Signature des accords de coopération entre Alpha Condé et Yoweri Museveni

Le président de la République et son homologue ougandais ont signé plusieurs accords de coopération.

Arrivé à Conakry pour une visite de travail et d’amitié de deux jours,  le président ougandais, Yoweri Museveni repartir ce samedi après avoir rencontré le chef de l’Etat, Alpha Condé.

Au terme de cette visite,  les deux chefs d’Etat ont signé plusieurs accords de coopération.

Selon un communiqué conjoint, Alpha Condé et Yoweri Museveni s’engagent à renforcer les relations de leurs pays.

Ils entendent surtout accentuer la coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, la santé, les mines, les hydrocarbures, la défense et la sécurité.

Pour ce qui est de l’élevage, les deux chefs d’Etat «ordonnent leur ministre respectif responsable de l’élevage, de finaliser le mémorandum d’entente et de développer un plan d’action bilatéral pour la coopération dans le domaine de la production, la recherche et la promotion de l’élevage et des produits laitiers.»

Les deux chefs d’Etat ont aussi témoigné la signature d’un protocole d’accord en vue des consultations politiques et diplomatiques sur les questions d’intérêt mutuel.

La Guinée et l’Ouganda, à travers ces deux chefs d’Etat, s’engagent aussi à travailler pour l’intégration économique de l’Afrique : « Les deux chefs d’Etat ont examiné les points de vue sur la mise en œuvre en cours de l’agenda 2063 de l’Union africaine en tant que cadre stratégique pour la transformation socioéconomique de l’Afrique. Ils ont insisté d’accélérer les projets tels que le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et le Programme de développement des infrastructures en Afrique », indique le communiqué.

Toujours sur le plan continental, les deux chefs d’Etat ont échangé des points de vue sur les menaces causées par le terrorisme et le crime transnational. « Ils ont retenu l’importance de construire une action concertée au niveau national, régionale et internationale pour combattre ces menaces ».

Le président ougandais a quitté Conakry ce samedi 30 juin. Avant son départ, il a invité son homologue guinéen à effectuer une visite chez lui. Une invitation qui a été accepté avec plaisir par Alpha Condé. Il reste à fixer la date.

Crise togolaise: Akufo-Addo et Alpha Condé appellent au consensus

Présent dans la capitale togolaise depuis mardi, Nana Akufo-Addo, le président ghanéen a été rejoint mercredi matin par son homologue guinéen, Alpha Condé. Les deux présidents viennent de démarrer les concertations avec le parti au pouvoir, le gouvernement et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Ils espèrent qu’un consensus sera dégagé.
Bien avant le début des travaux, c’est le président togolais, Faure Gnassingbé qui a accompagné son homologue guinéen, Alpha Condé à l’hôtel 2 Février où logeait depuis mardi Nana Akufo-Addo. Le Chef de l’Etat togolais s’est aussitôt retiré avant le début des travaux destinés à trouver une solution à la crise que traverse le Togo depuis 10 mois.

Lors d’une brève cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans le Presidential Auditorium Evala, Nana Akufo-Addo ont situé cette nouvelle rencontre dans son contexte et précisé qu’ils ont été désignés par la CEDEAO pour aider les acteurs togolais pour la résolution de la crise qui secoue le pays. Ils ont appelé les acteurs politiques à cultiver l’esprit du consensus.

Dans son intervention, le président guinéen a expliqué qu’ils ne sont pas venus au Togo pour être d’un camp contre un autre et ne viennent pas en donneurs de leçons.

« Notre objectif c’est d’accompagner la classe politique, la mouvance présidentielle comme l’opposition à trouver une solution pacifique pour le bonheur du peuple togolais », a déclaré .

Estimant que les problèmes africains doivent être réglés par les Africains, le président guinéen ajoute : « Nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’Etat complaisants ».

Se prononçant sur l’absence de consensus depuis le début du dialogue, Alpha Condé a expliqué aux protagonistes que dans les négociations, il n’est pas possible de s’entendre s’il n’y a pas de concession.

« Si chacun veut avoir la totalité de toutes ses revendications, on ne trouvera jamais de solution… Que chacun accepte de faire des concessions pour que les manifestations cessent », a-t-il ajouté.

Actuellement, les deux facilitateurs ont démarré les consultations bilatérales avec les différentes délégations. La première délégation reçue est celle du gouvernement et du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir). Ensuite suivra la délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.

Les travaux se dérouleront jusqu’en fin d’après-midi. Un point de presse est prévu pour la conclusion des travaux.

Entamé depuis le 19 février dernier, le dialogue politique inter-togolais peine à déboucher sur un compromis. Les deux parties campent sur leurs positions, ce qui ne favorise pas l’évolution des travaux.

La rencontre de ce jour, devenue possible après une récente mission de la facilitation appuyée par la Commission de la CEDEAO, permettra aux facilitateurs de formuler des propositions de recommandations à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-région pour décision à prendre le mois prochain.

 

Élections présidentielles en Turquie: Alpha Condé félicite  Erdogan pour sa victoire 

Dans une lettre lue à la télévision nationale, le président de la République Alpha Condé a adressé ses vives félicitations à son homologue Turque Recep Tayip Erdogan pour sa réélection à la tête de son pays.

« Votre brillante réélection à la magistrature suprême de votre pays montre l’occasion de vous adresser les vives et chaleureuses félicitations du peuple de Guinée,  son gouvernement auxquelles je joins les miennes propres. En portant son choix à nouveau sur votre personne, le peuple turque a décidé de demeurer résolument sur la voie de la poursuite de votre programme de développement socio politique, culturel et de souveraineté que vous incarnez »,  mentionne la lettre.

À cette occasion,  le président Guinéen dit être prêt à consolider les relations Guinéo-Turque vieilles de plusieurs décennies.

« Je saisi cette occasion pour vous réaffirmer mon entière disponibilité à œuvrer avec votre excellence pour la consolidation et l’élargissement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération existants si heureusement entre la République de Turquie et la République de Guinée. »

Enfin, le président de la République a souhaité ses  veux de bonheur et de succès à Recep Tayip Erdogan dans ses délicates fonctions.

Alpha Condé veut révolutionner l’élevage en Guinée

Le président de la République de Guinée, Alpha Condé a présidé les journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon. C’était au cours d’une cérémonie grandiose, riche en sons et couleurs.

A son arrivé à Labé, le chef de l’Etat a été accueilli par le gouverneur de la région, Sadou Keita qui lui a souhaité la bienvenue.

Après l’allocution de bienvenue le président Alpha Condé a dans la prise de parole tenté d’expliquer le but des journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon ainsi que les objectifs visés.

« Nous allons révolutionner l’élevage au Fouta », a promis Alpha Condé avant d’ajouter : « Nos bœufs sont maigres, ils ne pèsent pas plus de 200 kilogrammes. Alors, nous voulons que nos bœufs pèsent 500, 600, 700 kilogrammes. Nos vaches donnent  entre 3 et 4 litres de lait. Nous voulons qu’elles donnent 11 à 12 litres. C’est pourquoi nous avons convoqué les journées de l’élevage à Labé».

Alpha Condé a également indiqué que des chefs vétérinaires avaient été formés par le Maroc. « Ce qui fait qu’aujourd’hui dans toutes les sous-préfectures où l’élevage est pratiqué, nous avons des jeunes vétérinaires capables de faire l’insémination ».

« Cela est le premier changement. Le deuxième, c’est comment nourrir nos vaches. Laisser les vaches aller brouter, ne peut pas leur donner suffisamment de poids. Ce dont elles ont besoin pour leur nourriture parce que l’herbe n’est pas assez riche pour donner aux vaches le poids souhaité. D’où la nécessité d’avoir des usines d’alimentation du bétail. Nous avons déjà deux usines d’alimentation de bétails. C’est d’abord l’usine d’El Hadj Kégnéko et l’usine Tafagui. Nos amis Israéliens vont faire aussi leur usine », a annoncé le président Alpha Condé.

Le chef de l’État a invité les éleveurs du Fouta, en particulier et de la Guinée en général à embrasser cette nouvelle méthode.

