La Guinée ferme ses frontières avec le Sénégal

À quelques semaines de l’élection présidentielle, la Guinée a fermé ses frontières avec le Sénégal, ce lundi 28 septembre 2020. Cette information a été donnée par le média local Africaguinée.

« Il y avait déjà un décret qui fermait les frontières (pour le transport des passagers). Les camions qui transportent des marchandises étaient autorisés de circuler. Mais maintenant là, je crois que c’est une décision de l’Etat de fermer momentanément les frontières. Je ne peux parler que pour le cas de Koundara », a confié le préfet de Koundara,  Aboubacar Mbop Camara. Ce dernier a été  joint hier, lundi dans la matinée par un journaliste d’Africaguinee.com.

Notons que la préfecture de Koundara se trouve à la frontière entre la Guinée et le Sénégal. « On a dit de fermer »,  indique le premier responsable de la préfecture de Koundara.

Par ailleurs, l’information aurait été confirmée par le gouverneur de la région de Labé. « Nous sommes dans une période électorale. Partout ça se ferme. Mais il n’y a aucun problème (…) la fermeture des frontières n’est ni un tabou ni un secret », a expliqué Madifing Diané, gouverneur de la région de Labé, cité par le même média.

Même si Conakry n’a pas officiellement communiqué sur la mesure, « guineelive.com »,  évoque aussi la fermeture de la frontière avec la Guinée-Bissau, voit à travers cette décision une volonté du président Alpha Condé de rompre tout contact avec les deux pays voisins, et ce en perspective de la présidentielle du 18 octobre 2020.

À en croire le site guineelive.com « La fermeture des frontières avec les voisins les plus coriaces que sont le Sénégal et la Guinée-Bissau (…) est une réalité ».

Toutefois, soulignons que le gouvernement guinéen n’a pas annoncé officiellement cette fermeture.

 

Construction des logements sociaux: le premier ministre procède à la pose de la première pierre

Ce lundi 28 septembre 2020, le premier ministre Ibrahim Kassory Fofana a procédé à la pose de la première pierre des travaux de construction des logements sociaux sur le site de Sonfonia Lac, dans la commune de Ratoma. C’était en présence des entreprises retenues au terme d’un processus de sélection particulièrement rigoureux.

S’exprimant au nom des  entreprises retenues, le Président-Directeur Général (PDG) du groupe Guicopres, Kerfala Camara a rappelé que les secteurs public et privé ont peiné depuis trop longtemps à répondre aux besoins sans cesse croissants de logements décents au profit de la population guinéenne.

« C’est à partir de ce constat que le président de la République Alpha Condé, dans le but de réduire un déficit qui se creuse d’une année sur l’autre en matière de production de logements sociaux que le gouvernement guinéen agissant sur son leadership et sa vision éclairée, s’est assigné le noble objectif prioritaire de s’attaquer à cette problématique en produisant chaque année, des logements sociaux en nombre suffisant. Explorant sur ce fait toutes les voies et moyens de répondre aux aspirations des Guinéens aboutissant ainsi à proposer des solutions adaptées aux besoins sachant bien que le secteur privé malgré toute sa volonté, n’a pas la possibilité de parvenir à lui seul à combler un tel déficit sans intervention de l’Etat », a-t-il déclaré.

Mettant l’accent sur certains facteurs qui empêchent les Guinéens de se loger décemment, il affirme.

« La forte croissance démographique, une offre d’hébergement inadaptée, la hausse continue des prix des matériaux de construction et du foncier sont autant de handicaps qui ont conduit à grossir progressivement le nombre de Guinéens incapables aujourd’hui de se loger décemment que ce soit en accession directe ou en location. Les experts s’accordent à dresser un constat de déficit national de près de 500 mille logements appelés à se créer chaque année si rien n’était entrepris pour infléchir la courbe de ce déficit chronique. Le temps est venu aujourd’hui pour la mise en œuvre effective de cet ambitieux programme dont vous avez (président de la République Alpha Condé, NDLR) pris l’initiative et les Guinéens bénéficiaires qui en ont si grandement besoin vous seront éternellement reconnaissants… Le groupe Guicopres à travers sa filiale Kakandé Immo, s’est engagé avec force et enthousiasme dans l’accompagnement des initiatives du gouvernement et de l’Agence Guinéenne du Financement de logements (AGUIFIL) ».

