Les opposants Bah Oury et Faya Millimono nommés conseillers du chef de file de l’opposition

A travers une décision signé le 13 février par le cabinet du chef de file de l’opposition, les opposants Mamadou Oury Bah, président de l’UDRG et Faya Milimono, président du Bloc Libéral ainsi que plusieurs députés et présidents du parti ont été nommés à des postes de conseillers du chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla.

Selon la note officielle, Bah Oury assumera les fonctions de conseiller chargé de la consolidation des Acquis Démocratiques et la promotion de l’unité nationale. Faya Millimono quant à lui est promu conseiller chargé de la promotion des Droits humains et de la citoyenneté.

Ci-dessous les copies de la décision :

Détention des opposants politiques : Le collectif des Avocats de la défense se prononce « Trop c’est trop »

Le Collectif des avocats des détenus politiques guinéens n’en peut plus. Il ne veut plus servir de faire-valoir pour des procès dont l’issue, selon lui, est fixée d’avance, parce que programmée sur la base de critères politiques. Il ne veut plus donner une caution à une procédure qu’il qualifie de pure « parodie ».  

Ci-dessous le communiqué de presse des Avocats de la défense de Ousmane Gaoual Diallo, Etienne Soropogui, Ibrahima Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Mamadou Cellou Baldé et autres

Depuis plus d’un an, des leaders politiques et activistes de la société civile réunis au sein du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) font l’objet d’une cabale politico-judiciaire.

Des interpellations orientées, aux allures de règlement de compte politiques, sont malheureusement validées par des décisions de justice iniques, visiblement dictées par le pouvoir exécutif.

Des accusations fallacieuses, sans aucun fondement probant, servent de prétexte à l’arrestation et à l’emprisonnement de nos clients.

Le collectif a accompagné cette procédure avec espérant avoir à faire avec des Juges indépendants et impartiaux.

Malheureusement, la déception fut très grande d’accueillir des décisions politiques en lieu et place des décisions de justice rendues en violation de la Constitution et des conventions internationales signées et ratifiées par la Guinée. Tous ces textes posent que la liberté d’opinion, la présomption d’innocence, le droit à un procès juste et équitable sont des droits fondamentaux dans les démocraties.

L’élite politico-judiciaire, en charge de la liquidation des opposants et activistes de la société réunis au sein du FNDC, oublieuse des enseignements de l’histoire, est entrain de saper les valeurs cardinales de la démocratie et de l’Etat de Droit.

La condamnation à tort ou à des lourdes peines d’emprisonnement des sieurs Oumar Sylla alias Fonikê Mangue, Souleymane Condé, Mamady CONDE alias Madic sans frontière sont la preuve d’une véritable persécution judiciaire.

En plus, l’arrestation et la détention illégales des responsables et militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et de l’ANAD, la séquestration arbitraire de Monsieur Cellou Dalein DIALLO et la fermeture illégale des locaux de ce parti politique sont autant de choses contraires aux principes démocratiques et de l’Etat de droit qui méritent une condamnation et une indignation collectives.

Aussi, dans la procédure ouverte contre Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, Sékou Koundouno, il convient de rappeler que la police judiciaire, avant de présenter les mis en cause au magistrat instructeur, les a photographiés individuellement en les obligeant à tenir une ardoise sur laquelle on pouvait lire le nom de l’intéressé et la mention « complot ». A cela s’ajoutent le refus par le pool des Juges d’instructeur en charge de l’affaire de mettre le dossier de la procédure à la disposition du collectif, les violations répétées des dispositions des articles préliminaires et 202 du Code de procédure pénale et le refus du visa aux confrères français Patrick KLUGMAN et Ivan TEREL.

 Visiblement, ce comportement présage la couleur des décisions à intervenir.

Trop c’est trop !

Le collectif des Avocats de la défense n’entend pas cautionner ces parodies de justice.

C’est pourquoi, de commun accord avec les clients, le Collectif décide de suspendre sa participation à ces procédures jusqu’à ce que les garanties juridictionnelles pour la tenue d’un procès juste et équitable soient réunies.

