Depuis la prison, Ousmane Gaoual : « Cellou Dalein est le président élu de la Guinée avec plus de 53% »

Depuis sa cellule, le chargé de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) continue toujours de réclamer la victoire de son mentor Cellou Dalein Diallo lors de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 53% des voix.

«Nous sommes en prison certes, les uns à peine, c’est mon cas, d’autres depuis plusieurs jours, voire des mois. Mais rien n’est gagné pour Alpha Condé l’usurpateur du pouvoir.

Chaque jour que nous allons passer en prison est un pas de plus vers le déclin du dictateur de plus en plus isolé. La tentative de décapitation de l’UFDG est vouée à l’échec.

La prison nous GALVANISEZ!

Je réaffirme ici haut et fort que CELLOU DALEIN DIALLO est le Président élu de la Guinée avec plus de 53% des suffrages. Il est celui en qui se reconnaît notre vaillant peuple. Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG » , a dit Ousmane Gaoual Diallo.

Notons que, Ousmane Gaoual Diallo a été placé lundi en détention provisoire en compagnie de ses collègues Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui. Ils sont tous poursuivi pour «troubles à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs».

Poursuite judiciaire : Ousmane Gaoual Diallo a été déféré à la maison centrale de Conakry

Le responsable de la cellule de communication de l’UFDG a été déféré, lundi, à la maison centrale de Conakry. Ousmane Gaoual Diallo, serein, accuse le président Alpha Condé de se livrer à une chasse aux sorcières contre les opposants.

Ousmane  Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah de l’UFDG et Etienne Soropogui ont été placés sous mandat  dépôt à la Maison centrale de Coronthie.

Ils seront poursuivis pour des faits de fabrication acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères, de guerre, de détention de munitions, de menaces et associations de malfaiteurs.

L’ex-député Ousmane Gaoual Diallo croit savoir les raisons qui poussent le pouvoir à s’en prendre aux opposants. Selon lui, « pour avoir séjourné en prison, Alpha Condé veut transporter sa haine sur ses principaux opposants ».

Ce proche Cellou Dalein Diallo assure rien n’empêchera les opposants de poursuivre leur combat pour l’alternance démocratique dans notre pays.

« Au harcèlement du pouvoir, nous répondrons par la détermination à ne jamais fléchir. La prison nous galvanise », conclut Ousmane Gaoual Diallo.

 

Ousmane Gaoual répond à Alpha Condé

Ousmane Gaoual Diallo, coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, principal parti d’opposition en Guinée a averti que le Chef de l’Etat veut une guerre civile en Guinée.

Se disant Inquiet et déçu, le parlementaire assure que l’affrontement prôné par le Président Condé n’aura pas lieu en Guinée. Alpha Condé peut cependant redouter une insurrection populaire, selon Ousmane Gaoual. « J’ai écouté le discours avec beaucoup d’inquiétude et de déception. D’abord, j’ai écouté un Chef d’Etat qui a peur et qui sait que le peuple de Guinée n’est pas en accord avec lui, et qui maintenant veut compter sur l’appareil de l’Etat, l’armée, (il a dit qu’il va renforcer les PA), la justice pour imposer sa volonté de changement de la constitution pour le troisième mandat. Il a clairement montré la voie, là où il veut. Et pire, il est prêt à pousser le pays dans la guerre civile parce que si un président de la république dit à ses militants ou à ses partisans de s’apprêter à l’affrontement, il prône la loi du talion : œil pour œil ! Dent pour dent. Il dit aux gens lorsqu’on vous marche sur les pieds, répliquez. Il ne dit pas lorsqu’on vous provoque allez vers la justice ou vers la gendarmerie, il dit répondez. Ça veut dire qu’il est prêt à pousser le pays vers la guerre civile. C’est extrêmement grave ce qu’Alpha Condé a dit aujourd’hui (dimanche 24 mars 2019, Ndlr). Mais ce n’est pas surprenant, parce que c’est quelqu’un qui a perdu tous ses repères et qui contre l’histoire, contre la volonté du peuple de Guinée veut encore rempiler pour un autre mandat. Mais le peuple de Guinée qui a su se dresser en 1958, le peuple qui a su se lever en 2006 face à la répression qui était là, ce peuple saura lui apporter la réponse », réagit Ousmane Gaoual Diallo.

