L’UNICEF félicite la Guinée pour avoir mis fin à la transmission du virus Ebola

CONAKRY/DAKAR, 19 juin 2021 – Aujourd’hui, le Gouvernement Guinéen a confirmé la fin de l’épidémie d’Ebola en Guinée. Le pays a passé la période obligatoire sans nouveaux cas confirmés ou probables.

En effet, quarante-deux jours se sont écoulés depuis que la dernière personne confirmée comme étant atteinte de la maladie à virus Ebola a été testée négative pour la deuxième fois. La Guinée entre maintenant dans les 90 jours de surveillance renforcée pour s’assurer que tout nouveau cas est identifié rapidement avant qu’il ne puisse se propager à d’autres personnes.

‘’Il s’agit d’une étape très importante’’, a déclaré Marie-Pierre Poirier, Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. ‘’Je félicite le gouvernement pour son leadership, ainsi que les communautés et les partenaires pour leur engagement fort dans la lutte contre l’épidémie. A l’UNICEF, nous sommes fiers d’avoir participé à l’effort intensif de collaboration pour aider à mettre fin à l’épidémie d’Ebola en Guinée’’.

Le 14 février 2021, le Gouvernement Guinéen déclarait l’épidémie de la Maladie à Virus Ébola dans la région de N’Zérékoré, au Sud-Est de la Guinée, près des frontières entre le Libéria et la Côte d’Ivoire. Grâce à son bureau de terrain situé dans la région affectée de N’zérékoré, l’UNICEF a travaillé en coordination avec la Direction Régionale de la Santé, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, l’OMS et d’autres partenaires pour développer et déployer le plan de réponse d’urgence à Ebola, en particulier dans les domaines de la communication des risques et de l’engagement communautaire, de la prévention et du contrôle de l’infection ; de l’eau, l’hygiène de et de l’assainissement; de l’analyse intégrée des informations épidémiologiques et sociales pour améliorer la surveillance des cas et la détection des alertes ; des soins pédiatriques et du soutien psychosocial ; du soutien à la vaccination ; et des fournitures et de la logistique.

Dans le cadre de la riposte au virus Ebola, l’UNICEF et ses partenaires ont travaillé avec le Gouvernement Guinéen pour s’assurer que les survivants ont eu accès à des soins médicaux et psychosociaux, au dépistage du virus persistant, ainsi qu’à des conseils et des orientations pour les aider à se réintégrer dans la vie familiale et communautaire, afin de réduire la stigmatisation et minimiser le risque de transmission du virus Ebola.

L’UNICEF a travaillé en étroite collaboration avec les autorités sanitaires locales pour assurer la continuité des services de santé essentiels et soutenir la mobilisation de la communauté contre Ebola grâce à diverses mesures visant à prévenir la contamination et les nouvelles infections. Un soutien psychosocial et nutritionnel a été apporté à toutes les personnes infectées et affectées, y compris les enfants.

L’UNICEF a travaillé aux côtés des commissions sectorielles nationales et régionales pour soutenir la coordination et promouvoir les synergies entre les interventions, plus précisément, l’UNICEF et ses partenaires ont :

  • Organisé des dialogues communautaires avec plus de 41 564 personnes (dont 15 575 femmes et 11 989 enfants) pour fournir des informations et répondre aux questions sur les mesures préventives contre la maladie à virus Ebola ;
  • Formé 446 acteurs humanitaires à la prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PSEA), à l’approche centrée sur les survivants pour la gestion des Violences Basées sur le Genre, et aux mécanismes de plaintes communautaires ;
  • Distribué plus de 4 000 kits d’hygiène, et construit et réhabilité plus de 60 puits de forage au profit de plus de 18 000 personnes ;
  • Formé 36 agents de santé sur la continuité des services dans le contexte de l’épidémie d’Ebola ;
  • Fourni un soutien psychosocial à 357 enfants (dont 155 filles) dans les familles des cas contacts identifiés par les travailleurs sociaux ;
  • Appuyé la désinfection de 150 écoles prioritaires (59% des écoles des communes touchées) dans la région de N’Zérékoré, afin de réduire le risque de transmission de la maladie à virus Ebola dans les écoles ;
  • Formé 1481 enseignants (dont 563 femmes), soit 58% des enseignants des communes affectées, sur la manière de soutenir les enfants pendant l’épidémie d’Ebola ;
  • Formé 70 membres de groupes de femmes et 70 relais communautaires sur les pratiques familiales essentielles et sur les pratiques d’alimentation des jeunes enfants dans les contextes d’urgence ;
  • Soutenu la mise en place d’un mécanisme de gestion pour répondre à la réticence des communautés au traitement d’Ebola et à l’hésitation à la vaccination.

