An 65 d’indépendance en Guinée : intégralité du discours du président de la transition Mamadi Doumbouya

 

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

Vaillant peuple épris de liberté, de démocratie, de paix et de justice,

C’est pour moi un grand honneur et un réel privilège de m’adresser à vous en cette occasion solennelle commémorant le soixante-troisième anniversaire de l’accession de notre pays à l’Indépendance nationale.

La particularité de cette commémoration cette année est qu’elle s’inscrit dans un contexte de mutation profonde intervenue suite à la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).

En raison du contexte social, politique, économique et sanitaire de notre pays, la célébration de notre indépendance nationale ne se déroulera pas dans les formes habituelles. En dépit de cela, la présente commémoration est placée sous le signe de l’espérance et du rassemblement.

Je voudrais donc saisir cette opportunité pour remercier nos braves populations pour leur soutien massif au changement intervenu.

C’est aussi le moment de féliciter et d’encourager les Forces de défense et de sécurité pour la discipline, le patriotisme, l’engagement dans la défense de l’intégrité territoriale, la protection des populations et leurs biens ainsi que la participation aux missions de maintien de la paix à l’échelle régionale et internationale. La République n’oublie pas les vaillants soldats de nos armées tombés sur le champ d’honneur en défendant la Patrie et les valeurs de liberté qu’elle incarne.

Les sacrifices ultimes de nos Martyrs pour que la Guinée demeure une et indivisible ne seront jamais vains !

Mes chers compatriotes

La pandémie liée au Covid-19 qui a éprouvé la Guinée a été l’occasion pour les personnels de santé de notre pays de démontrer leur professionnalisme et leur engagement dans la lutte contre cette terrible maladie. Qu’ils en soient vivement remerciés.

J’exhorte tout un chacun à continuer de respecter les mesures sanitaires édictées, en particulier les gestes barrières et de se faire vacciner pour venir à bout de cette pandémie.

La célébration de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale m’offre l’occasion de rendre un vibrant hommage aux pionniers de notreIndépendance.

Également, je m’incline pieusement devant la mémoire de tous ceux qui sont tombés ces dernières années pour la défense des intérêts de notre chère patrie.

En cette occasion solennelle, notre pays continue de réaffirmer son appartenance à toutes les organisations sous-régionales, régionales et internationales auxquelles il est parti.

La Guinée a toujours joué un rôle majeur sur la scène africaine et internationale, notamment pour la défense et l’émancipation des peuples africains. Cette vision sera poursuivie par le CN–RD en vue de hisser, toujours plus haut, le drapeau Guinéen dans le concert des nations.

La République de Guinée ne négociera jamais sa souveraineté nationale.

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

Le 5 septembre 2021, au regard de l’état critique dans lequel se trouvait notre pays, les forces de défense et de sécurité, réunies au sein du CN–RD, ont pris leurs responsabilités devant l’histoire en décidant de prendre en main les destinées du pays.

En effet, comme indiqué dans notre déclaration de prise du pouvoir, notre pays était confronté à une série de crises profondes et multidimensionnelles qui avaient fini par saper ses fondements. Crisesdues notamment au dysfonctionnement des institutions constitutionnelles, l’instrumentalisation de la justice, les violations graves et répétées des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, la politisation à outrance de l’Administration publique, la corruption généralisée, la gabegie financière et les détournements de deniers publics.

La lutte contre tous ces maux qui gangrènent notre société sera mon cheval de bataille ainsi que celui du Gouvernement de Transition.

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

L’heure est au rassemblement de tous nos compatriotes autour des actions engagées par le CN–RD, pour permettre à notre pays de sortir de cette période transitoire, avec des institutions plus fortes, une Nation plus tolérante et reconciliée avec elle-même, où toutes les opinions peuvent s’exprimer librement. Dans cette Guinée nouvelleque nous voulons bâtir ensemble, tout sera mis en œuvre pour que force reste à la loi, que l’ordre et la discipline sous-tendent le comportement quotidien de chaque Guinéenne et de chaqueGuinéen.

C’est seulement à ce prix, que nous pourrons bâtir une Nation forte et prospère.

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

Pour relever les différents défis de la Nation, le CN–RD, conformément à sa vocation d’inclure toutes les composantes de la Nation à la recherche de solutions communes, a tenu à organiser des journées nationales de concertation.

A l’occasion de ces journées, toutes lescomposantes des forces vives de la Nation ont eu l’opportunité d’exprimer leurs préoccupations par rapport à l’état de la Nation et formuler des propositions concrètes de solutions à l’attention du CN–RD.

Je voudrais, en cette circonstance solennelle, remercier toutes celles et tous ceux qui ontcontribué à ces journées de concertation et qui nous ont enrichis de leurs idées.

C’est aussi le lieu de remercier nos partenaires techniques et financiers, et la communauté internationale dans son ensemble, pour l’attention bienveillante qu’ils ont toujours portée à notre pays. Nous espérons vivement que leur soutien ne nous fera pas défaut pendant cette période déterminante de notre histoire.

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

Les journées de concertation ont permis d’élaborerla Charte de la Transition. Cette Charte, qui a déjà fait l’objet de publication, définit les principes et valeurs, les droits et libertés fondamentales et les organes qui régissent la Transition.

Ces journées de concertation ont permis également d’identifier les grands défis et axes prioritaires qui devront orienter les actions du CN–RD et qui seront déclinés dans un chronogramme de transition.

L’état actuel du pays exige des mesures fortes que le CN–RD s’engage à prendre, en vue de redresser la situation avant la fin de la transition. Au titre de ces mesures, il y a la refondation de l’Etat, la lutte contre la corruption, la réforme du système électoral, la refonte du fichier, l’organisation d’élections libres, crédibles, inclusives et transparentes ainsi que la Réconciliation nationale.

A ces missions essentielles s’ajoute l’écriture d’une Nouvelle Constitution devant servir de socle à notre démocratie. La Nouvelle Constitution devra prendre en compte les légitimes aspirations du peuple souverain de Guinée, et sera adoptée par voie référendaire.

Au plan de la refondation de l’Etat, le CN–RD entend procéder à une reforme profonde de l’Administration pour un meilleur rendement du service public.

Concernant la lutte contre la corruption, unorgane de contrôle et de moralisation de la gestion publique sera mis en place, et un audit des comptes publics sera effectué.

Au titre de la Réconciliation nationale, un mécanisme consensuel sera mis en place dans lequel les Guinéens pourront, dans la quête de vérité et de justice, se parler, se pardonner et définir ensemble les solutions permettant de bâtir une Nation plus unie et plus forte.

En ces instants particuliers de notre histoire, je tiens à annoncer solennellement au peuple de Guinée que dans les jours à venir, un Premier Ministre sera nommé, suivi de la mise en place du gouvernement ainsi que des différents organes de la Transition.

Ce Gouvernement aura pour mission l’exécution de cet ambitieux programme, dans un esprit de collégialité, d’impartialité, d’exemplarité et de redevabilité. J’y veillerai tout particulièrement.

