Dixinn: Boubacar Bah condamné à deux ans de prison pour vol

Boubacar Bah, poursuivi pour vol, a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison,  mardi  par le Tribunal de Première Instance de Dixinn. Boubacar Bah comparaissait pour avoir volé, avec ses amis, plusieurs objets appartenant à Kisseny Camara, diplômé en Sciences Politiques.

En effet, c’est dans la nuit du 19 au 20 février 2018 que monsieur Kisseny Camara a été dépouillé de tous ses biens, au quartier Wanindara, dans la commune de Ratoma. Quelques jours après, venu revendre le téléphone volé, Boubacar Bah a été appréhendé et remis à la police qui l’a mis sous mandat le 26 février 2018.

Dans son audition de ce mardi 03 avril 2018, Boubacar Bah a systématiquement nié les faits mis à sa charge. « Je n’ai pris aucun objet. Le téléphone qu’on me reproche d’avoir enlevé m’appartient. Le téléphone portable est à moi », s’est -t-il défendu devant le juge Mangadouba Sow.

Cependant, le plaignant Kisseny Camara maintient mordicus à la barre que le voleur qui a retiré ses objets reste et demeure Boubacar Bah. « C’est lui même qui a retiré mes objets », a insisté la victime.

Dans ses explications, Kisseny Camara a fait savoir que c’est dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 février que Boubacar Bah et ses amis ont retiré ses biens aux environs d’une heure du matin.

Dans ses réquisitions, le procureur Mohamed Samoura a eu à rappeler que la victime a reconnu son voleur et que le même téléphone portable disparu a été retrouvé dans ses mains.

Après avoir suspendu l’audience pendant deux heures d’horloge, le juge Mangadouba Sow va déclarer Boubacar Bah coupable. Il est condamné à 2 ans de prison et au payement intégral de la somme de 140 000 francs guinéens ainsi que 200 euros.

Un ministre convoqué par la justice pour propos déplacés et incitant à la violence 

Les interpellations judiciaires prennent une autre tournure en Guinée. Qui tue lors des manifestations politiques dans le pays ? C’est la grosse question qui reste pour l’heure figée sur les lèvres des uns et des autres, alors que le ministère de la justice a déjà dans ses mains un présumé coupable nommé Boubacar Diallo dit Grenade. Ce jeune militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) mis aux arrêts et emprisonné dans une prison du pays fait l’objet de plusieurs chefs d’accusation.

Depuis l’enclenchement de la procédure judiciaire, la Cellule Balai citoyen s’implique d’arrache-pied pour accompagner la justice guinéenne dans cette mission. C’est pourquoi, cette plateforme, de la société civile pilotée par Sékou Koundouno, a saisi la Rédaction de journaldeconakry.com en nous fournissant une copie d’une lettre transmise au procureur général près la cour d’Appel de Conakry. Sur cette copie, il est demandé au procureur général l’ouverture d’information judiciaire contre le ministre de la Communication Rachid N’diaye, et Sékou Souapé Kourouma, un cadre du Rpg arc-en-ciel et proche du président Alpha Condé.

C’est deux hautes personnalités ont récemment, au cours de différentes sorties médiatiques, porté des accusations graves contre certains acteurs politiques notamment de l’opposition (UFDG), d’être complice dans les meurtres lors des manifestations politiques.

Pour rappel, le ministre de la Communication, Rachid N’Diaye, a déclaré sur TV5 monde la semaine dernière que «l’opposition a en son sein des groupuscules armés qui tirent sur les manifestants ».

Sekou Souape du Rpg arc-en-ciel à son tour a dit que «Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition guinéenne est en connivence avec des hauts gradés de l’armée guinéenne pour déstabiliser le régime Condé ».

Selon le Balai Citoyen, la comparution de ces deux hommes au titre de témoins, pourrait aider dans la recherche de la vérité en ce qui concerne les tueries lors des différentes  manifestations politiques qui se sont déroulées en Guinée depuis 2011.

 

Crises post électorales: Alpha Condé reçoit la mouvance présidentielle

Après sa rencontre avec le chef de file de l’opposition guinéenne , Cellou Dalein Diallo , le Président de la République,  Alpha Condé, poursuivant ses consultations avec les forces vives du pays, notamment les partis politiques et regroupements de partis politiques, a reçu ce mardi 3 avril 2018, une délégation de la majorité présidentielle dirigée par l’Honorable Damaro Camara.

Après environ une heure de temps de discussions relatives à la situation intérieure en général et à la crise post-électorale en particulier, la rencontre a été sanctionnée par un communiqué lu par le Ministre Secrétaire général à la présidence Kiridi Bangoura.

Selon le communiqué, il a été retenu ce qui suit :

-De privilégier le dialogue et la concertation pour régler toutes les divergences dans la vie politique nationale

– De demander au Comité de suivi de l’Accord politique d’octobre 2016 de trouver une solution au différend électoral qui porte sur 06 Communes urbaines et 06 Communes rurales sur les 342 que compte le pays.

Monsieur le Président de la République demande au comité de suivi de mettre en œuvre avec diligence l’Accord politique d’octobre 2016, notamment :

-L’adoption de la nouvelle loi sur la CENI à la prochaine session des lois de l’Assemblée nationale

-l’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives

-De tout mettre en œuvre pour identifier les différents responsables de toutes les violences qui ont entraîné la mort d’hommes et causé d’importants dégâts matériels, qui qu’ils soient, afin de les traduire devant les cours et tribunaux du pays

-D’apporter une assistance aux victimes et à leurs familles, nonobstant les indemnisations légales.

La majorité présidentielle soutient sans ambages la condamnation par le Président de la République des propos et comportements inconséquents de personnalités publiques et de citoyens poussant à la haine et à la division entre les différentes communautés du pays. Elle appelle à la justice pour l’application de la loi dans toute sa rigueur en la matière.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Alpha Condé et El Hadj Damaro Camara, Chef de la délégation de la majorité présidentielle, déplorent toutes les victimes civiles et militaires des violences politiques ainsi que les nombreux et importants dégâts matériels, exprimant leur compassion et leur solidarité à toutes les familles ayant perdu des proches.

Il est à signaler que le Président de la République recevra dans le même cadre, ce mercredi 04 avril 2018 le groupe des centristes de l’alliance républicaine dirigée par son haut représentant Sidya Touré, président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) au palais Sekhoutoureya à 16 heures (TU).

Deux ans de prison requis contre Ibrahima Sory Camara

Le procureur de la République a requis une peine de 2 ans de prison à l’encontre Ibrahima Sory Camara, assortie d’une amende de 2 millions de francs guinéens.

Le militant de l’UFDG, est jugé pour injures, diffamation et outrage au chef de l’Etat. Ce proche de Cellou Dalein Diallo a comparu ce mardi 3 avril au Tribunal de première instance de Kaloum où son procès a été délocalisé.

La défense, elle, plaide non coupable. L’un des avocats d’Ibrahima Sory Camara a indiqué que la justice pratique du deux poids deux mesures et estime que les propagandistes du parti au pouvoir devraient également être poursuivis au même titre de son client. Le verdict sera rendu le 6 avril.

Ibrahima Sory Camara a été interpellé par la justice après la diffusion d’une de ses vidéos sur Facebook peu de temps avant l’incendie au marché de Madina qui a fait d’importants dégâts matériels.

Le procès d’Ibrahima Sory Camara de l’UFDG délocalisé au TPI de Kaloum

Le procès d’Ibrahima Sory Camara initialement prévu au tribunal de première Instance de Mafanco, a été délocalisé au TPI de Kaloum, a-t-on appris mardi des sources judiciaires.