Entre 2013 et 2016, l’épidémie d’Ebola a frappé l’Afrique de l’Ouest, causant officiellement plus de 11 300 décès dans trois pays (Guinée, Liberia et Sierra Leone), dont plus de 2 500 en Guinée.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Lutte contre Ebola : La Guinée et ses pays voisins adoptent des mesures communes

Une rencontre qualifiée d’urgente a mobilisé hier, mardi 02 mars 2021 à Conakry  le ministre de la Santé Rémy Lamah,  le ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger Ibrahima Kalil Kaba et les chefs des délégations  de la Côte d’Ivoire, de  la Guinée Bissao, du  Libéria, du Sénégal et de la Sierra Leone. Objectif, adopter une stratégie commune pour lutter contre l’épidémie Ebola.
Cette réunion a abouti à un communiqué final contenant les grandes lignes d’une stratégie commune «de prévention, préparation et réponse face à la maladie à virus Ébola».
 Il a été convenu entre autres :
  • d’engager une coordination régionale de lutte contre la maladie à virus Ébola avec une collaboration transfrontière, y compris la mobilisation des communautés;
  • renfoncer les dispositions pour un échange d’informations en temps réel sur la situation épidémiologique et le suivi des contacts et les mouvements transfrontaliers;
  • renforcer la résilience et la réinsertion sociale des survivants par la prise de mesures facilitant l’adhésion des communautés
Président la cérémonie de clôture,  le Ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens de l’Étranger, Dr. Ibrahima Khalil KABA a « assuré par avance de la bonne disposition du gouvernement guinéen, à mettre en œuvre les recommandations formulées », rapporte le service de communication du ministère des Affaire étrangères.

Ebola : 11.500 doses de vaccins attendues à Conakry le 21 février prochain

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), Docteur Sakoba, était face à la presse hier, jeudi 18 février. Il a annoncé que la Guinée attend l’arrivée de vaccins pour lancer une campagne de vaccination.

« À date on a trois (3) cas confirmés, quatre (4) cas probables. Et parmi les 03 cas confirmés, il y a un qui est décédé. Ce qui complète le nombre de décès à cinq, quatre cas probables plus un des cas confirmés. En hospitalisation, nous avons un cas confirmés à N’Zérékoré et un cas à Nongo dans la commune de Ratoma à Conakry. Les contacts de ces malades qui ont été enregistrés jusqu’hier et pris en charge sont au nombre de 250 dont 218 à N’Zérékoré et 32 à Conakry et tous traités et suivis », a annoncé Docteur Sakoba Kéita.

Par ailleurs, le Directeur général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire  a indiqué que « les vaccins contre Ebola seront réceptionnés le dimanche 21 février à 15heures 30 minutes. Des dispositions sont prises par le gouvernement pour que ces vaccins arrivent à N’Zérékoré le lundi matin avant 10 heures et qu’on lance la campagne de vaccination à 11heures, à N’Zérékoré, à Gouéké et à Conakry en même temps ».

Pour un départ annonce-t-il, « nous allons avoir 11 mille 500 doses de vaccins pour  les trois sites de vaccination »

‘’Le cerclage consiste à compter près de 110 familles autour de tous les cas positifs. Tous ceux qui sont dans ce cercle, malades ou pas, nous allons les vacciner. Tout le personnel de santé de Nzérékoré et des sous-préfectures environnantes seront tous vaccinés. On ne veut plus que des médecins meurent’’, indique-t-il.