Guinéennes, Guinéens,

Chers compatriotes,

L’idéal du vivre-ensemble que nous ambitionnons ne peut être possible que lorsqu’il revêt un caractère participatif et inclusif. En d’autres termes, nous devrons, dans cette démarche, prendre en compte toutes les composantes de notre Nation dans leur diversité, indépendamment de toutes considérations subjectives.

Les institutions de la Transition devront s’engager dans cette dynamique si nous voulons atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans l’intérêt supérieur de notre pays.

La tâche sera certes ardue, mais unis, nous y arriverons.

Le CN–RD rassure la communauté nationale et internationale qu’il ne confisquera jamais le pouvoir. Les membres du CN–RD, du Gouvernement et des autres organes de la Transition ne feront pas acte de candidature aux prochaines élections.

Les élections se dérouleront de la base au sommet (quartiers, communes, législatives et présidentielles) conformément à un chronogramme consensuellement établi.

Ainsi, le Président de la République élu trouvera toutes les institutions démocratiques installées.Ainsi, il pourra s’atteler à répondre aux défis du développement et de l’émergence de la Guinée.

Encore une fois, je saisis ce moment solennel pour réaffirmer que notre pays honorera tous ses engagements internationaux. En même temps, le CN–RD souhaite vivement un accompagnement de la communauté internationale, de nos partenaires techniques et financiers et des pays amis de la Guinée, car c’est dans un effort collectif que nous pourrons réussir cette Transition.

Le CN–RD tient à garantir à nos populations que la sauvegarde de l’intégrité du territoire national et le renforcement de la sécurité des personnes et deleurs biens seront pleinement assurés.

Pour terminer, j’en appelle solennellement à l’esprit de solidarité, de fraternité et de sacrifice de tous mes compatriotes, que j’invite à s’engager dans la dynamique des réformes annoncées par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CN–RD).

Chers compatriotes,

Je vous exhorte à un sursaut national pour que cette fois ci, nous soyons au rendez-vous de l’histoire. Nous n’avons pas droit à l’erreur, car la Guinée que nous rêvons tous, doit se construire maintenant. Pour cela, nous avons besoin de toutes les filles et tous les fils de notre patrie partout où ils se trouvent.

Le succès de la période de transition qui s’ouvredépendra des efforts de chacun et de tous.

Puisque nous sommes le peuple du 28 septembre, je fais confiance en notre capacité à surmonter nos divergences pour construire ensemble notre si belle Guinée.

Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens,

Vive la République,

Vive la Guinée,

Vive le CN–RD.

Guinée : une bibliothèque mobile pour promouvoir la lecture

Conscient du coût de la vie, opérateurs économiques ont décidé d’accompagner les élèves dans leurs études en facilitant l’accès aux manuels scolaires et autres livres.

 

C’est presque du pain béni pour les élèves en Guinée-Conakry. Fini le stress de ne pas avoir accès à des livres pour faire des devoirs ou se livrer à un exercice de lecture. Ils peuvent désormais, pour ceux de la ville de Conakry bénéficier et ce, gratuitement des manuels.

C’est au travers de l’initiative bibliomalle. Il s’agit d’une bibliothèque mobile avec des ouvrages ne venant pas seulement de la Guinée mais également du Benin, Mali et la Côte d’Ivoire entre autres.

Thérèse Diawara, directrice de l’école primaire El Hadj à Conakry explique que les écoles en Guinée souffrent d’un manque criard de bibliothèque. Avec la bibliomalle aujourd’hui, il y a une nouvelle approche dans l’enseignement. Elle explique par exemple que chaque élève a ainsi la latitude de choisir ce qu’il veut comme livre, ensuite, on lui accorde du temps pour lire; après quoi l’élève vient expliquer ce qu’il a compris du livre.

Cette initiative jouit de l’accompagnement de l’inspection régionale de l’éducation de Conakry et de la maison d’édition Ganndal. A ce jour, 30 écoles dans la capitale guinéenne en profitent déjà.

Guinée Conakry : Thomas Boni Yayi échange avec la classe politique

Une dizaine de personnes représentant les quatre coalitions les plus importantes de la scène politique guinéenne, ont répondu à l’invitation du médiateur.

 

Après plusieurs tentatives manquées, l’ancien président du Bénin, désigné par la Cédéao comme médiateur dans la crise guinéenne, a pu échanger avec les acteurs politiques du pays. Une dizaine de personnes représentant les quatre coalitions les plus importantes de la scène politique guinéenne, ont répondu, avec beaucoup de réserve, présentes à l’invitation du médiateur.

Les échanges ont duré près de trois heures entre Thomas Yayi Bony et les porte-paroles de la classe politique guinéenne. Parmi eux, des représentants de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), les soutiens de Cellou Dalein Diallo, du RPG et alliés de l’ancien président Alpha Condé, la branche politique du FNDC, proche de Sidya Touré ainsi que la CORED de l’homme d’affaires Mamadou Sylla.

Les partis politiques lui ont remis des doléances dont les contenus sont restés à la discrétion du médiateur. « Le président Boni Yayi nous a accordé suffisamment de temps pour évoquer avec nous les éléments constitutifs qui peuvent permettre à la Guinée, enfin, de commencer la mise en œuvre d’une transition apaisée et inclusive. », explique Kiridi Bangoura, le porte-parole pour la circonstance des différentes coalitions.

Diabaty Doré, qui est membre de l’ANAD, a d’autres préoccupations. « Nous sommes demandeurs de dialogue, nous voulons vraiment qu’on discute et qu’on respecte la charte de la transition. Vous savez que la charte de la transition a été violée par rapport à des manifestations, nous avons vraiment bien parlé de la conduite de la transition pour que la transition soit une réussite ».

Même si les entretiens se sont déroulés loin des regards de la presse et que le contenu des doléances n’a pas été dévoilé, les observateurs pensent que cette entrevue a permis d’aborder la durée de la transition, son contenu, ainsi que le sort réservé aux nombreux cadres de l’ancien régime en prison et d’autres leaders politiques en exil forcé.

Guinée : le colonel Doumbouya reçoit les conclusions des assisses nationales

La commission nationale des assises « Journées nationales de vérité et de pardon » a remis son restitué et remis son rapport mercredi 24 août au colonel Mamadi Doumbouya.

 

Ces assises, auxquelles des milliers de Guinéens avaient pris part, avaient été lancées en mars dernier à l’initiative du président de la transition guinéenne et ont été clôturées fin avril. Que contient le rapport qui a été remis hier ? Éléments de réponse.

La commission codirigée par monseigneur Vincent Koulibaly, archevêque de Conakry, a produit un rapport comportant 45 recommandations. Elle a d’abord demandé au président de la transition que l’État prenne en charge les victimes des violences lors des différentes manifestations, et apporte aussi une aide psychologique et matérielle.

Le document d’une centaine de pages recommande entre autres la régularisation de la situation des civils et militaires mis à la retraite par erreur par la fonction publique, ainsi que la régularisation de la situation des salariés pénalisés par le gel des comptes de leurs institutions et les collectivités locales après le 5 septembre 2021.

