’objectif est « d’exiger le départ » du président Alpha Condé. Les opposants mènent des sensibilisations un peu partout dans les différentes communes et quartiers de Conakry.

Cependant, Ibrahim Diallo met en garde contre toute éventuelle interdiction sous prétexte de l’état d’urgence sanitaire

« S’il arrivait que le gouvernement nous interdise de marcher, en pareille circonstance, nous allons opposer la résistance à cette décision parce que c’est un droit constitutionnel « , a-t-il prévenu.

« Dans le contexte actuel, il n’est pas possible pour le gouvernement de nous opposer l’état d’urgence sanitaire à l’organisation des manifestations. Vous constatez que le camp présidentiel mobilise en violation de l’état d’urgence.  M. Alpha Condé ne peut pas nous interdire l’exercice d’un droit constitutionnel. Comme la constitution nous a autorisés, nous allons résister face à cette décision et face à l’oppression des autorités«  a-t-il mis en garde.

Le chargé des opérations du FNDC a précisé que des dispositions sont déjà prises par le Front pour le respect des gestes barrières. Il est prévu dans les prochains jours une campagne de distribution des masques.

« Nous avons reçu un don de masques de la part de notre antenne FNDC Belgique. Nous en avons suffisamment et nous allons commencer la distribution dès ce weekend dans les quartiers de Conakry. Le jour de la marche également, il y aura une équipe sanitaire au point de départ et qui va distribuer au fur et à mesure aux citoyens qui viennent participer, mais qui n’ont pas de masque« .

Ibrahima Diallo a laissé entendre que les élections présidentielles ne constituent pas la ligne de combat du Fndc.

« Nous ignorons complétement ces élections. Nous nous focalisons sur le combat contre le 3e mandat d’Alpha Condé. Vouloir s’intéresser à ces élections c’est comme si notre combat se résume à cela« , a-t-il dit en ajoutant que le FNDC est en train de travailler sur le terrain pour mobiliser les citoyens à sortir le 29 septembre.

 

Présidentielle 2020: le retrait des cartes d’électeurs a démarré

Comme prévu par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la distribution des cartes d’électeurs a effectivement démarré ce 19 Septembre 2020.

Plus de cinq millions de cartes d’électeurs seront remises à travers le pays pour la présidentielle.

La présidentielle a été précédée par des mois de contestation, avec des manifestations durement réprimées et des dizaines de civils ont tués lors de heurts. Les listes électorales retenues par les autorités sont également remises en cause par l’opposition. 12 candidats sont en lice pour le scrutin du 18 octobre prochain.

De nouvelles marches  sont annoncées à partir du 29 septembre faisant redouter des violences dans un pays coutumier des protestations et des répressions brutales. L’incertitude est entière sur l’interdiction ou non de ces manifestations. Le président a prolongé au cours de la semaine écoulée l’état d’urgence sanitaire en raison du Covid-19, lui permettant de prendre ou maintenir des mesures exceptionnelles, comme les restrictions imposées aux rassemblements.

Le ministre de la sécurité Albert Damantang Camara a indiqué cette semaine que de nouvelles dispositions sur les rassemblements devraient être annoncées avec l’ouverture de la campagne.

Notons que l’opération de retrait des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’au 18 Octobre 2020, jour du scrutin.

 

 

 

 

 

Présidentielle 2020: Alpha Condé a formulé ses attentes vis à vis de la Haute Guinée

Dans un discours d’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 18 octobre 2020, le président Alpha Condé s’est adressé à ses militants et sympathisants, Ce samedi 19 septembre 2020.

A cette occasion, le président sortant Alpha Condé est intervenu par visioconférence pour livrer un message à ses partisans massivement rassemblés. L.e président sortant a formulé des attentes vis à vis de son fief, la Haute Guinée, pour l’élection du 18 octobre prochain, Alpha Condé s’attend à des scores plutôt favorables dans les villes de la Haute Guinée.

« Kankan, Siguiri, Kerouamé, Kouroussa, Madiana, il faut faire au moins 95% à 98%. Et cela ne peut être réalisé si vous ne vous levez pas pour récupérer vos cartes d’électeurs », a-t-il déclaré .

Visiblement, la candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle du 18 octobre prochain ne laisse pas indifférent le président de la république.

« Sachez que pour les élections, il y a que deux candidats. Cellou et moi. quiconque vote pour un autre candidat en dehors de moi, aura voté pour Cellou. Il faut que vous le sachiez. Cette bataille est entre lui (Cellou et moi). Vous avez vu qu’au Fouta, aucun candidat ne s’est présenté en dehors de Cellou. Donc tous les autres candidats qui se sont présentés, veulent l’aider. Donc, si vous les octroyez ne serait-ce qu’une voix, vous auriez voté pour Cellou », a-t-il-dit.

pour Alpha Condé, tous les 10 autres candidats sont là dans le seul but d’aider son principal opposant, Cellou Dalein Diallo.

« Tous ceux qui sont candidats, ces 10 veulent aider tous Cellou. Et je crois que vous êtes intelligents pour comprendre ça. Donc, si vous votez pour un candidat entre ces 10, vous aurez carrément voté pour Cellou. Et je crois que vous ne voulez pas ça. Ce sont ces gens-là qui ont détruit ce pays (…) ce qui s’est passé après la mort de Sekou Touré, vous n’avez pas oublié ça ».

Notons que, le discours du chef de l’état est jugé ethnocentrique et à faire réagir la classe politique.

 

 

 

 

 

 

 

Campagne électorale: la HAC dévoile l’ordre de passage des candidats dans les médias publics

La haute Autorité de la Communication (HAC) a procédé ce jeudi 17 septembre 2020, à son siège au tirage au sort de l’ordre de passage des candidats dans les médias publics. Ce tirage au sort a eu lieu en présence des représentants des candidats et des médias publics et privés.

C’était en présence de l’huissier de justice, Boubacar Diallo, des directeurs généraux des organes publics, des représentants des partenaires techniques et financiers impliqués dans le processus électoral et des présidents des associations professionnelles de presse.

A l’entame, le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo a, au nom de tous les commissaires de son institution remercié les uns et les autres pour leur présence, avant d’indiquer : «  Comme vous le savez, l’élection présidentielle est prévue le 18 octobre 2020. La Haute Autorité de la Communication (HAC) de la par loi est habilitée à déterminer les conditions de production, de programmation et de diffusion des éléments de campagne des candidats des partis politiques qui les ont présentés ou des alliances. Et comme il est d’usage, à la veille de chaque élection, la HAC publie une décision réglementant les modalités d’accès. Tout à l’heure, nous allons remettre à chaque représentant de parti politique une copie de cette décision. Une décision qui sera appliquée par le Ministère de l’Information et de la Communication à travers la télévision publique qui sera le support principal et les autres organes audiovisuels qui souscriront aux programmes de la HAC, pourront reprendre le signal tel qu’il a été produit et diffusé sans aucune modification « , a-t ‘il-déclaré.

