Guinée : Evasion d’un médecin à la prison de Lelouma

accusé de viol sur mineure, Malamou Niankoye s’est évadé de la prison civile de Lelouma,  depuis dimanche 28 novembre 2021.

 

Selon les informations recueillies sur le site Guinéenews.Org, ce dernier a été arête et placé sous mandat de dépôt depuis le 08 octobre 2021. Malamou Niankoye, connu communément appelé Roger, est un  médecin en service à la pédiatrie de l’hôpital préfectoral de Lélouma.

Il a été  accusé d’avoir violé une fille d’environ 15 ans qui était sous sa garde à Lélouma. Mais dimanche dernier, il a réussi à s’évader de la prison dans la matinée selon des sources concordantes.

Cependant, un avis de recherche a été mis sur pied afin de l’appréhender.  Et toutes les dispositions sont  déjà prises pour le retrouver dans un bref délai, poursuit la même source.

La Guinée compte 2146 cas confirmés de coronavirus

Les infections au Covid-19 se propagent en Guinée. Sur 524 personnes testées au laboratoire samedi, 9 mai, 104 se sont révélées positives au coronavirus. Et ces 104 nouveaux cas positifs portent à 2.146, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020.

Les données de L’ANSS, réactualisées dimanche 10 mai, font état de 16 nouveaux guéris du jour, ce qui donne un cumul de 714 cas de guérison depuis le 12 mars en Guinée. Et puisqu’il y a eu zéro décès/jour, le nombre de décès est toujours 11 depuis le début de la crise. Le coronavirus se répand, en raison de l’errance de certains cas positifs et des contacts.

Samedi, un officier supérieur de la Marine Nationale parti se soigner clandestinement chez les tradi-thérapeutes de Lola, a été intercepté, et récupéré et d’urgence dans la préfecture de Lola, au sud de la Guinée. Souffrant des symptômes comme « la toux, le mal de gorge, la fatigue, le manque d’appétit et les difficultés respiratoires », l’officier de la marine a séjourné dans la localité de Pamporé, sous-préfecturede Koulé à Nzérékoré et dans la localité de fanghan, sous-préfecture de Gama Brema, chez un guérisseur à Lola. Le colonel a été pris en charge par une ambulance qui le conduit à Conakry.

Autres risques d’expansion du Covid-19, le non-respect par les habitants de Lélouma de l’Etat d’urgence sanitaire. Les citoyens de Lélouma ont participé au marché hebdomadaire ou vendeurs et acheteurs de produits se sont regroupés samedi, 9 mai, pour des affaires habituelles. Selon les sources, la pression et le mot d’ordre de violation des mesures sont partis des commerçants de Labé.

Guinée/Lélouma : Une pénurie de gaz domestique due à la fermeture des frontières

Depuis la fermeture des frontières par l’État dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Les usagers du gaz domestique font face à une pénurie à Petel, principal quartier du centre urbain de Lélouma.

Nombreuses sont les personnes, qui ont fait des va-et-vient chez leurs fournisseurs respectif et dans les points de relais du marché sans avoir de suite positive, alors que ce combustible devient de plus en plus indispensable pour les ménages.

Les raisons de la rupture dans l’approvisionnement de ce combustible ont été dévoilées par les distributeurs. A l’unanime, ces derniers ont évoqué le problème de la fermeture des frontières.

« C’est au Sénégal qu’on s’approvisionne. Suite à la fermeture de la frontière sénégalaise pour prévenir contre le coronavirus, nous ne partons plus vers ce pays depuis plus de deux semaines maintenant. Pour le moment, le stock que nous avions est épuisé et on ne peut pas en trouver ici ». Affirment-t-ils.

Dans l’espoir de trouver une solution à ce souci agaçant pour les ménages, les différents usagers devront se tourner vers le charbon de bois.

Notons qu’a l’instar de ce combustible, la Guinée s’approvisionne dans certains pays de la sous-région dans bon nombre de produits.