Rappelons que, le virus Ebola a refait surface en Guinée près de 5 ans après la fin de la dernière épidémie, qui a coûté la vie à plus de 2500 personnes entre 2013 et 2016.

 

 

Ebola : les USA viennent en aide à la guinée pour éradiquer l’épidémie

A travers une déclaration datée du mardi 16 février 2021, l’administration américaine du président Joe Biden a déclaré que « tout devait être fait pour arrêter les cas d’Ebola en Guinée et en République démocratique du Congo avant qu’elles ne prennent une dimension supérieure ». 

Dans la dite déclaration, elle a souligné qu’au moment où le monde fait face à la pandémie actuelle de Covid-19, Ebola a émergé de nouveau, simultanément en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest.

‘’Le monde ne peut pas se permettre de détourner le regard. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réagir rapidement, efficacement et avec des ressources proportionnées pour mettre fin à ces épidémies avant qu’elles ne prennent une dimension supérieure’’, indique-t-elle.

Elle précise que le président Joe Biden a été informé de la situation en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, et ses prières vont aux familles de ceux qui sont décédés ou touchés par Ébola, la Covid-19 et d’autres défis mondiaux en matière de santé.

‘’L’administration Biden fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire en sorte que les Etats-Unis prennent la tête des actions visant à mettre fin à ces épidémies, en collaboration avec les gouvernements affectés, l’Organisation mondiale de la santé, l’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et les États voisins’’, informe le porte-parole de la Maison Blanche.

Le 16 février, souligne-t-elle, ‘’le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan s’est entretenu avec les ambassadeurs de la Guinée, de la république démocratique du Congo, de la Sierra Leone et du Libéria aux États-Unis pour leur faire part de la volonté des États-Unis de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements des pays touchés et des pays voisins dont les citoyens risquent d’être exposés à la propagation de l’épidémie actuelle’’.

‘’M. Sullivan a souligné l’engagement du président Biden à veiller à ce que les États-Unis prennent la tête des efforts de renforcement de la sécurité sanitaire et de mise en place de meilleurs systèmes pour prévenir, détecter et répondre aux urgences sanitaires’’, renchérit Jen Psaki.

Elle affirme que les épidémies exigent une riposte rapide et imparable afin d’éviter des conséquences catastrophiques, avant de rappeler que depuis l’épidémie d’Ébola de 2014 en Afrique de l’Ouest, ‘’les États-Unis se sont efforcés de privilégier et de prioriser l’aide à la sécurité sanitaire avec leurs partenaires dans le cadre du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale et avec le soutien solide du Congrès’’.

‘’Nous ne pouvons pas nous permettre de nous relâcher – alors même si nous combattons la Covid-19, nous devons veiller aux capacités et au financement de la sécurité sanitaire dans le monde entier. Le premier mémorandum sur la sécurité nationale du président Biden ordonnait la priorisation et le renforcement du leadership américain en matière de sécurité sanitaire et de santé mondiale’’, ajoute-t-il, tout en rassurant que ‘’les Etats-Unis sont prêts à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir une riposte mondiale robuste et mettre fin à ces épidémies’’.

