COVID-19 : les conséquences sur l’économie guinéenne

C’est avec des chiffres à l’appui que le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a présenté les conséquences économiques liées au Covid-19.

Indiquant « la non assurance des perspectives économiques mondiales, précisément celle de l’économie guinéenne », Ibrahima Kassory a prévenu que la Guinée « sera tout aussi impactée par la crise sanitaire actuelle. »

Malgré le taux de croissance octroyé par la FMI à l’économie guinéenne, fixé à « environ 6% en 2020 » Kassory Fofana a souligné une probable baisse de « environ 1% de Produit intérieur brut (PIB) en 2020 ».

A cela s’ajoute la baisse du taux de croissance annuelle et  le niveau de l’inflation. « En plus du ralentissement général du système productif et la perte consécutive de recettes fiscales, induits par la situation économique mondiale, il convient de relever la position particulière de notre pays du fait de sa dépendance aux importations et vis-à-vis du secteur minier. » A révélé M. Fofana ajoutant que la crise sanitaire actuelle aura non seulement de « lourdes répercutions sur l’activité économique », mais également sur le « niveau de vie des populations ».

Chronogramme des acteurs des consultations nationales

Le chronogramme des consultations nationales, que dirige le premier ministre, chef du gouvernement a été dévoilé mercredi 11 septembre.

Des rencontres au cours desquelles Ibrahima Kassory Fofana, devrait écouter les différents acteurs au tour de la question liée à la constitution guinéenne.

Un planning, qui liste les noms, prénoms et structures concernées par ces consultations.

Ci-dessous, copie lien du tableau de l’agenda de ces consultations :

Tableau-Planning-Consultations-

Législatives 2019 : Kassory rassure l’opposition

Alors que les craintes de l’opposition se font de plus en plus sentir par rapport à l’organisation des élections législatives cette année, le premier ministre guinéen a tenté de rassurer ce mercredi 30 janvier 2019.

Ibrahima Kassory Fofana qui s’exprimait à l’occasion de la troisième session du dialogue politique Guinée-UE, a donné la garantie que son gouvernement veillera à la bonne tenue des « opérations » liées à l’organisation de ce scrutin dans la « transparence ». « La nouvelle CENI vient d’être mise en place conformément au consensus négocié avec la classe politique guinéenne suivant une approche inclusive et concertée. Cette institution aura pour tâche première, la préparation avec le ministère chargé de l’administration du territoire et de la décentralisation, des prochaines élections législatives pour le renouvellement de l’Assemblée Nationale ».

Sidya Touré a exprimé des inquiétudes par rapport à l’organisation de ce scrutin estimant que le fichier électoral actuel est corrompu. Cette question encore en suspens devrait être réglée avant les élections. Le leader de l’UFR en fait d’ailleurs une exigence car selon lui plus d’un millions d’électeurs fictifs se trouvent dans le fichier actuel. En réponse à cette inquiétude, Kassory Fofana assure que son gouvernement veillera à bonne conduite des opérations dans la transparence. « Je puis vous assurer que dans ce processus, le Gouvernement guinéen veillera à la bonne tenue des opérations, dans la transparence, l’indépendance d’action de la CENI, l’esprit de consensus et la concertation avec la classe politique », a-t-il assuré.

En Guinée, le mandat des députés a expiré depuis le 13 janvier dernier. Pour éviter un vide institutionnel, le président Alpha Condé a pris un décret récemment pour prolonger leur mandat. Mais l’opposition qui le soupçonne d’avoir un « agenda caché » hésite. Elle n’a pas encore tranché sur la question de savoir si oui ou non, ses députés vont continuer à siéger au parlement. Pour l’heure, aucun calendrier pour la tenue des élections législatives n’est encore annoncé.

Grève des enseignants : Aboubacar Soumah n’en démord pas

Les femmes enseignantes membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) étaient en réunion ce jeudi 6 décembre 2018 au siège à Donka.

La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la structure Aboubacar Soumah qui en a profité pour inviter ses camarades à continuer à observer la grève. Car, selon lui, bientôt leur revendication de 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant sera prise en compte et les salaires gelés seront remboursés. « Notre combat arrive bientôt à terme. Contrairement à ce que racontent nos détracteurs que les cours ont repris après le gel de nos salaires, il faut que vous sachiez que nous sommes à quelques microns de notre victoire », dit-il. Poursuivant, le premier responsable du SLECG a parlé de la lettre du Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana appelant à la reprise des négociations adressée aux syndicalistes. Il affirme que sa structure n’est pas d’accord avec le contenu du courrier.

