Manifestations: une quatrième victime enregistrée à Conakry

Mamadou Mouctar Diallo, le jeune lycéen qui a reçu une balle ce vendredi 15 novembre 2019 à Hamdallaye est finalement décédé alors que son père le tenait entre les bras.

«Mon enfant est décédé sur la route entre l’hôpital Jean Paul 2 et l’hôpital Sino-guinéen. Il avait reçu une balle au niveau de la cuisse alors qu’il revenait de l’école après avoir constaté que tout était fermé», a confié le père de la victime, Alhassane Diallo.

Cet autre cas vient rallonger le nombre de victimes enregistrées depuis ce jeudi 14 novembre 2019, jour de manifestation appelée par le Front national pour la défense de la Constitution. Quatre jeunes ont été tués depuis ce jeudi.

Marche du FNDC interdite à Kindia, des membres arrêtés

L’antenne locale du FNDC (Front national pour la défense de la constitution) de kindia avait décidé de marcher malgré l’interdiction faite par la mairie.
Les membres du FNDC qui se mobilisaient à la station de service de caravansérail ont été interpellés par les forces de sécurité.

Les autorités de Kindia ont procédé à l’arrestation de certains membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) dont le coordinateur régional, qui voulaient braver l’interdiction de marcher.
Selon Alsény Farinta Camara, coordinateur régional du Front lui-même arrêté, « les interpellés sont en ce moment à la prison civile de Kindia ; on doit passer devant le substitut du procureur pour nos auditions ».

Dans la matinée, les activités commerciales suivaient normalement leur cours a constaté le correspondant préfectoral de l’AGP.
Les ruelles de la ville grouillaient de monde. Au marché central, les commerces sont restés ouverts ; les stations-services, les banques ont fonctionné et personne ne semblait être inquiétée par la marche du jeudi.

Pourtant, le FNDC de kindia avait décidé de battre le pavé pour dit-on protester contre un éventuel changement de Constitution. Dans les carrefours, quelques forces de sécurité ont été déployées. Au moment où nous mettons cet article en ligne, le FNDC était absent des rues de kindia.
Affaire à suivre

Conakry: Des manifestants mobilisés pour dire une fois encore non à la modification de la Constitution

Comme annoncée par les leaders du Fndc, une manifestation se tient ce jour à Conakry.

Selon les confrères de guinéeenews sur place, il était 10h30 ce 14 novembre, lorsque les participants à la marche annoncée par le Front national pour la défense de la Constitution ont commencé à arriver à l’aéroport de Conakry, lieu de départ de la marche .

Pour l’heure, les manifestations ont débuté. Des groupes de jeunes pour la plupart habillés en tee-shirts rouges, couleur du FNDC, ont pris d’assaut l’autoroute Fidel Castro de Conakry. Cellou Dalein, Sidya Touré et Oumar Sylla dit « Foniké Menguè » sont de la partie.

Les forces de l’ordre sont également présentes pour encadrer la marche. Mais également à empêcher les manifestants de sortir de l’itinéraire proposé par le Gouverneur de Conakry, qui il faut le rappeler, a été rejeté par le Front national pour la défense de la Constitution.

Marche du FNDC-Belgique contre le tripatouillage des constitutions africaines

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC)-Belgique a pris part à une grande marche panafricaine au centre de Bruxelles ce 10 novembre, contre la mal gouvernance et le tripatouillage des constitutions sur le continent africain.

En étroite collaboration avec les associations des ressortissants camerounais, sénégalais, ivoiriens, algériens, maliens, togolais, mauritaniens, etc., les militants du FNDC-Belgique étaient venus pour exprimer haut et fort leur opposition à une nouvelle constitution qui ouvrirait la présidence à vie à Alpha Condé.

La place Patrice Lumumba était le point de ralliement de la marche qui a commencé à 13 heures à Bruxelles. La marche regroupait différentes nationalités africaines qui connaissent des situations politiques similaires à la Guinée, à savoir des dictateurs qui sont au pouvoir depuis des années et qui voudraient y mourir. En ce qui concerne la Guinée, Alpha Condé est à son deuxième et dernier mandat qui s’achève en octobre 2020.

La tension n’a cessé de monter depuis l’appel à la manifestation lancé depuis 14 octobre 2019 par le FNDC, regroupant la coalition des partis d’opposition, de syndicats et d’associations de la société civileCe collectif dénonce un projet de révision de la Constitution évoqué par le pouvoir. Il permettrait à Alpha Condé de se présenter fin 2020 pour un troisième mandat alors que la Constitution limite le nombre de mandats à deux consécutifs ou nonLe FNDC, à l’origine des manifestations, a dénombré plus d’une dizaine de morts côté manifestants, plus de 70 blessés par balles et près de 200 arrestations dont les leaders du mouvement qui continuent de croupir en prison.