Pour sa part, le Premier Ibrahima Kassory Fofana, a indiqué que ce projet présidentiel permettra de sortir les Guinéens dans la précarité en termes de logement, de réduire et d’endiguer les gaps entre l’offre et la demande de logements dans le pays.

« Il permet aussi de booster l’économie en ouvrant tout un panneau de Bâtiments Travaux Publics (BTP) qui favorisera la croissance et permettra au PIB (Produit Intérieur Brute) de croître de façon plus importante. Quand le bâtiment marche bien, l’économie aussi marchera très bien. Ce programme va permettre également à nos artisans et à nos ouvriers d’avoir le travail afin de réduire le chômage. Il va permettre également les possibilités de sous-traitance à l’image du groupe Guicopres», a-t-il martelé.

De son côté, le président de la République, par visioconférence, a souligné que l’Etat a consenti d’énormes efforts à travers les allègements fiscaux douaniers, la facilité d’accès aux crédits immobiliers ainsi qu’à la mise à la disposition gratuite du foncier. « Ces mesures ont contribué considérablement à réduire le coût de construction des logements favorisant ainsi l’accès pour chaque famille guinéenne à un toit… Il y a une semaine que le gouvernement a lancé la campagne de préinscription du programme présidentiel de construction de logements abordables. A cette occasion, j’avais annoncé la pose de la première prière des travaux de construction de dix mille logements sur les sites devant abriter la première phase du projet à Conakry et à l’intérieur du pays notamment Kindia, Mamou, Kankan et N’Zérékoré. Il s’agit de permettre aux fonctionnaires et aux travailleurs affectés dans ces localités de se loger décemment tout en contribuant au développement socioéconomique des régions concernées bien sûr que les autres régions suivront. Le site de Sonfonia-Lac a une superficie de 49 hectares et 12 promoteurs immobiliers ont été retenus pour la réalisation de 6 mille logements sociaux successifs. Les types de logements proposés varient entre deux chambres, trois chambres, quatre chambres et les coûts sont fixés à partir de 200 millions de francs guinéens », a-t-il expliqué.

Cependant, le président Alpha Condé a invité les promoteurs immobiliers à faire preuve de rigueur et dans le strict respect des normes architecturales et urbanistiques en vigueur.

La cérémonie a pris fin par la signature entre les Etats représentés par le ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, l’Agence guinéenne de Financement du Logements et les entreprises adjudicatrices.

Notons que 12 entreprises ont été  sélectionnées sur la trentaine ayant postulé.

 

 

Election présidentielle: Cellou Dalein Diallo encourage le FNDC

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) entend organiser une manifestation ce mardi 29 septembre 2020, pour exprimer son opposition à un troisième mandat du président Alpha Condé.

Cellou Dalein Diallo, candidat à la présidentielle du 18 octobre prochain et principal opposant d’Alpha Condé a réitéré son engagement de mener le combat pour l’alternance démocratique.

« J’encourage le FNDC à continuer à lutter contre le troisième mandat. Naturellement, j’apporterai mon soutien si jamais le FNDC en a besoin », a-déclaré le président de l’UFDG.

Avant de souligner : « Je continue à lutter contre le troisième mandat par les manifestations, dans les rues et sur les places publiques, mais aussi dans les urnes. Je n’ai jamais renoncé à mon combat contre le troisième mandat ».

Toutefois, a-t-il précisé « en plus des manifestations pacifiques, j’intègre le  processus électoral pour lutter contre la présidence à vie que M. Alpha Condé veut s’octroyer »

Massacre du 28 septembre : la date du procès sera connue après l’élection présidentielle

Massacre du 28 septembre, la date pour la tenue du procès sera connue après l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. L’annonce a été faite ce lundi 28 septembre 2020 par le procureur Sidy Souleymane à l’occasion du 11ème anniversaire de ce douloureux événement.

« Dès que le calendrier politique sera épuisé par l’élection présidentielle et l’installation du président de la République, nous donnerons une date pour la tenue de ce procès aux parties », a-t-il annoncé.

