Mœurs : Alsény Sacko interpellé par les services de Tiégboro

Un « violeur en série » qui se faisait  passer pour un guérisseur de la stérilité des femmes a été interpelé par les services spéciaux.

Ce pseudo thérapeute qui prétendait soigner le fibrome a porté atteinte à la dignité de ses patientes. Alsény Sako couchait avec celles-ci et filmait les scènes sur son téléphone portable. Basé au quartier Hafia dans la commune Dixinn, ce faux tradi-praticien a fait de nombreuses victimes. Ses consultations varient de 600 000 francs guinéens à 3.000.000. Il administre des organes d’animaux dans les parties génitales des femmes ainsi que des décoctions après avoir eu des rapports sexuels filmés. Ses victimes sont sous le choc. « C’est un violeur en séries. Quand il vient te voir, il te demande de te déshabiller après il t’insère un morceau de viande, mais avant, il te dit qu’il a besoin d’être mouillé avant d’extirper la maladie. C’est un violeur qui abuse de toutes ses clientes. On est  infecté, on est malade, on ne sait pas quel genre d’organes il infiltre sur nous. En plus, il couche avec tout le monde », témoigne cette victime d’Alsény Sako.

Une des victimes, visage couvert, a accepté de témoigner en ces termes : ‘’Quand il vient chez toi ou tu te déplaces pour aller chez lui, il te dit de te déshabiller, il insert un morceau de viande dans toi. Avant d’insérer ce morceau, il te dit : ‘’j’ai besoin que tu me mouilles avant de sortir la maladie sur toi.  Lui-même, il te pénètre d’abord après il pénètre la chose en toi.  Il prend après le téléphone et te dit : ‘’voici ce qui est sorti de toi’’. C’est un violeur, il viole toutes ses clientes qu’elles soient veilles ou jeunes il le fait. On ne sait même pas quel genre de viande il insert dans les femmes. On marche comme ça malade et on demande de l’aide au gouvernement. Il nous a infectées et il couche avec tout le monde.’’

 

Ce dernier avoue que ce sont des testicules de chèvre qu’il utilise pour soigner ses patientes. Il introduit ces organes dans l’appareil génital de la femme, après il pousse le ventre de cette dernière. Ce qu’il a introduit sort. Alsény Sako fait croire à ses patientes qu’il a fait sortir le fibrome qui les empêche d’enfanter. Le présumé accusé de ces pratiques, Alsény Sacko, stagiaire à la police où il porte le nom de  Goepoé Jean Pierre Kolié, a reconnu les faits  et demandé pardon à ses clientes. ‘’ La chose que je fais rentrer au niveau des parties génitales des femmes, ce sont les testicules. Je mets ça dans le talisman pour faire sortir la maladie qui est le fibrome.  J’égorge la chèvre et je prends les testicules, j’utilise avec le talisman et je le fais rentrer dans la partie génitale d’une femme. Après j’appuie son ventre pour faire sortir, c’est comme ça je fais pour traiter le fibrome.  Réellement, je ne traite pas le fibrome.  Je demande aux victimes de me pardonner devant les autorités et je demande des excuses. Le nom Goepoé Jean Pierre Kolié,  c’est pour intégrer la police et je dois aller faire ma formation au Ministère de la sécurité. Ils m’ont dit qu’après la formation  ils vont changer mon nom’’

Le colonel Thiegboro, le directeur des services spéciaux parle du porno pur et simple. « Si vous regarder ces vidéos, vous comprendrez le danger de ce monsieur. Après avoir fait ce qu’il veut, il fait infiltrer des organes d’animaux, après il pousse le ventre, ce qu’il a introduit sort. Toute la scène est filmée. C’est du porno pur et simple. Il se fait filmer en train de faire du n’importe quoi avec les femmes d’autrui », confie le directeur des services spéciaux.