En plus du journal de campagne, la HAC a prévu des émissions de débats animés par des journalistes choisis par la HAC. La première émission passera tous les dimanches à 21h.
Concernant le journal de campagne, les partis compétiteurs ont été tirés au sort dans l’ordre suivant : 1- NGR ; 2- PLP ; 3- PADES ; 4- RPG Arc-en-ciel ; 5- PACT ; 6- RRD ; 7- AFC ; 8- UFDG ; 9- MMD ; 10- FAN ; 11- UDIR ; 12- RGD.
 La 2ème émission, appelée « Programmes croisés », vise à confronter trois partis en lice pour débattre de leurs programmes de société. Cette émission est prévue à 12h les mercredis.
Voici les partis qui croiseront leurs programmes lors de cette dernière émission. La désignation a été faite là aussi à partir d’un tirage au sort.
Première émission: RPG, PACT, RDG
Deuxième émission: UFDG, MND, PLP
Troisième émission: FAN, RRD, NGR
Quatrième émission : UNIR, PADES, AFC.
Notons que la cérémonie a pris fin par la distribution de la décision de la HAC aux différents représentants candidats.

 

Présidentielle en Guinée: Cellou Dalein Diallo candidat en octobre 2020

Cellou Dalein Diallo, a mis fin au suspense en officialisant sa candidature pour les prochains suffrages présidentiels en Guinée.

Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) a en effet annoncé officiellement sa candidature le dimanche 06 septembre à Conakry, lors d’une assemblée extraordinaire du parti.

« Le parti a décidé de participer à cette élection et m’a désigné pour le représenter. Le parti a estimé qu’il était bon, en plus des manifestations pacifiques contre le troisième mandat d’Alpha Condé, de se battre aussi dans les urnes. […] Je suis candidat à l’élection présidentielle pour faire perdre Alpha Condé dans les urnes. Il a déjà perdu la confiance du peuple. Le peuple veut le sanctionner aux urnes. Je veux être là pour être le porteur de l’espoir, de l’espérance du peuple de Guinée », a t-il déclaré sur les antennes de RFI.

Cellou Dalein Diallo sera donc face à Alpha Condé une fois de plus (la 3ème), dans cette course à la présidentielle 2020.

L’éventuelle candidature de Cellou Dalein Diallo divise au sein du FNDC

Cellou Dalein Diallo a jusqu’au lundi 31 août pour indiquer au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) s’il sera candidat. En attendant, l’opposant multiplie les consultations au sein de son parti.

La candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle, sonne comme une question existentielle pour le FNDC, le Front national pour la défense de la Constitution.

Cette plateforme, qui réunit société civile et opposants politiques, est claire : tous les membres doivent être pleinement engagés contre un éventuel 3e mandat du Président Alpha Condé. Le FNDC conteste l’ensemble du processus électoral : « par conséquent, tout candidat à la présidentielle est automatiquement exclu du FNDC », explique un militant.

Dans un tel contexte, la volonté affichée par Cellou Dalein Diallo, principal soutien du FNDC, de s’impliquer dans un scrutin présidentiel, est perçu comme un acte de dissidence. « Notre combat repose sur la rue, or Cellou et son parti mobilisent beaucoup, reconnait un opposant. Son exclusion du FNDC porterait un coup dur au mouvement », qui a reporté ses dernières mobilisations.

De son côté, l’UFDG (l’Union des Forces démocratiques de Guinée) a démarré des « consultations » auprès de ses représentations en région et à l’étranger avec une question sous forme de sondage: « le parti doit il participer à la présidentielle ? ». Le dépouillement de ce vote interne est prévu en fin de semaine. Et jusque-là, les résultats ne sont pas évidents. « Les débats sont houleux », indique un militant, qui décrit des sympathisants aux avis profondément partagés sur la question.

Les partis politiques ont jusqu’au 8 septembre pour déposer le dossier de leur candidat à la présidentielle auprès du greffe de la Cour Constitutionnelle.

L’opposition se prononce sur l’installation des conseils de quartiers et de districts

Alors que le Président Alpha Condé a décrété l’installation des conseils de quartiers et de districts sur l’ensemble du territoire national, certaines figures de l’opposition politique en Guinée ont donné leur opinion sur cette décision.

Le Chef de l’Etat guinéen a accédé à l’une des revendications de l’opposition, devenue extra-parlementaire en raison du boycott du scrutin législatif du 22 mars 2020.

Une décision qui n’est pas applaudie par tous

Pendant que certaines couches de la société civile y voient là une occasion de remédier à certaines inégalités, (comme c’est le cas des femmes qui plaident afin de faire partie intégrante des élus installés), l’opposition est loin d’applaudir cette décision d’Alpha Condé.

En effet, l’UFDG, parti de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition en Guinée, dit prendre acte de cette annonce, en restant toutefois vigilant puisque l’installation des conseils régionaux reste encore à être réalisée.

« Nous prenons acte de cette annonce et nous restons vigilants sur le fait qu’il reste encore l’installation des conseils régionaux qui devaient être mis en place seulement 60 jours après l’installation des exécutifs communaux », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo, directeur de la cellule de Communication de l’UFDG.

Tandis que du côté de Bah Oury, ce décret est « une triple faillite des autorités guinéennes« .

« La nomination des chefs de quartier et des présidents des districts par le ministre de l’administration du territoire est l’expression d’une triple faillite des autorités guinéennes. La politique de la décentralisation engagée avec le discours -programme du G.L.Conté est enterrée » estime l’ex ministre de la réconciliation nationale.

Cellou Dalein souhaite que le renoncement de Ouattara à un 3ème mandat inspire Alpha Condé

Alassane Ouattara a décidé de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel. Une annonce qui en a fait réagir plus d’un, et Cellou Dalein Diallo a souhaité que cette décision serve d’exemple en guinée.

« Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération. » C’est par ce tweet que s’est exprimé le président de la République de Côte d’Ivoire, après l’avoir officiellement annoncé au parlement réuni en congrès ce 05 mars 2020.

Un tweet qu’a repris Cellou Dalein Diallo, en saluant cette décision et souhaitant que cela inspire le président guinéen.

Il a par la suite déploré les échauffourées de Conakry ce 05 mars, qui se sont soldées par des blessés et deux morts, dit-il. « Ouattara opte pour l’alternance démocratique et Alpha Condé défend sa présidence à vie en assassinant ses compatriotes. La répression policière de ce jeudi a fait deux morts et plusieurs blessés par balles. »

Conakry: Un mort enregistré le 05 mars, lors de la résistance active du FNDC

Une nouvelle journée d’appel à la resistance s’est soldée par des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants à Wanidara. Un mort et plusieurs blessés ont été déclarés.

