Can Cameroun 2021 : le Sénégal nouveau champion d’Afrique 

Le Sénégal remporte le trophée,  après une victoire contre l’Egypte dimanche 06 février 2022, au stade d’Olembé à Yaoundé lors  de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des Nations organisée au Cameroun.

 

C’est au bout d’une séance de tirs au but (0-0, 2-4 tab) que le Sénégal a remporté la coupe d’Afrique des nations.  Après un match nul suivi des  prolongations. tout au long du match, les lions de la Teranga ont su dominer le match, malgré le penalty manqué de Sadio Mané à la 7è minute.

La chance est restée du coté de l’équipe  sénégalaise. Bien que, les Pharaons possèdent une bonne performance  sur la phase des tirs aux buts avec leur victoire face à la cote d’Ivoire et au Cameroun.

Notons que, l’Egypte perd une deuxième finale en trois éditions après celle de 2017.  Elle occupe a cet effet, la deuxième place au classement pour le compte de la 33é édition de la coupe d’Afrique des Nations et la troisième place revient au Cameroun pays organisateur de la CAN.

Le Sénégal de son côté, remporte le trophée et entre dans l’histoire avec leur première victoire, une première étoile dans le football africain.

Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

 

La Guinée ferme ses frontières avec le Sénégal

À quelques semaines de l’élection présidentielle, la Guinée a fermé ses frontières avec le Sénégal, ce lundi 28 septembre 2020. Cette information a été donnée par le média local Africaguinée.

« Il y avait déjà un décret qui fermait les frontières (pour le transport des passagers). Les camions qui transportent des marchandises étaient autorisés de circuler. Mais maintenant là, je crois que c’est une décision de l’Etat de fermer momentanément les frontières. Je ne peux parler que pour le cas de Koundara », a confié le préfet de Koundara,  Aboubacar Mbop Camara. Ce dernier a été  joint hier, lundi dans la matinée par un journaliste d’Africaguinee.com.

Notons que la préfecture de Koundara se trouve à la frontière entre la Guinée et le Sénégal. « On a dit de fermer »,  indique le premier responsable de la préfecture de Koundara.

Par ailleurs, l’information aurait été confirmée par le gouverneur de la région de Labé. « Nous sommes dans une période électorale. Partout ça se ferme. Mais il n’y a aucun problème (…) la fermeture des frontières n’est ni un tabou ni un secret », a expliqué Madifing Diané, gouverneur de la région de Labé, cité par le même média.

Même si Conakry n’a pas officiellement communiqué sur la mesure, « guineelive.com »,  évoque aussi la fermeture de la frontière avec la Guinée-Bissau, voit à travers cette décision une volonté du président Alpha Condé de rompre tout contact avec les deux pays voisins, et ce en perspective de la présidentielle du 18 octobre 2020.

À en croire le site guineelive.com « La fermeture des frontières avec les voisins les plus coriaces que sont le Sénégal et la Guinée-Bissau (…) est une réalité ».

Toutefois, soulignons que le gouvernement guinéen n’a pas annoncé officiellement cette fermeture.

 

Guinée/Lélouma : Une pénurie de gaz domestique due à la fermeture des frontières

Depuis la fermeture des frontières par l’État dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Les usagers du gaz domestique font face à une pénurie à Petel, principal quartier du centre urbain de Lélouma.

Nombreuses sont les personnes, qui ont fait des va-et-vient chez leurs fournisseurs respectif et dans les points de relais du marché sans avoir de suite positive, alors que ce combustible devient de plus en plus indispensable pour les ménages.

Les raisons de la rupture dans l’approvisionnement de ce combustible ont été dévoilées par les distributeurs. A l’unanime, ces derniers ont évoqué le problème de la fermeture des frontières.

« C’est au Sénégal qu’on s’approvisionne. Suite à la fermeture de la frontière sénégalaise pour prévenir contre le coronavirus, nous ne partons plus vers ce pays depuis plus de deux semaines maintenant. Pour le moment, le stock que nous avions est épuisé et on ne peut pas en trouver ici ». Affirment-t-ils.

Dans l’espoir de trouver une solution à ce souci agaçant pour les ménages, les différents usagers devront se tourner vers le charbon de bois.

Notons qu’a l’instar de ce combustible, la Guinée s’approvisionne dans certains pays de la sous-région dans bon nombre de produits.

Les félicitations d’Alpha Condé à Macky Sall

Le président guinéen Alpha Condé a félicité  ce mardi 05 mars son homologue sénégalais Macky Sall pour sa « brillante réélection » à la tête du Sénégal.

