Le Togo reçoit le riz d’une valeur de près de 2 milliards FCFA

Le Japon et le Togo ont conclu le jeudi 11 août 2022, un accord de financement de 1,75 milliard FCFA au profit des populations togolaises vulnérables.

 

La convention a été signée par le ministre togolais de l’agriculture Antoine Lekpa Gbégbéni et Ikkatai Katsuya, Ambassadeur du Japon au Togo.

A travers ce protocole qui s’inscrit dans le cadre du Projet Kennedy Round, le Togo va réceptionner une quantité de riz blanc au profit des populations vulnérables sur l’ensemble du territoire national. Selon le Japon, ce soutien vise à aider Lomé à faire face aux effets du changement climatiques sur les productions du riz, notamment, ainsi qu’aux perturbations économiques liées à la Covid-19.

C’est aussi une façon de soutenir le gouvernement togolais qui fournit des efforts considérables pour assurer à sa population, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, apprend-on.

Notons que grâce à des cargaisons de riz déjà offertes cette année par les autorités du pays du Soleil levant dans le cadre du projet KR, le Togo selon Antoine Gbégbéni, a « financé plusieurs projets inscrits dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025 pour le secteur agricole. Il s’agit notamment de la mise en place des zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) et du désenclavement des régions du Togo à travers l’aménagement des pistes rurales ». Ceci, grâce aux fonds de contrepartie de la vente du riz KR.

En rappel, cette année, le Togo a déjà obtenu du gouvernement japonais, 6000 tonnes de riz blanc pour une valeur de 3 milliards FCFA. Une cargaison de riz blanc d’environ 2 700 tonnes pour le compte de ce projet est attendue en début 2023.

Guinée Conakry, lutte contre la vie chère : chute du prix du carburant

La nouvelle de cette baisse, a été rendu publique hier lundi 27 septembre 2021 à la télévision Nationale.

 

10000 francs guinéen est désormais, le nouveau prix du carburant à la pompe. La nouvelle a été rendu publique selon le journal Conakryinfo.com, par le président du conseil National pour le rassemblement et le développement  ( Cnrd),  le colonel Mamady Doumbouya. C’est pour lutter contre la vie chère en Guinée que cette mesure a été prise.
Le carburant qui passe de 11000 Gnf à 10000 Gnf, est une diminution pour les transporteurs et les taxis du Togo. Notons qu’en avril 2020, le prix du carburant sous le régime du président Alpha Condé était à 9000 Gnf, et il était passé à 11000 franc guinéen en août dernier.

Crise togolaise: Akufo-Addo et Alpha Condé appellent au consensus

Présent dans la capitale togolaise depuis mardi, Nana Akufo-Addo, le président ghanéen a été rejoint mercredi matin par son homologue guinéen, Alpha Condé. Les deux présidents viennent de démarrer les concertations avec le parti au pouvoir, le gouvernement et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Ils espèrent qu’un consensus sera dégagé.
Bien avant le début des travaux, c’est le président togolais, Faure Gnassingbé qui a accompagné son homologue guinéen, Alpha Condé à l’hôtel 2 Février où logeait depuis mardi Nana Akufo-Addo. Le Chef de l’Etat togolais s’est aussitôt retiré avant le début des travaux destinés à trouver une solution à la crise que traverse le Togo depuis 10 mois.

Lors d’une brève cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans le Presidential Auditorium Evala, Nana Akufo-Addo ont situé cette nouvelle rencontre dans son contexte et précisé qu’ils ont été désignés par la CEDEAO pour aider les acteurs togolais pour la résolution de la crise qui secoue le pays. Ils ont appelé les acteurs politiques à cultiver l’esprit du consensus.

Dans son intervention, le président guinéen a expliqué qu’ils ne sont pas venus au Togo pour être d’un camp contre un autre et ne viennent pas en donneurs de leçons.

« Notre objectif c’est d’accompagner la classe politique, la mouvance présidentielle comme l’opposition à trouver une solution pacifique pour le bonheur du peuple togolais », a déclaré .

Estimant que les problèmes africains doivent être réglés par les Africains, le président guinéen ajoute : « Nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’Etat complaisants ».

Se prononçant sur l’absence de consensus depuis le début du dialogue, Alpha Condé a expliqué aux protagonistes que dans les négociations, il n’est pas possible de s’entendre s’il n’y a pas de concession.

« Si chacun veut avoir la totalité de toutes ses revendications, on ne trouvera jamais de solution… Que chacun accepte de faire des concessions pour que les manifestations cessent », a-t-il ajouté.

