23ème réunion du comité de suivi: toujours pas d’avancée majeure

Le comité de suivi s’est de nouveau retrouvé le lundi 7 mai 2018 à Conakry.

Les discussions de cette 23e session du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre, ont été accès sur trois points. L’audit du fichier électoral , la refondation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), et le contentieux électoral.

Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, président du comité de suivi s’est réjouit des avancées enregistrées dans les travaux.

«Nous sommes dans l’obligation morale, politique, sociale. J’ai la chance d’avoir au tour de la table du dialogue des élus du peuple dont certains d’ailleurs sont présidents de groupe parlementaire. Ayez donc une idée nationaliste vers ceux là qui vous ont élu pour que cette attente puisse prendre fin et que nous puissions aller au développement normal de nos communautés», a-t- il suggéré.

Sur l’audit du fichier électoral et la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les groupes parlementaires au sein du comité de suivi se sont accordés à examiner ensemble le projet au niveau de l’Assemblée Nationale.

Selon l’honorable Damaro Camara, président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel à l’Assemblée nationale , des commissions de travail ont été mises en place pour faire avancer les pourparlers. «On a déjà constitué une commission tripartite entre les trois groupes parlementaires et avons déjà produits et échangé des moutures de ce qui pourrait être l’amendement de la loi 016 sur la CENI. Pour ce qui concerne l’audit du fichier électoral , la même commission va d’abord recevoir la CENI pour voir techniquement qu’est ce qui doit être fait au niveau de la révision et au niveau de l’audit du fichier….».

Concernant le fichier électoral , ce député de la majorité prône le respect des institutions républicaines. «Pour ce qui concerne le contentieux, depuis plus d’un mois que nous sommes là , nous avons examiné ce problème dans tous les aspects . Nous à la mouvance, nous nous sommes dit que nous ne devons prendre aucune solution qui ira dans le sens de l’affaiblissement de la consolidation de notre jeune démocratie. Quand on a installé des institutions républicaines , il faut apprendre à les respecter. C’est ça la démocratie».

Du côté de l’opposition républicaine, les positions sont claires, la restitution des « vrais résultats  » est toujours d’actualité à en croire Honorable Cellou Balde .

«La position de l’Ufdg c’était qu’on nous restitue  la voix des urnes, qu’on examine nos griefs et que sur cette base après avoir mis en évidence la sincérité de nos réclamations, qu’on nous restitue cela. L’UFR défendait à ce que le statu quo soit là pour eux une façon de respecter la loi et la mouvance défendait que les élections soient partiellement reprises. Donc on avait des positions contradictoires et nous avions souhaité que cette commission soit élargie aux partenaires de la communauté internationale qui , à la réunion du jeudi passé , nous ont fait des propositions pour la résolution de ce contentieux en mettant en avant la nécessité de mettre en fin des exécutifs communaux pour amorcer le développement des collectivités locales mais également la nécessité de se tourner vers des questions essentielles que sont la vocation de la loi sur la CENI mais également d’examiner la question de l’audit du fichier électoral », a-t- il laissé entendre .

Ces acteurs politiques sont déterminés à surmonter dans la sérénité les malentendus du moment pour s’accorder sur l’essentiel.

Fin dimanche, 06 mai, du 55ème pèlerinage national chrétien à Boffa

Comme les années précédentes, le pèlerinage national chrétien de 2018 a pris fin dans la paix entre l’ensemble des pèlerins et population, dimanche, 06 mai, dans la préfecture de Boffa en République de Guinée, a suivi le correspondant de l’AGP dans la localité.
Depuis donc 04 jours (du 03 au 06 mai) des religieux étaient à Boffa dans le cadre de l’accomplissement annuel de leurs obligations religieuses autour du thème, « Soyons témoin de Jésus Christ en acte et en vérité ».
Les prières ont été dirigées par l’Archevêque de Conakry, Mgr Vincent Coulibaly, entouré de quelques personnalités religieuses de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Côte d’Ivoire, de la France et de l’Angleterre.

Dans son homélie, l’Archevêque de Conakry a invité les fidèles chrétiens à l’amour, au renforcement de la fraternité, avant de prier pour la paix et le développement de la Guinée.

Ce pèlerinage, qui démarra par une marche de Conakry et environs vers Boffa, est une occasion pour certains fidèles chrétiens, d’implorer la grâce divine. Par contre, d’autres s’en servent pour faire des stands, où se vendent divers articles.

De l’avis de certains vendeurs rencontrés, ces 04 jours de pèlerinage rapportent plus que les autres jours, au regard du nombre élevé de la population pour la circonstance, qui facilite l’écoulement rapide des produits pendant cette période.

Période au cours de laquelle, chaque citoyen reçoit, au moins, un pèlerin. Ces réalités prouvent à suffisance une cohabitation pacifique à Boffa entre musulmans et chrétiens.

S’agissant du Sanctuaire Marial, site du pèlerinage, toujours en chantier depuis 2012, à abriter plus de vingt cinq mille (25.000) pèlerins cette année.

Boké: des jeunes de nouveau dans la rue pour réclamer l’eau, le courant et l’emploi

La jeunesse de la sous-préfecture de Kolaboui dans la préfecture de Boké est encore dans la rue, lundi, 07 mai 2018, pour, soutient-elle, réclamer l’eau, le courant et l’emploi de la main d’œuvre locale, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Suite à cette autre manifestation, marquée par des barricades le long des artères principales et secondaires, des boutiques et magasins sont fermés ce lundi matin dans la sous-préfecture de Kolaboui.

Informés, des conducteurs des véhicules en provenance des préfectures de Gaoual et Koundara observent une pause au centre-ville de Boké, en attendant que la situation se normalise.

A l’heure, les autorités administratives, les sages et les jeunes leaders sont à pied d’œuvre pour résoudre cette autre crise.

Arrestation de Aboubacar Sidiki Mara: des travailleurs menacent de marcher pacifiquement

Quelques heures après l’arrestation du syndicaliste, Aboubacar Sidiki Mara de l’Union Générale des Travailleurs de Guinée (UGTG), des jeunes se disant travailleurs des sociétés minières, menacent  d’effectuer une marche ‘’pacifique’’, pour «exiger l’amélioration de nos conditions de vie par nos employeurs», rapporte l’AGP.
D’après nos sources, l’homme chercherait à coqueter les travailleurs pour adhérer à sa Centrale syndicale (UGTG).

Joint au téléphone, le point focal de la Société Minière de Boké (SMB), Almamy Amba Coumbassa s’est exprimé au micro de notre correspondant basé dans la préfecture de Boké :

«Le jour de la fête du 1er mai dernier, j’ai été désagréablement surpris de voir un certain Mara qui cherchait même à saboter l’autorité locale. Quand j’ai demandé à l’Union Locale des Travailleurs de Boké (ULTB), on m’a parlé de l’arrivée d’un certain Mara qui s’est intéressé à la Société qui, pourtant, est régie par des lois. Alors qu’il n’était même pas muni d’un ordre de mission».

Selon notre interlocuteur, «le syndicat est une arme de la classe ouvrière devant obéir à un certain nombre de critères, le vote par exemple. Aussi, les travailleurs sont libres d’adhérer au syndicat qu’ils veulent. Mais, qu’on accepte de respecter les principes de l’Etat. A mon avis, le climat de paix  que nous recherchons tous les jours, doit aussi caractériser le travail. C’est l’objectif fondamental de tout un chacun. Et logiquement, quand un syndicaliste arrive dans une zone, il doit se présenter à l’UL du syndicat. Il ne l’a pas fait».