Il précise que « cette date sera portée à la connaissance de l’opinion nationale et internationale et le procès va se tenir en Guinée »  avant d’insister sur le fait que  » après la présidentielle, nous allons fixer une date ».

« Le procès pourrait se tenir au palais de justice de la cour d’appel de Conakry. Six accusés sont actuellement en détention provisoire à la maison centrale de Conakry, sept sont sous contrôle judiciaire », a indiqué le procureur de la République.

Il rassure que la date qui sera fixée sera tenue, tout en précisant que « le retard accusé dans l’organisation de ce procès est dû aux multiples choix qui ont été faits. Il avait été proposé de mettre en place une juridiction ad hoc rien que pour ce procès. Mais cette option a été abandonnée ».

Par ailleurs, Il indique que le dossier revient au tribunal de première instance de Dixinn, territorialement compétent.

« On n’avait pas été fixés au départ sur l’organe de jugement. Il faut ajouter à cela le choix du lieu du procès. On a envisagé plusieurs sites notamment le Cinéma Liberté. Il a été même envisagé de dresser un chapiteau sur la pelouse du stade du 28 septembre pour marquer les esprits. Toutes ces options ont été abandonnées pour ne retenir que la compétence du tribunal de Dixinn », a-t-il soutenu.

Cependant, notons que  la communauté internationale et les défenseurs des droits humains réitère leur impatience quant à la tenue du procès afin de rendre justice aux victimes.

 

 

Massacre du 28 septembre: 11 ans après justice n’a toujours pas été rendue

Le 28 septembre 2009, l’opposition avait appelé au rassemblement ce jour-là pour protester contre une éventuelle candidature à l’élection présidentielle du chef de la junte, Moussa Dadis Camara. 157 Guinéens qui manifestaient pacifiquement se font massacrer dans un stade de Conakry. Des dizaines de femmes sauvagement violées, des opposants portés disparus. 11 ans après, pas le moindre procès. Les familles des victimes réclament toujours justice.

En cette 11ème année de commémoration des massacres du 28 septembre 2009, au stade de Conakry, les organisations ont diffusé une vidéo dans laquelle des victimes demandent l’ouverture du procès.

Les six organisations sont l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre 2009 (AVIPA), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH), Les Mêmes droits pour tous (MDT), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Amnesty International et Human Rights Watch.

« Une décennie s’est écoulée depuis le massacre du stade de Conakry, mais pour ceux qui ont perdu leur fils, fille, père ou mère, l’horreur de ce jour reste à jamais gravée dans leur mémoire », a déclaré Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA. « Dix ans, c’est trop long lorsqu’on a soif de justice. Nous avons droit à ce que les responsables de ces atrocités rendent des compte ».

Les témoignages recueillis par Human Rights Watch font froid dans le dos.

«Ils tirent à bout portant et violent des dizaines de femmes»
Un homme rescapé du massacre raconte: ils «sont entrés par le grand portail du stade. Ils ont commencé à tirer directement sur la foule. J’ai entendu un soldat crier : « Nous sommes venus faire du nettoyage! » J’ai décidé de courir à la porte située à l’extremité. J’ai vu de nombreux corps gisant sur la pelouse.»

Un dirigeant de l’opposition présent ce jour-là à la tribune du stade: «Les soldats ont mis les portes en métal sous tension en coupant les câbles électriques avant d’encercler le stade. Ils sont ensuite entrés dans le stade en tirant. Les gens tombaient. C’était incroyable. Il y avait des cadavres partout.» 

Des viols collectifs et des violences sexuelles particulièrement cruelles ont été commis contre des dizaines de filles et de femmes au stade, souvent avec une brutalité extrême. Certaines victimes sont mortes suite aux blessures infligées.

Une enseignante âgée de 35 ans à l’époque a décrit à Human Rights Watch: «Lorsque les tirs ont commencé, j’ai essayé de courir, mais (les soldats) m’ont attrappée et traînée au sol. L’un d’eux m’a frappé deux fois sur la tête avec la crosse de son fusil. Et quand je suis tombée, les trois se sont jetés sur moi. Deux m’ont maintenue à terre tandis que l’autre me violait. Ensuite le second m’a violée, puis le troisième. Ils me battaient tout le temps.»

