Sénégal : Greenpeace pour un Conseil présidentiel sur la pêche

La rencontre multipartite promise par le président Macky Sall pour relancer le secteur n’a toujours pas eu lieu.En raison des défis auxquels le secteur de la pêche fait face, le chef de l’État avait annoncé l’organisation d’un conseil présidentiel sur le secteur de la pêche en mai 2021. Pour ce faire, rappelle l’ONG britannique, Macky Sall avait instruit le ministre des Pêches et de l’Economie maritime d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes afin de mettre en œuvre, à partir de juin 2021, une stratégie nationale inclusive de relance durable de la pêche artisanale.

Mais, constate Greenpeace, une année après, ce Conseil présidentiel tant attendu par le monde de la pêche n’a toujours pas eu lieu.

La pandémie de Covid-19 a déstabilisé la plupart des secteurs d’activité dans le monde. « Le secteur de la pêche souffre toujours autant et a besoin de réformes. Un conseil présidentiel qui réunira toutes les parties prenantes pourrait poser les bases du renouveau du secteur de la pêche et de ses sous secteurs », a déclaré Dr. Aliou BA.

Selon le Responsable de la campagne océan à Greenpeace Afrique, cité dans la note parvenue jeudi soir à APA, « les problèmes du secteur de la pêche ne doivent pas être relégués au second plan car il s’agit de l’un des piliers de la stabilité socioéconomique du Sénégal ».

Au Sénégal, le secteur de la pêche est d’une importance stratégique. Il occupe environ 15% de la population active, contribue à la sécurité alimentaire et à la stabilité socioéconomique de milliers de personnes. À ce titre, estime Greenpeace Afrique, il mérite beaucoup plus d’attention de la part des autorités. Sa gestion durable doit être au cœur des politiques publiques de l’Etat.

L’organisation non gouvernemental déplore par ailleurs « le refus obstiné » de l’autorité en charge du secteur de la pêche de publier la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher au Sénégal.

Mauritanie : trois nouvelles nominations à de hautes fonctions

Trois anciens ministres nommés à de hautes fonctions.Dans la foulée de la publication, dans la soirée du jeudi 31 mars, de la liste du nouveau gouvernement du Premier ministre reconduit, Mohamed Ould Bilal, la présidence mauritanienne a annoncé la nomination par décrets de trois anciens ministres à de hautes fonctions. Mme Naha mint Hamdi O. Mouknass est ainsi désignée ministre conseillère à la présidence de la république

Mohamed Lemine O. Dehbi est nommé gouverneur de la banque centrale de Mauritanie

Mohamed Ali O. Sidi Mohamed est désormais le délégué général à l’agence nationale à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion

Un nouveau gouvernement fortement remanié en Mauritanie

Parmi les changements majeurs: l’ancien diplomate onusien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed quitte les Affaires étrangères au profit de Mohamed Salem Ould Merzoug, jusqu’ici ministre de l’Intérieur.Le secrétaire général de la présidence de la République mauritanienne a annoncé jeudi soir, 31 mars, la liste des membres du nouveau gouvernement du Premier ministre, Mohamed Ould Bilal, lui-même reconduit la veille après avoir présenté la démission de sa première équipe mardi 29 mars.

Comme le pronostiquait une grande partie des médias mauritaniens, l’ancien diplomate onusien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed quitte son poste de ministre des Affaires étrangères. Il est remplacé par Mohamed Salem Ould Merzoug, ancien Haut Commissaire de l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), plusieurs fois ministre par le passé et qui était jusqu’ici ministre de l’intérieur. 

Considéré comme un proche du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Merzoug cède sa place de “premier flic” de Mauritanie à un autre homme de confiance du chef de l’Etat: .Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine qui occupait le poste de  directeur de cabinet du Président de la République. 

Remplacé quelques heures auparvant par Yahya Ould El Waghef au Secrétariat général de la présidence, Adama Bocar Soko devient le ministre de l’Agriculture.Porte-parole du gouvernement sortant, Moctar ould Dahi quitte le ministère de la Culture pour celui de la Santé en remplacement de Sidi Ould Zahav.Le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie (BCM)CM, Cheikh El Kebir Moulaye Taher, devient le ministre de la Transition en remplacement d’Abdel Aziz Ould Dahi qui quitte le gouvernement.

Jusqu’ici parmi les plus jeunes du gouvernement,  Taleb Sid’Ahmed, tr-s apprecié dans les milieux de la jeunesse et de Amal Mint Cheikh Abdallahi, fille de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, sont tous les deux remplacés, respectivement à l’”Emploi et à l’Enseignement supérieur. Ancien haut cadre de l’Union africaine, Moctar Ould Ahmed Yedali  est nommé à la place Mohamedou Ahmedou M’Haimid au ministère  des Transports.

Voici la nouvelle composition gouvernementale :

Ministre de la Justice / Mohamed Mahmoud Ould Boya

Ministre des Affaires étrangères / Mohamed Salem Ould Merzoug

Ministre de la Défense Nationale / Hanena Ould Sidi

Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation / Mohamed Ahmed O. Mohamed Lemine

Ministre de l’Economie / Ousmane Mamadou Kane

Ministre des Finances / Isselmou Mohamed Mbaye

Ministre des Affaires Islamiques / Dah Ould Amar Taleb

Ministre de l’Education Nationale, Porte-parole du Gouvernement / Mohamed Melainine Ould Eyih

Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie / Abdel Salem Ould Mohamed Saleh

Ministre de la Fonction Publique et du Travail / Mohamed Abdallahi Outhmane

Ministre de la Santé / Mokhtar Ould Dahi

Ministre de la Transition Numérique / Cheikh El Kebir Moulay Taher

Ministre des Pêches et de l’Economie maritime / Mohamed Ould Abdine Ould Emaiyif

Ministre du Commerce et du Tourisme / Lemrabott Ould Bennahi

Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme / Sid Ahmed Ould Mohamed

Ministre de l’Elevage / Mohamed Ould Soueidatt

Ministre de l’Agriculture / Adama Bocar Soko

Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle / Lalia Camara

Ministre de l’Equipement et des Transports / Mokhtar Ould Ahmed El Yedali

Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement / Sidi Mohamed Taleb Amar

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique / Mohamed Lemine Ould Abiye

Ministre de la Culture, des Sports et des Relations avec le Parlement / Khattar Ould Cheibany

Ministre de l’action sociale, de l’enfance et de la famille / Savia Mint Entehah

Ministre de l’Environnement et du Développement Durable / Aissata Daouda Diallo

Ministre, secrétaire général du gouvernement / Zeinebou Mint Ahmednah

Mali: Il y a dix ans, Mamiti, 20 ans, « inaugurait » le tribunal islamique à Tombouctou

Le 30 mars une rébellion touarègue prenait le contrôle du Nord du Mali, avant d’être finalement supplantée par des groupes islamistes qui y ont installé des tribunaux islamiques. Un jeune touareg de Tombouctou était la première personne jugée puis condamné sur la base de la charia. Deuxième volet de notre série sur l’occupation, il y a exactement dix ans, du septentrion malien par les islamistes.Le jeune homme avait alors tout juste la vingtaine. Mais il s’en souvient comme si c’était hier. « L’armée malienne s’était retirée de la ville dans la nuit. Ce jour-là, tôt le matin, je suis sorti en ville comme la plupart des jeunes. Certains sont allés piller les maisons abandonnées et les administrations pour récupérer des motos, des téléviseurs, des climatiseurs etc. Mes amis et moi sommes partis vers le camp militaire. Mes amis cherchaient des véhicules, des motos, des armes ou des caisses de munitions qu’ils espéraient vendre ailleurs. Moi, j’avais un autre objectif. Aller au mess des officiers. J’étais persuadé que dans leur fuite, les militaires n’ont pas eu le temps de récupérer l’argent de la caisse et surtout les stock d’alcool. C’est un des meilleurs que j’ai goûté dans cette ville et qui est très prisé par les buveurs de Tombouctou. Je n’ai trouvé ni argent ni stocks, seulement trois ou quatre bouteilles de vin oubliées au fonds d’un frigo, dont j’ai bu une ou deux sur place, avant de quitter les lieux complètement ivre » rigole-t-il, aujourd’hui au téléphone, relatant le moment de son arrestation par une patrouille des islamistes d’Ansardine appuyé par Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), alors en concurrence pour le contrôle de la ville avec les nationalistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) avec lequel ils s’étaient initialement alliés pour déclencher cette énième rébellion qui venait d’éclater dans le Nord du Mali. 