« Cela veut dire que les éleveurs aussi doivent changer leur façon de travailler. Ils doivent accepter de nourrir les bœufs avec les produits industriels. Mais vous allez voir tout de suite l’éleveur dire si je laisse ma vache aller brouter l’herbe, cela ne me coûte rien contrairement à l’achat de nourriture… La réponse est simple, quand le bœuf broute, son poids fait 200 kilos. Et si on  achète la nourriture à 100 000 GNF, on peut avoir un bœuf qui pèse 500 kilos», a lancé le président Alpha Condé.

 

Alpha condé : «je n’accorderai la grâce à personne»

Le président Alpha Condé était ce mercredi à Fria pour procéder à la relance officielle de l’usine  Russal-Friguia.

Dans son discours,  le président de la République a rappelé aux populations l’impérieuse nécessité de maintenir la paix sociale dans la cité d’alumine.

Par la même occasion,  le président de la République a mis en garde contre tout auteur de troubles sociales.

Comme annoncé par son ministre de la Sécurité,  Alpha Condé siffle la fin de la récréation.

« Je vais renforcer les forces de l’ordre partout. Quiconque ferait la pagaille maintenant,  il sera arrêté, emprisonné, et il n’y aura pas de grâce. Il faut que ça soit clair pour tout le monde », a dit Alpha Condé dans un ton plutôt ferme.

Le président Alpha Condé a mis en garde la population de Fria contre tout trouble qui pourrait occasionner la fermeture de l’usine car, rappelle-t-il, la survie des populations de Fria en dépend. Si l’usine ferme, c’est toute la population qui souffre.

Pour rappel,  l’usine de Fria a été fermée suite à une grève déclenchée par le syndicat des travailleurs de l’usine pour réclamer une meilleure condition de vie et de travail.

Début officiel de l’exportation de la bauxite de Dian Dian

La Compagnie de bauxite et d’alumine de Dian Dian, a officiellement démarré ce mardi, 19 juin 2018, l’exportation de son riche minerai de bauxite de Dian Dian à la teneur moyenne de 59%.

L’entreprise avait obtenu sa convention de base depuis 2001. La cérémonie officielle de lancement a eu lieu au port minéralier de Taressa dans la commune rurale Kamsar à Boké et a été présidée par le Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé.

L’ambassadeur de Russie en Guinée, Son Excellence Alexandre Bregadzé, des responsables de la société RUSAL et de toutes les autorités locales y ont également pris part.

Le début de l’exploitation marque la deuxième étape consistant à l’exportation de ce produit, extrait du gisement de Dian Dian, de classe mondiale.

Avant de procéder au lancement des opérations de chargement de la bauxite dans le bateau qui mouillait aux larges, le président de la République, le Pr Alpha Condé a tout d’abord félicité la compagnie Rusal pour avoir honoré son engagement. Le chef de l’Etat a ensuite interpellé les populations, les autorités administratives et politiques, ainsi que les responsables de RUSAL, chacun sur ses responsabilités.

« J’invite les populations de Boké à soutenir toutes les actions de RUSAL dans la région. C’est la condition préalable à tout développement de notre pays. J’invite aussi la compagnie RUSAL à respecter le contenu local du code minier guinéen. Il s’agit notamment de son implication au développement communautaire et la protection de l’environnement. J’invite la société à accélérer son développement notamment par la construction de sa raffinerie d’alumine. L’Etat de son côté, s’engage à tout mettre en œuvre pour l’accompagner », a dit le président de la République.

Dans son discours de circonstance, le Directeur business alumine de la société Unie RUSAL, Yakov Itskov, a rappelé les efforts conjugués entre la Guinée et la compagnie RUSAL qui ont abouti à cette phase d’exportation du produit de la COBAD. Il a révélé que la première phase du projet a coûté quelques 220 millions de dollars à RUSAL et permis de créer non seulement la mine, mais aussi des routes et des embranchements de rails et du port minéralier. Monsieur Itskov a ensuite annoncer qu’ « avec la COBAG, RUSAL qui contribue depuis 15 ans au développement de la Guinée, va créer 1 300 emplois directs et va exporter trois millions de tonnes de bauxite par an. Cette capacité va augmenter jusqu’à six millions de tonnes dans les prochaines années », a promis ce responsable de RUSAL.

Le gisement de bauxite de Dian Dian, situé dans la préfecture de Boké, s’étend sur une superficie de de 120 km. Sa teneur moyenne est estimée à 59%, faisant de lui le gisement le plus riche au monde.

Ses réserves sont évaluées à 564 millions de tonnes. La COBAD entend, dans les premières années, exporter 3 millions de tonnes de bauxite par an, avant de passer au double. La réalisation d’une raffinerie d’alumine est dans le programme de la compagnie même si aucune date n’est pour l’heure annoncée, à cause notamment de la situation de la relance de l’usine d’alumine Friguia, prévue ce mercredi, 20 juin 2018.

En Guinée, la société Unie RUSAL détient, en plus de la COBAD à Boké, la CBK à Kindia et le complexe bauxite-alumine de Fria, faisant d’elle l’une des plus importantes sociétés minières de la place.

Boké : Alpha Condé va présider la cérémonie de lancement des activités de la COBAD

Le président de la République, Alpha Condé est à Boké où il va présider la cérémonie de lancement  des activités de La Compagnie de bauxite et d’alumine de Dian Dian, COBAD.  La compagnie démarre officiellement l’exportation de son minerai ce mardi 19 juin 2018.

Elle avait obtenu sa convention de base en Guinée il y a 17 ans.

La COBAD, est basée à Dian Dian dans la région de Boké pour l’exploitation du gisement de bauxite, le plus riche au monde.

Pour une première phase, le minerai extrait sera transporté par train de Dian Dian à Kamsar et évacué par un port minéralier, installé par RUSAL.

La mise en place d’une raffinerie d’alumine pour la transformation en produit semi-fini de la bauxite devra suivre.

A noter que la COBAD, appartient au  géant russe spécialisé dans la production de l’aluminium, RUSAL.

Alpha Condé de retour de la Mecque

Le chef de l’Etat a regagné Conakry après 10 jours de retour de la Mecque où il a accompli la omra. Alpha Condé a quitté Djeddah mardi matin pour la capitale guinéenne en faisant escale à Accra, au Ghana.

Le président de la République a été raccompagné à l’aéroport de Djeddah  par le prince Abdullah Bin Bandar bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de la Mecque et des hauts responsables dans la région.

Le numéro un guinéen a par la suite posé ses valises au Ghana pour quelques heures où il a eu un tête-à-tête avec le président ghanéen Nana Akufo-Addo avec qui il est facilitateur de la CEDEAO pour la crise togolaise.

Outre la crise dans le pays de Faure Essozimna Gnassingbé, les deux dirigeants ont évoqué les liens d’amitié et de la coopération guinéo-ghanéenne.

Décret : Alpha Condé limoge deux hauts cadres de l’État

Dans un décret diffusé sur les médias d’Etat,  le Président de la République a relevés de leurs fonctions,  sur proposition du Premier ministre, deux directeurs généraux.

Il s’agit de Paul Moussa Diawara, jusque-là Directeur Général de l’office guinéenne de publicité, société publique (OGP-SP)  et de Sekou Camara, Directeur Général de l’office guinéen des chargeurs, société publique (OGC-SP).

Le décret indique que ces deux hauts cadres ont été révoqués pour malversations financières.

Il est instruit à l’agent judiciaire de l’État de procéder à la poursuite judiciaire des hauts cadres concernés.

Présidence de la République: Alpha Condé fait de nouvelles nominations

Assiatou Balde, économiste, ex-ministre de l’Environnement et des Eaux et forêts, Damantang Albert Camara, expert juriste et gouvernance,   précédemment ministre du Travail, de la Formation et de l’emploi et Dr Abdourahmane Diallo médecin, ancien ministre de la Santé, sont nommés ministres conseillers à la Présidence de la République.

Rachid N’Diaye ,  journaliste, ex-ministre de l’information et de la communication, est  nommé Ministre d’Etat conseiller spécial. C’est le contenu d’un décret lu ce mercredi 06 juin 2018 à la télévision nationale.