Pour le cas du Togol’un des fils de l’ancien dictateur Gnassingbé EyadémaFaure Essozimna Gnassingbé, « élu » président en 2005, en 2010 et 25 avril 2015, se prépare pour un 4e mandat en 2020. Il a succédé à son père, Gnassingbé Eyadema, qui a gouverné le Togo entre 1967 et 2005. Il se dirigerait vers un 4e mandat très contesté par l’opposition togolaise qui par la voix de son chef de file, Jean-Pierre Fabre assurait dans les médias : « Faure Gnassingbé se trompe. On n’acceptera jamais qu’il se représente en 2020 ».

Quant à la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, achève son deuxième mandat, après avoir été élu en 2010 puis réélu en 2015. Là aussi, les tensions politiques sont perceptibles, parce que le président ivoirien a maintenu le suspense sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il disait récemment lors d’une interview à la télévision d’Etat : « Je ferai savoir ma décision en 2020. Je vais prendre ma décision au moment opportun et sur la base de ce que mon parti me dira de faire ».

Source : Guineenews

Marche du FNDC et de l’opposition à Boké, ce 07 novembre

Les membres du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) et de l’opposition, scandant des propos hostiles au pouvoir, ont effectué une marche pacifique ce jeudi, 07 novembre 2019 dans la Commune Urbaine (CU) de Boké.

Le fédéral du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à Boké, Mamadou Chaffaye Diallo, membre actif du FNDC à Boké, a déclaré que «C’est pour dire au président Alpha Condé qu’on est mécontents. Il a fait deux (02) mandats, un autre certainement fera deux (02) mandats. On veut que la Constitution soit respectée…»

Parlant du respect de la Constitution guinéenne, le fédéral du parti Union des forces républicaines (UFR) à Boké, Amadou Maxim Diallo a plaidé pour la facilitation de l’emploi de la main d’œuvre locale.
Surveillant la marche des membres du FNDC, le 1er vice Maire de la Commune Urbaine de Boké, Mohamed Aly Camus Camara a été plus catégorique : «Je ne critique pas et je n’apprécie pas la marche. Mais je suis là pour que la Loi et les normes soient respectées à la lettre, c’est tout.»

«Voilà ! Si toutes les marches sont comme çà (pacifiques), vraiment, il n’y aura aucun problème. Parce que nous autres, nous pouvons vaquer tranquillement à nos affaires sans le moindre stress.», se confie une vendeuse de galettes.
A noter qu’à Boké, la marche du FNDC s’est déroulée sans aucun incident.

Manifestation du Fndc : encore une forte mobilisation hier à Labé

Contrairement à Conakry, l’antenne locale du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a maintenu une marche pacifique ce lundi 04 novembre 2019 dans la commune urbaine de Labé.

Encore, le front a réussi à faire une grande mobilisation pour affirmer à nouveau son opposition à toute modification de la constitution a constaté Guinéenews©.

En lieu et place habituels, les organisateurs ont initié un nouvel itinéraire qui s’est étendu du rond point Hoggo M’bouro (point de départ), carrefour Chaikou Baldé, cinéma Daka, Carrefour Bilaly, en passant par l’esplanade du stade régional, corniche Konkola, Kouroula, Pounthioun (carrefour Yali) pour déboucher au carrefour Tinkisso où le meeting s’est tenu aux environs de 13 heures 30 minutes.

Tout au long de ce parcours, les organisateurs de la marche se sont déployés pour sécuriser non seulement les marcheurs mais aussi les riverains qui vaquaient paisiblement à leurs occupations. Et malgré un service minimum proposé par certaines banques et entreprises, le Fndc a réussi une mobilisation de taille comme ce fut le cas lors des précédentes manifestations organisées à Labé.

Par ailleurs, écoles publiques et privées ainsi que le grand marché de Labé sont restés fermés jusqu’à la fin de la manifestation. En plus, il n’y a pas eu de barricades et encore moins de pneus brûlés au niveau des différentes artères de la ville de Labé.

Violences au cimetière de Bambeto: Cellou Dalein Diallo accuse les forces de l’ordre

Le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi  suite à la violence enregistrée lors des funérailles des victimes de la répression des manifestations du Front national pour la défense de la (Fndc) dans l’après-midi de ce lundi, 04 novembre.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Cellou Dalein Diallo a décrit la situation de  »particulièrement violente » sur fond de bilan et d’accusations graves contre les forces de l’ordre.