Alpha Condé impose des mesures pour éradiquer Ebola

Face à la résurgence du Virus Ebola, le président, Alpha Condé annonce des mesures d’urgence, dans un communiqué publié lundi.
Ci-dessous le communiqué :
Suite à la détection de trois (3) cas confirmés de la maladie à virus Ebola dans la sous-préfecture de Gouécké Préfecture de Nzérékoré le 13 Février 2021, le Gouvernement guinéen a déclaré la seconde épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée.
Face à cette situation et en vue de contenir très rapidement cette maladie, en plus des actions de prévention et de contrôle en cours, les mesures suivantes s’imposent :
Dans la sous-préfecture de Gouécké :
• Interdiction des marchés hebdomadaires, des cérémonies religieuses et traditionnelles nécessitant des regroupements pour une durée de 30 jours renouvelable si nécessaire ;
• Enterrement digne et sécurisé de tous les cas de décès confirmés et suspects/probables par les équipes habilitées ;
• Déclaration aux Autorités Sanitaires et Administratives de tous les cas de décès ;
• Interdiction des regroupements de plus de cinq (5) personnes ;
• Mise en place par les services de santé et de sécurité des barrages de contrôle sanitaire (prise de température, recherche des symptômes et des contacts) aux entrées et sorties de la sous-préfecture de Gouécké ;
• Isolement et suivi de tous les malades et de leurs contacts.
Pour la commune urbaine de Nzérékoré :
• Interdiction des cérémonies religieuses et traditionnelles nécessitant des regroupements pour une durée de 30 jours renouvelable si nécessaire ;
• Enterrement digne et sécurisé de tous les cas de décès confirmés et suspects/probables par les équipes habilitées ;
• Déclaration aux Autorités Sanitaires et Administratives de tous les cas de décès ;
• Mise en place par les services de santé et de sécurité des barrages de contrôle sanitaire (prise de température, recherche des symptômes et des contacts) aux entrées et sorties de la commune urbaine de Nzérékoré ;
• Isolement et suivi de tous les malades et de leurs contacts.
Le Gouvernement à travers l’ANSS mettra à la disposition des ménages des localités concernées des dispositifs de lavage des mains ainsi qu’un accompagnement (denrées alimentaires et frais de condiments) pour les ménages isolés.
Par ailleurs, le Gouvernement informe la population que les dispositions idoines sont prises pour rendre disponible les vaccins afin de vacciner les contacts des malades et contacts des contacts dans les zones d’isolement.
Tout en comptant sur la compréhension des uns et des autres, le Gouvernement rappelle la nécessité pour chacun de respecter les mesures d’hygiène individuelles et collectives (lavage des mains, interdiction des accolades, interdiction de manipulation des fluides des malades et de leurs linges, interdiction de manipulation des corps).
Ces mesures seront revues et adaptées selon l’évolution épidémiologique de la maladie.
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Le gouvernement Guinéen annonce officiellement « une épidémie de maladie à virus Ebola »

La Guinée a officiellement déclaré dimanche qu’elle est confrontée à une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola après la mort d’au moins trois personnes dans le sud-est du pays.
Ci-dessous la déclaration du gouvernement :
Conakry, le 14 février 2021.
DECLARATION DU GOUVERNEMENT SUITE A LA DETECTION DE CAS DE FIEVRE EBOLA DANS LA SOUS-PREFECTURE DE GOUECKE, PREFECTURE DE N’ZEREKORE
Les autorités sanitaires du Ministère de la santé ont été informées par la Direction Préfectorale de la Santé de N’Zérékoré de la détection de cas suspects d’Ebola avec les symptômes de diarrhée, vomissement et saignement chez des personnes ayant participé à l’enterrement d’une infirmière du centre de santé de Goueké. Celle-ci est décédée le 28 janvier 2021 et son enterrement a eu lieu le 01 février à Goueké. La première investigation menée a dénombré 7 cas, tous âgés de plus de 25 ans (4 hommes et 3 femmes) dont 3 cas de décès (2 femmes et 1 homme). Tous les cas ont participé à l’enterrement de l’infirmière.
Les trois premiers échantillons expédiés aux laboratoires de Gueckedou et de Conakry se sont révélés POSITIFS à Ebola.
Face à cette situation et en application du règlement sanitaire international (RSI), le gouvernement Guinéen déclare une épidémie de maladie à virus Ebola dans la préfecture de N’Zérékoré, sous-préfecture de Gouecké.
Une réunion de crise tenue le 14 février 2021 sous la présidence de Mr le Ministre de la santé, en présence des partenaires techniques et financiers, internationaux et nationaux, à l’ANSS a préconisé les mesures suivantes :
• Isolement de tous les cas suspects aux CTEPI de N’Zérékoré et de Conakry ;
• Investigation sur les cas pour clarifier les données, recenser d’autres cas suspects et identifier tous les contacts à isoler ;
• Envoi d’une mission d’investigation d’urgence du niveau central en appui aux équipes locales à Gouecké ;
• Activation de la coordination et des commissions techniques de la riposte à Ebola ;
• Activation de la coordination intersectorielle à travers la plateforme One Health ;
• Approvisionnement en intrants de sensibilisation, de prévention, de diagnostic et de prise en charge ;
• Ouverture d’un centre de prise en charge des cas détectés à Gouecké ;
• Accélération pour l’acquisition de vaccins contre Ebola auprès de l’OMS ;
• Mise en œuvre des procédures standards du RSI.
Le gouvernement remercie les partenaires techniques et financiers qui se sont rapidement manifestés pour exprimer leur engagement dans la riposte contre cette nouvelle flambée d’Ebola.
Le gouvernement rassure la population que toutes les dispositions sont prises pour endiguer dans les plus brefs délais cette épidémie. Il invite les populations des zones touchées au respect des mesures d’hygiène et de prévention et à se présenter aux autorités sanitaires en présence de signes évocateurs (fièvre, diarrhée, vomissement et saignement).
Ensemble, nous vaincrons !
Le Ministre de la santé
Médecin Général Rémy LAMAH
Grand officier de l’ordre national du mérite du gouvernement français.

