Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

 

Condamner puis gracier : la stratégie d’Alpha Condé pour se sauver la face

Sept (7) détenus politiques innocents ont été libérés hier par M. Alpha Condé. Certains avaient été arrêtés, d’autres kidnappés en octobre 2020 et condamnés à 5 mois de prison ferme.

Ils ont passé injustement plus de 4 mois à la maison centrale de Conakry.

Cet acte de M. Alpha Condé est destiné à tromper l’opinion publique nationale et internationale pour donner l’impression d’une prétendue signe d’ouverture du régime ou d’un début de décrispation de la crise sociopolitique désastreuse dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui.

Tout le monde sait aujourd’hui que M. Alpha Condé est sous pression et son objectif pour espérer revenir sur la scène internationale est de rendre responsable les détenus politiques des nombreuses violations des droits humains commises par les forces de défense et de sécurité au service de son régime pendant les manifestations contre le troisième mandat.

Pour y arriver, l’équation est très simple : condamner puis gracier.

Nous ne devons pas céder à la manipulation.  Nous devons rester mobilisés pour continuer le combat démocratique afin de libérer la République de Guinée des mains des autocrates.

Ibrahima Diallo
FNDC

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla reçu par Alpha Condé

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla et les membres de son cabinet ont été reçu en audience au palais Sekhoutoureya par le Président Alpha Condé, hier, mardi 02 mars 2021. 

La rencontre s’est inscrite dans le but de la remise d’un mémorandum qui selon Mamadou Sylla, contient « tout ce qui se passe aujourd’hui dans le pays ».

À en croire le Chef de file de l’opposition, le mémo dont il s’agit contient également des propositions sur la situation du pays. « C’est notre contribution. C’est cette mission qui nous est dévolue par la loi. La loi dit que notre devoir est de critiquer, mais aussi proposer. C’est pourquoi nous sommes venus voir le président et lui remettre ce mémorandum », a-t-il confié aux médias.

« C’est nous qui avons demandé une audience au président de la République. Il a accepté de nous l’accorder malgré son calendrier très chargé. Il était très décontracté et a nous a parlé de beaucoup de sujets », a-t-il déclaré.

« C’est la première fois qu’il (Alpha Condé Ndlr) me reçoit officiellement avec mon cabinet. Ça veut dire que l’histoire de chef de file de l’opposition est close. Personne ne peut dire autre chose maintenant. Le commandant en chef nous a reçus, le président de la République est la première institution du pays », jubile Mamadou Sylla.

Et d’ajouter : «Il a dit qu’on va travailler ensemble, que sa porte nous est ouverte. Il l’a répété à plusieurs reprises et cela nous a rassurés. Il a dit qu’il compte sur nous pour expliquer à la population ce qui se passe actuellement»

 

Alpha Condé accorde sa grâce à plusieurs mineurs de l’opposition

Dans un décret rendu public, hier, lundi 1er mars 2021 par la télévision nationale (RTG), le Président Alpha Condé a accordé une remise de peine totale à Plusieurs prisonniers. 

Condamnés chacun à cinq mois de prison, pour « attroupement illégal »,sept mineurs viennent de bénéficier de l’indulgence du Président Alpha Condé.

Les sept détenus graciés par le Président Alpha Condé ont pour noms : Illayassa Barry, Mamadou Saïdou Koulibaly, Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Saliou Diallo, Mamadou Yaya Barry, Souleymane Diallo Et Mamadou Oury Barry.

Ces enfants avaient été arrêtés au cours des violences post-électorales d’octobre 2020. Ils ont passé plus de trois mois en prison avant leur jugement. Ils  devraient recouvrer leur liberté entre le 30 mars et le 09 avril prochain.

Sidya Touré à Alpha Condé : « La présidence n’est pas un centre d’apprentissage »

Lors d’une rencontre internationale tenue à Conakry hier mercredi 24 février, le  Chef de l’État guinéen, Alpha Condé s’est une nouvelle fois prononcé sur sa politique de « gouverner autrement  ». Cette communication du président a fait réagir l’opposant Sidya Touré.

« Quand j’entends AC (Alpha Condé) parler de sa « nouvelle gouvernance « j’hallucine. Qui a précipité ce pays dans le gouffre politique, économique et social depuis 10 ans? » La présidence n’est pas un centre d’apprentissage. On y va avec ce qu’on a appris. La médiocrité est notre ennemi », a martelé le leader de l’UFR (Union des Forces Républicaines) dans son tweet, le mercredi 24 février.

Notons que, l’opposant Sidya Touré est en séjour actuellement en Côte d’Ivoire.

Covid-19 : Alpha Condé annonce plusieurs mesures

Face au relâchement des gestes barrières, le président de la République Alpha Condé a annoncé plusieurs mesures. Destinées à renforcer le dispositif de riposte contre la maladie, Ces différentes mesures ont été annoncées jeudi 25 février.

Il s’agit entre autre :

  1. Administration publique et des entreprises privées :
  • Prise de la température à l’entrée des établissements ;
  • Respect strict du lavage des mains aux entrées et aux sorties des établissements ;
  • Port obligatoire des masques dans les bureaux, les salles de réunion et dans tout espace de regroupement du personnel ;
  • Respect de la distanciation physique.
  1. Lieux publics
  • Mise en place des dispositifs de lavage des mains
  • Port des masques obligatoire ;
  1. Lieux de culte
  • Respect de la distanciation physique ;
  • Port des masques
  • Lavage des mains systématique
  1. Cérémonies (baptêmes, mariages, cérémonies funèbres)
  • Port obligatoire des masques
  • Respect de la distanciation physique
  • Limitation du nombre de participants à moins de 50 personnes maximum
  1. Lieux de loisirs et culturels
  • Port obligatoire des masques
  • Lavage des mains
  • Réduction de 50 % selon la capacité de la salle pour permettre la distanciation physique, avec un nombre limité pas plus de 100 personnes maximum
  • Interdiction, suspension de toute manifestation culturelle tels que les concerts, dédicaces et les foires
  • Fermeture des lieux de loisirs (bars, restaurants et boites de nuit) à partir de l’heure du couvre-feu
  1. Sport
  • Mise en place des dispositifs pour le lavage des mains
  • Port obligatoire des masques pour les spectateurs
  • Limitation du nombre de spectateurs pour le respect de la distanciation physique
  • Test obligatoire pour les sportifs avant chaque compétition
  1. Ateliers et conférences
  • Port obligatoire des masques,
  • Lavage des mains
  • Organisation de tests rapides des invités
  • Limitation des participants à 100 personnes
  • Respect de la distanciation physique
  1. Etablissements scolaires et universitaires
  • Installation des dispositifs de lavage des mains
  • Port obligatoire des masques pour les élèves et pour étudiants, enseignants et encadreurs
  • Mise en place d’un système de test pour les enseignants et étudiants
  1. Transports
  • Port obligatoire des masques pour les passagers et conducteurs (véhicules, trains, bus et mototaxis).
  • Test obligatoire pour les chauffeurs et passagers au départ de Conakry vers l’intérieur du pays
  • Barrages filtrants opérationnels dans la ville de Conakry et à la sortie pour le contrôle du port des masques et des certificats de négativité pour les voyageurs
  • Maintien des mesures de sécurité sanitaire à l’aéroport international de Conakry Gbessia

Dans le cadre de l’Etat d’urgence sanitaire en vigueur, l’ensemble des mesures restrictives restent maintenues.

L’instauration du couvre-feu est ramenée de 23 heures à 4 heures du matin

La non-observance de ces mesures de barrière sanitaire conduira à des sanctions disciplinaires.

Alpha Condé préside le lancement de la première édition du Guinea Investment Forum

Le chef de l’Etat, Alpha Condé a présidé hier, mercredi 24 février 2021 à Conakry la cérémonie de lancement du Guinea Investment Forum (GUIF), le forum de l’investissement en Guinée.

À l’ouverture de la première édition du Forum pour les investissements en Guinée (GUIF, Guinea Investment Forum en anglais), le président de la République de Guinée a annoncé vouloir mobiliser, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI), trois milliards de dollars américains auprès des investisseurs afin de réaliser 67 projets transformateurs dans le pays.

« Nous voulons attirer des investisseurs et nous sommes engagés à mettre en œuvre des réformes, mêmes les plus difficiles, pour faire de 2021 l’année de la transformation complète de la Guinée. Notre ambition est de devenir la deuxième puissance économique de l’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria. Nous sommes décidés à le faire. », a déclaré le président guinéen.

Selon Alpha Condé, pour encourager les investisseurs à mettre de l’argent dans le pays, il faut qu’il y ait la refonte foncière : « Nous allons prendre des mesures extrêmement rigoureuses. Nous allons faire une refonte foncière parce que pour encourager les investisseurs, il le faut. Vous construisez une usine, un quidam se lève pour dire que le terrain appartenait à son grand-père. »

La procédure de récupération de tous les patrimoines bâtis publics sera enclenchée. Le président de la République a accusé certains préfets d’avoir vendu des terrains de l’Etat. Il promet de récupérer tous ces biens : « Nous savons aussi que beaucoup de biens de l’Etat ont été détournés. Le contentieux franco-guinéen, nous avons payé la France et puis les biens sont revenus à la Guinée. Beaucoup de gens se sont accaparés ces biens. Je vous garantis que d’ici à la fin de l’année, tous ces biens seront récupérés. Nous avons des préfets qui ont vendu des terres alors qu’ils n’ont pas le droit. Toutes ces terres seront récupérées. Toutes les maisons construites sur les terrains de l’Etat seront cassées. »

Sur le plan financier, il soutient qu’aucun franc n’ira désormais dans les poches d’un particulier : « L’année 2021 c’est l’année de la transformation complète de la Guinée, qu’ils le veuillent ou pas. Vous savez, les Guinéens n’ont pas honte, ils ont peur. Alors, c’est comme la tortue. Il faut mettre le feu derrière. C’est ce qui va se passer. Et désormais, le bien de l’Etat sera respecté. Nous avons fait la géophysique. Nous connaissons des villas et des bâtiments. On n’a pas voulu faire la chasse aux sorcières, mais désormais aucun franc n’ira quelque part si  ce n’est dans les caisses de l’Etat. Et je suis convaincu qu’en une année nous allons doubler nos ressources internes. »

La première édition du GUIF, qui se déroule jusqu’au 26 février à Conakry, capitale de la Guinée, réunit des porteurs de projets, des investisseurs nationaux et internationaux, des organisations internationales, des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.