Comme souvent ces derniers temps, c’est via Twitter que le président de l’union des forces démocratiques de Guinée ( Ufdg) a fait sa première réaction à la violence qui a émaillé les funérailles de cet après-midi .
« Les forces de l’ordre et de sécurité ont osé tirer sur le cortège funèbre qui accompagnait les 11 victimes à leurs dernières demeures, faisant 6 blessés par balles et un mort », a mentionné le principal opposant au régime  Condé. Puis,  Cellou Dalein Diallo de s’exclamer en ces termes: « Édifiant et terrifiant ! », avant de terminer son Twitte, par l’expression « consacrée » en soussou « Amoulanfé » qui signifie littéralement  »ça ne passerait pas », en français. Faisant allusion au 3ème mandat pour le président Condé.

A noter que c’est en catastrophe que le leader de l’ufdg a quitté la zone avec ses collègues membres du Fndc qui ont pris pas à ces funérailles.

Manifestations Fndc-Père d’une victime: « nous ne pardonnerons jamais à celui qui l’a tué »

Mamadou Oury Diallo, oncle d’une victime de la récente répression sanglante, accuse les autorités d’exécuter des innocents pendant les manifestations de rue.

Rencontré à la morgue de l’hôpital sino-guinéen, ce doyen, qui a perdu son homonyme, a indiqué qu’il n’est pas prêt à pardonner à celui qui a tué son neveu.

« Mamadou Oury était chauffeur de profession. Il a été tué par balle à la T8 près de sa voiture alors qu’il s’apprêtait à livrer du ciment. Il faisait la lessive à la maison quand a été appelé pour aller livrer du ciment. Les forces de l’ordre lui ont tiré dessus », a raconté M. Diallo, avant d’éclater en sanglots.

« Nous ne pardonnerons jamais à celui qui l’a tué. Que les autorités sachent qu’elles tuent les enfants d’autrui. Nous ne leur pardonnerons jamais. Le Premier ministre a des enfants, pourquoi il ne tire pas sur eux ? », s’est interrogé, en colère, Mamadou Oury Diallo.

Il affirme que « toutes les armes sont répertoriées. Donc, nos gouvernants savent quel policier ou gendarmes détient telle ou autre arme à feu. Ils connaissent aussi les auteurs des tirs. Ils ont des enfants, mais ils ne tuent pas. Ils tuent les enfants de pauvres gens », a-t-il martelé encore, ajoutant que « nous, nous ne sommes pas puissants face au pouvoir en place. Mais Dieu qui nous a créés est Puissant. Nous nous remettons à la justice divine ».

Marche funèbre à Conakry : ambiance surchauffée à l’hôpital Sino-guinéen

 La marche funèbre prévue ce lundi 04 novembre 2019 en marge de l’inhumation des victimes des violences des dernières manifestations a débuté en début de matinée. Un dispositif sécuritaire a été mis en place.

Cris, désolation étaient au menu ce jour à l’hôpital Sino-guinéen. L’électricité dans l’air était palpable ce jour à la morgue. Les forces de l’ordre ont mis le feu au poudre. En faction, elles ont demandé à la foule de reculer. Il n’en fallait pas plus pour que des étincelles jaillissent.  Des cris de colère ont été poussés sur les lieux, créant des bruits assourdissants.

Un décor qui prévaut alors que les corps des victimes des manifestations du Fndc sont rassemblés dans l’enceinte de la formation hospitalière.

Des policiers sont postés à certains endroits de la T2, sur l’itinéraire du cortège funèbre. Ceci pour éviter tout débordement.

Au commissariat urbain de Kaporo rails, un journaliste d’Africaguinee.com a constaté la présence de plusieurs éléments de la police anti-émeute.

Un pick-up rempli de policiers a quitté l’hôpital en direction de Kipé, tandis que d’autres sont immobilisés au niveau de la station services.

Victimes des manifestations: le Fndc repousse les inhumations des victimes à une date ultérieure

Le Front national pour la défense entend ainsi challenger la mobilisation organisée ce jeudi pour l’accueil du président Alpha Condé.

Prévue pour le 30 octobre, la cérémonie funèbre des victimes des récentes manifestations en Guinée n’a pas pu avoir lieu. Le gouvernement a indiqué par la voix du ministre de la Santé que  l’autopsie sur les corps des victimes n’était pas encore terminée. Cette décision est considérée par le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc)  d’ « irresponsable ».

 Dans un communiqué du 30 octobre, le Fndc écrit « La scène de désolation à laquelle nous avons assisté aujourd’hui (30 octobre, ndlr) à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, témoigne du degré de cruauté et d’irresponsabilité atteint par les autorités guinéennes. Plus de deux semaines après l’assassinat sauvage des participants aux manifestations du 14, 15 et 16 octobre organisées par le Fndc, onze corps attendent d’être inhumés. Faisant exception à la tradition qui voudrait qu’un corps soit enterré sitôt après la constatation du décès, les familles des victimes ont dû patienter tout ce temps pour que soient élucidées les circonstances de la mort de leurs enfants. Croyant que leur traumatisme était sur le point de prendre fin, ces familles se sont rendues tôt le matin à la morgue de l’hôpital Ignace Deen pour procéder à la levée des corps et enterrer leurs enfants conformément au programme préalablement convenu avec la commission d’organisation des funérailles mise en place par le Fndc ».