«Je suis à peine sorti du camp qu’un pickup avec des combattants lourdement armés s’est arrêté devant moi. « Ils m’ont demandé de voir ce quil y avait dans le sachet que je portais. Je leur ai dit que c’était du vin. Ils m’ont ordonné de les jeter immédiatement par terre et ils y ont mis le feu. Là, j’ai compris que la situation était grave. J’étais persuadé qu’ils allaient m’exécuter sur place. J’avais si peur que j’ai dessaoulé sur le champ », plaisante drôlement le jeune touareg, imitant l’accent de celui qui semblait être le chef de la patrouille islamiste: Omar Ould Hamaha, que le monde entier allait’découvrir aux premières heures de l’occupation de Tombouctou, grâce à des vidéos mises en ligne par des habitants de la ville où il revendiquait haut et fort l’objectif des jihadistes d’occuper tout le territoire malien, menaçant la communauté internationale d’un « 11 septembre multiplié par dix si jamais elle se hasardait à  intervenir au Mali ».  « Barbe rousse », comme l’avait surnommé la presse internationale en raison de son bouc teint au henné, « pour faire comme le Prophète » -comme il le confiait, en septembre 2012 à l’auteur de ces lignes dans la ville de Gao où il avait fini par prendre ses quartiers-, conduit le jeune homme dans les locaux d’une ancienne banque transformée en commissariat de police islamique. Mamiti y passe cinq jours de garde à vue, où avec deux autres jeunes arrêtés pour le même motif de consommation d’alcool -un Arabe et un Songhai, la communauté noire majoritaire dans la ville- il passe son temps à jouer au repenti, en priant et lisant le Coran à haute voix. “Il fallait me voir. En quelques jours, j’étais devenu comme eux, au point que certains m’ont même proposé de les rejoindre comme combattant. Je n’ai pas dit non et je n’ai pas dit oui”, confie le jeune homme.Déféré devant le tribunal islamique, il est immédiatement condamné et puni.

 

« C’était vraiment bizarre. Lle commissaire était mon cousin maternel et le juge mon oncle maternel également. Je ne savais même pas qu’ils étaient avec eux. Au fond de moi, j’espérais qu’ils allaient me sauver, comme j’en avais l’habitude avec les autorités qui étaient là. Il y a avait toujours quelqu’un pour me sortir d’affaires. Mais là, rien. Mon cousin et mon oncle avaient bien de l’affection pour moi. Ils me l’ont dit. Mais là pas question de m’accorder de faveur. », se souvient Mamiti. Le premier, Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Mahmoud, longtemps en fuite, a été arrêté puis remis par les autorités maliennes le 31 mars 2018 à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye où son procès pour « crimes contre l’humanité » ouvert en 2020 est toujours en cours . Le second, Houka Houka Ag Alhousseini, un moment emprisonné à Bamako avant d’être libéré le 14 août 2014 dans le cadre d’une « concession politique » du gouvernement malien en direction d’une partie des islamistes ayant accepté de prendre part aux négociations de  paix alors en cours entre l’Etat et certains groupes armés et qui ont abouti à la signature d’un accord de paix en juin 2015. Aux dernières nouvelles, l’ancien juge islamique, qui est enseignant d’arabe de métier, a entretemps été réintégré à la fonction publique comme directeur d’école dans une localité proche de Tombouctou où, faute de magistrat de l’Etat, c’est lui qui rendrait encore justice sur la base de….la Charia. « Je suis le premier qui a été jugé et condamné: il paraît que c’était 40 coups de fouet. je n’ai même pas compté tellement j’avais mal. C’était une cravache faite à partir des poils de queue de chamelle.  Durant plusieurs jours, j’étais obligé de rester allongé sur le ventre. Des amis venaient me voir à la maison avec des bières et du haschich mais je ne voulais plus y toucher, tellement j’avais encore mal. La douleur des coups que j’ai reçus était encore dans ma tête. À cette époque, la seule chose que je voulais était de quitter la ville. Je me connais, j’aime trop la belle vie. Les filles, l’alcool, les joints et la musique. Or, tout cela est absolument interdit par les islamistes. Si je restais je n’allais pas résister longtemps à reprendre mes habitudes. J’ai donc décidé de partir », se souvient Mamiti, racontant avec un impressionnant art de l’autodérision la scène de son jugement et de sa punition sur la terrasse du très charmant hôtel que les islamistes avaient alors réquisitionné pour y installer leur tribunal.

 

Dix ans après les faits, Le jeune touareg n’a pas de haine ni envie de revanche à l’égard des islamistes qui l’ont fouetté et poussé à quitter sa ville natale. Le jeune touareg pardonne tout.  « Ce qui est arrivé est arrivé. Le passé c’est le passé. » se résigne-t-il. Est-ce l’effet des liens de famille avec son cousin Hassan l’ancien commissaire islamique ou son oncle Houka, l’ancien juge jihadiste? Est-ce l’effet des liens d’amitié ou de voisinage anciens avec certains jeunes qui avaient rallié les jihadistes, comme cela est fréquent dans le Nord du Mali? Ou est-ce, plus simplement, l’effet des croyances locales façonnées par des siècles de mysticisme islamique soufi qui érige le pardon en vertu religieuse majeure?
En dépit de son penchant assumé pour certains interdits « haram », Mamiti se veut « un bon musulman ». Il pense donc que pardonner est un devoir religieux, surtout qu’il multiplie, selon lui, ses “chances d’accéder au paradis d’Allah”. 
“C’est ça le vrai islam” philosophe le jeune homme qui donne l’exemple des chefs religieux de sa ville, comme le grand Imam de Tombouctou: Abderrahmane Ben Assayouti, un vénéré octogénaire héritier d’une vieille lignée d’érudit religieux venus il y a plusieurs siècles du Caire et d’Assyout en Égypte, comme d’autres de Baghdad, Damas, Istanbul, Kairouan, Tripoli, Fès, Marrakech, Cordoue, Médine, La Mecque, Sokoto, Zanzibar, etc. 
Au plus fort de l’occupation jihadistes, comme lors de précédents épisodes d’insurrections armées que le nord du Mali vit épisodiquement depuis l’indépendance du pays en 1960, le très respecté Imam a toujours appelé à la “paix des cœurs”. 
Depuis que la ville s’est vidée de ses jihadistes, chassés en 2013 par l’armée française, le religieux cesse de prêcher contre le sentiment de revanche que nourriraient certains habitants à l’égard d’autres en raison du comportement de quelques uns parmi eux durant l’épisode de l’occupation. 
“Toute ma vie j’ai prié pour la paix. Le pardon est essentiel en Islam. La haine est un mauvais sentiment » confirmait, en septembre 2018, le religieux à la vision manifestement trop abîmée annotant un vieux manuscrit au premier étage de son domicile, une vieille bâtisse érigée par un aïeul non loin de la grande mosquée historique de Djingareyber où sa famille a toujours officié. 
A la différence de Mamiti, l’homme de Dieu n’a jamais été maltraité par les jihadistes. En dépit de divergences doctrinales profondes entre ce mystique soufi et ces littéralistes salafistes, les islamistes ont toujours pris soin de lui manifester le plus grand égard. 
“Personnellement, je n’ai jamais eu de problèmes avec eux. Ils m’ont toujours respecté et considéré. Ils venaient d’ailleurs régulièrement me rendre visite pour prendre de mes nouvelles ou me demander conseil en raison de mon statut et de mes connaissances, y compris Abou Zeid”, confie t-il en référence au redoutable émir d’Aqmi responsable de plusieurs enlèvements d’occidentaux, dont les anciens otages d’Areva, et qui a été tué au combat aux premiers premières semaines de l’opération militaire international conduite par la France en janvier 2013 pour chasser les islamistes du nord du Mali. 
“Je ne juge jamais les humains. Mais ce fut, tout de même, une épreuve. Et comme on dit en Islam après toute épreuve vient la délivrance”, médite le vénéré religieux alternant des phrases en arabe, français et songhaï l’idiome soudanais en usage dans le Nord du Mali. 

Aujourd’hui, il n’y a plus de charia à Tombouctou, ni de police ou de juges islamiques. Les jihadistes ont aussi disparu de la ville. Théoriquement, Mamiti le jouisseur peut donc s’y adonner à ses plaisirs habituels, Mais il ne vit plus dans les parages. Après avoir longtemps erré entre Bamako, la capitale, et les camps de réfugiés dans les pays voisins, Mamiti, aujourd’hui trentenaire, a été contraint de s’exiler très loin de chez lui. « Avec ou sans les islamistes, mon pays va mal » dit le jeune homme qui vit désormais dans pays d’Europe du Nord, en allusion à la situation politique et sécuritaire qui règne au Mali où dix ans après le début de la guerre contre les jihadistes, ceux-ci sont loin d’avoir été vaincus et la paix n’y est toujours pas revenue. 

