A/G de l’UFDG: « Le prix de la paix, c’est la justice »(Fode Oussou) 

Conakry (journaldeconakry.com) – L’assemblée générale de l’Ufdg de ce samedi a connu la présence de Hadja Halimatou Dalein Diallo , épouse du chef de file de l’opposition guinéenne.

Cette assemblée a été présidée par le 2ème vice président du parti. C’est un Fode Oussou Fofana très remonté qui a pris la parole devant les militants et sympathisants de l’union des forces démocratiques de Guinée.

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, a rendu public un communiqué interdisant toutes manifestations dans le pays, à cause de la célébration de la fête d’indépendance de la Guinée.

Ce samedi, Fode Oussou Fofana s’est tout d’abord indigné de la situation qui prévaut à la cour constitutionnelle .

«Si M. Alpha Condé voulait célébrer l’indépendance de la Guinée, il n’allait pas nous dire qu’il ne connait pas ce qui se passe à la Cour Constitutionnelle en tant que président de la République . Il est le parrain de ces conseillers mais nous l’attendons. Et pour démontrer à Alpha Condé qu’on est indépendant, que ce qu’on acceptait il y a quelques années ne peut plus être accepté, nous allons nous mobiliser et démontrer à Alpha Condé que nous sommes indépendants. Mobilisez vous, nous allons accompagner le balai citoyen à la cour constitutionnelle le lundi matin. Nous disons à Bafoué s’ils aiment la paix, ils n’ont qu’à rester à la maison. Nous allons sortir à partir de 4 heures du matin», a t- il déclaré en substance .

Pour le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’assemblée nationale, tous les Guinéens sont contents du 02 octobre mais avant cette date, le 28 septembre 2009 reste encore dans les mémoires et il est temps que la justice soit rendue.

«Nous sommes d’accord pour l’indépendance de la Guinée , nous sommes d’accord pour célébrer l’indépendance de la Guinée, mais en attendant, il y a des choses qui se sont passées au stade du 28 septembre, on a tué nos frères et soeurs, des femmes ont été violées le 28 septembre 2009 au stade du même nom . Quelque soit la volonté de maître Cheikh Sackho, ministre de la Justice, il n’y aura pas de justice tant que M. Alpha Condé ne le voudra pas…»

Plus loin , Dr Fode Oussou Fofana a, au nom de Cellou Dalein Diallo président du parti , demandé aux militants et sympathisants de son parti à ne pas se rendre au stade pour la célébration de la fête d’indépendance nationale.

«Restez à la maison, mobilisez vous dans vos quartiers, chantez, dansez, allez partout où vous voulez, achetez la viande et faites la fête, c’est votre indépendance . Allez au stade de Nongo, au stade de Matoto mais ne partez pas au stade du 28 septembre. Il n’y a pas de célébration de la fête de l’indépendance au stade tant que justice n’est pas rendue. N’accompagnez pas Alpha Condé au stade du 28 septembre tant que justice n’est pas rendue aux victimes du 28 septembre», a-t- il ordonné.

Par ailleurs, le vice-président de l’UFDG s’est prononcé sur l’invitation d’autres chefs d’État africains à cette célébration.

«Il a invité des chefs d’État étrangers pour venir démontrer à ces gens que lui, Alpha Condé , il a la légitimité, lui, Alpha Condé , il est le président bien aimé, le tout puissant de la Guinée. Nous allons démontrer à ces gens que Alpha Condé n’est pas en harmonie avec son peuple. Nous allons démontrer à ces gens que depuis qu’il est au pouvoir, nous avons enterré 94 jeunes au cimetière de Bambeto. Nous allons démontrer à ces gens que depuis 2009, nos soeurs ont été violées au stade du 28 septembre, il n’y a pas eu de justice. M. Alpha Condé sera au stade du 28 septembre avec des gens qui n’aiment pas la Guinée, qui ne veulent pas qu’il y ait la justice dans ce pays. .. »

«Je vous le demande parce que aller au stade du 28 septembre, danser avec Alpha Condé, ces morts vont continuer à nous maudire. On ne peut pas l’accepter. La paix a un prix, c’est la justice. Si M. Alpha Condé veut la paix, nous voulons la paix. On est au mois de septembre 2018, s’il n’avait pas l’intention de faire un 3ème mandat, M. Alpha Condé aurait déjà fait une déclaration pour dire qu’il n’est pas candidat. Il aurait déjà permis au RPG Arc-en-ciel d’avoir un président. Mais il ne comprend pas il pense qu’il est capable de faire un 3ème mandat mais il verra le peuple de Guinée débout devant lui. C’est que M. Alpha Condé cherche pour son projet de 3ème mandat, nous allons écourter rapidement son 2ème mandat. S’il enlève Kelefa Sall , nous allons semé la pagaille à l’assemblée nationale et mettre Damaro à la place de Kory Kondiano. Préparez vous n’ayez pas peur….»

Dr Fode Oussou  a demandé aux militants du parti d’être soudés et surtout de rester mobiliser.

«Il( Alpha Condé) a envoyé des armements, il va faire une démonstration de force. Il a l’impression qu’il peut nous effrayer avec ça. Personne ne peut effrayer les guinéens. Nous avons été la fierté de l’Afrique. Nous allons fêter le 02 octobre partout sauf au stade du 28 septembre », a-t- il précisé.