Maintenant là, poursuit Almamy Amba Coumbassa, «je suis à un enterrement à Kaboyé, où il y a eu un accident mortel. C’est ici que j’ai appris qu’il y a des travailleurs qui veulent manifester pour barrer la route appartenant à toute la population. Et vous, en tant que journaliste, il y a des règles élémentaires qu’ils faillent apprendre aux citoyens guinéens».

«Calculez en tant qu’intellectuel, si quelqu’un barre la route qui appartient à l’ensemble des populations, ça c’est contre qui en ce moment ?», s’est-il interrogé.

L’insalubrité au galop dans la CU de Boké

Le contrat d’assainissement de la ville de Boké, signé et lancé en fanfare courant 2017, entre la Commune Urbaine (CU) et la Société Ourky Sarlu et Conakry Swiss Clean pour une durée de 03 ans renouvelables, est au point mort depuis la fin du mois de février 2018, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
D’après les clauses dudit contrat, la CU s’était engagée à verser, chaque fin du mois, une somme de 50 millions de francs guinéens à cette société à responsabilité limité (SARL).

«A l’heure, cet engagement n’est plus à la mode, car la Mairie est confrontée à d’énormes difficultés liées à la mobilisation des fonds, pouvant permettre à la commune d’honorer ses engagements vis-à-vis de sa partenaire Ourky Sarlu, dont les travailleurs ont déjà jeté les gans», selon le secrétaire général de ladite commune, El hadj Nouhan Kaba.

Répondant à notre préoccupation, le général de la commune a mentionné : «Moi, je n’ai pas signé le contrat avec la Société. Celui qui l’a signé est encore là vivant. Allez l’interroger». «Où est-ce que la commune va prendre les 50millions ?», s’est-il interrogé.

A rappeler, que les activités de l’entreprise Ourky Sarlu, en provenance de la Suisse, ont été lancées jeudi, 24 août 2017 avec pour objectif, de promouvoir l’action «Boké, ville propre, Boké, phare de la Guinée».

A en croire au directeur général de l’entreprise, Mamadou Boussiriou Diallo, la n’a rien payé depuis fin février.

«La commune ne nous a pas payé depuis la fin du mois de février. C’est ce qui fait que nous avons du mal à convaincre les femmes pour reprendre les activités d’assainissement sur le terrain. Nous avons tapé à toutes les portes, en vain», a-t-il affirmé.

Malgré les difficultés du moment, M. Diallo a réitéré la volonté de ses partenaires, quant au strict respect des clauses du Contrat avec l’équipe transitoire de la CU de Boké.

A signaler, que depuis l’arrêt des activités de la société Ourky Sarlu, la ville de Boké est plongée dans une insalubrité spectaculaire, avec des tas d’immondices qui jonchent les rues et enflammés au vu et au su des autorités administratives.

Tenez. Comme l’illustre cette image, le dépotoir situé au carrefour TP, quartier Koulifanya dans la CU, en est une illustration.

A l’intérieur du marché, le constat crève les yeux. Là, les vendeuses de condiments et autres produits vivriers, végètent dans des ordures dégageant des odeurs suffocantes soutenues par des mouches et cafards défilant autour des marchandises exposées au soleil et aux poussières.

D’ailleurs, chaque matin que Dieu fait, des étalagistes, ambulants et conducteurs de mototaxis obstruent le passage aux piétons et aux propriétaires de véhicules.

A noter, que la société Ourky Sarlu, plombée par manque de moyens financiers au niveau de la commune, versait chaque fin du mois, un montant de 20 millions de francs aux femmes balayeuses qui, pourtant, étaient déterminées à remplir leur mission avec brio, malgré l’insuffisance des moyens matériels mis à leur disposition.

Hélas ! Le manque de ressources financières, dont on a tant parlé, aura brisé cette mine des rêves pleins d’espoirs. Que faire ?

Santé : La 65ème Journée Mondiale des Lépreux commémorée à Conakry

A l’instar des autres pays du monde, la République de Guinée a commémoré la 65èmeJournée Mondiale des Lépreux, dimanche, 06 mai 2018, au siège du Programme National de Lutte contre la Lèpre (PNLL), dans la de Kaloum à Conakry, sous le thème, «Vigilance pour un dépistage précoce», a suivi l’AGP.

Cette journée commémorative, qui a connu une forte mobilisation des lépreux, du personnel de la Santé et partenaires techniques et financiers au siège de la coordination du PNLL, a été placée sous la présidence du ministre de la Santé, Dr Abdourahamane Diallo.

Dans son intervention de circonstance, le ministre de la Santé a indiqué, que le choix de la ville de Conakry pour abriter, cette année, les cérémonies commémoratives de cette Journée, n’est pas fortuit. Selon lui, il s’explique par le maintien de bons résultats obtenus sur le plan du traitement des malades par la Poly chimiothérapie, dans les structures sanitaires de la région.

«En 2017, nos structures de Santé ont diagnostiqué 239 nouveaux cas, dont 205 multi bacillaires, avec un taux de prévalence de 0,23 pour 10.000habitants», a affirmé le ministre, tout en ajoutant que ce taux est toujours en deçà du seuil d’élimination défini par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) c’est-à-dire, explique-t-il, à moins d’un (01) cas pour 10.000 habitants.

Cependant, précise Dr Abdourahamane Diallo, «il est important de savoir que l’élimination de la lèpre est différente de son éradication. Aussi, nous ne pouvons nullement estimer avoir tari la source, car nos structures de santé continuent de diagnostiquer environ 300 nouveaux cas de lèpres, par an, sous la forme la plus contagieuse et mutilante.

«Nous ne devons pas baisser les bras avec les résultats obtenus, qui sont certes encourageants. Il reste à dépister tous les cas cachés de lèpre et à prendre en charge tous les cas de complication, quelle qu’en soit la forme», a-t-il invité.

Le ministre de la Santé, Dr Abdourahamane Diallo a rassuré ses compatriotes victimes de cette maladie : «Les médicaments contre la Lèpre sont disponibles et le traitement est totalement gratuit».

A noter, que cette rencontre, marquée aussi par la présence des artistes, a été l’occasion pour la coordination du PNLL d’offrir des cadeaux symboliques aux autorités et de partager des vivres, des kiosques et de l’argent aux lépreux en guise de soutien.

Le Guinéen Florentin Pogba agressé par des coéquipiers en Turquie?

Florentin Pogba, qui avait brusquement quitté le terrain, laissant son équipe finir à 10, pendant le match de championnat turc perdu par son équipe Gençlerbirligi contre Antalyaspor, a été agressé dans les vestiaires par des coéquipiers, rapporte la presse turque.

L’international guinéen, le frère de l’international français Paul Pogba, a été pris à partie dans les vestiaires par certains de ses coéquipiers après la rencontre, ont rapporté l’agence de presse Dogan et le quotidien sportif Fanatik qui parlent d’« agression ».

Selon les médias, qui ne précisent pas si l’agression était physique ou verbale, les forces de sécurité et des dirigeants du club se sont interposés, et Pogba a dû être mis à l’abri.