Le même décret indique que des lettres de mission spécifiques seront adressées à ces nouveaux promu pour fixer le cadre et les objectifs de leur mission.

Décret: Alpha Condé nomme un Ministre et permute un autre

Dans un décret lu à la télévision nationale dimanche soir,  Alpha Condé a nommé Oye Guilavogui,  au poste de ministre d’Etat, ministre de l’Environnement des eaux et forêts.

Dans le même décret,  Roger Patrick Millimono économiste  a été nommé ministre de l’Elevage.

Il faut tout de même signaler que Roger Patrick Millimono avait déjà été nommé ministre de l’Environnement dans la première liste parue la semaine dernière. L’on est donc en droit de se demander qu’est ce qui a pu causer ce changement brusque de patron au niveau du ministère de l’Environnement ?

Oye Guilavogui aurait -il refusé d’aller au ministère de l’Elevage comme le disent certains observateurs ?  En tout cas tout porte à croire que l’ancien ministre d’Etat aux Transports n’a pas aimé être à la place de Tall pour des raisons qu’on ignore encore.

Ces deux  ministres nommés  complètent à 34 le nombre de ministères dirigé par le chef du gouvernement Ibrahima Kassory Fofana.

Oye Guilavogui étaient jusque là, ministre d’Etat aux  transports.

Alpha Condé au parlement strasbourgeois: «nous souhaitons de faire de l’Afrique un continent émergent»

Invité en France par le président de l’assemblée européenne pour s’adresser aux députés européens,  professeur Alpha Condé a été reçu le mardi 29 mai 2018 à l’aéroport de Strasbourg.  Les autorités strasbourgeoises et la communauté guinéenne vivant à Strasbourg ont réservé un accueil enthousiaste au président Guinéen.

Le chef de l’État guinéen a pris part à la session des députés européens. Le Professeur Alpha Condé a annoncé le retour de la Guinée à la bonne gouvernance.  Il a par ailleurs demandé l’accompagnement de l’Union Européenne notamment dans le plan national de développement social.

Pour son brillant passage à la tête de l’Union Africaine, et pour les nombreuses réalisations faites en Guinée, dans tous les secteurs de développement,  Alpha Condé a été sollicité  par le président du parlement européen comme modèle des dirigeants du monde à suivre pour s’adresser aux députés européens. Du haut de la tribune du siège du parlement européen,  le président Alpha Condé a souligné les acquis de son régime.

« Depuis mon accession à la magistrature de mon pays en décembre 2010, la Guinée a renforcé son processus démocratique notamment à travers la mise en place des institutions républicaines: l’assemblée nationale,  la cour constitutionnelle,  la haute autorité de la communication,  la cour des comptes,  le conseil suprême de la magistrature,  le conseil économique et social. Ces différentes institutions, aujourd’hui clairement opérationnelles,  fonctionnent en toute indépendance et dans le strict respect des principes et des valeurs démocratiques.  Nous avons également instauré un dialogue politique constant  avec la participation de l’ensemble des partis politiques,  de la société civile,  de l’administration et des partenaires au développement. Ce climat de dialogue a fortement contribué à l’apaisement de l’espace socio politique et à la stabilisation de l’unité et de la paix…. » a-t-il fait savoir.

« Tout ceci contribue à la préservation  de nombreux acquis démocratiques enregistrés par la Guinée au cours des dernières années. Nous entretenons également une relation permanente avec l’Union Européenne  conformément à l’article 8 de l’accord de Cotonou dont mon pays est signataire. Ainsi la deuxième session de concertation tenue à Conakry en mars 2017  a abordé des sujets liés à la consolidation de la démocratie, la lutte contre la corruption et l’impunité,  la migration et l’aide publique au développement.  Nous nous félicitons de ce cadre d’échange entre notre pays et l’Union Européenne qui favorise la compréhension mutuelle au sein de notre population politique économique et sociale.  Celle-ci facilite la définition des priorités et des principes communs et renforce les liens existants entre les différents domaines de notre coopération inscrit dans l’accord de Cotonou. » poursuit-il.

Pour ses ambitions affichées et qui vont dans le sens du développement de l’Afrique,  professeur Alpha Condé rappelle : «  Au cours de mon mandat à la tête de l’Union Africaine en 2010, notre organisation continentale s’est attelée à relever les défis allant des questions de paix et de stabilité sur le continent mais aussi la réforme institutionnelle et financière de l’organisation en vie de renforcer notre crédibilité et notre unité dans la gestion des problèmes internationaux.   Les réformes en cours doivent permettre à terme de rendre notre organisation continentale plus performante,  de promouvoir une économie financière pour le fonctionnement de l’institution des projets et programmes inscrits dans l’ordre du jour.  Nous souhaitons faire de l’Afrique un continent émergent avec un marché unique disposant des structures performantes tout en évitant une concurrence entre nos États. Pour ce faire, nous voulons nécessairement investir substantiellement dans les infrastructures notamment dans les secteurs du transport,  de télécommunications de l’énergie en vue d’accélérer la transformation de nos économies.  C’est pourquoi nous avons lancé en 2015 lors de la cup 21,  l’initiative africaine pour les énergies renouvelables avec comme pour objectif de doter notre continent de 300gw de capacités de production énergétique d’ici 2030 et d’augmenter sensiblement l’utilisation des énergies renouvelables… »

« Je voudrais remercier l’Union Européenne pour l’appui précieux qu’elle continue de nous apporter en vue de la concrétisation de cette initiative…. » s’est réjoui le président Alpha Condé.

« L’Union Européenne est un partenaire stratégique pour l’Afrique en raison non seulement de sa proximité géographique et avec ses relations de coopération avec l’Afrique sur le plan sécuritaire économique et humanitaire. Le niveau très élevé des relations de coopération entre l’Union Africaine et l’Union Européenne mérite d’être souligné. Le 3ème sommet Union Africaine – Union Européenne tenue à Abidjan en novembre 2017 sous ma co-présidence autour du thème « investir dans la jeunesse pour une croissance inclusive accélérée et un développement durable », a marqué l’esprit de nos partenaires à œuvrer d’avantage en harmonisation de leur action en faveur  de la jeunesse. Ce sommet a permis non seulement de revoir en profondeur notre partenariat mais également de fixer les priorités communes dans le cadre de leur stratégie la paix et la sécurité, la coopération dans le domaine de la gouvernance la mobilité ainsi que les perspectives économiques des jeunes africains et européens. Nous nous félicitons surtout du lancement du plan maréchal par Madame Merkel lors de notre réunion à Berlin et nous sommes convaincus que ce plan maréchal favorisera la coopération gagnant gagnant. Nous avons que si ce plan maréchal doit être un bon plan maréchal, il faut alors que l’union européenne consacre la part de son budget de son PIB dans le plan maréchal…. »

Dans la même dynamique,  le chef de l’État a remercié l’Union Européenne pour le soutien sans faille aux nombreux projets de développement en Guinée.

« La coopération entre l’Union Européenne et la Guinée s’est diversifiée dans différents domaines contribuant ainsi à l’amélioration de la gouvernance, au développement du capital humain. Cet appui nous a déjà permis de relever un défi de taille en matière de développement économique et social et le renforcement de l’Etat de droit notamment la réforme du secteur de la justice et des forces de défense et de sécurité ainsi que la transformation de notre administration dans le but de la rendre plus efficace et plus performante.. »

Guinée: Alpha Condé s’adressera aux députés mardi à midi

Alpha Condé devrait appeler les députés au renforcement des relations de l’UE avec l’Afrique, tirer le bilan de son année à tête de l’Union africaine (UA), et évoquer la récente signature de l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) et l’avancement de l’initiative africaine sur les énergies renouvelables.

Le Président Condé devrait également aborder la crise politique dans son pays au sein duquel les tensions se sont accrues depuis les élections communales du 4 février dernier dont les résultats ont été contesté lors de manifestations meurtrières. Dans ce contexte, le Président guinéen a nommé un nouveau Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, lundi 21 mai.

À la suite de son discours en plénière, le Président Condé et le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, donneront un point presse, vers 12h30, en face du salon protocolaire.