En course le 24 février dernier avec quatre autres candidats dont le jeune Ousmane Sonko, Macky Sall a remporté la présidentielle avec 58, 26%. Une victoire confirmée par la Cour constitutionnelle. « En portant son choix à nouveau sur votre personne, le peuple sénégalais a décidé de demeurer résolument sur la voie de la poursuite de votre programme de développement socio-économique. Je saisis cette occasion pour vous réaffirmer mon entière disponibilité à œuvrer avec votre excellence pour la consolidation et l’élargissement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération existant si heureusement entre la république du Sénégal et la république de Guinée », écrit Alpha Condé dans son message. « En vous souhaitant mes vœux de bonheur et de succès dans vos hautes et exaltantes fonctions, je vous prie d’agréer Excellence monsieur le président et cher frère l’assurance de ma très haute considération », poursuit le président guinéen qui a accueilli récemment à Conakry l’ancien président Me Abdoulaye Wade à qui il a demandé de calmer le climat politique dans son pays en vue d’un scrutin apaisé. Le Sénégal a eu des relations souvent très agitées avec la Guinée.

Nicolas Sarkozy en terre guinéenne

L’ancien président français est arrivé jeudi  21 février à Conakry en provenance de Paris.

Le ballet des anciens chefs d’Etat se poursuit chez le président Alpha Condé. Après le très controversé Abdoulaye Wade qui attise les polémiques au Sénégal, c’est Nicolas Sarkozy qui vient de fouler le sol guinéen sur invitation d’Alpha Condé. Pour le moment, l’on ignore l’objet de sa visite, quelques jours seulement après celle de son successeur à l’Elysée le socialiste Hollande. Lobbyiste confirmé depuis son départ de la présidence française, Sarkozy, 64 ans, empêtré dans de nombreux scandales, notamment le financement supposé de sa campagne de 2007 par le guide libyen Mouammar Kadhafi, foule pour la première fois la terre africaine de Guinée.

Lors de sa présidence, Sarkozy était en froid avec Alpha Condé. Ce dernier avait déclaré dans la presse que «depuis que Sarkozy est parti, je dors bien, voire même très bien, mon médecin peut le confirmer. » Malgré leur différence idéologique, Alpha Condé et Sarkozy avaient réussi à s’entendre grâce aux bons offices de l’ancien ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cet ami d’Alpha Condé avait effectué plusieurs visites à Conakry après son départ du gouvernement, avant de s’éloigner suite à l’éclatement de l’affaire Bolloré qui concerne le port de Conakry.

S’il refuse de dévoiler ses intentions en 2020, Alpha Condé multiplie ces derniers temps son rapprochement avec des hommes influents.  Dans sa tentative d’isoler l’opposition guinéenne, l’actuel chef de l’Etat tisse son réseau pour anticiper toute éventuelle résistance s’il décide de se maintenir au pouvoir.

 

CAN 2023 : la réaction du gouvernement guinéen attendue

L’annonce du Président de la Confédération Africaine de Football (CAF) Ahmad Ahmad est tombée comme un couperet sur la tête de nombreux guinéens !

Le rêve de la Guinée d’abriter sur son sol la Coupe d’Afrique des Nations  de Football 2023 est presque enterrés. C’est du moins l’aspect qui se dégage après la décision de la CAF de retirer l’organisation de la plus prestigieuse compétition sportive africaine au Cameroun pour l’édition 2019. La Guinée qui était dans le sillage d’abriter la 25èmeédition est victime du décalage du calendrier de l’instance dirigeante du Football qui estime que le Cameroun, pays hôte n’est pas en mesure d’accueillir la compétition de Juin-Juillet 2019. Au niveau de la Feguifoot, l’instance dirigeante du football guinéen, les réactions sont mesurées. Le  Colonel Maurice Akoi Koivogui, secrétaire Général de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) a refusé de s’exprimer sur le sujet.  Martelant qu’ils n’ont pas encore reçu une lettre de la CAF confirmant le retrait du ticket de la Guinée pour l’édition 2023.

 ‘’Nous ne pouvons pas trop nous étaler autour de cette affaire (…). Pour l’heure, je ne peux pas donner la position de la Fédération Guinéenne de Football  étant entendu qu’on n’a pas encore cette lettre qui précise que la Guinée ne pourra plus organiser la CAN 2023 (…)’’, a précisé le secrétaire général de la Féguifoot. Pourtant il est tout à fait vraisemblable que la Guinée soit  mise hors-jeu. Car si cette décision de la CAF se concrétisait pour un décalage du calendrier de la biennale du Football Africain, la Guinée qui était d’ailleurs loin dans les préparatifs pour l’édition de 2023, pourrait mieux s’armer pour l’organisation de la CAN 2025 si elle arrivait bien sûr à respecter le cahier de charges de la CAF qui est passé de 16 à 24 équipes. Mais là aussi, le Sénégal est en embuscade. Comme pour dire que rien n’est gagné.