L’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale ouvre un consulat général à Dakhla

L’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale a ouvert, jeudi, un consulat général à Dakhla, lors d’une cérémonie
présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit, en présence du ministre des affaires étrangères, du commerce international et des relations avec la diaspora du Commonwealth de la Dominique, Kenneth Darroux.

Quelque 24 pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Maroc.

A Dakhla, le consulat de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale va côtoyer ceux de la République de Sierra Leone, la République du Sénégal, de Gambie, de la Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau, de la République de Guinée Équatoriale et de la République démocratique du Congo (RDC), en plus de la République d’Haïti.
 

Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique engagés à accélérer la mise en œuvre de leur feuille de route de coopération

Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique ont réitéré leur engagement à accélérer la mise en œuvre de la feuille de route de coopération bilatérale (2022-2024), signée jeudi à Dakhla.Cette feuille de route couvre plusieurs secteurs clés, tels que l’éducation, la formation professionnelle, l’agriculture, la santé ou encore le tourisme, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue d’un entretien entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit, à l’occasion de l’ouverture à Dakhla d’un consulat de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECO).

Les deux parties ont aussi exprimé leur volonté d’approfondir et de consolider davantage leur coopération à la faveur de l’échange d’expériences et d’expertises dans différents domaines d’intérêt commun.

Les deux responsables ont hautement salué le niveau actuel des relations bilatérales dans tous les domaines, ajoute la même source, notant que les deux responsables ont discuté des questions liées à l’état actuel et des perspectives d’élargissement de la coopération bilatérale pour répondre aux aspirations et ambitions respectives des deux pays amis.

En outre, M. Skerrit a mis en avant la vision royale visant à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région des Caraïbes à travers des projets socio-économiques tangibles.

Sur la question du Sahara, le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique a réaffirmé la reconnaissance du Commonwealth de la Dominique de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Il a également exprimé le plein soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que base unique pour une solution politique à ce différend régional, dans le plein respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Maroc.

« Dans cet esprit, le Commonwealth de la Dominique a ouvert un consulat général à Dakhla au nom de l’OECO, représentant les six États membres de la Caraïbe orientale », relève la même source, ajoutant que cette présence diplomatique « très significative et prometteuse » représentera certainement une belle opportunité pour dynamiser davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume et les six Etats de la Caraïbe Orientale.

Maroc-Espagne : le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape

Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, indique, jeudi, un communiqué du Cabinet Royal.Au cours de cet échange, le Souverain marocain a réitéré sa Haute appréciation pour le contenu du message qui lui a été adressé, le 14 mars, par le Président du gouvernement espagnol.

Cette lettre est conforme à l’esprit du discours royal du 20 août 2021 et répond à l’appel du Roi à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays », souligne la même source.

Ainsi, le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape, fondée sur le respect mutuel, la confiance réciproque, la concertation permanente et la coopération franche et loyale.

Dans ce contexte, les différents ministres et responsables des deux pays sont appelés à mettre en œuvre des actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route ambitieuse et couvrant tous les domaines du partenariat, intégrant toutes les questions d’intérêt commun.

Le Roi Mohammed VI a adressé, à cette occasion, une invitation au Président du Gouvernement espagnol, pour effectuer une visite au Maroc, dans les très prochains jours », conclut le communiqué.

Maroc : Un centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats voit le jour

Par Hicham Alaoui — Le Centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats a été inauguré, jeudi à Dakhla au sud du Maroc, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en compagnie des chefs de diplomatie des Comores, de la Gambie et de la Somalie ainsi que la Secrétaire d’Etat à la coopération internationale de la Guinée Bissau.

Cette structure internationale a pour missions de sensibiliser et de mettre en œuvre des solutions fondées sur l’action pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Grâce aux recherches académiques, aux partenariats, aux collaborations et à l’engagement direct dans des programmes holistiques, le Centre développe et déploie des stratégies pour combattre toutes les formes d’embrigadement des enfants.

Pour combler les lacunes dans la prévention et la lutte contre le phénomène des enfants soldats, le Centre lance un programme pilote étalé sur trois ans. L’initiative est un effort multidisciplinaire qui s’attaque à l’exploitation et à l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits armés. L’objectif est de mettre en place un système capable de traiter de manière efficace, efficiente et équitable les cas de recrutement d’enfants soldats, de protéger les victimes et de s’attaquer aux causes profondes de cette exploitation.

Dans le but d’augmenter le nombre d’enquêtes, de poursuites et de condamnations, tout en assurant une véritable réinsertion des enfants soldats, le Centre se lance également dans une évaluation et un recensement d’enfants-soldats non référencés, tout en engageant des solutions innovantes pour faire face à l’exploitation des enfants dans les conflits armés.

Aussi, et dans un souci de disséminer les données à large échelle tant quantitatives que qualitatives, le Centre se focalisera notamment sur des recherches portant sur le continent africain.

Aujourd’hui, les enfants participent à près de 75% des conflits dans le monde tandis que plus de 460 millions d’entre eux vivent dans des zones de conflits.

Les enfants soldats sacrifient leur jeunesse dans des systèmes de violence en construisant leurs valeurs et leurs identités sous la direction de groupe armés. Ils deviennent des vecteurs et violence et de terrorisme plutôt que des citoyens capables de construire une paix durable.

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence initiée par le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a souligné que l’embrigadement des enfants, forcé par le « polisario » et encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimente l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel.

Le ministre a mis l’accent sur la corrélation entre l’absence de gestion des camps de Tindouf et le recrutement d’enfants-soldats, notant que le pays-hôte doit assumer la plénitude de sa responsabilité internationale imprescriptible, notamment au regard de la sécurité et de la protection des enfants vivant sur son territoire.

 L’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du « polisario » constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés, ainsi qu’une violation flagrante des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité en la matière, a-t-il fustigé.

De même, il a fait savoir que le Maroc est, effectivement, un acteur majeur du maintien et de la consolidation de la paix, rappelant que le Royaume participe depuis 1960 aux missions de maintien de la paix, sur tous les continents, d’autant plus qu’il est classé parmi les 11 premiers pays contributeurs en casques bleus dans le monde, avec 1702 casques bleus déployés en Afrique (MINUSCA, MONUSCO et UNMISS).

Par ailleurs, M. Bourita a souligné que le choix de Dakhla pour abriter le Centre international de recherches sur la prévention des enfants-soldats, est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité.

A travers ce Centre, le Maroc souhaite apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant au débat par la formulation de propositions concrètes à la faveur du continuum sécurité-développement et la coordination des efforts de la communauté internationale, selon une approche plurielle, à la fois globale et locale, académique et politique, théorique et pratique, alliant lutte et prévention, a-t-il soutenu.

De même, il a affirmé que l’objectif du Centre est de fournir des données précises, qualitatives et quantitatives afin de formuler une action informée par la recherche académique.

 Le Maroc appelle aussi à mettre fin à l’impunité des personnes responsables du recrutement et de l’utilisation criminelle d’enfants et d’autres violations graves, en soutenant la surveillance et la communication systématiques par les Nations Unies des violations des droits de l’enfant dans les conflits, a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: le prix du cacao maintenu à 825 Fcfa/kg

L’année dernière, le kilogramme du cacao était vendu à 750 FCFA.Le kilogramme du cacao ivoirien sera vendu à 825 FCFA pour la campagne intermédiaire prévue du 1er avril à septembre 2022. L’annonce a été faite, ce jeudi à Abidjan, par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement durable.

« Le prix du cacao pour la campagne intermédiaire 2021-2022 est fixé à 825 FCFA par Kg comme pour la campagne principale », a déclaré le ministre Adjoumani Kouassi, soulignant une augmentation de 10% par rapport à la campagne précédente.

En Côte d’Ivoire, le prix de la campagne intermédiaire a été toujours en deçà de celui de la campagne principale.

Le porte-parole des producteurs, Moussa Koné, a soutenu que cette nouvelle indexation est « une première dans la commercialisation du café-cacao » car tout le monde s’attendait à 750 FCFA/kg, mais qu’à la surprise générale, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a reconduit le prix de la campagne principale.