 

Alpha Condé à ses ministres : « Gouverner autrement, ce n’est pas de la blague… »

Le président de la république, Alpha Condé a reçu au palais Sékhoutouréya, hier, lundi 22 février, les ministres des Finances, du Budget et les responsables des régies financières : douanes et impôts.

Dans sa logique de gouverner autrement, Alpha Condé fait signer des « contrats de performance économique », et s’est adressé à ces derniers en ces termes :  »

« Il y aura des contrats de performances qu’on va signer dans les départements. Des contrats qu’on examine tous les trois mois. Il y aura des sanctions positives et négatives. Celui qui remplit les conditions et pour celui qui ne remplit pas également. Il faut que tout le monde sache qu’actuellement ce n’est pas de la blague. Les contrats qu’on va signer engagent les personnes et ils ont l’obligation de résultats . Et s’ils n’ont pas de résultats, on les changes. Mais ce qui ne remplissent pas, il n’y aura aucun état d’âme pour les changer », a-t-il laissé entendre.

Poursuivant, Alpha condé affirme qu’aucun cadre n’est habilité à travailler dans le même département que ses membres de la famille. « Que tu sois ministre ou autre qui a sa femme ou son fils dans l’activité, non seulement cette personne n’aura pas de contrat, mais la personne sera également suspendue».

Il déclare avoir fait appel aux services d’une ‘’spécialiste en passation de marchés. Elle a déjà commencé avec le ministère de la Santé. J’ai aussi un spécialiste de suivi des projets. Maintenant, tout marché sera passé au peigne fin. On est en train de comprendre toutes les combines’’.

Aussi, souligne-t-il, ‘’toutes les régies doivent avoir désormais leurs comptes à la Banque centrale. Et tous les paiements se feront par virement, pas en espèces encore moins par chèques. Les manipulations de l’argent en espèces au niveau de l’administration, c’est fini. Et tous les trois mois, il y aura une visite inopinée (…). Je ne veux pas faire la chasse aux sorcières, mais je n’accepterai aucun manquement’’.

‘’Les chefs ont l’obligation de voir comment marche leurs services et rendre compte. Le ministre lui-même doit descendre pour voir comment son service marche. Très souvent, le ministre peut faire un an sans mettre les pieds dans le bureau d’un directeur. Comment voulez-vous savoir comment votre service marche ?’’, se demande-t-il. Il prévient qu’il rendra ‘’les ministres responsables du dysfonctionnement de leur département. Il faut que ce soit clair pour tout le monde’’.

 

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla reçu par Alpha Condé

Le président de la république, Alpha Condé a reçu en audience le samedi 20 février 2021, le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla autour d’un déjeuner de travail au palais Sékhoutouréya. 

Pendant 2 heures 30 minutes d’horloge, les deux personnalités, ont longuement échangé sur plusieurs questions d’intérêt national ,notamment : Celles sociales, politiques, économiques et judiciaires.

« Le chef de file a saisi cette opportunité pour faire un bref compte-rendu de ses activités .Il a aussi formulé des doléances pour visiter certaines prisons du pays en vue de toucher du doigt les réalités des conditions de détention des politiques en conflit avec la loi . Par la même occasion Honorable Elh Mamadou Sylla a sollicité auprès du président une autre audience, relative à la présentation de son cabinet et remettre un mémorandum au chef de l’Etat », rapporte la cellule de communication du cabinet de Mamadou Sylla.

D’après toujours le cabinet du chef de file de l’opposition, « le président de la République prof. Alpha Condé a de son côté félicité le chef de file de l’opposition pour son engagement à préserver la paix et la cohésion sociale dans le pays. Il a ensuite instruit l’ambassadeur Senkoun Kaba, chef protocole à la présidence de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue de cette audience la semaine prochaine ».

Le locataire de Sékhoutouréya a aussi promis de tout mettre en œuvre en vue de faciliter la visite du chef de file de l’opposition  aux détenus politiques incarcérés dans les différentes prisons dès le retour au pays de son ministre de la justice garde des sceaux.

 

Les frontières Guinéo-Sierra léonaises seront rouvertes à partir du 18 février 2021

La visite de travail à Conakry du président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio auprès de son homologue guinéen, le président, Alpha Condé a porté ses fruits. Les deux chef d’Etat ont conclu, ce mardi 16 février sur la réouverture des frontières communes entre les deux pays à partir du jeudi 18 février 2021.

 Dans le communiqué lu par les deux ministres en charge des Affaires Etrangères des deux pays, il est dit que : « les deux parties sur le plan de la sécurité, les deux chefs d’Etats se sont entendus pour ouvrir leurs frontières communes le jeudi, 18 février 2021 à partir de 8h GMT. »

Les discussions avec le président Alpha Condé ont permis de conclure trois accords. Le premier concerne un accord général de coopération entre les gouvernements guinéen et léonais pour la création d’une commission mixte de coopération.

Le second est un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements entre la République de Guinée et la République de Sierra Leone.

Le troisième est relatif à un accord de coopération et d’assistance mutuelle en matière douanière entre les deux pays.

Outre les deux chefs d’État, la cérémonie a réuni le ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger et son homologue de la Sécurité et de la Protection civile, mais aussi le directeur général des Douanes.

Ces accords ont été signés par les deux parties lors d’une cérémonie solennelle au palais Mohamed V de Conakry.

Alpha Condé impose des mesures pour éradiquer Ebola

Face à la résurgence du Virus Ebola, le président, Alpha Condé annonce des mesures d’urgence, dans un communiqué publié lundi.
Ci-dessous le communiqué :
Suite à la détection de trois (3) cas confirmés de la maladie à virus Ebola dans la sous-préfecture de Gouécké Préfecture de Nzérékoré le 13 Février 2021, le Gouvernement guinéen a déclaré la seconde épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée.
Face à cette situation et en vue de contenir très rapidement cette maladie, en plus des actions de prévention et de contrôle en cours, les mesures suivantes s’imposent :
Dans la sous-préfecture de Gouécké :
• Interdiction des marchés hebdomadaires, des cérémonies religieuses et traditionnelles nécessitant des regroupements pour une durée de 30 jours renouvelable si nécessaire ;
• Enterrement digne et sécurisé de tous les cas de décès confirmés et suspects/probables par les équipes habilitées ;
• Déclaration aux Autorités Sanitaires et Administratives de tous les cas de décès ;
• Interdiction des regroupements de plus de cinq (5) personnes ;
• Mise en place par les services de santé et de sécurité des barrages de contrôle sanitaire (prise de température, recherche des symptômes et des contacts) aux entrées et sorties de la sous-préfecture de Gouécké ;
• Isolement et suivi de tous les malades et de leurs contacts.
Pour la commune urbaine de Nzérékoré :
• Interdiction des cérémonies religieuses et traditionnelles nécessitant des regroupements pour une durée de 30 jours renouvelable si nécessaire ;
• Enterrement digne et sécurisé de tous les cas de décès confirmés et suspects/probables par les équipes habilitées ;
• Déclaration aux Autorités Sanitaires et Administratives de tous les cas de décès ;
• Mise en place par les services de santé et de sécurité des barrages de contrôle sanitaire (prise de température, recherche des symptômes et des contacts) aux entrées et sorties de la commune urbaine de Nzérékoré ;
• Isolement et suivi de tous les malades et de leurs contacts.
Le Gouvernement à travers l’ANSS mettra à la disposition des ménages des localités concernées des dispositifs de lavage des mains ainsi qu’un accompagnement (denrées alimentaires et frais de condiments) pour les ménages isolés.
Par ailleurs, le Gouvernement informe la population que les dispositions idoines sont prises pour rendre disponible les vaccins afin de vacciner les contacts des malades et contacts des contacts dans les zones d’isolement.
Tout en comptant sur la compréhension des uns et des autres, le Gouvernement rappelle la nécessité pour chacun de respecter les mesures d’hygiène individuelles et collectives (lavage des mains, interdiction des accolades, interdiction de manipulation des fluides des malades et de leurs linges, interdiction de manipulation des corps).
Ces mesures seront revues et adaptées selon l’évolution épidémiologique de la maladie.
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Fermeture des frontières Guinéo-leonaises : signature d’un accord entre les deux parties

Les travaux de la commission technique sur la réouverture des frontières entre la Guinée et la Sierra Leone ont pris fin mardi à Freetown.

Ils ont permis aux deux parties de s’accorder sur la signature prochaine d’un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de partage d’informations entre les deux pays, d’un Protocole d’Accord de coopération et d’assistance mutuelle en matière douanière et de l’Accord Général de coopération entre les deux Gouvernements, pour la création d’une commission mixte de coopération.

L’accord sera signé dans les prochains jours à Conakry en présence des présidents guinéen Alpha Condé et sierra-léonais Julius Maada Bio.

Les Ministres des Affaires Étrangères des deux pays, dans une déclaration commune sur la visite de la délégation guinéenne à Freetown, se sont dits « satisfaits des mesures prises jusqu’ici par les services de Sécurité Sierra Léonaise, pour assurer la collaboration avec leurs homologues guinéens sur les questions relatives aux commandes et au contrôle douanier ».

Guinéens et Sierra Léonais se sont accordés sur certains préalables avant l’ouverture prochaine des frontières.

Il s’agit par exemple d’un partage d’informations sur des questions de sécurité, de l’organisation d’une patrouille conjointe par mois dès le 1er Mars.

Celle-ci se fera dans les secteurs de Yumkelia, Pamelap, Kukuna-Laya…du côté léonais et à Ourékaba, Hèrèmakono (Faranah), Nongoa du côté guinéen.

Une réunion sur la question de Yenga se tiendra le 2 mars à Nongoa, en République de Guinée.

SE Dr. Ibrahima Khalil KABA, Ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens de l’Étranger et SE Madame Nabeela TUNIS, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République de Sierra Leone, ont réitéré la détermination des Présidents Professeur Alpha CONDÉ et Dr. Julius Maada BIO, de consolider la coexistence pacifique et les relations fraternelles entre la Guinée et la Sierra Leone.