Zeinab Camara remporte le prix de Meilleurs Espoirs féminins à la Nuit de l’Excellence de la Femme

Zeinab Camara, cheffe de cabinet ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Adèle Camara, journaliste à la Rtg a remporté le prix de Meilleurs Espoirs féminins à la 14e édition Nuit de l’Excellence de la Femme guinéenne organisé le samedi 05 mai par le Groupe Gnouma Communication (GGC) Magazine.

Asmaou Barry du groupe de presse Lynx-Lance s’est offert le prix de la Meilleure Femme des Médias évoluant dans d’autres secteurs.

Fatou Baldé Yansané, Fatoumata Binta Barry et Binta Ann font également partie de la cohorte des récipiendaires. Elles ont raflé respectivement le prix du Meilleur Leadership Féminin, du Meilleur engagement politique et citoyen, et du Meilleur Investissement Humanitaire. Le grand prix Femme de l’Année a été décerné Aminata Touré, présidente de Kaloum Yigui.

Elles sont son démarquées par les dizaines d’autres femmes qui étaient au départ de cet événement,  organisé au Novotel de Conakry.

Cette année, Nuit de l’Excellence de la Femme guinéenne s’est tenu cette année sous les thèmes, «Stop aux Violences faites aux Femmes et Femmes actrices de Paix». Il vise à encourager la culture du mérite, de l’émulation et de la solidarité.

 

Kouremale: au moins un mort dans des affrontements entre guinéens et maliens

Au moins une personne est morte dans à la suite des violents affrontements dimanche à la frontière entre la Guinée et le Mali, a-t-on appris lundi des sources concordantes.

Selon nos informations, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants ont été enregistrés.

Selon une source locale, tout serait parti du refus de célébration du mariage d’un couple guinéen. Les Maliens voulaient à tout prix traverser la frontière sans autorisation. Et les Guinéens de leur côté ont décidé de les en empêcher.

Les affrontements se seraient poursuivis durant toute la journée de dimanche.

Aux dernières nouvelles, la sécurité des deux côtés a été fortement renforcée mais les esprits restent toujours échauffés.

Ce genre d’affrontements est recrurent dans cette localité. Les autorités des deux pays ont toujours prôné la paix entre la Guinée et le Mali voisin. Mais les habitants à cette frontière eux, sont toujours en conflit permanent.

 

Guinée: un syndicaliste derrière les barreaux

Le secrétaire de l’Union Generale des Travailleurs de Guinée (UGTG), Aboubacar Sidiki Mara c’est son nom, secrétaire général  a été arrêté le samedi 05 mai à 3 heures du matin dans son hôtel à Kamsar sous l’ordre du préfet de la région.

Joint au téléphone ce matin, le préfet de Boke Aboubacar Bop Camara a expliqué les circonstances de cette arrestation du syndicaliste.

« Quand j’ai été informé de la présence du syndicaliste Aboubacar Sidiki Mara à Boke, je l’ai appelé dans mon bureau, et je lui ai demandé comment est ce qu’il peut venir travailler à Boke sans ordre de mission? C’est en ce moment qu’il m’a répondu qu’il a présenté son ordre de mission au secrétaire général et que l’ordre de mission n’était pas avec lui . Il est parti. La deuxième des choses, il est venu dire aux travailleurs de la société minière de Boke (SMB) qu’ils doivent être payé à 8 millions de francs guinéens sans pour autant informer même la direction générale de l’entreprise….» .

Selon le préfet de Boke, cette attitude du camarade, risquait de semer la trouble dans la région.

« Au nom de la la paix et la quiétude sociale , j’ai demandé à monsieur Mara de rentrer à Conakry. À Boke on a besoin de la paix et de la quiétude sociale . Pour moi , ce syndicaliste serait déjà rentré à Conakry. C’est après que j’ai été informé qu’il vivait en cachette ici.» a-t- il fait savoir .

Il faut signaler que selon l’avocat du syndicaliste Aboubacar Sidiki Mara, son client est gravement malade.

Aboubacar Sidiki Mara, a passé sa première nuit de prison à  l’Eco3 de Matam. Selon des indiscrétions, l’ordre d’arrêt de Aboubacar Sidiki Mara serait venu du président de la République Alpha Condé .

Affaire à suivre

AG de l’Ufdg :Dalein reçoit la visite de Djeriba Diaby

L’assemblée générale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG, a été marquée le samedi 5 mai, par la présence d’El hadj Djeriba Diaby ambassadeur de la paix. La visite de cette personnalité du pays a pour but de conseiller les militants du parti à prôner la paix dans le pays.

Selon El hadj Diaby, la Guinée a besoin de la paix «si on est réuni ici c’est qu’il y’a la paix, Pourquoi lit-on le coran ? C’est pour se rappeler des droits et des devoirs. Même si la justice est violée, on parle toujours de la paix. Quand on dit qu’il y’a manifestation, vous les militants, vous sortez sans aucun problème, mais il y’a des infiltrés parmi vous qui caillassent les biens des gens. Et quand on casse on dit que c’est le parti de tel », a-t- il fait savoir.

Ravi de la visite de l’ambassadeur de la paix au siège de son parti, El hadj Cellou Dalein Diallo a dit que l’UFDG regorge des Hommes de paix. Il a tenu à préciser qu’un homme frustré dont les droits sont violés n’est pas en paix. Plus loin, le chef de file de l’Opposition Républicaine a, selon lui, donné les sources de conflits.

« Notre victoire a été volée en 2010 et nous avons accepté pour la paix, nul part ailleurs on ne peut accepter que le deuxième tour d’une élection ait lieu quatre mois et demi après le premier, c’est contraire à la constitution. Lorsqu’on va au dialogue, on fait des concessions, on trouve un accord, on signe devant la communauté internationale, aucune disposition n’est respectée. Vous êtes Président de la République, des citoyens sont abattus dans l’exercice d’un droit constitutionnel celui d’organiser des manifestations, vous devrez vous montrer comme le Président de tous les guinéens, faire en sorte que des enquêtes soient menées et que les auteurs soient identifiés et déférés devant les tribunaux… », s’est indigné Dalein sous les ovations de ses militants.

Le numéro un de  l’opposition guinéenne  a lancé  un appel à la mobilisation des sages pour restaurer la paix, la justice et en faisant en sorte que les lois de la République soient respectées.

Bantama Sow invite les jeunes à s’approprier notre patrimoine culturel

Proclamée lors de la 38ème session de la conférence générale de l’UNESCO,  la « journée du patrimoine mondial africain  » est célébrée ce samedi 5 mai 2018, sous le thème « Aimer le patrimoine mondial africain ». A l’occasion de cette célébration, le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussy Bantama Sow, a fait une déclaration, le vendredi 04 mai 2018.

« Cette journée  est une occasion pour les États africains de célébrer le patrimoine culturel et naturel exceptionnel du continent. Elle  est également une opportunité pour informer et sensibiliser la jeunesse africaine sur l’état de conservation de son riche patrimoine culturel et naturel et sur la nécessité de la diffusion et de la valorisation de celui-ci», a-t-il déclaré.

C’est pourquoi, «la Guinée, pour sa part est résolument engagée dans cette dynamique de préservation et de promotion  de son riche héritage. Ainsi selon le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, de la préhistoire à l’époque contemporaine en passant par les royaumes et empires médiévaux, de l’introduction de l’islam à la traite négrière, du christianisme à la colonisation, la Guinée fut le théâtre d’événements historiques majeurs qui ont profondément marqué la conscience collective dont les traces matérielles existent encore», a-t- il rappelé.

