Grève des enseignants: le SLEECG annonce une série de sit-in à Conakry

Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a  invité les enseignants, enseignantes et chercheurs de Guinée à un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ce lundi le 19 novembre 2018.

C’était à l’occasion d’une assemblée générale tenue au siège de syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à Donka ce samedi 17 novembre 2018 devant un parterre d’enseignants déterminés à poursuivre le mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 03 octobre dernier.

Ceci dit Aboubacar Soumah, parce que le gouvernement ne compte pas satisfaire notre réclamation. « Si nous ne nous levons pas, nous n’aurons rien. Le gouvernement n’est pas prêt à céder. C’est pour cela que nous allons organiser un sit-in le lundi et le jeudi prochains. Le sit-in ce tiendra à Kaloum ».

Toutefois le secrétaire général du SLEEG  n’a précisé aucun point de ralliement pour aboutir devant le ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation. Il a invité par ailleurs, les femmes à une grandiose mobilisation.

« Nous allons tous nous retrouver à Kaloum. Nous invitons les enseignants de toute la capitale et environnantes à se mobiliser. Nous devons venir en blanc. Quand la femme se lève, la solution sera trouvée. Nous demandons aux femmes de toutes les communes d’aller vers les parents d’élèves les sensibilisés pour qu’ils acceptent de nous accompagner » a t-il indiqué.

Aux forces de défense et de sécurité, Aboubacar Soumah leur adresse ce message.

S’ils veulent ils n’ont qu’à nous gazés , nous, nous n’allons pas à Kaloum pour la violence. Nous irons pour manifester notre ras-le-bol contre les intimidations, le gel de nos salaires » a t-il précisé.

Il faut préciser que d’autres sit in sont prévus par les démembrements du SLEECG à l’intérieur du pays.

Grève des enseignants: Aboubacar Soumah réagi au propos de Alpha Condé 

Conakry (journaldeconakry.com) – Une semaine après l’ouverture officielle des classes, le système éducatif guinéen reste paralysé par une grève générale et illimitée déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) dirigé par le syndicaliste Aboubacar Soumah.

Dans un entretien télévisé hier, le président de la République a qualifié la revendication des enseignants de « revendication fantaisiste ».
Contacté au téléphone sur le sujet, le secrétaire général du SLEECG dit ne pas vouloir répondre à Alpha Condé.
«Moi, je ne répondrai pas au président dans ce sens que c’est pas lui qui est en face de nous dans la négociation. Il y a une équipe gouvernementale avec laquelle nous dialoguons, c’est à eux que nous allons dire ce que nous pensons», a-t- il déclaré avant de s’indigner par rapport au comportement du gouvernement.