Une dépêche de la Cellule de communication du ministère des Affaires Etrangères

 

 

Le président Alpha Condé obtient sa carte d’identité biométrique

Le président de la république Alpha Condé a lancé hier, mardi 02 février 2021 la délivrance des cartes d’identité biométriques. C’est dans l’enceinte du palais  Sékhoutouréyah qu’Alpha Condé s’est fait enrôler.

« Monsieur le président de la République, premier citoyen du pays, s’est prêté à cet exercice. A partir d’aujourd’hui, il a son acte de naissance biométrique et sa carte d’identité. Les éléments qui permettent une identification irréprochable d’un citoyen sont désormais réunis de façon sécurisée dans ce document« , indique le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation.

Après son enrôlement, le chef de l’État s’est exprimé en ces termes sur sa page Facebook: « Carte d’identité biométrique, extrait de naissance: la modernisation de l’état civil est en marche ».

Selon le commissaire Mamadouba Paye Camara, chef de projet carte d’identité nationale biométrique, cette carte protège les donnés personnelles des usagers, « vous savez, la carte nationale d’identité biométrique comporte deux éléments très importants, à savoir votre empreinte biométrique et votre reconnaissance faciale qui sont des données personnelles bien protégées avec cette nouvelle carte ».

Pour le contrôleur général Mamadouba Paye Camara, « il n’est pas facile pour une autre personne d’avoir vos données personnelles. Cela  permet d’être protégé. A supposer que vous perdez votre d’identité ordinaire et quelqu’un met sa photo dessus, vous êtes responsable du dégât qu’il va faire. Mais avec la carte d’identité biométrique qu’on dispose maintenant, il n’est pas facile que quelqu’un puisse utiliser vos données personnelles« .

Notons que, cette nouvelle carte d’identité biométrique permet la libre circulation dans l’espace CEDEAO.

 

 

Exercice de la fonction de diplomate: Alpha Condé fixe les conditions dans un décret

Dans un décret lu partiellement à la télévision nationale, le lundi 1er février 2021, le président Alpha Condé  fixe désormais l’organisation et la gestion de la carrière diplomatique et consulaire en République de Guinée.

Dans ledit décret présidentiel, il est indiqué que

« l’appartenance à la fonction diplomatique et consulaire est exclusivement réservée aux citoyens guinéens jouissant de leurs droits civiques, n’ayant encouru aucune peine afflictive ou infamante et dont les attitudes sont conformes à la morale publique et les aptitudes propres aux services publics », selon le présentateur du journal qui n’a lu que trois articles sur les 49 que compte le décret.

A noter que lors de la passation de service le vendredi dernier au département des affaires étrangères, Mamadi Touré, ministre sortant, avait dans son discours invité son successeur, Dr Ibrahima Khalil Kaba, à poursuivre les réformes qu’il avait déjà entamées. Parmi celles-ci, figurait

« L’application effective de la carrière diplomatique et consulaire, à travers la signature du décret et la mise en œuvre des textes y afférents, pour mettre fin à la sédentarisation et au manque de rotation de nos diplomates ».

 

Morts en détention et prison ferme pour des opposants : Amnesty International interpelle les autorités guinéennes

Les autorités guinéennes doivent faire la lumière sur les conditions de la mort en détention d’au moins quatre personnes et mettre fin à la vague d’arrestations ciblant depuis la publication des résultats de l’élection présidentielle d’octobre, au moins 400 militants de l’opposition et de membres de la société civile dans tout le pays, a déclaré Amnesty International aujourd’hui.

En deux mois, quatre personnes dont trois militants ou sympathisants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition) sont mortes pendant leur détention provisoire à la prison centrale de Conakry la capitale. Elles ont été arrêtées dans le cadre de la contestation du référendum constitutionnel et des résultats de l’élection présidentielle en mars et octobre derniers.

« Ces personnes sont décédées alors qu’elles étaient détenues dans des prisons qui sont de notoriété publique des mouroirs où les règles du droit international pour le traitement des détenus ne sont pas appliquées, a déclaré Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Conclure à des décès naturels sans faire d’enquête approfondie, et n’autoriser la libération ou l’hospitalisation des détenus que quand leurs cas sont désespérés, comme le font les autorités, témoigne d’un profond mépris pour la vie humaine, et d’une indifférence totale à la déshumanisation des lieux de détention dans le pays. Les autorités doivent faire la lumière sur les circonstances de ces morts en détention et améliorer de toute urgence les conditions de détention. »

 « On ne m’a jamais dit que mon mari était malade… »

Mamadou Oury Barry qui avait été placé sous mandat de dépôt le 5 août 2020 « pour coups et blessures volontaires » est mort en prison le 16 janvier dernier. Selon le ministère de la Justice, « il est décédé d’une mort naturelle liée à une occlusion intestinale et une anémie bioclinique au service des urgences de l’Hôpital Ignace Deen. »

Barry a déclaré le 14 janvier à un de ses parents qu’il avait mal au ventre. Malgré son arrivée à la prison avec des médicaments et de la nourriture, le parent a été interdit d’accès.

« Quand je suis arrivé à la prison avec de la nourriture et des médicaments, on m’a dit que je ne pouvais pas rentrer. En début d’après-midi du 21 janvier, on m’a appelé pour me dire qu’il était gravement malade. Une fois arrivé sur place, on m’a appris son décès, » a déclaré le proche parent de M. O. Barry à Amnesty International.

A la date du 29 janvier, la famille n’avait toujours pas pu récupérer le corps, malgré une demande de restitution adressée dix jours auparavant au procureur du tribunal de première instance de Dixinn.

Roger Bamba, membre du conseil national des jeunes de l’UFDG, est mort le 16 décembre 2020 en détention « des suites de maladie », selon le ministère de la Justice. Il avait été arrêté le 6 septembre 2020 au siège de l’Assemblée nationale où il travaillait comme attaché parlementaire, et envoyé en prison quatre jours après, accusé de « production, diffusion de propos de nature à troubler la sécurité publique ».

« On ne m’a jamais dit qu’il était malade, jamais … À chaque fois que je partais là-bas je présentais mon permis de communiquer mais on me refusait la visite en me disant qu’il était interdit de voir les prisonniers politiques. Je n’ai pu le voir qu’une seule fois le 23 novembre et il se portait bien. Ensuite je ne l’ai plus revu avant le 16 décembre, et quand j’y suis allée c’était trop tard, » a déclaré la femme du défunt à Amnesty International.

Mamadou Lamarana Diallo, 25 ans, est décédé le 5 décembre 2020. Il avait été arrêté le 2 avril 2020 à Conakry, ville traversée par des troubles à la suite du référendum contesté du 22 mars 2020.

« Depuis son arrestation on n’a pas revu Mamadou Lamarana Diallo jusqu’au 4 décembre, » a déclaré un parent. Le jeune homme est décédé quelques heures après sa libération, après avoir été conduit quasi-mourant auprès de parents par des membres des forces de défense et de sécurité.

Un autre détenu de la prison centrale de Conakry, Thierno Ibrahima Sow, est décédé dans la nuit du 17 novembre 2020.

Un médecin pour 2000 détenus à la prison de Conakry

Les conditions de détention sont en flagrante violation avec les standards minimum requis par le droit international, notamment tels qu’édictés par la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples dans les lignes directrices dites de Robben Island.

Les témoignages recueillis par Amnesty International auprès de parents de détenus décédés et d’ex-détenus montrent que les autorités guinéennes ne respectent pas les standards internationaux en matière de protection des droits des détenus. Par exemple, à la prison centrale de Conakry, construite pour une capacité de 300 personnes environ, un seul médecin sur place est censé s’occuper de près de 2 000 détenus.

Des délégués d’Amnesty International se sont rendus quatre fois entre 2015 et 2019 à la prison centrale de Conakry. L’organisation a recueilli le témoignage d’un militant de l’UFDG détenu à la prison centrale de Conakry à la fin de l’année 2020 :

« On se couche les uns sur les autres, la nourriture arrive déjà pourrie. Les prisonniers font leurs besoins les uns à côté des autres… Un jeune est là-bas depuis six mois, arrêté seulement parce qu’il dansait dans la rue sur des musiques qui faisaient l’éloge de Cellou Dalein Diallo… Il n’y a pas d’infirmerie, c’est seulement une inscription sur une porte. Un seul médecin vient pour tous ces détenus. Quand les gens se révoltent, on les envoie à l’hôpital Ignace Deen. »

« Les conditions de détention dans la prison de Conakry sont inhumaines. Tout détenu a le droit d’être traité avec dignité, de recevoir de la nourriture, des conditions d’hygiène et des soins adéquats et appropriés. Lorsqu’un détenu est malade, il doit pouvoir consulter un médecin dans les plus brefs délais et avoir accès aux traitements nécessaires, » a déclaré Fabien Offner.

Vague d’arrestations et condamnations

Oumar Sylla dit Foniké Mengué un des cadres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) avait été arrêté à Conakry le 29 septembre 2020, alors qu’il mobilisait contre la candidature du président Alpha Condé à l’élection présidentielle.

Après quatre mois de détention arbitraire, il a été condamné le 28 janvier 2021 à 11 mois de prison ferme pour « participation à un attroupement interdit susceptible de troubler l’ordre public. » Amnesty International considère que la détention d’Oumar Sylla est arbitraire et appelle à sa libération immédiate et sans condition.

Selon une liste nominative établie par des avocats représentant des opposants, et consultée par Amnesty International, 167 militants ou sympathisants du FNDC ou de partis politiques de l’opposition sont actuellement détenus à la maison centrale de Conakry. Ils font partie des quelques 350 à 400 personnes du même profil qui seraient détenus dans l’ensemble du pays, selon cette même liste, présentée comme non exhaustive.

On compte parmi eux Souleymane Condé, coordinateur du FNDC aux Etats-Unis et Youssouf Dioubaté, membre du FNDC. Tous deux ont été condamnés le 13 janvier 2021 à un an de prison ferme et 20 millions de francs guinéens d’amende (1500 euros). Arrêtés le 12 septembre 2020 alors qu’ils revenaient d’une réunion, ils étaient poursuivis pour des faits de « production, diffusion, et mise à la disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre et la sécurité publique ». Youssouf Diabaté était en compagnie de Souleymane Condé lors de son arrestation.