Elhadj Ibrahima Diallo, âgé de 17 ans et tôlier de profession, a succombé à ses blessures après avoir reçu une grenade lacrymogène à la tête, renseigne APA. Ce jeune homme a trouvé la mort lors de la journée de résistance citoyenne active et permanente, appelée par le FNDC.

Un appel lancé suite au refus des autorités d’organiser une « marche pacifique » le jeudi 05 mars 2020.

Cellou Dallein Diallo, chef de file de l’opposition en Guinée annoncé dans un tweet que cet affrontement a occasionné deux morts au lieu d’une.

 

Meurtre de Souleymane Barry, Cellou Dalein Diallo indexe « le responsable »

Souleymane Barry, 13 ans, a été tué par balle le jeudi 20 février 2020 à Wanindara, dans la commune de Ratoma.

Tout comme les 10 autres blessés annoncés dans le communiqué du FNDC, cet élève a été touché par une balle. Mais il n’a malheureusement pas survécu.

Cette tragédie est survenue en marge d’un énième appel à la résistance du FNDC qui s’oppose à la réforme constitutionnelle engagée par le régime d’Alpha Condé. Et c’est justement lui que le chef de file de l’opposition guinéenne tient pour responsable de la mort du jeune Souleymane Barry.

En effet, c’est au travers d’un tweet que Cellou Dalein Diallo accuse « la volonté d’Alpha Condé de s’accrocher au pouvoir » .

« RIP Souleymane Barry. Tu avais 17 ans, la vie devant toi. Mais les policiers de la BAC13 t’ont abattu par balles hier à 18h. La volonté d’Alpha Condé de s’accrocher au pouvoir coûte cher à la #Guinée. Jusqu’où ira-t-il? Mes condoléances à ta famille & au peuple de Guinée » a t-il tweeté.

Guinée : Conakry au ralenti mais la mobilisation faiblit

A l’approche du référendum constitutionnel prévu pour le 1er mars, le FNDC a lancé un appel, appelant ainsi à une journée de « résistance citoyenne et permanente » le mercredi 12 février, contre le projet de nouvelle constitution.

Conakry, la capitale guinéenne, a des airs de ville morte. Les gens ne sont pas allés travailler, les boutiques sont fermées et les routes dégagées. C’est notamment le cas sur la route Le Prince, où la plupart des commerces sont fermés et la circulation est très faible.

Les habitants ne sont pas sortis pour manifester devant chez eux, comme le demandait le Front national de défense de la Constitution. En effet, pour cette mobilisation, le FNDC a encouragé les citoyens hostiles au projet de nouvelle Constitution à créer des attroupements dans leurs quartiers. Des attroupements qui sont, en général, dispersés par la police.

Le gouvernement déplore « des actes de vandalisme, des barricades et déversement d’huile de vidange sur la chaussée ». Le FNDC quant à lui compte « 15 blessés dont un par balle et 14 par projectiles, notamment de lance pierre utilisée par les services de sécurité », ainsi que 15 arrestations

Signe également de la tension qui régnait mercredi matin, l’accès au domicile de Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition, a été momentanément bloqué par les forces de l’ordre.

La classe politique divisée

La classe politique est divisée sur la posture à adopter pour les deux scrutins (législatif et référendum sur une nouvelle Constitution) prévus le 1er mars. On a d’un côté, des formations politiques qui se préparent et battent campagne pour les législatives du 1er mars. C’est le cas du RPG, le Rassemblement du peuple de Guinée, qui soutient l’ensemble des projets du président Alpha Condé. Pas question de changer quelqu’un dont le bilan est positif, explique Sékou Condé, le secrétaire permanent du RPG.

De son côté l’opposition fait campagne contre le double scrutin. Cellou Dalein Diallo estime que le référendum est une consultation « illégale, qui remet en cause les maigres acquis démocratiques » de la Guinée. L’opposition compte boycotter les scrutins du 1er mars car elle estime que le fichier électoral n’est pas fiable et a donc des doutes sur la transparence de ces élections.

Nouvelle année 2020: Les voeux de Cellou Dalein, chef de file de l’opposition Guinéenne

Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne a présenté ses vœux du nouvel an. Il exhorte les Guinéens à être prêt pour la lutte car selon lui, l’acharnement du Président de la République à obtenir un 3ème mandat, par toutes les voies possibles,  doit convaincre ceux qui doutent encore que le salut de notre peuple ne viendra que de la lutte.

Mes chers compatriotes,

Du fond du cœur, je souhaite, à chacune et à chacun de vous, une bonne et heureuse année ! Que 2020 soulage dans tous les domaines notre pays accablé de malheurs ! Que la santé et la prospérité inondent nos demeures ! Que la concorde nationale et la paix règnent sur la nation tout entière ! Que l’esprit civique, l’amour de la démocratie et le goût de la liberté nourrissent chaque jour davantage nos mœurs politiques et sociales !

En ce moment où vous vous apprêtez tous à accueillir, dans la communion et dans la joie, l’année nouvelle, mes pensées vont d’abord à tous ceux que la maladie ou le deuil, le chômage ou la précarité éloigneront de cette fête solennelle, chaleureuse et universelle. Je pense, en particulier, à tous nos honnêtes et paisibles concitoyens blessés par balle ou par arme blanche lors de la répression sauvage des récentes manifestations du FNDC et de l’Opposition. Nous leur souhaitons à tous un prompt rétablissement et un retour rapide dans nos rangs afin que nous continuions ensemble cette lutte magnifique, cette lutte héroïque dont ils sont d’ores et déjà les soldats les plus emblématiques.

Je pense à nos nombreux martyrs enterrés sous les rafales des mitraillettes et sous les grenades lacrymogènes. A leurs familles éplorées, nous réitérons nos sincères condoléances. Nous leur assurons de notre soutien indéfectible et de notre souci constant d’entretenir à jamais la mémoire de leurs chers disparus, ces dignes fils du peuple de Guinée, ces martyrs de notre jeune démocratie.

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a été difficile comme toutes les années qui l’ont précédée depuis qu’Alpha Condé est au pouvoir. Les conditions de vie, les infrastructures et l’environnement ont continué de se dégrader, l’unité nationale à être malmenée, nos droits et libertés à être impunément violés.

La croissance enregistrée ces dernières années, tirée essentiellement par la bauxite, n’a enrichi que les amis du pouvoir qui sont actionnaires dans les sociétés d’extraction ou sous-traitants dans le transport du minerai. L’impact de cette croissance sur l’économie guinéenne est resté faible. Même dans les zones minières, il y a eu peu d’emplois, pas d’infrastructures modernes, mais plutôt une destruction de l’environnement avec une forte pollution de l’air et des eaux, et une dégradation irréversible des terres.