Le gouvernement interdit les manifestations, l’opposition maintient sa marche du lundi 

Conakry (journaldeconakry.com) – À l’absence de Cellou Dalein Diallo , président du parti, c’est Dr Fode Oussou Fofana qui a présidé l’assemblée générale hebdomadaire de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de ce samedi 29 septembre 2018, sous l’oeil vigilant de Hadja Halimatou Dalein Diallo , épouse du chef de file de l’opposition guinéenne .

À l’ordre du jour , l’élection d’un nouveau président à la cour constitutionnelle et l’interdiction des manifestations par le pouvoir pour la célébration de l’indépendance guinéenne le 02 octobre prochain. Sur le dernier point, l’opposition compte défier le mot d’ordre du pouvoir en place. Elle entend se joindre au balai citoyen pour manifester le lundi prochain devant la cour constitutionnelle .

« C’est la confrontation entre l’injustice et la justice. Nous allons démontrer au peuple de Guinée, à la communauté internationale que nous n’allons jamais accepter que M. Alpha Condé instaure la dictature dans notre pays. Le seul adversaire qu’on a, il s’appelle M. Alpha Condé, ce n’est pas le RPG. Le RPG aussi est victime de M. Alpha Condé, depuis 1990, il a refusé d’organiser un seul congrès au niveau du RPG. Il est le président de la Guinée et il est le président du RPG Arc-en-ciel, personne n’ose dire un mot. M. Alpha Condé n’aime pas la Guinée, il n’aime pas les Guinéens, il n’aime personne. Il n’aime pas les malinkés il n’aime pas les soussous, il n’aime les peulhs, il n’aime pas les forestiers», accuse Fode Oussou, vice-président du parti.

«M. Alpha Condé a un seul objectif, c’est de s’enrichir. Prendre l’argent, prendre nos richesses les mettre en poche et les utiliser… maintenant le combat c’est le peuple de Guinée contre un homme qui s’appelle M. Alpha Condé et c’est ce combat-là qui va commencer lundi. On n’a pas besoin de démontrer est-ce qu’il veut un troisième mandat. M. Alpha Condé veut un troisième mandat. Tout ce qu’il a comme programme c’est comment avoir un troisième mandat», déclare-t-il.

S’exprimant sur la crise qui mine la cour constitutionnelle, le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates estime qu’il y a une main noire derrière l’affaire.

«Vous avez vu ce qui s’est passé à la cour constitutionnelle. Vous pensez que ces huit conseillers de la cour, pouvaient avoir l’audace et le courage de destituer M. Kèlèfa Sall ? leurs parrain c’est M. Alpha Condé, je voudrais ici et maintenant lancer un appel à M. Alpha Condé, il lui reste quelque heures, nous espérons que d’ici le soir pour la paix, pour le pays, s’il aime le peuple de Guinée, s’il veut sortir de ce pays par la grande porte nous demandons à M. Alpha Condé de prendre un décret ce soir et de désavouer complètement ces huit conseillers et dire que ce qu’ils ont fait ce n’est pas normal et engager une procédure pour les trimbaler en justice. Si M. Alpha Condé ne le fait pas, s’il a le courage de confirmer par décret le hold-up électoral au niveau de la cour constitutionnelle, croyez moi que ce pays sera ingouvernable parce que nous n’accepterons plus.  Nous ne sommes pas dans la jungle, nous sommes dans un pays et on est gouverné par la loi. Un homme qui est M. Alpha Condé ce n’est pas un Dieu. Il n’est pas Dieu. C’est un homme, c’est les humains qui l’ont mit comme président. Nous avons une constitution, nous sommes gouvernés par la constitution. M. Alpha Condé on le respecte en tant que président parce que, il est protégé par la constitution. Les institutions sont protégées, M. Kèlèfa Sall est président d’une institution. Les règles et les procédures de la constitution sont connues pour enlever un président on doit les respecter. M. Alpha Condé le sait, les conseillers le savent qu’ils n’ont pas adopté la procédure, ils sont entrain d’écouter les instructions de M. Alpha Condé, la pagaille c’est lui», a expliqué Fode Oussou

«Je le dis ici solennellement si M. Alpha Condé viol la constitution, fait partir Kèlèfa Sall de cette façon, croyez moi lui-même, nous allons créer les conditions pour son départ de ce pays. Si M. Alpha Condé prend un décret pour faire partir Kèlèfa Sall, nous allons adapter la même procédure avec pagaille pour faire partir Claude Kory Kondiano. Certainement on va mettre son Damaro à la place de Kory parce que nous on n’a pas besoin de gouverner avec lui.  Nous allons adopter la même pagaille dans toutes les institutions de la Guinée. Il veut la pagaille on va l’aider à faire la pagaille.  Si M. Alpha Condé voulait respecter l’indépendance de la Guinée, s’il voulait respecter les 60 ans d’indépendance de la Guinée il n’allait pas accepter qu’on soit humilié. Aujourd’hui nous sommes humiliés.  Les juristes de ce pays ont démontré par A + B que la loi a été violée. (…) Si Kèlèfa Sall est destitué nous serons dans la légitimité de destituer M. Alpha Condé par la pagaille… », a conclu Dr Oussou Fofana vice-président de l’UFDG.

Rentrée du 3 octobre: le SLECG hausse le ton et met en place un collectif de riposte contre les traites

Donka (journaldeconakry.com) – Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) exige le revirement pour les enseignants dont les salaires ont été gelés. Il l’a fait savoir ce samedi 29 septembre après une large concertation avec la base au cours d’une assemblée générale extraordinaire à son siège à Donka.