Le rapport suggère aussi que des démarches soient menées en Guinée et à l’étranger pour l’obtention de la déclassification des archives portant sur le pays, afin d’entamer un travail mémorial qui sera piloté par un comité scientifique qui aura pour mission d’écrire l’histoire générale de la Guinée.

Enfin, le texte propose la mise en place d’une commission ad hoc de suivi et d’exécution de toutes ces recommandations. Le colonel Doumbouya, après la réception du document, affirme : « Aux problèmes guinéens, les solutions seront aussi guinéennes ».

Guinée Conakry : le FNDC rejette sa dissolution

Le gouvernement de transition a annoncé la dissolution de cette coalition de partis, de syndicats et d’organisations de la société civile.

 

Le gouvernement de transition avait annoncé la dissolution de cette coalition de partis, de syndicats et d’organisations de la société civile, l’accusant d’avoir recours à des actions violentes lors ces manifestations contre la junte. La dernière manifestation fin juillet a fait cinq morts. Le FNDC maintient son appel à manifester sur toute l’étendue du territoire le 17 août.

Dans un communiqué, le FNDC dénonce ce qu’il qualifie d’« intimidation », de « harcèlement » et de « menace » de la part de la junte au pouvoir, qu’il accuse d’être « une mafia politique ».

« Nous ne sommes pas une association ou une organisation, indique Sékou Koundouno, membre de la coordination du mouvement, mais un mouvement citoyen, un élan vers la justice et l’état de droit. » Il poursuit : « Ce mouvement est né avant la nébuleuse du CNRD [Comité national du rassemblement pour le développement], ce pouvoir illégitime et illégal, et continuera d’exister après la nébuleuse CNRD. Car le peuple de Guinée est prêt jusqu’au dernier souffle à défendre sa dignité et revendiquer le droit à une société juste. »

Au gouvernement de transition, qui accuse la coalition d’avoir recours à des actions violentes, il répond que le FNDC a toujours appelé à des manifestations pacifiques. Et ajoute que la violence est du côté de ceux qui utilisent des armes létales dans le maintien de l’ordre.

Le FNDC appelle à se mobiliser massivement pour ses manifestations à venir, afin de « faire échec à une pérennisation du régime militaire en Guinée ».

Guinée-Conakry : vers la dissolution du FNDC

Le gouvernement vient d’annoncer la dissolution du FNDC, une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile.

 

Dans un arrêté daté de lundi 08 août soir, le gouvernement de transition accuse le mouvement d’organiser des manifestations armées sur la voie publique et lui reproche d’agir comme un groupe de combat ou une milice privée.

« Leur mode opératoire, écrit le gouvernement, se structure par des actions violentes au cours de manifestations interdites, des attaques contre des individus qui ne partagent pas leur idéologie, et des actions ciblées contre les forces de l’ordre. »

« Des actions qui mettent en péril l’unité nationale », affirme le gouvernement, qui ajoute que le FNDC ne figure pas parmi les organisations non gouvernementales agréées dans le pays.

L’arrêté a été publié alors que le mouvement de contestation venait d’annoncer de nouvelles manifestations, dénonçant le manque de réponse à ses demandes d’un « dialogue crédible » sur la transition vers un pouvoir civil.

Le FNDC était à l’initiative des manifestations organisées les 28 et 29 juillet dernier, interdites par les autorités, et au cours desquelles cinq personnes ont été tuées.

Il a aussi été le fer de lance de la contestation contre l’ancien président Alpha Condé et s’oppose depuis plusieurs mois à la junte au pouvoir.

Guinée-Conakry : de nouvelles manifestations annoncées par le FNDC

Un collectif a appelé lundi 8 août à de nouvelles manifestations contre la junte le 14 août à Bruxelles en Belgique, pour interpeller l’Union européenne.

 

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), annonce de nouvelles manifestations contre la junte le 14 août à Bruxelles en Belgique. Ces manifestations ont pour objectif d’interpeller l’Union européenne, et le 17 août sur toute l’étendue du territoire guinéen, mettant fin à une trêve, faute de réponses à ses demandes de « dialogue crédible » sur la transition vers un pouvoir civil.

Le FNDC, coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, était à l’initiative des manifestations organisées les 28 et 29 juillet, interdites par les autorités et où cinq personnes ont été tuées, pour dénoncer la « gestion unilatérale de la transition » par la junte.

« Ces manifestations visent à exiger du CNRD la satisfaction des revendications ci-dessous, énumère Mamadou Billo Bah, le porte-parole du FNDC, au micro de notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah : l’ouverture d’un cadre de dialogue crédible entre le CNRD, les acteurs politiques et de la société civile ; la fixation d’un délai raisonnable et consensuel de la durée de la transition, au lieu d’être en six mois imposé par le CNRD et qui ne repose sur aucune base objective ; le respect des droits et libertés fondamentaux, au premier rang desquels le droit à la vie et l’annulation de la décision portant interdiction générale des manifestations pacifiques dans la rue et sur les places publiques ; l’ouverture du procès des crimes de sang ; la libération sans condition de tous les détenus politiques liés aux manifestations ; l’arrêt des harcèlements judiciaires et des poursuites fantaisistes contre les acteurs politiques et de la société civile ; l’ouverture d’une enquête indépendante placée sous l’égide des Nations unies afin de traduire devant les juridictions compétentes les auteurs et commanditaires des crimes et exactions perpétrées. »

Guinée-Conakry : poursuites judiciaires contre le FNDC

Le ministre de la justice a adressé mardi 2 août une note au parquet général près la cour d’appel de Conakry pour demander de poursuivre le FNDC.

 

« Diffamation et divulgation de fausses informations de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité publique et complicité de meurtre. ». Ce sont les injonctions portées par le ministre de la Justice contre le Front national pour la défense de la Constitution (FDNC), et en particulier son représentant, Sekou Koundouno.

Charles Wright reproche au mouvement citoyen d’avoir « porté des accusations graves » à l’encontre du président de la Transition, Mamadi Doumbouya, lui reprochant d’être le cerveau de la répression. Cela sans que le FNDC n’apporte la moindre preuve, a précisé le garde des Sceaux.

Cette note du ministre de la Justice intervient alors qu’hier, le mouvement citoyen a annoncé avoir saisi le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) pour dénoncer la répression meurtrière des manifestations et la violation des droits humains dans le pays. À cette plainte, le FNDC a joint une liste « des cerveaux de la répression ». Et Mamadi Doumbouya est le premier nom cité.

Pour Ousmane Gaoual Diallo, ministre guinéen et porte-parole du gouvernement de transition, ces accusations portées par le FNDC à la CPI sont infondées : « Il faut raison garder et mettre l’accent sur la volonté des autorités de maintenir le dialogue et de conduire cette transition de la manière la plus sereine. »

La semaine dernière, le FNDC a organisé des manifestations alors que celles-ci avaient été interdites. Selon les autorités, le mouvement aurait ainsi causé la perte de plusieurs vies humaines, des blessés graves et des dégâts matériels. Ils accusent également le mouvement d’avoir utilisé des enfants de moins de 10 ans à des fins politiques.

Guinée : 9% d’admis au baccalauréat session 2022

Avec 9% d’admis au Bac cette année, la Guinée vient de connaître une chute spectaculaire du taux de réussite. Moins 16 points en un an.

