Guinée : les magistrats annoncent la tenue d’une réunion ce vendredi

L’association des magistrats de Guinée a annoncé à travers un communiqué la tenue d’une réunion extraordinaire,  vendredi 29 septembre 2023 à la cour d’appel de Conakry.

 

Selon un communiqué publié par l’AMG, c’est suite à la crise persistante au sein de l’appareil judiciaire guinéen que le conseil d’Administration de l’AMG a décidé de convier une réunion extraordinaire vendredi 29 septembre 2023. En effet,  l’ordre du jour portera sur la crise au sein de l’appareil judiciaire. La rencontre aura lieu vendredi à partir de 9h à la cour d’appel de Conakry.

En effet,  les magistrats de Guinée sont en grève depuis plus d’un mois maintenant. Ils protestent contre la suspension de Moussa Camara et Cé Avis Gamy tous les deux en service au tribunal de première instance de Labé et d’autres mesures prises par le ministre de la justice, garde des Sceaux.

Notons que cette invitation intervient après le gel des comptes de 15 magistrats par le ministre de la justice garde des sceaux Charles Wright.

ONU : Antonio Guteres promet d’accompagner la Guinée dans la réussite du processus de Transition

Cette promesse a été faite au cours d’un entretien entre le président de la transition Mamadi Doumbouya et le secrétaire général de l’ONU jeudi 21 septembre 2023 à New York aux USA.

 

En marge du 78ème Assemblée Générale des Nations Unies, le président de la transition a échangé avec Antonio Guteres sur les défis mondiaux actuels, notamment la menace terroriste, la famine et de manière globale, sur la question des systèmes de gouvernance.

Au cours de leur rencontre, le Colonel Mamadi Doumbouya a profité de l’occasion pour remercier le Secrétaire général de l’ONU pour l’honneur qui lui a été accordé ainsi qu’au peuple souverain de Guinée, avant de lui «  réaffirmer son engagement à œuvrer pour la promotion de la paix et de l’unité nationale », apprend-on.

En retour, le patron de l’ONU, António Guterres a rassuré l’homme qui dirige la Guinée depuis le 5 septembre de «la disponibilité entière de son organisation pour accompagner la République de Guinée dans la réussite du processus de Transition», a indiqué la direction de la communication et de l’information de la présidence.

Assemblée Générale des Nations-Unies : Voici le discours intégral du colonel Mamadi Doumbouya

Le président de la transition guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya a prononcé ce jeudi, à la tribune de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York, un discours touchant plusieurs aspects dont les coups d’Etat en Afrique, et particulièrement en Guinée.

 

Voici in extenso son discours lu devant les Chefs d’Etats et chef de Gouvernement invités par l’ONU :

Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Monsieur le Secrétaire général,

Je voudrais avant de commencer, Monsieur le Président, vous adresser les chaleureuses félicitations de la délégation guinéenne pour votre brillante élection à la présidence de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Je voudrais également devant cette auguste assemblée, vous assurer du soutien de mon pays.

Je souhaite par la même occasion rendre un hommage mérité à votre prédécesseur, Monsieur CSaba K?rösi de la Hongrie.

À Monsieur le Secrétaire général, Monsieur Antonio GUTERRESS, je le remercie pour le dévouement avec lequel il dirige notre organisation.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

En venant prendre part aux travaux de la 78ème session ordinaire de notre Assemblée, je voudrais m’acquitter d’un devoir, celui de vous transmettre les chaleureuses salutations du peuple souverain de Guinée.

Mon pays qui continue de fonder un espoir en l’Organisation des Nations Unies pour trouver des solutions idoines aux questions auxquelles notre monde continue d’être confronté. Dans ce cadre, nous pensons que les fondamentaux qui ont sous-tendu à la création de notre organisation doivent s’adapter aux mutations profondes de notre société.

L’objectif du thème de la présente session « Paix, prospérité, progrès et durabilité », est d’actualité, évocateur et mérite une attention particulière de notre part.