Cela fait suite à la décision du gouvernement guinéen de geler le salaire du mois de septembre de milliers d’enseignants pour des fins de contrôle. Parallèlement à cette rencontre, le SLECG a réitéré son mot d’ordre de grève lancé pour le 03 octobre prochain.

« Après notre entretien et le message que vous nous avez livré le lundi, nous allons en votre nom, c’est-à-dire au nom de tous les enseignants de Guinée, déclarer au représentant du gouvernement sur la table des négociations que tous les enseignants demandent le revirement de leurs salaires », a déclaré Aboubacar Soumah avant d’indiquer que cette décision du gouvernement de payer les enseignants par chèque ou billetage est une manœuvre qui vise à saboter son mouvement de grève.

«Comme vous le savez ce n’est qu’un montage pour saboter notre grève. Faire en sorte que tous les enseignants viennent dans les établissements le 03 octobre. Et par rapport aux mesures qu’ils sont en train de prendre en recrutant des enseignants pour aller enseigner à notre place dans les établissements, nous invitons les collectifs au niveau de chaque école de prendre ses responsabilités. Tout enseignant qui n’est pas du collectif ou une nouvelle recrue que vous voyez dans les classes interpelez-le », a recommandé le Secrétaire général du SLECG à ses camarades.

Concernant le mot d’ordre de grève lancé pour le mercredi 03 octobre, Aboubacar Soumah a indiqué qu’il n’est pas question de reculer sans satisfaction de leur revendication.

«Nous allons continuer à négocier jusqu’à la date du 02 octobre à minuit. Le 3 octobre si nous n’avons rien sur les 8 millions, nous allons rester à la maison même si les préalables posés ont été satisfaits », a prévenu Aboubacar Soumah.

Kissidougou: huit morts et plusieurs blessés graves dans un accident 

Kissidougou (journaldeconakry.com) – Ce vendredi 28 septembre, un grave accident de la circulation s’est produit sur la nationale Guéckedou – Kissidougou, au PK30  dans le village de Worodou, sous- préfecture de  Yendé Millimou.

Selon les témoignages, c’est un véhicule mini-bus, en provenance de N’zérékoré qui est entré en collision avec un camion en panne, garé aux abords de la chaussée. On dénombre huit morts et plusieurs blessés graves. L’accident a eu lieu aux environs de 1 heure du matin.

Selon toujours nos informations, certains passagers étaient en provenance de la Côte d’Ivoire et d’autres de  N’Zérékoré. Les corps des victimes et les blessés ont tous été transportés à l’hôpital préfectoral de Kissidougou.

Dr Lanciné 2 Kourouma, chirurgien orthopediste et traumatologue à l’hôpital préfectoral explique les circonstances dans lesquelles, il a reçu ces accidentés:« Effectivement, quand je suis arrivé à 1 heure du matin,  j’ai trouvé 8 corps en place et 8 personnes grièvement blessées. Parmi les blessés, il y avait des traumatisés crâniens, des fracturés et ceux qui avaient des lésions corporelles.  En ce qui concerne les morts, il y avait quatre femmes et quatre hommes y compris le chauffeur. Quand je suis arrivé ,je me suis occupé des blessés pour ne pas aggraver le nombre de morts ; ils étaient au nombre de huit dont trois femmes»

Christine Sagno, une rescapée de l’accident témoigne. « On a quitté N’zérékoré le mercredi à 19h. Entre Macenta-Guéckédou, le véhicule est tombé en panne. On a passé la nuit là-bas. Maintenant, le jeudi à 15 heures, on a bougé. Quand on a dépassé Guéckedou, il y avait un grand embouteillage au niveau de la partie dégradée. On s’est arrêté là-bas jusqu’à ce que notre véhicule soit tombé de nouveau en panne. On a réparé le véhicule et on a quitté à 21 heures 30 minutes. Quand on venait, je dormais parce que j’étais très fatiguée. Je ne savais pas qu’on a fait un accident. Je me suis retrouvé à l’hôpital ici sans rien comprendre », relate-t-elle.

Pour Yelira Camara, le chauffeur filait trop pendant le voyage. « Le chauffeur filait beaucoup. Je l’avais même dit de réduire la vitesse. Après d’un coup, j’ai vu le véhicule faire l’accident. J’ai demandé aux gens la situation de certains de mes amis, ils m’ont dit qu’ils sont décédés. C’est une voiture qui nous a déposé ici à l’hôpital. Vraiment, je suis traumatisée », affirme t-elle le visage très triste.

Il est à souligner que les autorités préfectorales et communales étaient présentes dès l’annonce de la nouvelle. Trois corps ont été transportés à Conakry mais les autres, ont été enterrés à Kissidougou compte tenu de leur état.

Cet autre accident, vient relancer le débat sur l’état actuel de nos routes nationales et secondaires.

Cour Constitutionnelle : Kèlèfa Sall ne reconnait pas l’élection de Lamine Bangoura (Communiqué)

Conakry (journaldeconakry.com) – Les huit conseillers frondeurs de la Cour Constitutionnelle ont procédé à un vote pour désigner Mohamed Lamine Bangoura à la tête de l’institution que dirigeait jusque-là Kèlèfa Sall, élu le 07 avril 2015.

Peu après ce vote, en tant que nouveau président de la Cour Constitutionnelle, monsieur Mohamed Lamine Bangoura, qui a reçu quelques journalistes  tôt ce vendredi, a dit que la crise est désormais derrière nous et qu’il faudra se tourner vers l’avenir.