Selon les autorités judiciaires, ce procès a été déplacé pour des raisons de sécurité.

La semaine dernière, des échanges houleux avaient opposé de nombreux sympathisants de l’UFDG aux forces de l’ordre à Mafanco. La salle d’audience étant petite, a refoulé du monde dans un brouhaha peu commun.

Pour éviter pareil scénario, la juge madame Djeynabou Donghol Diallo a décidé de délocaliser le procès. Les mesures de sécurité ont été renforcées. Deux pick-up filtrent la rentrée, l’une au niveau de la mosquée sénégalaise et l’autre sur le boulevard Diallo Teli. À la rentrée du tribunal, il faut montrer patte blanche.

Ibrahima Sory Camara est poursuivi pour « injures, diffamation et outrage contre le chef de l’Etat » à travers une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

 

La 1ère édition du festival des enfants organisée à Conakry 

La première édition du festival des enfants a eu lieu ce lundi 02 Avril 2018 au jardin du 02 octobre situé dans la commune de Kaloum.

« Ce festival a pour objectif de détecter le talent des enfants de Guinée afin de les appuyer et de les accompagner. En effet, la structure organisatrice  évolue dans le domaine de la protection des enfants , le renforcement des capacités des jeunes et l’accompagnement des femmes dans les initiatives de développement. Le réseau mon enfant, entend couvrir toute l’étendue du territoire national à travers ce festival», a expliqué Tanya Mark est la représentante  de l’Association Guinéenne d’aide à l’enfance au Canada

Tenlga représentant de France Volontaire en Guinée est revenu sur les champs d’action de son organisation.

« Nous accompagnons ce festival pour deux raisons principales.  D’une part , parce que les deux ONGs qui organisent ce festival sont des structures d’accueil des volontaires français et d’autre part parce que France Volontaire a une politique de protection de l’enfance. France Volontaire appuie et soutien les acteurs du volontariat et candidats volontaires et structures d’accueil à travers son réseau d’espace volontariat, elle informe, oriente et accompagne les associations et les volontaires dans leur engagement» , a t- il fait savoir .

Représentante de la Ministre de l’action sociale et de l’enfance, Tiguidanke Kaba, directrice nationale adjointe de l’enfance a invité  les parents  d’investir dans l’éducation de leurs enfants.

«Notre ministère en charge des enfants se réjouit de la tenue de cette activité car elle permet de promouvoir les enfants. Car aussi longtemps que les enfants seront sous surveillance, nous savons qu’ils sont protégés. En plus des efforts de l’État, les parents doivent s’investir dans l’éducation et la promotion des enfants. Le gouvernement a le droit de protéger et de promouvoir l’enfant afin que la politique nationale de protection soit vulgarisé.»

Au cours de ce festival, qui a connu la participation de deux écoles et un centre d’accueil, des concours de danse, de lecture de poèmes et poésie, mais aussi un défilé de mode ont eu lieu.

Rencontre entre Alpha-Cellou: suspension des manifestations de l’opposition

La rencontre  entre le president de la République Pr Alpha Condé et le chef de file l’opposition republicaine Cellou Dalein Diallo a accouché d’une bonne nouvelle pour le peuple de Guinée . En effet, à sa sortie de la rencontre de deux heures d’horloges avec le chef de l’Etat Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo a accepté de sursoir à toutes les manifestations politiques et s’engage à privilégier exclusivement le dialogue pour le règlement des différends électoraux.

Cette rencontre des deux hommes d’État a été sanctionné par un communiqué de presse lu par Kiridi Bangoura ministre conseiller à la présidence de la République. Selon le communiqué les deux hommes se sont accordés ce qui suit:

De privilégier le dialogue et la concertation pour régler toutes les divergences dans la vie politique, en général, dans le processus électoral, en particulier.

–      De demander au comité de suivi de l’accord politique de trouver une solution au différend électoral qui porte sur 6 communes urbaines et 6 communes rurales sur les 342.

–      Le Président de la République demande au comité de suivi de mettre en œuvre, avec diligence, l’accord politique d’octobre 2016 notamment :

–      L’adoption de la nouvelle loi sur la CENI à la prochaine session des lois de l’Assemblée Nationale.

–      L’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives

–      De tout mettre en œuvre pour identifier les différents responsables de toutes les violences qui ont entraîné mort d’hommes et causé d’importants dégâts matériels, qui qu’ils soient , afin de les traduire devant les cours et tribunaux du pays.

–      D’apporter une assistance aux victimes et à leurs familles, nonobstant les indemnisations légales.

–      De promouvoir le dialogue et la paix sociale, l’unité nationale, les valeurs et principes démocratiques et républicains en lançant des appels au calme et à la retenue.

Ils déplorent l’escalade dans les propos et les comportements inconséquents de personnalités publiques et de citoyens appelant à la haine et à la division des différentes communautés du pays. Ils appellent la justice à appliquer la loi dans toute sa rigueur en la matière.

Le Président de la République, Alpha Condé et El hadj Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition, déplorent toutes les victimes civiles et militaires des violences politiques et les nombreux et importants dégâts matériels et expriment leur compassion et leur solidarité à toutes les familles ayant perdu des proches, des êtres chers.

Il reste à savoir si cet énième engagement sera respecté pour maintenir la paix et la quiétude sociale dans le pays.

 

Rencontre entre Condé et Dalein: ce que pensent certains Guinéens

Le président de la République Alpha Condé invite le chef de file de l’opposition à la présidence de la République hier lundi 02 avril 2018 à partir de 15h 30 ( heure locale).

Depuis cette annonce , comme il fallait s’y attendre, les acteurs de la vie nationale sont entrain de réagir différemment.

Sur ce , journaldeconakry.com a promené  son micro pour recueillir les avis de quelques guinéens.

Société Civile, mouvance présidentielle et opposition, chacun y va de son commentaire.

Abdourahmane Macky Bah, membre de la mouvance présidentielle
Au niveau de la mouvance présidentielle, nous nous en réjouissons, dans la mesure où c’est dans le cadre de trouver une solution à cette crise qui mine la Guinée et qui a une  incidence sur l’économie. Ceci dit, j’espère que cette rencontre va accoucher d’un accord qui pourrait remettre le pays en marche. Qu’on ne reproche pas toujours le gouvernement, il n’a rien à voir dans cette crise. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé des élections dans des conditions difficiles mais tout le monde s’est accordé à dire que l’élection s’est très bien passée. Il est évident qu’à chaque élection, il y a des contestations mais ce n’est plus du ressort de la CENI de gérer ce problème. J’aimerais qu’à travers cette rencontre que le Président de la République et le chef de l’opposition s’entendent de manière à  ce que le pays puisse repartir parce que ce n’est  pas bien pour la Guinée , ce n’est pas bon pour notre économie,  ce n’est pas bon pour la notoriété de ce pays . Au niveau de la mouvance, nous sommes disposés toujours à dialoguer. Parce qu’il n’y a que le dialogue et la concertation qui puissent permettre le développement d’un pays. Il n’y a pas de développement sans stabilité. L’opposition est dans son droit de manifester mais à partir du moment où ça engage l’économie du pays d’autant plus que le leader de l’opposition, demain il est éventuellement appelé à gouverner ce pays, il ne faudra pas qu’il cherche des bases qui vont compromettre son avenir politique.