Des cadres de l’UFDG dont Ibrahima Chérif Bah, Ousmane « Gaoual » Diallo et Abdoulaye Bah sont quant à eux toujours en attente de jugement, depuis leur placement en détention entre le 11 et le 13 novembre 2020. Ils font tous l’objet de 11 chefs d’inculpation, parmi lesquels : « détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs, trouble à l’ordre public, pillage et destruction, participation à un attroupement, propos incitants à la violence. »

Le 25 janvier 2021 le procureur du tribunal de première instance de Dixinn a requis 10 ans de prison ferme contre Mamadi Condé, un partisan de l’UFDG poursuivi pour « menaces, injures, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ». Plusieurs des détenus précités ont connu ces dernières semaines des problèmes de santé, selon leurs avocats.

« Ces figures de l’opposition sont l’arbre qui cache la forêt des anonymes, souvent maintenus en détention pendant des mois sans être amenés devant un juge dans des prisons en marge de l’Etat de droit, » a déclaré Fabien Offner.

« Toutes les personnes en détention provisoire doivent avoir accès à un avocat et être jugées dans un délai raisonnable ou libérées dans l’attente de l’ouverture d’un procès, comme le prévoit le droit international. En outre, nous appelons les autorités guinéennes à libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes arrêtées et détenues pour avoir simplement usé de leur liberté d’expression et de réunion pacifique. »

Source : Amnesty.org

Fonction publique : Alpha Condé prend de nouvelles mesures

Dans sa volonté de gouverner autrement, le président de la République a effectué lundi une visite dans les locaux des ministères des Finances et du Budget, à la direction nationale des impôts ainsi qu’à la Banque centrale.

Le président, Alpha Condé y a constaté de nombreuses absences ce qui l’a amené à prendre de nouvelles mesures concernant les fonctionnaires. Parmi ces nouvelles mesures, le président a annoncé la désignation d’un contrôleur des cas d’absence, mais aussi l’établissement d’un contrat de performance.

« J’ai constaté que beaucoup de cadres n’arrivent pas à l’heure. On va maintenant désigner quelqu’un qui va contrôler. Et les impôts doivent fournir au moins le double de ce qu’ils fournissent actuellement. Nous avons des contrôleurs qui sont sur le terrain. Ceux qui font des combines avec ces entreprises ne les contrôlent pas réellement. Surtout ceux qui s’occupent des sociétés. Nous allons voir le résultat donné par l’ITIE en 2018 et le résultat que nous allons enregistrer et nous trouverons le manquant. En tout cas, je préviens tout le monde…  Chacun aura un contrat de performance. S’il [le] remplit, il aura des primes, s’il ne [le] remplit pas, il sera sanctionné. Que cela soit clair pour tout le monde », a martelé le Président Alpha Condé.

Alpha Condé explique aux guinéens son concept « gouverner autrement »

Depuis l’élection du Professeur Alpha Condé comme président de la quatrième République, il a annoncé qu’il gouvernera autrement. Un slogan qui pour certains est loin d’être une réalité.

Le président Alpha Condé s’est adressé samedi, 30 janvier 2021 à la Nation. Une adresse au cours de laquelle il a expliqué aux guinéens son concept  » gouverner autrement ».

Alpha Condé a déclaré que son ambition est de bâtir avec l’ensemble des guinéens une « nouvelle Guinée unie et solidaire dans laquelle chacun aura sa place et tous auront le sentiment d’appartenance commune à la même nation ».

Ci-dessous l’intégralité du discours :

Guinéennes et Guinéens,
Mes chers compatriotes,

Face à toutes vos interrogations légitimes et vos attentes nombreuses pour ce début du 1er mandat de la 4ème République, il me paraît opportun et nécessaire de vous expliquer les choix d’aujourd’hui et les décisions à venir. Gouverner en Démocratie et à notre époque de toutes les exigences, c’est de consulter avant de décider et d’expliquer ce qu’on décide pour l’adhésion de chacun et de tous. ‘’ Gouvernement autrement’’ qui est un engagement de campagne et une option politique ferme et irréversible de ma part, mérite d’être expliqué pour qu’ensemble nous soyons capables de relever ce défi ambitieux.

‘’ Gouverner autrement’’, certes ce sont des hommes et des femmes sélectionnés sur la base de leurs compétences et de leur intégrité, mais, c’est surtout une méthode, une vision, des objectifs clairs et précis, un système d’évaluation-sanction, bref, c’est une autre façon de voir, de concevoir, de faire et de se comporter dans la société, l’Etat, l’administration publique : Autres temps, autres mœurs !

Mes chers compatriotes,

Dans les jours, semaines et mois à venir, nous devons réussir un sursaut pour notre pays, nous rassembler, nous réinventer, pour être plus efficaces et responsables dans toutes nos actions. Nous devons traduire, au quotidien, dans tous nos actes et nos comportements, notre volonté de rupture incarnée par notre engagement résolu de ‘’ Gouverner autrement’’. Il s’agit, d’une reconversion de nos mentalités pour le bénéfice de nos populations, pour aussi poser de nouveaux jalons d’une Guinée solidaire, prospère, attrayante, écologique, profondément attachée à l’éthique et à des vertus partagées.
C’est dans cet esprit que je tiens à orienter notre pays dans une nouvelle ère d’espérances et de conscience patriotique, celle du ‘’ Gouverner autrement’’ dont je voudrais partager avec vous, le serment.

Mes chers compatriotes,

J’entends par ‘’ Gouverner autrement’’, mobiliser et fédérer toutes les énergies, les compétences et talents du pays dans un pacte républicain et patriotique sans exclusive ni exclusion pour le développement économique et social harmonieux du pays
‘’ Gouverner autrement’’, c’est aussi s’assurer que les moyens dont nous disposons grâce à l’élan de notre reprise économique contribuent à améliorer le panier de la ménagère, à réduire les inégalités sociales très fortes encore , malgré tous les efforts consentis. Notre objectif demeure d’améliorer les conditions de vie sociale. La croissance économique n’est pas une fin en soi, au contraire, elle devrait être le levier d’une répartition équitable des richesses crées par tous et pour tous.

‘’ Gouverner autrement’’, c’est engager dès maintenant un train de reformes qui vont changer le quotidien de nos concitoyens en leur offrant une meilleure qualité de vie et plus d’opportunités de réussite.

Je pense à l’administration qui doit se réformer pour mieux remplir sa mission de service public. Je pense aux infrastructures, aux transports, à l’aménagement de la ville, au cadre de vie notamment dans notre capitale. Mais la question qui nous interpelle le plus et tous, c’est d’apporter des réponses concrètes et innovantes aux attentes de nos jeunes et des femmes au cœur de nos préoccupations et des politiques publiques.

Mes chers compatriotes,

Je mesure l’ampleur et l’urgence de tous les défis auxquels notre pays se trouve confronté. En priorité, une attention particulière sera accordée à des piliers essentiels d’une gouvernance vertueuse, à savoir :
1- La restructuration de l’administration

Elle comporte :
– La lutte contre la corruption, les malversations financières et les détournements des deniers publics
– La réforme du système judiciaire
– La réforme des mécanismes de passations des marchés et contrats publics, de l’Etat.
A propos de la commande publique, toutes les sociétés de prestation, de fourniture de biens et services seront passées en revue afin que celles qui sont affiliées à des ministres, des hauts cadres de l’Etat, de l’administration publique ou sont proches des familles de décideurs publics soient identifiées et disqualifiées dans le processus de passation des contrats et des marchés publics. Partout où il y aura un conflit d’intérêts avéré ou un mélange des genres , je prendrai mes responsabilités , car ‘’ Gouverner autrement’’, c’est de s’employer à éliminer les distorsions dans l’économie, de veiller à l’égalité de chances entre les citoyens.
D’autres défis de transparence et des mesures de sûreté pour notre économie seront pris en compte :

– L’augmentation substantielle des ressources internes par un effort de mobilisation plus important des recettes intérieures pour lesquelles des mesures sont envisagées pour leur sécurisation

– La systématisation des contrôles et audits des agences

– La digitalisation des opérations de l’Etat

2- Le contrôle et les audits concerneront aussi les ressources affectées aux collectivités et communautés à la base
– L’amélioration du réseau routier, routes urbaines et rurales
– La construction d’un chemin de fer
3 – L’amélioration de la qualité de vie dans la zone spéciale de Conakry comprend :
– La création d’une nouvelle cité administrative
– Une campagne massive de salubrité dans la capitale
– L’amélioration de la circulation routière
– Un programme ambitieux de logements sociaux
4 -Les initiatives et programmes en faveur des jeunes et des femmes et destinés aussi à préserver notre environnement consistent à :
– La création de 100.000 entreprises pour les jeunes
– La création de fonds d’investissements assortie de programmes de formation pour les jeunes
-La création de fonds, de programmes de formation et de bourses scolaires pour les femmes
-Le lancement de programmes de reboisement
– La planification, au niveau national, de ramassage de déchets recyclables
– La mise en place d’unités de production d’énergie propre

Guinéennes,
Guinéens,
Mes chers compatriotes,

Dans les prochains jours, afin que les 4 priorités définies soient réalisées rapidement, j’envisage de mettre en place à la Présidence de la République, une équipe restreinte hautement qualifiée et pluridisciplinaire. Elle sera chargée de coordonner et impulser toutes les réformes annoncées.

Le Premier Ministre et le Gouvernement, sous mon autorité et ma supervision, ont la mission et la responsabilité de la mise en œuvre effective et rapide de la transformation profonde de notre administration et plus particulièrement de son fonctionnement. Une administration qui pêche par des lenteurs et des lourdeurs nombreuses et est appelée à des mutations profondes pour se qualifier davantage en ressources humaines et méthodes de travail.

Mes chers compatriotes, un audit diagnostic pour identifier les forces et les faiblesses de nos administrations et institutions publiques sur le plan de la qualité des ressources humaines, des moyens techniques et financiers, de l’environnement du travail sera réalisé.
Le but de cette opération de grande envergure est de tenir compte dans le choix des cadres et de leur promotion, dans la nomination aux postes de responsabilité du critère fondamental de l’adéquation des profils et des postes. En clair, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Par ailleurs, je serai plus vigilant et sans concessions à propos de la bonne collaboration à tous les niveaux qui repose sur le respect de la hiérarchie, des responsabilités dévolues à chacun et à tous, de manière à ce que personne n’empiète sur les prérogatives de l’autre, personne ne se sente exclue ou marginalisé dans les équipes de travail et la prise des décisions. Seuls ont leurs places dans les Ministères les fonctionnaires habilités et il n’est pas question que des Personnes nommées pour des tâches précises soient remplacées par d’autres à la discrétion des ministres ou de leurs cabinets.