Mes chers compatriotes,

Conakry est toujours une ville poubelle. Tous les centres urbains du pays continuent de connaitre des pénuries d’eau et d’électricité, en dépit des lourds investissements réalisés dans le secteur de l’énergie. Les routes sont défoncées et difficilement praticables. Notre jeunesse, désespérée par le chômage et le manque de perspectives, continue de s’exiler. Notre système éducatif est en faillite, comme le montrent les résultats du baccalauréat de 2019, avec seulement 24, 38% d’admis.

Toutes ces misères sont bien synthétisées dans l’indice de développement humain du PNUD qui classe la Guinée en 2019 au 174e rang sur 189. Ce rang peu flatteur montre combien sont creux et bidons les slogans qui vantent les performances du régime actuel.

Mes chers compatriotes,

L’année 2019 a été aussi difficile au plan des libertés et droits fondamentaux qui ont continué de reculer. Comme les autres années sous l’actuel pouvoir, elle a eu son lot d’arrestations, de condamnations et d’emprisonnements arbitraires de journalistes, de militants de la société civile et d’opposants politiques. Elle a eu son lot de morts par la violence des forces de l’ordre, notamment lors des manifestations pacifiques contre le troisième mandat.

Mes chers compatriotes, le cynisme du Pouvoir vient de prendre un nouveau tour. Il ne se contente plus d’envoyer ses tueurs dans les concessions mitrailler les gamins et les ménagères. A présent, il tire sur les corbillards, il gaze les cimetières comme il l’a fait à Bambéto le 4 novembre dernier ! Au vu de toute cette barbarie, on comprend que Alpha Condé est prêt à tout pour changer la Constitution en vue de s’octroyer un troisième mandat.

Guinéennes et guinéens,

Notre volonté commune d’œuvrer en faveur de l’avènement d’un État de droit et de l’alternance démocratique dans notre pays nous a conduits à créer, le 3 avril 2019, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Ce mouvement, porté par l’écrasante majorité de nos compatriotes, représente la Guinée dans toute sa diversité politique, économique et sociale. Le FNDC a pour unique objectif de s’opposer au troisième mandat. L’audience et la crédibilité acquises par le FNDC, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ont surpris le pouvoir qui, dans la panique, a multiplié les manœuvres déstabilisatrices contre le mouvement. C’est ainsi qu’il s’est livré à l’arrestation et à la détention arbitraires de plusieurs membres du FNDC et de ses principaux leaders.

Ces manœuvres n’ont eu heureusement aucun effet sur la détermination du peuple de Guinée à défendre sa Constitution. En effet, ce sont des centaines de milliers de guinéens, hommes, femmes, jeunes, personnes âgées, handicapés, qui ont continué à participer aux manifestations pacifiques organisées par le FNDC, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Mes chers compatriotes,

L’année 2020 est une année charnière. Elle porte une promesse de changement de notre avenir. Mais la réalisation de cette promesse dépendra de notre capacité à nous rassembler et de notre détermination à conduire la lutte. L’acharnement du Président de la République à obtenir un 3ème mandat, par toutes les voies possibles, et même au prix du parjure et de la violence, doit convaincre ceux qui doutent encore que le salut de notre peuple ne viendra que de cette lutte.

Le FNDC porte cette volonté. Il a fait se lever la vague du refus qui ne cesse de grossir et de déferler. Cet appel au rassemblement et à la lutte pour la défense des acquis démocratiques n’est pas un appel politique, à plus forte raison électoral. C’est un appel pour que les guinéens prennent leurs responsabilités historiques contre l’anachronisme de la présidence à vie. Cet appel concerne aussi notre sous- région, car le recul de la démocratie et de l’État de droit en Guinée ne manquera pas d’affecter négativement l’ancrage de ces valeurs dans l’espace CEDEAO.

Mes chers compatriotes,

Pour relever les nombreux défis auxquels notre pays est confronté, nous avons besoin d’être rassemblés autour des valeurs essentielles de la République avec un État fort et juste. En effet, la Guinée aura besoin d’un État qui veille à l’accomplissement des devoirs et à l’exercice des droits par tous les citoyens tout en protégeant l’intérêt général. C’est cet État moderne qui guidera notre Nation vers la réconciliation nationale et le développement. Contrairement au Parti-État d’Alpha Condé, il sera porté par une gouvernance garantissant l’égalité des chances, donnant la priorité au savoir, au développement des infrastructures, y compris le numérique, mais aussi à la lutte contre la corruption et à l’indépendance de la justice.

Mes chers compatriotes,

Aux militants de l’UFDG et de l’Opposition politique, à tous les guinéennes et guinéens qui sont mobilisés au sein du FNDC et en dehors pour défendre notre Constitution, je voudrais louer votre courage et votre détermination pour refuser ce qui blesse l’honneur de notre nation. Je prie le Tout Puissant que votre engagement et vos sacrifices citoyens soient récompensés en 2020 par la victoire de la démocratie et de la République.
Nous vaincrons parce que nous avons le droit avec nous, nous vaincrons parce que nous, nous nous battons pour la Guinée, nous vaincrons parce que nous sommes dans le sens de l’histoire.

Mes chers compatriotes,

A vous tous, guinéens de l’intérieur comme de l’extérieur, à vos familles, à nos soldats sur les fronts africains, aux amis de la Guinée, mes meilleurs vœux pour 2020. Que l’année qui s’annonce soit pour notre pays et pour tous ceux qui y vivent une année de paix.

Amoulanfé !

Je vous remercie.

Cellou Dalein DIALLO

Ancien Premier Ministre

Chef de File de l’Opposition

Président de l’UFDG

Législatives 2020: Nous allons empêcher que ces élections aient lieu (Oppositions Guinéenne)

Lundi 23 Décembre, les dirigeants d’une vingtaine de partis d’opposition, ont fait le point sur l’avancement des élections législatives de Février 2020. Pour eux, une véritable mascarade électorale se prépare et ils sont prêts a empêcher la tenue de ses élections.

En effet, depuis l’annonce du président de la république, Alpha Condé, de vouloir soumettre au peuple une nouvelle constitution, les tensions s’échauffent entre l’opposition guinéenne et le pouvoir en place.

Car selon eux, le chef de l’Etat a l’intention de briguer un troisième mandat en 2020. D’ailleurs, ces tensions ne sont pas prêtes de s’arrêter  car, à moins de deux mois de la tenue des élections législatives l’opposition dénonce des enrôlements massifs de mineurs, plusieurs irrégularités et un fichier qui ne reflète pas l’état du corps électoral.

C’est pourquoi, le chef de fil de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, déclare « nous rejetons ce fichier électoral et avons décidé que nous ne pouvons pas participer et accepter qu’une élection basée sur ce fichier soit organisée. Il ne s’agit de boycotter ces élections. Mais nous allons empêcher que ces élections aient lieu jusqu’à ce que les conditions d’un scrutin équitable, transparent et juste soient réunies ».