Puis elle raconte le calvaire d’une jeune femme violée aussi à ses côtés. «A environ trois mètres, une autre femme avait été violée. Lorsqu’ ils ont fini, l’un d’entre eux a pris sa baïonnette et l’a enfoncée dans son vagin. J’ai vu cela, juste à côté de moi… J’ai été tellement effrayée qu’ils ne le fassent à moi aussi.»

Selon une  enquête menée par Human Rights Watch, le massacre était prémédité et a été perpétré par des unités d’élite de la garde présidentielle.
Depuis son exil doré du Burkina Faso, le capitaine Moussa Dadis Camara a toujours nié être responsable de cette tragédie. Il avait accusé son aide de camp, le lieutenant Toumba Diakité d’avoir supervisé cette opération. Excédé, ce dernier lui avait tiré une balle dans la tête.

Laissé pour mort, Dadis Camara avait été évacué le 3 décembre 2009 pour des soins au Maroc avant de trouver refuge à Ouagadougou, au Burkina Faso. C’est là que des juges guinéens l’ont auditionné et inculpé le 8 juillet 2015. Depuis, les familles des victimes attendent qu’il soit extradé et traduit devant la justice.

Syli National: Seydouba Soumah déclaré forfait pour les matchs amicaux prochains

L’attaquant du Partizan Belgrade en Serbie, Seydouba Soumah est déclaré forfait pour les deux prochains matchs amicaux de la Guinée contre le Cap-Vert et la Gambie à l’occasion des journées FIFA d’octobre prochain.
En effet, blessé avec son club, il y a quelques jours, Seydouba Soumah a été déclaré forfait.
Par ailleurs, il a été remplacé par Ibrahima Camara, sociétaire de Morereinse, en D1 Portugaise. Ce dernier a déjà reçu sa convocation.
Le sélectionner de la Guinée, Didier Six, devra donc faire sans Seydouba Soumah lors du prochain regroupement du Syli National de Guinée.
Cependant, Reste à savoir si ce premier forfait dans les rangs du Syli, sera suivi d’autres dans les prochains jours.
Notons que Le premier match se déroulera le 10 octobre alors que le second se tiendra le 13 octobre. Les deux rencontres auront lieu au Portugal.

Face à l’interdiction de sa marche, le FNDC appelle les citoyens à désobéir à cette décision illégale

Dans un communiqué signé ce dimanche, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) opposé à l’élection présidentielle du 18 octobre et au troisième mandat d’Alpha Condé réitère le maintien de sa manifestation prévue le mardi 29 septembre prochain.

Face à l’interdiction de sa marche  prévue le mardi 29 septembre 2020 à Conakry, le front anti-troisième mandat appelle à la « résistance ».

« Craignant l’ampleur de la mobilisation des citoyens autour de la marche citoyenne du FNDC prévue le mardi 29 septembre 2020 sur l’autoroute Fidel Castro, M. Alpha Condé a pris la décision d’interdire cette manifestation contre son troisième mandat.  En prenant acte de cette décision illégale de privation de l’exercice des libertés publiques en Guinée, le FNDC maintient sa marche sous la forme de résistance et invite les citoyens à désobéir à cette décision illégale pour faire valoir leur opposition à la candidature illégale de M. Alpha Condé pour un troisième mandat. Le FNDC prend l’opinion nationale et internationale a témoin que M.Alpha CONDÉ sera le seul responsable de ce qui adviendra pendant la manifestation du peuple martyr de Guinée à la quête de sa souveraineté. Le FNDC ne renoncera à son combat tant que M. Condé ne renonce pas à son troisième mandat », selon ledit communiqué.

Les opposants prennent « acte » de cette décision qu’ils jugent « illégale » et qui, selon eux, constitue une « privation » de l’exercice des libertés publiques en Guinée.

« Le FNDC maintient sa marche sous la forme de résistance et invite les citoyens à désobéir à cette décision illégale pour faire valoir leur opposition à la candidature illégale de M. Alpha Condé pour un troisième mandat »

Le Front anti troisième mandat prend l’opinion nationale et internationale à témoin, en indiquant que le « Alpha CONDÉ sera le seul responsable de ce qui adviendra pendant la manifestation du peuple martyr de Guinée à la quête de sa souveraineté« .