Abdoulaye Bah de l’opposition républicaine

Abdoulaye Bah de l’opposition républicaine .
Je suis très pessimiste car il n’y a eu aucune suite favorable concernant les précédentes rencontres. Mes propositions suivantes qui conditionnent la rencontre du président Cellou Dalein avec Alpha Condé:
1)- Rappelez toutes les rencontres et ses engagements non tenus;

2) Qu’il ordonne à son Ministre de la Sécurité d’arrêter de tuer les citoyens lors des manifestations puis d’instruire à son Ministre de la Justice d’ouvrir immédiatement les enquêtes sur tous les assassinats de nos concitoyens;

3) Re-ordonner à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de restituer nos voies volées dans les  9 communes lors des communales du 04 février dernier .

Sekou Koundouno, président du Balai Citoyen

Sekou Koundouno, président du Balai Citoyen 
Nous espérons que cette rencontre va déboucher sur des pistes permettant aux acteurs de s’accorder sur l’essentiel. Le code électoral est clair la dessus, après les élections, le contentieux c’est au niveau des juridictions de première instance  des circonscriptions auxquelles ces contentieux relèvent , aucune autre forme de gestion de contentieux n’est permis. Mais, nous estimons que la rencontre entre les deux hommes d’État va sans doute permettre qu’il y ait des pistes qui puissent  permettre aux différents acteurs de changer afin de construire et consolider un État Démocratique. C’est pas une nouveauté, dans la mesure où la fonction de chef de file et y compris celle présidentielle, il  est clairement dit dans nos textes qui régissent le fonctionnement de la République qu’à chaque fois si possible les deux hommes sont censés se rencontrer et échanger afin de discuter des questions liées à la vie de la nation ou des questions qui concernent la sous région ou le monde. Donc , c’est une rencontre normale mais qui se déroule en  une période de crise post électorale et nous estimons que cette rencontre au lieu d’être une rencontre de nom, de feuilletons, de photos ou d’images, permettra aux deux hommes de  planter un peu l’image que présente le pays, le ralentissement de l’économie guinéenne lié aux différentes manifestations politiques mais surtout trouver des pistes solutions qui puissent permettre à notre jeune démocratie sur des bases claires et saines pays et dans l’intérêt de tous et de toutes.

Manifestations politiques : des abeilles à la place des Forces de l’ordre ?

Le Rpg arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 31 mars à Gbessia . Présidant l’assemblée,  le député Saloum Cissé a profité pour faire le compte rendu d’une rencontre qui aurait eu lieu tout dernièrement entre des membres du bureau politique national du RPG Arc-en-ciel et le doyen de la communauté Baga.

Le secrétaire général du parti au pouvoir a dévoilé des préoccupations selon lui, exprimées par le doyen d’âge des Baga.

«Le doyen de la communauté Baga nous a dit qu’à partir de maintenant, les politiciens n’ont qu’à se mettre autour d’une table pour débattre de tous les problèmes. (…) Il nous a dit ceci : nous sommes des musulmans, mais nous avons des coutumes. Si on veut sortir des abeilles, on les sortira pour qu’il y ait la paix. Si on veut appliquer la paix au niveau de Conakry, ceux qui se retrouveront dans la rue maintenant, vont commencer par lutter avec les abeilles là-bas», a rapporté l’honorable Saloum Cissé.

Il faut rappeler que cette annonce du doyen intervient alors que d’autres manifestations dites pacifiques sont annoncées par les opposants au régime Condé.

Les abeilles seront elles les prochaines adversaires de Dalein et ses compagnons sur le terrain? L’avenir nous édifiera.

 

Rencontre avec Alpha Condé: Cellou Dialo répondra à l’appel 

Dans un communiqué, le président de la République Alpha Condé a invité le chef de file de l’opposition guinéenne à une rencontre qui aura lieu cet après midi au palais sekhoutoureya.

Réuni autour de  Cellou au QG de l’Ufdg dans la matinée de ce lundi 02 avril 2018, l’opposition républicaine a donné toutes ses bénédictions à Dalein pour rencontrer Alpha Condé.

Selon, Alhouseiny Makanera Kake, les opposants au régime Condé ont encouragé leur chef à répondre à l’appel de Alpha Condé .

« Nous avons encouragé le président Cellou à rencontrer le président Alpha Condé . Nous avons l’espoir de concrétisation de l’exécution totale de l’accord du 02 octobre 2017 qui demande que des enquêtes soient menées pour détecter les coupables des tueries dont font l’objet les militants de l’opposition lors des marches, l’audit du fichier électoral, le vote d’une nouvelle  loi sur la CENI , le dédommagement des victimes mais aussi et surtout la restitution de nos voies volées lors des dernières communales», a fait savoir le porte parole de l’opposition.

Pour Cellou Dalein Diallo, le message à adresser au président de la République est clair.

« L’ordre du jour, c’est de défendre nos revendications lointaines et actuelles qui sont entre autres, la mise en place d’une  nouvelle CENI, et l’adoption d’une nouvelle loi, l’audit du fichier électoral , la mise en place de la haute cour de justice et bien entendu la restitution de nos voies dans les communes concernées.»

Selon Cellou Dalein Diallo, le mot d’ordre des manifestations reste maintenu jusqu’à nouvelle ordre .

Assemblée générale de l’Ufdg: Dalein répond à Rachid N’diaye

 

A l’instar des autres formations politiques, le principal parti de l’opposition UFDG a ténu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 31 mars 2018 à son siège à la minière.

Au cours de l’assemblée, le président de cette formation politique a abordé le voyage d’une délégation gouvernementale sur l’hexagone en début de semaine dernière. Un voyage qu’il qualifie d’une sortie pour responsabiliser l’UFDG sur l’ensemble des tueries enregistrées lors des différentes manifestations politiques de l’opposition.

Le chef de fil de l’opposition a commencé par saluer la marche des femmes à Kaloum dans le but d’attirer l’opinion sur les assassinats des militants de l’opposition. «Je pense que l’opinion nationale et internationale a pris conscience de la nécessité de soutenir le combat que nous sommes en train de mener »

Poursuivant , Cellou Dalein annonce que la délégation du gouvernement qui s’est rendue à Paris a échoué dans sa mission : « vous avez sans doute appris qu’une délégation gouvernementale s’est rendue à Paris, cette délégation conduite par le ministre de la communication Rachide N’diaye s’est rendue en France pour aller dire aux autorités et à la presse française que c’est des militants de l’opposition qui sont en train de s’entretuer. Cette mission a été un échec parce que les autorités et la presse française étaient prévenues que personne ne peut croire à cette thèse ».

Pour  Cellou Dalein Diallo, si le ministre de la communication a refusé la presse guinéenne, c’est parce que cette dernière connait la vérité dans cette affaire.

« Le ministre de la communication n’a pas eu le devoir de s’adresser à notre presse parce qu’elle sait dans quelle condition les marches étaient organisées. L’UFDG avait toujours demandé qu’il y ait des enquêtes. Il n’y a pas un seul accord dans lequel nous n’avons pas fait mention de diligenter des enquêtes. Ça n’a jamais été fait. C’est quelque chose de prémédité cette intimidation. Jusqu’à 94 personnes tuées jamais il n’y a eu d’enquête», a t- il rappelé.

Ne mâchant pas les mots contre l’attitude de l’État à  imputer la responsabilité de ces assassinats à l’opposition, Cellou Dalein appelle à plus de mobilisation car selon lui  « la victoire » est dans son camp.

« C’est cette culpabilité de l’État qu’ils veulent effacer et ça ne marchera pas parce qu’ils ont commandité les crimes et aujourd’hui ils veulent l’imputer à l’UFDG. Restons mobiliser, nous allons remporter cette victoire  ».

«Nous allons nous battre pour récupérer les suffrages qui nous ont été volés. Nous n’avons pas de complexe» a conclut le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo .

Pour maintenir la pression sur le pouvoir, Dalein et ses collègues de l’opposition républicaine ont décidé lors d’une réunion tenue le vendredi 30 mars, de boycotter l’ouverture de la session des lois à l’assemblée nationale .

Il faut signaler que le chef de file de l’opposition guinéenne sera reçu dans l’après midi de ce lundi 1er avril au palais Sekoutoureya.

Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé seront face à face pour dit on tenter de désamorcer la crise qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février 2018.

 

Tentative d’assassinat dans un hôtel de la Commune Urbaine à Boffa

Un agent du projet ‘’Vector Works’’, Soufiane Kabaa été victime d’une attaque à mains armées dans la nuit du mercredi, 28 au jeudi, 29 mars 2018, aux environs de 05 heures 30 minutes TU, à l’hôtel Gnarabély de Boffa, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.

La victime serait partie pour Boffa dans le cadre de la distribution des moustiquaires en milieu scolaire.

Le présumé bandit muni d’une arme blanche s’est introduit dans la cour de l’hôtel Gnarabély de Boffa.

Selon les informations reçues, dans un premier temps, le présumé auteur a d’abord enlevé les batteries de quatre motos se trouvant dans la cour du bâtiment principal dudit hôtel aux environs de 04 heures le matin. Dans un deuxième temps, il est revenu et a réussi à s’introduire dans la deuxième cour où la porte principale du bâtiment n’était pas fermée.

C’est ainsi, qu’il est rentré dans la maison pour monter dans le plafond, dépassant des chambres avant de descendre dans la toilette de la chambre où se trouvait Soufiane Kaba.

Une bagarre commence entre les deux dans une chambre complètement fermée, au cours de laquelle la victime a reçu plusieurs coups de blessures au niveau de sa cuisse gauche, du bas-ventre, du dos. Elle a ensuite été aussitôt évacuée à l’hôpital préfectoral de Boffa pour des soins d’urgence.

Selon son médecin traitant, sa vie ne serait pas en danger. Le présumé malfrat, quant à lui, a réussi à s’enfuir les mains vides.

Des suspects ont été arrêtés par le Commissariat central de Police de Boffa et les enquêtes se poursuivent.

A signaler qu’à Boffa, les attaques à mains armées sont devenues récurrentes. Pas plus de trois (03) mois, une boutique située en plein cœur de la ville de Boffa a fait l’objet d’une attaque armée, où les malfrats ont emporté une importante somme d’argent.

Labé : un vendeur de bétails agressé par un policier

Un commerçant a été interné l’hôpital régional de Labé après avoir été roué de coups par des policiers. La scène s’est déroulée dimanche au poste de contrôle de Tountouroun.

La victime affirme avoir été grièvement blessée par des gendarmes. Elle a été admise à l’hôpital régional de Labé pour des soins alors qu’elle était blessée à la tête, aux  pieds et a perdu aussi des dents.

Selon le vendeur de bétails, ces gendarmes ont agi ainsi parce qu’ils voulaient lui substituer les 50 millions qu’il avait dans son sac.

« J’étais de passage à moto avec mon sac. Ils sont venus par derrière me cogner fort je suis tombé. Aussitôt, ils ont commencé à me rouer des coups. Heureusement d’autres véhicules sont venus nous trouver. Les femmes sont descendues crier, c’est en ce moment qu’ils m’ont laissé. Ils voulaient me retirer mon argent », explique la victime.

Le responsable régional de la gendarmerie est venu à l’hôpital pour constater l’état du jeune bastionné. Aux dernières nouvelles les gendarmes en poste au moment des faits ont été convoqués par leur  hiérarchie.

Au moment où nous quittions les lieux, des jeunes en colère menaçaient d’aller s’attaquer au poste où le vendeur de bétail a été attaqué.

Rencontre entre Alpha Condé et Cellou Dalein ce lundi

Le président de la république rencontre le chef de file de l’opposition dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation.

Le président de la République, Alpha Condé recevra son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo au palais Sékhoutouréya a annoncé le Bureau de Presse de la Présidence dans un communiqué de presse.

Cette rencontre ? Longuement mûrie et préparée depuis de longues dates, permettra sans nul doute une décrispation politique, en mettant fin à la crise postélectorale.

Elle entre « dans le cadre des consultations en cours avec les Forces Vives de la Nation », précise le communiqué

Décidé de trouver une voie de sortie de la crise qui secoue la Guinée depuis plusieurs semaines,  le Président de la République, « entame une série de rencontre avec la classe politique nationale »,

Une tournée qui devra aboutir sur une rencontre avec le chef de l’opposition.

«Le Président de la République invite le Chef de File de l’Opposition, l’Honorable Cellou Dalein Diallo, Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à une rencontre ce lundi 2 avril 2018 à partir de 15 heures 30 minutes au Palais Sékhoutouréya afin d’évoquer les questions sur la situation nationale », peut-on lire sur le communiqué.

Selon la note d’information, « le Président de la République reste convaincu que seuls le dialogue et la concertation permettront de trouver des solutions aux problèmes de l’heure et pérenniser la paix si chère aux Guinéens ».

Religion: demain c’est jour de Pâques

Les chrétiens de la Guinée et du monde entier célèbrent ce dimanche 1er Avril la fête de la Pâques ou la fin du carême qui a duré 40 jours.

En effet, ce samedi 31 mars, les chrétiens passeront la nuit à l’Église. Une nuit au cours de laquelle, ils consacreront leurs temps à lire la bible, chanter et prier pour exprimer leur reconnaissance à Jésus Christ qui est mort pour leur péché.

Pour en parler journaldeconakry.com a rencontré Paul Attey un fidèle chrétien à l’Église de Nongo dans la commune de Ratoma . Il revient sur l’origine de cette fête.

«La fête de pâques intervient après une période de 40 jours de jeûne. Cette fête signifie pour nous la résurrection du Christ. Pendant les 40 jours, nous avons jeûner, nous avons prié chaque vendredi nous avons fait ce qu’on appelle le chemin de croix. Après nous avons eu des cérémonies comme la sainte saine où nous avons fait la passion du Christ. Jésus a été crucifié un vendredi et 3 jours après il y a eu la résurrection. ..», a t- il expliqué.

Selon Paul, la  Pâques est une fête très importante pour les chrétiens.

« C’est une des fêtes les plus importantes comme la naissance de Jésus pour les chrétiens . C’est une fête où Jésus a été écroué sur la croix, il a pris nos péchés. Nous sommes en joie aujourd’hui parce que le Christ va revivre ce soir, on va faire la messe qui va commencer à 21 heures, on va lire des textes et après on va baptiser les enfants parce nous profitons aussi de cette période pour faire le baptême des enfants et aussi des personnes qui veulent se marier le jour de pâques. Le maître mot de cette période c’est le pardon, l’aumône, aider les gens . Pendant le carême, nous avons beaucoup prié pour l’Afrique et plus particulièrement la Guinée et nous avons aidé les pauvres.» a fait savoir Paul Attey .

Bonne fête donc à nos frères et soeurs Chrétiens.

Violences politiques: des prières pour la paix en Guinée

La première dame a organisé une lecture du saint Coran pour recouvrir la paix et la quiétude sociale en Guinée.

Cette séance de lecture du saint Coran a eu lieu à la  grande mosquée Fayçal. La prière a réuni le vendredi, 30 mars 2018, autour de la première dame, Mme Condé Hadja Djéné Kaba, des femmes de plusieurs confessions religieuses et obédiences politiques différentes.