Pour Dalein Diallo, les conditions d’un scrutin équitable, transparent et juste ne sont autres que, un président de la CENI neutre et impartial, un fichier qui reflète fidèlement l’état du corps électoral et l’achèvement des élections locales.

« il faut qu’il y ait un fichier qui reflète fidèlement l’état du corps électoral, a annoncé la figure de proue de l’opposition. Deuxièmement, il faut que les élections locales soient achevées. Troisièmement, il faut qu’il y ait un président de la CENI compétent, neutre et impartial ». Déclare t’il.

L’opposition juge que ces législatives, reportées à plusieurs reprises, serviraient, si elles sont organisées dans ces conditions, le projet prêté au président Alpha Condé de briguer fin 2020 sa propre succession. Pour eux, Alpha Condé veut tout faire pour obtenir les 2/3 des députés et coupler les législatives au référendum.

 

 

violences lors de la marche funèbre : « C’est le président Dalein qui était visé… » (garde du corps de Cellou)

Touché par une balle au niveau du genou ce lundi 04 novembre en marge des violences survenues lors des funérailles des victimes, Thierno Mamadou Barry a brisé le silence ce mardi 5 novembre 2019. Le garde du corps de Cellou Dalein Diallo soutient que c’est le leader de l’UFDG qui était visé.

« Je pense qu’ils ont visé le président. Parce que si vous voyez que la balle m’a atteint étant sur son véhicule, c’est que c’est lui qui était visé. Sinon ça n’allait pas m’arriver », confie ce membre de la garde rapprochée de Cellou Dalein Diallo. Il précise que les médecins lui ont dit que la balle qu’il a perçue a traversé son genou droit.

Revenant sur les circonstances de sa blessure, Thierno Mamadou Barry explique : « On était déployé à Bambéto pour l’enterrement des jeunes hier. Nous avons quitté l’hôpital sino-guinéen pour venir à la mosquée de Bambéto. En allant, on a trouvé les forces de l’ordre au rond-point. Ils nous ont laissé rentrer à la mosquée. Après la prière, nous avons voulu dévier pour reprendre la T2 qui descend vers Kipé. J’étais accroché sur le véhicule du président Cellou Dalein Diallo. C’est là que j’ai reçu la balle qui m’a atteint au genou. Ensuite, je suis tombé, mais je suis resté accroché sur le véhicule qui roulait.  Il m’a traîné par terre. C’est ce qui a occasionné ces blessures que vous voyez, j’ai eu aussi des fractures. On m’a pris pour m’amener à l’hôpital sino-guinéen », a-t-il relaté.

Thierno Mamadou Barry lance un appel au président Alpha Condé : « Le président Alpha Condé a été un opposant historique. Donc il devait s’abstenir de cibler aujourd’hui les opposants. Hier s’il n’y avait pas de policiers à Bambéto, il n’y aurait pas eu de violences. Parce que c’était un enterrement simple. Mais si on vient pour enterrer des gens, on enregistre encore des morts, ce n’est pas normal », a-t-il martelé.

Violences au cimetière de Bambeto: Cellou Dalein Diallo accuse les forces de l’ordre

Le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi  suite à la violence enregistrée lors des funérailles des victimes de la répression des manifestations du Front national pour la défense de la (Fndc) dans l’après-midi de ce lundi, 04 novembre.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Cellou Dalein Diallo a décrit la situation de  »particulièrement violente » sur fond de bilan et d’accusations graves contre les forces de l’ordre.

Comme souvent ces derniers temps, c’est via Twitter que le président de l’union des forces démocratiques de Guinée ( Ufdg) a fait sa première réaction à la violence qui a émaillé les funérailles de cet après-midi .
« Les forces de l’ordre et de sécurité ont osé tirer sur le cortège funèbre qui accompagnait les 11 victimes à leurs dernières demeures, faisant 6 blessés par balles et un mort », a mentionné le principal opposant au régime  Condé. Puis,  Cellou Dalein Diallo de s’exclamer en ces termes: « Édifiant et terrifiant ! », avant de terminer son Twitte, par l’expression « consacrée » en soussou « Amoulanfé » qui signifie littéralement  »ça ne passerait pas », en français. Faisant allusion au 3ème mandat pour le président Condé.

A noter que c’est en catastrophe que le leader de l’ufdg a quitté la zone avec ses collègues membres du Fndc qui ont pris pas à ces funérailles.

Cellou D Diallo: « Si je suis Président, je ne ferai que deux mandats et je m’en irai »

Alors que plane l’éventualité d’une nouvelle constitution qui donnerait le droit à Alpha Condé de briguer un troisième mandat, son principal opposant a pris un engagement fort.

En effet, le leader du part UFDG a déclaré que s’il est élu Président de la République, il repectera les conditions constitutionnelles, notamment le nombre de mandat limités à duex actuellement. ‘’ Nul n’a le droit d’exercer plus de deux mandats en Guinée. Si je suis Président demain, je respecterais cette disposition, je ne ferais que deux mandats et je m’en irais », s’est-il engagé.

« Je suis pour le maintien des dispositions intangibles dont la limitation des mandats », déclare l’ex premier ministre qui, rappellons-le, avait soutenu la volonté de Lansana Conté de modifier la constitution afin de lever la limitation des mandats (Et c’est Alpha Condé qui était cette fois-là, contre un changement de constitution). Un fait que ses détracteurs ne manqueront pas de brandir cet argument lorsque l’occasion se présentera…

Cellou Dalein Diallo : « Le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable »

(AGP Guinée)- Les consultations nationales relatives aux élections législatives et l’éventualité d’une nouvelle constitution animent les débats dans les QG des partis politiques.

Ces deux points ont été les plus dominants lors de l’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée(UFDG), organisée, samedi, 21 septembre 2019, au siège national du parti à Commandanya, sous la présidence d’El Hadj Cellou Dalein Diallo.
Après la présentation de nouveaux adhérents aux cadres et militants du parti, l’honneur est revenu au président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo de s’exprimer devant ses militants fortement mobilisés.

« L’actualité est dominée par les élections législatives, vous vous interrogez, il y a les concertations avec le premier ministre et il y a le troisième mandat, tout ça ne vise qu’un seul objectif : octroyer une présidence à vie à Alpha Condé », révèle le président de l’UFDG avant d’ajouter que le chronogramme du président de la CENI n’est pas réaliste ni faisable,
« Qu’est- ce que Me Salif Kébé veut? Pourquoi la Guinée est comme ça ? On sait pertinemment qu’il est impossible de faire des élections dans ce délai, et quand même on dit on peut parce qu’Alpha Condé a dit qu’il le faut, l’indépendance de la CENI n’est plus là. C’est le même Kébé qui nous a dit qu’il fallait 235 jours », s’interroge Cellou Dalein.