Mais, monsieur Kèlèfa Sall n’a pas la même lecture ! Dans son communiqué publié ce vendredi 28 septembre 2018, le président de la Cour Constitutionnelle estime que « l’honneur et la crédibilité de notre République sont en jeu ».

Alors, Kèléfa Sall n’a pas caché son refus catégorique de reconnaître l’élection de Mohamed Lamine Bangoura.

« Je suis et demeure le président de la Cour Constitutionnelle de Guinée jusqu’à ce que mon empêchement définitif ou mon indignité à être membre et président de cette Haute juridiction, chargée de veiller au respect des dispositions de notre Constitution et des lois organiques, soit constaté dans les formes constitutionnelles appropriées et par la Cour Suprême, juridiction compétente désignée à cette fin », a fait savoir monsieur Sall.

Cour constitutionnelle: Kèlèfa Sall n’a plus de gardes

Conakry (journaldeconakry.com)- Les gardes de Kèlèfa Sall, viennent de lui être retirés. Sur instruction selon des informations obtenues auprès de ses proches

Ces militaires, cinq au total,  qui assuraient jusqu’ici la sécurité du président « déchu » de la cour constitutionnelle, ont été rappelés à la base samedi matin, précise notre source.

Kèlèfa Sall a confirmé cette information et a indiqué avoir pris des dispositions pour assurer lui-même sa sécurité.

Après la diffusion sur les antennes de la RTG du communiqué portant élection de Mohamed Lamine Bangoura au poste de président de la cour constitutionnelle, après le retrait des gardes de Kèlèfa, la dernière chose que toute l’opinion attend, c’est le décret de confirmation de l’élection du nouveau président de l’institution.

 

Massacres du 28 septembre 2009: l’AVIPA demande l’organisation du procès sans délai

Conakry (journaldeconakry.com) – Neuf ans après les événements douloureux du 28 septembre qui ont eu lieu au stade du même nom, l’association des victimes et parents des victimes (AVIPA) était ce vendredi 28 septembre 2018 devant la presse à Conakry .
Objectifs, célébrer le 28 septembre mais aussi demander la tenue du procès lié aux massacres du 28 septembre 2009.
«Personne n’a encore été jugée en Guinée pour le massacre du Stade du 28-Septembre à Conakry en 2009, où au moins 156 opposants furent tués et plus d’une centaine de femmes violées», a déploré l’association avant d’ajouter que : «Si l’instruction est clôturée depuis fin 2017, il est impératif que les juges soient nommés et qu’un calendrier soit établi. Ce sont les conditions pour que ce procès emblématique puisse s’ouvrir en 2019, et que ses 13 inculpés dont trois incarcérés en dehors des délais légaux soient enfin jugés…»
Le 9 avril 2018, le ministre de la Justice Cheick Sako a mis en place un Comité de pilotage du procès chargé de son organisation pratique. Ce comité doit se doter au plus vite d’une feuille de route claire, afin d’avancer efficacement vers le procès. Si ce comité devait se réunir toutes les semaines, il ne s’est réuni que deux fois en six mois, faisant planer des doutes sur la tenue rapide d’un procès.
Pourtant, affirme l’association, le procès est à portée de main et plusieurs bailleurs internationaux se disent toujours prêts à le soutenir, « Des personnes ont été abattues, des femmes ont été violées et, pour la première fois dans l’histoire de la Guinée, des hommes en uniforme ont été inculpés. Il n’y a désormais plus aucune raison de ne pas avancer rapidement vers la tenue du procès. Mais sans appui politique au travail réalisé par le Ministère de la Justice, l’affaire risque de s’enliser, alors qu’elle est attendue depuis près de 10 ans par les victimes, leur famille, et tout le peuple guinéen», ajoute Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA.
Par ailleurs, l’association des victimes et parents des victimes du 28 septembre 2009, demande la création de bonnes conditions permettant la tenue du procès dans un bref délai.
«Les organisations exhortent le Comité de pilotage à se réunir hebdomadairement tel que prévu par le décret portant sa création, et à déterminer rapidement le lieu du procès, son budget et ses besoins en support, et établir ses modalités logistiques et sécuritaires. En particulier, le comité devra prendre des dispositions pour la participation de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, inculpé dans cette affaire et qui a toujours annoncé qu’il participerait au procès malgré son exil au Burkina Faso. Dans le même temps, des juges expérimentés doivent être nommés sans délais afin de commencer leur travail sur ce dossier d’envergure
Selon l’AVIPA, si ces étapes opérationnelles sont rapidement surmontables, le procès nécessite un soutien politique au plus haut niveau pour garantir la mise en place d’une justice forte et impartiale, compte tenu des risques d’influence perçus ou réels par certains inculpés qui occupent toujours des postes au sein de l’administration.
«Juger les violences politiques n’est plus taboue en Guinée. L’ouverture sur le passé douloureux montre que la société guinéenne attend le jugement des auteurs des crimes politiques les plus récents et infamants, et souhaite mettre fin à l’impunité totale dont bénéficient les auteurs de graves violations des droits humains pendant des décennies. Il est maintenant temps qu’un nouveau chapitre commence et que les victimes comme les accusés des crimes commis au stade le 28 septembre 2009 puissent être entendus devant la justice», a déclaré Abdoul Gadiry Diallo, président de l’OGDH.
L’association des victimes et parents des victimes du 28 septembre 2009 était accompagnée par l’organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH), la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Amnesty International et Human Rights Watch.
Pour rappel , ces événements douloureux se sont produits le 28 septembre 2009 au stade du même nom à l’occasion d’une manifestation des forces vives de la nation qui s’opposaient à l’époque à une éventuelle candidature du Capitaine Moussa Dadis Camara, président de la transition qui est intervenue après la mort du Général Lansana Conté, ancien président de la République de Guinée de la 1984 à décembre 2008.