Actuellement, les deux facilitateurs ont démarré les consultations bilatérales avec les différentes délégations. La première délégation reçue est celle du gouvernement et du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir). Ensuite suivra la délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.

Les travaux se dérouleront jusqu’en fin d’après-midi. Un point de presse est prévu pour la conclusion des travaux.

Entamé depuis le 19 février dernier, le dialogue politique inter-togolais peine à déboucher sur un compromis. Les deux parties campent sur leurs positions, ce qui ne favorise pas l’évolution des travaux.

La rencontre de ce jour, devenue possible après une récente mission de la facilitation appuyée par la Commission de la CEDEAO, permettra aux facilitateurs de formuler des propositions de recommandations à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-région pour décision à prendre le mois prochain.

 

La CEDEAO enclenche à Lomé le processus de recrutement des cinq juges de sa Cour de justice

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tient du 23 au 25 mai à Lomé la réunion du Conseil judiciaire composé des présidents des plus hautes juridictions des Etats.

Cette rencontre a pour objectif d’enclencher le processus de recrutement des juges en vue de composer la Cour de justice de la communauté ouest-africaine pour la période 2018-2022 et d’élire un nouveau bureau pour garantir le bon fonctionnement du Conseil.

La réunion permettre au Conseil judiciaire de soumettre aux entretiens de recrutement quinze candidats issus de cinq pays à raison de trois par pays (le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et la Sierra-Léone) afin de retenir cinq juges qui devront remplacer ceux actuellement en fonction et dont le mandat prend fin le 17 juin prochain.

Le président du Conseil judiciaire de la CEDEAO, président de la Cour suprême du Togo, Akakpovi Gamatho, a rappelé qu’au sens du protocole de 2006 adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, le recrutement des juges se fait suivant un processus consistant, dans un premier temps, en la diffusion d’un appel à candidature dans les Etats concernés.

« Cette première étape est suivie de l’établissement de la liste des candidats présélectionnés par le Conseil judiciaire qui procède enfin à l’interview à l’issue de laquelle les candidats retenus sont recommandés à la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté pour leur nomination », a-t-il poursuivi.

M. Gamatho a précisé que le Conseil judiciaire imprimera la même rigueur que par le passé aux fins de recruter des juges à la hauteur des attentes des populations de l’espace CEDEAO, c’est-à-dire des juges compétents et de haute valeur morale.

Créé en 2006 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté, le Conseil judiciaire de la CEDEAO a pour tâches principales le recrutement et la discipline des juges de la Cour de justice, l’élaboration de propositions relatives au développement général du secteur judicaire de la région et le renforcement de la coopération entre les organes judiciaires de l’espace CEDEAO.

La cérémonie d’ouverture de cette réunion s’est déroulée en présence du commissaire chargé de la Gestion des ressources humaines de la CEDEAO, Pr. Jeremias Dias Furtado, et des ministres togolais de la Justice, Pius Agbétomey, des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Robert Dussey, et des présidents des institutions de la République togolaise.

Alpha Condé: «Nous sommes préoccupés par la situation au Togo»

Au Togo, le dialogue politique se fait toujours attendre, mais peut-être plus pour longtemps. L’opposition togolaise était à Conakry mardi 17 janvier et avant-hier lundi, à l’invitation du président guinéen, Alpha Condé, qui joue un rôle de médiateur dans cette crise politique au Togo. Objectif de la rencontre : essayer de lancer le dialogue entre le gouvernement togolais et l’opposition.

« Nous sommes préoccupés par la situation au Togo », a indiqué le président guinéen à l’issue de la rencontre avec l’opposition togolaise. « Et nous allons œuvrer pour qu’il y ait toutes les conditions d’un dialogue apaisé. »

Alpha Condé a confirmé qu’il avait proposé une date. Il a également ajouté qu’une mission serait envoyée à Lomé pour présenter aux autorités les demandes de l’opposition.

En effet, celle-ci attend d’autres gestes du pouvoir. Elle réclame la libération de tous les détenus politiques, le retour aux casernes de l’armée, ainsi que la levée de l’interdiction de manifester dans trois villes du Nord, Mango, Bafilo et Sokodé.

Les autorités togolaises, elles, répondent qu’une soixantaine de personnes a été graciée par le président. Mais que celles qui n’ont pas encore été jugées ne peuvent pas être libérées. Concernant l’armée, elles répondent que seuls les policiers et les gendarmes sont déployés pour assurer la sécurité.

Et enfin qu’il ne serait pas prudent d’autoriser les manifestations dans les trois villes du Nord marquées par des violences lors des manifestations, tant que la sécurité ne sera pas complètement revenue.