Alpha Condé a présidé journée nationale du paysan

Le président de la République Alpha Condé a présidé dimanche la journée nationale du paysan à N’zérékoré sous l’égide du président. Le chef de l’Etat était entouré de son haut représentant, des membres gouvernement, des ambassadeurs ainsi que des acteurs du paysannat guinéen.

La rencontre s’est tenue au centre de formation professionnelle (CFP) de N’zérékoré.

Après avoir écouté les représentants des paysans qui ont étalé leurs difficultés lors de la cérémonie d’ouverture, le président Condé a réaffirmé sa volonté à accompagner les paysans guinéens.

En réponse, Alpha Condé a annoncé quatre rizeries. Elles devraient faciliter ainsi la transformation des productions de riz en Guinée, en évitant aux paysans de perdre des quantités.

Selon le président, ces rizières ont la capacité de transformer cinq  tonnes de riz par heure.

Le chef a également annoncé des magasins pour le stockage et la commercialisation des riz produits en Guinée.

Plusieurs usines de transformation des produits seront également créées a annoncé le président de la République. Il s’agit notamment de deux usines d’anacarde dans la zone de Conakry et de quatre usines de pomme de terre à travers le pays.

Les quatre usines de pomme de terre seront installées à Timbi Madina, à Soumbalakho, à Kouroussa et à Conakry.

Toujours dans la vague des annonces,  Alpha Condé a fait part de la création d’une usine de tomate, une usine de canne à sucre à Faranah, une autre usine de transformation du coton à Siguiri et d’autres usines de production d’engrais et d’aliments de bétails.

Alpha Condé: «Les enseignants guinéens n’ont pas de niveau»

Professeur Alpha Condé a présidé le jeudi 10 mai 2018 à Conakry l’ouverture du forum de l’étudiant guinéen.

A cette occasion , le professeur Alpha Condé dénonce le bas niveau de l’enseignant guinéen.

«L’enseignant guinéen n’a pas de niveau à qui la faute ?», interroge le président de la République.

Pour Alpha Condé, si l’enseignant guinéen a un niveau bas,  la faute incombe aux structures syndicales du pays.

« C’est la faute à l’union syndicale des travailleurs de Guinée( USTG) et la Centrale nationale des travailleurs de Guinée (CNTG). ..)», indique-t-il.

«Vous savez, à la fin de son mandat, la deuxième république avait un chantier  qui ne lui permettait pas de gouverner. Il faut qu’on se dise la vérité dans ce pays. Les syndicats ont pris l’Etat en otage pour imposer des choses qui sont contraires à l’intérêt de tous les guinéens », a rappelé Alpha Condé.

Mais comment s’est on retrouvé dans cette situation? « Ce sont les syndicats qui nous ont obligé de recruter des enseignants. L’année dernière, il nous ont dit de recruter 1600 contractuels qui n’avaient aucun niveau. Je les ai dit que nous venons de mettre en place, un comité d’audit avec les enseignants, les syndicats des enseignants les parents d’élèves, la société civile et des hommes politiques qui ont montré que les enseignants actuels n’ont pas le niveau. Les enseignants actuels n’ont pas le niveau et vous nous dites de recruter encore d’autres qui ont moins de niveau. Ils ont dit que si on ne le fait pas ils vont en grève. CNTG-USTG pas le SLEECG», a-t- il dit sous des acclamations.

«Cela veut dire qu’ils vont en gréve et l’enseignement et les banques et la fonction publique»  rajoute t- il.

« On a recruté ces jeunes » précise Alpha Condé.

«En 2012, j’ai dis qu’on va faire un test avant de faire les États généraux de l’enseignement. Nous avons organisé un test en 2012, nous avons pris 750 enseignants du primaire, on a fait une dictée du CE2, on a mis 20 fautes dans la dictée, et sur les 750 enseignants, 75% ont été incapables de trouver ces 20 fautes et dans ces 75% , 25% ont ajouté des fautes supplémentaires. Comme on se battait en ce moment pour avoir le PPTE ,et l’opposition marchait dans les rues on a été obligé d’accepter ce que les syndicats ont demandé pour éviter des troubles…..», poursuit le président de la République .

«Les parents d’élèves doivent se poser la  question. N’est il pas mieux d’avoir une année blanche et de recruter des enseignants sortis de l’ISSEG et de l’ENI que de faire de l’enseignant qui enseigne les enfants qui n’ont aucun niveau et qui vont former des chômeurs….Après les états généraux , les enseignants ne seront recrutés que s’ils sont sortis de l’École Normale des Instituteurs ( ENI),» a prévenu Alpha Condé .

Avant de rajouter : «On ne va plus nous imposer de recruter des petits chômeurs qui n’ont aucun niveau parce que ça fait plaisir aux syndicats. Nous n’allons plus acceptés que les syndicats soient un État dans l’État et qu’ils imposent, qu’ils sacrifient l’ensemble du peuple de Guinée pour leur revendication alors que sur 12 millions d’habitants il y a combien de fonctionnaires? Et les autres? Eux ils ne comptent pas?», s’est il interrogé.

«L’année prochaine , aucun enseignant ne donnera les cours s’il n’a pas réussi le teste », a insisté Alpha Condé .

S’adressant aux syndicats, le président est clair: « S‘ils veulent la guerre, je suis prêt à la guerre. Ça doit être clair!», a conclu le Président de la République.

Ce forum dure 3 jours et prendra fin  samedi au palais du peuple.

Guinée: Le 03 mai célébré sous fond de plaidoiries 

Les hommes de médias ont célébré ce jeudi 03 mai 2018 la journée internationale de la liberté de la presse . À cet effet , organisations professionnelles de médias, journalistes et associations de presse se sont donnés rendez-vous à la maison de la presse à Coleah. À cette occasion , le président du Conseil d’administration de la maison commune des journalistes a, dans son discours, rappelé l’historique de la date de 3 mai avant de solliciter  l’appui du président de la République.

«La journée mondiale de la liberté de la presse que nous célébrons aujourd’hui a été instaurée par l’assemblée générale des nations unies en décembre 1993. C’était après la tenue du séminaire de développement d’une presse africaine indépendante en 1991. Le 03 mai est aujourd’hui devenu une des occasions les plus solennelles en vue d’informer l’opinion publique des violations des droits à liberté d’expression et le moment de se rappeler que plusieurs journalistes sont morts dans la prison en faisant des investigations ou en publiant simplement des nouvelles. Selon l’organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), la journée mondiale de la liberté de la presse c’est une journée qui permet de mettre sur pied des initiatives et d’évaluation. C’est une journée qui permet de rappeler aux États le respect des engagements qu’ils ont pris envers la presse. Une journée d’alerte pour alerter le public et accroître la sensibilisation à la cause de la liberté de la presse. C’est une journée commémorative envers les journalistes qui ont perdu la vie pendant qu’ils exerçaient leur profession…», a-t- il rappelé.

Plus loin , Amadou Tham Camara, au nom des associations de presse a fait un plaidoyer envers le président Alpha Condé.

«Sans forcément se fier au classement de reporter sans frontières en la matière, qui classe notre pays à la 104e place. Le thème retenu cette année est : Médias, justice, État de droit des contre-poids du pouvoir. Selon cette organisation onusienne, la célébration de mai devrait porter sur des questions de médias et la transparence du processus politique, de l’indépendance du système judiciaire et de la responsabilité des institutions de médias vis à vis du public. C’est aussi l’occasion d’examiner les défis auxquels est confrontée la presse en ligne.  Cette convention une fois adoptée viendra alourdir les charges des patrons des entreprises de presse. C’est le lieu de souligner que les entreprises de presse sont confrontées à de sérieux difficultés surtout d’ordre financier. Tout en saluant l’augmentation sensible de la subvention accordée aux médias guinéens, nous souhaiterions que de commun accord d’autres difficultés soient mises sur table en vue d’être aplani parce qu’en vérité sans des entreprises économiquement viables,  le paris de la liberté des journalistes risquent bel et bien d’être hypothéqué. Le voeux sans doute partagé avec tous les hommes de médias aujourd’hui, est celui de voir rapidement construit un siège pour la maison de la presse de Guinée à l’instar des autres pays de la sous région.» a-t- il sollicité.