Dixinn : Un homme jugé pour viol sur une fille de 2 ans

 Un jeune-homme a été entendu ce lundi 18 mars 2019 par la justice pour des faits de viol d’une petite fille de 2 ans.

jeune-homme aurait utilisé du beurre de karité pour violer la fille de son voisin qui n’était âgée que de deux ans. El hadj Koroma a été jugé pour ces faits de viol qui datent du 19 mai 2016. Ce Selon les explications données au tribunal de première instance de Dixinn, ce sont les cris de douleur de la petite fille qui ont alerté les voisins. La victime ne portait qu’une couche « Pampers » lorsque El hadj Koroma décidait de passer à l’acte. Un rapport médical précise qu’il y a effectivement eu une « défloraison partielle du vagin par attouchements sexuels en utilisant du beurre de karité comme lubrifiant au niveau du vagin et de l’anus de la petite.

Interrogé à la barre, El hadj Koroma a nié les faits. Il soutient n’avoir jamais touché la petite malgré qu’il était ivre selon lui. « Je travaille à Dixinn port. J’ai décidé d’aller à la maison pour aller me coucher. Arrivé chez moi à 22 heures, je suis allé directement me laver, en ce moment j’étais ivre. Quand je ressortais des toilettes j’ai entendu des bruits d’un enfant, pourtant je n’avais pas constaté qu’un enfant habitait là-bas. C’est ainsi, j’ai appelé mon voisin Ibrahim en lui demandant qui sont les parents de cet enfant, Il m’a dit que c’est son enfant. Je ne l’ai pas touché. J’ai demandé à Ibrahim où est mon argent puisque j’avais 1 million 500 mille francs guinéens dans ma poche.  C’est ainsi, moi-même j’ai dit allons à la police mais quand nous sommes arrivés on ne comprenait pas la langue que je parlais parce que moi je vivais au Liberia », a raconté Monsieur Koroma qui s’exprimait en anglais.

Ibrahima Kourouma : ‘’ Il faut que cela soit clair, les 169 hectares qui avaient été dégagés sont réinvestis par des gens de façon illégale’’

Déclenché il y a plus de trois semaines, le déguerpissement au centre directionnel de Koloma se poursuit.

Ce mercredi 13 mars 2019, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma est revenu sur ce dossier qui fait beaucoup parler. C’était en marge de la tournée qu’il a entamé auprès des élus locaux des communes de Kaloum et Dixinn.  « Aujourd’hui, ce déguerpissement du côté de Kaporo-rails se passe, je ne dirais pas sans heurts, mais il se passe dans les conditions les meilleures ou dans des conditions souhaitées par le Chef de l’Etat pour éviter qu’on ne soit dans une situation de cafouillage totale. Donc, je voudrais déjà saluer l’esprit civique des populations. Je tiens à préciser que ce déguerpissement que nous sommes en train de faire, comme je l’ai dit la dernière fois, concerne la zone qui a été dégagée et qui a été réinvestie par les populations. Les deux autres zones qui sont considérées comme des zones tolérées, il n’aura pas de déguerpissement à ces endroits. »

Il rappelle que les terres sur lesquelles les populations se trouvaient ne sont pas à elle : « Ce que nous touchons aujourd’hui, c’est qui a été dégagé et illégalement occupé par les populations. Il faut que cela soit clair, les 169 hectares qui avaient été dégagés sont réinvestis par des gens de façon illégale. Nous sommes obligés de faire en sorte que l’Etat récupère ça. Les autres côtés qui n’avaient pas été dégagés et qui sont considérés dans le schéma comme étant des lieux tolérés, si leur dégagement doit se faire un jour, cela se fera sur la base d’une négociation. Le Président de la République est très clair là-dessus sur cette position. Les occupants même savent qu’ils sont venus occuper illégalement ces zones-là. Dès l’instant qu’il y a eu un dégagement qui a été fait, il faut que les gens comprennent que tout le monde informé. »

 Répondant à la question de savoir si d’autres zones sont concernées par les opérations de déguerpissement à part Kaporo-rails, le ministre Kourouma a déclaré : « Oui, il y a d’autres zones. Le Président de la République est très clair. On ne va pas faire du mal aux populations, on ne va pas faire de la violence, ni brimer les gens dans leur droit. Mais on fera en sorte que tout ce qui est domaine de l’Etat soit récupéré. Aujourd’hui, c’est Koloma mais avant Koloma, il y a eu d’autres domaines qui ont été récupérés. Il faut que les gens fassent très attention. Quand il a été question de récupérer les terrains de la Cité Douane pour faire des logements sociaux, il n’y a pas eu de problèmes, la chose à la Cité Police et à Enta (…) Personne sur cette zone (Kaporo-rails) ne vous montrera un papier qui soit un papier datant d’après le décret du président Lansana Conté. »