L’objectif de cette rencontre vise à prôner la paix et la quiétude sociale afin de rapprocher les uns et les autres sur les positions respectives.

Au tour des femmes en majeure partie habillées en blancs, la première dame hadja Djéné Kaba est revenue sur le bienfondé de cette initiative.  Selon elle, cette initiative va sans doute faire changer la donne dans un pays qui a apparemment besoin de cette paix.  

« Depuis quelques semaines, c’est de notoriété publique, nous vivons dans la peur, dans l’inquiétude. Il y a eu des morts d’hommes. Face à cela, je m’interrogeais. Je me posais la question, quelle attitude faudrait-t-il adopter ? Dieu merci, j’ai pensé à Dieu. Et, je me suis dis que la réponse évidente, c’est de faire appel à Allah pour qu’il nous vienne en aide, en passant par les femmes. La femme est la mère nourricière, elle est source de vie. Aucune femme ne souhaite que son enfant meure avant elle. Donc, partant de là, j’ai dis que je vais faire appel aux femmes qui savent lire le Coran, qui connaissent les secrets de Dieu. Donc, on a fait appel à elles, qu’elles viennent nous lire les noms sacrés d’Allah, prier sa miséricorde pour qu’en fin le feu ardent qui est dans la poitrine des hommes, que ce feu s’éteigne et que la Guinée prospère, que la Guinée sorte de la violence », a lancé Condé Hadja Djéné Kaba .

Sûre de l’appel fait par les femmes à l’endroit de Dieu, Hadja Djéné  Condé rassure que cet appel à Dieu va éteindre le feu de la violence : « Je vous jure, après la prière de ces femmes là, il y aura un changement. Et c’est ça que j’ai voulu faire en appelant ces bonnes femmes. Vous avez vu la salle, il y a tout le monde. S’il plait à Allah, Dieu va éteindre le feu de la violence. Et c’est ce que je souhaite pour la Guinée, c’est la paix, le développement socio-économique, pour qu’en fin nos enfants qui partent en Europe pour des chimères, restent au pays »

Il y avait  à ces côtés des femmes comme Dr Makalé Traoré, activiste de la société civile,  qui  estime que cela fait parti des habitudes des femmes pour toujours prôner la paix : « Elle est au-delà de toute appartenance politique, ethnique, confessionnelle et sociale. Cela est important et correspond à une conviction que nous avons depuis des années, que ce pays appartient à tous. Et que nous devons nous donner la main. Les femmes ont cette capacité. Je pense que nous devons être des modèles pour les autres et montrer qu’on est un peu différent et travailler ensemble pour construire notre pays ».

Le secrétaire général des affaires religieuses, Aly Jamal Bangoura pense que cette lecture du saint Coran vient à point nommé. Pour preuve : « Nous soutenons vivement l’initiative de la première dame qui a regroupé toutes ces femmes autour de la paix. Tout commence par la paix. C’est le départ de tout développement, de tous les progrès, de toutes les quiétudes au niveau de toutes les nations… ».

C’est donc, avec espoir que le tout puissant Allah entendra leur appel et exaucera leur vouloir afin que la paix et la quiétude sociale regagnent le cœur des Guinéens que la cérémonie a pris fin. Ce, pour le bonheur de tout le monde.

Le préfet de Labé condamné à un an de prison pour abus d’autorité

Poursuivi pour abus d’autorité, le préfet de Labé Elhadj Safioulaye Bah a été condamné ce jeudi 29 mars 2018 à un an de prison avec sursis et au paiement d’une amende de 2 millions au pénal par le Tribunal de première instance de Labé.

Au civil, il est condamné au paiement de 100 millions de francs guinéens de dommages et intérêts au plaignant, l’opérateur économique Elhadj Bhoye Garambé Diallo.

C’est le juge Aboubacar Thiam qui a fait lecture de la sentence à 17 heures au Tribunal de première instance de Labé.

‘’Elhadj safioulaye Bah a été retenu coupable d’abus d’autorité et le condamne à un an d’emprisonnement avec sursis et à deux millions de francs guinéens d’amende. Sur l’action civile, reçoit Elhadj Mamadou Bhoye Diallo dans sa constitution de partie civile et condamne Elhadj Safioulaye Bah au paiement de 100 millions de francs guinéens  à titre de réparation pour toute cause et préjudice confondu’’, déclare le magistrat.

Il condamne en outre le préfet de Labé aux ‘’frais et dépends envers l’Etat le tout en application des dispositions des articles 1 ; 2 ; et 28 de la loi L 009/AN du 4 juin 2015 portant maintien de l’ordre public  en République de Guinée et les dispositions des articles 4 ; 117 135  et 643 du code pénal’’.

Après l’énoncé du verdict par le président du tribunal, Maitre Pepe Antoine Lama, avocat de la partie civile n’a pas caché sa joie. ‘’Nous sommes satisfaits de la décision qui vient d’être prononcée. Nous sommes restaurés dans nos droits’’, a-t-il déclaré.

Du côté de la défense,  Maitre Salifou Boiro annonce qu’il compte interjeter appel. ‘’Nous allons appel immédiatement sans désemparé. Ma lettre est déjà enregistrée’’, nous a-t-il confié.

Violences post électorales: le Balai Citoyen engage d’autres poursuites

Une semaine après les premières plaintes, le Balai Citoyen a encore dressé une liste de personnes qui incitent à la haine et à la violence dans le pays.

En effet, elle l’a fait savoir  dans un communiqué de presse lu ce vendredi 31 mars par son président Sekou Koundouno.

«Le balai citoyen dans sa démarche à traduire devant les juridictions compétentes toute personne tenant des propos incitant à la violence et à la haine sur les médias et les réseaux sociaux , informe la communauté nationale et internationale qu’elle vient de nouveau porter plainte contre les nommés : Fofana Cheick Ahmed alias Scheick Affan ( Guinée -Togo), Sidiki Koma en Allemagne, Mohamed Fakoly Kourouma alias Djemns Fulk actuellement en Guinée, Aboubacar Binany Bah alias Binany Binany Bah en Europe  auprès des tribunaux de première instance de Dixinn, Mafanco,  Kaloum, à la cour d’appel de Conakry et à la direction nationale de la police judiciaire….»

Plus loin , le Balai Citoyen se dit satisfait de l’engagement des personnes impliquées dans cette affaire

«Le Balai Citoyen se  félicite de l’engagement personnel du procureur général auprès de la cour d’appel, des procureurs généraux mais également du soutien des organisations de la Société Civile et des médias, de la franche collaboration des Ambassades et corps diplomatiques accrédités en Guinée afin de traduire toute personne ou entité menaçant la quiétude sociale…»

«Le Balai Citoyen informe que les autorités judiciaires ont pris toutes les dispositions pour écouter les présumés auteurs, ou d’ailleurs les communicants du Rpg arc-en-ciel ont été entendu hier jeudi à la Direction de la Police Judiciaire et les communicants de l’Ufdg y sont attendus aujourd’hui vendredi….» a t- il rajouté.

Le Balai Citoyen informe que toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire tous les « ennemis de la République« .

«Il signale que le parquet général en collaboration avec la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) via le Bureau Central National de l’INTERPOOL sont entrain de prendre toutes les dispositions afin de traquer les personnes qui ont quitté ou qui sont hors du pays par le biais d’un mandat d’arrêt international.» a-t- il fait savoir.

Cheick Sackho: «Ceux qui disent que la justice ne fait rien , nous allons leur démontrer le contraire….»

La justice guinéenne a toujours été accusée par certains observateurs d’être une justice partisane ou encore inexistante par le fait que beaucoup d’enquêtes annoncées ouvertes n’ont jamais abouti à un résultat et pis, certaines enquêtes sont clauses sans résultat.