«Comme l’évoque le thème de cette année,  » aimer le patrimoine mondial » , est un slogan assez significatif en ce sens que ne pas aimer son patrimoine, c’est se renier. C’est pourquoi, j’exhorte chaque guinéenne et guinéen et plus particulièrement les jeunes à s’approprier de notre patrimoine culturel et naturel en vue de contribuer à sa protection et à sa transmission« , invite le ministre.

Guinée: Le 03 mai célébré sous fond de plaidoiries 

Les hommes de médias ont célébré ce jeudi 03 mai 2018 la journée internationale de la liberté de la presse . À cet effet , organisations professionnelles de médias, journalistes et associations de presse se sont donnés rendez-vous à la maison de la presse à Coleah. À cette occasion , le président du Conseil d’administration de la maison commune des journalistes a, dans son discours, rappelé l’historique de la date de 3 mai avant de solliciter  l’appui du président de la République.

«La journée mondiale de la liberté de la presse que nous célébrons aujourd’hui a été instaurée par l’assemblée générale des nations unies en décembre 1993. C’était après la tenue du séminaire de développement d’une presse africaine indépendante en 1991. Le 03 mai est aujourd’hui devenu une des occasions les plus solennelles en vue d’informer l’opinion publique des violations des droits à liberté d’expression et le moment de se rappeler que plusieurs journalistes sont morts dans la prison en faisant des investigations ou en publiant simplement des nouvelles. Selon l’organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), la journée mondiale de la liberté de la presse c’est une journée qui permet de mettre sur pied des initiatives et d’évaluation. C’est une journée qui permet de rappeler aux États le respect des engagements qu’ils ont pris envers la presse. Une journée d’alerte pour alerter le public et accroître la sensibilisation à la cause de la liberté de la presse. C’est une journée commémorative envers les journalistes qui ont perdu la vie pendant qu’ils exerçaient leur profession…», a-t- il rappelé.

Plus loin , Amadou Tham Camara, au nom des associations de presse a fait un plaidoyer envers le président Alpha Condé.

«Sans forcément se fier au classement de reporter sans frontières en la matière, qui classe notre pays à la 104e place. Le thème retenu cette année est : Médias, justice, État de droit des contre-poids du pouvoir. Selon cette organisation onusienne, la célébration de mai devrait porter sur des questions de médias et la transparence du processus politique, de l’indépendance du système judiciaire et de la responsabilité des institutions de médias vis à vis du public. C’est aussi l’occasion d’examiner les défis auxquels est confrontée la presse en ligne.  Cette convention une fois adoptée viendra alourdir les charges des patrons des entreprises de presse. C’est le lieu de souligner que les entreprises de presse sont confrontées à de sérieux difficultés surtout d’ordre financier. Tout en saluant l’augmentation sensible de la subvention accordée aux médias guinéens, nous souhaiterions que de commun accord d’autres difficultés soient mises sur table en vue d’être aplani parce qu’en vérité sans des entreprises économiquement viables,  le paris de la liberté des journalistes risquent bel et bien d’être hypothéqué. Le voeux sans doute partagé avec tous les hommes de médias aujourd’hui, est celui de voir rapidement construit un siège pour la maison de la presse de Guinée à l’instar des autres pays de la sous région.» a-t- il sollicité.

En guise de réponse, Alpha Condé dit ne pas être prêt à s’engager derrière les journalistes. Le président de la République reprochent aux journalistes guinéens de n’avoir pas réagi  au classement de la Guinée par reporter sans frontières.

« C’est étonnant que la Guinée soit placée 104ème quand des pays africains dit démocratiques mieux placés où des journalistes sont arrêtés tout temps ou poursuivi pour outrage au chef de l’État. Je pense que vous ne contribuez pas à améliorer l’image de la Guinée. Je pense que avant de solliciter d’aide qu’est ce que vous avez fait pour défendre les progrès que nous avons fait en matière de liberté de la presse depuis 2011? Aucun journaliste n’a été arrêté ou poursuivi depuis mon accession au pouvoir . La Mauritanie  où des journalistes sont arrêtés est placé 54ème, c’est parce que vous présentez une image de la presse en Guinée qui ne correspond pas. Je ne suis pas prêt à m’engager derrière vous tant que vous ne changez pas. Car vous continuez à donner  une mauvaise image de la Guinée. Comment la Guinée peut etre classé 104ème par reporter sans frontière sans que vous ne faite rien. Tant que vous ne répondez pas à cette question je ne dirai aucun mot.» a t- il répondu sèchement dans la salle comble de journalistes.

Conakry accueille un Forum de l’Etudiant Guinéen du 10 au 12 mai 2018

Conakry, la capitale de la Guinée accueille du 10 au 12 mai le premier Forum de l’Etudiant Guinéen (FEG).  L’événement se déroulera au Palais du Peuple à Conakry. Le FEG est un espace d’information et de découverte sur les choix des études, les formations et les opportunités qui peuvent s’offrir aux étudiants et aux élèves.

L’initiative est du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le thème retenu pour cette 2ème édition est « Enseignement, formation professionnelle et innovation technologique : moteur de développement ».

Cet espace d’échange de trois  jours doit mettre en rapport les étudiants, les futurs bacheliers avec les institutions d’enseignement supérieur et les acteurs de la formation afin d’obtenir des informations sur les programmes, les conditions d’admission et d’orientation, les cursus, les diplômes proposés et les débouchés. Il consistera aussi à créer un contact direct entre les entreprises, futurs employeurs, les étudiants, les élèves et les jeunes diplômés guinéens regroupés dans un même cadre.

Selon les organisateurs, les objectifs primordiaux de cette rencontre seront « la présentation des projets innovants ». Ceci, en encourageant l’innovation au sein des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, valoriser les étudiants porteurs de projets innovants, et promouvoir des produits locaux.

Pour la circonstance, le gouvernement met une adresse à la disposition des étudiants afin de leur faciliter l’inscription même à distance. C’est: feg@letudiantguineen.com, avec un descriptif du projet, le nom, l’adresse et l’Université d’origine du concerné.

Affaire Bolloré: Alpha Condé veut porter plainte pour dénonciation calomnieuse

En Guinée, le président Alpha Condé a annoncé jeudi 3 mai son intention de déposer une plainte en France pour « dénonciation calomnieuse » dans le cadre de « l’affaire Bolloré », l’homme d’affaires français mis en examen pour « corruption d’agent public étranger », « complicité d’abus de confiance » et « faux et usage de faux ».

Trois chefs d’inculpation qui concernent notamment les conditions d’obtention de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry attribué au groupe par décret présidentiel en mars 2011. Si le ministre guinéen de la Justice, avait assuré que la Guinée allait « collaborer avec la France » dans cette affaire, le président de la République ne s’était pas encore exprimé publiquement. Il l’a fait devant les journalistes réunis à l’occasion de la journée mondiale pour la liberté de la presse.

Le chef de l’Etat a fustigé le récent classement de Reporter sans frontières dans lequel la Guinée figure à la 104ème place, à cause selon lui, des journalistes guinéens qu’il accuse de ternir l’image du pays. Il a pris à titre d’exemple : la récente mise en examen de Vincent Bolloré.