Parlant de l’utilisation qui sera faite de cette zone déguerpie, il a tenu à préciser : « Dès que la zone sera totalement libérée, vous allez voir tout de suite, des dispositions vont être prises pour que la zone commence à être occupée légalement pour que des guinéens retrouvent un vrai centre administratif… »

« Tentative d’assassinat » contre Cellou: les enquêteurs livrent leur rapport

Le véhicule de l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo avait été pris à parti par les forces de l’ordre lors d’une manifestation de l’UFDG.

La  brigade de recherche de Kipé chargée de l’enquête préliminaire dans l’affaire de l’attaque du véhicule de Cellou Dalein Dialo le 23 octobre 2018 a clôturé ses investigations. Selon les  informations, le dossier a été transmis le 07 mars 2019 au Procureur de République près le Tribunal de première Instance de Dixinn, M. Sidy Souleymane Ndiaye. Sans désemparer, le magistrat du parquet a fait ouvrir une  information judicaire au cabinet du doyen des juges d’instruction. Après l’attaque du 23 février, Cellou Dalein Diallo avait aussitôt déclaré qu’il a échappé à une « tentative d’assassinat » au niveau du rond-point de la Bellevue, dans la commune de Dixinn. Le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a porté un doigt accusateur sur le Président Alpha Condé qui selon lui, aurait donné l’ordre de l’éliminer physiquement. « La fois dernière je vous avais dit qu’il (Alpha Condé, Ndlr) a ordonné de m’assassiner. Voilà la preuve la plus éloquente, regardez le pare-brise. Les gendarmes ont visé et ont tiré », avait accusé l’opposant

Dixinn : 21 milliards de budget pour la mairie au compte l’exercice 2019

La commune de Dixinn a ténu ce mercredi 6 mars 2019 son tout premier conseil communal.

Seul et unique point à l’ordre du jour, la session budgétaire. C’était l’occasion pour les élus de la commune de Dixinn d’examiner et adopter leur budget de fonctionnement au compte de l’année 2019. Présidé par un représentant du gouvernorat de la ville de Conakry, ce premier conseil communal de la mairie a prévu un budget initial de 21 milliards 215 millions, 472 mille 886 francs guinéens. Pour le maire de cette commune située en plein cœur de la capitale guinéenne, ce budget permettra s’il est obtenu à opérer un changement à Dixinn. « C’est la première fois que la commune de Dixinn accède à un tel budget. Et si ce montant est obtenu, je ne dirais pas que le miracle sera fait, mais Dixinn opérera un nouveau changement », a promis Mamadou Samba Diallo.

La session va durer quelques jours puisqu’une commission technique doit examiner ce budget prévisionnel avant son adoption par le conseil communal. La commune de Dixinn est l’une des plus importantes du pays vu son emplacement et les activités économiques qu’elle regorge. En dépit de tous ses atouts, des besoins se font ressentir à plusieurs niveaux dont l’assainissement, l’éducation et l’emploi.

Cellou Dalein Diallo porte plainte

L’opposant guinéen va porter plainte contre les agents de la police qui selon lui ont « tenté de l’assassiner » le samedi 16 février denier.

Alors qu’il tentait de regagner son domicile en passant par le siège de son parti, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée soutient avoir été victime de tentative d’assassinat. Cet acte a été mené selon lui par des agents de la police qui étaient fortement mobilisés pour la circonstance. Le véhicule du chef de file de l’opposition a été fortement endommagé à l’avant et à l’arrière. « Nous avons déjà rédigé la plainte. Elle sera déposée au tribunal de Dixinn demain », a confié un membre du pool d’avocats de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée. Le Ministre guinéen de la sécurité, Alpha Ibrahima Keira a balayé d’un revers de la main les accusations de Cellou Dalein contre la police. « On est habitué à ces déclarations mensongères », a déclaré le ministre.