Le collectif déplore également le non respect par les autorités des valeurs sacrées du pays «  Le spectacle immoral auquel se sont livrées les autorités guinéennes est indigne d’un pays foncièrement attaché aux valeurs religieuses dans lesquelles le respect dû aux morts est sacré. Décidés à ne pas autoriser la marche funèbre préconisée par le Fndc, les autorités guinéennes ont préféré militariser tous les alentours de la morgue en refusant tout accès aux lieux, sous prétexte qu’un communiqué du Ministre de la Santé a prétendu que l’autopsie des corps n’est pas achevée. Ce communiqué du Ministère de la Santé qui est en porte-à-faux avec la procédure en vigueur a été diffusé alors que la notification de la fin de la procédure de retrait des corps avait déjà été faite, par les mêmes autorités, aux avocats des familles depuis la mi-journée d’hier, 29 octobre « , a indiqué le Fndc dans un communiqué qu’il a publié le 30 octobre 2019.

Par ailleurs, le Fndc « informe l’opinion nationale et internationale qu’il repousse la marche funèbre pour le repos des âmes de ses martyrs à une date ultérieure qui sera confirmée dès que possible ».

Kaloum: un imposant dispositif sécuritaire déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen

Un important dispositif sécuritaire est déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen où sont gardées les dépouilles des victimes des événements du 14, 15 et 16 octobre dernier.

Selon Aficaguinee.com, on peut observer ce jour, la présence d’au moins trois pickups de la police et de la gendarmerie.

Ce déploiement mixte des forces de l’ordre intervient alors que le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) a maintenu son programme de funérailles en dépit du communiqué du Gouvernement indiquant que les corps ne seraient pas disponibles ce mercredi 30 octobre 2019.

Mais les opposants qui voient des manœuvres inavouées, ont  appelé leurs partisans à se rendre à la morgue de l’hôpital Ignace Deen situé dans la commune de Kaloum comme prévu pour accompagner le cortège funèbre.

Ce qui laisse des craindre des confrontations. Mais pour l’heure, aucun militant ou responsable du Fndc ne s’est encore manifesté sur le lieu de rendez-vous.

 

 

Manifestations contre le 3ème mandat : les inhumations des victimes prévues mercredi 

Dans une note datée du 27 octobre, la coordination nationale du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) communique sur la date et les lieux d’inhumations des manifestants qui sont morts lors des différentes manifestations du Fndc. (communiqué)

La coordination nationale du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc), informe les citoyens de Conakry ainsi que tout le peuple de Guinée, que les jeunes guinéens abattus froidement par les forces de l’ordre, à l’occasion des manifestations pacifiques du Fndc des 14, 15 et 16 octobre 2019, seront inhumés ce mercredi 30 octobre 2019 à 14h au cimetière de Bambéto.

Les obsèques se dérouleront suivant le programme ci-après :

– Levée des corps à la morgue de l’hôpital Ignace Deen à 10h00, suivie d’une marche funèbre jusqu’à Koloma.

– Prière à la mosquée Turque de Koloma à 13h30

– Enterrement à 14h au cimetière de Bambéto

La coordination du Front National pour la Défense de la Constitution (Fndc) invite toutes les personnes éprises de paix, de justice et de liberté à se joindre à elle pour accompagner à leurs dernières demeures, les dix compatriotes assassinés. Aussi demande-t-elle à tout le peuple de Guinée à faire de ce mercredi 30 octobre 2019, une journée de prière et de recueillement pour le repos de l’âme de toutes les victimes des manifestations politiques et sociales en Guinée.

La coordination du Front National pour La Défense de la Constitution (Fndc) réitère ses condoléances les plus émues aux familles éplorées et au peuple de Guinée tout entier.

Puisse le Tout Puissant Allah accueillir nos compatriotes dans son paradis éternel. Amine !

Ensemble, Unis et Solidaires, Nous vaincrons !

Conakry, le 27 octobre 2019

La Coordination Nationale

Le Fndc tient une fois encore en haleine la Guinée et la communauté internationale

La mobilisation d’hier, 24 octobre 2019 a drainé une grande foule à Conakry et une partie du pays. Une manifestation grandeur nature qui a suscité la réaction de personnalités guinéennes et également d’ailleurs.

Le groupe «Yen a marre», du Sénégal n’a pas pu s’empêcher de réagir face à la mobilisation de milliers de guinéens hier. «Si la Guinée est déstabilisée, la Guinée ne sera pas épargnée», scande «Yen a marre» qui dit non à un troisième mandat du président Alpha Condé.