Avec l’accompagnement de nos partenaires comme la BAD, il est prévu une certification pour les hommes et les femmes dans la fonction publique ainsi que pour les établissements et institutions publiques et parapubliques. Cette démarche permettra de fixer des objectifs clairs à des personnes de qualité qui partagent mon ambition d’accroître, d’ici la fin de l’année et de manière significative , les recettes publiques mais d’accélérer aussi le rythme de développement de notre pays.

Le processus de certification permettra d’attirer les meilleurs Guinéens partout où ils se trouvent et permettra aussi aux intelligences oubliées, aux compétences dans l’ombre d’émerger pour bâtir une administration de performances et de résultats.
Mes chers compatriotes, je recevrai, dans les prochaines heures, les ministres et leurs collaborateurs, les responsables des différentes régies financières du pays pour que chacun comprenne bien son rôle, sa place, la charge spécifique qui lui incombe. Rien ne sera plus comme avant , je l’ai déjà indiqué à plusieurs reprises et à plusieurs occasions. Chaque agent de l’Etat et de notre administration , du plus anonyme au plus illustre, du haut cadre au subalterne, doit être à son poste de travail et à l’heure, attelé à la tâche jusqu’à la fin de son service sans se laisser distraire par aucun moyen de divertissement. Le temps du laisser-aller et laisser-faire et de l’oisiveté dans le service public est révolu.
Nous pourrons ainsi obtenir des résultats et des services de qualité au moyen des nouvelles technologies , de mettre chacun à la place qu’il mérite, de porter la qualité des régies financières et les grands services de l’Etat aux normes et standards internationaux pour une certification en bonne et due forme.

Guinéennes,
Guinéens,
Mes chers compatriotes,

J’entends et comprends votre impatience ainsi que le besoin de changement qui nous anime tous et qui demande un effort et un engagement de notre part, chacun et tous.

Je réitère ma volonté et ma détermination sans faille à combattre la corruption et tous les travers de l’administration publique.
Une action vigoureuse sera engagée contre la spéculation sur les denrées de première nécessité et la flambée fantaisiste des prix sur le marché, en général. Des missions d’inspection et de contrôle des prix seront régulièrement menées afin d’identifier les spéculateurs et leur infliger des sanctions exemplaires.
Le Gouvernement a la responsabilité de protéger les consommateurs Guinéens de la cherté de la vie suscitée et entretenue par des opérateurs véreux.
La réforme de notre société et de notre Etat que nous voulons tous, a besoin d’une forte adhésion populaire. C’est pourquoi, je me propose d’engager de larges consultations avec tous les acteurs de la vie nationale, afin que chacun s’approprie les réformes et les soutienne aussi pour en assurer l’acceptation et le succès.
Notre préoccupation à tous est de renforcer la confiance entre Gouvernants et gouvernés et de parvenir à la crédibilité de l’action publique.

Mes chers compatriotes,

‘’ Gouverner autrement’’, c’est aussi la culture du mérite et de l’excellence et de l’obligation de résultats pour chacun et tous.
J’assignerai à chaque ministre des objectifs précis et mesurables pour lesquels une évaluation se fera chaque année. Je déterminerai avec le Premier Ministre et l’Assemblée Nationale les moyens nécessaires à la feuille de route de chaque ministre. Ainsi, dans la transparence et l’équité et la rigueur, chaque acteur sera évalué et jugé sur ses performances à des échéances déterminées, à l’avance.
Dans la même dynamique, l’audit, sera la règle établie. La bonne gestion sera récompensée, la mauvaise, ne restera pas impunie.
Chers compatriotes, mon ambition, de toujours, a été d’apporter aux Guinéens le bonheur, à la Guinée la prospérité et le renouveau démocratique. Mais, tout seul, je ne peux réussir, malgré mon engagement et ma détermination personnels. J’ai besoin de l’appui et du soutien de tous les Guinéens. Le changement est notre affaire à tous, nous concerne tous, commence par changer nos habitudes et nos mentalités. Chacun de nous doit privilégier l’intérêt général dans tout ce qu’il fait et entreprend. La Guinée, d’abord, avant tout et tout le monde.

J’invite donc toutes les Guinéennes et tous les Guinéens, à se
Mobiliser avec moi pour la cause de notre pays et pour répondre aux aspirations profondes et légitimes de nos braves populations. Entre autres, développer notre pays, lutter contre la précarité sociale, garantir l’avenir de notre jeunesse, œuvrer pour l’émancipation des femmes.

Guinéennes et Guinéens,

Mes chers compatriotes,

Pendant trop longtemps, l’élan de notre pays a été freiné par des querelles intestines et politiques interminables. Le temps est venu de tourner la page de toutes les années sombres de notre histoire pour nous tourner résolument vers un avenir d’unité et de solidarité à notre portée.

Mon ambition est de bâtir avec vous une nouvelle Guinée unie et solidaire, dans laquelle chacun aura sa place et tous auront le sentiment d’appartenance commune à la même nation.

Comme à l’occasion de la date historique du 28 septembre 1958, les Guinéens ont relevé un autre important défi pendant les dernières élections législatives, référendaires et Présidentielles. Dans l’ordre , la discipline et le calme, nous nous sommes rendus aux urnes pour décider librement de notre avenir et de notre destin. La Guinée, pour l’occasion, a exercé son droit absolu de souveraineté, les guinéens, ont encore fait preuve de maturité politique et civique.
Nous sommes tous en droit d’être fiers d’avoir franchi cette étape de notre histoire, malgré toutes les épreuves et toutes les adversités.

Mes chers compatriotes, aujourd’hui, le monde entier est confronté à la pandémie de la Covid 19 qui a bouleversé le cours de la vie et de l’histoire.

La Guinée, contrairement à beaucoup de pays, grâce à notre effort d’anticipation et aux sacrifices consentis par nos populations et le corps médical, a pu jusqu’à présent se prémunir contre une forte propagation de la maladie avec ses conséquences dramatiques.
Je salue le civisme et la discipline de nos concitoyens face aux mesures préconisées par les autorités sanitaires. Je rends, en votre nom, hommage, à nos personnels de santé qui, avec professionnalisme et un grand dévouement, restent mobilisés et vigilants pour protéger, soigner nos populations.
Cet exemple de patriotisme et de conscience civique doit nous inspirer tous dans notre engagement pour notre pays exposé à des menaces internes et externes dans le domaine notamment de la sécurité et de nos acquis démocratiques, à cause de menées subversives et de nombreuses tentatives de déstabilisation de nos institutions.

Mes chers compatriotes,

Je remercie le peuple de Guinée qui vient de me renouveler sa confiance et me félicite de son vote d’adhésion.
C’est une lourde responsabilité que je mesure parfaitement. Elle m’engage à donner le meilleur et le maximum de moi-même dans la tâche exaltante de servir encore et toujours le peuple de Guinée. Je demeure un humble serviteur de la Guinée et de tous les Guinéens égaux en droits et en devoirs. Je veux être le Président de tous les Guinéens comme il est de mon devoir et de ma responsabilité.
J’en fais le serment solennel devant la nation. Ensemble, nous sommes déterminés à changer le destin de notre pays et avancer sur le chemin de l’unité et du progrès de notre jeune nation. Nous sommes les héritiers d’une grande histoire et les acteurs solidaires de la Guinée de demain.
Bâtir notre nation et léguer un héritage honorable aux générations futures est notre ambition commune pour notre pays.
Ensemble, nous réussirons ce pari individuel et relèverons ce défi collectif.
Dieu bénisse la Guinée !

Condamnation de Foniké Mengué : le FNDC dénonce la « caporalisation » de la justice par Alpha Condé

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué a été condamné à 11 mois de prison ferme hier, jeudi 28 janvier 2021 par le tribunal de première instance de Mafanco. A travers un communiqué, le FNDC dénonce cette condamnation. Selon le front, « cette décision  politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs  émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’Etat constitutionnel ».

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Après avoir fait crouler toutes les institutions du pays, faire couler un flot de sang et emprisonné injustement des milliers de citoyens opposés à son pouvoir à vie, Alpha Condé vient d’ordonner à la juge du 3ème mandat, Djenabou Donghol Diallo, de condamner le démocrate et patriote OUMAR SYLLA alias Foniké Menguè à une peine de 11 mois de prison ferme.

Cette décision politico-juridique fait suite à l’échec de plusieurs émissaires envoyés par Alpha Condé auprès de son prisonnier politique Foniké Menguè  dans le but de le convaincre à renoncer au combat du FNDC contre le coup d’État constitutionnel.

Ce jeudi 28 janvier 2021, à la surprise générale du Collectif des avocats du FNDC, la juge a requalifié les faits pour lesquels Oumar Sylla est poursuivi et  illégalement détenu depuis septembre 2020 pour le condamner à la peine dictée par le dictateur Alpha Condé.

Cette condamnation injustifiée n’est rien d’autre qu’un chantage politique qui vise à utiliser la prison comme monnaie d’échange à la validation du 3ème mandat imposé au peuple de Guinée.

La coordination nationale du FNDC dénonce la caporalisation de la justice et de toutes les institutions de la République par Alpha Condé et son clan corrompu.

Cette sentence téléguidée contre le militant de l’alternance démocratique ne saurait réduire au silence les voix discordantes au régime de terreur instaurée par le despote Alpha Condé.

La FNDC apporte son soutien indéfectible à Foniké Menguè et continuera à accompagner le Collectif des avocats du FNDC dans la poursuite de toutes initiatives permettant de libérer tous les prisonniers politiques.

Le Peuple de Guinée honorera ses martyrs et ses héros à la libération du pays de la tyrannie.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons! Conakry, le 28 janvier 2021

Foniké Mengué condamné à 11 mois de prison ferme

L’activiste Oumar Sylla alias Foniké Mengué vient d’être condamné à 11 mois de prison ferme ce jeudi  par le tribunal de première instance de Mafanco.

le verdict vient de tomber, Foniké Mengué, responsable des antennes et de la mobilisation du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Mafanco.