C’est pourquoi, « cette année, il n’y a pas de campagne intermédiaire, c’est la grande campagne qui continue », a-t-il lancé, annonçant au nom de tous les producteurs ivoiriens « une journée d’hommage » au président de la République.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao qui est sa première culture d’exportation. Les 70% de la consommation de cacao de l’Union européenne proviennent de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

Tchad : une figure du Fact se rallie à Mahamat Idriss Deby

C’est un ralliement peu ordinaire qui fait grand bruit à N’DjamenaLe chef d’état-major adjoint des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) Nigue Kross (59 ans) a rallié le Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par Mahamat Idriss Deby.

Cette figure marquante de la rébellion tchadienne depuis plusieurs décennies, rejoint le nouvel homme fort de N’Djamena, Mahamat Idriss Deby. Selon des sources militaires, Nigue Kross avait mené l’offensive du Fact le 11 avril 2021 depuis la Libye, qui avait débouché dix jours plus tard, à la mort de l’ancien président tchadien Idriss Deby Itno, le 21 avril 2021.

Ce vieux routier de la rébellion a livré plusieurs batailles contre le pouvoir tchadien. Et l’un de ses faits d’armes a été son intervention décisive qui avait sauvé la vie  à Mahamat Mahdi Ali, le chef du Fact, d’une capture de l’armée tchadienne lors des violents combats d’avril 2021.

Par la suite, Nigue Kross va prendre du galon au sein du mouvement politico-militaire du Fact, où il passe de chef d’état-major adjoint à chef d’état-major par intérim après la mort au front de son supérieur immédiat, Mahamat Oumar Choukou.

Passé par l’armée tchadienne, il a intégré tour à tour plusieurs groupes rebelles comme le Frolinat en 1979 avant d’atterrir à l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) de Mahamat Nouri, ancien ministre de la Défense d’Idriss Deby. Mais le mouvement va se fissurer donnant naissance au Fact de Mahamat Mahdi Ali en avril 2016.

Très vite des dissensions entraînent son départ au sein du groupe rebelle composé des officiers dissidents et des combattants de l’ethnie gorane, à laquelle appartient l’ancien président tchadien Hissène Habré décédé en exil à Dakar le 24 août 2021.

Après l’offensive ratée des Fact aux portes du Kanem en mai dernier, Nigue Kross décide de prendre ses distances avec Mahamat Mahdi Ali, avec qui, les relations se seraient fortement dégradées. Il justifie son choix de rejoindre le Conseil militaire de transition par « l’appel au dialogue de la junte tchadienne ». Avant lui, une vingtaine d’ex-rebelles de l’Union des forces et de la résistance (UFR) s’étaient ralliés en septembre dernier au régime de la transition.

RCA : haro sur le groupe Wagner et les rebelles

L’Onu dénonce les exactions commises par les insurgés et le groupe paramilitaire russe en République centrafricaine.La Cheffe des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies (Onu), Michelle Bachelet n’épargne pas non plus les forces armées centrafricaines. « Des meurtres, des violences sexuelles liées au conflit, ainsi que de graves violations et abus à l’encontre des enfants ont été allégués contre toutes les parties », soutient la diplomate dans une note parvenue jeudi à APA.

Au cours des trois derniers mois de 2021, la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies en RCA (Minusca) affirme avoir documenté 363 incidents de violations des droits de l’homme, d’abus et d’infractions au droit humanitaire international « dont beaucoup sont extrêmement graves ». Par ailleurs, l’organisme onusien dénombre 848 victimes.

Selon la Minusca, 59 % de ces incidents ont été attribués aux groupes armés signataires de l’Accord de paix de février 2019. Les forces de sécurité nationales et leurs alliés étaient responsables de 40% des incidents – une forte augmentation par rapport aux 23 % enregistrés en janvier 2021.

S’exprimant devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, Mme Bachelet s’est inquiétée du fait que la réponse du gouvernement aux groupes armés passe de plus en plus par « des arrestations arbitraires » de membres de communautés déjà vulnérables, comme les musulmans et les Peuls, qu’ils associent à des groupes armés. « Ce schéma de violations touchant les communautés minoritaires est profondément inquiétant », a-t-elle déploré.

D’une manière générale, note l’Onu, les droits de nombreuses personnes sont violés. La discrimination et les mauvais traitements ciblés risquent une fois de plus de « déclencher un nouveau cycle de violence le long des lignes communautaires, religieuses et ethniques », alerte-t-elle. « Les revers pour la paix et la réconciliation d’une telle évolution seraient profonds », a fait valoir Michelle Bachelet.

De son côté, l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Yao Agbetse, a indiqué avoir reçu « plusieurs témoignages concordants faisant état d’exactions commises par les forces bilatérales russes sur des populations civiles ». Il s’agit notamment « des violences sexuelles, des actes d’intimidation, des destructions d’habitations, des menaces, de racket ».

« Les forces bilatérales russes sont également accusées des actes de torture, de traitements cruels, humiliants, inhumains et dégradants, y compris sur des dépositaires locaux de l’autorité de l’Etat dans l’arrière-pays, en occurrence dans les localités de Aigbando, Bambari, Beloko, Bossangoa, Boyo, Bria et Mouka », a déclaré Yao Agbetse.

Wagner accusé d’intimider les enquêteurs

Par ailleurs, l’Expert indépendant onusien a également accusé le groupe Wagner « d’entraver systématiquement le travail des enquêteurs ». « Les forces bilatérales russes font parfois obstruction à la conduite d’enquêtes dans certains endroits où des violations des droits de l’homme auraient été commises », a-t-il dit.

A ce sujet, il a rappelé que la Commission d’enquête spéciale du gouvernement centrafricain avait conclu à des violations commises par les forces bilatérales russes.

« Au regard de la nature des relations contractuelles entre la RCA, sujet de droit international, et les forces bilatérales russes, entité n’ayant pas de reconnaissance au regard du droit international, et en absence de toutes autres informations publiques relatives aux stipulations contractuelles, la responsabilité des violations documentées incombe à l’Etat centrafricain qui doit prendre diligemment toutes les mesures nécessaires pour que justice soit rendue aux victimes », a-t-il indiqué.

Dans ces conditions, il juge urgent que des mesures appropriées soient prises, « à bref délai ». Le but est de mettre un terme à ces violations des droits des populations civiles, à des tensions latentes ou ouvertes entre les alliés russes et les forces de défense et de sécurité centrafricaines, et à toutes les entraves aux opérations de la Minusca et du travail des humanitaires.

Sur un autre plan, la « baisse de la capacité de nuisance des groupes armés, notamment UPC, 3R, ex-seleka, anti-balaka » ne les a pas empêchés de continuer à faire peser sur la population des menaces et des exactions. Ces groupes rebelles ont ainsi poursuivi les violations des droits des populations civiles, les incursions expéditives de jour et de nuit dans les villages et les collectes illégales de taxes sur les routes.

La RCA entend faire la lumière sur toutes les allégations de violations des droits de l’homme.

Foot: un ex-entraîneur de Cissé et Belmadi se dit «heureux et triste»

Les sélectionneurs sénégalais et algérien ont connu des fortunes diverses dans les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.Aliou Cissé et Djamel Belmadi, respectivement sélectionneurs du Sénégal et de l’Algérie, ont été entraînés durant leur carrière de joueur au Paris Saint-Germain (France) par Luis Fernandes. Cependant, les deux ex-coéquipiers ne connaissent pas la même réussite avec leurs équipes nationales depuis quelques temps.

Après avoir soulevé la première Coupe d’Afrique des nations (Can) du Sénégal en février dernier au Cameroun, Aliou Cissé a réussi à qualifier sa sélection, mardi dernier lors des barrages retour de la Coupe du monde, face aux Pharaons d’Egypte pour la deuxième fois d’affilée. Djamel Belmadi n’a toutefois pas connu le même bilan.

Eliminée au premier tour lors de la dernière CAN, l’Algérie n’a pas su préserver le bon résultat obtenu au Cameroun (0-1) lors du match de barrage aller. Les Fennecs ont été dominés à Alger (1-2) par les Lions indomptables qui se qualifient du coup au Mondial qatari.

Devant ce bilan contrasté de ces anciens poulains, l’ex-international français a fait part de son sentiment sur sa page Twitter. « Je suis à la fois heureux et triste pour mes deux anciens joueurs, Aliou Cissé et Djamel Belmadi. Ils méritaient d’aller ensemble à la Coupe du monde mais le foot est parfois cruel. Force à toi Djamel, quant à Aliou je serai avec toi et tout le peuple sénégalais », a déclaré Luis Fernandes.