L’ancien Premier ministre, Kabiné Komara, dans une interview a précisé que la tension pourrait retomber si le Président clarifiait sa situation une bonne fois pour toute. «J’ose espérer que les décisions que le président prendra seront sages dans le sens de clarifier une position très nette. Puisque tout le débat c’est de savoir s’il se présentera ou pas, je crois que s’il clarifie ce débat-là, les solutions seront trouvées », a-t-il précisé.

Sûr du retentissement de la marche du 24 octobre, Cellou, leader de la file de l’opposition a indiqué que «le troisième mandat était mort.»

Autant de déclarations qui viennent du fait que les manifestations organisées jeudi dernier, suite à la condamnation de certains membres du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) a drainé beaucoup de monde. Du côté du Fndc, on parle de 1,5 million de manifestants. Le gouvernement quant à lui annonce le chiffre de près de 30 000.

Le nombre de marcheurs étaient encore plus important que les 14 et le 15 octobre dernier. Ainsi, le Fndc a réussi à paralyser le pays, malgré les campagnes de sensibilisation du gouvernement invitant les fonctionnaires et autres travailleurs à se rendre à leur lieu de service.

Tueries à Conakry: des femmes du Fndc dans la rue

Elles protestent contre la mort de plusieurs personnes ayant pris part aux manifestations contre la réforme constitutionnelle.

Arborant des vêtements blanc, les manifestantes scandent «libérez nos enfants» ou encore «arrêtez de tuer nos enfants.»

Pour ceux qui viendraient à ne pas les entendre, les femmes du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) qui ont investi les rues ce 23 octobre brandissent des pancartes où sont inscrits des messages.

L’itinéraire de la marche a pour point de départ le Rond-point Hamadallaye et point de chute, le stade du 28 septembre.

les femmes du Fndc protestent contre les tueries de la semaine dernière en Guinée, en marge de la mobilisation contre le projet de changement constitutionnel.

Condamnation d’Abdouramane Sanoh et Cie : Me Salifou Béa assure que le Fndc ne va pas abandonner

L’avocat Salifou Béavogui a déclaré ce mardi ne pas être surpris par le verdict et les peines infligées par le tribunal de première instance de Dixinn au coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (Fndc), Abdourahamane Sanoh, et à plusieurs autres militants.

L’avocat Salifou Béavogui se dit déçu du verdict, mais pas surpris. « Nous ne nous faisions aucune illusion sur l’issue de ce procès. Notre mission, c’était de plaider. Celui qui a pour rôle de juger l’a fait aussi. La bataille judiciaire sera longue et ardue. Mais nous ne baisserons pas les bras », rassure-t-il.

« L’une des stratégies imaginaires pour mener jusqu’à son terme le projet de changement de constitution est de mettre à contribution la justice à travers des décisions que rien ne peut justifier en droit », révèle-t-il à la presse.

Il affirme que  « ni l’emploi de la violence, ni les menaces, ni les décisions judiciaires n’empêcheront les guinéens d’exprimer leurs opinions et d’exercer leurs droits et libertés qui leur sont reconnus par la constitution dont le Fndc s’est engagé à défendre vaille que vaille et pour laquelle, il est prêt à tous les sacrifices ».

Selon l’homme en robe noire, en venant à ce procès, « nous savions que tout a été perdu d’avance. Mais nous continuons à nous battre pour défendre les libertés consacrées par la constitution ».

 

Au sujet des manifestations: «Ceux qui s’agitent aujourd’hui, pourquoi ils n’ont pas construit de barrages quand ils étaient aux affaires?» (Alpha Condé)

Dans une sortie, le président de la République a fustigé des anciens commis de l’Etat qui «manipulent» la jeunesse. Il a par ailleurs précisé que les forces de l’ordre n’ont pas brutalisé ou tiré lâchement sur des civils contrairement à ce qui est dit.

 

Le président guinéen n’a pas pu s’empêcher de tancer les anciens premiers ministres réunis au sein du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc).

Il s’est interrogé sur les acquis et l’héritage que tous ces anciens commis de l’Etat ont laissé à la postérité lorsqu’ils étaient aux affaires. «Ceux qui s’agitent aujourd’hui, pourquoi ils n’ont pas construit de barrages pour donner le courant à la Guinée. Il faut que les sages disent la vérité aux jeunes (…), ces opposants ont pour la plupart été des anciens premiers ministres et ministres. Pourquoi ils n’ont rien fait et notre pays se retrouve à la traine. Qu’ont-ils fait lorsqu’ils étaient aux affaires?», se demande le chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat met d’ailleurs en garde quiconque voudrait porter atteinte à l’intégrité du pays. «Le soleil de la Guinée s’est levé et personne ne pourra le cacher », a-t-il martelé.