« Le chef du gouvernement a répondu au secrétaire général de l’USTG. Mais les préalables à l’ouverture des négociations nous les avons réfutés, parce qu’ils sont inacceptables. Il (le Premier ministre, ndlr) demande notamment la suspension de la grève pour négocier et nous ne sommes pas d’accord pour cela », s’insurge Aboubacar Soumah. Et d’ajouter : « Nous sommes engagés plus que jamais à sortir de la souffrance. Acceptons donc le gel de nos salaires. D’autres l’ont fait dans d’autres pays. » Depuis le 3 octobre 2018, le secteur éducatif guinéen est en partie paralysé. Les enseignants réclament un salaire de base de 8 millions de francs guinéens. Une réclamation que refuse le gouvernement guinéen qui parle de revendication fantaisiste. 

 

 

Lancement des activités de la Bourse de sous-traitance et de partenariats

Le Gouvernement guinéen a lancé officiellement les activités de la Bourse de Sous-traitance et de partenariats. Objectif, servir de centre d’information, d’appui technique et de mise en relation entre les entreprises locales en quête de marché et les entreprises étrangères.

La Bourse de Sous-traitance et de Partenariats a plusieurs vocations. Il s’agit entre autres de faciliter le renforcement des capacités et l’accès au financement des petites et moyennes entreprises. « L’objectif de la Bourse c’est de répondre à la priorité du Président de la République de promouvoir l’implication effective du secteur privé local dans le développement économique, notamment pour ce qui concerne les investissements directs étrangers. Cet instrument servira à mettre en relation les sociétés locales avec les sociétés multinationales, en particulier dans le secteur minier qui est le focus dans un premier temps. Mais la Bourse est destinée à l’ensemble de l’économie nationale pour que la création et le partage de richesse profitent aux guinéens. La Bourse de Sous-traitance aura pour vocation de faciliter le renforcement des capacités, l’accès au financement et la création des partenariats pour les petites et moyennes entreprises locales », a expliqué le Ministre des Mines Abdoulaye Magassouba.

Plusieurs mécanismes ont été mis en place pour faciliter aux sociétés de rentrer l’accès à la Bourse. Le ministre des investissements et des partenariats publics et privés est revenu sur quelques-uns. « Elles doivent s’inscrire sur une plateforme qui existe et qui est en ligne. C’est ce qui va permettre à ces sociétés de se faire connaitre parce que la Bourse va permettre de donner l’opportunité à nos entreprises nationales de se faire connaitre et de pouvoir postuler aux opportunités qu’offrent les projets de grandes envergures, dans un premier temps avec les mines et ça va être attendu à d’autres secteurs. Le suivi sera fait grâce aux mécanismes de la plateforme. Et il va y avoir un observatoire du contenu local », a expliqué Gabriel Kurtis.

La Société Financière Internationale (SFI) accompagne financièrement la Guinée dans plusieurs secteurs. Son représentant à Conakry affirme que c’est dans ce même cadre que son institution compte soutenir la Guinée dans la mise en place de cette Bourse de Sous-traitance. Le premier ministre guinéen qui a lancé officiellement les activités de la Bourse de Sous-traitance et Partenariat a expliqué à son tour que cet outil a plusieurs avantages pour le secteur économique guinéen.  « La Bourse permet de résoudre trois problèmes. L’information, pour que comme tout marché, l’offre et la demande puissent se rencontrer dans l’efficacité. Pour que les offreurs et les demandeurs soient de plus compétitifs. Cette Bourse permet aussi d’outiller le secteur privé guinéen par la formation et l’accès à l’encadrement technique. Elle permet par ailleurs d’aider à mieux connaitre notre potentiel du secteur privé national, à mieux le connaitre et à mieux le faire connaitre par les utilisateurs », a conclu Ibrahima Kassory Fofana.

Le gouvernement gèle le salaire des grévistes, le SLEECG durcit le ton: «les 20 millions ne sont plus négociables…» 

Le gouvernement guinéen a mis sa menace en exécution. Certains enseignants grévistes ont vu leur salaire du mois d’octobre gelé par le gouvernement Kassory. Cette situation a contribué à radicaliser la position du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) qui est en grève générale depuis le 03 octobre dernier. Dans une salle pleine à craquer, Aboubacar Soumah a déclaré ce samedi 27 octobre 2018, que  les huit millions de francs guinéens négociables qu’ils demandent comme salaire de base  sont désormais devenus non négociables.

Le secrétaire général du SLEECG, a déploré le comportement du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation Mory Sangaré qui, selon lui , ne s’est pas préoccupé de la situation. Ce dernier a plutôt préféré procéder au recrutement de certains contractuels venant de l’Ecole Nationale d’Instituteurs et de l’ISSEG (Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée) plus certains vacataires «ramassés çà et là pour passer au remplacement des enseignants titulaires». «C’est une violation flagrante des conventions internationales ratifiées par notre pays. On ne doit pas procéder au remplacement d’un gréviste pour fait de grève», a-t-il rappelé, sous les ovations des enseignants grévistes.