«En lieu et place des enseignants titulaires, ils ont recruté de façon fantaisiste les contractuels qui n’ont aucun niveau. Il y a parmi eux des apprentis menuisiers, des apprentis mécaniciens qui ne peuvent même pas écrire au tableau. Au lieu de considérer que la grève est respectée de Kassa jusqu’à Yomou exception faite seulement pour quelques écoles de Kankan…», a-t-il fait constaté.
Par ailleurs, Aboubacar Soumah a dénoncé la mauvaise foi de la partie gouvernementale dans les négociations autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base pour les enseignants guinéens.
«Depuis l’ouverture du couloir des négociations, il n’y a jamais eu des négociations sérieuses autour des huit millions par conséquent nous, nous sommes là on n’a jamais manqué mais toujours la partie gouvernementale brille par son absence donc c’est elle qui n’a pas la bonne foi de discuter avec nous donc le protocole est bien clair et signé par le gouvernement. Mais on constate qu’à chaque fois qu’il y a des négociations c’est de nouveaux représentants du gouvernement qui se présentent en face de nous. Le gouvernement n’accorde aucune considération pour l’éducation la preuve est là, nous demandons l’amélioration de nos conditions de vie, il se permet d’intimider les gens», a dénoncé Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Le gouvernement menace, le SLEECG durcit le ton 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a tenu une assemblée générale extraordinaire ce samedi 05 octobre 2018 à son siège à Donka.
Une assemblée au cours de laquelle, le secrétaire général du SLEECG a invité les enseignants et chercheurs de Guinée à poursuive la grève générale et illimitée déclenchée le 03 octobre dernier.
«Face aux manœuvres dilatoires orchestrées par le gouvernement, nous invitons tous les enseignants de Guinée  à resserrer les rangs  pour continuer d’observer le mot d’ordre de grève jusqu’à l’obtention de nos revendications  autour des 8 millions de francs guinéens. Tous les enseignants doivent rester à la maison », a déclaré Aboubacar Soumah, avant d’inviter les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison.
«Nous invitons les parents d’élèves à garder leurs enfants  à domicile. Parce que, nous ne voulons pas que ces enfants qui nous sont si chères soient exposés aux réactions des agents des forces de l’ordre qui n’utilisent pas les armes conventionnelles contre les manifestants de notre pays.
«Nous invitons également les enseignants à resserrer les rangs à continuer d’observer ce mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications et l’obtention des 8 millions que nous avons exigés  comme salaire de base», ajoute-t-il.
Ces derniers jours , des membres du gouvernement notamment un conseiller de Kassory Fofana ont affirmé que les enseignants qui observeront le mot d’ordre de grève ne seront pas payés le salaire du mois d’octobre.
Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLEECG menace de demander leur départ pur et simple…
«Toute autorité de quelque niveau que ce soit, qui se manifeste dans les intimidations à l’endroit de nos camarades, nous demanderons son départ pur et simple car en matière de grève on ne peut pas procéder au remplacement, c’est une violation des droits et des libertés. Les autorités, à tous les niveaux, qui intimident nos camarades, nous allons demander leur départ», a-t- il déclaré.
Pour l’heure, rien n’est encore sûr.
Selon nos informations, les élèves et leurs parents comptent manifester leur colère dès ce lundi si toutefois, les enseignants s’absentent dans les salles de classe.
Affaire à suivre.

Reprise des négociations entre gouvernement et SLEECG: Voici les préalables du syndicat

Le gouvernement a repris mercredi 29 août 2018, les négociations avec le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) autour des huit millions comme salaire de base des enseignants guinéens.

Comme il fallait s’y attendre, le syndicat des enseignants est venu autour de la table avec des nouveaux préalables.

« Nous avons mis autour de la table nos préalables qui, depuis le 04 mai avaient été discutés mais qui n’ont pas été satisfaits et à cela deux autres points se sont ajoutés : la poursuite judiciaire des loubards qui ont vandalisé le 08 août dernier le siège du SLEECG ainsi que le replacement des admis au 2ème certificat et leur prise en charge, le paiement de la prime de négociation.   On s’est beaucoup appesanti sur le département de l’enseignement supérieur qui continue non seulement à muter arbitrairement les enseignants qui ont opté pour le SLEECG mais aussi le retrait des bus des enseignants du côté de l’université de Labé.  Nous avons demandé à ce que tous nos camarades mutés au sein des universités de Kindia, Gamal et Labé soient rétablis dans leurs droits à défaut il ne sera pas question de négociation », a expliqué Mohamed Bangoura, membre de la délégation syndicale

« La partie gouvernementale a demandé un temps moratoire d’une semaine afin de pouvoir statuer et de questionner des techniciens en la matière. Le côté syndical a accepté de reprendre le dialogue dans la mesure où le mardi nous venons autour de la table avec des actes concrets », a-t-il poursuivi.

L’inspecteur général du travail s’est réjoui de l’atmosphère qui a caractérisé les débats. « J’avoue que les discussions se sont déroulées dans une atmosphère de cordialité et la partie syndicale a fait part d’un certain nombre de préalables  auxquels elle souhaite que le gouvernement apporte une réponse. La partie gouvernementale a pris note de l’ensemble de ces préalables », a affirmé Alia Diaby.