En guise de réponse, Alpha Condé dit ne pas être prêt à s’engager derrière les journalistes. Le président de la République reprochent aux journalistes guinéens de n’avoir pas réagi  au classement de la Guinée par reporter sans frontières.

« C’est étonnant que la Guinée soit placée 104ème quand des pays africains dit démocratiques mieux placés où des journalistes sont arrêtés tout temps ou poursuivi pour outrage au chef de l’État. Je pense que vous ne contribuez pas à améliorer l’image de la Guinée. Je pense que avant de solliciter d’aide qu’est ce que vous avez fait pour défendre les progrès que nous avons fait en matière de liberté de la presse depuis 2011? Aucun journaliste n’a été arrêté ou poursuivi depuis mon accession au pouvoir . La Mauritanie  où des journalistes sont arrêtés est placé 54ème, c’est parce que vous présentez une image de la presse en Guinée qui ne correspond pas. Je ne suis pas prêt à m’engager derrière vous tant que vous ne changez pas. Car vous continuez à donner  une mauvaise image de la Guinée. Comment la Guinée peut etre classé 104ème par reporter sans frontière sans que vous ne faite rien. Tant que vous ne répondez pas à cette question je ne dirai aucun mot.» a t- il répondu sèchement dans la salle comble de journalistes.

La réponse sèche de Alpha Condé  à Tham Camara

À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse ,  le président du conseil d’administration de la maison de la presse a rappelé le classement occupé par la Guinée dans le rapport annuel de l’ONG Reporters sans frontières.

Ce rapport classe la Guinée 104e sur 108 pays. Ce rappel a très vite choqué le président Alpha Condé et il a ainsi réagi en ces termes :

«Je pense que vous ne contribuez  pas à améliorer l’image de la Guinée. Vous êtes responsables de ce classement (…). Je pense qu’avant de me demander de vous aider, qu’est-ce que vous avez fait… Alors que l’image du pays est discréditée. Tous les progrès qu’on a fait depuis 2011 sont passés sous silence comme si on était dans un pays où on maltraitait les journalistes. Pourtant, aucun journaliste n’a été encore arrêté par le gouvernement alors que dans certains pays comme la Mauritanie, je vois que des journalistes sont arrêtés. Pourquoi  ceux-ci sont classés 54ème et nous 104ème….», s’est interrogé le président Alpha Condé.

«C’est parce que vous présentez une image de la presse en Guinée qui ne correspond pas à la réalité. Alors comment voulez vous qu’on vous appuie quand vous faites en sorte que tous les efforts en faveur de la liberté de la presse soient étouffés et dès qu’il y’a le moindre malentendu, vous faites du bruit. Parce que des gendarmes ont convoqué des gens, vous faites du boucan. Donc, moi je ne peux pas prendre des engagements devant vous quand vous continuez à piétiner tous les progrès que nous effectuons pour la liberté de la presse. Posez-vous la question de savoir qui est responsable de ce classement. Vous parlez de Reporters sans Frontières, mais ce n’est pas le meilleur exemple en France.  Est-ce que depuis que je suis président, un journaliste a été emprisonné ? Est-ce que j’ai poursuivi un journaliste depuis que je suis président? Alors comment la Guinée peut être classée 104ème? C’est parce que vous continuez à vendre une image du pays qui est contraire à la réalité du pays. Comment voulez-vous qu’on continue à écouter vos revendications quand vous faites tout pour présenter une mauvaise image du pays.»,  a-t- il regretté.

Pour se défendre, les patrons de presse ont tenté de faire comprendre au président de la République que Reporters sans frontières est une ONG qui a ses critères de jugement et d’appréciation propres à elle. Ce qui apparemment n’a pas convaincu Alpha Condé .

Liberté de la presse: Alpha Condé très remonté contre les journalistes guinéens

Ça chauffe à la maison de la presse où les journaliste célèbrent ce jeudi la journée internationale de la presse.

Venu participer accompagner les journalistes dans cette célébration,  le président Alpha Condé se montre très fâché contre ceux-ci.

Ce mécontentement est dû au classement de la Guinée dans le rapport annuel de l’ONG Reporters Sans Frontières a constaté un reporter de journaldeconakry.com sur place.

Dans le dernier classement publié en fin du mois d’avril, la Guinée a été placée 104e sur 180.

Un classement pas apprécier par la chef de l’Etat. Depuis une dizaine de minutes, Alpha Condé refuse de poursuivre son allocution en attendant la réponse à deux questions qu’il ne cesse de poser et insister.

Pourquoi la Guinée a été classée 104e ? Pourquoi vous (les journalistes ) n’avez pas réagi en contredisant Reporter Sans Frontières ?

Pour Alpha Condé , ce sont les journalistes guinéens qui vendent une mauvaise image de la Guinée à l’étranger.

Nous y reviendrons.

Alpha Condé veut moderniser Conakry

Le président de la république Alpha Condé veut moderniser Conakry, capitale de la Guinée. L’annonce a été faite vendredi lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de 20.000 logements à Kobaya.

Le président Condé  dans son discours a insisté sur la nécessité de bâtir une nouvelle ville à Conakry.

« Si on veut changer l’image de Conakry, il faut construise une nouvelle ville. Au fur et à mesure que nous construirons de nouveaux logements, nous démolirons les anciens bâtiments », a-t-il annoncé dans un entretien accordé à des médias en langue locale soussou.

« Ces logements sociaux sont prévus pour 250.000 habitants. Tout Kaloum peut habiter à Kobaya », a-t-il rassuré avant de poursuivre : « Il nous faire démolir tous les vieux bâtiments à Kaloum, Matam, Dixinn, mais on ne peut pas le faire si on ne construit pas de nouvelles maisons. Sinon de nombreuses familles vont se retrouver dans la rue ».

« Il faut complètement changer l’image de Kaloum, Matam, Dixinn où il y a encore des maisons qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous aurons plus de belles maisons à Conakry qu’à Dakar », a promis le numéro 1 guinéen qui dit savoir de quoi il parle.

Le locataire de Sékhoutouréyah affirme qu’avec la Société nationale d’aménagement et de promotion immobilière (Sonapi), il est prévu de construire 100.000 logements sociaux à Conakry, sans donner plus de détails sur le projet.

Alpha Condé annonce la rénovation de certaines universités du pays

Le président Alpha Condé s’est rendu jeudi 25 avril dans les chantiers du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Donka et de l’Université Gamal Abdel Nasser.

Lors du premier escale à l’Université  Gamal Abdel Nasser, a promis aux étudiants que son gouvernement va « tout faire pour les mettre dans de meilleures conditions »

Il a également annoncé la rénovation des bâtiments de l’établissement d’enseignement supérieur, annonçant qu’il compte sur le soutient de l’Egypte.

« Les amis égyptiens vont nous accompagner pour rénover les anciens bâtiments et surtout les doter des infrastructures modernes pour qu’ils puissent faire des vidéos-conférences » , a déclaré le président Alpha Condé sur la télévision nationale.

D’autres universités bénéficieront aussi de cette rénovation.  Il s’agit de: Sonfonia, Labé, Kankan et N’Zérékoré. Cette action vise à permettre  aux étudiants d’avoir des meilleures conditions.

Au CHU de Donka, le président de la République a affirmé qu’au-delà de la rénovation des vieux bâtiments, c’est leur équipement qui est plus important.

 » On a pu rénover cet ancien bâtiment, mais le plus important c’est qu’il fallait mettre les câbles, les installations pour pouvoir mettre VSAT dans ce bâtiment. VSAT veut dire que les malades peuvent suivre la télévision guinéenne et même internationale. Ensuite, désormais les étudiants n’ont plus besoin de venir à l’hôpital, à côté du chirurgien. Ils peuvent être en classe et suivre comment le médecin opère « , a dit Alpha Condé

Alpha Condé a aussi souligné une autre importance du VSAT.

 » Si le chirurgien est bloqué, par exemple il ne sait pas comment faire, alors il peut appeler un collègue qui se trouve à Paris ou ailleurs qui va lui dire comment faire. Donc celui là va le guider. Donc c’est pourquoi on a installé le VSAT », a-t-il ajouté.