 

Correcteurs plus sévères, politique anti-triche qui a porté ses fruits, chacun y va de son explication. Mais tous les commentateurs du pays s’accordent sur une chose : le système éducatif est à terre.

Malgré ces résultats, il y a tout de même quelques belles histoires. Denise Mayeni Tounkara, en filière sciences sociales, a eu les meilleures notes de tout le pays : « C’est vraiment le cadre dans lequel on m’a mis, avec les professeurs et tout cet assemblage qui a fait que j’ai pu avoir cette excellente note au baccalauréat. »

Elle étudie au complexe scolaire Saint-Georges, dirigé par sa tante, très fière d’elle. Les résultats de ce lycée d’environ 500 élèves sont en baisse, mais Mariam Diallo Tounkara garde le sourire : « Saint-Georges s’en sort la tête haute. Nous avons un taux de réussite globale de 62% ». Le suivi y est quasi-individuel, les enseignants sont rigoureusement sélectionnés. Ce lycée privé coûte 470 euros l’année. « C’est un ensemble, c’est toute une équipe qui travaille, une forte équipe qui est là depuis de nombreuses années », ajoute la directrice de l’école.

Une école publique mourante

On est très loin de l’école publique, de ses classes hangars surchargées, où l’on compte jusqu’à 200 élèves, assure Michel Pepe Balamou. Il est secrétaire général du syndicat national de l’éducation : « Tous les lauréats dans une écrasante majorité viennent des écoles privées. Et l’école publique est en train mourir de sa belle mort. » Il réclame une mesure radicale : « Pour nous, il faut invalider l’année scolaire, pour une véritable crédibilité du système éducatif. » Il demande aussi la démission du ministre de l’Enseignement pré-universitaire.

Selon le chercheur Aliou Barry, directeur du centre d’analyse et d’études stratégiques en Guinée, c’est un problème structurel qui est à l’origine de ce taux d’échec historique.

« Ces résultats expliquent que le système éducatif guinéen est un véritable corps malade. C’est un domaine qui a complètement été délaissé par le pouvoir successif en Guinée. Le budget de l’éducation en Guinée, c’est le budget le plus faible par rapport aux autres départements, et les enseignants ont pris l’habitude depuis de nombreuses années de marchandiser pratiquement les cours, de telle sorte que c’est la première fois aujourd’hui qu’on a empêché qu’il y ait des fraudes. Donc le résultat qui sort, c’est le reflet du fait qu’il y ait un véritable problème en Guinée sur le système éducatif. La responsabilité n’incombe pas aux élèves qui ont échoué, c’est la preuve que les enseignants n’ont pas ni la formation, ni les compétences pour assumer leurs responsabilités d’enseignant, ça se reflète sur les élèves qui ont un niveau très faible, et on a marchandisé l’éducation, on crée des universités privées pour plus de l’argent que de formations. »

Guinée Conakry : début du dialogue politique

Entre les acteurs politiques, société civile, les syndicats et autorités de la transition ainsi que le gouvernement de transition.

 

Le dialogue politique entre les coalitions des partis politiques guinéens, les organisations de la société civile, les syndicats, ainsi que le gouvernement de transition, a démarré lundi 27 juin à Conakry, sous l’égide du chef du gouvernement guinéen, Mohamed Béavogui.

Initialement prévu pour vendredi dernier, le dialogue avait été reporté au lundi 27 juin, en raison du « refus » de certains partis politiques de répondre à l’invitation du gouvernement de transition au motif qu’elle ne cadrait pas avec l’esprit de la déclaration du Premier ministre du 20 juin courant.

Le dialogue a été reporté pour ce lundi « par la volonté exprimée du gouvernement de mobiliser l’ensemble des acteurs sociopolitiques autour de la table du dialogue pour une transition inclusive et apaisée », avait expliqué le gouvernement de la transition dans un communiqué datant du 23 juin.

Le 20 juin le Premier ministre de la Guinée a appelé à un dialogue inclusif, or dans la lettre d’invitation adressée aux forces vives, le ministre de l’Administration du territoire, Mory Condé, avait plutôt parlé d’une troisième session du cadre de concertation.

Face aux médias le 20 juin, le Premier ministre de transition, Mohamed Béavogui, a souligné que dès le 27 juin, il aura l’ouverture « d’un véritable dialogue sans tabou, franc et inclusif » et il a appelé « toutes les forces vives de la nation autour de la table du dialogue ».

Béavogui a invité les syndicats, la société civile et le G58 (entité regroupant 58 partis politiques) qui prennent part à ce dialogue à des discussions constructives « afin de mettre en œuvre les actions concrètes et nécessaires qui permettront le retour à l’ordre constitutionnel » en Guinée.

Pour le dialogue politique qui a débuté ce lundi, le premier ministre de la Guinée a annoncé qu’il mettra à contribution la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’Union africaine (UA) et les Nations Unies, et s’appuiera également sur l’expérience du G5 en matière de suivi du dialogue.

« Je crois aux vertus du dialogue pour aplanir les divergences et assurer la stabilité et la paix dans notre pays », a conclu Béavogui.

Il faut rappeler que ce dialogue s’ouvre à quelques jours du sommet de la Cédéao qui sera consacré à la situation politique au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.

Le 4 juin dernier, les dirigeants ouest africains ont décidé de reporter leurs décisions au 3 juillet prochain, faute d’accord.

Toutefois, ils ont déploré la dégradation de la situation sociopolitique en Guinée, en raison de l’absence d’un cadre de dialogue approprié entre le gouvernement et les acteurs politiques et de la société civile.

Conakry-pénurie de carburant : la population accuse les autorités de transition

Quelques semaines après la hausse du prix des produits pétroliers, la capitale guinéenne connaît un manque de carburant dans les stations-services. Nos confrères de guinéematin.com ont interrogé quelques guinéens.

 

Alors que de nombreux citoyens sont agglutinés autour des stations ce mardi, 21 juin 2022, certains d’entre eux dénoncent l’irresponsabilité des autorités de la transition par rapport à cette situation, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est à un véritable calvaire que les citoyens de Conakry sont confrontés ce mardi. Nombre d’entre eux font la queue au niveau des points de vente de carburant à l’attente d’être servi. Interrogés par notre reporter au carrefour de Bambéto, dans la commune de Ratoma, ils dénoncent l’irresponsabilité de l’Etat qui n’a fait aucune communication à ce sujet.

Sané Soriba Sorel, infirmier d’Etat : « je suis à la quête du carburant. J’ai fait presque toute la ville. J’ai quitté Matoto pour Sangoyah, après Enco5. Maintenant, je suis à Bambéto rond-point à la recherche du carburant et franchement c’est difficile pour nous ce matin. C’est un sentiment de frustration. Parce que je ne peux pas imaginer que dans un pays, on ne puisse pas avoir un stock de sécurité. Je viens d’apprendre à la radio FIM FM qu’il y a deux bateaux au port autonome de Conakry mais qu’il y a un problème administratif pour que les bateaux soient dépotés. Mais, c’est un véritable manque de responsabilité de la part de l’Etat. L’appel que je peux lancer au gouvernement, c’est de tout faire pour au moins mettre en place un stock de sécurité d’au moins de 2000 à 3000 litres, pour qu’on puisse faire face à ce genre de situation ».