Lire aussi : Ibrahima Keira traite Dallein Diallo de mythomane

 

Affaire « Grenade » : le verdict annoncé pour le 4 mars

Le 4 mars 2019, le président du tribunal criminel de Dixinn tranchera dans l’affaire Boubacar Diallo allias « Grenade », la décision a été prise ce lundi 18 février 2019, après le plaidoyer des avocats de la défense.

Au sortir de la salle d’audience, les avocats de l’accusé ont dénoncé tour à tour un « manque de preuves concrètes » démontrant que leur client n’est pas auteur de tentative d’assassinat et détention illégale d’arme de guerre. « Je suis triste de défendre un tel dossier dans lequel le procureur de la république tente de forcer la main des magistrats pour obtenir une condamnation, alors que ce dossier ne renferme aucune preuve comme l’a toujours soutenu la défense. Les gendarmes qui accusent notre client de détention d’une arme PMAK n’ont jamais été appelés à la justice pour soutenir leur accusation », a dit Me Salifou Béavogui

Poursuivant, il soutient que le dossier est politico-judiciaire et qu’il visait des responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à sa tête, Cellou Dalein Diallo« Il est révélé en face du tribunal que ce jeune est innocent. Il n’a jamais possédé d’une arme, il n’a jamais tenté de tirer. Les objectifs recherchés ont échoué, il fallait passer par ce jeune pour atteindre d’autres personnes issues de l’UFDG ».

 ‘’Je m’en remets à la sagesse du tribunal’’

Le jeune militant de l’UFDG, Boubacar Diallo dit « Grenade » qui est mis en cause  a déjà passé 11 mois à la prison civile de Kindia. Après le réquisitoire et les plaidoiries de ce lundi 18 février 2019, le juge Ibrahima Kalil Diakité a donné la parole au jeune Boubacar Diallo avant le délibéré du 4 mars prochain. « Mes avocats ont tout dit. Je m’en remets à la sagesse du tribunal. Et que l’âme de mes amis reposent en paix », a déclaré Grenade.  Poursuivi pour détention d’armes de guerre et tentative de meurtre, le jeune militant de l’UFDG, Boubacar Diallo (Grenade) sera situé sur son sort le 04 mars prochain au tribunal de première instance de Dixinn.

Lire aussi : Boubacar Diallo « Grenade »: « On m’a donné une arme… »

Le procès du journaliste Moussa Yéro Bah à renvoyé au 04 octobre prochain

Dixinn (journaldeconakry.com) – Comme prévu dans l’article 460 du code de procédure pénale, le dossier opposant la journaliste Moussa Yéro Bah à Mamadou Oury Baldé a été ouvert ce jeudi 27 septembre au tribunal de première instance de Dixinn. L’audience d’aujourd’hui était consacrée à la fixation de la caution.

 La partie civile a proposé 500 mille GNF, le ministère public 5 millions, et la défense a proposé 50 millions en raison des activités de la partie civile et des menaces qu’il n’a cessé de proférer. Finalement, le tribunal a fixé le montant à un million de francs guinéens.

Maitre Pépé Antoine Lamah avocat de la partie civile dit prendre acte de la décision du tribunal en ces termes. « cette procédure comporte deux particularités, la première c’est une situation directement liée à M. Mamadou Oury Baldé ce qui veut dire que c’est lui  qui a prit le soin de mettre en mouvement l’action publique, en conséquence il doit s’acquitter du montant de consignation. Ce montant a été fixé par le tribunal et nous prenons acte de cette décision et nous allons nous acquitter les jours à venir. La seconde particularité, c’est un délit de presse, caractérisé par une procédure spéciale », a-t- il expliqué.

Des femmes et hommes de médias ont constitué un mouvement de soutien à Moussa Yero Bah. L’avocat de la partie civile a déploré ce mouvement.  « Ce que je déplore du côté de la prévenue, on ne se défend pas dans la rue. Le combat judiciaire c’est prétoire, ce n’est pas à travers des manifestations. Si elle estime que c’est à tort qu’elle a été citée, c’est devant le prétoire qu’elle doit venir se défendre », dit-il.