Le FNDC prévient qu’il ne renoncera à son combat tant que M. Condé ne renonce pas à son troisième mandat.

Baccalauréat 2020: les résultats sont enfin disponibles

Après une attente qui a duré environ un mois, c’est la fin du suspense des candidats au Baccalauréat 2020.

Les résultats du baccalauréat unique ont été publiés ce vendredi 25 septembre 2020. Selon les statistiques du ministère en charge de l’Education nationale, le taux de réussite est de 44,43 %. Ce qui est une amélioration par rapport à l’année dernière (24,38%).

En enseignement général, le taux de réussite par option est la suivante : Sciences expérimentales: 49,35% ;  Sciences Mathématiques: 54,80% et Sciences sociales : 34,12

En franco-arabe, les taux de réussite sont : Sciences expérimentales: 24,10% et Sciences sociales: 49,56%.

Ci-dessous le tableau des statistiques des résultats :

 

Kankan: le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle à une mobilisation

Le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle à une mobilisation, ce samedi.

Après avoir tenu mercredi dernier, une réunion avec le ministre d’Etat chargé aux affaires présidentielles et de la défense nationale, Dr Mohamed Diané, a fait une déclaration dans la matinée de ce vendredi, 25 septembre. Déclaration dans laquelle Ousmane M’bia Kaba, le président du mouvement , a indiqué que les objectifs de la lutte qu’ils mènent maintenant depuis plus de quatre mois, sont presqu’atteints.

« Toute la Haute Guinée nous a aidé dans la lutte qu’on menait. Premièrement, avoir le barrage hydroélectrique, deuxièmement avoir le courant de 18 heures à 6 heures. Aujourd’hui, ces deux objectifs sont presqu’atteints, parce que le courant vient régulièrement et ça ne part plus à 1 heure mais à 2 heures du matin » a-t-il dit.

Cela est une satisfaction pour ces jeunes. Le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle donc toute la population de Kankan à une mobilisation ce samedi au rond-point Komarala loisir pour des fins de remerciements.

« Nous appelons toute la population de Kankan demain samedi au rond-point Komarala loisir pour remercier le Sotikèmo (patriarche), le Gouverneur, le Préfet, le grand Imam, la presse, remercier aussi le sèdè qui est venu à nous à un moment critique, remercier tout le monde, et aussi pour montrer au président Alpha Condé qu’on attend la construction de notre barrage » a-t-il déclaré.

Notons que Mamadou Kaba s’est vu exclu du mouvement à cause de son appartenance à l’UFDG, parti de Cellou Dalein Diallo.

Fichier électoral: le rapport de l’audit de la CEDEAO rendu publique

Le rapport de l’audit du fichier électoral guinéen fait par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été rendu publique, ce mercredi 23 septembre 2020. C’est le Général Francis Behanzin, Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO qui a pris la parole.

« Le fichier actuel audité donne un total de 5 410 089, à la suite de la révision exceptionnelle et à la suite de l’audit ». Et le diplomate d’expliquer que « ce nombre total a été classifié par prescription du code électoral ; à savoir la carte d’identité, la carte d’étudiant délivrée, la carte consulaire et les attestations consignées », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, indique le commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, « de mars 2020 à septembre 2020, suite à la révision sur le territoire guinéen, le fichier guinéen a connu un accroissement par rapport à mars 2020 de 86 410 électeurs ».

L’autre aspect à retenir de la communication de la CEDEAO, c’est que selon le rapport de l’organisation sous-régionale, « il n’existe sur le fichier aucun électeur sans pièce justificative conformément à la loi électorale ». Et d’insister que le fichier électoral guinéen débarrassé de toutes les anomalies rencontrées au regard du code électoral est de qualité suffisante pour les prochaines élections. Grâce aux travaux d’assainissement extirpant 0,42 mineurs retrouvés et 3,73% doublons.

Le nombre d’inscrits s’élève à 5410 089 électeurs.

Notons que cette présentation a eu lieu en présence de la CENI, des représentants des partis politiques en lice et certains acteurs de la société civile.