Outre le Sénégal et le Cameroun, les trois autres équipes africaines qualifiées à la phase finale de la Coupe du monde 2022 sont la Tunisie, le Ghana et le Maroc. Le tirage au sort des poules est prévu demain vendredi.

Burkina : la junte donne des gages pour la libération de Kaboré

Au Burkina Faso, des consultations sont en cours pour permettre à l’ex-président renversé de retourner parmi les siens.L’assurance a été donnée par le porte-parole du gouvernement de transition burkinabè, Lionel Bilgo, dans un communiqué adressé ce jeudi à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Les chefs d’Etat de cette organisation, lors de leur réunion de vendredi dernier, n’avaient pas caché leur préoccupation à propos de la détention de Roch Marc Christian Kaboré, leur homologue qui a été victime d’un coup d’Etat mené il y a deux mois par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba et ses hommes.

« Sur la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la Cedeao, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité », renseigne le gouvernement burkinabè. « Au demeurant, la famille de l’ancien Président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous régionales ont été tenues au courant de ces concertations », ajoute la même source.

Par ailleurs, si les trois ans décidés par les militaires au pouvoir avant l’organisation d’une élection pour passer la main ne convainc pas la Cedeao, le gouvernement de transition burkinabè a indiqué « que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l’insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption ».

Le Mali réceptionne de nouveaux équipements militaires russes

Le ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara, a reçu mercredi 30 mars de nouveaux matériels de combat dans la lutte contre le terrorisme pour son pays.Le partenariat russo-malien semble plus solide sur le plan militaire. Un premier lot de matériels composés, entre autres, « d’hélicoptères de combat » et de « radars de dernière génération » a été réceptionné hier à l’aéroport international Modibo Keita de Bamako, en présence de plusieurs autorités dont des Russes.

Le communiqué de l’armée malienne a salué le « partenariat sincère et très ancien » entre la Russie et Mali, indiquant que cette acquisition entre « dans le cadre de la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa) » sur le front contre les groupes jihadistes, à travers le plan Maliko et l’opération Kêlêtigui. Ainsi, ces nouveaux matériels « joueront un rôle très essentiel » dans le renforcement de capacités opérationnelles des FAMa dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens.

« Aujourd’hui nous pouvons dire avec fierté que notre Armée Nationale est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit », a fait savoir le colonel Sadio Camara, considéré comme le maître d’œuvre des relations entre la Russie, où il a effectué sa formation militaire, et le Mali.

Kenya : la Cour Suprême contredit le président Kenyatta

La haute juridiction kenyane a rendu ce jeudi une décision prenant le contre-pied du président sortant sur une révision constitutionnelle qu’il a voulue enclencher à quatre mois des élections présidentielle et législatives à forts enjeux.La Cour Suprême du Kenya a été sans équivoque face à la volonté d’Uhuru Kenyatta et ses alliés. « Le président ne peut pas initier des amendements ou des changements constitutionnels par (la procédure de l’) initiative populaire. (…) L’amendement constitutionnel de 2020 est inconstitutionnel », a déclaré la présidente de la Cour Martha Koome, bloquant ainsi ce processus d’extension controversé de l’exécutif.

C’est donc un coup dur pour Kenyatta sept mois après que la Cour d’appel avait pris la même décision pour invalider le processus de révision constitutionnelle. Cette réforme « Building Bridge Initiative » (BBI) a été engagée par le président sortant en novembre 2019, avec selon lui, l’objectif d’atténuer le système présidentiel actuel du « vainqueur rafle tout » et qui serait à l’origine des conflits post-électoraux.

Non éligible pour la prochaine présidentielle après avoir effectué ses deux mandats, Uhuru Kenyatta a toutefois apporté son soutien à la candidature de Raila Odinga, son ancien rival, pour le scrutin du 9 août prochain.

Le président kenyan a demandé à ses partisans de soutenir le leader de l’opposition, affirmant que ce choix est motivé par sa volonté de défendre les intérêts du pays. Si Raila Odinga est élu, Kenyatta a indiqué qu’il serait en paix pour lui remettre le « flambeau du pouvoir ».

Mali : le combat contre le terrorisme suit son cours à Nara

Dans les dix derniers jours du mois de mars, l’armée malienne indique avoir neutralisé trois terroristes, interpellé huit suspects et détruit des matériels de fabrication de mine.L’opération « Keletigui 1 » des Forces armées maliennes (FAMa) continue sa mission de sécurisation et de lutte antiterroriste à Nara, une région du pays située non loin de la frontière mauritanienne. Entre le 21 et le 28 mars 2022, une « patrouille de grande envergure » a visé notamment « les nids terroristes repérés » dans la zone de Baoulé et autour de la mare de Tonki, située à une dizaine de kilomètres au nord de Gomitra, dans l’axe Didiéni-Dièma.

Le « coup de force » a abouti à la destruction de « plusieurs bases de ces obscurantistes » et à la saisie de plusieurs de leurs matériels dont « cinq motos » utilisées le plus souvent par les jihadistes pour être plus mobiles dans leurs actions, explique l’armée malienne dans un communiqué.

Dans cette même région de Nara, il y a huit mois, les forces armées maliennes avaient annoncé l’enlèvement de trois ressortissants chinois et de deux Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction. Selon plusieurs sources, c’était par surprise que les groupes armés terroristes sont intervenus. Comme d’habitude, certains étaient à moto et étaient tous en terrain connu. Ce qui rend la tâche difficile aux militaires maliens.

Guinée : le parti d’Alpha Condé cherche un nouveau souffle

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), ex-parti au pouvoir, tient, ce jeudi à Conakry, une convention nationale extraordinaire pour élire ses membres exécutifs provisoires.En Guinée, la date des prochaines élections n’est toujours pas connue. Mais le parti de l’ancien chef de l’Etat, Alpha Condé, en séjour médical à Abu Dhabi depuis le 17 janvier, ne veut pas être pris de court. Sous la houlette de l’ancien Premier ministre, Ibrahim Kassory Fofana, le RPG va se doter d’un Conseil exécutif provisoire. 

Cette instance aura la lourde tâche de réorganiser le parti et préparer les prochaines joutes électorales dans un contexte difficile pour cette formation politique. Ce congrès ne fait en effet pas l’unanimité auprès des différents membres du Rassemblement du Peuple de Guinée. Et Ibrahim Kassory Fofana, désigné pour diriger cette nouvelle structure, est contesté.

Plusieurs caciques du parti affichent leurs ambitions. C’est le cas notamment de l’ex-ministre de la Défense, Dr Mohammed Diané, ou encore l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, militant des premières heures du RPG. Ibrahim Kalil Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères très populaire chez la jeune garde du parti, lorgne également la tête du RPG.

La soixantaine de délégués venue des huit régions du pays devra donc élire les conseillers avec l’espoir de n’avoir qu’un seul candidat pour briguer la tête de la nouvelle instance.

Côte d’Ivoire: la Fondation MTN soutient des projets à impact social

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a signé, mercredi, une convention avec le ministère ivoirien de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d’assister des populations vulnérables et défavorisées.Mme Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, également secrétaire exécutive de la Fondation, a procédé à la signature du protocole avec la directrice de Cabinet dudit ministère, lors d’une cérémonie, à Abidjan.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de la ministre en charge de ce département, Mme Myss Belmonde Dogo qui s’est réjouie de ce paretnariat. 

 « Nous voulons faire de la solidarité une valeur nationale, et réduire le taux de pauvreté, telles sont nos missions ; nous devons ensemble, faire en sorte d’ancrer dans nos valeurs la solidarité (….) une marque d’identité », a déclaré Mme Dogo, à l’issue de la cérémonie. Ces actions, a-t-elle ajouté, entrent dans la vision du président de la République, « celle de la Côte d’Ivoire solidaire ». 

Outre, l’apport des solutions digitales pour le développement de l’Afrique, cette filiale veut aussi redonner de l’espoir et de la dignité à l’homme. C’est pourquoi elle consacre, chaque année, « 1% de son résultat net aux activités de la Fondation », a fait savoir Mme Natenin Coulibaly. 

« En 16 ans d’existence, MTN Côte d’Ivoire a investi plus de 6 milliards Fcfa, à travers sa Fondation, dans des projets pour les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, et surtout pour les priorités gouvernementales », a-t-elle renchéri. 