« Aucun de vous n’a cherché ici à savoir quelle est la vérité, a lancé Alpha Condé. Je vais porter plainte en France pour dénonciation calomnieuse. J’ai décidé de porter plainte, mais vous qu’est-ce que vous faites ? Vous continuez à casser l’image du pays. »

Quand et contre qui portera-t-il plainte ? Le président n’en dira pas plus. « Il faut d’abord être certain d’obtenir une décision définitive des juridictions françaises qui pourraient aller dans le sens d’innocenter les personnes qui étaient visées, explique maître Boucounta Diallo, l’un des avocats du président guinéen. A partir de là, ces personnes sont fondées à poursuivre en justice pour dénonciation calomnieuse les auteurs de cette plainte. Mais il est nécessaire de disposer des éléments du dossier qui, pour le moment, à cause du secret de l’instruction, sont forcément indisponibles ».

Une telle action n’est donc possible que si la plainte est rejetée, classée sans suite ou que les accusés sont blanchis au terme d’une procédure qui peut durer plusieurs années.

La réponse sèche de Alpha Condé  à Tham Camara

À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse ,  le président du conseil d’administration de la maison de la presse a rappelé le classement occupé par la Guinée dans le rapport annuel de l’ONG Reporters sans frontières.

Ce rapport classe la Guinée 104e sur 108 pays. Ce rappel a très vite choqué le président Alpha Condé et il a ainsi réagi en ces termes :

«Je pense que vous ne contribuez  pas à améliorer l’image de la Guinée. Vous êtes responsables de ce classement (…). Je pense qu’avant de me demander de vous aider, qu’est-ce que vous avez fait… Alors que l’image du pays est discréditée. Tous les progrès qu’on a fait depuis 2011 sont passés sous silence comme si on était dans un pays où on maltraitait les journalistes. Pourtant, aucun journaliste n’a été encore arrêté par le gouvernement alors que dans certains pays comme la Mauritanie, je vois que des journalistes sont arrêtés. Pourquoi  ceux-ci sont classés 54ème et nous 104ème….», s’est interrogé le président Alpha Condé.

«C’est parce que vous présentez une image de la presse en Guinée qui ne correspond pas à la réalité. Alors comment voulez vous qu’on vous appuie quand vous faites en sorte que tous les efforts en faveur de la liberté de la presse soient étouffés et dès qu’il y’a le moindre malentendu, vous faites du bruit. Parce que des gendarmes ont convoqué des gens, vous faites du boucan. Donc, moi je ne peux pas prendre des engagements devant vous quand vous continuez à piétiner tous les progrès que nous effectuons pour la liberté de la presse. Posez-vous la question de savoir qui est responsable de ce classement. Vous parlez de Reporters sans Frontières, mais ce n’est pas le meilleur exemple en France.  Est-ce que depuis que je suis président, un journaliste a été emprisonné ? Est-ce que j’ai poursuivi un journaliste depuis que je suis président? Alors comment la Guinée peut être classée 104ème? C’est parce que vous continuez à vendre une image du pays qui est contraire à la réalité du pays. Comment voulez-vous qu’on continue à écouter vos revendications quand vous faites tout pour présenter une mauvaise image du pays.»,  a-t- il regretté.

Pour se défendre, les patrons de presse ont tenté de faire comprendre au président de la République que Reporters sans frontières est une ONG qui a ses critères de jugement et d’appréciation propres à elle. Ce qui apparemment n’a pas convaincu Alpha Condé .

Liberté de la presse: Alpha Condé très remonté contre les journalistes guinéens

Ça chauffe à la maison de la presse où les journaliste célèbrent ce jeudi la journée internationale de la presse.

Venu participer accompagner les journalistes dans cette célébration,  le président Alpha Condé se montre très fâché contre ceux-ci.

Ce mécontentement est dû au classement de la Guinée dans le rapport annuel de l’ONG Reporters Sans Frontières a constaté un reporter de journaldeconakry.com sur place.

Dans le dernier classement publié en fin du mois d’avril, la Guinée a été placée 104e sur 180.

Un classement pas apprécier par la chef de l’Etat. Depuis une dizaine de minutes, Alpha Condé refuse de poursuivre son allocution en attendant la réponse à deux questions qu’il ne cesse de poser et insister.

Pourquoi la Guinée a été classée 104e ? Pourquoi vous (les journalistes ) n’avez pas réagi en contredisant Reporter Sans Frontières ?

Pour Alpha Condé , ce sont les journalistes guinéens qui vendent une mauvaise image de la Guinée à l’étranger.

Nous y reviendrons.

L’opposition républicaine reporte la ville morte 

Réuni dans la soirée de ce mercredi, l’opposition républicaine a décidé de reporter la journée ville morte initialement prévue pour ce jeudi 3 mai au mercredi 09 mai 2018.

Cette décision intervient après un appel téléphonique entre le  président de la République Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition guinéenne.

Cet entretien téléphonique entre ces deux hommes permis l’annulation de la poursuite judiciaire contre Makanera et cie qui étaient convoqués à comparaître ce jeudi devant le tribunal de première instance de Dixinn.

Les opposants au régime Condé disent donner une autre opportunité au pouvoir en place pour libérer tous ses militants incarcérés un peu partout dans les prisons du pays.

Depuis cette annonce, les commentaires vont crescendo dans le pays. Des observateurs avertis dénoncent l’immixtion du pouvoir exécutif dans le fonctionnement de la justice guinéenne.

Ce qui selon eux , démontre la dépendance de pouvoir judiciaire guinéen.

Kankan : La plate-forme de CSPP évaluée pour la mise en œuvre de son projet

La Plate-forme de Cohésion Sociale pour la Paix et la Prospérité (CSPP) de Kankan vient d’être évaluée par le coordinateur de l’ONG/ WANEP, François Tolno, sur la mise en valeur de son projet, rapporte le correspondant régional de l’AGP sur place.
Une plate-forme mise en place à Kankan, le 04 mai 2017. Des partenaires de mise en œuvre de ce projet évoluent dans les préfectures de Kankan, Siguiri, Kouroussa et Dinguiraye en Haute Guinée.

Dans la zone spéciale de Conakry, ce sont les communes de Matam, Matoto et Ratoma qui sont ciblées par ce projet de CSPP.

Des leaders religieux, des communicateurs traditionnels, la Société civile et les autorités administratives, constituent les groupes cibles du projet.

En une année d’activités menées, cette plate-forme a tenu deux réunions, dont 05 sur la prévention des conflits menées avec succès, 05 conférences organisées avec la tenue d’une campagne de sensibilisation et deux tables rondes.

Selon le président de l’ONG, Sékou Condé, la plate-forme de Kankan se porte bien. Il souhaiterait que cette organisation poursuive encore ses activités pendant deux (02) ans, avec un certain nombre de moyens. Car, selon lui, «la volonté y ait et les personnes ressources sont disponibles».

Medias en Guinée : 50 journalistes à l’école du Choix de l’Angle de traitement de l’information

Un atelier de formation regroupe, depuis mardi, 1er mai 2018, à Conakry, 50 journalistes de différents médias, autour du thème, «Reportage : le choix de l’angle», rapporte l’AGP.
Il est organisé par Wassolon Agency Communication en prélude à la célébration de la Journée Internationale de Liberté de la Presse (JILP) en République de Guinée, jeudi, 03 mai.

Ce thème, qui pose la problématique et la nécessité pour les reporters d’être d’avantage attentifs à cet aspect, certes basique des techniques journalistiques, mais qui parfois échappe à certains d’entre eux, a été longuement expliqué par le facilitateur, Alpha Kabinet Doumbouya, directeur général de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP).

