Les autorités appellent au dialogue à Macenta après des violences meurtrières entre communautés

Des violences ont éclaté samedi, dans la préfecture de Macenta, dans le sud de la Guinée entre les communautés Tomas et Tomas Mania. Le bilan provisoire fait état d’au moins 11 morts et de plus de 30 blessés. La raison de ces affrontements, c’est une question de paternité. Chacun des deux camps dit qu’il est propriétaire de la ville de Macenta.

Le gouverneur de la région de Nzérékoré a fait le déplacement à Macenta pour calmer les esprits.

« Quand les gens acceptent de vivre ensemble, il y aura des contradictions internes. Mais ces contradictions ne doivent pas les emporter. Nous allons nous retrouver pour régler ces contradictions. Car personne ne peut les résoudre en dehors des dignes fils de Macenta. Pour le faire, ils doivent s’asseoir et se dire la vérité historique », a déclaré Mohamed Gharé.

« On a lutté des années et des années pour éviter cette situation.  On a cultivé la paix à Macenta. Mais voilà dans quoi nous nous retrouvons aujourd’hui. C’est désolant. Nous invitons surtout la jeunesse de Macenta de se ressaisir, ce n’est pas le moment de se tirer dessus », lance pour sa part le ministre de l’Environnement, Oyé Guilavogui, en séjour dans la localité.

Au sortir d’une importante réunion de crise, le ministre Guilavogui a promis que tous ceux qui sont impliqués dans ces violences auront des comptes à rendre devant la justice.