 Ses actions, dit-elle, s’inscrivent dans les stratégies sociales du gouvernement ivoirien. Pour la secrétaire exécutive de la Fondation, tout le monde mérite les avantages d’un monde moderne et meilleur, l’objectif étant d’impacter et transformer des vies durablement.  

Dans cet élan, la Fondation était la semaine précédente à Blockhaus, dans l’Est d’Abidjan, pour le don d’une unité de production d’attiéké, un mets fait à base de semoule de manioc, l’aliment le plus consommé en Côte d’Ivoire.

Au-delà de la production, les femmes bénéficiaires vont faire la vente d’attiéké via le digital. Pour la Fondation, cela contribue à créer l’inclusion financière et l’éducation digitale des populations. La présente convention vise d’ailleurs ces genres de projets. 

Prônant des valeurs de solidarité, de partage et d’espoir, la Fondation MTN Côte d’Ivoire participe au développement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés, en particulier les populations vulnérables et les plus défavorisées. 

Chaque année, ce sont plus de deux millions de personnes qui sont quotidiennement impactées par ces actions dans toutes les localités du pays. Une opportunité pour la Fondation de réaffirmer son engagement auprès du gouvernement et apporter du bien-être aux plus vulnérables. 

Lancée en 2006, la Fondation de la société de téléphonie soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations, via l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles, les priorités nationales et le secours d’urgence « Y’ello Hope ».  

Sahel : 40 millions de personnes menacées de famine

Selon le secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-états de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), près de 40 millions risquent d’être confrontés à la famine.Abdoulaye Mahamadou a tiré la sonnette d’alarme par rapport au risque de famine au Sahel. Ce dernier, qui présidait à Dakar la réunion de concertation technique du dispositif régional de prévention et de gestion des crises (PREGEC), souligne que seuls le Cap Vert et le Liberia seront épargnés par cette situation.

A l’en croire, si aucune mesure n’est prise d’ici le mois août prochain, des millions de personnes risquent de connaître une insécurité alimentaire au cours de la prochaine période de soudure entre juin et août dans la bande du Sahel.

Cette situation traduit une détérioration inquiétante de la situation alimentaire jamais observée depuis 2005 dans la région.

Le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad sont les pays les plus touchés. L’expert a soutenu pour la campagne agricole dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, les récoltes sont estimés à 73 millions de tonnes, soit une baisse de -2,2% par l’année dernière et en hausse de 2,7% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Le secrétaire exécutif du CILSS, préconise une assistance alimentaire appropriée, pour assurer une consommation alimentaire adéquate.

Le Sénégal abrite une table ronde avec des hommes d’affaires russes

Le président du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, est attendu à Dakar pour une visite de travail dans un contexte de guerre Russie-Ukraine où les occidentaux veulent coûte que coûte voir les Etats africains se ranger dans leur camp.Une table ronde entre des hommes d’affaires russes et sénégalais est prévue ce jeudi matin à Dakar, suivie d’un déjeuner au palais de la République. En marge de cette cérémonie, le président Rustam Minnikhanov devrait faire le déplacement dans la capitale sénégalaise, informe Walf Quotidien.

Le Tatarstan, un riche État pétrolier, est surnommé la « caisse noire de Poutine », le président russe qui s’est mis à dos tous les pays occidentaux après qu’il a décidé d’envoyer ses troupes en Ukraine pour enrayer les velléités du président Volodymyr Zelensky d’adhérer à l’Union européenne (UE) puis à l’OTAN, l’organisation militaire des occidentaux dirigée par les Etats-Unis.

Si certains pays comme l’Erythrée ont pris fait et cause pour la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies, plusieurs autres pays du continent à l’instar du Sénégal ont préféré s’abstenir dans le vote condamnant l’invasion russe. Le président Macky Sall a expliqué la position de son pays par son adhésion aux principes de non-alignement et de règlement pacifique des différends.

Le Sénat américain approuve la « loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie »

Cette loi vise à imposer des sanctions aux Éthiopiens qui commettent des violations des droits de l’homme et bloque la livraison sur l’aide alimentaire.La loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie vise à imposer des sanctions à ceux qui fournissent une formation, des armes ou un soutien financier aux personnes impliquées dans le conflit.

La proposition de loi sur la stabilisation, la paix et la démocratie en Ethiopie a été votée mardi par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. Elle peut maintenant être votée par l’ensemble de la Chambre des Etats-Unis. Un projet de loi similaire est à l’étude au Sénat.

S’il est adopté, le projet de loi va sanctionner des individus et suspendra l’assistance financière et de sécurité des Etats-Unis au gouvernement éthiopien jusqu’à ce que certaines conditions relatives aux droits de l’homme soient remplies.

Il exigerait également que les Etats-Unis s’opposent aux prêts accordés à l’Ethiopie et à l’Erythrée par des agences internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Le député Tom Malinowski, un démocrate du New Jersey qui a coparrainé le projet de loi, a déclaré qu’il était urgent d’agir.

« La guerre en Ethiopie a créé l’une des pires crises humanitaires au monde, et tous les combattants, ainsi que leurs soutiens étrangers, sont responsables d’horribles violations des droits fondamentaux de l’homme », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire : la mairie du Plateau veut acquérir la Tour NSIA à Abidjan

La délibération du Conseil municipal a autorisé une manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal.Le Conseil municipal du Plateau, réuni en session publique, le 18 mars 2022, a examiné différents points inscrits à l’ordre du jour de ses travaux dont un point spécialement consacré à l’offre commerciale de vente de la Tour NSIA proposée par NSIA Banque Côte d’Ivoire.

A l’issue des débats, les membres du Conseil municipal ont « unanimement salué cette initiative d’acquisition d’un immeuble pour permettre à la commune du Plateau, d’une part, de constituer un patrimoine foncier et, d’autre part, d’améliorer ses ressources propres à travers l’exploitation dudit immeuble qui génèrera pour elle des recettes additionnelles », souligne le communiqué.

De ce fait, après l’examen de l’offre, le Conseil municipal a autorisé le maire à adresser à la direction générale de NSIA Banque Côte d’Ivoire une lettre de manifestation d’intérêt pour l’acquisition dudit immeuble, ajoute le texte.

Par ailleurs, le Conseil municipal de la mairie du Plateau indique avoir décidé de « commander une contre-expertise complète qui lui permettra d’endosser une contre-proposition juridique et financière qui sera adressée à la banque ».

« La délibération du Conseil municipal qui a autorisé la manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal présents ou représentés lors du vote portant sur ce point », insiste la mairie.

En outre, aucun engagement définitif de la part des organes municipaux ne saurait se faire dans le cadre de cette acquisition en dehors de l’approbation de l’Autorité de tutelle des collectivités territoriales, poursuit la municipalité.

La mairie de la commune du Plateau mentionne que son action vise « la consolidation du patrimoine de la Commune qui est, à ce jour, l’une des rares grandes cités du monde, de surcroît membre du très sélectif GBD innovation Club ( club des centres d’affaires ) à n’avoir aucun patrimoine foncier propre ».

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan a profité de l’occasion pour lever tout équivoque sur son intérêt d’acquérir la Tour Nsia, à Abidjan, dans un communiqué, dénonçant des interprétations et accusations mal fondées.

« La volonté des organes municipaux de la commune du Plateau d’acquérir la Tour NSIA, fait l’objet d’interprétations, de suspicions diverses et même d’accusations infondées », indique un communiqué de la sous-direction de la communication de la municipalité.

Pour lever toute équivoque sur la démarche observée par l’autorité municipale, la mairie par la présente, « éclairer les populations du Plateau et l’opinion publique sur la réalité des faits se rapportant à cette information ».

Dans le cadre de l’offre publique de vente de la Tour NSIA initiée par NSIA Banque Côte d’Ivoire, qui compte délocaliser son staff administratif dans la Commune de Cocody, l’offre de cette banque fait l’objet de diverses manifestations d’intérêt aussi bien par des personnes morales que par des personnes physiques intéressées par cet immeuble, fait observer la municipalité.

A la Une, les violences aux barrages du Mondial 2022

Les actes de violence dans les matchs retour de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 en zone Afrique occupent l’essentiel des Unes des médias du continent consultés jeudi à APA.Wakatsera revient sur les matchs de barrages pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022 et note que « l’Egypte porte plainte contre le Sénégal ». « Après avoir perdu sur la séance de tirs au but, les Egyptiens se sont plaints de l’accueil infernal dont ils ont été victimes dont entre autres le bus retardé et caillassé, des joueurs victimes de jets de bouteille durant l’échauffement et banderoles à caractère raciste sont autant de griefs reprochés par la fédération égyptienne », a rapporté le journal burkinabè.