Mohamed Lamine Bangoura élu président de la cour constitutionnelle 

Conakry (journaldeconakry.com) – Les conseillers frondeurs de la cour constitutionnelle viennent de mettre leur menace en exécution. En effet, les sept conseillers viennent de rendre public un communiqué annonçant l’élection d’un nouveau président de ladite cour.
Un communiqué par lequel, la cour porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale de l’élection de Mohamed Lamine Bangoura en qualité de président de la cour constitutionnelle ce vendredi 28 septembre 2018.
Les conseillers disent se référer à l’article 10 de la loi organique L/2011/006/CNT du 10 mars 2011, portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle et le dispositif de l’arrêt RI 001 du 12 septembre 2018.
Dans le même communiqué, la cour constitutionnelle, institution gardienne de la constitution, se dit prête à assumer avec dignité et responsabilité les compétences et attributions à elle conférées par la constitution et les lois de la République.
Seulement, joint par certains de nos confrères ce matin, le président évincé de la cour constitutionnelle Kelefa Sall a dit être dans l’attente des documents lui annonçant l’élection de son remplaçant.
«Quand le moment sera opportun, je verrai ce que je peux dire, mais pour le moment, je suis sous le coup de deux serments: mon serment de magistrat qui a valu ma présence ici, et mon serment de membre de la cour constitutionnelle. Mon second serment m’interdit de me prononcer sur ce qui relève de compétences de la cour constitutionnelle»,  a-t- il dit à nos confrères.

Rentrée scolaire 2018-2019 : l’appel du Ministre de l’Education Nationale aux Syndicats de l’éducation, parents d’élèves et élèves

Le début de l’année scolaire 2018 a connu plusieurs revendications salariales du syndicat de l’éducation. Depuis , un processus de négociation a été engagé entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG .

Interrogé sur la question, le Ministre en charge de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a répondu: Des efforts louables sont entrain d’être fournis par le gouvernement pour satisfaire la demande du syndicat de l’éducation. En février et mars 2018 par exemple,l’ensemble des enseignants ont bénéficié d’une augmentation de 40% sur leurs salaires avec effets rétroactifs. Une mesure qui a été élargie aux autres fonctionnaires à la seule différence que l’augmentation de ces derniers a connu un échelonnement.

Les 10% restant de cet échelonnement sont payés à la fin de ce mois de septembre. Les mêmes 40% sont payés avec rappel à ce mois de septembre aux enseignants retraités .

Autres efforts du gouvernement selon le Ministre Mory SANGARE c’est la prise en charge de tous les enseignants titulaires du 2eme cohorte à la retraite. Ils ont été reclassés à la hiérarchie A1 et sont actuellement en service. À cela s’ajoute le reclassement des instituteurs adjoints à CAP à la hiérarchie B1 et leur prise en charge conformément au protocole d’accord.

En ce moment même, le gouvernement guinéen est engagé dans un contrôle qui vise à assainir le fichier du secteur de l’éducation. Un premier constat fait état de 11mille 148 agents non identifiés. L’Etat trouve donc la nécessité de clarifier cette situation dans le but de faciliter tout échange autour d’un quelconque salaire base . Pour illustrer cette affirmation, un seul exemple : les 8 millions actuellement réclamés par le syndicat libre des enseignants multipliés par 11 mille 148 agents non identifiés donnent un total de 89 milliards 184 millions de francs Guinéen à payer par mois.

Face à une telle situation, le département de l’Education invite les syndicats de l’Education à se joindre à lui pour observer une trêve durant cette période de contrôle du fichier des trois départements en charge de l’Education. La même invite est lancée aux parents d’élèves,élèves et enseignants pour qu’ils prennent toutes les dispositions pour une rentrée scolaire 2018-2019 paisible et effective.

Mory SANGARE garde enfin l’espoir que les syndicalistes étant des enseignants chercheurs souciés de l’avenir de la jeunesse trouveront d’autres alternatives de revendications qui ne soient pas la traditionnelle fermeture des classes.

Le procès des journalistes de la radio Nostalgie renvoyée au 11 octobre prochain 

Comme annoncé dans un précédant article, les trois journalistes de la radio Nostalgie ont répondu ce jeudi à leurs convocations à la police judiciaire. Ibrahima Lincoln Soumah, Siddy Diallo et Thierno Madjou Bah, tous animateurs de l’émission africa 2015 de la première radio privée de Guinée n’ont finalement pas été entendus.

«Vous savez que les délits de presse sont dépénalisés et que les peines applicables sont des peines d’amendes et que la détention est exclue sauf dans un quelques cas rares», a expliqué Maitre Salifou Beavogui avocat de la défense .

Nos confrères sont accusés de diffamation et d’injures par une citoyenne.

Mais leur avocat parle déjà de vice de procédure. « Nous avons sollicité le rapport de cette audition pour le lundi pour me permettre de me consulter avec mes clients et les textes de lois afin de pouvoir assurer leur défense», a précisé maitre Salifou Béavogui.

Par ailleurs, l’avocat maitre Béavogui a déploré le fait que plusieurs journalistes soient assignés en justice par l’Etat ou des particuliers. Il dénonce une justice à deux vitesses.