Poursuivi pour participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public, il a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

« Le tribunal déclare Oumar Sylla coupable de délit de provocation directe à un attroupement non armé. Constate que cette provocation directe à un attroupement non armé, condamne Oumar Sylla à 11 mois d’emprisonnement en application des articles 621, 628, 629, 632 du code pénal et 548 du code procédure pénale », a déclaré la juge en charge du dossier Djenab Doghol Diallo.

Arrêté le 29 septembre 2020 à Gbessia une banlieue de Conakry, Foniké Mengué retourne à la maison centrale de Conakry où il est détenu depuis près de 4 mois.

Nouvelles nominations dans le gouvernement : Mouctar Diallo remplacé à la tête du ministère de la Jeunesse

Dans un décret lu à la télévision nationale, hier, mercredi 27 janvier 2021, le président de la république a procédé à la nomination  de douze ministres dans le nouveau gouvernement que dirige le premier ministre Kassory Fofana. 

  1. Ministre des Postes, des Télécommunication et de l’Economie  Numérique : Said Oumar Koulibaly
  2. Ministre des Transports : Mohamed Keita, précédemment ambassadeur de la Guinée en Russie
  3. Ministre de la Culture et du Patrimoine historique: Sona Konaté
  4. Ministre de l’Information et de la Communication : Amara Somparé
  5. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Aboubacar Sylla, précédemment ministre des Transports
  6. Ministre des Hydrocarbures : Djakaria koulibaly
  7. Ministre du Commerce : Mariama Camara , précédemment ministre de l’Agriculture.
  8. Ministre de l’environnement des Eaux et forêts: Oyé Guilavogui
  9. Ministre de la jeunesse et de l’Emploi jeune: Aissatou Baldé précédemment ministre conseillère à la présidence de la République
  10. Ministre de la Pêche et de l’Aquaculture et de l’Economie maritime : Fréderic  Loua
  11. Ministre des Investissements et des partenariats public-privé : Gabriel Curtis
  12. Ministre de l’Action sociale et de l’Enfance : Aissata Daffé ancienne députée UFR

 

 

Violation des droits de l’Homme : Le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner le régime d’Alpha Condé

La Coordination Nationale du FNDC salue l’invitation du conseil de sécurité des Nations Unies adressée aux autorités guinéennes d’agir en toute urgence pour sanctionner les violations des droits de l’Homme commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations.

Le FNDC partage les inquiétudes des Nations Unies sur les restrictions à la liberté d’expression et de réunion par le gouvernement en République de Guinée.

Cette invitation des Nations Unies vient confirmer toutes les allégations de violations des droits de l’Homme, commises par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations contre le projet de troisième mandat de M. Alpha Condé, dénoncées par le FNDC et des organisations de défense des droits de l’Homme.

Avec des centaines de personnes tuées, blessées, torturées et emprisonnées pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, le FNDC invite le conseil de sécurité des Nations Unies à sanctionner éventuellement le refus, par le régime totalitaire instauré par Alpha Condé, de rendre justice à des nombreuses victimes des agissements des forces de défense et de sécurité aux ordres de M. Alpha Condé et ses complices.

La Coordination Nationale du FNDC continue à œuvrer pour que les crimes commis par le régime dictatorial de M. Alpha Condé ne restent pas impunis.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

 Conakry, le 27 janvier 2021

Le réseau Panafricain Afrikki exige du président Alpha Condé « l’arrêt des persécutions contre les opposants à son troisième mandat »

Le 15 décembre 2020, Alpha Condé a décidé officiellement de prendre en otage la Guinée et ses institutions au mépris des principes et valeurs démocratiques par le concours de l’armée avec une répression sanglante inouïe, des arrestations arbitraires massives malgré la lutte héroïque du peuple de Guinée au sein du FNDC contre ce projet impopulaire et ses conséquences.

Le réseau AFRIKKI, plateforme africaine dédiée à la renaissance et à la solidarité entre les mouvements sociaux africains et de la diaspora apportent son soutien à l’ensemble des activistes guinéens, particulièrement aux leaders de la coordination nationale du FNDC : Oumar Sylla, Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo.

Les mouvements sociaux africains et activistes d’Afrique et d’ailleurs exigent la libération immédiate et sans condition du camarade Oumar Sylla alias Foniké Menguè responsable de la mobilisation et des antennes du FNDC et de de tous les détenus politiques, otage du régime de monsieur Alpha Condé.

Le réseau AFRIKKI rend un vibrant hommage aux citoyens engagés au sein du FNDC qui lutte vaillamment, depuis plusieurs mois pour le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Le réseau AFRIKKI exige de monsieur Alpha Condé à se soumettre aux principes de l’état de droit et l’arrêt des persécutions contre les opposants à son troisième mandat par l’instrumentalisation de la police et de la justice.

Le réseau encourage les institutions internationales de défense de droit de l’homme à suivre de près la situation chaotique en Guinée.

AFRIKKI réaffirme sa disponibilité à continuer à appuyer les efforts inlassables de la coordination nationale du Front national pour la défense de la constitution Guinéenne FNDC pour l’instauration d’une culture d’alternance démocratique en Guinée.

Dakar, le 24 janvier 2021

*Le réseau AFRIKKI (afrikki.org), est une plateforme africaine dédiée à la renaissance et à la solidarité entre les mouvements sociaux africains, la diaspora, les activistes et artistes.

Quelques membres du réseau AFRIKKI :

Y en a Marre (Sénégal)
Balai Citoyen (Burkina Faso/Guinée)
TIKEN JAH FAKOLY (Côte d’Ivoire)
CLAUDY SIAR (France)

Filimbi (RD Congo)
Lalucha (RD Congo)
Youth Decided (Tunisie)
Our Destiny (Cameroum)
Black Lives Matter (USA)
SINDUMUJA (Burundi)
GOM SA BOPPA (Gambie)
RAS LE BOL (Congo)
ANTA TABAN (Sud Soudan)
YELLOW MOVEMENT (Ethiopie)
KINNAREADS (Ghana)
NOVOX (Côte d’Ivoire)
THINKING AFRICA (Comores)
ENOUGH IS ENOUGH (Nigeria)

Mécontentement de la jeunesse du RPG : le bureau exécutif hausse le ton

Le Parti au Pouvoir, RPG-ARC-EN-CIEL a haussé le ton ce lundi 25 janvier 2021 contre certains militants qui alimentent la polémique à propos de la reconduction de la ministre de l’enseignement technique,  de la formation professionnelle et de l’emploi, Zenab Nabaya Dramé à son poste par le président Alpha, alors qu’elle est accusée de détournement de plus de 200 milliards de GNF.

Ci-dessous la déclaration du RPG-ARC-EN-CIEL

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL et toutes les instances dirigeantes du parti constatent avec regret et  indignation, certaines  attitudes contraires à nos règles et valeurs.

Ces derniers temps, nous observons  une pratique courante et chronique qui consiste de la part  des individus et groupes d’individus se réclamant des structures ou de la base du parti, à  tenir des déclarations et des prises de positions sans fondement, ni aucune légitimité, au nom et pour le compte du RPG-ARC-EN-CIEL.

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL condamne avec fermeté de tels actes inadmissibles, destinés à distraire nos militants et sympathisants ; ainsi que  l’opinion publique, dans le but  d’entretenir dans nos rangs, la suspicion entre les responsables et militants à la base.

Le RPG-ARC-EN-CIEL,  de la base au sommet, observe la discipline à toute épreuve et dans son fonctionnement, reste totalement solidaire des actes et des décisions de son leader historique et légitime, le professeur Alpha condé.

Le parti a toujours eu pour vocation, d’accompagner le professeur Alpha Condé, dans son combat politique en le soutenant dans ses actions de développement du pays.

Des cadres connus de tous, contrariés dans leurs ambitions ou leurs projets d’accéder à des hautes fonctions, nourrissant une certaine déception,  essaient aujourd’hui d’alimenter des polémiques ou de nuire à l’image du parti par certaines déclarations.  Au lieu d’œuvrer  pour la  cohésion sociale et l’unité politique derrière le professeur Alpha condé.

Le parti saura tirer toutes les conséquences de leurs comportements et de tous leurs agissements hostiles et déraisonnables envers notre organisation politique.

Le RPG-ARC-EN-CIEL est fier du parcours politique du Professeur Alpha condé et de tout le chemin parcouru avec lui,  tout comme du travail énorme qu’il accomplit pour la Guinée, au titre de Président de tous les Guinéens, au service de tous les Guinéens ;  dans une Guinée une et indivisible.

Vive le Professeur Alpha condé

Vive le RPG-ARC-EN-CIEL, les partis alliés et ses soutiens

Vive la paix et l’unité nationale

Conakry, le 25 janvier 2020

Le Bureau politique national du RPG-ARC-EN-CIEL

Alpha Condé confirme quatre autres ministres dans le gouvernement

Le président de la République poursuit la composition des membres du nouveau gouvernement. Dans trois décrets rendus public, samedi, via la télévision nationale, le chef de l’Etat a confirmé quatre membres du gouvernement à leurs postes et a procédé à la nomination de hauts cadres à la Présidence. 

Au sein du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Papa Koly Kourouma, a été confirmé dans ses fonctions. Sanoussy Bantama Sow prend les commandes du ministère des Sports avec rang de ministre d’Etat.

Dr Ibrahima Kourouma garde son poste de ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire.

Au ministère du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, Salla Fanta Camara, a bénéficié une nouvelle fois de la confiance du président de la République.

A la tête de la Direction générale du patrimoine bâti public, le chef de l’Etat a décidé de maintenir Mohamed Lamine Yayo dans ses fonctions. Son adjoint Mounir Cissé a été également confirmé dans ses fonctions.

A la présidence de la République, Dr Ibrahima Sory Sow, a été confirmé au poste de ministre conseiller spécial. Bady Touré et Moussa Sylla restent conseillers chargés de mission.

Notons qu’avec ces nouvelles nominations, 23 ministères du gouvernement ont désormais leurs titulaires sur les 37  annoncés.