Pour lui, le chronogramme que Me Kébé vise, n’a qu’un seul objectif, c’est de bâcler les élections pour donner au président Alpha Condé la majorité qualifiée et lui dispenser de l’organisation du référendum pour faire adopter la nouvelle constitution à l’Assemblée. Si non, dit-il, les commissaires se sont retrouvés, ils ont évalué toutes les actions à mener et ils ont estimé que le plutôt pour les élections, c’est le 02 mars 2020.

Abordant le chapitre des consultations, Cellou Dalein a indiqué que certains acteurs socio-politiques sont partis aux consultations, c’est leur droit, mais s’il s’agit de parler de nouvelle constitution, dit-il, notre position est connue, on ne discute pas de changement de constitution, il n’y a aucun motif pour changer la constitution.
« Il est dit que nul ne peut exercer plus de deux mandats, je suis pour ça, si je suis président demain, je respecterai cette disposition de la loi, je demande à Alpha Condé de respecter son serment et la constitution à partir de laquelle il a été disons élu. Nous lui garantissons tous les avantages et privilèges d’un ancien président », promet le chef de file de l’opposition guinéenne.

Quand l’opposition voit un soutien des Etats-Unis pour « une transition démocratique » en Guinée

Le président Alpha Condé s’est entretenu, le 13 septembre, avec le Secrétaire d’Etat américain, Pompeo.

Mike Pompeo et le Chef de l’Etat guinéen ont échangé sur l’organisation des prochaines élections législatives. Dans un tweet, le chef de la diplomatie américaine a affirmé avoir dit au président guinéen qu’il souhaite une transition régulière et démocratique en Guinée :«Bienvenue au président guinéen Alpha Condé au département d’État aujourd’hui. Nous avons discuté des prochaines élections en Guinée et j’ai réaffirmé la nécessité cruciale d’une transition régulière et démocratique du pouvoir pour une démocratie florissante. Nous sommes impatients de travailler ensemble pour faire progresser notre relation solide. »

Une publication loin d’être passée inapperçue. En effet, Cellou Dalein Diallo de l’opposition, l’a retweetée en déclarant ceci : « A travers leur Secrétaire d’Etat Pompeo, les Etats-Unis réaffirment leur soutien  à l’alternance démocratique en Guinée et envoient un signal fort à Alpha Condé contre son projet de 3èmemandat par un changement illégal de Constitution. Merci de défendre la démocratie. »

Troisième mandat : Halimatou Dalein brise le silence

L’épouse du leader de l’opposition guinéenne entre dans la danse pour la lutte contre le troisième mandat d’Alpha Condé.

Hadja Halimatou Diallo qui avait pourtant presque disparu des radars, avait fait une apparition à Paris dans une manifestation contre le référendum constitutionnel. A cette occasion, l’épouse de Cellou Dalein Diallo qui décrit la gravité de la situation actuelle du pays, a scandé des slogans hostiles au projet de changement de la constitution. « L’heure est grave est en Guinée ! Il faut que nous prenions nos responsabilités, il faut que nous nous donnions la main pour sauver notre Guinée », a-t-elle lancé, scandant « non au troisième mandat » et « non au tripatouillage de la Constitution ».
Cette manifestation organisée par le front pour la défense de la Constitution est la deuxième dans l’hexagone. Elle intervient alors qu’en Guinée, Alpha Condé continue de garder le suspense quant à sa volonté ou non de faire le référendum constitutionnel qui lui ouvrira le boulevard pour s’éterniser au pouvoir. Au lieu trancher court, le chef de l’Etat a déclaré qu’il va « écouter le peuple » et que le moment venu, il « donnera sa réponse ». Mais pendant ce temps, les opposants à ce projet sont réprimés pour la moindre peccadille.

 

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.

Kaporo-Rails/Kipé 2 : l’UFDG offre plus d’un demi-milliard de francs guinéens aux victimes des déguerpissements

Cellou Dalein Diallo a présidé ce jeudi 4 avril la cérémonie de remise d’un chèque de 400 millions de francs guinéens aux nombreuses familles déguerpies de Kaporo-rails et Kipé2.

C’est un appel à contribution qu’ont lancé les partisans du principal parti d’opposition pour voler au secours des populations qui ont vu leurs habitations détruites par les machines de l’État et qui vivent aujourd’hui à la belle étoile. A ce jour, la contribution financière totale s’élève à 568.000.000 GNF, réparti comme suit: Remise d’un chèque de 400 000 000 GNF. Prise en charge de Aissatou Bella Diallo, 14 ans, victimes d’une grenade lacrymogène reçu en plein visage et l’ayant défigurée pour un montant de 165.000.000gnf. Les soins continuent. Prise en charge de deux blessés dont l’un par balles et l’autre par bastonnade pour un montant de 3 000 000 GNF. La mise à disposition de logements en faveur des déguerpis. Prise en charge à titre gracieux des frais de scolarité de plusieurs élèves

Sidya Touré sonne la mobilisation

Le leader de l’UFR a lancé un appel solennel au peuple ce mercredi 3 avril 2019

Sidya Touré a demandé aux guinéens de se préparer au combat pour le respect de la Constitution. Farouchement opposé au projet d’Alpha Condé de rester au pouvoir, l’ancien haut représentant du Chef de l’Etat a martelé que la Constitution sera respectée. Aux côtés de Cellou Dalein Diallo, l’ancien ministre de la Défense maitre Kabèlè Camara, l’opposant a déclaré qu’il est hors de question d’accepter que la Guinée sombre.« Ceci est notre manifestation de toutes nos volontés pour empêcher un changement constitutionnel dans notre pays et quelque glissement que ce soit. A partir d’aujourd’hui, c’est le point de départ tous les guinéens doivent se mobiliser à partir de maintenant pour savoir quels sont ceux qui sont opposés à cette possibilité et ceux qui veulent vivre de la sueur et du sang de nos populations simplement pour des questions de convenance personnelle mais surtout pour des questions d’argent », a déclaré Sidya Touré.

Cellou Dalein Diallo se dit prêt à affronter Alpha Condé

Après Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition a réagi ce jeudi 28 mars 2019 au discours « guerrier » d’Alpha Condé tenu ce week-end au siège du RPG arc-en-ciel.

Se disant inquiet, le leader de l’UFDG qualifie les propos du Chef de l’Etat d’extrêmement dangereux. Avec ses alliés de l’opposition républicaine, il a interpelé la communauté internationale. « Comme il dit que désormais, il est militant du RPG, il laisse sa casquette de Président de la République, il n’est plus protégé par la Loi. Les propos qu’il a tenus sont extrêmement dangereux. Un président de la République qui appelle son peuple à l’affrontement, c’est extrêmement grave. La responsabilité d’un chef d’Etat, c’est de promouvoir la paix, l’entente, la tolérance entre les fils du pays. Mais si lui-même demande à son parti de se préparer à l’affrontement, de ne plus accepter ça et ça, nous sommes inquiets. Il y a de quoi être inquiet pour la Guinée »,  a réagi Cellou Dalein Diallo.