«Quand un journaliste commet une infraction, il y a la promptitude rapidement on le convoque et la machine judiciaire se met en branle. Mais quand c’est un journaliste qui a été molesté, emprisonné, humilié dans l’exercice de sa profession, on traîne les pas. Donc il y a du deux poids deux mesures.»

Communiqué du Ministère de la Justice relatif aux événements douloureux du 28 septembre 2009.

Conakry (journaldeconakry.com) – Le Ministère de la Justice informe l’ensemble des citoyens de la République de Guinée, et en particulier, les victimes et autres parties prenantes, que des avancées significatives ont été enregistrées dans le traitement du dossier relatif aux événements douloureux du 28 septembre 2009.

En décembre 2017, le Ministre d’Etat annonçait, comme il l’avait promis à la Nation, la clôture de l’instruction du dossier du 28 septembre.

Dès mars 2018, un comité de pilotage a été mis en place pour lever les contraintes matérielles et financières pour la tenue du procès. Outre le Ministre de la justice, ce comité est composé de 12 membres, notamment des représentants nationaux et internationaux, des représentants de la société civile, du bureau des Nations Unies pour l’appui à la justice, de l’Union Européenne, de l’ambassade des Etats-Unis et du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.

Depuis le 1er juin 2018, ce comité est opérationnel. Il s’est réuni à nouveau le 1er août.

Ces rencontres ont permis entre autres au Ministre de la Justice de réaffirmer la volonté du Gouvernement de lutter contre toutes formes d’impunité.

En outre, les travaux ont porté sur :

– la planification des activités liées à la tenue du procès,

– la mobilisation des financements y afférents,

– la mise en place d’un dispositif de sécurité visant à assurer la protection des magistrats, des victimes, des inculpés, des témoins, ainsi que des autres intervenants au procès.

– la recherche de fonds pour l’indemnisation des victimes

– la facilitation de l’accès aux parties, à la presse ainsi qu’aux observateurs de la communauté internationale et de la société civile.

Au moment opportun, la date de la prochaine réunion du comité sera communiquée à tous les organes de presse et aux parties prenantes.

Le Ministère de la Justice salue le sérieux et le professionnalisme des juges d’instruction, l’apport de tous les partenaires et l’implication de la société civile pour leurs efforts constants, et les exhorte à rester mobilisés pour accompagner l’institution judiciaire jusqu’à la fin de ce procès, pour que justice soit faite et que les victimes obtiennent réparation.

Alpha Condé ordonne la célébration de la fête du 02 octobre dans toutes les préfectures ( Conseil des ministres)

Conakry, le 27 Septembre 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 27 septembre 2018 avec l’ordre du jour suivant :

  1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
  2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel du 25 septembre 2018.

Au titre du premier point de l’ordre du jour ;

Le Président de la République a apprécié les travaux préparatifs réalisés par la Commission Nationale d’organisation des festivités du 60eme anniversaire de l’indépendance nationale et a invité les concitoyens à une forte mobilisation pour conférer à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

Le Chef de l’Etat a informé le conseil de l’arrivée de certains Chefs d’Etat à l’occasion de la célébration de cet anniversaire.

Le Président de la république a donné des instructions pour une bonne organisation des festivités dans l’ensemble des préfectures du pays afin de faire participer toutes les couches socioprofessionnelles de la population à la célébration de cette fête nationale.

Au titre du deuxième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a fait le compte rendu du Conseil interministériel du 25 septembre 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

– Le Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation sur l’organisation du 60eme anniversaire de l’indépendance nationale.

Le Ministre a indiqué que la Commission Nationale d’Organisation du soixantenaire de l’indépendance a pris les dispositions pour une bonne coordination des activités et une parfaite réussite de l’évènement.

Le ministre a indiqué que la Commission Nationale d’Organisation est structurée autour de sous-commissions placées sous la coordination des membres du gouvernement, avec la participation des acteurs du secteur privé et de la société civile.

Le Ministère de l’Economie et des Finances qui a présenté un projet de Décret portant modalités d’application de la Loi L/2017/056/AN, du 08 décembre 2017, modifiant certaines dispositions de la Loi L/2016/075/AN du 30 décembre 2016, relative à la gouvernance financière des Sociétés et Etablissements Publics en République de Guinée.

Le Ministre a rappelé que depuis 2012, la Guinée s’est engagée dans une rénovation du cadre législatif et réglementaire relatif à la gestion des finances publiques.

La Loi organique relative aux Lois de finances (LORF) adoptée en 2012 et le Règlement Général de Gestion budgétaire et de la Comptabilité Publique (RGGBCP) adopté en janvier 2013, offrent aujourd’hui à la Guinée un cadre normatif qui répond aux standards internationaux.

La dernière version de cette loi qui a subi des amendements au fil des ans est la Loi L/2017/056/AN du 08 décembre 2017.

Le Ministre a indiqué que ce projet de Décret d’Application a pour objectif de compléter ce cadre normatif et de préciser les principales dispositions de la loi pour faciliter sa mise en œuvre.

Il est proposé par ailleurs que ce soit le Ministre qui assure la tutelle technique, qui porte la politique publique dans laquelle s’inscrit l’organisme qui exprime la position de l’Etat au sein des conseils d’administration.

Le projet de Décret rappelle que tout Organisme Public est placé sous la tutelle d’un Ministre qui assure la tutelle technique. Cette tutelle est désignée dans le Décret qui autorise la création de l’Organisme Public ainsi que le niveau de la prise de participation majoritaire de l’Etat dans une Société Anonyme.

Il précise en outre que le Ministre chargé des Finances veille, sans préjudice de la bonne exécution des missions de l’Organisme, à préserver les intérêts financiers de l’Etat.