Toutefois, le collectif précise qu’il continuera d’œuvrer devant les juridictions internationales pour le rétablissement de ses clients dans leurs droits fondamentaux et au respect de l’Etat de Droit en Guinée.

Fait à Conakry le 10 Février 2021.

 Le Collectif des Avocats de la défense

 

Guinée : l’opposition projette une marche le 22 novembre à Conakry

Dans la suite de la crise en cours, l’opposition guinéenne projette de nouveau une marche pacifique le jeudi 22 novembre 2018. Contrairement aux précédentes, la marche de ce jeudi partira du rond-point de Bambéto pour Wanindara dans la banlieue de Conakry.

L’annonce vient d’être faite ce lundi à la sortie d’une plénière tenue au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). En effet, au sortir de la rencontre, c’est le président du parti FIDEL qui a fait le  compte-rendu à la presse. « L’opposition républicaine appelle à tous ses militants et sympathisants d’observer une journée ville-morte mercredi le 21 novembre 2018 et à une marche pacifique le lendemain. La marche pacifique partira du rond-point Bambeto au carrefour wanindara T5. Nous appelons nos militants à resserrer les rangs pour mener à bien le combat politique en Guinée, nous sommes très proche de la victoire finale », a indiqué Mohamed Lamine Kaba président du parti FIDEL.

Il faut préciser que l’opposition guinéenne réclame l’application des accords politiques notamment celui du 08 août dernier et l’ouverture des enquêtes sur l’assassinat de ses militants à l’occasion des manifestations politiques entre autres.

Guinée : l’opposition décrète une ville morte le mercredi prochain

L’opposition guinéenne n’est pas prête à baisser les bras face à ce qu’elle appelle la dictature que le président Alpha Condé veut imposer à la Guinée via des tirs à balles réelles des agents de sécurité sur des manifestants non armés et par d’autres formes d’exactions pour terroriser les populations civiles…

A l’issue d’une réunion organisée au QG de l’UFDG, dans la journée de ce mercredi, 31 octobre 2018, les opposants guinéens ont annoncé d’autres manifestations la semaine prochaine.

C’est le président du parti Bloc Libéral, Dr. Faya Millimono qui a porté la parole de l’opposition à la fin de la rencontre présidée par Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition guinéenne. Ainsi, pour la semaine prochaine, les opposants annoncent une journée ville morte le mercredi et le lendemain, jeudi, une marche sur l’autoroute Fidel Castro.

Mais, déjà, les opposants guinéens ont encouragé « toutes les femmes du pays » à se mobiliser avec les femmes de l’opposition demain, jeudi, 1er novembre 2018, contre les assassinats par des tirs à balles réelles sur les manifestants non armés et le refus de justice pour ces victimes.

Selon les leaders de l’opposition guinéenne, ce n’est plus à eux seuls de se préoccuper de la gouvernance actuelle et surtout des pratiques en cours. Ce qui se passe en ce moment en République de Guinée est annonciateur d’un troisième mandat pour le président Alpha Condé, disent les opposants, qui encouragent « tous les Guinéens » à s’opposer à cette entreprise anti-démocratique et illégale…

La marche de l’opposition guinéenne annulée

La marche pacifique prévue ce jeudi 09 août 2018 par l’opposition guinéenne a finalement été annulé, suite à un accord politique.

La décision est tombée tard la nuit de ce mercredi 08 août. À la base de cette décision, un accord politique qui a été trouvé  à la dernière minute entre l’opposition, le gouvernement  et la mouvance présidentielle.

Cet accord a été trouvé après la rencontre d’une délégation composée de Bourema Condé ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, de Tibou Camara ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, et de l’honorable Damaro Camara,membre de la mouvance présidentielle et président du groupe parlementaire RPG arc en ciel à l’Assemblée Nationale et d’une autre de l’opposition républicaine au QG de l’UFDG, premier parti de l’opposition guinéenne. Il a fallu attendre plusieurs heures de débat avant  d’en arriver à cet accord.

Selon l’accord lu par honorable Damaro, les deux parties se sont convenues de concéder à l’opposition. La désignation des présidents des conseils de quartiers et de district dans les 26 quartiers et districts réclamés par l’opposition, la désignation des maires des communes rurales de Wendékénéma, Bignamou, Diasso, Thindoye, Manfara et Bissikirima et du maire de la commune urbaine de Kindia »,  rapporte t-il.