L’affrontement qu’il cherche n’aura pas lieu en Guinée, soutient le coordinateur de la cellule de Communication de l’UFDG. Mais ce qu’il peut redouter, c’est une insurrection parce que le peuple de Guinée se dressera contra sa volonté, prévient M. Diallo. Alpha Condé, le président de la République a tenu un discours virulent ce dimanche au siège du RPG arc-en-ciel devant ses partisans auxquels il a demandé d’être prêts à l’affrontement.  « Si les gens sont prêts pour le débat politique, soyez prêts, si c’est pour l’affrontement, soyez aussi prêts. Voilà. Car quand tu danses avec un aveugle, il faut de temps en temps lui monter dessus pour qu’il sache qu’il n’est pas seul », a-t-il lancé précisant qu’il va ôter le manteau de Chef de l’Etat pour faire face aux « nains politiques ».

Nadia Nahman monte en grade à l’UFDG

Dans une décision en date du 13 mars, la cheffe de cabinet par intérim du principal parti de l’opposition a été nommée porte-parole du président dudit parti

 

Régulièrement en mission à l’étranger, Cellou Dalein Diallo veut soigner davantage sa communication. Le leader de l’Union des forces démocratiques de guinée (UFDG) vient de nommer une nouvelle porte-parole. C’est désormais Nadia Nahman, cheffe de cabinet  de l’UFDG qui devient également « porte-parole du président du parti » précise une décision signée par Cellou. Juriste et Doctorante en droit international des droits de l’Homme, Nadia a longtemps milité au sein  de l’UFDG à Strasbourg, avant d’être promue récemment cheffe de cabinet de Cellou Dalein Diallo.

Cette nomination de Nadine intervient après celle d’Ousmane Gaoual Diallo qui avait été promu coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG. Candidat malheureux aux présidentielles de 2010 et 2015, Cellou Dalein Diallo espère créer l’alternance en 2020 succéder au président Alpha Condé. Mais les querelles internes au sein de l’opposition fragilisent l’espoir d’une alternance alors qu’Alpha Condé multiplie les signaux pour son maintien au pouvoir.

Ousmane Gaoual : « Le parti n’est pas une religion… »

Ousmane Gaoual s’est dit favorable pour une réconciliation entre Cellou Dalein et Bah Oury.
« A titre personnel je pense qu’il n’y a aucun problème à ce que des discussions pour éventuel retour de Bah Oury s’ouvrent avec le parti. Maintenant, à quel niveau il va revenir ? Quelle responsabilité il aura ? Quelle sera sa place ? Lui-même doit déjà reconnaître l’autorité des Institutions de l’UFDG. C’est très important. Après derrière, le parti n’est pas une religion. Nous avons des adhésions, des défections, des retours ; Donc pour nous ça n’a pas de conséquence », a confié le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG. Bah Oury est désormais favorable à l’ouverture d’un dialogue avec Cellou Dalein Diallo. Interrogé la semaine dernière, l’actuel animateur du mouvement le « renouveau » a martelé qu’il n’a jamais fermé la porte du dialogue avec le leader de l’UFDG.
« Cette discussion n’est pas ouverte aujourd’hui, mais je ne vois pas pourquoi aujourd’hui elle ne pourrait pas s’ouvrir dans l’avenir. Mais cela dépend aussi du degré d’acceptation. Parce que l’homme (Bah Oury, ndlr) par son attitude, par un certain nombre de ses déclarations, a blessé beaucoup de militants et de sympathisants de l’UFDG. Je pense que chaque chose a son temps. S’il estime que les plaies se sont cicatrisées et qu’il est maintenant possible de faire appel à la sagesse tant mieux », soutient Ousmane Gaoual, qui observe toutefois que cette crise aurait pu être évitée si Bah Oury avait eu la distance nécessaire pour écouter les conseils. « Je pense qu’on aurait pu éviter toutes ces années de crise et de perte de temps s’il avait eu la distance nécessaire pour écouter certaines personnes qu’il considère comme ses amis fidèles qui lui ont donné des conseils avisés. Mais il n’y a pas de tabou en la matière, une discussion n’est pas fermée », a avancé ce cadre de l’UFDG proche de Cellou Dalein Diallo.

Ousmane Gaoual : « Ce qui est important pour nous à l’UFDG »

Ousmane Gaoaul Diallo vient d’apporter une précision sur leur départ ou non de l’Assemblée Nationale.