Poursuivant, Aboubacar Soumah a accusé le PM Kassory Fofana d’être à la base du blocus du dialogue social dont il en est le garant. «Selon notre constitution, le Premier ministre est le responsable du dialogue social. Mais très malheureusement, Ibrahima Kassory Fofana est le premier à bloquer le dialogue en déclarant dans les médias que jusqu’en 2020, qu’il n’y aura pas de négociations autour des huit millions que nous réclamons, nous affirmons en conséquence qu’il n’aura plus de cours jusqu’en 2020», a-t-il martelé.

Selon Aboubacar Soumah, Kassory Fofana a expressément violé la loi en gelant les salaires des enseignants, par conséquent, «à notre tour, nous allons aussi violer les principes de négociations».

Poursuivant , Aboubacar Soumah a demandé aux parents d’élèves de continuer à garder leurs enfants à la maison pour éviter les nombreuses risques auxquels ils font face une fois dans les rues. «Nous avions dit dès au départ que si les parents laissent les enfants venir à l’école, les forces de l’ordre sont prêtes à tirer sur eux. La preuve, un élève de 22 ans a été tué à Koloma. Au Lycée 1er Mars de Matam, dès que les élèves se sont levés contre les enseignants contractuels qui n’ont pas de niveau, ils ont été aussitôt gazés et certains ont été arrêtés. La même chose s’est passée à Sonfonia et au Lycée Kipé. Partout où les élèves dénoncent l’incapacité des enseignants contractuels, les forces de l’ordre sont prêtes à tirer sur eux. C’est pour toutes ces raisons que nous demandons aux parents d’élèves de continuer à garder les enfants à la maison parce que nous ne sommes pas prêts à retourner dans les classes tant ce que nos revendications ne sont pas satisfaites. Même si cela prendra le temps qu’il prendra, jusqu’à 2020…», a-t-il menacé.

Certains fondateurs des écoles privées ont accusé le SLEECG de vouloir les déstabiliser. À l’occasion de cette assemblée générale, Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLEECG a indiqué que cela ne leur concerne pas. Toutefois, il a appelé les enseignants qui sont dans les publics et qui donnent aussi des cours dans les écoles privées de rester à la maison(…)».

Pour finir, Aboubacar Soumah a appelé ses camarades à la mobilisation. «Le Tchad vient de terminer son cinquième mois de grève. Le Bénin a fait trois mois, le Gabon, la Côte d’Ivoire et le Mali, c’est notre tour de finir avec la précarité dans laquelle nous vivons», a-t-il lancé.

Crise sociale: le premier ministre rencontre le syndicat et le patronat

Les syndicalistes et le patronat guinéen  ont rencontré le 18 Juillet dernier, le premier ministre chef du gouvernement. 

La rencontre tripartite syndicat-patronat et gouvernement s’est déroulée à la primature autour de la question relative à l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe. Dans les débats,  le premier ministre a expliqué de long en large la situation qui a poussé son gouvernement à augmenter le prix du carburant.

« La contrainte majeure liée au prix, nous devons l’assumer » a entamé Kassory Fofana avant d’expliquer qu’au moment où les parties signaient un accord de ne pas augmenter le prix du carburant, il n’était pas aux affaires.

« Le prix était à 47 dollars,  et vous aviez prévu dans votre accord tripartite que quand le prix atteint 57 dollars,  vous le bougez. Au moment où nous fixions le prix du litre à 10000francs le baril était à 73 dollars et aujourd’hui on est à 80dollars le baril. À la situation actuelle, même les 10000francs sont insuffisants pour s’en convaincre, comparez par rapport à la Côte d’ivoire (producteur en partie de son pétrole) au Sénégal ou au Mali. Partout le prix est plus cher qu’en Guinée. La Sierra Leone a fait une augmentation de 33% pendant que nous avons augmenté de 25% … » s’est défendu Ibrahima Kassory Fofana.

« La plupart des pays subventionnent certains produits pétroliers.  Mais cette politique s’est révélée coûteuse. Le carburant nous ne le produisons pas.  Nous achetons et nous revendons, si ce sont les denrées essentielles,  on peut comprendre. C’est un mal commun  pour l’ensemble de la planète parce que tous les pays qui ne sont pas producteurs du pétrole confortent ce mal…. » a expliqué le chef du gouvernement.

« Nous sommes disposés pour les mesures d’accompagnement et ensemble on peut travailler la dessus » a lancé Ibrahima Kassory Fofana à ses interlocuteurs.

Les syndicalistes disent avoir entendu le message et promettent de retourner à la base pour rendre compte se avant toute réponse.

Présent à la rencontre,  le médiateur de la République s’est réjoui, dit-il, de cette première victoire.

Pour rappel,  le syndicat a lancé un mot d’ordre de grève générale et illimitée à partir du lundi 23 juillet.