En marge de la marche blanche des femmes de l’opposition guinéenne , ce mercredi 28 mars devant son ministère, le Garde des sceaux guinéen, Maître Cheick Sackho n’a pas manqué de répondre à ses détracteurs en ces termes.

«Ceux qui disent que la justice ne fait rien dans notre pays , on va les démontrer le contraire. On peut dire que la justice est lente, ou que certains dossiers dorment . Ça c’est vrai. Mais vous ne pouvez pas apporté la preuve qu’un dossier d’assassinat ou de mort n’ai pas été recouvert ni à Dixinn , ni à Mafanco…», a t- il lancé.

Il faut cependant noter que certains dossiers de justice pour lesquels une enquête a été ouverte ont été déclarés clos sans que l’opinion ne soit éclairé sur ce qui s’est passé . C’est le cas du dossier concernant la disparition de notre confrère Chérif Diallo journaliste à Espace tv, porté disparu depuis le 23 juillet 2015.

À travers le mémorandum que ces femmes ont déposé dans ses mains, Maître Cheikh Sackho pourrait, au cas où cette requête est traitée dans les règles de l’art, avoir raison sur ses détracteurs.

Marche blanche des femmes de l’opposition guinéenne : la société civile se dit satisfaite 

Les femmes de l’opposition républicaine ont marché ce jeudi 28 mars 2018 à Kaloum.

Objectif: demander justice pour toutes les victimes des mouvements politiques en Guinée depuis 2011.

À cette occasion , la société civile à travers le Balai Citoyen a déployé des observateurs sur le terrain. Ces derniers ont suivi les pas des manifestantes du début à la fin de la marche .

Par la voix de leur président, le Balai Citoyen s’est dit satisfait du déroulement de cette marche.

«C’est un sentiment de satisfaction car ça c’est bien passé dans des conditions normales avec l’encadrement des structures de police et de gendarmerie. Les femmes ont été reçues par le ministre de la justice qui a véhiculé un message rassurant. Nous estimons qu’il faudrait que toutes ces manifestations politiques dans notre pays se fassent dans de telles conditions afin que nous puissions avoir des manifestations civilisées. », a déclaré Sekou Koundouno

Concernant la justice, Sekou Koundouno a fait savoir que sa structure est entrain de travailler sur certains dossiers qui sont encore pendant dans des tribunaux du pays

«Le balais travaille déjà avec le dossier du capitaine Kali Diallo, l’incident s’est produit sous nos yeux à Bambeto, nous estimons que ce sont des dossiers auxquels nous les organisations de la société civile, devrons suivre de près afin que la lumière soit faite sur tous les dossiers », a t-il souligné.

Il est à rappeler qu’à chaque fois qu’il y a eu  des manifestations, le Balai Citoyen déploie sur le terrain des observateurs pour être témoin du déroulement effectif de la manifestation.

Une femme violée par des inconnus à Labé

Une femme a été violée par des inconnus dans le secteur Pelél, quartier Poreko, dans la commune urbaine de Labé dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 mars 2018.

Des inconnus sont entrés par infraction chez la victime, forçant sa porte. Elle sera alors surprise dans sa chambre où elle était couchée toute nue. Face à sa nudité,  les brigands vont la violer, avant d’emporter sa moto avec une somme de 800 mille GNF.

«C’est Lundi que des malfrats m’ont rendu visite, en l’absence de ma mère qui était partie au village. J’etais seule dans la maison. Ils ont commencé par emporter ma moto, deux téléphones Android et une somme de 800 mille FG. J’étais dans mon lit, toute nue. Même les valises, ils les avaient emmenées dans la cour pour les mettre sens dessus dessous, pour voir si j’avais d’autres sommes. Comme je ne me suis pas réveillée, ils se sont retournés pour me violer. C’est le matin que j’ai constaté du liquide sur mes parties génitales. C’est comme si j’etais maraboutée.  Quand je suis sortie de la maison, j’ai vu les valises dehors. Ma moto avait disparu, même les papiers de la moto », a raconté la victime à nos confrère de media Guinée.

Après ce vol couplé d’un viol,  la  victime affirme qu’elle a porté plainte au niveau des différents services de sécurité, notamment à la gendarmerie et à la police.

Elle ajoute que ce n’est pas la première fois que des malfrats lui rendent visite.

« Il y a quelques mois, des inconnus m’avaient rendu visite. Ils m’avaient également volé les premières clés de la même moto, une somme d’un million 330 mille FG, et deux téléphones portables », conclut-elle.

Guinée: dernière manifestation de l’opposition avant une pause d’une semaine

Plusieurs centaines de femmes ont marché mercredi à Conakry pour réclamer l’arrêt du « massacre » des manifestants en Guinée et la justice pour les personnes tuées, alors que l’opposition a annoncé la suspension de ses protestations en raison de la fête de Pâques.

La marche des « amazones », les femmes de l’UFDG, le principal parti d’opposition, visait également à réclamer la publication des « vrais » résultats des élections locales du 4 février, officiellement remportées par le camp présidentiel.

L’opposition a par ailleurs annoncé la suspension jusqu’au 5 avril des manifestation prévues jeudi à Conakry en raison de la fête de Pâques, selon un communiqué publié mardi soir. La Guinée compte 85% de musulmans, le reste est formé de chrétiens et d’animistes.

En blanc et rouge, les femmes ont manifesté mercredi dans le centre de Conakry, d’où leur cortège est parti pour aboutir à un meeting devant le ministère de la Justice, sur quelque trois kilomètres, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Arrêtez de nous tuer, arrêtez de massacrer nos enfants », a lancé la présidente des femmes de l’UFDG, Maïmouna Bah, aux policiers et gendarmes présents à certains points du parcours.

« Monsieur le ministre, nous venons attirer votre attention sur le nombre de partisans et sympathisants de l’opposition tués par les forces de l’ordre, 94 victimes », a-t-elle dit.

Selon l’opposition et les décomptes de la presse et des ONG de défense des droits l’homme, 94 opposants ont été tués en Guinée, en majorité par balles, lors de manifestations politiques depuis avril 2011.

« Monsieur le ministre, jusque-là vous n’avez rien fait pour stopper ce massacre », a-t-elle poursuivi, avant de lui remettre un memorandum.

« Je vous répondrai par écrit sur tous les cas de morts. Des informations judiciaires sont ouvertes, vous verrez dans les prochains jours, les prochaines semaines ou peut-être mois les réponses à vos interrogations », a répondu le ministre de la Justice, Me Cheick Sako, aux manifestantes.

L’opposition guinéenne conteste les résultats des élections locales du 4 février, officiellement remportées par le parti du président Alpha Condé.

Elle manifeste quasi quotidiennement pour exiger « le triomphe de la vérité des urnes, de la justice pour tous, du respect de la Constitution et des lois de la république, du respect des accords librement signés », selon un responsable de l’opposition.

Marche blanche des femmes de l’opposition guinéenne: des marcheuses chez le ministère de la Justice

Après la journée ville morte de mardi, les femmes de l’opposition républicaine se sont faites entendre le mercredi 28 mars  2018 à Conakry.

C’était à l’occasion d’une marche blanche qu’elles ont organisé à Kaloum, centre administratif du pays.

À 11h 40min, le cortège conduit par Hadja Halimatou Dalein Diallo, épouse du chef de file de l’opposition guinéenne, est arrivé au buffet de la gare point de départ de la dite marche.

Des femmes vêtues de boubous blancs avec des foulards rouges sur la tête, détenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: sans justice , pas de développement, ou encore justice pour nos morts.