Cette formation vise donc à renforcer les connaissances et les vigilances des responsables de Rédaction, sur la définition de l’angle par les journalistes, dont ils corrigent et valident les reportages avant leur diffusion ou publication.

D’après les organisateurs, des séries d’activités sont également prévues au cours de cette célébration de la liberté de la presse, notamment des journalistes-modèles échangent avec des étudiants en journalisme et l’organisation de la 2ème édition de la grande soirée des médias guinéens.

Présent à la rencontre, le président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), Iboune Conté a fait savoir, que la célébration de la JILP ne peut pas être faite seulement de réjouissance, mais la presse guinéenne doit se pencher sur l’état des lieux de la liberté de la presse, tout en prenant les attitudes face à l’actualité et au respect de l’éthique et de la déontologie du métier.

«Les organisateurs sont conscients de l’ampleur de la profondeur des défis qui nous interpellent. Il s’agit de professionnaliser la responsabilité des journalistes dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations», a laissé entendre Iboune Conté.

Pour le président de Wassolon Agency Communication, Aboubacar Diallo, l’échange qui s’est déroulé au cours de cette formation, constituera une petite plus-value pour les journalistes reporters, mais en taque rédacteur en chef.

«Le choix de l’angle, sa définition est une étape cruciale, mais elle représente aussi un écueil pour bon nombre de journalistes, et lorsque cette étape n’est pas réussie, la réussite du reportage aussi n’est pas garantie», a ajouté Aboubacar Diallo.

Kindia: Fodeya Bangoura, militant de l’UFDG, condamné à un an de prison avec sursis

Fodeya Bangoura, secrétaire administratif de la fédération de l’UFDG Kindia 1 à Sékou Oumar Traoré, secrétaire général de la jeunesse et président de la communication du RPG-Arc-ciel  à Kindia a été condamné à un an de prison avec sursis. C’était mercredi lors de son procès  au tribunal de  première instance de Kindia.

Il était poursuivi pour coups et blessures volontaires, menaces de mort, injures publiques, Fodeya  Bangoura. En plus d’un an de prison, assorti de sursis, il doit payer une amende d’un million de francs guinéens.

Ce verdict intervient malgré la bataille de la défense à obtenir la relaxe pure et simple de son client

Bien qu’il se réjouisse du verdict prononcé, Ahmadou Diallo, représentant du ministère public, a déploré la persistance des querelles politiques à Kindia. C’est pourquoi il prévient que la prochaine fois, la sanction à requérir sera plus sévère.

«Ce que nous avons constaté à Kindia, c’est qu’il y a trop de problèmes politiques, comme si Kindia était la seule ville de la Guinée. Et cela n’est pas normal. Entre les acteurs politiques, il y a trop de problèmes.  C’est pourquoi nous avons décidé unanimement, la prochaine fois qu’on sera saisi d’une affaire  concernant les hommes politiques à Kindia, la peine sera l’emprisonnement ferme.» a-t-il martelé.

Il a par ailleurs invité la population à jouir de son droit constitutionnel qui est la manifestation sans débordement.

Pour l’heure, la défense ne s’est pas d’abord prononcée sur la possibilité ou non de faire appel de cette décision du tribunal de première instance de Kindia. En tout cas, elle en a pour quelques jours. Passer ce délai, elle sera forclose.

Paul Put: le sélectionneur du Syli National touche «30.000 euros par mois»

Recruter pour conduire les destinées du Syli A depuis le 2 mars dernier, le salaire du technicien franco-belge était resté jusque-là voilé au grand public, même si certains journalistes et autres acteurs du cuir rond énonçaient une somme comprise entre «30 mille et 40 mille euros par mois ».

Et comme on a coutume à le dire, les rumeurs sont fondées en République Guinée. La révélation du président de la fédération guinéenne football faite lors de l’Assemblée ordinaire de la Féguifoot du 30 Avril 2018 à Kindia, en fait foi.

Selon le site d’information Guinéefoot.info, Paul Put perçoit actuellement «360 mille euros par an, soit 30 mille euros par mois », exactement le double du salaire de Lappé Bangoura, qui lui empochait 15 mille euros le mois.

Les chiffres ne sont pas finis, car le véhicule de PUT a coûté jusqu’à (350.000.000 GNF) à son donateur Antonio Souare président de la FGF.

Les frais d’hôtel couvrant l’hébergement de l’ancien sélectionneur du Burkina Faso à Conakry, atteignent les « 107 millions de francs guinéens par mois » font savoir nos confrères.

Avec tout cet investissement, il y a bien de quoi exiger des résultats à Paul.

Le 1er mai célébré avec faste en Guinée

La fête internationale des travailleurs est célébrée le 1er mai de chaque année. En Guinée, cette fête intervient au lendemain d’une série de crises socio-politique et syndicales qui ont affecté les activités économiques durant l’année 2017 et au début de cette année 2018.

Malgré ces différentes crises, le secrétaire général de l’inter syndicale CNTG- USTG, s’est réjouit de quelques acquis obtenus.

« Dans le cadre de son combat pour un bien être continu de ses travailleurs, l’inter central syndical a obtenu des acquis importants au nombre desquels : la révision de la grille salariale, valeur monétaire qui est passée de  698 à 997 pour tous les fonctionnaires en général et de 751 à 1030 pour l’éducation et la santé en particulier, l’augmentation des salaires de 80% pour tous les fonctionnaires de 2016 à 2018», a fait savoir  Amadou Diallo.

En Guinée, le thème retenu pour la célébration de cette fête est  » le dialogue social au service d’un travail descend« .

Damantang Albert Camara, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à favoriser le dialogue social.

«Le gouvernement réaffirme sa disponibilité à favoriser l’établissement d’un cadre de dialogue structuré et franc. C’est dans ce but que la mise en œuvre des différents accords conclus avec les centrales syndicales produiront tous les résultats escomptés pour le bien des travailleurs et travailleuses de notre pays.»

La cérémonie était présidé par le Premier Ministre. Mamady Youla s’est dit heureux de prendre part à la commémoration de cette fête qui symbolise la lutte des travailleurs du monde entier pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de la classe ouvrière.

Un artiste bisexuel guinéen menacé d’expulsion en France

Nouvelle journée de mobilisation pour Moussa, un artiste bisexuel guinéen menacé d’expulsion qui a vu son ancien compagnon s’immoler par le feu dans son pays. Une manifestation a eu lieu mardi  1er mai dans l’après-midi devant le Centre de rétention où il a été placé dans l’attente du réexamen de sa situation.
Placé en centre de rétention depuis plus de 40 jours, ce sans papier guinéen âgé de 28 ans est toujours en France grâce au commandant de bord qui a refusé de le prendre dans son avion lors de sa reconduite à la frontière dans la nuit de samedi à dimanche.

Selon ses soutiens, Moussa est menacé dans son pays en raison de sa bisexualité. « Moussa est un artiste, il est acrobate. Il est premier porteur, c’est un acrobate de très haut niveau, explique Yves Carel, de l’association pour la promotion des travailleurs immigrés. Il a travaillé en Afrique, il a notamment fait une tournée dans différents pays africains. Il est bisexuel et il a vu son compagnon s’immoler devant lui parce qu’il avait été tabassé et qu’un tribunal d’honneur l’avait condamné ».