Epidémie de coup d’état en Afrique. Après celle de la Covid-19, le continent est frappé par celle des putschs militaires. Notamment dans les pays francophones du sud du Sahara. C’est tout le monde qui les condamne. Qui les sanctionne. Qui s’émeut de la réapparition brusque de cette pratique que l’on croyait révolu. A juste titre.

Mais j’ai envie de dire que la communauté internationale doit avoir l’honnêteté et la correction de ne pas se contenter de dénoncer les seules conséquences, mais de s’intéresser et de traiter les causes.

Les coups d’Etat, s’ils se sont multipliés ces dernières années en Afrique, c’est bien parce qu’il y a de raisons très profondes. Et pour traiter le mal, il faut s’intéresser aux causes racines. Le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes pour renverser un régime. Je souhaite que l’on retienne bien que les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent,

qui utilisent la fourberie, qui trichent pour manipuler les textes de la constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir. C’est ceux en col blanc qui modifient les règles du jeu pendant la partie pour conserver les rênes du pays. Voilà les putschistes les plus nombreux.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Je fais partie de ceux qui, un matin, ont décidé de prendre nos responsabilités pour éviter à notre pays un chaos complet. Une situation insurrectionnelle. Aucune force politique, toutes complètement neutralisées à l’époque, n’avait le courage et les moyens de mettre un terme à l’imposture que nous vivions. La rectification institutionnelle à laquelle mes frères d’armes et moi avons pris nos responsabilités le 5 septembre 2021 n’était qu’une conséquence de cette situation de chaos qui avait finit par fissurer le tissu social et mettre à mal le vivre ensemble.

En Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, nous assistons avec l’évolution de nos sociétés à des prises de responsabilités par les Forces de Défense et de Sécurité qui suscitent interrogations, réflexions et actions de la Communauté internationale. La question que nous devons nous poser face à cette situation est la suivante : pourquoi les transitions militaires maintenant ? Je ne prétends pas avoir toutes les réponses à cette question. Mais, je voudrais donner des éléments de réponse à partir de l’expérience vécue dans mon pays par le peuple de Guinée et par-delà d’autres pays de l’Afrique de l’ouest confrontés aux mêmes réalités.

Sans être exhaustif, nous pensons que les transitions qui sont en cours en Afrique sont dues à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer les promesses non tenues, l’endormissement du peuple, le tripatouillage des constitutions par des dirigeants qui ont pour seul souci de se maintenir indéfiniment au pouvoir au détriment du bien-être collectif. Aujourd’hui les peuples africains sont plus que jamais éveillés et décident de prendre leur destin en main.

La mauvaise répartition des richesses crée des inégalités sans fin, la famine, la misère qui rendent le quotidien de nos populations de plus en plus difficiles. Ces inégalités font partie des causes des événements qui mettent en péril le vivre-ensemble. Quand les richesses d’un pays sont dans les mains d’une élite alors que des nouveau-nés meurent dans des hôpitaux par manque de couveuse, il n’est pas surprenant que dans de telles conditions nous assistons à des transitions pour répondre aux aspirations profondes du peuple.

L’Afrique souffre d’un modèle de gouvernance qui lui a été imposé. Un modèle certes bon et efficace pour l’occident qui l’a conçu au fil de son histoire, mais qui a du mal à s’adapter à nos réalités, à nos coutumes, à notre environnement. Hélas la greffe n’a pas pris…, Je sais que lorsque je dis cela, tout de suite ils sont nombreux à se dire « encore un bidasse qui veut tordre le cou à la démocratie » « encore un soldat qui veut imposer sa dictature ».

Cependant, de façon très claire, sans hypocrisie, sans faux semblant, les yeux dans les yeux, Nous sommes tous conscients que ce modèle démocratique que vous nous avez si insidieusement et savamment imposé après le sommet de la Baule en France, presque de façon religieuse, elle ne marche pas. Les différents indices économiques et sociaux sont là pour le démontrer. Ce n’est pas un jugement de valeur sur la démocratie en elle-même. Croyez-moi. C’est un bilan. Un constat sur plusieurs décennies d’expérimentation chaotique de ce modèle dans notre environnement. Une période où il n’a été question que de joutes politiques. Au détriment de l’essentiel. L’économie.