De là, les opposantes ont rallié le ministère de la Justice où elles ont déposé un mémorandum dans les mains de maître Cheick Sakho, Ministre de la Justice garde des sceaux.

Les larmes aux yeux, madame Diallo Maimouna Bah , membre du bureau fédéral de l’Ufdg, a déploré le manque de compassion du pouvoir de Conakry à l’endroit des victimes des mouvements politiques en Guinée.

«Ce ne sont pas les femmes de l’opposition qui sont là . Ce sont les représentantes de toute les mères de la Guinée qui sont là. C’est toute la Guinée qui est là. Parce que figurez-vous, c’est nous qui donnons la vie. Alors on est fatiguée de voir nos enfants tués dans la rue par ceux qui sont censés les défendre. Nous demandons que ça s’arrête. On est tous des Guinéens. On a pas où aller. Nous ne connaissons que ce pays, nos enfants sont nés ici. Ils ont besoin de vivre et de s’épanouir. C’est l’avenir de ce pays qui est en jeu . Nous en appelons à votre responsabilité, à votre esprit de partage. Mettez vous à la place des pères des enfants tués, jamais on a eu la compassion de ce gouvernement. Jamais une enquête n’a été ouverte ».

Après avoir reçu le mémorandum des mains des femmes venues exprimer leur mécontentement, Maître Cheikh Sakho, ministre de la Justice a promis d’examiner la requête et de répondre dans un bref délai .

«En ma qualité de ministre de la justice garde des sceaux, ce ne sont pas les femmes de l’opposition que je vois devant moi. Pour moi c’est des Guinéennes. Il faut que dans ce pays, qu’on dépasse les clivages politiques . Certes, je suis nommé par un clan politique et je l’assume. Mais en tant que ministre de la Justice, je dis que dans notre pays , on doit appliquer la loi à l’endroit de quiconque y compris à l’endroit de vos partisans et des gens de la majorité. Certaines gens que vous connaissez dans l’opposition peuvent le témoigner. Concernant votre requête, je vous répondrai par écrit sur tous les cas de morts et je m’incline auprès des familles éplorées. Chaque fois qu’il y a eu mort d’hommes dans notre pays, au niveau judiciaire, il y a eu l’information judiciaire qui a été ouverte. Ceux qui disent que la justice ne fait rien dans notre pays , on va les démontrer le contraire. On peut dire que la justice est lente, ou que certains dossiers dorment . Ça c’est vrai. Mais vous ne pouvez pas apporté la preuve qu’un dossier d’assassinat ou de mort n’ai pas été recouvert ni à Dixinn , ni à Mafanco», a t- il lancé.

Il faut signaler qu’un important dispositif sécuritaire était posté au niveau de tous les carrefours que devraient traverser les manifestantes.

Il est à rappeler que ces femmes étaient dans la rue le 07 mars dernier pour protester contre l’impunité et l’injustice dans le pays.

Kindia: cinq morts et trois blessés graves dans un accident de la circulation

Cinq personnes ont trouvé la mort dans un accident de circulation ce mardi 27 mars 2018 sur la nationale Kindia-Mamou dans le district de Segueya, secteur Sinthourou, commune urbaine de Kindia, rapporte notre correspondant.

Selon notre source, c’est un camion Benne immatriculé RC 2456 AM, conduit par un jeune du nom de Boubacar Barry, domicilié à Komayah, commune rurale de Damakaniah qui transportait des briques cuites, qui s’est renversé dans un virage.

« Le camion Iveco quittait au centre-ville pour se rendre dans la localité de Bokaria où il devrait prendre les agrégats. Après avoir parcouru 18 kilomètres, il est arrivé dans un virage, le chauffeur en roulant à vive allure a perdu le contrôle il est allé dans le décor droit. Pour la première fois, en regagnant la chaussé, il est allé encore dans le décor gauche où il a raclé les arbres avant de se renverser sur son flanc droit », affirme le chef escadron Jimmy Yamé.

Le bilan fait état de cinq morts et trois blessés grave qui suivent en ce moment les premiers soins à l’hôpital régional de Kindia.

À noter que les cinq victimes ne sont pas encore identifiées

Les facteurs de dégradation de l’environnement dans la préfecture de Koubia et leurs conséquences

Koubia est une préfecture limitrophe des zones sahéliennes, notamment le Mali et le Sénégal, située en Moyenne Guinée (une des quatre Régions Naturelles de la République de Guinée), où il fait actuellement 37°C à l’ombre, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.

Ces phénomènes de satellisation qui ont frappé de plein fouet ces deux pays, est en train de gagner la zone de Koubia, avec le tarissement progressif des grandes rivières et autres fleuves jadis très fertiles. Il s’agit, entre autres, de La Woundou, un affluent du Bafing, la Koyla, le Dimma et la Silamé affluent du fleuve Gambie.

Avec cette action sur les fleuves et rivières de Koubia, il va s’en dire que les conséquences négatives de ces fléaux sont amèrement ressenties d’abord par les éleveurs, ensuite les cultivateurs et les habitants de ces villes.

Actuellement, pendant cette période de grande chaleur, le thermomètre affiche parfois jusqu’à 40°C à l’ombre. Ce qui n’est pas sans conséquences aussi sur la santé des citoyens (risques de méningite).

Il y a lieu de signaler aussi une pratique très rependue, ces derniers moments dans la préfecture de Koubia, cependant négative pour l’écosystème. Il s’agit d’abord de la prolifération des fours à charbon et à briques, et ensuite la coupe anarchique et abusive du bois.

Pour remédier à cet état de fait, et sauver le reste des cours d’eau, les collectivités, à tous les niveaux, doivent être conscientisées afin que le programme de reboisement et de la protection de la faune et de la flore soit appliqué avec le maximum de suivi.

L’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage en Guinée objet d’un atelier à Conakry

Le ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime (PAEM), Fréderic Loua a présidé, lundi, 26 mars 2018, dans un réceptif hôtelier de Conakry, l’ouverture des travaux de l’atelier national pour l’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage en République de Guinée selon l’approche «Une Seule Santé», a suivi l’AGP.

Cette rencontre de cinq jours, financée par l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le Développement (USAID), a regroupé les acteurs nationaux et internationaux de la Santé, afin de développer un plan d’action national intégré de lutte contre la rage, pour l’élimination de la rage à l’horizon 2030 selon l’approche «Une Seule Santé».

Dans son discours, la directrice de l’USAID en Guinée, Barbara Dickerson a souligné, que ce programme vise à renforcer les capacités du pays en matière de Santé animale pour lutter contre les infections zoonotiques à fort impact, contribuant ainsi aux efforts mondiaux visant à accélérer les progrès vers un monde sur et protégé.

«Cet atelier vient à point pour relever non seulement les défis au niveau de la surveillance animale, mais aussi les défis concernant la prise en charge de la rage en Guinée. Ces défis sont, entre autres, le sous rapportage des cas de rage, la prévention de la rage et la capacité limitée dans la gestion de la rage en Guinée».

De son côté, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en Guinée, Mohamed Hama Garba a fait savoir, que la rage est la Zoonose la plus grave et la plus redoutée au monde. Maladie mortelle dans 100% des cas, la rage se transmet par la salive des animaux infectés.

«Elle se transmet à l’homme par la salive d’un animal contaminé lors de morsures, égratignures ou léchage de chien. La situation de la rage dans le monde évolue constamment. Elle est très différente d’un continent à un autre.  Elle fait partie des maladies tropicales négligées, touchant surtout les populations pauvres et vulnérables vivant en milieu rural.