RUSAL apporte un nouvel appui à la Guinée

La Fédération de Russie en collaboration avec le géant mondial de l’Alumine RUSAL vient de mettre à la disposition du centre de recherche en épidémiologie russo-guinéen un laboratoire mobile Gazel.

Selon les spécialistes, le laboratoire mobile microbiologique va permettre de faire un diagnostic express de plusieurs pathologies dont des maladies infectieuses. La remise de ce don a eu lieu le vendredi 15 février 2019, au centre de recherche guinéo-russe, sis dans la préfecture de Kindia. Lors de cette remise officielle, PAVEL Vassiliev, Directeur Général de Rusal-Guinée, a tout d’abord rappelé dans son discours de circonstance les efforts déployés par la compagnie Rusal pendant l’épidémie de la fièvre à virus Ebola :‘’ Je suis très heureux de participer à cette cérémonie qui consiste à la remise de ce laboratoire mobile offert par la Fédération de Russie à la Guinée. La compagnie RUSAL a construit ce centre formidable, nous avions débloqué près de 10 millions de dollars pour mettre en œuvre ce centre pendant l’épidémie à virus EBOLA. Il s’est révélé comme d’ailleurs étant le meilleur centre en Guinée et même en Afrique de l’Ouest. Nous sommes fiers que des scientifiques de ces deux pays se retrouvent ici pour travailler. Nous pensons que ce laboratoire mobile va aussi participer à consolider davantage les relations de coopération entre la Guinée et la Russie, mais surtout celles qui consistent à développer le côté science de la lutte contre les maladies infectieuses’’, a déclaré le Directeur Général de Rusal-Guinée.

Le ministre Abdoulaye Yero Baldé, chef du département de l’Enseignement supérieur et de Recherche Scientifique a indiqué que cet instant est solennel parce qu’il marque la remise d’un nouveau laboratoire et son équipement, le deuxième en son genre. Il a mentionné que la Guinée est satisfaite de sa coopération avec la fédération de Russie. Pour Abdoulaye Yero Baldé, ce don vient répondre à un impérieux besoin du ministère de l’Enseignement supérieur et de Recherche Scientifique, celui de faire de l’IRBAG, une institution pilote qui servira de référence pour la solution de la problématique de recherche de diagnostic de recherche rapide de toutes les maladies virales, bactériennes et parasitaires en Guinée.