Répression des manifestations à Mamou : le député Djéssira Traoré accuse le camp militaire

La députée uninominale de Mamou s’est exprimée le 17 octobre 2019, sur les violences enregistrées ces derniers jours dans la ville carrefour, en marge des manifestations de rue lancées par le Front national pour la défense de la constitution (Fndc).

Très remontée contre les autorités administratives de Mamou, qu’elle accuse de nourrir une haine viscérale contre leurs administrés, l’honorable Djéssira Traoré dit que la situation dangereuse que vivent actuellement les habitants de Mamou est imputable à la gouvernance du président Alpha Condé.

Pour l’élue de Mamou à l’Assemblée nationale, qui a accordé un entretien téléphonique à Guineematin.com, la situation actuelle de la Guinée est « grave » et « dangereuse ». Mais, précise l’honorable Djéssira Traoré, « cette situation sera imputée à la gouvernance du président Alpha Condé, qui veut systématiquement violer la constitution. Une constitution sur laquelle il a juré par deux fois, de respecter et de faire respecter ».

Parlant de la situation particulière de Mamou où les échauffourées qui ont éclaté en marge des manifestations du Fndc ont fait deux morts (un élève et un gendarme), plusieurs blessés (dont certains par balles), des dégâts matériels importants et plusieurs personnes interpellées par les forces de l’ordre, la députée uninominale de Mamou accuse les autorités administratives de la ville carrefour d’avoir mis à contribution l’armée pour réprimer les manifestants dans le sang.

« Les autorités ont sorti les hommes du camp militaire pour aller faire une répression sanglante sur les populations de Mamou. Mais, c’est le président Alpha Condé qui a occasionné tout cela. Parce que c’est lui qui veut, à tout prix, violer la constitution… Vous savez, les autorités ont une haine viscérale contre la population de Mamou qui ne veut pas d’un changement de constitution. Dès que les enfants sortent, on les réprime. Et, quand vous réprimez quelqu’un qui est en colère, il réagit. Et, le résultat ne sera pas une bonne chose », a indiqué l’honorable Djéssira Traoré.

Lors d’une sortie médiatique hier, mercredi 16 octobre 2019, le gouverneur de la région administrative de Mamou, Amadou Oury Lammy Diallo, avait dit que « ce sont des gens infiltrés, payés et venus de Conakry qui sont derrières les échauffourées » enregistrées en début de cette semaine à Mamou.

Mais, la députée uninominale de Mamou estime que la première autorité de la région de Mamou n’a pas dit la vérité sur toute la ligne.

« Moi, à la place du gouverneur, si j’ai des informations de ce genre, je vérifie et dans ma déclaration, je donne des noms. Il faut être très honnête. Vraiment, le gouverneur n’a pas dit la vérité sur toute la ligne. Un homme de son âge ne doit pas dire du n’importe quoi sur les antennes des radios ou dans les journaux. C’est très déplorable », a dénoncé l’honorable Djéssira Traoré.

S’agissant de son absence remarquée (qui lui vaut de nombreuses critiques actuellement sur les réseaux sociaux) à Mamou lors de ces manifestations contre un 3ème mandat (alors que son homologue de Labé était sur le terrain auprès de ses électeurs), la députée uninominale de Mamou a indiqué qu’elle était au chevet d’une malade à l’hôpital Donka.

« Je suis présentement à Conakry. J’avais une malade à Donka ; et, c’est hier (mercredi) qu’elle est sortie de cet hôpital. Elle n’a même pas pu arriver chez moi, à Hamdallaye. Elle est partie en ville (à Kaloum), parce que c’était plus proche. Donc, je n’ai pas eu le temps d’aller à Mamou parce que j’étais avec cette malade. Mais, je ne pensais pas qu’il y aurait eu une telle situation là-bas. Il y a aussi le fait que les routes étaient barricadées, il n’y avait pas de passage. Mais, de toutes les façons, j’ai pu dépêcher un avocat pour défendre la constitution. Parce que défendre ceux qui ont été arbitrairement réprimés, arrêtés et emprisonnés, c’est défendre la constitution. Donc, Maître Lazard est allé à Mamou pour défendre la constitution. Il est parti avant-hier (Mardi) à Moto, jusqu’à Mamou », s’est défendue l’honorable Djéssira Traoré.

Manifestations du Fndc: la Radho demande la libération sans condition des personnes interpellées

Dans un communiqué la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) demande à Alpha Condé de renoncer à tout projet de modification de la Constitution.

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) se dit inquiet de la situation sociopolitique qui prévaut au pays et invite le président Alpha Condé à oublier ses projets de modification de la Constitution. Elle appelle par ailleurs les forces de l’ordre aux respects des libertés et des droits de l’Homme et le respect de la liberté d’expression par les autorités administratives. La Raddho exige la libération sans condition de toutes les personnes interpellées au cours des manifestations.