Dans son discours au siège du RPG arc-en-ciel, le président de la République ne s’est pas limité qu’à demander à ses partisans de se prêt à l’affrontement. Alpha Condé a aussi lancé un défi aux hommes politiques qui critiquent sa gouvernance, leur demandant de débattre de bilan sur un plateau télé. Rappelant qu’il avait invité Alpha Condé à cet exercice en 2010, Cellou Dalein Diallo se dit disposer à débattre de bilan et de programme avec le chef de l’Etat.  « A la veille du 2èmetour de l’élection présidentielle de 2010, j’avais invité M. Alpha Condé à un débat contradictoire, mais il a décliné l’invitation. J’ai tout fait pour qu’il accepte de débattre, il n’a pas voulu. Je serai heureux que Monsieur Alpha Condé accepte qu’on débatte à la télévision, que chacun défende son programme et que j’ai la possibilité de révéler les mauvaises pratiques qui sont là depuis qu’il est pouvoir. Je suis demandeur d’un débat avec M. Alpha Condé. Je suis prêt. J’ai un programme clair et je sais ce dont souffrent les guinéens. »

 

Le président de l’UFDG et ses alliés estiment que le Président Alpha condé menace l’unité nationale et la stabilité politique et sociale du pays.  « Les propos du Chef de l’Etat illustrent sa volonté de diviser les guinéens », estime l’opposition républicaine dénonçant un discours indigne de la fonction présidentielle.  « L’opposition républicaine dénonce les basses manœuvres du Chef de l’Etat prêt à sacrifier la paix sociale sur le socle de ses ambitions de présidence à vie et celles de son clan (…) Nous interpellons la CEDEAO, l’Union Africaine, les Nations-Unies ainsi que tous les partenaires techniques et financiers soucieux de la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays. Les forces vives de Guinée doivent conjuguer leurs efforts pour refuser ce recul démocratique (…) si ce régime tente d’aller à l’encontre des principes démocratiques et constitutionnels pour briguer un troisième mandat, il trouvera le peuple de Guinée sur son chemin », avertissent Cellou et ses alliés, rappelant aux forces de l’ordre et de sécurité que le comportement républicain ne doit pas signifier un soutien aveugle à un régime qui viole la Constitution et les libertés fondamentales.

Cellou Dalein Diallo serait-il victime d’un mauvais procès ?

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo est au cœur d’une polémique. Sa dernière sortie médiatique sur le programme de bitumage des voiries en cours  dans  certaines villes de la moyenne) a heurté certains citoyens originaires de la région.

Ses détracteurs sont allés jusqu’à faire des parallèles douloureux entre les 103 victimes des manifestations couchées au cimetière de Bambéto dont plus de la moitié selon eux seraient originaires de Pita et le politicien.  « C’est très peu pour Labé. 15 km c’est insignifiant pour Labé où  vous avez 91.000 électeurs, alors qu’à Pita vous avez 15.000 à Dalaba vous avez 14000. On a donné à Pita 13,5Km, on a donné à Labé 15Km alors il faut 6 fois la commune urbaine de Pita pour faire la commune urbaine de Labé on aurait pu faire un peu plus. Ce qui a été donné à Pita je m’en  réjouis. Pita même aurait dû avoir plus, on aurait dû faire 15 km fois 6 ici à Labé pour être dans le même rapport que Pita et Dalaba. Je trouve que c’est peu », a déclaré Cellou Dalein Diallo.

Le leader de l’UFDG  ajoute que 15 kilomètres de route bitumée pour une agglomération comme Labé est une goutte dans l’océan. « Regardez le niveau des populations je n’ai parlé que des électeurs  91000 seulement dans la commune urbaine, vous donnez 15km. Je n’ai pas la surface de la ville mais vous allez voir que c’est insignifiant », a-t-il martelé.  Même s’il est dit « heureux » que Pita ait eu 13.5 kilomètres, le parallèle entre le nombre d’électeurs et le kilométrage de bitume octroyé à chaque ville  a eu un écho défavorable chez certains qui voient là une preuve d’égoïsme. D’autres vont jusqu’à rappeler que lorsqu’il était ministre des travaux publics, ces villes (Labé, Pita, Dalaba) n’ont bénéficié d’aucun kilomètre de goudron.

Législatives : Cellou Baldé se dit prêt

Le député Cellou Baldé issu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)- a déclaré récemment que son parti n’a aucun problème avec l’organisation des législatives avant fin 2019.

Répliquant aux propos du chef de la majorité présidentielle Amadou Damaro Camara qui a dit que ce sont ceux qui vont échouer à ces échéances électorales qui pensent que cette annonce n’est pas une bonne nouvelle, Cellou réplique que la peur est plutôt dans le camp de ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes. « La déclaration du président de la CENI, concernant la tenue des législatives d’ici à fin 2019, il ne l’a pas faite dans la salle de réunion, c’est après nous, devant la presse qu’il a tenu cette déclaration, mais nous elle nous réconforte. Vous savez que depuis longtemps nous avons crié sur tous les toits pour que l’Etat puisse organiser ces élections. L’organisateur des élections en Guinée c’est la commission électorale nationale indépendante avec l’assistance technique de certains départements ministériels notamment celui de l’administration du territoire et de la décentralisation, de la sécurité et bien d’autres, donc qu’il nous livre ses sentiment par rapport à ça, qu’il affirme qu’on pourrait tenir ces élections d’ici à la fin de l’année (…) nous, nous avons dit s’il y a une volonté politique et que les recommandation de l’audit du fichier sont mis en œuvre, que toutes les opérations électorales qui concourent à l’intégrité, qui concourent à la sérénité, à la sincérité et à la transparence du scrutin sont mis en œuvre nous pouvons aller aux élections bien avant la fin de l’année, c’est une déclaration qui va en droite ligne avec nos sentiments, qui nous réconforte nous acteurs politiques », affirme l’honorable Mamadou Cellou Baldé.

Il renchérit en affirmant. « Je ne sais même pas de quoi il veut parler. Aujourd’hui, s’il y a des gens qui ont peur, ce sont ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes lors des élections communales. Vous savez que le RPG arc-en-ciel a carrément perdu dans les urnes, cette fois-ci ils n’ont pas pu voler, ils ont utilisé le gangstérisme électoral en utilisant la force publique comme le cas à Matoto, à Ouré-Kaba et Kindia. A Motota ce n’est pas un maire qui est là-bas c’est un sous-préfet, Tos n’a pas été élu.  Le Rpg a été battu à plate couture par l’UFDG dans les urnes. S’il y a quelqu’un qui a peur aujourd’hui des échéances c’est bien le RPG et non pas nous »  Vu les résultats enregistrés par le parti de Cellou Dalein lors des communales, le député uninominal de Labé dit être confiant que l’exploit va être réédité aux élections législatives de cette année.