Moussa a, lui, échappé aux flammes mais trois ans après il garde les stigmates de cette agression. Arrivé en France avec un visa temporaire de travail, Moussa s’est produit dans des spectacles à Nice, Montpellier. Il a aussi participé à la « pégoulade », le défilé d’ouverture traditionnel de la féria de Nîmes, sauf que son visa a fini par expirer.

« L’homosexualité est condamnée en Guinée, poursuit Yves Carel. Il y a des lois mais qui ne sont pas appliquées et donc on pourra vous dire qu’il y a simplement deux ou trois cas par ans de condamnation pour homosexualité en Guinée. Je pense que l’Ofpra s’appuie sur ces chiffres pour considérer que c’est un pays sûr. Mais le danger immédiat pour Moussa, ce ne sont pas les autorités guinéennes, c’est le voisinage, et il est quelqu’un de très connu donc il est la cible idéale pour les homophobes locaux ».

Compte tenu de la mobilisation et de son écho dans les médias, la situation de Moussa est actuellement réexaminée par le ministère de le l’Intérieur.

Fête du 01er mai: des syndicats demandent une augmentation du Smig

Les travailleurs guinéens ont célébré ce mardi 1er mai 2018 la fête internationale des travailleurs.

Cette fête a été célébrée sous le thème : le dialogue social au service du travail descend.

À cette l’occasion les syndicats n’ont pas manqué de faire des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens.

Se sont entre autres: la réglementation des conditions de vie et de travail, l’arrêt du licenciement abusif au niveau des entreprises et sociétés, le traitement définitif du dossier des agents de flottes dans la fonction publique, la création d’un tribunal administratif avant fin 2018, le paiement des pensions des retraités au même que le salaire des actifs, la mise en oeuvre du programme de logements sociaux, l’accélération de la reprise des entreprises fermées, la suppression des barrages non conventionnels et la révision à la hausse du smig de 440000 à 1.200 000 francs guinéens.

Espérons que ce cri de cœur des syndicats tomberont dans de bonnes oreilles quand on sait que certaines entreprises ou sociétés ont toujours du mal à appliquer le Smig de 440000 francs pour leurs travailleurs.

Aboubacar Soumah: «sans justice sociale il n’y a pas de paix»

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah, n’a pas été convié aux festivités de célébration de la fête des travailleurs présidées par le Premier ministre Mamady Youla.

Aboubacar Soumah , secrétaire général  du SLECG, affirme que son mouvement syndical étant affilié  à l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) qui est partie prenante à l’organisation de cette fête, n’a pas besoin d’invitation pour assister à cette cérémonie.

«Je ne dois pas rester en marge de cette fête des travailleurs . Donc c’est ce qui a fait qu’ il a été décidé au niveau du bureau exécutif national du SLECG de venir participer même si on a pas été invité. Nous nous sommes donnés le devoir de se présenter et de défiler», a-t- il fait savoir.

Aussitôt arrivé au palais du peuple où se tenait la cérémonie, Aboubacar Soumah a été empêché de serrer la main aux autorités assises à la loge officielle. Pour ce syndicaliste, c’est un non événement.

«Qu’on nous empêche de serrer la main aux autorités, peu importe, l’essentiel pour nous est que nous avons participé à la fête et nous avons partagé la joie avec l’ensemble des travailleurs de la République de Guinée.»

Mais comment le camarade apprécie-t- il les différents discours tenus lors de la cérémonie? Sans langue de bois Soumah répond:

«Les différents discours je les ai suivis avec beaucoup d’attention. Les centrales syndicales demandent l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et le respect des différents protocoles signés. Par rapport au gouvernement qui dit avoir créé toutes les conditions pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et avoir créé beaucoup d’usines pour que les travailleurs trouvent de l’emploi, c’est que nous pouvons dire, c’est qu’il y a beaucoup de chômage en Guinée. Nous disons qu’il n’y a pas de création d’emplois. Nous demandons au gouvernement de bien gérer les biens de ce pays et de bien repartir les biens de ce pays parce que la richesse nationale appartient à tous les citoyens de la Guinée. Il ( le gouvernement ) parle de la paix mais quand il n’y a pas de justice sociale, il ne peut pas y avoir de paix. Il faut que les richesses du pays soient partagées de façon équitable pour tous les travailleurs et citoyens de la République de Guinée», a-t- il lancé sèchement.

Guinée : L’opposition annonce la reprise des manifestations dès la semaine prochaine .

L’opposition républicaine s’est réunie autour de son chef de file dans la soirée du lundi 30 avril.  À l’ordre du jour, le « harcèlement judiciaire des responsables et militants de l’opposition » et Point sur la mise en œuvre du communiqué qui a sanctionné la rencontre de Cellou Dalein Diallo avec  le Président de la République Pr Alpha Condé .

Après 5 heures de négociation, Cellou Dalein Diallo a annoncé la reprise des manifestations de l’opposition avant d’appeler leurs militants à la mobilisation devant le tribunal de première instance de Dixinn où sont convoqués 4 leaders de l’opposition.

«Nous avons décidé de reprendre nos manifestations pacifiques la semaine prochaine parce qu’il n’y a aucune volonté politique d’aller de l’avant,  de rester dans la dynamique de l’apaisement et dans la décrispation de la crise. Et il n’y a aucune volonté perceptible de trouver une solution au contentieux électoral.  Jeudi 3, jour de convocation des leaders de l’opposition au tribunal de Dixinn, nous allons inviter tous nos militants et sympathisants d’accompagner l’opposition pour répondre à cette convocation devant les tribunaux. Nous allons leur demander d’observer une ville morte ce jour 3 pour que l’opinion nationale et internationale sachent que nous sommes victimes de violences et de harcèlement judiciaire qui sont orientés uniquement vers les militants de l’opposition.»

Par ailleurs, les opposants au régime Condé ont exprimé leur solidarité aux opposants en conflit avec la justice guinéenne. «Nous exprimons notre solidarité avec tous les citoyens membres des partis politiques de l’opposition qui se retrouvent aujourd’hui dans les prisons de manière injuste et de manière ciblée», a dit le chef de file de l’opposition guinéenne.

Pourquoi reprendre les manifestations à une semaine du mois de ramadan? Comment est ce que les guinéens vont faire les achats pour les préparatifs du ramadan? Est ce que les opposants se manifesteront pendant le ramadan?
Voilà autant de questions qui méritent d’être posées car, comme on le sait, aucun mouvement n’est possible pendant les manifestations de rue. Le plus grand marché du pays est toujours resté fermé lors des marches et autres formes de contestation en Guinée.

 

Kitoko Coiffure 2018: une Guinéenne rafle le prix 

Le concours dénommé « coiffure Kitoko » 2018 saison 3 s’est déroulé à Abidjan en côte d’Ivoire . La Guinéenne Patricia Lamah a été désignée lauréate de ce  prix . Après ce concours, notre compatriote est venue présenter son prix à la population guinéenne. D’entrée, Patricia s’est dite fière d’avoir accompli un de ses rêves.

«C’est juste un sentiment de fierté et d’honneur d’avoir hissé haut le tricolore guinéen.  Je suis très fière de moi et contente de rentrer en Guinée avec le trophée que je dédie à tous les guinéens….», s’est elle réjouie.