Alpha Condé procède à la composition partielle du nouveau gouvernement

Après avoir présenté lundi 19 janvier la structure du premier gouvernement de la 4éme République, le président de la république, Alpha Condé a procédé mardi 19 janvier 2021 à la composition partielle du gouvernement. Dirigée par le Premier ministre Kassory Fofana, les occupants de 16 départements ministériels sont désormais connus.

1-    Ministre d’État chargé des Affaires présidentielles, ministre e la Défense nationale : Dr Mohamed Diané ;

2-    Ministre d’État conseiller spécial du président de la République, ministre de l’Industrie et des PME : Tibou Kamara

3- Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes : M. Mouctar Diallo  ;

4- Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation : général Bouréma Condé ;

5- Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : M. Albert Damantang Camara ;

6- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Me Mory Doumbouya ;

7- Ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger : M. Ibrahima Kalil Kaba, précédemment ministre directeur de Cabinet à la Présidence de la République ;

8- Ministre du Plan et du Développement économique : Mme Mama Kanny Diallo ;

9- Ministre de l’Économie et des Finances : M. Mamadi Camara ;

10- Ministre du Budget : M. Ismaël Dioubaté ;

11- Ministre délégué à la Présidence chargé de l’Agriculture et de l’Élevage : M. Roger Patrick Millimouno, précédemment ministre de l’Élevage ;

12- Ministre des Travaux publics : Mme Kadiatou Émilie Diaby, haut-fonctionnaire à la Banque africaine de développement ;

13- Ministre de l’Énergie : Mme Bountouraby Yattara ;

14- Ministre de la Santé : général Rémy Lamah ;

15- Ministre des Droits et de l’Autonomisation des femmes : Mme Hawa Béavogui ;

16- Ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’emploi : Mme Zénab Nabaya Dramé.

Le président de la république, Alpha Condé adresse ses vœux de nouvel an à la nation

A l’occasion du nouvel an 2021, le Président de la République a adressé ses meilleurs vœux à la nation.

Ci-dessous le discours complet :

Mes chers compatriotes de la Guinée et de la diaspora

Au seuil de l’année 2021, je voudrais remercier chacun d’entre vous, pour l’effort collectif que nous avons entrepris ensemble, au cours de cette année 2020 qui a éprouvé le monde et bouleversé nos vies et qui nous a permis de franchir le cap de l’année 2020.

A l’instar de tous les pays, la Guinée a été durant cette année 2020,  confrontée à une pandémie qui a causé des pertes en vies humaines, ralenti certaines de nos activités économiques et réduit notre espace de mobilité sociale.  Face à cette situation, je voudrais saluer la résilience guinéenne, devant le fléau du coronavirus.  Il faut se réjouir que le taux de mortalité en Guinée soit parmi les plus faibles au monde.  Nous avons aussi achevé l’année 2020 par la mobilisation de moyens considérables et de nombreux sacrifices acceptés pour briser la chaîne de contamination pour que le taux de guérison soit en hausse constante.

Dès le 13 mars 2020, la Guinée a pris des mesures urgentes pour contenir la propagation du coronavirus, en instaurant des règles basées sur : le suivi automatique de voyageurs provenant de pays à risque, l’interdiction dans la capitale de rassemblement de masse, la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le port obligatoire du masque et l’instauration du couvre-feu, ainsi que la limitation du nombre de passagers dans les taxis et voitures individuelles.

Notre pays a installé des infrastructures sanitaires appropriées, pour faire face à la pandémie avec la création de 38 centres de traitement épidémiologiques, 8 équipes régionales, 33 équipes préfectorales d’alertes et de réponses et de 33 centres d’opérations d’urgence.  Avec aussi, la construction, la réhabilitation, l’extension, l’équipement des infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays et à Conakry. En plus de  l’hôpital  Donka, il y a  celui  de Matam équipé de 500 lits. Un autre hôpital à Gbéssia qui peut accueillir jusqu’à  300 personnes. Ainsi que sur des lieux spécialement aménagés qui peuvent contenir jusqu’à 300 à 400 personnes.

Guinéennes et Guinéens, mes chers compatriotes

Pour riposter aux conséquences de la pandémie, le gouvernement a prévu un budget de 563 milliards de francs guinéens qui s’est traduit entre avril et juin 2020 par : la prise en charge intégrale par l’État des factures, pour les abonnés au tarif social de l’électricité et de l’eau.  Et pour les autres consommateurs,  par : un report des échéances de paiement des factures d’eau et d’électricité, pour la même période, avec la mise en place de facilités de paiement. Le gel des prix des produits de santé et de première nécessité et le blocage des loyers sur les bâtiments publics pour la période d’avril à décembre 2020 ont également été décidés.

Pour les entreprises, dans le même espace de temps, par un report temporaire de l’ensemble des charges fiscales et sociales des entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie, y compris les contributions de sécurité sociale. Ainsi qu’un report des factures d’eau et d’électricité pour les avances des entreprises du tourisme et de l’hôtellerie, la renonciation à la Tva sur les factures d’eau et d’électricité. Une exonération de droits et taxes sur les équipements de santé et produits assimilés, le report du paiement des impôts, taxes et versements assimilés à l’État, la réduction des délais de remboursement des crédits de Tva. La suspension de la facturation de la surestarie portuaire, le règlement progressif de la dette intérieure de l’État, la mise en place d’un fonds spécifique pour les groupements d’intérêt économique, pour les aider à mieux absorber le choc économique et accompagner leur formalisation. La Guinée a adopté un plan de riposte de 350 milliards de francs guinéens.  Car, selon les prévisions du ministère du Budget, les conséquences de la Covid-19 pourraient se traduire par une baisse atteignant 0,7% du PIB en 2020. Et enfin, la Guinée s’engage dans la création d’un Fonds de riposte Covid-19, pour un montant de plus de 2.500 milliards de francs guinéens. Plus que jamais nous devons continuer à respecter les gestes barrières et toutes les règles sanitaires prescrites, en attendant l’accès de tous les pays du monde à un vaccin qui pourrait définitivement vaincre la maladie.

En dépit de tout cela, nous avons pu organiser trois élections, sans le moindre concours financier extérieur. Ce qui est une expression éloquente de notre souveraineté et de notre indépendance nationales. Plus que jamais, notre destin est entre nos mains.

Nous avons pu conclure, la cinquième et sixième revue de notre programme avec le Fonds monétaire international. Je suis heureux de constater avec vous, qu’aucune des prévisions catastrophistes véhiculées contre notre pays par les esprits mal intentionnés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur pour nous déstabiliser ne se sont réalisées, grâce au sens de l’intérêt national, du patriotisme qui caractérise notre nation.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes

Dans cette nouvelle année 2021 qui s’ouvre, l’accent sera mis sur la création de richesses nationales par la concrétisation des projets mis en route sur le partage des ressources pour une Guinée encore meilleure pour ses filles et fils. L’amélioration de la vie quotidienne va concerner l’accroissement de la fourniture d’eau et d’électricité. Après le barrage de Kaleta (240 mgw), cette année verra le démarrage du barrage de Souapiti (450 mgw) et dans la foulée, celui d’Amaria (300 mgw), Foomi et Kogbedou en Haute Guinée, Keno, Zegbela et Lokua en Guinée forestière et Koukoutamba au Foutah.

Sans compter les barrages régionaux prévus dans notre plan énergétique.  Pour aider le développement de l’intérieur du pays, 15% des recettes minières ont été affectés aux collectivités locales, par l’Agence nationale de financement des collectivités (Anafic) dont les moyens de fonctionnement devraient atteindre la somme de 700 milliards de francs guinéens les cinq prochaines années. Le pays s’engage à décentraliser le partage des richesses avec un fonds  qui va offrir plus de 125 milliards de francs guinéens par an aux régions minières. Nous devons continuer d’œuvrer pour réduire la pauvreté, avec le projet d’inclusion économique financière et sociale nécessaire pour lutter contre la pauvreté, financé à 70 millions de dollars par la Banque mondiale. Pour l’autonomisation des femmes, un budget de 25 milliards de francs guinéens a déjà été réuni pour le renforcement des capacités dans la création et le développement des activités génératrices d’emplois. Un autre fonds de 150 milliards de francs guinéens sera investi pour le renforcement de la parité. Tandis que 300 milliards supplémentaires iront au financement des activités de la jeunesse, la formation, l’accès au numérique et à la technologie.

Nos priorités seront la construction des routes, l’amélioration de la fourniture d’eau. Nous allons accélérer la construction des routes dans les quatre régions ainsi que les pistes rurales. Nous allons renforcer notre agrobusiness à travers les chaînes de valeurs. Cela, non seulement pour assurer l’autosuffisance alimentaire, mais aussi la transformation sur place, de la plupart de nos produits. La création d’entreprises par les  jeunes et les femmes  sera aussi au cœur de notre politique afin d’améliorer le panier de la ménagère, c’est-à-dire le social. Enfin et surtout gouverner autrement en luttant contre la corruption, le clientélisme, le copinage. Instaurer le respect de l’Etat et des institutions. Nous allons récupérer tous les terrains illégalement vendus ou occupés, ainsi que les bâtiments du contentieux franco-guinéen abusivement  et illégalement occupés.

J’envisage très bientôt d’organiser une conférence de presse pour expliquer et faire comprendre à tous, le «gouverner autrement ». Les spéculations dans la cité et les manœuvres de toutes sortes de prétendus faiseurs de roi et influenceurs du microcosme n’inspirent pas mes décisions et me laissent indifférents.

Je n’ai pas été élu pour servir la cause d’une élite, mais pour répondre aux aspirations légitime du peuple de Guinée qui se résument à une gouvernance plus équitable, judicieuse et vertueuse à savoir : la justice sociale, l’égalité des chances, la culture du mérite et de l’excellence. Pour la réalisation de cette ambition que nous partageons, je suis prêt à travailler avec tous les Guinéens de bonne volonté et animés de bonnes intentions pour la Guinée et les Guinéens.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes

En ce début d’année 2021, nos pensées se tournent vers nos forces de défense et de sécurité. Les Guinéens peuvent aujourd’hui être fiers de leurs Forces de défense et de sécurité, notre armée nationale réformée sur une base de modernité et d’esprit républicain. Une armée qui défend aujourd’hui nos valeurs sur les champs de bataille pour la paix sur le continent, comme en témoigne encore la présence de nos 650 soldats engagés dans le maintien de la paix au Mali, notre pays frère.