Le conseil a adopté ce projet de décret.

Avant de lever la séance, le Président de la république a donné de larges informations sur la situation nationale, Africaine et internationale.

Le Conseil des Ministres

 

Le procès du journaliste Moussa Yéro Bah à renvoyé au 04 octobre prochain

Dixinn (journaldeconakry.com) – Comme prévu dans l’article 460 du code de procédure pénale, le dossier opposant la journaliste Moussa Yéro Bah à Mamadou Oury Baldé a été ouvert ce jeudi 27 septembre au tribunal de première instance de Dixinn. L’audience d’aujourd’hui était consacrée à la fixation de la caution.

 La partie civile a proposé 500 mille GNF, le ministère public 5 millions, et la défense a proposé 50 millions en raison des activités de la partie civile et des menaces qu’il n’a cessé de proférer. Finalement, le tribunal a fixé le montant à un million de francs guinéens.

Maitre Pépé Antoine Lamah avocat de la partie civile dit prendre acte de la décision du tribunal en ces termes. « cette procédure comporte deux particularités, la première c’est une situation directement liée à M. Mamadou Oury Baldé ce qui veut dire que c’est lui  qui a prit le soin de mettre en mouvement l’action publique, en conséquence il doit s’acquitter du montant de consignation. Ce montant a été fixé par le tribunal et nous prenons acte de cette décision et nous allons nous acquitter les jours à venir. La seconde particularité, c’est un délit de presse, caractérisé par une procédure spéciale », a-t- il expliqué.

Des femmes et hommes de médias ont constitué un mouvement de soutien à Moussa Yero Bah. L’avocat de la partie civile a déploré ce mouvement.  « Ce que je déplore du côté de la prévenue, on ne se défend pas dans la rue. Le combat judiciaire c’est prétoire, ce n’est pas à travers des manifestations. Si elle estime que c’est à tort qu’elle a été citée, c’est devant le prétoire qu’elle doit venir se défendre », dit-il.

Du côté de la défense, Maitre Salifou Béavogui promet de défendre Moussa Yéro Bah, car, estime-t- il, elle est innocente dans ce dossier. «Tout ce qu’on lui reproche c’est faux et ar-chi faux, rien n’est prouvé. Dans tous les ouvrages de droit, la caution est fixée en fonction du revenu de la partie civile. C’est un économiste qui a saisi le tribunal quand même, mais le tribunal a fixé la caution à un million et a renvoyé le dossier au 04 octobre. Mme Moussa Yéro Bah est innocente et nous allons le démontrer », promet-il.

Pour rappel, Diaraye Baldé, une jeune fille qui était enceinte de six mois et séquestrée à la maison centrale de Conakry, aurait été victime de viol par son oncle Mamadou Oury Diallo qui est l’auteur de sa grossesse. Etant une activiste des droits de la femme Moussa Yéro Bah a dénoncé cet acte, du coup, l’oncle a porté plainte au tribunal contre Moussa Yero Bah pour diffamation.

Rendez-vous est donc pris pour  le 04 octobre prochain au tribunal de première instance de Dixinn.

Cour Constitutionnelle: les manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes 

Venus manifester leur opposition à la tentative de destitution de Kelefa Sall par les sept conseillers de la cour constitutionnelle, les manifestants ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes .
Selon nos informations, les forces de l’ordre ont dispersé certains manifestants jusque dans les concessions de Kaloum.
Il faut rappeler que ces manifestants sont composés des membres d’une partie de la société civile notamment les forces sociales de Guinée et la cellule balai citoyen, de certains responsables et militants des partis politiques dont le Dr Faya Millimono président du parti Bloc Libéral, Dr Fode Oussou Fofana vice-président de l’UFDG et des syndicalistes.
Pour rappel , les 7 conseillers de la cour constitutionnelle ont déposé une motion de défiance à l’encontre de Kelefa Sall , président de la dite institution.
Des observateurs parlent plutôt d’une main noire qui serait derrière cette crise pour des motifs non encore élucidés.
Nous y reviendrons

Plusieurs journalistes appelés à la barre dans différentes juridictions du pays 

Kaloum (journaldeconakry.com) – Trois journalistes de la radio Nostalgie sont convoqués à comparaître ce jeudi 27 septembre 2018 à la direction de la police judiciaire (DPJ) sise à Kaloum.

Siddy Diallo, Ibrahima Lincoln Soumah et Thierno Maadjou Bah sont les concernés dans cette affaire.
Selon nos confrères , ils répondront à cette convocation dont, il faut le préciser, on ignore encore les motifs.
Initialement prévue à 10heures, l’heure vient d’être repoussé pour 14 heures.

Tout porte à croire que ces convocations sont liées à l’exercice de leur métier, car, ces trois journalistes cités sont tous animateurs d’une émission phare au sein de leur médium.

Par ailleurs, il faut souligner que notre consœur Moussa Yero Bah, journaliste à la radio Espace, activiste et défenseure des droits de l’homme est attendue dans les prochaines heures au tribunal de première instance de Dixinn. Elle est accusée de diffamation par un violeur.

Affaires à suivre

Présentation des premiers résultats de l’opération d’assainissement du fichier du personnel enseignant

C’est après trois mois de travaux, que les premiers résultats de cette opération sont présentés à la presse nationale.

L’opération a consisté à recenser les enseignants en situation de classe, les encadreurs au niveau préfectoral et régional à travers le département de l’administration du territoire. Ceci sur instruction du chef de l’État.