À ses clients, Patricia n’a que quelques mots à leur adresser: «Je leur dis merci de m’avoir fait confiance, merci d’avoir cru en moi et de m’avoir poussée et  aidée à surpasser mes limites.»

La compétition était certes rude mais Patricia Lamah a pu se distinguer.

«La compétition s’est bien passée malgré qu’il y avait beaucoup de stress et surtout il y avait beaucoup de concurrence qui était là donc il fallait se surpasser, se battre pour plaire aux membres du jury. C’est vrai que j’étais loin de mon pays, il fallait garder le secret parce que l’émission est passée après 4 mois donc il ne fallait pas révéler qui a gagné. Ce qui était très difficile mais bon on y est arrivé quand même», a-t- elle raconté.

Juriste de formation, Patricia Lamah s’est retrouvée dans ce domaine par passion.

«C’est juste une passion qui m’a poussé à me retrouver dans ce domaine sinon je suis juriste de formation et conseillère juridique mais l’amour de ce métier m’a poussé à m’exprimer plus dans ce domaine d’où l’obtention de ce trophée.»

Pour participer à ce concours, la lauréate du prix Kitoko Coiffure s’est débrouillée avec ses propres moyens.

«Je me suis faite toute seule, personne ne m’a accompagné, je me suis débrouillee à m’inscrire et jusqu’ici il n’y a eu aucun apport de la part de quiconque.», a-t- elle regretté.

Pour le futur, Patricia ne manque pas d’ambition. «L’agrandissement du salon, et la  préparation de la relève parce qu’il ne faut pas que Coiffure Kitoko s’arrête seulement à Patricia.»

À l’occasion de cette présentation, les hommes ne se sont pas fait conter l’événement.

Jean Paul Lamah, activiste de la société civile, est venu apporter son soutien à Patricia. Pour lui , la Guinée ne manque pas de talents.

« Je suis là parce que nous avons une compatriote qui a décroché un prix aux enjeux continentaux .  Aujourd’hui elle est une icône. De ce point de vue, elle mérite d’être soutenue par tous. C’est une référence pour d’autres générations en terme entrepreneuriat. Nous avons du potentiel et du talent à l’intérieur de la Guinée qu’il faut promouvoir. Elle a fait le déclic il faut la soutenir pour que d’autres emboîtent le pas. On est venu partager ce moment de joie avec elle, l’encourager et inciter d’autres à faire comme elle.»

Les clientes de Patricia sont aussi dans la joie. Mme Sylla M’mah est venue féliciter sa coiffeuse de longue date .

«Aujourd’hui je suis là à cause de ma fille, c’est elle qui m’a obligé de venir non seulement se faire tresser par Patricia mais aussi pour la féliciter. Patricia est très bien pour les afro et pour les nappis».

Patricia Lamah obtient une somme de 5 millions de francs CFA pour avoir décrocher le prix kitoko coiffure 2018.

Cellou Dalein Diallo: « Nous n’allons plus être naïfs…..»

À l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi , Cellou Dalein Diallo s’est prononcé sur les travaux du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre. Le leader de l’UFdg est revenu sur le communiqué qui a sanctionné sa dernière rencontre avec Alpha Condé.

«Les recommandations qui ont sanctionné ce communiqué n’ont pas été respectées. Nous avions dis qu’à l’issue de cette semaine, s’il n’y a pas eu d’avancée, l’opposition se retrouvera pour tirer les conséquences. L’opposition se retrouvera lundi et nous allons faire l’évaluation sur ce qui a été fait et croyez moi , nous allons prendre nos responsabilités. Je dois dire beaucoup d’entre vous pensaient que c’était pas la peine d’aller rencontrer Alpha Condé , je pense que c’est bon parce que nous ne privilégions pas la rue . Si des solutions justes et équitables peuvent être trouvées autour de la table de négociation , nous préférons le dialogue et la concertation en vue d’aplanir nos divergences avec le pouvoir…..»

Plus loin , le chef de file de l’opposition guinéenne a estimé que ce comité n’a pas œuvré pour la décrispation  de la crise politique qui est née au lendemain des élections communales du 04 février.

«Nous avons suspendu les manifestations, nous sommes allés  discuter avec le président , il a demandé au comité de suivi de trouver une solution au contentieux électoral. Le contentieux est simple. Nous avons des PV issus des urnes, des PV qui ont été dressés à l’issue du vote.  Nous avons toutes les preuves que ces résultats issus des urnes ont été falsifiés par les commissions administratives de centralisation des votes (CACV). Nous avons dis qu’il faut que la vérité des urnes soit respectée. Que le choix des citoyens soit respecté. Qu’on nous restitue les suffrages et les sièges qui nous ont été volés par ce que nous avons une base. Ils sont entrain de dire que c’est terminé, les tribunaux de première instance se sont prononcés. L’article 114 du code électoral dit que les décisions du juge sont sans appel mais avant cet article, il y a les articles 85, 86, 87 et suivant qui stipulent  que en aucun cas un PV ne doit être annulé ou falsifié. Alors, si ces articles sont violés, nous nous disons que nous ne sommes pas d’accord. Il faut examiner l’ensemble des textes de loi qui ont été violé et dans le cadre du dialogue politique essayer de procéder à la vérité. Nous n’allons pas continuer à être naïfs avec Alpha Condé. Nous allons nous retrouver et prendre nos responsabilités.» a-t- il lancé.

Pour finir, Cellou Dalein Diallo a dénoncé «les arrestations arbitraires, les condamnations sévères des militants de l’opposition,  et la convention devant le tribunal de Dixinn pour le 3 mai prochain des 4 leaders de l’opposition qui ont signé la note informative pour la dernière marche des opposants.»

Liberté de la presse: le président de l’URTELGUI pas « fier  » du rang de la Guinée

L’organisation non gouvernementale Reporter sans frontières a rendu public son rapport annuel sur le classement des pays selon la liberté de la presse.

Dans ce classement, la Guinée perd 3 places et se classe à la 104e place sur 180 pays.En effet, c’est avec le slogan  » des journalistes de terrain à haut risque en Afrique » que reporters sans frontières a abordé la question Afrique dans son classement. Dans ce classement de 2018, la Guinée occupe la 104e place contre 101e en 2017. Pour Sannou Kerfala Cissé, président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (URTELGUI), l’ONG a été clémente envers la Guinée.

« On ne peut vraiment pas être fier de ce classement.  L’idéal aujourd’hui est qu’on se retrouve parmi les dix premiers. Face à tout ce que les journalistes, les médias, dans leur ensemble ont traversé l’année 2017, je me dis que le reporter sans frontières a été vraiment clément vis à vis de la Guinée. Ce régime a fait un recul grave dans le cadre de la liberté de presse, de la liberté d’exercice de métier de journaliste dans le monde entier et c’est traumatisant….».

Pour le président de l’Urtelgui , il y a eu un recul dans l’exercice du métier de journalisme en Guinée . Il y a un recul total de la liberté dans l’exercice du métier de journalisme en Guinée. Si ce ne sont pas les rétentions de l’information au niveau de l’administration  dans la loi quiconque aussi se livre aujourd’hui à une rétention de l’information doit être poursuivi.»

Les trous noirs sur la liberté de la presse restent trop nombreux.

L’Heritré occupe la 179e place, le  Djibouti 173e, le Burundi 169e ou encore la Somalie 168e place avec 4 journalistes tués lors d’attaque terroristes en 2017 sont des pays africains où la liberté de la presse est constamment étouffée.