« Et la désignation du maire de la commune urbaine de Dubréka a été concédée à  la mouvance présidentielle »  rajoute honorable Damaro Camara. Quant aux exécutifs des quatre autres communes urbaines à savoir : Matoto, Matam, Ratoma et Dixinn, ils  seront élu conformément aux dispositions légales » précise le président du groupe parlementaire RPG arc en ciel.

Dans cet accord, il a aussi été question de l’assistance financière aux victimes prévue dans les accords politiques. Sur ce, la délégation gouvernementale a  informé l’opposition de l’existence dans la loi de finance 2018, des crédits destinés à cette assistance. Les deux parties ont convenu de diligenter la mise en œuvre effective de cette assistance.

Sur la libération des militants et responsables de l’opposition, la délégation gouvernementale a dit avoir pris acte des préoccupations exprimées  et a promis de rechercher une issue diligente à cette situation. Cet accord politique qui n’avait que trop tardé permettra désormais la tranquillité dans la cité.

« Je n’ai jamais rencontré Sekouba Konate » dixit Cellou Dalein Diallo

Lors d’une sortie médiatique, le Général Sekouba Konate a dit avoir reçu de l’argent des mains de certains leaders notamment Cellou Dalein Diallo

Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi, le mis en cause s’est prononcé pour la première fois sur cette sortie du Général Konate. Cellou Dalein Diallo dit n’avoir pas besoin, à cette époque, de corrompre qui que ce soit.

Je n’ai jamais rencontré  Général Sekouba Konate entre le premier et le deuxième tour de l’élection présidentielle. J’avais un excès de confiance en moi. J’avais un score de 41%, Alpha avait un score minable de 18%. Je n’avais aucun doute que j’allais gagner cette élection. Je n’avais pas besoin de corrompre le général Sekouba Konate avec le soutien de Sidya et de Abe Sylla, j’etais trop sûr de moi… » rapporte le candidat à l’élection présidentielle.

Poursuivant, Cellou Dalein Diallo dit connaître certaines personnes qui auraient réussi à corrompre le général Sekouba Konate et certains commissaires à la commission électorale nationale indépendante. Mais, dit il, « l’essentiel maintenant c’est 2020. »

« Je ne cite pas de nom de ceux qui ont corrompu le général pour qu’on me refuse cette victoire en 2010. Le rapport qui a été déposé à la cour suprême après la publication des résultats, n’a pas été statué parce qu’il y avait une pression sur tout le monde. Mais je considère que tout cela est derrière, maintenant je prépare 2020 »

« S’il y avait à corrompre peut être c’étaient les commissaires de la CENI, mais j’étais tellement sûr de moi-même que je ne l’ai pas fait. » a conclu Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne.

 

L’opposition marchera vaille que vaille sur l’autoroute ce jeudi

En effet,  l’opposition républicaine projette une marche pacifique demain jeudi 09 août 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. 

Un nouveau bras de fer s’annonce entre opposition et gouvernement guinéens.   La commission d’organisation de la dite marche a écrit une lettre d’information à la commune de Matoto.  Comme il fallait s’y attendre,  cette commune n’a pas autorisé la marche. Le secrétaire général de ladite commune a motivé sa décision par le fait que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a, à travers un message radio, interdit toutes manifestations sur toute l’étendue du territoire national.  Chose que l’opposition guinéenne n’approuve pas.  Au cours d’une conférence de presse animée  dans la soirée de ce mardi 07 août, Cellou Dalein Diallo et ses pairs ont annoncé l’intention de braver cette interdiction du secrétaire général de la commune de Matoto.