Après de nombreuses critiques suite au retrait du ticket du Cameroun, Ahmad Ahmad le président de la CAF a annoncé dans une interview accordée à une chaîne panafricaine que son institution  a décidé de décaler l’ensemble des futures CAN. Car selon lui, « même la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour 2021 ». La CAN 2021 sera donc organisée au Cameroun tandis que celle de 2023 le sera en Côte d’Ivoire. Pour le cas précis de la Guinée, rien n’est encore décidé.

Sénégal: le président Macky Sall révoque le maire de Dakar, condamné pour escroquerie

Le président sénégalais Macky Sall a révoqué de ses fonctions le maire de Dakar, Khalifa Sall, au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics, selon un décret publié vendredi.

« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar », d’après le texte de ce décret signé par Macky Sall et par le Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

La Cour d’appel de Dakar a confirmé jeudi la peine de cinq ans décidée en première instance à l’encontre du maire de Dakar, l’un des principaux opposants au chef de l’Etat et candidat déclaré à la présidentielle de février 2019.

« La condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », selon un rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, qui a la tutelle sur les villes, et sur lequel se fonde notamment le décret.

La révocation du maire de Dakar a été dénoncée vendredi par plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

« C’est catastrophique à ce stade de la procédure que le président Macky Sall prenne un décret pour révoquer Khalifa Sall. C’est admettre qu’il est (définitivement) fautif alors que les voies de recours ne sont pas encore terminées », a déclaré Babacar Ba, du Forum du justiciable, une organisation de défense des droits de l’homme.

« Khalifa Sall est toujours présumé être innocent. Où sont les conseillers et les juristes du président de la République », s’est demandé M. Ba. La défense du maire et son entourage avaient annoncé jeudi un recours devant la Cour suprême après sa condamnation en appel.

La cour d’appel a condamné Khalifa Sall à cinq ans de prison ferme et à verser « solidairement » avec trois de ses sept coaccusés la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle, ce que démentent les responsables de la majorité.

Homme politique populaire de 62 ans, Khalifa Sall est considéré comme l’un des rares adversaires à pouvoir menacer dans les urnes le président sortant Macky Sall, qui devrait briguer un second mandat en février 2019.

Pétrole et Gaz: l’Afrique de l’ouest détient le tiers des réserves du continent

L’Afrique de l’ouest détient le tiers des réserves de pétrole et de gaz naturel du continent noir, a annoncé lundi à Abidjan, un haut responsable de la Cédéao, évoquant une région au « coeur des enjeux géostratégiques ».

« Notre région regorge d’importantes ressources pétrolières et minières. L’Afrique de l’ouest représente 30% des réserves trouvées de pétrole et 30% des réserves trouvées de gaz naturel de l’Afrique », a déclaré M. Sediko Douka, le commissaire Énergies et Mines de la Cédéao (15 pays),

La région qui compte 330 millions d’habitants dispose également dans « son sous-sol de l’or, de l’Uranium, de la bauxite, du diamant, du fer , du manganèse etc.. avec par endroits des gisements de classe mondiale » , a souligné M. Douka qui s’exprimait lors du lancement de la deuxième édition du forum des mines et du pétrole de la Cedeao prévue du 9 au 11 octobre prochain à Abidjan.

L’Afrique de l’ouest est également passée première région minière aurifère devant L’Afrique du sud, affirme la Cédéao.

Outre l’or, la sous-région fournit 10% du manganèse, 8% de la bauxite et 7% de l’uranium mondial.

Entre 2006 et 2017, plusieurs nouvelles mines ont été autorisées en Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Ghana et Guinée.

« Cette abondance de ressources minières et pétrolières place ainsi notre région au coeur des enjeux géostratégiques », a souligné le commissaire de la Cédéao.

« La plupart de ces ressources sont généralement exploitées sous forme brute sans transformation importante », a déploré de son côté le ministre ivoirien des Mines, Souleymane Diarrassouba, appelant à des « reformes vigoureuses » dans ces secteurs.

« Il s’agira pour la cédéao d’afficher sa vision d’une industrialisation. L’enjeu du développement minier de notre sous région est de faire en sorte que le secteur minier et pétrolier contribuent de façon significative au développement économique et social du fait de ses effets d’entrainements », a souligné M. Diarassouba.