Cette zoonose est mortelle et menace aujourd’hui 3,3 milliards de personnes en Asie et en Afrique, le chien en étant le vecteur dans 99% des cas», a expliqué Mohamed Hama Garba.

«La FAO, consciente du rôle prépondérant du laboratoire dans le système de surveillance des maladies animales, y compris les zoonoses, a prévu le renforcement des capacités du Laboratoire Central Vétérinaire de Diagnostic (LCVD). En plus, il est prévu la rénovation et l’équipement de deux laboratoires régionaux à Labé et à Kankan», a-t-il ajouté.

Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de la PAEM, Fréderic Loua a d’abord précisé, que la rage est une maladie virale, connue bien avant notre ère, qui affecte les animaux à sang chaud.

«En dépit des efforts consentis par la communauté scientifique, la rage demeure encore dans le monde un problème de santé publique de premier ordre. Elle est présente dans plus de 150 pays du monde, avec plus de 50.000 décès enregistrés par an, en majorité chez les enfants», a-t-il souligné.

Selon lui, cette situation est due surtout au faible niveau d’application des mesures de préventions.

«C’est pour toutes ces raisons que le gouvernement attache une grande importance à la tenue du présent atelier qui, nous somme persuader, permettra à la Guinée de se doter d’un plan d’action intégré de lutte contre la rage dans l’approche Une seule santé», a souligné le ministre de la PAEM, Fréderic Loua.

Le ministre a invité toutes les parties prenantes de la lutte contre la rage, de tout mettre en œuvre pour que, dans une synergie et en tenant compte des spécificités de la Guinée, pour doter le pays d’un plan d’action approprié pouvant permettre de mettre sous contrôle cette redoutable maladie.

Guinée : Le médiateur de la République reçu en audience par le président de la CEN

Le médiateur de la République de Guinée, Mohamed Saïd Fofana était à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), lundi, 26 mars 2018,  dans cadre d’une tournée de prise de contact avec les Institutions constitutionnelles, rapporte l’AGP.

Accompagné des cadres de son institution, le médiateur de la République a été reçu par le président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé entouré des membres du bureau exécutif et plusieurs commissaires de l’institution en charge des élections dans le pays.

A sa sortie d’audience,  Mohamed Saïd Fofana a dit, que sa visite à la CENI s’inscrit dans le cadre d’une tournée de prise de contact avec les Institutions de la République, les partis politiques, en vue de créer une plate-forme de collaboration entre toutes les institutions permetant de résoudre les questions essentielles qui se posent aux citoyens dans la gestion des affaires du pays.

Il a indiqué, qu’il est venu en frère rendre visite au président de la CENI et à tous ses collaborateurs pour leur présenter la nouvelle vision du médiateur de la République.

Et en retour, il a été rassuré du soutien de la CENI pour qu’à l’avenir, les deux institutions puissent échanger, collaborer pour résoudre les questions qui peuvent se poser aux uns et aux autres, aux citoyens et à ces deux institutions.

M. Fofana a ainsi souligné, qu’il quitte la CENI très réconforté par l’offre de collaboration, et il est sûr qu’à l’avenir qu’ils pourront faire beaucoup de chose ensemble.

A la question de savoir s’ils n’avaient pas abordé le sujet lié au contentieux électoral, le médiateur de la République a déclaré : «Ce n’était pas le moment de le faire. Je crois que les principaux acteurs sont sur ces dossiers et le moment venu nous parlerons de ce dossier. Mais aujourd’hui, ma visite avait pour objectif de présenter la médiation qui est souvent très mal connue et de voir dans quelle mesure nous pouvons collaborer. Je crois qu’à l’avenir, peut-être, nous pourrons parler de tous ces problèmes».

De son côté, le président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé a fait savoir, que cette visite s’inscrit dans le cadre du raffermissement des relations entre les institutions de la République.

«Monsieur le médiateur de la République et toute son équipe sont venus à la rencontre des commissaires de la CENI dans le cadre d’une tournée de prise de contact. Depuis sa nomination, il n’a pas eu le temps de le faire, maintenant c’est chose faite. C’est à nous de lui retourner sa visite et de lui donner toutes les informations concernant tout ce que nous avons fait jusqu’à présent, y compris les résultats des élections communales passées», a noté le président de la CENI.

L’opposition guinéenne suspend ses manifestations

COMMUNIQUE

En raison des appels des chefs de l’Église chrétienne  et  du respect qu’elle doit au culte religieux,  l’Opposition républicaine décide de suspendre les marches pacifiques pendant la période des Pâques. Les manifestations prévues le jeudi  29 mars 2018 dans les communes de Conakry, sont ainsi reportées au jeudi 5 avril 2018.
L’opposition républicaine saisit cette occasion pour exprimer son soutien à la communauté chrétienne qui est dans le recueillement  et  les prières   au cours de la semaine sainte pascale.

L’opposition républicaine félicite ses militants et sympathisants  pour leur courage et leur détermination  et les invite à rester mobilisés   pour la reprise des manifestations après cette période de carême et de dévotion de nos frères chrétiens.

Conakry le 27 Mars 2018

Le chef de file de l’opposition
Cellou Dalein Diallo

En Guinée, des policiers s’arment de frondes et cailloux contre des manifestants

L’axe Bameto-Cosa a été  paralysé par une tension entre les forces de l’ordre et les manifestants de l’opposition.  Ils manifestent pour réclamer la publication des vrais résultats du scrutin du 4 février. De ce fait,  des boutiques et magasins sont restés fermés

A Koloma, entre Bambeto et Cosa, des jeunes et éléments des forces de l’ordre se sont  livrés de véritables courses-poursuites dans le quartier.

Ces manifestants, qui suivent le mot d’ordre de l’opposition, ont érigé des barricades de pneus enflammés.

Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ont riposté par de jets de pierres.

Certains policiers déployés dans la zone, devant leurs supérieurs hiérarchiques, n’hésitent pas de faire recours à des frondes. D’autres, à l’image des manifestants, ont préféré riposter par des jets de pierres.

Conakry: des habitations consumées dans un incendie à Matam

Une vingtaine d’habitations et leurs contenus sont  partis en fumée ce mardi 27 mars 2018 dans les environs de 7 heures à  Conakry. Le drame s’est produit au quartier Coleah Lanseboundji dans la commune de Matam.

Pas de perte en vies humaines mais les dégâts matériels sont énormes.

Selon Fana Bangoura, propriétaire d’une des concessions, l’origine du feu serait mystérieuse. «On a vu l’incendie au bord de la mer. Nous n’avons vu que les flammes. On ne sait pas d’où vient l’incendie. On a appelé les pompiers mais malheureusement tout est parti en fumée. On a beaucoup perdu».

Les habitations étaient essentiellement construites en bois et en tôles. Chose qui a facilité la propagation rapide des flammes occasionné de nombreux dégâts matériels .

Sur les lieux, Kadiatou Cissé , mère de famille désespérée revient sur les circonstances de l’incendie.

« Le feu a commencé dans la chambre à côté de chez moi . On a vu le fil électrique explosé. Le congélateur, la télévision, mes boutiques, les maisons tout est parti en fumée . On m’a envoyé des marchandises de la Sierra Leone, un camion de Gari et j’ai revendu tout l’argent était dans ma valise, tout est parti en fumée je n’ai rien pu sauver ».

Poursuivant, la sinistrée a lancé un appel aux autorités et aux bonnes volontés pour la survie de sa famille.

Cet autre incendie intervient 6 jours après celui de fofafanaya qui avait fait 5 victimes dont une femme en grossesse.