Toutefois, un juriste note dans le quotidien sportif sénégalais Stades que « la plainte n’a pas de chance de passer ». Mais cela pourrait ne pas être le cas pour le match Nigeria-Ghana dont la fin a été émaillée de violences après la qualification des Black Stars, selon Wakatsera qui dit « plus jamais ça dans les stades de football ».

« La CAF est profondément attristée par la mort subite du Dr Joseph Kabungo, médecin et officier antidopage de la CAF. Le Dr Kabungo, de nationalité Zambienne, est décédé dans la nuit du mardi 29 mars 2022, alors qu’il était en service en tant qu’officier de dopage de la FIFA lors du match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 entre le Nigeria et le Ghana à Abuja, au Nigeria », rapporte le journal.

En Mauritanie, Sahara Médias informe que « Mohamed Bilal (a été) reconduit à la Primature », indiquant que le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a renouvelé mercredi sa confiance au Premier ministre démissionnaire. Il est chargé désormais de « former un nouveau gouvernement, un décret en ce sens a été publié par la présidence de la République », ajoute le site mauritanien.

Au Sénégal, Walf Quotidien informe qu’une table ronde d’hommes d’affaires russo-sénégalais est prévue à Dakar ce jour. Cette réunion va se tenir en présence du président Macky Sall et de son homologue du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, en visite de travail au Sénégal. Si plusieurs pays occidentaux combattent la Russie après son invasion en Ukraine, le président Sall continue de parler avec les partenaires russes. Cette position fait dire au journal sénégalais que Macky Sall est dans un « jeu d’échecs ».

Sur le secteur de l’Eduction, Le Soleil indique que « Macky Sall veut une matérialisation des accords à partir de mai ». L’AS parle ainsi des « nouvelles priorités de Macky » axées sur l’accès universel à l’électricité, les réformes universitaires et la recherche agricole.

Mauritanie; la nouvelle mission du Premier ministre reconduit

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a reconduit Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après d’interminables heures d’attente  pour connaître l’identité du « nouveau Premier ministre », chargé de conduire une nouvelle équipe gouvernementale après la demision mardi 29 de de celle qui était jusqu’ici aux affaires, les Mauritaniens ont appris mercredi 30 mars que le chef de l’Etat a décidé de conserver Mohamed Ould Bilal comme Chef de gouvernement.  

La volonté de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques que cette décision pourrait provoquer suscite déjà une question: Sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’un chef d’équipe de proximité avec le citoyen?

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était essentiellement chargé de « coordonner l’action du gouvernementale.

La déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires au sein de l’opinion mauritanienne, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement et jouissant d’un espace d’une marge de manœuvre non négligeable.

Certes, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies ou mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans les luttes de pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur semble vouloir montrer un nouveau visage, tenant un discours nouveau, dans lequel il promet un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité annoncée.

Cependant, le Premier ministre reconduit a fait référence au discours tenu en fin de semaine dernière par le président Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature.

Dans ce discours, le président s’etait exprimé très franchement en déclarant : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

Les réponses au discours du président ont été faibles au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés). Mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur Ould Bilal semble donc vouloir sortir de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont la ligne principale semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen projeté  par Ould Bilal devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre en plus  des problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands. Avec sa nouvelle équipe gouvernementale qu’il doit bientôt former, le discret ingénieur Oule Bilal réussira-t-il cette « seconde  épreuve » dans sa carrière de Premier ministre qu’est  la « proximité »? 

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a repris confiance en l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après des heures d’attente durant lesquelles les Mauritaniens ont vécu sur leurs nerfs pour connaître l’identité du « nouveau premier ministre », le chef de l’Etat mauritanien a décidé de reconduire Ould Bilal dans son poste.

La décision de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques qu’il va provoquer, s’est accompagnée d’un changement de discours : sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’aller à la proximité du citoyen?!

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était chargé de « coordonner l’action du gouvernement ».

C’était nouveau pour les Mauritaniens, une déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement, et jouissant d’un espace de parole raisonnable.

Certs, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies et mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans la lutte des ailes du pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur nous a montré un nouveau visage, tenant un discours différent du précédent, dans lequel il a promis un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité.

Cependant, le Premier ministre reconduit a laissé en tête une référence au discours du président Ould Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature, le week-end dernier.

C’est le discours dans lequel le président s’est exprimé très franchement, et a dit : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

La réaction au discours du président a été faible au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés), mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur est sorti de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont le titre principal semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre outre les problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands dans un monde en grande difficulté… L’ingénieur silencieux réussira-t-il sa « seconde » épreuve ?

Recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la paix

Le Prix a été créé en 1989 par l’Unesco.Le gouvernement ivoirien a adopté, ce mercredi en Conseil des ministres, la recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à hauteur de 6 millions de dollars, soit 3,52 milliards Fcfa.

La distinction vise à rendre hommage à l’action du président Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, en faveur de la paix dans le monde, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue de la réunion gouvernementale.    

Selon lui, l’opération de recapitalisation devrait permettre d’assurer la survie du Prix  et co-relativement de perpétuer l’oeuvre de paix et la commémoration de la mémoire du défunt président qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 1960 à 1993.

Il y a dix ans, le Mali perdait le Nord

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali a été sous le contrôle des jihadistes qui y ont installé un mini émirat islamique.Il y a dix ans, jour pour jour, le Mali perdait le contrôle sur sa partie septentrionale, tombée brusquement entre les mains d’insurgés nationalistes touaregs et jihadistes. En trois jours, dans l’essentiel des villes du nord du pays, l’armée et les forces de sécurité sont défaites et contraintes de fuir. C’était le cas d’abord à Ménaka, grand centre de l’est malien d’où sont souvent partis les rébellions précédentes, à Kidal, capitale du grand nord et fief historique des grands chefs rebelles touaregs, puis à Gao, plus grande ville de la région et enfin à Tombouctou, la cité historique classée patrimoine mondial de l’Unesco.

A l’origine de cette énième rébellion, dans cette partie du Mali, se trouve le Mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), une organisation touarègue née de la fusion quelques mois plus tôt entre de jeunes activistes locaux organisés au sein du Mouvement national de l’Azawad (MNA), créé en octobre 2010 à Tombouctou et un groupe de combattants originaires de la région jusqu’alors engagés dans l’armée libyenne du colonel Mouammar Kadhafi dont le régime venait, tout juste, de tomber sous les bombes de l’OTAN.

Mujao, Al Qaida…

En fait, la nouvelle organisation rebelle touarègue n’était pas seule. Au moment où elle décide de déclencher son offensive militaire, un autre groupe était en embuscade. Il s’agit des islamistes du mouvement Ansardine, formé par l’ancien héros de la rébellion touarègue du début des années 1990, Iyad Ag Ghali. Converti à l’islamisme, cet aristocrate de la puissante tribu touarègue des Ifoghas s’est allié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et sa filiale sahélienne du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

A Tombouctou, dès la fuite de l’armée malienne de la ville, Ansardine et ses alliés d’Aqmi chassent le MNLA du périmètre de la cité historique. A Gao, où les nationalistes touaregs proclament dès le 6 avril un Etat indépendant de l’Azawad, le mort d’un manifestant sous les tirs d’éléments du MNLA pousse les islamistes du Mujao, qui s’étaient installés dans la même ville, à réclamer la remise de l’auteur des tirs pour le faire juger selon les lois de la charia islamique. Le refus des nationalistes de s’exécuter provoque un affrontement militaire qui tourne en faveur des islamistes qui obligent leurs adversaires à abandonner toutes leurs positions dans la cité et ses environs.

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali est sous le contrôle des jihadistes qui y installent un mini émirat islamique.

« C’était très dur », se souvient Mamiti Al Ansari, un jeune touareg de Tombouctou qui est le premier habitant de la région à avoir été jugé puis puni selon les lois de la charia instaurées par les islamistes.

Une intervention militaire internationale conduite par la France va s’employer, à partir de janvier 2013, à chasser les islamistes des villes occupées. En quelques semaines, tout le nord passe, théoriquement, sous le giron de l’Etat malien, excepté Kidal et ses environs immédiatement investis par le MNLA et un autre groupe touareg organisé dans le cadre d’un Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), formé par des anciens cadres repentis du mouvement Ansardine d’Iyad Ag Ghali.

Un processus de paix, initié conjointement par la France et l’Algérie, est alors engagé entre le gouvernement de Bamako et les rebelles, auquel sont associées d’autres formations armées dont certaines proches du pouvoir.