Un rendez-vous a été pris pour le mardi prochain à 10h pour apporter des éléments de réponse à ces préalables avant le début des négociations proprement dites.

Crise intersyndicale: Aboubacar Soumah refuse l’invitation de l’USTG

L’histoire remonte au 06 août dernier, lorsque le SLEECG dirigé par Aboubacar Soumah a décidé de se désaffilier de l’union syndicale des travailleurs de Guinée dirigé par Louis Bemba Soumah.

Depuis le début du bicéphalisme dans le syndicat de l’éducation guinéenne,  le camarade Louis Bemba Soumah et ses pairs avaient mis en place et soutenu un syndicat parallèle dirigé par Dame Kadiatou Bah.

Ce mercredi, contre toute attente, l’union syndicale des travailleurs de Guinée a, dans une lettre invité Aboubacar Soumah en tant que je secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à une rencontre qui doit se tenir au conseil économique et social ce jeudi 16 août 2018 à 18heures.

Pour le concerné, c’est un non-événement. Pas question pour le SLEECG de revenir au sein de l’Union Syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) affirme Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. « Le retour ou non du SLEECG au sein de l’USTG ne nous fait ni chaud ni froid. Comme ils sont en perte de vitesse, l’USTG n’est qu’une coquille vide maintenant, ils nous font appellent. La fédération syndicale autonomes des Banques et assurances de Guinée (FESABAG) s’est retiré, le SLEECG s’est désafillié, hors les piliers fondamentaux de l’USTG,sont le SLEECG et la FESABAG… »

Aboubacar Soumah se rappelle encore de l’agissement de l’union syndicale des travailleurs de Guinée lors de dernière grève des enseignants qu’il a mené en février et mars 2018.

« Avec toutes les menaces qu’ils nous ont proféré, ils nous ont même livré à l’abattoir, ils ont dit au gouvernement de nous arrêter puisque nous sommes en train de mener un combat illégal, un combat sauvage. Ils nous ont mis dans la gueule du loup. » Rappelle Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG.

Pour revenir au sein de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée pose une seule condition.

« Puisque c’est eux qui ont mis en place le groupe de Kadiatou Bah que nous appelons serre, nous exigeons de l’USTG, la non reconnaissance de ce bureau-là, qu’ils prennent un acte, et diffusé cet acte à travers les médias. Publient par voix de médias » dit-il.

Pour Aboubacar Soumah, « c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnaît les vrais amis ».

Insécurité: Le siège du SLEECG victime d’attaque

Le drame s’est produit dans la nuit de 07 au 08 Août dernier selon le Secrétaire général de ladite institution

Le siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, (SLECG) sis à Donka, a été cambriolé hier nuit par des inconnus. Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLEECG, accuse le SLEECG version Kadiatou Bah et Louis Bemba Soumah secrétaire général de l’USTG d’être derrière cette attaque.

Il faut rappeler que le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah s’est désaffilié de l’union syndicale des travailleurs de Guinée dirigé par le camarade Louis Bemba Soumah dans une déclaration rendue publique lundi dernier lors d’une conférence qu’elle avait organisé à son siège à Donka.

Crise syndicale: Le SLEECG quitte l’USTG

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG)  version Aboubacar Soumah se désaffilie de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) dirigée par Louis Bemba Soumah.

La décision a été rendue publique ce lundi 06 août 2018 au siège du SLEECG.

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée justifie sa décision par les multiples « différends inconciliables qui ont toujours caractérisé » les relations entre le SLEECG et l’USTG.

Il est donc désormais formellement interdit aux membres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, à tous les niveaux, de prendre part aux activités de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée.

 

 

 

Faible taux d’admission au bac : le SLEECG réclame les vrais résultats

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a, lors d’une conférence de presse animée ce mardi,  réfuté les accusations portées contre lui par rapport aux  échecs enregistrés dans les examens nationaux avant de démentir les résultats du baccalauréat unique session 2018 publié par le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. « Le SLEECG tient à rappeler l’opinion nationale et internationale que des cours de rattrapage ont été organisés ça et là, dans toutes les écoles pour être en harmonie avec la progression du programme » a précisé Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG.