L’élu de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée estime que la question fondamentale est de savoir comment amener le Gouvernement à organiser les élections législatives. « Ce qui est important pour nous à l’UFDG c’est d’amener le Gouvernement à organiser les élections. Le débat sur notre départ ou non du Parlement n’a pas de sens », a souligné Ousmane Gaoual Diallo qui accuse le Gouvernement de n’avoir rien fait pour l’organisation des élections législatives à bonne date. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est rien d’autre que le résultat de la mauvaise gouvernance, le résultat d’un manque de volonté du Gouvernement d’organiser à bonne date les élections », a estimé l’élu de la préfecture de Gaoual.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ne fera pas cavalier seul. Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo assure qu’il prendra une décision consensuelle avec le groupe parlementaire des Républicains. Ousmane Gaoual Diallo rappelle que son leader a déjà appelé leurs militants à la mobilisation pour d’éventuelles manifestations afin d’exiger du Gouvernement l’organisation rapide des élections législatives.

Ousmane Gaoual met en garde Bouréma Condé

L’union des forces démocratiques de Guinée vient de répondre au ministre Bouréma Condé qui a annoncé ce samedi 15 décembre 2018 la reprise de l’élection du maire de Matoto.

 

Ousmane Gaoual Diallo, coordinateur de la cellule de communication du parti de Cellou Dalein Diallo prévient que le ministre de l’administration du territoire n’a pas de prérogatives pour annuler le processus électoral. Selon lui, c’est seulement les tribunaux de première instance qui ont cette prérogative. « On a écouté avec beaucoup de déception la déclaration de Bouréma Condé hier à la télévision nationale. Il oublie que les dispositions du code électoral ne lui donnent pas de prérogative dans la validation ou l’invalidation du processus électoral. Ces prérogatives appartiennent aux tribunaux de première instance des circonscriptions électorales(…) Pour le cas d’espèce de Matoto, c’est le tribunal de première instance de Mafanco qui peut se prononcer sur l’invalidation du processus électoral. Pour cela, il faut qu’il soit saisi dans les trois jours par la partie qui se sent lésée. Le tribunal dispose de trois jours pour se prononcer. Les articles 2 et 114  du code électoral sont clairs là-dessus ».

Alors que Kalémodou Yansané savourait sa victoire, le ministre Bouréma Condé a invoqué les accords avant d’annoncer que l’élection doit être reprise dans les prochains jours sans annoncer de date. Depuis les réactions fusent de partout. « Pour ce qui nous concerne, hier le processus a été conduit jusqu’à son terme pour l’élection du maire devant les medias, les observateurs, les candidats eux-mêmes et les conseillers. L’irruption organisée par le secrétaire général de la commune de Matoto et par le superviseur délégué par le ministère, par cet individu qui est venu tardivement interrompre un processus. On peut lui concéder qu’il y a eu interruption mais pas d’annulation et que le processus doit reprendre sans délai pour être conduit à son terme par la désignation des vices-maires conformément à la Loi », soutient le député.

Si le candidat malheureux du RPG estime qu’il a été lésé, il lui appartient de saisir le tribunal à cet effet, observe Ousmane Gaoual martelant que  le ministre de l’administration du territoire n’a aucun pouvoir pour annuler le processus électoral.  « Nous sommes extrêmement déçus de voir que celui qui trône à la tête de ce département ignore la Loi, méprise les candidats pour se mettre à faire du brigandage électoral. Cela ne passera pas. Il y a eu des anomalies que nous avions soulignées. Tous les candidats du RPG Sousous qui étaient élus, on les a sommés de rédiger des procurations qu’ils ont données aux élus Malinkés de la liste pour voter pour eux (…). Malgré tout le processus s’est passé dans la transparence. S’ils veulent contester, ils ont les tribunaux pour ça. Il faut que le ministre se remette à sa place et qu’il respecte le processus électoral et la Loi. Nous attendons de voir la désignation des vices-maires repris mais pour la désignation du maire du Matoto, le RPG doit en faire le deuil et considérer que c’est Kalémodou Yansané qui est l’émanation du peuple de Matoto », a-t-il tranché.

Assemblée Nationale: Un député plaide pour la commercialisation des armes à feu pour les civils

Le député uninominal de Gaoual a souhaité que le ministre de la Justice, Me Cheick Sako, rédige un projet de loi autorisant les civils à acheter des armes à feu pour leur propre défense.