« Nous marcherons comme prévu sur l’itinéraire Tannerie-Gbessia-Kenien-belle vue-28 stade du septembre. » a insisté Dr Faya Millimono avant de préciser que rien ne justifie l’interdiction de cette marche par le secrétaire général de Matoto. «  Nous pensons que le gouvernement actuel est clairement dans la voie d’implanter la tyrannie dans notre pays. Entre la loi et l’ordre public, le ministre Bourema Condé dit privilégier l’ordre public.  Nous disons tout simplement que c’est le respect de la loi par tout le monde à commencer par le président qui permet d’établir l’ordre public. »

Les opposants au régime d’Alpha Condé ont, lors de cette conférence, rappelé avoir donné la chance au premier ministre de résoudre les différends qui sont à la base de la crise politique que connaît le pays depuis le lendemain de l’élection communale du 04 février dernier. Chose qui, selon eux, n’a pas encore été fait.

Il est à noter que cette marche vise à exiger « les vrais résultats » des communales du 04 février, l’ouverture des enquêtes pour arrêter et condamner les coupables des tueries lors des manifestations politiques depuis 2010, la libération des militants de l’opposition détenus dans différentes prisons du pays et l’installation de la haute cour de justice.

À cette allure, les craintes que cette crise politique prenne de l’ampleur de la crise  sont énormes, car, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité d’une mauvaise foi et d’un non-respect des lois de la République.

 

L’opposition guinéenne projette de nouveau une marche le 09 août prochain

L’opposition républicaine réunit en plénière vendredi au QG de l’UFDG), a annoncé la reprise des manifestations de rue pour exiger le réglage du contentieux électoral.

D’entrée, Dr Faya Milimono,porte-parole du jour, a affirmé sa désolation face au non-respect de la parole donnée en Guinée. « Apparemment, même le premier ministre ne peut plus être cru sur parole » a t-il dit.

Pour cet opposant, dans un pays normal, le respect de la parole donnée, de la loi, et de la constitution a de l’importance. Mais en Guinée, dit-il, « nous avons des dirigeants qui ne respectent pas la constitution, ni les lois, ni  les accords encore moins  la parole donnée » s’est indigné le président du Bloc Libéral.

Selon les opposants au régime Condé, il n’y a eu aucune avancée par rapport au contentieux électoral, par rapport à leurs différentes revendications notamment l’indemnisation des victimes, l’ouverture des enquêtes pour déterminer les coupables des tueries lors des protestations, le règlement du contentieux électoral et la libération des militants détenus dans les différentes prisons du pays.

C’est pourquoi, dit Faya Millimono, « L’opposition a décidé de reprendre les manifestations à partir du 9 août et ça sera sur l’autoroute Fidèle Castro. Nous partirons de la tannerie jusqu’à Dixinn » a-t-il annoncé.

Pour rappel, cette annonce intervient deux semaines après que l’opposition ait avorté une marche programmée après avoir reçu une lettre venant du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana demandant à cette dernière de sursoir aux manifestations, avant de lui promettre que les différents points de revendications seront résolus dans un bref délai.

 

L’opposition guinéenne reporte sa marche

Initialement prévue pour demain 19 juillet 2018, la marche de l’opposition républicaine vient d’être reporté nous rapporte à une date ultérieure

Selon le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), joint au téléphone,  « des petites avancées sont enregistrées dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février dernier. »

En effet,  Alpha Boubacar Bah a expliqué que le premier ministre Kassory Fofana vient d’envoyer une lettre à l’opposition en guise de réponse au mémorandum que celle-ci lui avait déposé suite à sa rencontre avec le chef de file de l’opposition après sa nomination.

« Dans cette lettre,  le premier ministre a demandé  que l’opposition lui accorde un peu de temps pour diligenter le dossier. Kassory Fofana nous a aussi demandé de revenir au comité de suivi mais nous avons estimé que, pour le moment,  nous n’avons pas vu de changement pouvant justifier notre retour au sein de ce comité. Nous avons aussi constaté que la loi sur la CENI a été votée et envoyée pour adoption. Nous espérons qu’elle sera adoptée dans les jours qui suivent. » a précisé Alpha Boubacar, chargé de communication de l’UFDG premier parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo.

 

 

 

Guinée : l’opposition annonce la reprise des manifestations dès jeudi prochain

L’opposition guinéenne menace de reprendre les manifestations de rue dans une semaine. Elle appelle à une marche pacifique le jeudi 19 juillet prochain.