Se référant au rapport des jurys de correction des épreuves du bac,  le secrétaire général du slecg révèle que les résultats  qui ont été publiés sont loin de refléter  la réalité du contenu du rapport du jury de correction. Selon Aboubacar Somah secrétaire général du SLEECG, le gouvernement guinéen a délibérément fait échoué les candidats au baccalauréat unique par ce qu’il ne veut pas les orienté dans les universités privées. « En sciences sociales il y a eu 47% d’admis, en sciences expérimentales 37,39%, en sciences mathématiques 37,60%, dans toutes options confondues 41,11%. Donc les enfants ont mieux travaillé cette année qu’en 2017. »

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée demande aux parents d’élèves de se mobiliser pour réclamer les vrais résultats  issus des centres de correction du baccalauréat unique session 2018.

Éducation: le SLEECG version Soumah met sa menace en exécution 

Les négociations entre le gouvernement et le  syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base n’ont pas produit les résultats escomptés. C’est du moins le constat qui se dégage au vu de la décision du SLEECG de maintenir la grève qui avait été suspendue, on se rappelle, au mois de mars dernier.

Joint au téléphone ce vendredi,  le secrétaire général adjoint  du SLEECG version Soumah a réitéré l’engagement de sa structure à mener une grève générale et illimitée dans le système éducatif guinéen à compter de demain samedi 26 mai sur toute l’étendue du territoire national.

« Nous ne nous engageons pas dans une épreuve de force avec l’Etat.  La grève est opportune parce qu’elle est reconnue par la constitution et c’est un droit pour nous de cesser le travail quand nos intérêts sont légers…. »

À la question de savoir s’il ne faut pas attendre la mise en place du nouveau gouvernement pour tenter de trouver une solution à la grève,  Oumar Tounkara est catégorique.

« Il y’a de gouvernement parce qu’il y a le président de la République.  Il est membre du gouvernement. Est ce que le président a démissionné ?  Il trouvera le dossier sur la table, il voudra bien le régler. Nous n’avons pas négocier avec des personnes non guinéennes ce sont des représentants du gouvernement qui sont des grands commis de l’Etat qui sont investi par le gouvernement pour négocier avec le syndicat. La démission du gouvernement est récente et le problème des syndicats est ancien. Attendre un gouvernement c’est jouer sur le temps.  Le problème est réel , depuis mars 2018 les négociations ont abouti à cet accord.  Si l’Etat avait la volonté de régler le problème,  il l’aurait réglé avant même la démission du gouvernement » a-t-il lancé sèchement.

« Nous ne prenons pas l’école guinéenne en otage,  nous sommes des enseignants, nous sommes les plus conscients de la nécessité d’avoir un enseignement de qualité. Nous n’avons peur de rien.  L’échec est loin de nous parce que nous sommes unis et tous les enseignants de Guinée sont prêts à aller à la grève« ,  renchérit il.

Aux dires de M.  Tounkara,  le syndicat n’a pas constaté une volonté réelle du gouvernement de mettre fin à cette crise.

« Depuis le début des négociations, aucune proposition n’a été faite par le gouvernement. Nous avons négocie  au moins cinq séances. C’est toujours la même chose,  l’Etat n’a pas de possibilité. Nous sommes sûrs et certains que s’il y a la volonté politique de résoudre ce problème de huit millions,  l’Etat a les possibilités financières sachant que le service des recettes fonctionne à plein temps. Le port,  l’aéroport, les impôts, la douane,  les sociétés téléphoniques etc« ,  a-t-il cité comme preuve.

À l’allure où vont les choses,  le risque est énorme pour la Guinée d’avoir une année blanche quand on sait que nous sommes à deux semaines des examens nationaux. L’Etat quand à lui,  a anticipé pour demander aux enseignants de débuter plutôt que prévue les compositions de fin d’année pour les élèves en classe intermédiaire. Chose faite depuis  mercredi.

À suivre