Dans le communiqué publié le 15 octobre, l’association rappelle les conséquences des événements du 14 octobre 2019. La mort de cinq personnes dont quatre civils et un gendarme, 70 blessés et plusieurs dégâts matériels. C’est le bilan que la Raddho fait des manifestations organisées par le Front national pour la défense de la constitution (Fndc), le 14 octobre dernier en Guinée Conakry. L’association revient par ailleurs sur les arrestations survenues en marge de ces manifestations.

 

Guinée : Le Fndc appelle à une journée ville-morte ce jeudi

Après trois journées de manifestations qui se sont soldées par la mort de neuf personnes, selon un dernier bilan officiel, le Fndc appelle à une journée de ville-morte ce jeudi 17 octobre sur l’ensemble du territoire national.

« Après cette troisième journée de manifestation réussie, le Fndc appelle à la poursuite des manifestations par l’observation le jeudi 17 octobre 2019, d’une journée ville morte sur l’ensemble du territoire national », lit-on dans un communiqué du Fndc parvenu à notre rédaction ce soir.

Lire l’intégralité de la déclaration.

 

Kindia : le verdict des membres du Fndc est prévu pour le 23 octobre prochain

L’ouverture du procès des personnes interpellées lors des manifestations contre le 3ème mandat à Kindia s’est faite ce matin du 17 octobre 2019 au tribunal de première instance de la ville. Le président de la cour Daye Mara a renvoyé la cause pour délibération le 23 octobre 2019.

Il s’agit d’Oumar Barry, Youssouf Barry, Mamadou Pathé Diallo, Mamadou Bah, Boubacar Barry, Abdourahamane Camara, Mamadou Oury Diallo, et Ibrahima Camara. Les membres du Fndc poursuivis  pour participation à un attroupement interdit sur la voie publique puni par les articles 627 et 629 du code pénal guinéen.

Selon le compte rendu d’audience de actuguinee.org, le substitut du procureur qui a représenté le ministère public dans ce procès a demandé la libération pure et simple de Boubacar Barry, et de maintenir les poursuite contre les sept autres prévenus. Ces derniers risquent selon l’article 629, 6 mois de prison ferme et le payement d’une amande 500 mille de nos francs.

Manifestations du Fndc: Le vice-président du Fnd fustige la réaction de la police et le silence d’Alpha Condé

Conakry, la capitale du pays et plusieurs autres localités ont été le théâtre de répression sanglante faisant 10 morts, selon le Front national pour la défense de la constitution (Fndc). Toute chose qui a poussé le vice-président du Front national pour le développement (Fnd) à réagir.

Le numéro 2 du Fnd, formation politique que dirige l’ancien ministre, Alhousseine Makanera, a dénoncé l’attitude des forces de l’ordre et le silence du président de la République face à la situation qui prévaut dans le pays.

«La Guinée ne mérite pas ce calvaire», indique Boubacar Barry, avant de demander au président de la République de tirer les conséquences de ces protestations de rue. «Je l’invite à observer la situation et d’accepter de rentrer dans l’histoire en acceptant l’instauration d’un Etat de droit en Guinée», conseille-t-il au pensionnaire de Sékhoutouréyah.

«Les hommes passent, mais les institutions restent (…). Le président devrait tout simplement renoncer à toute tentative de briguer un troisième mandat», ajoute-t-il.

Boubacar Barry invite les partis membres de la mouvance présidentielle et l’entourage du chef de l’Etat à lui dire la vérité.

«Le moment est venu de passer la main à un autre. Nous avons aujourd’hui des hommes compétents à la mouvance présidentielle. Le président Makanera, Dr Diané ou Kassory Fofana peut être l’un de nos candidats», laisse-t-il entendre.

3ème jour de manifs de Fndc: reprise timide de la circulation

Contrairement aux deux premières journées, la circulation routière a timidement repris ce mercredi 16 octobre sur l’axe Sonfonia-Hamadallaye, même si les activités demeurent à l’arrêt.

 

De la T7 jusqu’au rond-point de Belle vue, les forces de l’ordre sont postées de part et d’autres. Le commerce et les stations d’essence sont fermés. Aucune barricade n’est érigée sur la chaussée.

A l’entrée de Kaloum, l’accès des motocyclistes reste difficile: ils doivent être munis d’un badge prouvant qu’ils travaillent dans cette commune.

Les domiciles de Cellou Dalein Diallo et de Sidya Touré restent toujours inaccessibles, par les véhicules de police.