La décision a été prise lors d’une plénière tenue ce vendredi au QG de l’Unio des Forces Démocratiques de Guinée.

Après la marche verte projetée par les forces sociales de Guinée le lundi,  l’opposition battra le pavé jeudi sur l’autoroute Fidel Castro.

Apparemment, c’est une nouvelle semaine de manifestations politiques et sociales que la Guinée s’apprête à vivre à partir de ce lundi 16 juillet 2018.

« Nous avons décidé d’organiser une manifestation le jeudi prochain, sur l’itinéraire Tannerie-Aéroport-Kenien-Esplanade du stade du 28 septembre, si d’ici là il n’y a aucun progrès dans le règlement du contentieux électoral et dans la libération de nos prisonniers, ainsi que dans la mise en place de l’assistance financière prévue pour les victimes des violences politique », a menacé Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne.

Guinée : L’opposition annonce la reprise des manifestations dès la semaine prochaine .

L’opposition républicaine s’est réunie autour de son chef de file dans la soirée du lundi 30 avril.  À l’ordre du jour, le « harcèlement judiciaire des responsables et militants de l’opposition » et Point sur la mise en œuvre du communiqué qui a sanctionné la rencontre de Cellou Dalein Diallo avec  le Président de la République Pr Alpha Condé .

Après 5 heures de négociation, Cellou Dalein Diallo a annoncé la reprise des manifestations de l’opposition avant d’appeler leurs militants à la mobilisation devant le tribunal de première instance de Dixinn où sont convoqués 4 leaders de l’opposition.

«Nous avons décidé de reprendre nos manifestations pacifiques la semaine prochaine parce qu’il n’y a aucune volonté politique d’aller de l’avant,  de rester dans la dynamique de l’apaisement et dans la décrispation de la crise. Et il n’y a aucune volonté perceptible de trouver une solution au contentieux électoral.  Jeudi 3, jour de convocation des leaders de l’opposition au tribunal de Dixinn, nous allons inviter tous nos militants et sympathisants d’accompagner l’opposition pour répondre à cette convocation devant les tribunaux. Nous allons leur demander d’observer une ville morte ce jour 3 pour que l’opinion nationale et internationale sachent que nous sommes victimes de violences et de harcèlement judiciaire qui sont orientés uniquement vers les militants de l’opposition.»

Par ailleurs, les opposants au régime Condé ont exprimé leur solidarité aux opposants en conflit avec la justice guinéenne. «Nous exprimons notre solidarité avec tous les citoyens membres des partis politiques de l’opposition qui se retrouvent aujourd’hui dans les prisons de manière injuste et de manière ciblée», a dit le chef de file de l’opposition guinéenne.

Pourquoi reprendre les manifestations à une semaine du mois de ramadan? Comment est ce que les guinéens vont faire les achats pour les préparatifs du ramadan? Est ce que les opposants se manifesteront pendant le ramadan?
Voilà autant de questions qui méritent d’être posées car, comme on le sait, aucun mouvement n’est possible pendant les manifestations de rue. Le plus grand marché du pays est toujours resté fermé lors des marches et autres formes de contestation en Guinée.

 

La mouvance présidentielle réagit au retrait de l’opposition au comité de suivi 

Après la menace de l’opposition républicaine hier jeudi 19 Avril de retirer ses représentants au sein du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre 2016, la mouvance présidentielle à travers son président du groupe parlementaire sort de son silence. Le président du groupe parlementaire du RPG Arc en ciel, Amadou Damaro Camara a souligné que les travaux du comité de suivi poursuivent leurs cours normal, malgré les menaces de Cellou Dalein Diallo et ses pairs.

Les adversaires du président Alpha Condé , ont émit des inquiétudes  sur le règlement des contentieux électoraux et de l’audit et l’assainissement du fichier électoral.

Au comité de suivi, les réflexions sont en cours soutient le parlementaire. Selon Amadou Damaro Camara, un comité restreint a été formé et qui s’est retrouvé mercredi et doit également se rencontrer sur la table ce vendredi 20 avril, au département de l’administration du territoire et de la décentralisation . Et ce comité doit faire des propositions de sorties de crise au cours de la prochaine session du comité de suivi, dont le jour n’est point connu.