L’Honorable Ousmane Gaoual Diallo a fait cette plaidoirie, ce mardi 4 décembre 2018, à l’Assemblée nationale, en présence du ministre de la justice garde des Sceaux. « Il faut aujourd’hui, c’est une plaidoirie, que vous soyez le porteur d’une loi qui va autoriser chaque Guinéen à acheter une arme et à se défendre, parce que l’État guinéen est incapable d’assurer notre sécurité. Parce que l’État guinéen s’est désengagé de cette prérogative », a plaidé le conseiller politique de Cellou Dalein Diallo, après avoir dénoncé les différentes tueries pendant les manifestations de l’opposition dite républicaine. Des tueries qu’il déclare avoir été toujours garanti par l’impunité.

Selon le coordinateur par intérim de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), « Nous avons cédé à l’État cette parcelle de notre liberté, manifestement l’État ne fait pas usage. Donnez-nous le droit de nous armer pour nous défendre. Ceux qui crient aujourd’hui, en nous voyant reculer devant les forces barbares qui essaye de nous tuer, ils comprendront qu’en ce moment-là, à armes égales, il n’y aura point de recul », estime Ousmane Gaoual Diallo. Et de se justifier : « Nous reculons parce que nous sommes des humains et que nous ne voulons pas leur donner des occasions de se délecter du sang des opposants guinéens, qui ont le seul tort de contester momentanément des décisions. De n’être pas d’accord de voir notre pays prendre un autre chemin que celui de la démocratie, qui est consacré maintenant un peu partout. M. le ministre de la Justice, votre responsabilité est immense dans la détresse des populations, des familles des victimes », conclut cet élu du peuple.

Communiqué de presse du député Ousmane Gaoual Diallo

Je suis au regret de constater que mes propos concernant les menaces de Malik Sankon contre les manifestants du mardi dernier aient été soit mal compris ou travestis à dessin.

Le président de la fédération guinéenne de football n’est en aucun cas mêlé à cette histoire.

Je précise par ailleurs que M. Antonio Souaré un frère pour qui j’ai une grande admiration. Il est un investisseur responsable dont les efforts louables pour l’emploi jeune et le développement du football guinéen sont reconnus pas tous. Ainsi, je m’excuse de toutes les mauvaises interprétations qui ont été faites à mes propos et de toutes les incohérences que ceux-ci lui ont causées.

En fin, je lance un appel à tous les médias responsables et l’opinion à éviter toute amalgame sur cette question.

Ousmane Gaoual DIALLO

Député

Ousmane Gaoual Diallo candidat aux élections locales

Le député Ousmane Gaoual Diallo est en troisième position sur la liste de l’UFDG dans la circonscription électorale de Gaoual. Dénonçant la mal gouvernance du régime d’Alpha Condé, il promet la victoire à son camp.

‘’La tête de liste de Gaoual va offrir pour la première fois la victoire de la commune urbaine à l’UFDG et à son président. Depuis 4 mois, nous y travaillons’’, annonce-t-il à l’assemblée générale de son parti à la Minière.

Il affirme que sa formation politique n’aura aucun mal à remporter les élections locales à Gaoual, une localité qui, selon lui, est l’expression de la mal gouvernance du pouvoir actuel.

‘’Ceux qui veulent connaitre la mal gouvernance, je les invite à venir à Gaoual. Il n’y a ni eau, ni électricité, ni routes. Il y a eu des promesses kilométriques de routes bitumées, des hôpitaux, des écoles. Tout ça, ce sont des promesses qu’on ne voit pas depuis 8 ans’’, martèle l’honorable Gaoual Diallo.

Il accuse le pouvoir d’Alpha Condé de refuser de rendre fonctionnel depuis 2 ans un collège construit à Foulamory dans Gaoual. ‘’L’Etat interdit aux enfants d’aller dans ces bâtiments finis et mis à leur disposition. Il faut qu’ils se déplacent pour faire leur collège à Gaoual à 150 Km’’, déplore-t-il.

Pour lui, ‘’c’est la haine, le mépris, l’arrogance, l’incompétence, l’ignorance et la méchanceté qui caractérisent cette gouvernance [d’Alpha Condé]’’.

Il révèle avoir mis à la disposition de la population de Gaoual un groupe électrogène de 200 KWA. ‘’Le préfet et autres refusent. On maintient Gaoual dans l’obscurité absolue Alors qu’on peut donner de l’électricité à cette localité. Mais la population a compris. Et le 4 février prochain, les citoyens vont changer le visage de la gouvernance locale’’, promet Ousmane Gaoual Diallo.