Permettez-moi de pousser l’exercice de vérité un peu plus loin. Avec ma courte mais intense expérience de gestion d’un Etat, la Guinée, j’ai mieux mesuré à quel point ce modèle a surtout contribué à entretenir un système d’exploitation et de pillage de nos ressources par les autres. Et une corruption très active de nos élites. Des leaders nationaux à qui on a souvent accordé des certificats de démocrate en fonction de leur docilité ou de leur aptitude à brader les ressources et les biens de leurs peuples. Ou encore de leur facilité à céder aux pseudo recommandations et injonctions de certaines institutions internationales au service des grandes puissances.

Je dois d’ailleurs dans ce sens confesser que tout ce à quoi je fais face dépasse toute imagination. Se sont les mêmes qui professent la démocratie, la transparence, la bonne gouvernance, qui dénoncent la corruption, qui dictent les règles. C’est eux qui en off, très discrètement et sournoisement redoublent de pression pour nous faire céder notre patrimoine dans des contrats léonins.

Je comprends aujourd’hui certains dirigeants, quelques-uns de mes prédécesseurs qui, parce qu’ils avaient des fragilités, parce qu’ils étaient sous pression, ou parce qu’ils trainent des casseroles ou surtout parce qu’ils avaient un agenda politique ont cédé à ce qu’on leur demandait. Je les comprends sans les approuver. Certains m’ont même rappelé que si j’avais un agenda politique je serais moins à l’aise pour mener à bien les réformes auxquels mon gouvernement et moi nous nous sommes attaqués.

Une chose est certaine, nous n’avons qu’une seule préoccupation. Le bien-être du peuple et le vivre ensemble. C’est cela notre priorité. C’est pourquoi la transition que je dirige a choisi de se consacrer avec méthode en fixant des objectifs clairs dans un ordre précis. Le social, l’économie et le politique.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Mon uniforme je l’ai mise au service de mon peuple. Je vous serais reconnaissant de respecter ce serment. De nous tenir à distance respectable des divisions de toute sorte que beaucoup essaient de nourrir dans nos pays. Le sahel traverse l’une des crises les plus graves de sa très vieille histoire.

Mais elle a les ressorts nécessaires pour y faire face. Son sens légendaire de la diplomatie doit être libéré afin qu’ensemble nous nous parlions sans interférence. C’est pour cela que la CEDEAO dont la vocation était économique doit cesser de se mêler de politique et privilégier le dialogue.

Nous africains sommes fatigués, épuisés des catégorisations dans lesquelles les uns et les autres veulent nous cantonner. La population de l’Afrique est jeune. Elle n’a pas connu la guerre froide. Elle n’a pas connu les guerres idéologiques qui ont façonné le monde des 70 dernières années.

C’est pourquoi nous trouvons insultant les cases, les classements qui tantôt nous placent sous l’influence des américains, tantôt sous celle des anglais, des français, des chinois, des russes et même des turcs.

Nous ne sommes ni pros ni anti américains, ni pro ni anti chinois, ni pro ni anti français, ni pro ni anti russes, ni pro ni anti turcs. Nous sommes tout simplement pro africains. C’est tout. Nous mettre sous la coupe de telle ou telle puissance est une insulte, du mépris, du racisme vis-à-vis d’un continent de plus d’un milliard trois cent millions de personnes.

Il est important dans cette prestigieuse et influente assemblée que l’on comprenne clairement, définitivement que l’Afrique de papa, la vieille Afrique, c’est terminé. Avec une population de plus d’un milliard d’africains dont environ 70% de jeunes totalement décomplexés, des jeunes ouverts sur le monde et décidés à prendre leur destin en main, il est venu le moment de prendre conscience que les structures, les règles issues de l’après seconde mondiale, en l’absence de nos Etats qui n’existaient pas encore sont obsolètes. C’est la fin d’une époque déséquilibrée, injuste où nous n’avions pas droit au chapitre.