Wagner

Entre temps, alors que la débâcle de l’armée malienne au nord avait provoqué le renversement par des militaires du président élu Amadou Toumani Touré (ATT) en mars 2012, puis l’installation d’autorités transitoires, une élection présidentielle a débouché en septembre 2013 sur la désignation d’un nouveau président civil : Ibrahim Boubacar Keita dit IBK, qui avait fait du retour à la paix sa promesse majeure. Son échec à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, les soupçons de corruption et de mauvaise gestion au sein de son entourage et l’extension de la violence à d’autres régions du pays jusqu’alors épargnées, seront à l’origine d’un mouvement de protestation massif qui va pousser une partie de l’armée à le déposer en août 2020 alors qu’il venait d’être réélu deux ans plus tôt.

Le président et le Premier ministre de transition qui lui succèdent ne connaîtront pas meilleur sort. Neuf mois après le coup d’Etat contre IBK, la bande des jeunes colonels putschistes évince le président et le chef de gouvernement qu’elle avait entre-temps installés.

Dans ce pays, déjà mal en point, cet épisode va installer le Mali de graves difficultés. La France, dont 4000 soldats environ combattent les groupes jihadistes dans le nord du pays, va progressivement prendre ses distances avec le nouveau régime de Bamako au point de décider de retirer ses troupes du territoire malien pour les installer dans d’autres pays de la région, le Niger notamment.

L’appel par les nouvelles autorités maliennes à la Russie aurait permis, selon les partisans de la junte, d’atténuer l’impact du retrait français en accélérant la montée en puissance de l’armée malienne qui aurait enregistré des résultats importants sur le terrain ces derniers mois. Mais selon plusieurs sources internationales et organisations des droits de l’homme, massacres, tueries, affrontements intercommunautaires n’ont pas cessé pour autant, impliquant d’ailleurs parfois des forces régulières de l’armée malienne et leurs nouveaux alliés russes qui seraient, en fait, des combattants de la compagnie controversée de mercenaires Wagner, réputée proche du Kremlin.

Vingt nouveaux engins portuaires pour Congo Terminal

Les nouveaux engins, composés de 10 tracteurs et 10 remorques, ont coûté plus de 779 millions FCFA.Ces tracteurs YT193 et RT223, de dernière génération, équipés de terminaux mobiles et connectés au système d’exploitation Navis 4, vont permettre d’augmenter les rendements des opérations au parc à conteneurs et renforcer la productivité du terminal.

L’acquisition de ses nouveaux équipements répond au plan d’investissement mis en place par Congo Terminal qui a investi à ce jour plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) pour moderniser le terminal à conteneurs tant au niveau des infrastructures que des équipements.

« Les investissements réalisés au Port de Pointe-Noire ont permis d’accroître nos volumes et d’améliorer nos cadences. Nous poursuivons nos investissements dans l’acquisition des nouveaux équipements pour être en phase avec les volumes de plus en plus croissants auxquels nous faisons face désormais », a expliqué Anthony SAMZUN, Directeur général de Congo Terminal.

Congo Terminal attend également la livraison de deux nouveaux portiques de parc RTG d’ici la fin du 1er semestre et de deux portiques de quai STS courant 2023. Il s’agit de la sixième commande de matériels roulant depuis le début de la concession en 2009.

Niger : bientôt un parc éolien de 250 MW à Tahou

L’infrastructure représente le premier du pays et comprendra jusqu’à 60 turbines, dont l’électricité sera intégrée au réseau électrique national et régional.Ce projet marque une étape importante vers la réduction de la pauvreté énergétique en Afrique de l’Ouest, se félicite, dans une note parvenue mercredi à APA, Savannah Energy, promotrice du parc. Elle ajoute que la ferme éolienne augmentera la capacité de production et l’accès à l’électricité du pays. Elle servira également de modèle pour d’autres pays riches en énergies renouvelables qui cherchent à diversifier leur mix énergétique.

« Je suis ravi d’annoncer aujourd’hui nos plans pour le développement du Parc Eolien de Tarka. […] Un tel projet devrait stimuler une augmentation significative de l’activité économique à travers notre pays, créant directement et indirectement des milliers d’emplois au cours de la prochaine décennie », a déclaré le ministre nigérien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, cité dans le communiqué.

Savannah Energy est, d’après la note, un acteur majeur de l’énergie au Nigeria, au Tchad et au Niger. Elle affirme avoir déjà réalisé des progrès significatifs dans la promotion du développement énergétique de l’Afrique.

Au Nigéria, la société britannique est impliquée dans le secteur en amont, détenant des intérêts dans deux champs pétroliers et gaziers onshore à grande échelle. Elle est aussi présente dans le secteur intermédiaire, avec une participation de 80 % dans l’installation de traitement de 200 millions de pieds cubes standard par jour d’Accugas ainsi que d’un réseau de gazoducs de 260 km.

Grâce à ces projets, la société fournit du gaz pour permettre plus de 10 % de la production d’énergie thermique du pays. De plus, au Niger, Savannah Energy détient des intérêts sous licence couvrant 13 655 km² dans le bassin du Rift d’Agadem, soit environ 50 % du principal bassin pétrolier du pays.

À ce jour, la société a fait cinq découvertes à partir de cinq puits répartis sur cinq champs pétrolifères. Elle représente l’un des poids lourds de l’Afrique de l’Ouest et sera un partenaire précieux pour le Niger alors que le pays s’efforce d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.

Mondial 2022 : 40 milliards aux cinq qualifiés de l’Afrique

En plus de l’aspect sportif et de l’exposition médiatique, une qualification à une coupe du monde de football rapporte énormément d’argent .Les cinq représentants de l’Afrique au prochain mondial au Qatar, vont toucher un joli pactole de la Fédération internationale de football Association (Fifa). L’instance mondiale du football va allouer une enveloppe totale de 39 milliards francs Cfa aux sélections africaines qui iront au Qatar. 

Le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et le Ghana vont donc toucher chacun 7 milliards 800 millions francs CFA (11,9 millions d’euros) de primes de participation.

Un montant distinct des gains qu’une sélection peut engranger en fonction de son parcours dans la compétition qui se joue habituellement tous les quatre ans. Mais cette 22e édition au Qatar aura lieu exceptionnellement pour des raisons climatiques du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Ces 7 milliards 800 millions seront versés en deux tranches. Un premier virement de deux milliards sera effectué pour chaque sélection africaine afin de lui permettre de préparer dans les meilleures conditions la coupe du monde. La deuxième tranche sera remise en cas d’élimination lors de la compétition. 

A titre de comparaison, le Sénégal champion d’Afrique au Cameroun en février dernier, a reçu un peu moins de 2 milliards 800 millions de francs CFA de la Confédération africaine de football (CAF). Pour une troisième participation au Mondial, la prime reçue de la CAF  passe presque du simple au triple. 

Quant à la prime de victoire promise au vainqueur de la prochaine coupe du monde, elle a été aussi rehaussée lors des deux dernières éditions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie. 

La France lauréate à Moscou avait empoché une récompense de 32, 2 millions d’euros , alors que la Croatie finaliste de l’épreuve avait touché 23,7 millions d’euros. Le vainqueur de la troisième place s’était retrouvé avec 20,3 millions d’euros, et le quatrième avec 18,6 millions d’euros. Les quarts de finalistes ont reçu chacun 13,5 millions d’euros et 10,1 millions d’euros pour les huitièmes de finaliste. 

Afrique-du-Sud: le public bientôt de retour dans les stades

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 Les amateurs de football pourront assister en direct aux matchs de leurs équipes favorites lorsque les stades seront ouverts au public la semaine prochaine, ont annoncé mardi les administrateurs du football local.

Selon le président de la Premier Soccer League (PSL), Irvin Khoza, les supporters seront autorisés à rentrer dans les stades pour la première fois en deux ans, pendant le week-end du 8 au 10 avril, à l’occasion des quarts de finale de la Nedbank Cup.

Pour être autorisés à entrer dans les stades, les supporters devront présenter leur carte d’identité et une preuve de vaccination ou d’un test de Covid-19 négatif de moins de 72 heures avant les matchs, a-t-il précisé. 

Le premier quart de finale de la Nedbank Cup est prévu le 8 avril et opposera Tshakhuma Tsha Madzivhandila à SuperSport United.

La réouverture des stades au grand public fait suite à l’annonce la semaine dernière du président Cyril Ramaphosa d’assouplir les mesures de restrictions liées au Covid-19.

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.