Nos pensées se tournent vers l’Afrique et notre région touchée par la pandémie du coronavirus qui s’ajoute aux menaces contre la paix et la sécurité. Notre devoir aujourd’hui est de circonscrire les périls dus à la guerre,  au terrorisme et au fondamentalisme religieux. Car nous avons besoin de paix pour asseoir notre développement et offrir un meilleur espoir à la jeunesse pour qu’elle ait confiance en l’Afrique.

En cette fin d’année, la tradition impose de rendre hommage à nos anciens, aux populations les plus démunies, à toutes les couches sociales atteintes par le coronavirus et à ceux qui le combattent. Notamment le personnel soignant. Nos pensées vont vers nos compatriotes vivant à l’étranger qui doivent être des acteurs impliqués dans notre processus de développement.

Nos pensées vont aussi à nos frères africains présents sur notre territoire national, dans une Guinée qui honore le panafricanisme et l’intégration africaine.

Au nom de notre idéal commun, je souhaite une bonne fête de fin d’année à chacun d’entre vous et à vos familles. J’adresse mes vœux de bonne santé, de paix et de prospérité à tous. Plus que jamais, la Guinée, notre maison commune, a besoin de l’engagement de chacune et chacun d’entre vous. Pour bâtir ensemble, un avenir de paix, d’unité et de prospérité. Vive la République de Guinée, libre, prospère et fraternelle!

Que Dieu bénisse notre pays

Alpha Condé à Ouagadougou pour l’investiture du président Kaboré

Réélu à la magistrature suprême du Burkina Faso pour un second mandat, le président Roch Marc Christian Kaboré sera investi dans ses fonctions ce lundi 28 décembre 2020.

La cérémonie solennelle d’investiture du chef de l’Etat burkinabé est prévue au Palais des Sports de Ouagadougou.

Convié à l’évènement, le président Alpha Condé est arrivé à Ouagadougou dans la matinée du lundi. Il a été accueilli au bas de la passerelle à sa descente d’avion à l’aéroport international de Ouagadougou par le Premier ministre burkinabé, Christophe Dabiré.

C’est le premier déplacement d’Alpha Condé à l’étranger depuis sa réélection pour un troisième mandat.

Outre le numéro 1 guinéen, plusieurs autres chefs de l’Etat de la sous-région ouest-africaine prennent part à la cérémonie d’investiture du locataire du palais de Kossyam. Il s’agit entre autres des présidents du Niger, du Tchad, du Libéria, du Ghana, du Sénégal, du Togo, de la Mauritanie, de la Guinée Bissau.

Cellou Dalein : « la main d’Alpha Condé qui est sortie, c’est elle qui assassine mes militants, qui arrête mes cadres »

A l’occasion de la cérémonie de prestation de serment pour un troisième mandat organisée hier mardi 15 décembre au palais Mohamed 5. Le président Alpha Condé a réitéré sa main tendue aux acteurs politiques guinéens dans le cadre de la décrispation de la crise politique née de la présidentielle du 18 octobre dernier.

Interrogé par RFI, le candidat malheureux Cellou Dalein Diallo doute de la volonté du chef de l’Etat d’apaiser les tensions.

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse Alpha Condé de l’avoir séquestré et procéder à l’arrestation de cadres de l’opposition.

« Alpha Condé, il ne faut le juger à travers ses discours. Il faut voir les actes qu’il est en train de poser ces dernières semaines. Non seulement, il m’a séquestré pendant une dizaine de jours, jusqu’à présent mes bureaux et le siège de mon parti sont occupés par l’armée sans aucune décision de justice parce que tel était son vœux« , indique Cellou Dalein Diallo.

A qui veut l’entendre, il dit qu’Alpha Condé n’a aucune volonté de dialoguer avec ses opposants.

« Lorsque les gens disent qu’il tend une main, moi je ne peux pas y croire, parce que sa main qui est sortie, c’est elle qui assassine mes militants, qui arrête mes cadres et qui occupe mes locaux. Le dialogue ne peut pas commencer par-là« , indique l’ancien Premier ministre, ajoutant « D’abord, il a fait un coup de force de changer la constitution. Ensuite, il l’a fait uniquement pour se maintenir au pouvoir. Sa candidature pour un troisième mandat était donc illégale. Il a perdu l’élection, il n’a aucune légitimité« .

 

Alpha Condé investi : « personne ne sera oublié, aucune partie du pays ne sera exclue »

Le président Alpha Condé, réélu pour un troisième mandat, a prêté serment ce mardi au Palais Mohamed V.

En présence de plus d’une dizaine Chefs d’Etat dont Nana Akuffo Addo du Ghana, Idriss Deby Itno du Tchad, Denis Sassou N’guesso du Congo, Azali Assomani des Comores, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Mohamed Ould El Chazouani de la Mauritanie, Julius Mada Bio de la Sierra Leone, Sahle Work Zewde d’Éthiopie, Faure Gnassingbé du Togo, Bah N’Daw du Mali, et Georges Weah du Libéria,  le président Alpha Condé a laissé entendre qu’il « mesure le poids des exigences, la responsabilité de toutes les attentes » de ses compatriotes.

Alors que le pays traverse une crise post-électorale, le locataire de Sékhoutouréyah a déclaré que la Guinée, en cette phase de son histoire et pour son avenir, a besoin d’un ‘’véritable sursaut national afin de consolider notre commun désir de vivre ensemble fondé sur l’intérêt national et le respect de nos institutions’’.

Selon le constat du président Condé, les fondements de la démocratie guinéenne ont été souvent ‘’ébranlés par les luttes politiciennes et les tensions sociales. Mais grâce à notre vigilance à tous et au sens de responsabilité de chacun, la sécurité de l’Etat et des personnes continuent d’être assurée pour le bien de tous’’.

Le chef de l’Etat a réitéré son ‘’engagement de continuer à œuvrer pour tous en cette phase de notre histoire et pour notre avenir commun. Car le pays a besoin d’un véritable sursaut national, dans l’objectif de consolider l’unité nationale et la cohésion sociale’’.

‘’Je suis le président de tous les guinéens, au service de tous les guinéens’’, souligne-t-il, ajoutant que dans la réalisation de ‘’notre idéal commun, personne ne sera oublié, aucune partie du pays ne sera exclue. Chaque guinéen aura sa place, car c’est ensemble que nous pourrons surmonter les difficultés d’aujourd’hui et relever les défis de demain’’.

Se disant profondément convaincu aux vertus du dialogue et de la concertation, Alpha Condé assure que ‘’la Guinée se fera avec tous les guinéens’’. Mais pour y arriver, dit-il, ‘’chacun doit respecter la loi et bannir de ses propos et de ses actes la violence afin que notre pays demeure une société de liberté et de responsabilité’’.

Il demande à chaque guinéen d’oublier ‘’le passé qui divise au profit de l’avenir dans l’unité et l’espérance. C’est un devoir qui incombera chacun d’entre nous’’.

Notons qu’Alpha Condé sera installé dans ses nouvelles fonctions de président de la République le 21 décembre prochain. Il s’agira de son troisième mandat à la tête de la Guinée et le premier de la IVe République.

Des femmes demandent à Cellou Dalein de mettre fin aux manifestation et de reconnaître la victoire d’Alpha Condé

Toutes vêtues en blanc, des femmes se réclamant des cinq communes de la capitale ont marché,  samedi du carrefour de l’échangeur jusqu’au niveau du cimetière  de Landreah en passant par la devanture du domicile privée de Cellou Dalein Diallo. Elles ont appelé le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) Cellou Dalein Diallo à mettre fin aux manifestations et à reconnaitre la victoire d’Alpha Condé à l’élection présidentielle du 18 octobre.

Malgré l’interdiction des manifestations, ces femmes ont campé, des heures durant, devant la résidence privée à Dixinn du président de l’UFDG.

« Nous les femmes des 5 Communes de Conakry nous sommes là ce matin,  pour demander la paix au niveau de toutes les couches. Nous demandons la paix à notre leader le professeur Alpha Condé le président de la République et la paix à l’opposition de Cellou Dalein Diallo c’est pourquoi nous sommes devant sa porte ce matin pour lui demander de faire une sensibilisation au sein de son parti parce que nous sommes fatiguées de toutes ces menaces. Les femmes sont fatiguées les enfants se trouvent partout. A chaque fois qu’il y a marche, ce sont les enfants qui sortent dans la rue pas les personnes âgées et ce sont les innocents qui se tuent entre eux », a déclaré Kadiatou Sylla porte-parole de ces femmes manifestantes.

Pour ces femmes  il est temps que le président de l’UFDG cesse d’appeler à des Violences qui se soldent le plus souvent par des pertes en vie humaine.

« Nous les femmes en tant que mère de famille, on ne peut pas croiser les bras sans venir demander cette doléance. Surtout à Dalein, il y a eu les élections, la CENI  a tranché, la cour constitutionnelle a fini de faire son travail il n’a qu’à accepter. Il n’a qu’à accepter ce que Dieu a tranché parce que c’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui qui le retire. Si Dieu a fini de trancher, Cellou n’a qu’à prendre la Guinée en mains, laisser les enfants et regarder nous les fils de Guinée. Nous sommes tous une famille,  Il n’a qu’à prendre la Guinée et laisser tombé la guerre et la violence et sensibiliser les militants. Vraiment la violence n’amène pas la chance dans un pays elle détruit tout sur son passage », a lancé la présidente des femmes de Matam.

Peu de temps après la manifestation, Cellou Dalein Diallo a réagit à travers sa page Facebook . Le leader de l’UFDG a accusé Alpha Condé d’être à l’origine de cette mobilisation devant son domicile.

« Une centaine de femmes, tout de blanc vêtues, munies de balais et accompagnées de journalistes, a débarqué ce matin devant mon domicile à Dixinn. Elles se sont mises à faire du tapage et à crier qu’elles sont venues dire à Cellou d’arrêter les violences », a-t-il réagi, avant de conclure : « Il [Alpha Condé] m’envoie ce groupe de femmes pour me narguer. Mobilisons-nous pour mettre un terme à l’arrogance de ce pouvoir illégal et illégitime ».

Notons que,  cette marche des femmes fait suite à l’appel à manifester lancé par les opposants d’Alpha Condé le jour de son investiture prévu le 15 décembre prochain.