C’est le moment de prendre en compte nos droits, de nous donner notre place. Mais aussi et surtout le moment d’arrêter de nous faire la leçon, d’arrêter de nous traiter comme des enfants. Rassurez-vous nous sommes suffisamment grands pour savoir ce qui est bien pour nous.

Nous sommes suffisamment matures pour définir nos priorités, pour concevoir notre propre modèle qui corresponde à notre identité, à la réalité de nos populations, à ce que nous sommes tout simplement. Nous vous serions fort reconnaissant de nous faire confiance et de nous laisser mener notre barque comme vous l’avez permis dans certaines régions du monde. En Asie, au Proche et Moyen Orient. Pour ne citer que ceux-là. Cette infantilisation est du plus mauvais effet pour une jeunesse africaine qui s’est émancipée.

Je ne saurai terminer mon propos sans souligner les menaces qui hantent la sous-région de l’Afrique de l’ouest, gravement exposée, aujourd’hui, à des questions de sécurité de tous ordres, de développement et de stabilité. Les populations de la sous-région n’aspirent qu’à une vie meilleure, au regard des leçons qu’elles ont tirées de leur histoire et de leur désir de vivre dans un espace et dans un monde de paix et de concorde avec les autres peuples du monde.

Dans ce contexte, nous sommes tous interpellés et appelés à procéder à une meilleure analyse de la situation, en vue d’initier et de poursuivre de nouvelles politiques au bénéfice de tous. La communauté internationale doit regarder l’Afrique avec des yeux neufs. Elle doit entreprendre avec elle désormais une coopération franche dans un esprit de partenariat Gagnant-Gagnant.

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

Colonel Mamadi DOUMBOUYA

Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées

Source: Conakryinfos

Kindia : Elhadj Bourhan Sylla reconduit à la tête du Syndicat des transports

 Il a été réélu pour 4 ans par la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) ce mercredi, 20 Septembre 2023.

 

Ce sont au total 17 membres issus de la corporation des transporteurs mais aussi de la mécanique qui ont été élus au bureau du Syndicat des transports et mécanique générale de Kindia pour un mandat de 4 ans. L’ancienne équipe a été majoritairement. Notamment la reconduction d’Elhadj Mamadou Bourhan Sylla à la tête du Syndicat des transports et mécanique générale de Kindia.

Pour sa part, Elhadj Mamadou Bourhan Sylla, réélu Secrétaire général du Syndicat des transports et mécanique générale de Kindia, s’est dit très satisfait de la confiance placée une fois encore sur sa personne et son équipe. « Je suis très satisfait. Depuis l’an 2000, c’est comme ça. Je suis toujours resté sans candidat… Dans mon rapport, j’ai parlé des actions que nous avons réalisées au niveau de l’ancienne gare routière. Malheureusement, nous avons été déguerpis. Nous remercions les autorités et tous ceux qui ont participé à ce présent congrès », a dit Elhadj Bourhan Sylla. Apprend-on sur le site Guinéematin.

Elhadj Mamadou Yaya Baldé, Secrétaire général adjoint de la Fédération syndicale professionnelle des transports et mécanique générale, a invité au nom de la délégation, le nouveau bureau à mériter la confiance de ceux qui les ont mandatés.

ONU : le colonel Mamadi Doumbouya consolide « les relations historiques » avec la Chine

En marge de la 78ème Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unis, qui a lieu depuis le 19 septembre 2023 à New-York aux Etats-Unis,  le président de la transition Mamadi Doumbouya s’est entretenu avec le vice-président chinois Han Zheng.

 

Dès le début de leurs échanges, le Vice-Président chinois a salué les bonnes relations historiques entre son pays et la Guinée, soulignant le caractère stratégique de cette dernière pour la Chine. Il a réaffirmé l’engagement de la Chine à consolider ses relations avec la République de Guinée dans l’intérêt des deux peuples.