Ousmane Camara, juriste en formation : « l’acte que j’ai vu ce matin m’a très mal touché. Comment ? Au niveau des pompistes, ils ont catégoriquement refusé de servir les gens de l’essence. Et pourtant, il y a de l’essence.  Moi je me demande pourquoi ça. On refuse, c’est lorsqu’il n’y en a pas. Mais s’il y l’essence, c’est mieux de servir les gens. Ce que moi je vois, je trouve ça anormal. Le refus ici, c’est par rapport à la mésentente entre les motards, qui ne font pas un alignement, chacun vient s’arrêter comme il veut, c’est de la pagaille et sûrement, pris de peur, le chef a ordonné aux pompistes de bloquer pour le moment d’abord. Je me sens très mal, car j’ai une urgence ce matin. Je dois aller faire une opération d’expertise avec un ingénieur, mais regarde mon carburant est fini, ma propre femme est descendue ici elle est partie chercher le véhicule pour rejoindre le service. Donc, ces choses ne peuvent pas nous rendre heureux ».

Alseny Diallo, vendeur motos à Madina : « cette situation nous étonne vraiment. Moi, c’est ce matin que je l’ai appris. Actuellement je suis à Bambéto pour acheter du carburant, je fais la queue comme vous le constatez. Le gouvernement doit revoir cette situation. Au moins, s’ils augmentent le prix du carburant, qu’ils aient suffisamment de carburant. Maintenant, s’ils augmentent il n’y a même pas un mois, nous tombons dans une crise, ce n’est pas bon. Ce n’était pas nécessaire de ravitailler le Mali d’essence alors que nous ne produisons pas d’essence. Nous ne sommes pas satisfaits nous-mêmes, ça n’est pas bon, et voilà que nous sommes dans une crise en cette période. C’est irresponsable de la part de l’Etat ».

Jérémy Guilavogui, technicien de laboratoire : « franchement, cette crise de carburant ce matin joue beaucoup sur la population. Même moi qui vous parle, ça m’affecte pour mes déplacements, car il est très difficile de se procurer du carburant ce depuis hier. Tu viens à la station, ça trouve qu’il y a trop de monde. Pour avoir du carburant à la station, il y a parfois de la bagarre. Donc, ça risque de nous pénaliser dans nos différentes activités et nous empêcher d’aller au service. Tu t’imagines, si tu as un malade à envoyer à l’hôpital avec cette crise d’essence ? ça fait plus de 30 minutes que je suis arrêté à la station de Bambéto, mais je n’ai pas eu d’essence pour le moment.  C’est vraiment désolant… ».

Conakry : retour de Paul Pogba aux sources

L’international français d’origine guinéenne est arrivé mardi 21 juin 2022, à Conakry, en Guinée, le pays de ses ancêtres.

 

Paul Pogba est en Guinée Conakry. Actuellement en vacances, Paul Pogba est arrivé mardi à Conakry, en Guinée, le pays de ses ancêtres. Dès sa sortie de l’aéroport, l’international français a eu droit à un accueil digne d’un chef d’Etat, lui qui a défilé, en voiture et sous bonne escorte, à travers les rues de la capitale devant une foule nombreuse venue pour le saluer.

« C’est avec une sensation très forte que je reviens au pays. Ma famille est là et franchement je reviens et je sens que la Guinée a changé. Malheureusement je n’ai pas pu venir auparavant avec toutes les compétitions, et la pandémie de Covid mais maintenant je suis là », a clamé le champion du monde 2018 dans des propos rapportés par la presse locale. « Ça fait longtemps que je ne suis pas revenu ici, donc nous avons décidé de revenir pour aider la Guinée pour que le pays avance. Moi je sais que la chance qu’Allah m’a donnée, c’est d’aller réussir et revenir aider mon pays. »

Libre au terme de son contrat à Manchester United et annoncé tout proche d’un retour à la Juventus Turin, le milieu de terrain de 29 ans est présent dans le cadre de l’initiative «48 heures pour la Guinée », qui vise à lever des fonds afin de venir en aide au peuple guinéen. Dans ce cadre, le Tricolore participera mercredi à un match de gala aux côtés du Sénégalais El-Hadji Diouf, du Français Vikash Dhorasoo ou encore du Camerounais Jean II Makoun.

Guinée : les pêcheurs sénégalais vont pouvoir repartir

Le Sénégal met la main au porte-monnaie pour régler l’affaire des pirogues arraisonnées dans les eaux guinéennes. 

 

Le ministre sénégalais des pêches, Alioune Ndoye, a fait le déplacement à Conakry hier jeudi pour trouver une solution avec les autorités de la Guinée.

Un petit jour et puis s’en va, le ministre sénégalais des Pêches, arrivé en début d’après-midi, est reparti dans la soirée. Le temps de rencontrer les officiels guinéens, de leur annoncer que les amendes et le montant des licences seraient réglés par Dakar. Un peu plus de 78 000 euros qui ont été versés au Trésor guinéen, assurait ce vendredi matin une source au sein de la délégation sénégalaise.

Après deux semaines, bloqués au port, dans des conditions de vie difficiles, les pêcheurs sont donc autorisés à quitter Conakry avec leur pirogue. Encore faut-il pouvoir trouver de l’essence et de l’argent pour en acheter. Un pêcheur sur place assurait qu’aucune embarcation n’avait encore pu prendre la route du retour.

Le ministre des Pêches a pu rencontrer hier les équipages. Une entrevue qui devait être ouverte aux journalistes. La partie guinéenne s’y est opposée finalement. Conakry visiblement très gêné par cette affaire et qui a réduit sa communication au minimum.

Les trente pirogues sénégalaises s’étaient aventurées dans les eaux guinéennes à la fin du mois de mai à la recherche de poulpe, avant d’être arraisonnées par la marine du pays. Il n’y a plus de poisson dans notre mer, c’est ça qui nous oblige à prendre des risques, expliquait un pêcheur croisé près du port hier.

Éliminatoire CAN 2023 : victoire de la Guinée face au Malawi

L’équipe de Kaba Diawara qui avait l’objectif de prendre les trois points contre les Malawites, s’est imposée 1-0 grâce au but de Naby Keita.

 

La Guinée a fait sa deuxième sortie au compte des éliminatoires de la CAN 2023 ce jeudi contre le Malawi. L’équipe de Kaba Diawara qui avait l’objectif de prendre les trois points contre les Malawites, s’est imposée 1-0 grâce à Naby Keita.

Gnagna Barry dans la surface de réparation ne trouve pas l’équilibre en première période. Les occasions s’en suivent mais la défense de Malawi parvient chaque fois à s’en sortir.

Le Malawi dominé dans le jeu a profité des corners pour mettre à l’épreuve Ibrahima Koné, le portier du Syli. À la 26ème minute Naby Keita fait un bon appel et reçoit le ballon a quelques mètres du gardien, mais son ballon dévié ne trouve pas le cadre. Juste avant la pause, sur une faute de main de Koné, l’équipe de Malawi a manqué de peu l’ouverture du score (0-0), score à la pause.