L’équipement de cet hôpital des infrastructures technologiques fera du bloc opératoire de l’hôpital national Donka le plus moderne de la sous-région, rassure le chef de l’Etat.

Ports africains: Vincent Bolloré mis en examen pour « corruption »

Après deux journées en garde à vue, le milliardaire français Vincent Bolloré est ressorti mercredi soir du bureau des juges financiers parisiens avec une mise en examen retentissante pour « corruption », dans une enquête sur les conditions d’attributions de ses concessions portuaires en Afrique de l’Ouest.

» qui reste présumé innocent pourra avoir enfin accès à ce dossier dont il n’a jamais eu connaissance et répondre à ces accusations infondées », a déclaré son porte-parole dans un communiqué annonçant la mise en examen.

L’homme d’ de 66 ans, qui avait été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la police anticorruption à Nanterre, a été mis en examen pour « corruption d’agent étranger » et complicité d’ »abus de confiance » et de « faux et usage de faux », a-t-on appris de source judiciaire.

Cette mise en examen, rarissime pour un chef d’entreprise français d’une telle envergure, a été décidée par les juges Serge Tournaire et Aude Buresi, connus pour avoir récemment poursuivi Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

Le chef d’entreprise, encore aux commandes du groupe Bolloré mais qui vient de céder à son fils Yannick les rênes du géant de la communication Vivendi, est ainsi rattrapé par cette vaste enquête qui cible également deux cadres de son groupe, placés avec lui en garde à vue à Nanterre.

Présenté à son tour aux juges, le directeur général de Bolloré, Gilles Alix, a été mis en examen pour les mêmes chefs que son patron. Jean-Philippe Dorent, responsable du pôle international d’Havas, filiale du groupe, est lui poursuivi pour « abus de confiance » et « faux et usage de faux » mais échappe aux poursuites pour « corruption », a annoncé à l’AFP son avocat Hervé Témime.

Un quatrième homme placé en garde à vue mardi à leurs côtés, l’entrepreneur Francis Perez, a, lui, été remis en liberté mercredi vers 14H00 sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, a annoncé son avocat, Me Jean-Robert Phung.

– « Sans autre forme de procès » –

Les juges Serge Tournaire et Aude Buresi soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé les activités de conseil politique de Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée, via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.

SDV a obtenu la gestion du port de Conakry quelques mois après l’élection d’Alpha Condé fin 2010, et avait remporté la concession à Lomé peu avant la réélection en 2010 de Faure Gnassingbé, qui étaient alors tous deux conseillés par Havas.

S’appuyant en particulier sur les documents retrouvés lors des perquisitions de 2016 au siège du groupe Bolloré, les magistrats soupçonnent Havas d’avoir sous-facturé ses services rendus aux deux candidats victorieux pour obtenir, en contrepartie, la gestion des concessions portuaires, selon Le Monde.

A chaque fois, la désignation de SDV a entraîné à une bataille judiciaire avec les anciens gestionnaires. S’agissant de Conakry, le français Necotrans avait, dès mars 2011, déposé une plainte pour « corruption internationale », rapidement classée sans suite par le parquet de Paris.

Bolloré avait fini par être condamné en 2013 à Nanterre à verser plus de 2 millions d’euros à Necotrans. Le groupe avait toutefois été placé en redressement judiciaire en juin 2017 avant d’être racheté par Bolloré.

Les soupçons sur les activités africaines de Vincent Bolloré ont aussi été nourris par les plaintes d’un de ses anciens associés, le Franco-Espagnol Jacques Dupuydauby, évincé du port de Lomé en 2009.

Mardi, le groupe Bolloré avait déjà « formellement » démenti avoir commis des irrégularités en Afrique, où il gère 16 terminaux portuaires.

« Les concessions obtenues au Togo l’ont été en 2001, bien avant l’entrée du groupe dans Havas, et en Guinée, en 2011, à la suite de la défaillance du n°1 (le groupe étant arrivé en seconde position lors de cet appel d’offres), défaillance constatée avant l’élection du président », a fait valoir le groupe.

« Bolloré remplissait toutes les conditions d’appel d’offres. C’est un ami, je privilégie les amis. Et alors ? », s’était toutefois justifié Alpha Condé au journal Le Monde en 2016.

Rencontre Alpha Condé-Cellou Dalein: les opposants appellent au respect des accords 

L’opposition républicaine s’est réunie autour de son président pour féliciter et encourager le chef de file de l’opposition pour avoir rencontrer le président de la République en vue de trouver une solution à la crise qui mine le pays. Selon Alhouseiny Makanera Kake , les opposants au régime Condé se réjouissent des résultats issus de cette rencontre.

«Lors de cette rencontre, il a été convenu l’application sans délai des accords du 12 octobre 2017. L’opposition républicaine invite  ses militants à rester vigilants et mobiliser. Le respect des accords doit être l’affaire de tous. Beaucoup d’observateurs pensent que l’opposition se fait rouler, ce n’est pas l’opposition qui se fait rouler, c’est celui qui roule l’autre qui se fait rouler lui même. Chaque guinéen a son rôle à jouer pour l’application de ces accords. Dans un pays, où il n’y a pas de paix et de justice, il n’y aura pas de développement sans justice et sans paix il n’y a pas de confiance quand les engagements pris ne sont pas respectés….» a fait savoir le porte parole de l’opposition .

«Celui qui ne respecte pas ses engagements, c’est à celui là qu’on doit envoyer les critiques et c’est lui qu’on doit obliger afin qu’il respecte ses engagements…», a-t-il ajouté.

Pour beaucoup d’observateurs, les rencontres entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo ne produisent aucun effet. Alhouseiny Makanera Kake ,lui, a une autre vision.

«Nous estimons que ces rencontres ont été beaucoup utiles car sans ces rencontres on aurait pas eu les législatives, on aurait pas eu les élections locales. Le code électoral n’est pas le problème c’est le fait qu’il a été violé, sinon même les élections nationales, le recours c’est à un seul niveau qui est la cour constitutionnelle. Si on a pas respecté la loi en amont , on ne peut pas la respecter en avale..» , a dit l’ancien ministre des télécommunications.

Pour maintenir la pression sur le pouvoir, les députés de l’opposition avaient décidé, lors d’une planaire, de bouder l’ouverture de la session des lois à l’Assemblée Nationale. Selon Makanera, cette décision n’est plus considérée.

«Les députés de l’opposition guinéenne seront présents à l’Assemblée Nationale pour assister à l’ouverture de la session des lois.»

 

 

Decrispation de la crise post électorales: Alpha Condé reçoit Sidya Touré 

Le président de la République Alpha Condé poursuit ses consultations avec les forces vives du pays notamment les partis politiques et regroupements de partis politiques.

C’est dans ce cadre qu’il a reçu le mercredi 4 avril 2018 au palais Sekhoutoureya, Sidya Touré, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR). Le haut représentant du chef de l’État était accompagné de ses alliés (UPG, GDE et PRPG).

Après des «échanges fructueux et francs » relatifs à la situation intérieure du pays en générale et à la crise postélectorale en particulier, un communiqué a sanctionné la rencontre.

Selon ce communiqué, il a été retenu ce qui suit :
1-      De privilégier le dialogue et la concertation pour régler toutes les divergences dans la vie politique nationale. Dans cet esprit, l’Union des Forces Républicaines, troisième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, a décidé de rejoindre le comité de suivi de l’accord politique.

2-    De demander au comité de suivi du dialogue de l’accord politique d’octobre 2016 de trouver une solution au différend électoral. L’UFR a des revendications qui concernent sur 4 communes urbaines et 7 communes rurales sur les 342 que compte le pays.

3-      Le président de la République demande au comité de suivi de mettre en œuvre  avec diligence, l’accord politique d’octobre 2016 notamment.

4-    L’adoption de la loi sur la CENI à la prochaine session des lois de l’Assemblée nationale.

5-    L’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives.

6-    De tout mettre en œuvre pour identifier les différents responsables de toutes les violences qui ont entrainé mort d’homme et causé d’importants dégâts matériels, qui qu’ils soient, afin de les traduire devant les cours et tribunaux du pays.

7- D’apporter une assistance aux victimes et à leurs familles, nonobstant les  indemnisations légales.