Du côté de la défense, Maitre Salifou Béavogui promet de défendre Moussa Yéro Bah, car, estime-t- il, elle est innocente dans ce dossier. «Tout ce qu’on lui reproche c’est faux et ar-chi faux, rien n’est prouvé. Dans tous les ouvrages de droit, la caution est fixée en fonction du revenu de la partie civile. C’est un économiste qui a saisi le tribunal quand même, mais le tribunal a fixé la caution à un million et a renvoyé le dossier au 04 octobre. Mme Moussa Yéro Bah est innocente et nous allons le démontrer », promet-il.

Pour rappel, Diaraye Baldé, une jeune fille qui était enceinte de six mois et séquestrée à la maison centrale de Conakry, aurait été victime de viol par son oncle Mamadou Oury Diallo qui est l’auteur de sa grossesse. Etant une activiste des droits de la femme Moussa Yéro Bah a dénoncé cet acte, du coup, l’oncle a porté plainte au tribunal contre Moussa Yero Bah pour diffamation.

Rendez-vous est donc pris pour  le 04 octobre prochain au tribunal de première instance de Dixinn.

Crise sociale : deux jeunes condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis

Il s’agit de Bangaly Camara et Patrice Loua respectivement apprentis menuisier, interpellés le 12 juillet dernier.

Deux jeunes respectivement apprenti menuisier et apprenti maçon interpellés le 12 juillet dernier à Sonfonia, ont été condamnés pour « pour attroupement illégale et destruction de biens privés » par le tribunal de première instance de Dixinn. Présenté le 2 Août dernier au tribunal correctionnel de Dixinn, les deux prévenus ont nié les faits qui leurs sont reprochés. D’après ces jeunes gens, c’est de retour du travail qu’ils ont été interpellés par des agents de sécurité qui poursuivait des gens dans les quartiers. « On ne faisait pas partie de ce groupe qui barricadait la route et on n’a détruit aucun bien. On ne participait même pas à la manifestation. Nous revenions du travail », ont-ils soutenu tous les deux à la barre. Pour le procureur Mohamed Samoura, c’est archi faux. Dans son plaidoyer, il a réitéré que ces deux jeunes étaient coupables des faits qui leurs étaient reprochés. Il poursuit même en accusant Bangaly Camara d’avoir été vu en train d’endommager des véhicules à l’aide d’un bâton. « Je vous demande de condamner Patrice Loua à 6 mois et Bangaly Camara à 2 ans d’emprisonnement » a-t-il requis.

De son côté, la défense par la voix de Maître Mohamed Abou Camara, a rappelé au tribunal que la manifestation est un droit constitutionnel en République de Guinée, avant de demander la relaxe des prévenus. « Ces prévenus ont été entendus à la police sans conseil. Et quand la police descend dans la rue, elle arrête tout le monde, sauf les pagailleurs. Ensuite le droit de grève et de manifester est prévue par la Constitution guinéenne. Alors, on vous demande de relaxer purement et simplement les prévenus pour délit d’attroupement non constitué », a plaidé l’avocat.,,,,

Mais malgré cette défense les deux apprentis seront finalement condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel.

Depuis la hausse du prix du carburant en Guinée, le 30 juin dernier, plusieurs manifestations ont été enregistrées à Conakry et à l’intérieur du pays.

 

Guinée : inauguration des Points de lecture dans la commune de Dixinn

L’ambassadeur du Japon en République de Guinée, Hisanobu Hasama, le directeur de Cabinet du Gouvernorat de la Ville de Conakry, Moundjour Chérif et le commissaire général de Conakry Capitale Mondiale du Livre (CCML), Sansy Kaba Diakité, ont procédé lundi, 14 mai 2018, à l’inauguration du projet de construction de points de lecture dans la commune de Dixinn à Conakry, dans l’enceinte de l’Ecole primaire El hadj Oumar II du quartier Hafia Minière II.
C’est du moins ce qui ressort du communiqué de presse l’Ambassade du Japon en Guinée, rendu public, le 14 mai, à Conakry.