En deuxième période le Syli tente de s’ouvrir très vite le score. Sur une contre-attaque, Guirassy servit au point de penalty voit son tir au-dessus de la barre transversale.

Malgré l’envie des guinéens de signer leur première victoire dans ses éliminatoires, le score ne va pas bouger jusque dans le temps additionnel. Naby Keita va offrir la victoire au Syli dans leq arrêts de jeu.

La Guinée compte 3 points tout comme l’Éthiopie, le Malawi et l’Égypte 3 points chacun. Lors de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2023, le Syli va recevoir l’Éthiopie le 19 septembre à Conakry.

Guinée-mort d’un jeune après les manifestations : vers l’ouverture d’une enquête

Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a été tué lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant.

 

Le procureur général de Conakry a promis qu’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de la mort par balle d’un jeune Guinéen. Il a aussi mis en garde contre toute « récupération » politique lors des funérailles initialement prévues ce lundi, mais finalement reportées sine die. Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a été tué mercredi dernier lors de heurts entre forces de sécurité et manifestants protestant contre la hausse des prix du carburant. Selon ses proches il n’a pas participé aux manifestations.

En conférence de presse, ce lundi matin, le procureur général de Conakry a rendu public les résultats de l’autopsie de Thierno Mamadou Diallo : « Le parquet général, sur la base du rapport médico-légal, en date du 3 juin 2022, du service médecine légal de l’hôpital Ignace Deen, porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que la cause de la mort de Thierno Mamadou Diallo est due à un traumatisme d’origine balistique tiré dans une position génuflexion probable de la victime. »

Charles Alphonse Wright a par ailleurs aussi indiqué que des « témoins des faits ont été identifiés avec la garantie de leur protection pour l’identification sans délai de l’auteur ». Le procureur de Conakry s’était par ailleurs déjà engagé à la mise ne place d’une enquête sur la mort du jeune guinéen.

J’ai reçu la famille de la victime, ils ont été clairs par rapport à leur position, ils veulent que justice soit rendue pour le repos de l’âme de leur enfant. La famille nous a dit qu’elle n’est associée ni de près ni de loin au communiqué passé par le FNDC, mais aussi d’autres groupes politiques. Les personnes qui sont en train de lancer des appels à une marche funèbre, je voudrais peut-être leur rappeler une seule chose : on ne peut pas, en lieu et place de la famille, procéder à une récupération politique ou sociale de quoi que ce soit. C’est une procédure judiciaire qui est ouverte, cette procédure judiciaire n’a pas besoin de tumultes, elle n’a besoin que de la sérénité.

Guinée: le président Mamadi Doumbouya nomme des commandants

Dans une série de décrets publiée ce mercredi, 15 décembre 2021, le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, a nommé plusieurs officiers supérieurs de la gendarmerie à des postes de commandement.

 Un article pris sur le site Guineematin.com qui propose ci-dessous les prénoms et noms de tous les promus :

Le colonel Amine Fofana, matricule 18 190/G, précédemment en mission des Nations unies en Centrafrique, est nommé directeur central des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.

Le colonel Abdoul Rahim Baldé, matricule 20 815/G, précédemment commandant de la section de recherche et PM3 de Conakry, est nommé directeur central adjoint des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.

Le colonel Mamadou Bah, matricule 18 001/G, précédemment directeur adjoint organisation des ressources humaines du Haut commandement, est nommé directeur organisation des ressources humaines du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le lieutenant-colonel Facély Camara, matricule 17 489/G, précédemment en service à la direction organisation des ressources humaines du Haut commandement, est nommé directeur adjoint organisation des ressources humaines du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le lieutenant-colonel Hamidou Barry, matricule 14 710/G, précédemment en service à la direction des renseignements généraux du Haut commandement, est nommé directeur des renseignements généraux du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le chef d’escadron Adrien Sâa Millimono, matricule 15 007/G, précédemment chef de division secrétariat d’exploitation à la direction des renseignements généraux du Haut commandement, est nommé directeur adjoint des renseignements généraux du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Mamadou 2 Bah, matricule 20 060/G, précédemment directeur adjoint de la division des transmissions du Haut commandement, est nommé directeur des opérations du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Mohamed Camara, matricule 18 653/G, précédemment en service au Haut commandement, est nommé directeur adjoint des opérations du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le lieutenant-colonel Faounda Mansaré, matricule 20 197/G, précédemment directeur de la logistique du Haut commandement, est confirmé dans les mêmes fonctions.

Le chef d’escadron Sékou Fofana, matricule 19 254/G, officier du chef d’instruction de Faléssadé, est nommé directeur adjoint de la logistique du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Pierre Guilavogui, précédemment en service au Haut commandement, est nommé directeur des formations spécialisées du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le lieutenant-colonel Alpha Amadou Baldé, matricule 19 885/G, précédemment en service au Haut commandement de la gendarmerie nationale, est nommé directeur adjoint des formations spécialisées du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Foumba Camara, matricule 2398/G, précédemment en service au secrétariat central du Haut commandement, est nommé directeur des études et stratégies du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Ousmane Camara, matricule 2455/G, précédemment commandant de la Brigade d’intervention de gendarmerie de Sangarédi, est nommé directeur adjoint des études et stratégies du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Faremba Camara, matricule 14 707/G, précédemment en service à la direction de l’office central anti-drogue, est nommé secrétaire général du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Mamadou Saliou Baldé, matricule 2 454/G, précédemment des études et stratégies du Haut commandement, est nommé inspecteur technique du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Emile Kpoghomou, matricule 1 951/G, précédemment en service à la région de gendarmerie de Kindia, est nommé inspecteur technique adjoint du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Williams Tolno, matricule 20 272/G, précédemment en service à la direction générale de l’intendance militaire, est nommé intendant du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le lieutenant-colonel Naman Kourouma, matricule 14 558/G, précédemment trésorier du Haut commandement, est nommé intendant adjoint du Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le colonel Lancinet Kaba, matricule 18 076/G, précédemment inspecteur technique adjoint du Haut commandement de la gendarmerie nationale, est nommé commandant de la gendarmerie territoriale.

Le colonel Satènin Kanté, matricule 2 397/GN, précédemment en service au Groupement de gendarmerie territoriale de Boké, est nommé commandant adjoint de la gendarmerie territoriale.

Le colonel Bienvenue Moriba Lamah, matricule 2 378/GN, précédemment en service à la région de gendarmerie de Labé, est nommé commandant de la gendarmerie mobile.

Le colonel Mamadou Baïlo Condé, matricule 2 428/GN, précédemment en service au Groupement de gendarmerie territoriale de Guéckédou, est nommé commandant adjoint de la gendarmerie mobile.

Le colonel Godwin Keloua Mano, matricule 18 463/G, précédemment commandant de la compagnie sécurité portuaire, est nommé commandant de la gendarmerie routière.

Le colonel Makolè Condé, matricule 2 371/GN, précédemment en service au commandement de la gendarmerie nationale, est nommé commandant adjoint de la gendarmerie routière.