 

Le médiateur de la République chez le Premier ministre

Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, reçoit en audience, à la Primature, le médiateur de la République, Mohamed Saïd.

Les hommes évoquent la situation qui prévaut actuellement dans les rues de Conakry.

Ce matin, les forces vives de la société civile ont entamé une marche pour réclamer le retour du prix du carburant à 8000 fg le litre.

Hier, lundi, 09 juillet, le Médiateur de la République a rencontré les acteurs sociaux à qui il a demandé de privilégier le dialogue.

Pour lui, c’est l’unique piste de sortie de la crise.

Le nouveau Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, a officiellement pris fonction

Ibrahima Kassory Fofana a été nommé Premier Ministre par le Président Alpha Condé lundi 21 mai. Riche de plus de trente ans d’expérience dans la gestion des affaires, le management de projets, l’ingénierie financière et sociale, le tout nouveau Premier Ministre est un Macro économiste et spécialiste des politiques économiques. Il succède à Mamady Youla. Emprunt d’émotion et de respect, la passation de pouvoirs a eu lieu ce jeudi 24 mai 2018, en présence du Gouvernement, des institutions Républicaines, membres de la famille et amis.

Dans son discours d’adieu, Mamady Youla a souhaité la bienvenue au nouveau Premier ministre : « Je voudrais vous renouveler encore une fois toutes mes félicitations et vous souhaiter pleine réussite dans l’exécution de l’exaltante mission qui vient de vous être confiée par le Chef de l’Etat, le Professeur Alpha CONDE. Je reste convaincu que Monsieur Ibrahima Kassory FOFANA, qui est un homme d’expérience, saura pleinement prendre en main les destinées de cette institution » assure-t-il.

Poursuivant, l’ancien Premier Ministre est revenu sur ses deux dernières années au service de l’Etat et les moments les plus difficiles lorsque la Guinée a été frappée par la maladie à virus ébola. « Au moment de ma nomination en décembre 2015, nous étions pleinement conscients des charges et devoirs qui nous attendaient. Très tôt, le Gouvernement s’est attelé à mettre en œuvre avec engagement et détermination, le train de mesures devant permettre à notre pays de retrouver la stabilité, la quiétude sociale et de renouer avec la croissance ».

Pour finir Mamady Youla s’est adressé à son successeur en ces termes « Au regard de votre longue expérience et du parcours qui a été le vôtre, je ne doute pas un seul instant que vous serez à la hauteur des défis qui vous attendent à la tête du Gouvernement et saurez pleinement mériter la confiance du Chef de l’Etat  ».

S’exprimant par la suite, Ibrahima Kassory Fofana, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a, à son tour rendu un hommage appuyé à son prédécesseur, avant de s’engager à participer à construire une Guinée meilleure.

« Je mesure dans toute son acuité les attentes de mes concitoyens quant à l’amélioration de leurs conditions de vie. Les problématiques de l’emploi et entrepreneuriat jeune, l’épanouissement des femmes, et de la lutte sans merci de la corruption sont entre autres des préoccupations majeures et seront au centre de l’agenda du Gouvernement. Conscient des défis qui nous interpellent, notre action s’inscrira dans la poursuite des efforts du Président de la République de construire cette Nation guinéenne unie et prospère que nous appelons de tous nos vœux » a-t-il détaillé.

Rappelant que les chantiers sont nombreux et gigantesques, dans un contexte politique, qui comporte certainement des risques au regard des échéances électorales en perspectives, le Premier Ministre dira que : « l’implication de toutes les forces vives de la nation y compris les Institutions Républicaines, la société civile, les organisations patronales et syndicales, les leaders politiques et religieux est nécessaire pour parvenir au consensus indispensable à la paix et au développement ».

Avant d’être nommé Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ibrahima Kassory Fofana, était Ministre d’État en charge des questions d’investissement et des partenariats public-privé (PPP), Président du Conseil Présidentiel des Investissements et Président du Pool Economique.

 

Guinée: Ibrahima Kassory Fofana est le nouveau Premier ministre

Ibrahima Kassory Fofana a été nommé Premier ministre par le président Alpha Condé dans un décret lue à la télévision nationale ce lundi.

L’ancien président du  du parti Guinée pour tous(GPT) remplace à ce poste Mamady Youla. Jeudi dernier,  Mamady Youla avait présenté sa démission au président de la République.

Un autre décret du président Condé ordonne aux secrétaires généraux des départements ministériels de gérer les affaires courantes du pays en attendant la mise en place du prochain gouvernement Fofana.

Ministre d’Etat en charge des investissements depuis 2014, Kassory Fofana était plus que jamais déterminé à prendre les commandes de la primature.

Samedi dernier, il a fusionné son parti, Guinée pour tous (GPT) avec le RPG Arc-en-ciel.