«Ce projet, d’un montant de cent-quarante-sept mille quatre cent dollars (147. 400 $), soit environ un milliard trois cent quarante-et-un millions de francs guinéens (1.341.000.000 GNF), a permis la construction et l’équipement de 05 Points de lecture, dans le cadre de l’évènement CCML dans les quartier Landréah, Bellevue, Hafia Minière II, Dixinn Mosquée et Dixinn Centre II», informe-t-on.

Les livres de ces points de lecture ont été  fournis par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), a-t-on indiqué.

«CCML est un apport majeur aux efforts du gouvernement guinéen pour le développement de l’alphabétisation, de la scolarisation et du savoir. Le Japon met l’accent sur l’éducation, notamment par le renforcement des capacités humaines, qui est un axe essentiel de la Sixième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 6).

Le Japon a donc répondu favorablement à cette requête, pour laquelle le premier ministre du Japon, Shinzo Abe s’est engagé auprès du président de la République de Guinée, Pr Alpha Condé, lors de la visite de ce dernier au Japon, en juin 2017», a-t-on rappelé.

«Ce projet est un partenariat fort et multiple qui montre l’engagement de la Guinée et de ses partenaires en faveur de la lecture à Conakry. Le Japon se félicite donc de cette nouvelle contribution au développement du savoir et au renforcement des capacités humaines en Guinée», a-t-on noté.

Elections communales: l’UDG dévoile ses projets pour la commune de Dixinn

La fédération du parti, Union Démocratique de Guinée (UDG) dans la commune de Dixinn a organisé une manifestation, samedi, 28 janvier 2018, à Dixinn-Gare-rail, pour soutenir son candidat tête de liste dans la commune de Dixinn, au compte des élections communales du dimanche, 04 février 2018, a suivi le correspondant communal de l’AGP dans cette circonscription.

A cette occasion, le candidat de l’UDG à Dixinn, Mohamed Lamine Sylla a dévoilé ses projets de société pour la commune, une fois élu maire.

«Nous allons investir dans les infrastructures scolaires, rénover et construire s’il le faut un grand Lycée à Hafia, parce que c’est très important aujourd’hui. Dixinn a 22 quartiers, près de 300.000 habitants, pour un seul grand Lycée qui se trouve à Donka.

Nous ferons en sorte que Dixinn soit propre à travers la sensibilisant de la population. Nous ferons tout pour connaitre la quantité d’ordure produite par ménage par jour, par semaine et par moi, en vue de faire un bilan qui nous permettra d’avoir une étude de faisabilité pour lancer un appel d’offre au niveau national et international, dans le but de mieux traiter le programme d’assainissement à long terme.

Aussi, nous allons créer une institution de micro finance pour financer les femmes dans leurs initiatives, notamment les commerçantes, les balayeuses, celles qui évoluent dans la pêches, la couture, la teinture, la saponification.

Je ferai 22 forages dans la commune, dont un par quartier, parce qu’aujourd’hui, l’accès à l’eau potable pose problème dans la commune de Dixinn», a promis le candidat de l’UDG à la Marie.

«Naitre et grandir à Dixinn, pour moi c’est une grande chance. Je suis vraiment très fier de ça. De Hafia jusqu’à Cameroun, à chaque étape les populations de Dixinn m’ont montré qu’elles sont avec moi. Et je suis l’un d’eux. Elles me soutiennent. Elles me conduiront pour être le futur maire de la commune, au choix du 04 février 2018», a-t-il espéré.

TPI Dixinn: Le tribunal rejette la demande de mise en liberté de AOB et cie

Le tribunal de première instance de Dixinn a repris, ce mardi 16 janvier 2018, le procès contre AOB, Fatou Badiar et Jean Guilavogui.

Ces trois sont tous accusés de tentative d’assassinat à la personne du chef de l’Etat. Ils ont vu leur demande de mise en liberté rejetée. Il y a eu également une autorisation de la partie civile à déposer une demande de sursis à statuer.

Dès au début de l’audience, le président du tribunal a rappelé à l’auditoire, la requête de la partie civile faite au tribunal, sur la déposition d’une demande d’interprétation de la décision de cassation du jugement par la Cour suprême.