Le ministre de la Santé, Edouard Gnankoye Lamah, a pour sa part indiqué que ce laboratoire mobile va permettre à leurs services d’aller très vite dans le diagnostic des maladies infectieuses. ‘’ Nous disons merci à la fédération de Russie et à la compagnie RUSAL, qui, constamment nous appui pour pouvoir faire face à toutes nos difficultés’’ s’est-il réjouit. L’ambassadeur de la Fédération de Russie, Alexandre Bregadze, a rappelé que depuis 2015, la compagnie RUSAL a construit et équipé cet hôpital pour les patients atteints de maladies infectieuses. Il a cité en l’occurrence le CREMS (centre de recherche en épidémiologie, microbiologie et soins) et l’IRBAG.

RDC : l’épidémie d’Ebola est à un stade crucial, selon l’OMS

Le bilan total de l’épidémie d’Ebola dans le nord-ouest de la RDC établi ce mercredi fait état de 27 tués et 58 cas dont 28 confirmés, 21 probables et neuf suspects. Trois travailleurs de la santé figuraient parmi les 58 cas signalés.

Lors d’une session spéciale organisée en marge de la 71e Assemblée mondiale de la santé, les autorités congolaises ont annoncé six nouveaux cas possibles dans la zone sanitaire rurale d’Iboko, dans le nord-ouest du pays, et deux autres à Wangata, en banlieue de Mbandaka.

« Le cas index n’a pas encore été identifié et les investigations sont en cours », a déclaré l’ambassadeur Zénon Mukongo Ngay, représentant permanent de la RDC auprès de l’ONU-Genève.

A la date du 21 mai, plus de 600 contacts ont été identifiés et font l’objet d’un suivi et des enquêtes de terrain sont en cours pour déterminer le cas-index.

Ce nouveau bilan dans la province de l’Equateur intervient alors que Kinshasa poursuit sa campagne de vaccination contre Ebola lancée en début de semaine une campagne de vaccination contre Ebola. Une campagne d’ autant plus « salutaire » que l’Organisation mondiale de la santé redoute le pire.

Le risque est de voir cette épidémie s’étendre aux zones urbaines ou de pouvoir la garder sous contrôle

D’autant qu’ un « cas signalé en zone urbaine signifie qu’ il peut se propager rapidement, c’ est un autre défi », a d’ ailleurs admis le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors de cette session extraordinaire organisée aujourd’ hui en marge de

l’Assemblée mondiale de la Santé.

Des facteurs comme la propagation de cas confirmés à la ville de Mbandaka et le fait que cinq travailleurs de la santé ont été infectés font craindre une expansion potentielle de l’épidémie et témoignent d’ un risque « potentiel d’ amplification ».

« C’ est une tragédie à part entière, mais cela indique également la possibilité d’ une amplification supplémentaire », a déclaré Peter Salama, Directeur du programme de gestion des situations d’urgence de l’OMS.

La Guinée prête main forte à la RDC confrontée à la résurgence d’Ebola

Pour lutter contre le virus Ebola qui sévit en RDC, l’OMS recrute en Guinée à cause de l’expérience du personnel sanitaire guinéen qui a été, on s’en souvient, confronté à une terrible épidémie qui avait fait des milliers de morts dans la région ouest-africaine.

Ayant une grande expérience en la matière, des Guinéens ont été dépêchés en RDC pour aider à lutter contre l’épidémie à virus Ebola qui sévit dans la province de l’Equateur.

« Suite à l’autorisation des autorités de la RDC, demande a été faite aux plus hautes autorités de la Guinée de déployer sous l’égide de l’OMS des agents de santé pour non seulement contribuer au contrôle de l’épidémie en cours mais aussi spécifiquement pour contribuer à la vaccination en ceinture des contacts des cas de maladie à virus Ebola », explique le professeur Georges Ki Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

Combien d’agents ont été déployés et qui sont-ils ? « Une quarantaine d’agents de santé ont déjà été déployés comprenant donc des vaccinateurs, des agents chargés du suivi après vaccination, mais aussi des épidémiologistes pour le suivi des contacts des personnes infectées par le virus à Ebola, mais aussi des spécialistes de la communication sur les risques, la mobilisation sociale et la prévention des infections », poursuit le professeur Ki Zerbo.