« Je crois qu’il y a un manque de volonté manifeste de leur part, surtout des députés de l’opposition. Ensemble à la conférence des présidents, nous nous sommes proposés en première phase de liquider pendant le mois d’Avril jusqu’à mi-mai, l’ensemble des textes de lois que le gouvernement nous a envoyés. Pendant ce temps, un comité tripartite entre les trois groupes parlementaires doit commencer à travailler sur une mouture sur la loi de la Ceni. Nous ne pouvons pas programmer une loi qui n’a pas encore de texte. Nous avons des propositions à notre niveau, l’opposition a des propositions à son niveau, nous devons les mettre ensemble pour sortir une mouture et présentée à l’assemblée », rappelle le député Damaro Camara.

L’opposition dénonce également la lenteur enregistrée dans les propositions de loi à l’Assemblée Nationale. Faux,  rétorque le chef de la mouvance présidentielle. Pour Amadou Damaro Camara, le parlement guinéen ne peut pas programmer l’idée ou la volonté de faire une loi, mais plutôt on programme, c’est quand il y a, dit-il ‘’un texte sur la main’’.

« Le reste, ce sont des points des accords comme l’assainissement du fichier, si ça a connu du retard, c’est la faute à l’opposition, qui a voulu faire un cahier de charge qui ne répond à aucune norme numérique. De telle manière, quand la Ceni a lancé l’appel d’offres aucun cabinet au monde ne pouvait satisfaire aux exigences de l’opposition, donc il n’y a pas eu de soumissionnaire, ce qu’on appelle un appel d’offres improductif. Et nous avons le comité de suivi qui a écouté la Ceni …..», a -t-il fait savoir

« Nous devons absolument avoir les élections législatives au plus tard en janvier 2019. Et pour cela, l’opposition demande l’assainissement du fichier ou l’audit du fichier, ils vont jusqu’à demander même la reprise du recensement qui coûte plus de 30 millions de dollars. Il faut donc faire l’audit comme elle le demande, il faut faire la révision et avoir les élections cette année. Alors que ce processus nous amènerait au plus tôt, on aura une assemblée hors mandat, une Ceni hors mandat, ce que l’opposition a toujours cherché à avoir », a accusé le président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel.

 

Guinée: l’opposition menace d’aller de nouveau dans la rue

L’opposition républicaine s’est réunie en pléniere ce jeudi 19 Avril 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg).

L’ordre du jour portait sur deux points: le compte rendu des représentants de l’opposition au sein du Comité de suivi de l’accord politique et l’ouverture de la session des lois portant sur la loi sur la Ceni, la révision du fichier électoral et l’organisation des élections législatives.

« Nous notons qu’à ce jour, les travaux au niveau du comité de suivi, ne nous rassurent pas car nous n’avons pas constaté une volonté réelle  de trouver un consensus rapidement autour des contentieux électoraux et c’est pourquoi, nous demandons à nos militants de rester mobilisés. Par rapport au fichier électoral , lors du dialogue, nous avons dis qu’il faudrait que le fichier soit assaini et prêt pour que les élections législatives soient tenues à des dates indiquées par la loi. Compte tenu de la proposition de la CENI nous avons estimé qu’il n’y a eu aucune volonté réelle au niveau de la CENI de faire en sorte que le fichier soit assaini et que les élections puissent se tenir à bonne date »,  a regretté Alhouseiny Makanera Kake.

Selon le porte-parole de l’opposition républicaine , si rien n’est fait courant la semaine prochaine , l’opposition se fera entendre.

«Par rapport à l’examen de la loi sur la CENI au niveau de la session de l’assemblée nationale , nous informons qu’à ce jour   cette loi n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée nationale . C’est pour toutes ces raisons, que l’opposition républicaine informe la communauté nationale et internationale que si au cours de la semaine prochaine nous ne notons pas une volonté réelle d’aller rapidement à la résolution des problèmes que le chef de file de l’opposition a évoqué lors de sa rencontre avec le président de la République, l’opposition va demandé le retrait de ses représentants au niveau du comité de suivi et en tirera toutes les conséquences» a prévenu  Makanera.