 

Manifestations à Mamou : 2 morts et 29 personnes interpellées (dont 6 filles)

Mamou, 15 octobre (AGP) -Après l’appel à manifester du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) lundi, 14 octobre, le procureur près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou, Elhadj Sidiki Camara a dans un point presse indiqué qu’au compte de la première journée, deux (02) personnes ont été tué , 29 suspects dont 06 filles interpellées.

Ces personnes interpellées sont poursuivies pour des infractions ci-après:
.participation délictueuse à un attroupement (articles 627, 628, 629, 630, 631,632 du code pénal);
.Entraves à la libre circulation sur la voie publique (article 990 du code pénal);
.Destruction de biens publics et privés (article 523 du code pénal);
.Coups et blessures, violences volontaires et voies de fait (articles 239 et 240 du code pénal).

Poursuivant, Elhadj Sidiki Camara, a dit que les enquêtes sont en cours et que dans les prochains jours, dès que le parquet recevra le compte rendu complet de l’ensemble des enquêtes amorcées par les services de police et gendarmerie, un procès sera organisé à cet effet par le tribunal.

Parlant de la mort du margis-chef, Mamadou Yero Bah, âgé d’une trentaine d’années, marié et père de deux (02) enfants, en service à l’escadron mobile No 12 de Mamou, le procureur précise : Il a reçu un projectile au niveau de la tête. Il est tombé. Transporté à l’hôpital régional de Mamou, il y rendra l’âme juste vingt (20) minutes après son arrivée.
Il a été ordonné l’ouverture d’une enquête contre X pour assassinat. Les jours à venir nous édifieront.

Manifestations du Fndc: Black-out ce mardi à Labe

En ce deuxième jour de protestation nationale appelé par le front national pour la défense de la constitution (Fndc), toutes les activités économiques, sociales, scolaire, sont à l’arrêt dans la commune urbaine de Labé.

Les jeunes protestataires ont érigé des barricades sur les axes stratégiques de la ville au niveau desquelles ils règnent en maîtres absolus.

En plus, des pneus sont brûlés un peu partout dans la ville alors que le passage est bloqué même aux piétons. Les jeunes continuent à raquetter le peu de personnes qui tentent de se frayer un chemin. Tout cela se passe sans la moindre réaction des services de sécurité. Pour l’instant, les autorités locales s’abstiennent de tout commentaire sur les événements en cours dans la cité.

De l’autre côté, l’antenne locale du Fndc tente de mobiliser le maximum de jeunes pour essayer de rééditer l’exploit de la marche précédente.

Au moment où nous publions cette dépêche, aucune violence n’est à déplorer sauf que Labé ressemble à une ville fantôme.

Guinée Conakry: des membres de l’opposition disent non aux consultations nationales

Le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, faisant partie du Front national pour la défense de la constitution (Fndc), réaffirme le refus de cette coalition de participer aux consultations nationales.

 

Pour Ousmane Gaoual Diallo, il ne fait aucun doute que le Président Alpha Condé entend briguer un troisième mandat.

 

«Il n’y a aucune obligation pour Alpha Condé de clarifier sa position par rapport au troisième mandat. Mais lorsque vous voyez dans son entourage des gens qui sortent pour demander de doter la Guinée d’une Constitution, le minimum pour lui serait de leur demander pourquoi rejeter une Constitution sur laquelle il a prêté serment. Le président du Niger, quand la mouvance a dit allons pour un troisième mandat, il les a tous mis en prison. Et le débat était fini», indique-t-il.

 

L’homme politique met en garde le peuple. «Quand on dit une nouvelle Constitution, ça veut dire qu’on veut changer une disposition essentielle de l’ancien. Si Alpha Condé dit qu’il ne va non seulement pas changer la Constitution, les intangibilités vont rester, qu’il ne va pas être candidat et interdire la propagation d’un troisième mandat ou nouvelle Constitution, vous verrez tout de suite la détente dans notre pays», affirme Ousmane Gaoual Diallo.

 

Raison pour laquelle, il assure que ni son parti, ni l’opposition et encore moins le Fndc, ne veut s’associer avec le pouvoir pour discuter de la mise en place d’une nouvelle Constitution.

 

«On ne va pas débattre de la nouvelle Constitution, quelle que soit la forme. Qu’on dise consultation, débat, dialogue ou autres, c’est une démarche illégale. On ne peut ouvrir un débat sur l’illégalité. On ne peut pas s’associer au Premier ministre pour débattre sur des questions illégales. C’est la position du Fndc, de l’opposition et de l’Ufdg», réaffirme l’honorable Diallo.

 

Il demande au Premier ministre d’annoncer «publiquement qu’il renonce à l’introduction d’une nouvelle Constitution, que celle en vigueur sera respectée et le président Alpha Condé ne se présentera pas à sa propre succession, là nous ferons le dialogue sur l’agriculture et l’élevage», conclut-il.