Lélouma : l’agression d’une jeune dame provoque un soulèvement

Une jeune dame de Djinkan a été agressée et copieusement tabassée par des inconnus, samedi, 17 mars 2018, aux environs de 13 heures TU, à Kollangui, dans la Commune Urbaine (CU) de Lélouma, alors que la victime se rendait au marché hebdomadaire de Pétel, quartier situé au cœur du chef-lieu de la préfecture,  rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de Labé.

Ce énième cas de violence faite à femme a provoqué un soulèvement populaire dans la CU où les manifestants ont marché sur le Commissariat central de Police de Lélouma, en vue d’exiger que les présumés auteurs soient traqués et retrouvés pour que justice soit rendue.

Pour calmer les ardeurs des manifestants, le commissaire central de Police de Lélouma, Lancéï Condé a dépêché des agents sur le lieu où la jeune dame a été agressée en pleine journée, au bord de la route qui mène au centre-ville.

L’on se rappelle qu’à l’occasion de la commémoration en différé des festivités du 08 mars 2018 dernier, les femmes de Lélouma ont haussé le ton contre les cas de viols à répétition dans la préfecture.

«Nous, mères de familles, sommes inquiètes. Les violences exercées sur les femmes, surtout les mineures, nous inquiètent énormément. Cela nous désoriente complètement et nous fait perdre notre sommeil.

Le problème dans tout ça aussi, c’est que ce sont encore nos propres enfants qui sont aussi les responsables de ces agissements ignobles. Ce sont les nôtres. Une fois encore les auteurs de ces graves délits démasqués et mis à la disposition de la sécurité, c’est encore nous, mères de famille, qui venons encore plaider auprès de l’autorité pour libérer ce même coupable, parce qu’il est notre fils, il est de la famille ou du voisinage.

Sachons que nous sommes en train de faire du tort à nous-mêmes tout en mettant nos services de sécurité dans des situations délicates, car ils sont là pour faire valoir les lois et punir les coupables pour qu’ils arrêtent. Si nous ne laissons pas la justice punir les coupables, est-ce qu’ils ne recommenceront pas leur sale besogne ? Ils recommenceront», a narré Mme Aïssatou Bah, de la CU de Lélouma.

Au moment où nous donnions cette nouvelle, les citoyens de Lélouma n’avaient aucun espoir que les services de Police de la préfecture vont retrouver ceux qui ont violé cette jeune dame de Djinkan, samedi dernier.

 

Une adolescente violée par gendarme à Lélouma

Une jeune fille de 19 ans a été victime de viol de la part d’un gendarme. L’acte s’est produit le mercredi 7 mars 2018 dans la commune urbaine de Lélouma. Une affaire de 15.000 francs guinéens en échange de service serait à l’origine du viol.

Selon les informations de VisionGuinee,  le présumé auteur de l’acte demandé à la victime de laver ses habits moyennant une somme de 15.000 francs. Montant que la fille devait verser pour sa tontine journalière.

Larmes aux yeux, elle témoigne, sous anonymat : ‘’Il m’a fait une proposition, j’ai refusé. Il est encore revenu me demander combien je dois payer. Je lui ai répondu que chaque jour, je dois déposer 15000 GNF. Il m’a dit de laver son complet, qu’il me remettra le montant’’.

L’adolescente se dirige vers le marigot pour laver des habits. De retour à la maison, l’homme en uniforme récupère son complet sans pourtant remettre à la pauvre son dû.

Ignorant ce qui allait lui arriver, elle suit le gendarme à son domicile. ‘’Une fois sur les lieux, je suis restée dehors. Il m’a dit de rentrer dans sa chambre. J’ai hésité avant de rentrer. Là, il m’a fait des avances que j’ai refusées. Il m’a promis un téléphone de 550.000 francs guinéens que j’ai décliné’’, rembobine la victime.

Face à la résistance de sa proie, l’homme l’a violente à l’aide d’une barre de fer et l’ordonne de se coucher. ‘’J’ai dit que non. Il a fait sortir un couteau, j’ai eu peur. Il a menacé de m’égorger si je refuse d’obéir à ses ordres. J’ai obtempéré, il a abusé de moi’’, indique notre interlocutrice qui, après l’acte, s’est rendue à la gendarmerie de Lélouma.

Une enquête a ouverte pour faire la lumière sur cette affaire qui fait du bruit dans la cité.