Le colonel Souleymane Baldé, matricule 19 931/G, précédemment commandant adjoint par intérim du commandement des écoles, est nommé commandant du commandement des écoles nationales de gendarmerie.

Le lieutenant-colonel Sidiki Fofana, matricule 20 305/G, précédemment en service au commandement des écoles de gendarmerie nationale est nommé commandant adjoint du commandement des écoles nationales de gendarmerie.

Guinée Conakry: forte présence des hommes armés dans la ville de Siguiri

Cette ville où se trouve le siège du parti politique RPG, de l’ex président Alpha Condé est depuis dimanche 12 décembre sécurisée par les forces de l’ordre.

 

 

Du centre-ville en passant par le grand marché et les environs du siège du RPG, un dispositif sécuritaire est visible. Les hommes armés dans presque tous les coins de cette ville.

En effet, selon le site d’information Guinnéenews, un responsable du RPG a signalé qu’il s’agit d’une rumeur sur une éventuelle manifestation pour la libération du Pr Alpha Condé.

Rappelons que, dans cette ville siège le parti politique RPG de l’ex président Alpha Condé. En attendant d’avoir amples informations, les citoyens de cette ville continuent normalement leurs activités.

Ouverture du 60ème  sommet de la Cedeao à Abuja

Les chefs d’Etats se sont réunis dimanche 12 décembre 2021, à  Abuja  au Nigeria pour prendre part à la 60ème conférence de chefs d’Etats de la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

 

Les chefs de l’Etats ont abordé plusieurs sujets au cours de leurs différentes interventions. Notamment sur le plan sécuritaire, santé et biens d’autres.

Entre autres, en ce qui concerne le plan sécuritaire, ils ont condamné les nombreuses attaques terroristes dont est victime la sous -région en particulier le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Les chefs de l’Etats n’ont pas manqué d’aborder le sujet sur le corona virus qui persiste de plus en plus et qui entraine de nombreux impacts négatifs sur l’économie. Ils ont déploré cependant l’apparition du nouveau variant Omicron.

Notons que les questions sur la monnaie unique et biens d’autres seront évalués pendant les travaux. En attendant le communiqué final, les chefs d’Etats se sont réunis pour une réunion à huis clos après la cérémonie d’ouverture.

Massacre du 28 septembre: avancement des  travaux du nouveau  tribunal criminel spécial

Le constat a été fait mardi 23 novembre 2021, par le premier ministre Mohammed Béavogui  accompagné du ministre de la justice Garde des sceaux Me Fatoumata Yarie Soumah.

Le nouveau tribunal criminel spécial,  qui est installé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry et va  abriter le procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.

Selon le site d’information Guinée360, le premier ministre a précisé que cette visite du chantier  s’inscrit dans une droite ligne de la « refondation de l’État » et de faire rayonner la justice.

En effet, Mohamed Béavogui traduit l’engagement des nouvelles autorités du pays à finaliser les travaux de construction du Tribunal criminel spécial et ouvrir un procès attendu depuis 11 ans.

Notons que les travaux de construction de ce tribunal ont été lancés depuis le mois de janvier 2020, et peu à peu le nouveau visage du tribunal criminel spécial s’observe.

Guinée-Conseil des ministres : Mohamed Béavogui fixe les différentes feuilles de routes

Il a présidé  son premier conseil des ministres,  mardi 2 novembre 2021 avec les nouveaux membres du  gouvernement au palais de la Colombe.

 

 

Nommé par le président de la transition Mamadi Doumbouya le 6 octobre 2021, il a assisté à sa première réunion interministérielle hier en compagnie du nouveau gouvernement.

Selon le journal Conakry infos, C’est l’occasion pour lui de souhaiter au nom du Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya, la bienvenue à la nouvelle équipe et fixer le cap des différentes feuilles de routes qui seront assignées à l’ensemble de l’équipe gouvernementale durant cette phase transitoire.

Fête de l’armée guinéenne: le président  envisage une loi sur les conditions de vie des soldats

Au cours de son discours prononcé le 31 octobre 2021,  que ce dernier a annoncé la mise en œuvre d’une loi de programmation militaire adaptée aux besoins de l’armée.

« Je veillerai personnellement à la mise en œuvre prochaine d’une Loi de Programmation Militaire adaptée aux besoins de nos armées. Le Gouvernement s’emploiera à la mobilisation des ressources y afférentes».  C’est en ces mots,  que  le président de la transition Mamadi Doumbouya  a souligné dans le but d’améliorer les conditions de vie et de travail des soldats guinéens.

A cet effet, il tient à ce qu’il y ait  une transparence totale dans la gestion des moyens alloués à la troupe à travers notamment la publication des bordereaux mensuels d’alimentation dans toutes les unités.

Pour lui, le commandement doit être guidé  par des actions qui font ressortir les vertus d’intégrité et de loyauté. Il a par ailleurs souligné que tous les soldats doivent être bien traités par la hiérarchie.

 

 

Conakry : Tentative d’évasion à la prison civile de Kindia

Jeudi 14 octobre dernier, un détenu de la prison civile de Kindia a tenté de s’enfuir mais a malheureusement été rattrapé par un agent de la sécurité.

Les scènes de tentatives d’évasions ne se sont pas arrêtées à la prison civile de Kindia, ce jeudi c’est la troisième fois au cours de cette année qu’un détenu tente de s’évader de prison.

Les faits se sont déroulés aux environs de 13 heures, jeudi 14 octobre 2021. Conduit à l’hôpital régional pour se faire consulter après de nombreuses plaintes sur son état de santé, ce dernier a saisi l’occasion pour planifier son acte et s’enfuir. Aprés avoir réussi à sauter la clôture, il est allé se cacher dans une cuisine située non loin de l’hôpital.

Surpris par un jeune du quartier qui après avoir vu a décidé d’alerter la police qui est aussitôt arrivée sur les lieux, afin de saisir le détenu. Ce dernier a été identifié sous le nom de Mamadou Coumbassa, et mis à la disposition des gardes pénitenciers qui l’ont ramené dans sa cellule à la prison de Kindia.

Conakry-Faranah : un accident de circulation fait deux morts et 14 blessés

La scène s’est déroulée mardi dernier à Gbanworoya situé dans la préfecture de Faranah.

Selon les riverains de cette localité, le chauffeur aurait perdu le contrôle du minibus ce qui a causé un renversement du véhicule qui transportait plusieurs passagers à bord.

Le bilan fait état de deux morts et plusieurs blessés dont la majorité comprend les femmes. Ils ont aussitôt été conduits à l’hôpital régional. Surplace le Docteur Aboubacar Dabo les a reçus et indique que les deux personnes mortes sur le coup ont été mises à la disposition de leur famille respective.

Conakry-Miss monde 2021 : Saran bah ira représenter la Guinée

La guinéenne ira représenter son pays à ce prestigieux concours de beauté à porto Rico le 16 décembre 2021, lors de la 70ème édition de miss monde 2021.

Elle appelle tout le peuple de la guinée à la soutenir. Pour cette grande compétition de beauté. C’est à travers Saran Bah que la guinée sera représentée à ce grand évènement mondial.