Un appel contesté par les avocats de la défense qui le jugent illégal devant les nouveaux textes de loi établis en 2017.

« Avec la nouvelle loi, nous pensons que les choses ne vont plus retarder comme avant. Nous croyons fermement que dans sous peu la Cour suprême donnera sa rectification, malgré l’irrégularité, l’inexistence et le non fondement de cette demande en droit« , a affirmé Me Salifou Béavogui, avocat de la défense.

Conformément à l’article 529 du code de procédure pénale, le président du tribunal a renvoyé le procès à une date ultérieure afin que la Cour suprême statue sur la demande de suris à statuer, émise par la partie civile.

Ainsi, délibérant sur la demande des avocats de la défense, le juge a rejeté la demande de mise en liberté des trois inculpés, conformément aux articles 407 et 519 du code pénal.

» Nous prenons acte de la décision du tribunal criminel dans cette affaire, qui rejette notre énième demande de remise en liberté. En principe, dès l’arrêt de la cour suprême, nos clients devaient être libérés« , a expliqué Me Béavogui avant d’ajouter: « Nous ne baisserons pas la garde. Nous allons continuer et nous pensons que nous allons obtenir la liberté de nos clients.«

Le procès est renvoyé à une date inconnue pour le moment.

La police fait le bilan des fêtes de fin d’année à Conakry

Au moins deux personnes ont été tuées dans la nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 à Conakry. Parmi les victimes, il y a un gendarme

 

Au moins deux personnes ont été tuées dans la nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 à Conakry. Parmi les victimes, il y a un gendarme. Plusieurs cas d’accidents ont été également enregistrés dans la capitale guinéenne à l’occasion de la fête du nouvel an. A

Alpha midiaou Bah, citoyen et un gendarme Amadou Baldé ont trouvé la mort dans une collision de Moto à Dixinn. D’autres cas d’accidents ont été aussi enregistrés où les victimes sont sorties avec des blessures graves dont un capitaine de police fauché à Bonfi.

Joint au téléphone, le porte-parole de la police nationale Commissaire Aboubacar Kassé a donné un bilan provisoire des accidents enregistrés pendant la fête de fin d’année.

«  Nous avons enregistrés 7  accidents dont un cas mortel  où deux de nos concitoyens ont trouvé la mort, c’était une collision entre deux motos. Il s’agit d’un nommé Alpha Midiaou Bah ; le second est un margis-chef  de la gendarmerie nationale Amadou Baldé. L’accident a  eu lieu à 13 heures devant le TPI de Dixinn.

Nous avons également enregistré un grave accident au rond-point de Matoto à 23heures. Là c’est un camion qui a percuté une moto, le conducteur de la moto Abdoulaye Diallo ingénieur de son état  a eu la jambe droite broyée. Vers minuit c’est un autre camion qui s’est retrouvé dans les caniveaux à Gbessia, le chauffeur a pris la fuite en abandonnant le camion. A  21 heures à Ratoma, un accident a eu lieu  à Kakimbo. A 6h du matin un autre accident a eu ce 1er Janvier 2018 occasionnant un blessé léger,  la victime s’appelle Mohamed Camara.

A 4heures du matin, devant l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry une collision entre deux véhicules (une RAV4, une Toyota et une moto  TVS), a été enregistrée. Le conducteur de la moto grièvement blessé a été admis à l’hôpital.

Vers 4h10 également, une voiture TOYOTA  a fauché un capitaine de Police du nom de Mohamed Lamine Dabo commandant de peloton du commissariat urbain de Bonfi. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital Donka, pour la radiographie, il est blessé partout sur le corps » a souligné Commissaire Aboubacar Kassé  porte-parole de la police nationale. Il précise qu’il s’agit là d’un bilan provisoire des accidents dans la ville de Conakry. Celui définitif  avec l’intérieur du pays est attendu demain mardi 2 janvier 2018, a indiqué le commissaire Kassé.

Le porte-parole de la police nationale a aussi expliqué qu’il y a eu des interpellations suite à des bagarres violentes devant un night-club à Kipé. A Dixinn aussi, il y a eu des interpellations pour un cas de vol et pour des raisons d’ébriété manifeste.