Kaporo-Rail : Damaro dénonce le populisme de Cellou

Le déguerpissement à Kaporo-rails et à Kipé 2 continue de susciter des réactions au sein de la classe politique.

Amadou Damaro Camara s’interroge sur sa cohérence. « Je ne sais pas comment des militants d’un seul parti peuvent se retrouver sur des dizaines de kilomètres dans une ville comme Conakry. Ça ne peut pas être politique. Ce n’est que du pur populisme », dénonce le chef de la majorité présidentielle. Tandis que  Cellou Dalein Diallo affirme que cette opération « controversée »  est un règlement de compte politique visant son parti. De nombreuses familles se sont retrouvées sans abris à cause de la démolition de leurs maisons par le Gouvernement qui a entamé en début février une opération de récupération des domaines de l’Etat.

L’action vivement contestée et critiquée  est concentrée dans la commune de Ratoma (Kaporo-rails et Kipé 2), réputée être un bastion de l’opposition. Pour Cellou Dalein Diallo, il n’y a pas de doute : c’est un règlement de compte politique. Prudent sur cette affaire en attendant de cerner tous les contours, le président du Groupe parlementaire RPG arc-en-ciel exprime cependant un regret. La politisation et la communautarisation du débat. « Je regrette qu’on ne puisse plus rien débattre en Guinée en dehors du spectre politique et ethnique », déplore le parlementaire, rappelant que lorsque Cellou Dalein Diallo était aux affaires, il avait défendu une position contraire à celle qu’il défend aujourd’hui sur le dossier Kaporo-rails.

Présidentielle 2020: Cellou et Sidya Touré vont à nouveau s’allier

Les deux anciens premier-ministres qui ont eu de nombreuses contradictions ces derniers temps, comptent faire front commun pour barrer la route au Président Alpha Condé dans sa quête d’un troisième mandat.

« Etant donné que l’UFR est catégoriquement opposée à l’idée d’un troisième mandat pour le Président Alpha Condé, il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas front commun. Il peut y avoir des divergences au sein de l’opposition, au sein de toute entité d’ailleurs, mais le plus important est qu’on s’entende sur l’essentiel. Et pour le moment l’essentiel c’est d’œuvrer pour l’alternance en 2020 », a confié un proche collaborateur de Cellou Dalein Diallo. Selon notre interlocuteur, une rencontre entre Sidya Touré et Cellou Dalein n’est pas à exclure dans les prochains jours. Les deux anciens premier-ministres devraient discuter de la stratégie à adopter pour empêcher Alpha Condé de se présenter en 2020 pour un troisième mandat.

 

Présidentielle 2020 : Cellou Dalein Diallo dément La Lettre du Continent

Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée vient de réagir aux informations qui annoncent son soutien en faveur d’un troisième mandat pour Alpha Condé.

« Une certaine presse me dit prêt à négocier le 3ème mandat…Ma lutte n’est pas négociable. Le respect de la Constitution est une priorité, la restauration de l’État de droit une urgence. Seul le respect du jeu démocratique nous permettra de vivre un meilleur avenir », a réagi Cellou Dalein Diallo sur les réseaux sociaux. Cette réaction de Cellou Dalein Diallo intervient après la publication d’un article de La  LETTRE DU CONTINENT  n° 796 du 13 mars 2019 qui parle d’un « deal entre Sarkozy, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo pour 2020 ». Cet article insinue que grâce à Nicolas Sarkozy et Robert Bourgi qui passent pour des parrains du président de l’UFDG, Alpha Condé a obtenu un accord avec Cellou Dalein Diallo qui lui dégage la voie pour se présenter à un troisième mandat en 2020.

Cellou Dalein Diallo était candidat malheureux aux présidentielles de 2010 et 2015, il veut mobiliser les forces vives du pays pour créer l’alternance en 2020.Mais la division et la guerre des egos au sein de l’opposition renforcent les supporters d’Alpha Condé qui multiplient les appels pour son maintien au pouvoir. Discret, Alpha Condé refuse pour l’instant de dévoiler ses intentions pour la présidentielle prévue en 2020. Mais le chef de l’Etat enchaîne les sorties pour séduire les électeurs à travers des promesses.

Nadia Nahman monte en grade à l’UFDG

Dans une décision en date du 13 mars, la cheffe de cabinet par intérim du principal parti de l’opposition a été nommée porte-parole du président dudit parti

 

Régulièrement en mission à l’étranger, Cellou Dalein Diallo veut soigner davantage sa communication. Le leader de l’Union des forces démocratiques de guinée (UFDG) vient de nommer une nouvelle porte-parole. C’est désormais Nadia Nahman, cheffe de cabinet  de l’UFDG qui devient également « porte-parole du président du parti » précise une décision signée par Cellou. Juriste et Doctorante en droit international des droits de l’Homme, Nadia a longtemps milité au sein  de l’UFDG à Strasbourg, avant d’être promue récemment cheffe de cabinet de Cellou Dalein Diallo.

Cette nomination de Nadine intervient après celle d’Ousmane Gaoual Diallo qui avait été promu coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG. Candidat malheureux aux présidentielles de 2010 et 2015, Cellou Dalein Diallo espère créer l’alternance en 2020 succéder au président Alpha Condé. Mais les querelles internes au sein de l’opposition fragilisent l’espoir d’une alternance alors qu’Alpha Condé multiplie les signaux pour son maintien au pouvoir.

Le geste d’Alpha Condé envers Cellou Dalein Diallo

Cellou Dalein Diallo, le Chef de file de l’opposition guinéenne a remercier le président Alpha Condé pour son geste envers sa famille.

Ce dimanche 10 mars 2019, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a vivement remercié le Président Alpha Condé qui a fait un geste à l’endroit de sa famille. C’était à l’occasion d’une visite du Chef de l’Etat dans la famille de feu Cellou Dalein Diallo décédé récemment à Conakry. « Je voudrais vous exprimer mes profonds sentiments de reconnaissance et de gratitude, d’abord pour votre présence ici, mais avant pour l’importante délégation que vous avez conduite ici, et venir également apporter une contribution financière pour les funérailles », a déclaré Cellou Dalein Diallo au nom de sa famille.

Le défunt était un cousin du chef de file de l’opposition guinéenne. Le geste d’Alpha Condé envers la famille « Diallo » n’a pas laissé marbre le numéro un de l’UFDG. « J’ai été chargé par la famille de vous exprimer notre gratitude pour ce geste accompli dans le cadre de l’expression de votre compassion, de votre solidarité à l’endroit de la famille. Nous sommes très fiers que vous puissiez joindre vos prières à celles de la famille, en tant que Président de la République ; Et nous vous remercions très sincèrement », a témoigné Cellou Dalein Diallo.