Cela veut dire que l’épidémie qui a sévi en Afrique de l’ouest de 2013 à 2016 et qui avait fait 11 000 morts sur plus de 28 000 cas va servir dans l’épisode actuelle de la maladie d’Ebola en RDC.

Suite à son implication en Guinée contre Ebola, le Russe Oleg Deripaska élevé comme Chevalier de l’ordre national du Mérite de Guinée

Le président de la République, Alpha Condé, a reconnu l’appui de Rusal en élevant son PDG, Oleg Deripaska, au titre de chevalier de l’ordre national du Mérite de la Guinée

 

La participation de la société Rusal au développement socioéconomique de la Guinée n’est plus à démontrer. Récemment, le président de la République, le Pr. Alpha Condé, a reconnu l’appui de Rusal en élevant son Président-Directeur Général, Oleg Deripaska, au titre de chevalier de l’ordre national de mérite de la Guinée.

« En reconnaissance des éminents services rendus à la Nation Guinéenne dans le cadre de la lute contre l’épidémie à virus Ebola », peut-on lire dans ce document récompensant les grandes personnalités ayant contribué activement dans le développement socio-économique de la Guinée.

L’on se rappelle que pendant l’épidémie d’Ebola en Guinée, la société Rusal a été la première à accompagner les sociétés sanitaires dans l’éradication de cette maladie. Non seulement elle est restée en Guinée, mais Rusal a aussi construit un hôpital moderne à Pastoria dans la préfecture de Kindia, située à 135 Km de Conakry, pour recevoir et traiter les malades d’Ebola.

C’est cette participation dans la lutte contre cette épidémie qui a été reconnue au plus haut niveau.

Guinée: le Conseil national du Patronat annonce un plan d’action post-Ebola

Les 20 et 21 décembre 2017, des représentants d’entreprises membres du Conseil National du Patronat (CNP-Guinée), se sont penchés sur les conséquences de l’épidémie d’Ebola sur le secteur privé

 

En plus de l’évaluation des conséquences de l’épidémie Ebola sur les secteur privé, les séminaristes ont aussi réussi à pousser les réflexions sur l’adoption d’un plan d’action post-Ebola ambitieux et bénéfique pour les entreprises privées et les emplois.

Ces deux jours de travaux, a déclaré Ibrahima Diané, vice-président du CNP-Guinée, ont été porteurs d’espoirs pour la correction des impacts de la maladie Ebola sur les entreprises et les emplois.

Il s’agit d’un plan d’action de deux ans, qui sera mis en oeuvre par le CNP-Guinée. Ledit document, dont certains aspects restent encore à compléter, des axes sont définis pour aider les entreprises à renaître et à savoir résister aux éventuelles crises qui pourraient advenir.

« Il y a des sous-activités qui sont par exemple, la mise à niveau de certaines entreprises, voir comment des financements alternatifs peuvent aider les entreprises éprouvées par Ebola à se relancer. Il y a des financements qui existent mais que les opérateurs ne connaissent pas, il faut faire un recensement de ces financements et mettre à la disposition des opérateurs économiques », a déclaré Housseiny Diallo, Secrétaire exécutif de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).

L’élaboration de ce plan  d’action est intervenue à la suite d’une séance de partage des résultats d’une étude sur l’impact de l’épidémie d’Ebola sur les entreprises guinéennes. Le tout dans le cadre d’un projet dont la mise en oeuvre a été facilitée par le BIT et la FOPAO.

Appelant les membres du CNP-Guinée à passer maintenant aux actions, le Directeur du BIT-Dakar, François Mourandjira, a promis l’envoi d’une mission les mois à venir, pour voir le niveau de mise en oeuvre de ce plan. Car, dit-il, le patronat guinéen doit être un patronat fort.

La cérémonie de clôture était placée sous la présidence du ministre en charge de l’Industrie qui, malheureusement ne s’y est pas présenté. Boubacar Barry aurait eu un empêchement.