Guinée: Le gouvernement veut réglementer les importations des véhicules !

Le ministre des transports, Aboubacar Sylla, a soumis un projet de décret portant réglementation des véhicules d’occasion a l’importation, ce jeudi 05 Décembre.

En effet, il a indiqué que « la République de Guinée est aujourd’hui l’un des plus grands importateurs de véhicules d’occasion en Afrique de l’Ouest. Au port de Conakry ce n’est pas moins de 3.000 à 4.000 véhicules d’occasion qui sont débarqués par mois et ceux-ci sont parfois dans un état tel qu’ils constituent des problèmes sur le plan de la sécurité routière et environnementale’’.

Selon lui, ces véhicules après quelque mois de service ne sont plus que des épaves qui tombent souvent en panne en pleine circulation.

‘‘ces véhicules qui ne font l’objet d’aucun contrôle technique spécial avant leur embarquement dans les pays de provenance sont mis en circulation dans notre pays sans aucune disposition particulière de sécurité. Compte tenu de leur âge parfois très avancé, ces véhicules après quelque mois de service ne sont plus que des épaves qui tombent souvent en panne en pleine circulation’’

C’est dans le but de corriger  ce problème, lié à l’importation des véhicules usagés,  que ce projet de décret définit l’âge des véhicules à l’importation en tenant compte de leur catégorie. Ainsi que la limitation de l’âge des véhicules à l’importation.

Cette limitation, permettra d’ améliorer la fluidité de la circulation en réduisant le nombre de véhicule souvent en panne sur la voie publique.

Aussi, de réduire les accidents de circulation dus aux défaillances mécanique et de freinage.

Enfin, ‘‘un délai de trois mois sera accordé aux importateurs de véhicules pour se conformer aux dispositions du présent décret’’, dit-il pour conclure.

Le projet a été adopté par le conseil des ministres.

 

 

Boké: Lancement d’un projet de sensibilisation et d’animation sur la sécurité routière en faveur des communautés

Un projet de sensibilisation et d’animation sur la sécurité routière en faveur des communautés a été officiellement lancé, mardi, 03 avril 2018, dans la préfecture de Boké, sur la concession de la Société minière, Guinée Alumina Corporation (GAC) du corridor Commune Urbaine (CU) de Boké, Communes Rurales (CR) de Kolaboui, Kamsar, Sangarédi et Tanènè, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

La cérémonie de lancement a été présidée par le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara, en présence du syndicat des Transporteurs des mototaxis et d’engins lourds, la Direction générale de GAC, des représentants de la Police et de la Gendarmerie routières, ainsi que ceux des établissements scolaires.

Selon les organisateurs, «cette rencontre de quatre (04) jours vise à prévenir des risques d’accidents mortels à travers des causeries éducatives, des séances de sensibilisation et de formation des pairs éducateurs».

Mis en œuvre par le Club des Amis du Monde (CAM), basé dans la préfecture de Boké, le projet est initié et entièrement financé par GAC, une société minière, a-t-on ajouté.

Sur des T-shirts portés par les animateurs et autres participants, l’on peut lire : «Alcool plus conduite, est égal à accident, attachez vos ceintures pour préserver des vies, arrêtez-vous si vous êtes fatigués, la sécurité routière, nous sommes tous concernés…».

Pour le chef d’antenne du CAM à Boké, Alsény Camara, «l’initiative consiste également à préserver des vies humaines dans la préfecture de Boké, considérée à la fois, comme une localité de convoitise et un pôle d’attraction».

De son côté, le représentant Relations Gouvernementales au niveau de GAC, Misbaou Bah a réitéré la volonté de la Direction générale de son institution qui, selon lui, attache du prix à la protection et à la conscientisation des communautés riveraines.

A la cérémonie de lancement des activités de la sensibilisation et de l’animation, le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara a espéré, que cette stratégie avancée de la société GAC permettra de sauver des vies humaines avec la fluidité de la circulation routière dans sa préfecture.

Selon lui, «former les transporteurs et les sensibiliser sur le respect du Code de la route, c’est de les amener à adopter des comportements responsables et participatifs, pour freiner la flambée des accidents de la circulation dans la préfecture de Boké».