Sur un post sur sa page Facebook, de la transition Mamadi Doumbouya a annoncé  quant à lui que «Nous avons abordé la consolidation des relations historiques entre la République de Guinée et la République Populaire de Chine. Nous sommes déterminés à renforcer notre coopération dans les intérêts mutuels de nos deux pays, en mettant l’accent sur des projets majeurs tels que le Projet Simandou, crucial pour notre avenir. L’engagement de la Chine à nos côtés est un atout majeur pour notre Nation», a-t-il écrit.

Rappelons que, Le président du CNRD séjourne depuis le lundi 18 septembre aux États-Unis d’Amérique où il prend part à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Le chef de l’État prendra la parole, ce jeudi 21 septembre 2023 à la tribune de l’ONU.

Guinée : les accouveurs plaident pour l’augmentation des taxes sur les poussins importés

L’association des accouveurs de Guinée a au cours d’une conférence de presse mardi 19 septembre 2023, demandé aux autorités d’interdire l’importation et d’augmenter la taxation sur les poussins importés.

 

«Nous demandons à l’État de nous apporter une protection sur une interdiction d’importation de poussins ou une taxation des poussins qui vont rentrer sur le territoire guinéen. Parce qu’il y a des industries ici, des Guinéens qui ont investi des millions de dollars pour fournir des poussins de qualité à des éleveurs Guinéens pour qu’on puisse développer ce secteur avicole pour créer au tant d’emplois et éviter à nos jeunes à l’immigration clandestine. On veut vraiment que tout le monde gagne sa vie, c’est un combat futur et c’est pour la sécurité alimentaire », a expliqué Mamadou Bailo président des accouveurs de Guinée.

En effet, en Guinée les industries locales sont nombreuses c’est pourquoi le président des accouveurs pensent qu’il sera mieux d’interdire une importation des poussins ou alors de procéder à une augmentation des prix de taxe.  « L’importation des poussins, constitue une situation catastrophique pour les industries locales qui disposent d’une capacité de production largement supérieure au besoin national ». apprend-on sur le site Guinée 360.

Pour Mamadou Bailo Diallo, « avec une capacité de production de 18 millions de poussins par an, l’industrie avicole guinéenne est contrainte de tourner au ralenti à cause d’une ”concurrence déloyale”, « ces industries locales tendent vers la fermeture. Et, ces fermetures vont entraîner la perte de centaines d’emplois. Et si rien n’est fait, plusieurs unités de production de poussins qui restent, vont fermer sous peu ou aller investir ailleurs dans les pays de la sous-région », a-t-il expliqué. Ce dernier qui reste optimiste que le gouvernement pourra réagir face à leurs préoccupations.

Guinée-évasion à la prison de Beyla : un brigadier-chef suspendu pour complicité

Le garde pénitentiaire, Sékou Amadou Kaba, suspendu et menacé de radiation par le ministre de la justice Charles Wright mardi 19 septembre 2023.

 

Après l’évasion de six détenus à la  prison de Beyla,  le ministre de la justice Charles Wright a annoncé mardi 19 septembre 2023, la suspension d’un garde pénitentiaire en service à la maison d’arrêt et de correction de Beyla. Le communiqué précise que : Le « brigadier-chef Sékou Amadou Kaba, garde pénitentiaire en service à la maison d’arrêt et de correction de Beyla est suspendu de ses fonctions pour complicité d’évasion ».

En effet, il est accusé d’avoir contribué à la libération illégale de six (6) détenus dont le dossier est pendant devant la justice de Beyla. Il aurait profité de l’absence du régisseur de cette maison carcérale pour commettre sa forfaiture. Mais, en plus de sa suspension, ce garde pénitentiaire est menacé de radiation.

Pour finir, le  ministre de la justice a ordonné à l’encontre du brigadier-chef Sékou Amadou Kaba,  « la mise en œuvre de la procédure de radiation dans les effectifs de l’administration pénitentiaire et des poursuites judiciaires ».