8-    Egalement le Président de la République a pris note de la nécessité d’améliorer le code électoral à l’une des façons tirées des trois derniers scrutins et réévaluer la charte des partis politiques.

Alpha Condé a reçu la majorité présidentielle au palais Sekhoutoureyah

La majorité présidentielle a été reçue au palais Sekhoutoureyah ce mardi, 03 avril 2018 par le Président de la République. Cette rencontre intervient un jour après le passage du chef de file de l’opposition, Dalein Celou Diallo.

La délégation du parti au pouvoir était conduite par l’honorable Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire RPG-Arc-en-ciel à l’Assemblée nationale.

A l’issue donc de cette  rencontre de plus d’une heure, un communiqué final a été publié, lu par le ministre secrétaire général à la présidence, Kiridi Bangoura.

Les points du communiqué final sont typiquement les mêmes que ceux ayant été annoncés hier avec le chef de file de l’opposition.

A la question de savoir si la mouvance fera des concessions quant à la modification des résultats, Amadou Damaro a répondu : « Damaro ne décide pas à la place du comité de suivi. Le comité de suivi est un lieu de débat. Donc le débat aura lieu et s’il y a un quelconque résultat vous en serez informés. On a toujours fait des compromis en Guinée », a-t-il promis.

A préciser également que le président de l’UFR, Sidya Touré sera à son tour reçu ce mercredi par le chef de l’Etat.

Rencontre avec Alpha Condé: Cellou Dialo répondra à l’appel 

Dans un communiqué, le président de la République Alpha Condé a invité le chef de file de l’opposition guinéenne à une rencontre qui aura lieu cet après midi au palais sekhoutoureya.

Réuni autour de  Cellou au QG de l’Ufdg dans la matinée de ce lundi 02 avril 2018, l’opposition républicaine a donné toutes ses bénédictions à Dalein pour rencontrer Alpha Condé.

Selon, Alhouseiny Makanera Kake, les opposants au régime Condé ont encouragé leur chef à répondre à l’appel de Alpha Condé .

« Nous avons encouragé le président Cellou à rencontrer le président Alpha Condé . Nous avons l’espoir de concrétisation de l’exécution totale de l’accord du 02 octobre 2017 qui demande que des enquêtes soient menées pour détecter les coupables des tueries dont font l’objet les militants de l’opposition lors des marches, l’audit du fichier électoral, le vote d’une nouvelle  loi sur la CENI , le dédommagement des victimes mais aussi et surtout la restitution de nos voies volées lors des dernières communales», a fait savoir le porte parole de l’opposition.

Pour Cellou Dalein Diallo, le message à adresser au président de la République est clair.

« L’ordre du jour, c’est de défendre nos revendications lointaines et actuelles qui sont entre autres, la mise en place d’une  nouvelle CENI, et l’adoption d’une nouvelle loi, l’audit du fichier électoral , la mise en place de la haute cour de justice et bien entendu la restitution de nos voies dans les communes concernées.»

Selon Cellou Dalein Diallo, le mot d’ordre des manifestations reste maintenu jusqu’à nouvelle ordre .

Rencontre entre Alpha Condé et Cellou Dalein ce lundi

Le président de la république rencontre le chef de file de l’opposition dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation.

Le président de la République, Alpha Condé recevra son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo au palais Sékhoutouréya a annoncé le Bureau de Presse de la Présidence dans un communiqué de presse.

Cette rencontre ? Longuement mûrie et préparée depuis de longues dates, permettra sans nul doute une décrispation politique, en mettant fin à la crise postélectorale.

Elle entre « dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation », précise le communiqué

Décidé de trouver une voie de sortie de la crise qui secoue la Guinée depuis plusieurs semaines,  le Président de la République, « entame une série de rencontre avec la classe politique nationale »,

Une tournée qui devra aboutir sur une rencontre avec le chef de l’opposition.

«Le Président de la République invite le Chef de File de l’Opposition, l’Honorable Cellou Dalein Diallo, Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à une rencontre ce lundi 2 avril 2018 à partir de 15 heures 30 minutes au Palais Sékhoutouréya afin d’évoquer les questions sur la situation nationale », peut-on lire sur le communiqué.

Selon la note d’information, « le Président de la République reste convaincu que seuls le dialogue et la concertation permettront de trouver des solutions aux problèmes de l’heure et pérenniser la paix si chère aux Guinéens ».

Guinée: semaine à risque sur fond de grève et de manifestations

Le président guinéen Alpha Condé, confronté depuis la mi-février à une série de manifestations de l’opposition et de grèves des enseignants qui paralysent le système éducatif, risque de vivre à nouveau une semaine à risque à partir de ce lundi.

Cette semaine encore risque d’être très longue pour les autorités guinéennes confrontées depuis mi-février à toutes sortes de grèves et de mouvements de contestation et de revendications.

Les enseignants qui ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève malgré les promesses faites par le gouvernement et l’opposition qui annonce une série de manifestations toute la semaine, à commencer par une journée ville morte dès ce lundi à Conakry et dans les environs, ne sont pas de nature à ramener le calme et la sérénité dans le pays.

Vendredi, les médiateurs du gouvernement ont posé sur la table des négociations avec les syndicalistes de l’éducation des propositions de nature à ramener la confiance entre protagonistes.

« Saboteurs »

Mais c’est sans compter « les saboteurs », comme le disent certains enseignants. Pour eux, des personnes tapies dans l’ombre ne souhaitent pas le succès de la médiation menée par le médiateur de la République Saïd Fofana, et surtout qu’il est aidé par le ministre secrétaire général à la Présidence Tibou Kamara et le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté Gassama Diaby.

Samedi 10 mars, au moment où les délégués syndicaux rendaient compte de la proposition du gouvernement à leurs mandants, un groupe de femmes a fait irruption et exigé des enseignants la reprise des cours.

Vexés, les syndicalistes ont interrompu leur réunion et annoncé dans la foulée la poursuite de la grève déclenchée le 12 février dernier.

Le président Alpha Condé annonce un remaniement dans les prochains jours

Le Chef de l’Etat a fait cette annonce lors de la célébration de la fête internationale des femmes qu’il a présidé ce 8 mars sur l’Esplanade du Palais du peuple.

Le président de la République  Alpha Condé a annoncé qu’il précédera à un remaniement  dans les prochain jours. L’annoncé été fait lors célébration de la fête internationale des femmes  qui s’est déroulée ce 8 mars à l’Esplanade du Palais du peuple.

Arrivée à l’Esplanade du palais du peuple pour présider le la fête, Il a été accueilli sur les lieux par des femmes qui réclament l’ouverture des classes.

Cette mesure du président vise à trouver une voie sortie de la crise qui secoue le pays depuis quelques jours.

« Comme il y a beaucoup de désinformations, vous ne savez pas…, mais vous allez commencer à comprendre. Je vais donc consacrer les prochains jours à écouter la majorité silencieuse. Je vais rencontrer les magistrats, les médecins, les transporteurs, les femmes et les jeunes« , a-t-il promis.

« Après cela, je prendrai mes responsabilités. Ça veut dire, quand je vais finir d’écouter la majorité silencieuse, je vais faire un grand remaniement ministériel et mettre des ministres qui sont à l’écoute de la population et qui s’occupent de leurs programmes. Car, si nous travaillons et ceux qui sont chargés de dire la vérité au peuple ne sont pas auprès du peuple, ils restent dans les bureaux alors le peuple est désinformé parce qu’ils ne veulent pas que la Guinée aille de l’avant…  Alors, je vais former un gouvernement de ministres responsables qui seront auprès du peuple, qui seront à l’écoute du peuple pour informer correctement le président (…) Croyez-moi, je vais prendre mes responsabilités« , a-t-il promis.

Le pensionnaire de Sékhoutouréyah avait invité, en début de semaine, les guinéens à faire confiance au gouvernement pour répondre à leurs aspirations légitimes.

 

Le discours d’Alpha Condé à la nation lors de son 80e anniversaire

Le chef de l’Etat guinéen qui a fêté ses 80 ans dimanche 4 mars dans la plus grande difficulté, acculé qu’il est par des crises, a finalement décidé lundi nuit de s’adresser à ses compatriotes. Mais à lire entre les lignes, il ne sera pas exagérer de dire que le discours présidentiel est sans éclat. Pour le dire en un mot comme en mille, Alpha Condé ne fait que reporter les crises. Lisez plutôt.