Agée de 26 ans, la jeune qui dispose de plusieurs atouts, compte les utiliser lors de la compétition qui rassemble plusieurs belles filles qui iront chacune représenter son pays.

Habitué des concours de beautés, notamment miss Guinée canada 2014 et miss Guinée 2019, où elle occupe le rang de deuxième dauphine. Saran Bah compte remporter cette couronne.

Notons que cela fait plusieurs années, que la guinée n’a plus été représentée a cette grande cérémonie.

Conakry : le train Conakry express de nouveau opérationnel

La levée de sanction a été rendue publique vendredi 08 octobre, par le président de la transition Mamady Doumbouya.

Ce lundi 11 octobre 2021, le train express de Conakry qui relie Kagbelen à Kaloum a repris service. Dans la matinée, plusieurs passagers sont venus emprunter ce moyen de transport pour se déplacer vers leurs lieux de service ou de toute autre occupation.

Joyeux de la nouvelle de cette reprise, d’autres habitants sont venus par curiosité voir si le train express est vraiment opérationnel. Certains s’étaient habitués  par ce transport,  compte tenu de son prix bas  Par rapport aux autres véhicules.

Il faut rappeler que ce train a été suspendu il y a de cela dix mois, pour un non accord entre la société Russal et les autorités guinéennes.

Conakry- 650 soldats Guinéens, envoyés en mission au Mali

Ils ont été déployés dans le cadre de la mission multidimensionnelle, intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

 

Apres avoir subi une forte formation au centre d’entrainement,  des opérations de maintien de la paix a kindia, Les casques bleus sont envoyés à Kidal pour une durée de 12 mois,  pour la stabilité de la paix au Mali. Ce dernier, qui est un pays frère pour la Guinée Conakry .

Lors de leur envoi en mission, le général de brigade aérienne Sidy Yaya Camara, a remis au commandant de la troupe  le drapeau Guinéen. « Le peuple vous inspire confiance, je vous demande de la mériter », a-t-il déclaré. Notons que la guinée est engagée dans la guerre au Mali depuis 2012.

Conakry- le président Mamady Doumbouya libère 287 prisonniers

Le président de la transition Mamady Doumbouya,  a signé ce jour un décret portant attribution d’une remise totale de peine accordée à plusieurs détenus.

 

La nouvelle a été rendue publique et lu à la télévision Nationale ce mardi 05 octobre 2021, par le lieutenant colonel Aminata Diallo. Ils sont nombreux ces condamnés qui vont recouvrer leur liberté ce jour. En effet,  cette libération se fait selon la charte Nationale de transition du 27 septembre 2021, notamment à son article 43 relatif aux droits de Grâce.

Vu l’ordonnance numéro 2021/001/Prg/Cnrd/Sgg du 17 septembre 2021, portant prorogation des lois Nationales des conventions, traités et accords internationaux en vigueur à la date du 5 septembre 2021.
Notons que la plupart de ces personnes  dont le Président a fait une grâce présidentielle sont incarcérées  depuis 2010, 2017, 2019, 2020 et 2021.

Conakry- Des morts mystérieuses inquiètent les populations

Depuis ce lundi 4 octobre 2021, les corps sans vie de deux personnes ont été retrouvés dans différents lieux de la ville de Conakry.

C’est la psychose au sein des populations de la ville de Conakry, qui depuis ce matin suivent des nouvelles concernant des découvertes des corps sans vie des personnes.

D’abord, au marché de Yimbaya, une femme après avoir acheté des condiments, s’est écroulée devant les commerçantes. La nommé Fatoumata Camara, née en 1970 à Dubreka, domiciliée à Ratoma Centre,  a été identifiée à partir de sa carte d’Identité Nationale.

Ensuite, au quartier Sofonia dans la commune de Ratoma, non loin du rond- point de la T7, le corps identifié d’Alhassane Barry a également été retrouvé. Selon le site actualité de la guinée, l’adjudant-chef Diallo Mamoudou a relevé que, « il serait mort naturellement. Mais seuls les médecins peuvent confirmer ».
Notons que dimanche 3 octobre dernier, le corps sans vie non identifié,  d’un homme d’une cinquantaine d’année a également été retrouvé dans un motel. Jusqu’ici personne ne connait encore les circonstances de son décès. une enquête est ouverte pour plus d’informations.

Conakry- la diaspora forestière, propose une transition de 3 ans au colonel Mamady Doumbouya

Le Conseil supérieur de la diaspora forestière (Csdf), sur la supervision du Dr Antoine Sovogui, entend travailler avec le nouveau gouvernement. Afin d’arrivée à une Guinée plus prospère et développée.

« Tout d’abord, nous souhaitons 3 ans pour la durée de la transition afin de bien exécuter le projet de la transition qui a assez de points à gérer. La transition est un projet très politique, où il faut normaliser tous les secteurs avec un suivi ferme ». a –t-il expliqué.

Avant d’ajouter que, le coup d’Etat survenu le 5 septembre dernier, a été une justice rendue au peuple de la Guinée face à « la violation de la Constitution, la gabegie financière, la division inter-ethnique, la personnalisation du pouvoir et le népotisme. Le peuple a été pris en otage par tous ces maux ».

Déterminé pour la paix et le développement en Guinée, la Csdf est sur plusieurs projet notamment un projet d’implantation d’une usine de café à N’Nzérékoré avec le fondateur de l’Udecom ; La reformation du système de gouvernement et l’Etat de droit dans notre pays Et le projet de mise en place des marchés d’exportation afin d’aider les parents.

Conakry- éliminatoire mondial 2022: Simon Falette, et José Martinez Kanté signent leur retour

Le sélectionneur de l’équipe Nationale, Didier Six a rendu publique jeudi dernier,  la liste des joueurs. Pour le compte de la phase éliminatoire de la coupe du monde 2022.

Le Syli National de Guinée, fera face au soudan pour un match aller et retour le 6 et le 9 octobre prochain. Quant au match contre le Maroc, renvoyé pour cause du coup d’Etat, il aura plutôt lieu le 12 octobre au complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Dans la liste de sélection, on peut voir parmi les attaquants le retour de Martinez Kanté. Ce dernier qui sera accompagné d’Ahmed Mendes Moreira, François Kamano, Momo Yansané, Aboubacar Demba Camara, Mohamed Bayo et lorentin Pogba.

Pour ce qui est des défenseurs on observe également le retour de Simon Falette qui continuait ses performances à Hatayspor, club de la Turquie. Et d’autres défenseurs tels que, Abdoulaye Cissé, Abdoulaye Sylla, Ibrahima Sory Conté, Pa Konaté, Issiaga Sylla, Mohamed Ali Camara, Saidou Sow, Mohamed Kalil Traoré, Ousmane Kanté.

Au  milieu on a, Ibrahima Cissé, Ibrahima Camara, Naby Kéita, Amadou Diawara, Mady Camara Morlaye Sylla Aguibou Camara, Ibrahima Sory Conté, Mamadou Kané.  pour finir les différents gardiens sélectionnés sont: Aly Keita, Moussa Camara et Mohamed Camara.