Guinée : trois morts au cours d’une manifestation des jeunes à Boffa

Les jeunes se sont réunis devant la mairie de Boffa pour réclamer le courant électrique, l’eau potable et l’employabilité des jeunes dans les sociétés minières évoluant dans leur localité.

 

Selon le site Guinée Matin, dans la nuit de lundi,  trois manifestants ont été blessés par balle. « Trois personnes ont été atteintes par balle hier nuit. Deux ont été atteintes au niveau du ventre et la troisième a été atteinte à la main. Ce sont les militaires qui accompagnaient l’argent de la BCRG qui ont tiré sur eux. Deux de ces blessés ont été évacués à Kamsar pour des soins », a confié une source locale proche des manifestants.

En effet, la manifestation a commencé lundi 18 septembre 2023. Les jeunes de cette localité protestent contre le manque de courant électrique et d’eau potable, mais ils réclament aussi plus d’emplois pour les jeunes locaux dans les sociétés minières.

Les jeunes maintiennent encore leurs barricades et bloquent la circulation. Les boutiques et magasins de la commune urbaine sont fermés. Les manifestants promettent de battre le pavé jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Guinée : les enseignants manifestent pour réclamer leurs salaires

Les enseignants contractuels de Labé ont battu le pavé ce lundi, 18 septembre 2023, pour réclamer le paiement intégral de leurs salaires.

 

« Pas de salaire, pas de cours. A bas le gouvernement ! » C’est avec ce slogan et bien d’autres encore que les enseignants contractuels ont manifesté ce matin dans la ville de Labé. Ils assimilent leur situation à de « l’exploitation » et menacent de boycotter la prochaine rentrée des classes prévue pour le 3 octobre 2023. En effet, ils  sont partis du stade Elhadj Saifoulaye Diallo pour aboutir à l’inspection régionale de l’éducation où ils ont tenu un discours pour attirer l’attention des autorités éducatives locales sur leur situation. Apprend-on à travers le site Guineematin.

A travers le site Guinéématin, les enseignants ont indiqué que : « Nous sommes là pour vous rappeler déjà ce que vous savez. Nous sommes unanimes qu’il faut un concours pour accéder à la fonction publique. Nous ne sommes pas contre. Mais, nous vous disons aussi que faire travailler un père ou une mère de famille sans salaire, c’est de l’exploitation. Donc, nous vous demandons de dire au gouvernement de nous payer intégralement notre argent. Pas de salaire, pas de réouverture des classes. Cette fois-ci nous voulons notre argent, et pas plus », a martelé Mamadou Cellou Diallo, le coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé.

Ces enseignants contractuels ont été reçus par le chargé de la formation continu à l’IRE de Labé. Souleymane Diallo a trouvé « légitimes » les réclamations de ces enseignants. Notons que cette manifestation a lieu à quelques semaines de la rentrée scolaire et académique en Guinée.

Guinée-rentrée scolaire 2023-2024 : les élèves reprennent le chemin de l’école le 3 octobre

L’annonce a été faite à travers  un communiqué de l’inspecteur général de l’éducation  Morlaye Yattara.

 

Après avoir passé trois mois de vacance, les élèves vont reprendre le chemin de l’école. En effet, le ministère de  l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) a annoncé que « conformément au tableau des  périodiques de l’année scolaire 2023-2024,  l’ouverture des classes aura lieu le mardi  3 octobre prochain à 8 heures sur toute l’étendue du territoire national », indique le communiqué.

Avant d’ajouter qu’ : « aucun établissement scolaire public ou privé évoluant dans le système guinéen ne doit ouvrir ses portes avant ou après  cette date », au risque de s’exposer  à des sanctions disciplinaires des autorités compétentes.

Il invite par conséquent les inspecteurs régionaux de l’Education, des Directeurs préfectoraux et communaux de l’éducation et les directeurs d’écoles et chefs d’Etablissements scolaires publics et privés à prendre « toutes les dispositions nécessaires pour l’application correctes des présents instructions ».