« Mes chers compatriotes,

Il arrive des moments où dans la vie d’une jeune nation comme la nôtre, des choix s’imposent à chacune et à chacun d’entre nous et qui engagent notre présent et notre avenir commun. Nous vivons aujourd’hui l’un de ces moments. Notre pays comme tous les autres, traverse des difficultés qui, si nous en prenons la mesure exacte, sans passion ni calcul, peuvent être surmontées. C’est pourquoi, j’en appelle au sens élevé du devoir de chacun d’entre nous et vous exhorte tous, mes chers compatriotes, à un véritable sursaut national. Chacun doit se rappeler en toutes circonstances, que l’intérêt de notre pays est au-dessus de tout. Notre Guinée survivra et quoi qu’il arrive restera debout et forte.

Mes chers compatriotes,

Chacun de vous connaît l’immense espoir que j’ai toujours placé dans notre jeunesse qui a toute ma confiance et bénéficie aujourd’hui de toute l’attention de la part de l’Etat, du gouvernement et de moi-même. Chacun d’entre nous peut donc comprendre ma préoccupation, ainsi que celle de toute la nation face à la grève des enseignants qui perdure au grand dam de tous avec des conséquences malheureuses pour tout le pays et son système économique. Je regrette comme tous les Guinéens, les élèves et leurs parents, que notre école connaisse une succession de grève. A travers nos enfants aujourd’hui privés de leur droit à l’enseignement se joue notre avenir individuel et collectif. Ma responsabilité première en tant que chef de l’Etat est d’être à l’écoute de tous les Guinéens et de trouver des solutions aux problèmes de ce pays dans un langage de vérité et de sincérité partagé, convaincu que seuls le dialogue et la concertation sont à mesure de mettre fin à toutes les incompréhensions. J’en appelle à toutes et à tous à faire confiance à ce gouvernement et à moi-même pour répondre à leur aspiration légitime dans le cadre d’un échange franc et d’un partenariat responsable. Malgré les progrès significatifs réalisés ces dernières années, des efforts immenses restent certes à accomplir pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs. J’en suis conscient.

Mes chers compatriotes,

Soyez assurés que nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le bien-être du peuple, malgré les difficultés et les défis auxquels notre pays est aujourd’hui confronté. En effet, nos ressources sont très limitées. Les besoins dans tous les domaines sont considérables et chaque jour plus pressants. Tout est priorité, tout est urgence. N’en doutez pas, je prendrai toutes les mesures souhaitées par la majorité silencieuse de nos compatriotes pour combattre la gabegie financière et économique, la corruption, l’impunité. Il est du devoir de chaque citoyen et plus encore de l’Etat […], notamment dans la promotion de la gouvernance politique et économique […] N’ignorons pas les difficultés, car il est difficile de changer des habitudes installées pendant des décennies.

Mes chers compatriotes,

Soyez rassurés de toute ma détermination à assurer cette mission sacrée et patriotique dans l’intérêt supérieur de notre nation et l’ensemble du peuple de Guinée.

Mes chers compatriotes,

La force ne peut pas être un recours, la violence n’est pas une solution. Je regrette profondément toutes les victimes de toutes les violences survenues dans notre pays. Je dis bien toutes les victimes. Je m’incline devant la mémoire d’enfants innocents qui ont péri dans l’incendie criminel de Kalinko dans la préfecture de Dinguiraye, lors des élections locales. Aussi bien pour ces malheureuses victimes que pour d’autres que notre pays a très malheureusement enregistrées, je voudrais au nom du peuple de Guinée, de son gouvernement et à mon nom propre, réitérer nos sincères condoléances.

Je voudrais aussi dire à toutes les familles endeuillées et attristées, qu’elles ne sont pas seules, que l’Etat sera toujours à leurs côtés pour leur assurer de sa compassion, son soutien et sa solidarité. C’est par la recherche et la préservation constante de la justice et de l’égalité entre tous les citoyens que nous parviendrons à une société juste et paisible.

Mes chers compatriotes,

Sans l’unité de notre pays et la fraternité entre les Guinéens, nous ne pourrons pas triompher de nos doutes et interrogations et préparer ensemble en toute confiance un avenir plus que jamais promoteur. L’espoir est permis grâce à la confiance retrouvée dans notre pays par les partenaires techniques et financiers et la communauté internationale qui s’est manifestée notamment lors du groupe consultatif (Ndlr : des partenaires techniques et financiers) à Paris. Ce qui nous a permis d’avoir un niveau de mobilisation des ressources jamais égalé dans l’histoire notre pays. Bien sûr, ces ressources ne seront au fur et à mesure accessibles que si nous honorons nos engagements à l’égard de nos partenaires et de nous-mêmes, notamment en matière d’exécution budgétaire et du respect des mesures macroéconomiques. C’est seulement à ces conditions et seulement ces conditions que les perspectives prometteuses s’annoncent aussi bien pour la prospérité économique du pays, aussi de chaque citoyen dont le bonheur est la finalité de notre action. Oui, notre pays est en marche vers le progrès à condition que notre stabilité politique et sociale ne soit pas menacée par des crises sociales à répétition et des conflits politiques permanents. Aussi, je voudrais solliciter de tous les différents partenaires sociaux une trève sociale pour que nous consacrions toutes nos énergies, tous nos talents, toute notre compétence, à éviter des crises devenues récurrentes et cycliques, ainsi qu’à créer de la richesse pour endiguer dans notre pays la pauvreté qui est […] Je m’emploierai personnellement à encourager le dialogue direct et franc avec toutes les forces vives de la nation pour parvenir à un large consensus sur les questions d’intérêt national. Ce dialogue, je l’ai déjà commencé avec les organisations socioprofessionnelles et se poursuivra dans les jours à venir. Plus que jamais, la Guinée a besoin d’union sacrée de la nation, la solidarité entre tous ses enfants, enfin de faire face aux défis de notre époque.

Mes chers compatriotes,

Je crois en vous, en notre pays, à la nation guinéenne. Ensemble, j’en suis convaincu, nous gagnerons le pari du développement, de la paix, de la prospérité pour tous et du bonheur pour chacun.

Vive la République,

Vive l’unité nationale,

Vive la paix. »

Alpha Condé annonce adhésion de la Guinée à la ZMAO

Les festivités marquant l’an 58 de la monnaie guinéenne ont eu lieu jeudi à Conakry en présence du président de la république Alpha Condé.

Au cours de la cérémonie, il  a donné des instructions fermes au gouvernement et à la Banque centrale de la République de Guinée pour que le pays puisse remplir les conditions d’adhésion à la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO).

Selon le chef de l’Etat, les réformes économiques entamées dès son arrivée au pouvoir ont permis à la Guinée de redorer son image auprès de ses partenaires.

« Pour la première fois dans l’histoire, la Guinée peut avoir accès à des crédits non confessionnels. Jusque-là, on était comme des pestiférés« , assure le président Condé.

Aux autorités de la Banque centrale, le pensionnaire de Sékhoutouréyah indique que de nombreux défis restent à relever. « La Cédéao a, à l’horizon 2020, un projet de création de la ZMAO. La Guinée souhaite être parmi les premiers pays à adhérer à cette zone. Pour cela, nous avons beaucoup de défis à relever tant au niveau de l’inflation qu’au niveau des réserves de devises. Pour que nous soyons à ce rendez-vous, nous avons encore beaucoup à faire« , indique-t-il.

Le numéro un guinéen a dévoilé pourquoi jusque-là ne fait pas partie d’une zone monétaire. « Si n’avons jamais voulu appartenir à une zone monétaire, c’est parce que notre politique a été toujours celle d’appartenir à une zone africaine« , explique-t-il.

« Donc, la Guinée, ayant cette politique depuis son indépendance, il est extrêmement important qu’en 2020, nous soyons au rendez-vous de la ZMAO. Et c’est un grand défi lancé au gouvernement et à la Banque centrale« , conclut le président de la République.