Au cours d’une conférence de presse conjointement animée par le Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ,le conseiller chargé des questions de l’enseignement supérieur à la présidence et le secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique il a été indiqué que sur 44 mille 493 fonctionnaires relevant du Ministère de l’éducation nationale 32 mille 232 agents se trouvent à l’intérieur du pays dont 3 mille 605 dans le personnel administratif (directeur d’école,documentaliste,archive ,DPE, DCE et IRE)
20 mille 042 sont en situation de classe au primaire,8 mille 585 en situation de classe dans les collèges et lycées ,1284 ont leurs salaires domiciliés au MEN-A pour lesquels un contrôle est en cours et qui devrait s’achever ce mercredi. Au cours du recensement,Il n’a pas été possible de retrouver 11 mille 148 agents.

C’est 11 mille 148 ont pourtant leurs salaires domiciliés dans le secteur à travers ses structures déconcentrées dans tout le pays . L’opération en cours donc consiste à les identifier et à savoir ce qu’ils font.

Dans son intervention, le Ministre de l’Education Nationale a affirmé que l’authenticité de ces différentes listes obtenues après le recensement a été certifiée par les gouverneurs,les préfets et sous préfets en y apposant leurs signatures et leurs cachets. Elles comportent des renseignements précis sur les lieux de travail, la région, la préfecture, la sous préfecture,le numéro matricule, les noms et les prénoms de chaque enseignant . Les listes ont été ensuite transmises au ministre de l’administration du territoire pour être numérisées par une équipe mise en place à cet effet par la société inovatec Guinée .

Ainsi une base de données générales a été générée et comparée avec le fichier des enseignants issus de la division solde .

L’objectif de ce contrôle physique est non seulement de faire l’état des lieux de la situation exacte du personnel enseignant mais aussi et surtout de pouvoir gérer dans les conditions de transparence,d’objectivité et d’équité . Cela permettra de décider en toute connaissance de cause des conditions d’amélioration et de valorisation de la fonction enseignante pour une éducation de qualité pour tous.

Pour sa part,le secrétaire général du ministère de la Fonction Publique a martelé que les salaires de ces 11 mille 148 agents non trouvés ont été gelés. Ils ne les recevront qu’après justification sur les bases bien données. Ceux qui ne se présenteront pas au delà de 3 mois seront simplement radiés de la Fonction Publique.

La rencontre à aussi permis aux journalistes présents de poser de nombreuses questions notamment celles liées à la rentrée scolaire prévue le 3 octobre prochain. Sur cette rentrée menacée par un avis de grève le Ministre Sangaré a invité tous les syndicats à se joindre à l’État pour assainir le fichier des enseignants en vue de trouver le nombre exact d’enseignants en situation de classe et le personnel de l’administration scolaire dans le pays.Il a invité tous les enseignants à rejoindre les classes le 3 octobre et les parents d’élèves à laisser les enfants reprendre le chemin de l’école.

Déjà sur le terrain des efforts sont en cours notamment la construction,la rénovation et l’assainissement des écoles pour accueillir les élèves et les enseignants.

Le secrétaire du SLECG ne compte pas suspendre la grève

Conakry (journaldeconakry.com) – Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, a confié mercredi à aux médias locaux que ce n’est pas parce que l’inspecteur général du travail a appelé à la reprise des négociations autour des 8 millions de francs guinéens que le SLECG va suspendre la grève annoncée pour le 3 octobre prochain.

Selon le syndicaliste, c’est quand ils vont obtenir quelque chose dans les 8 millions qu’ils vont suspendre la grève.

« Même si, ils ont retardé l’invitation, nous allons répondre. De toutes les façons, la grève est déjà programmée pour le 03 octobre prochain, ça ne nous empêche pas d’être à la table et discuter. Et ça ne nous empêche pas aussi de déclencher la grève le 03 octobre », a lâché Aboubacar Soumah.

D’après lui, « on peut continuer dans la grève et à négocier. Si on obtient les 8 millions d’ici le 03 octobre prochain, il n’y a pas de problème. Ce n’est pas parce qu’on ouvre les négociations que nous allons suspendre la grève. Mais c’est le fait d’obtenir quelque chose dans les 8 millions que nous allons suspendre la grève. Donc tant que cela n’est pas fait, la grève sera toujours maintenue ».

Crise à la Cour Constitutionnelle : un nouvel agenda des manifestations dévoilé

Kaloum (journaldeconakry.com) – Au sortir d’une plénière ce mercredi 25 septembre, l’opposition républicaine et la cellule balai citoyen, structure de la société civile guinéenne, ont dévoilé un calendrier de manifestations contre la tentative de destitution de Kelefa Sall, président de la cour constitutionnelle.

«Un calendrier commun a été obtenu sous le leadership du balai citoyen. Le syndicat, les partis politiques vont accompagner. Donc le calendrier se présente comme suit : ce jeudi 26 septembre, ça sera des rencontres citoyennes, l’ensemble des leaders politiques, des syndicats, et de la société civile, seront dans les secteurs, les quartiers, les communes pour renforcer le travail déjà fait par le balai citoyen pour l’information, la mobilisation et la sensibilisation de nos concitoyens, pour leur dire que la nation est menacée par cette tentative de putsch qui a été déjouée par le peuple souverain de Guinée. Après cette journée, le jeudi, on s’est accordé qu’un grand sit-in soit organisé à la devanture de la cour constitutionnelle. Ce sit-in ne sera pas comme le précèdent dans la mesure où toutes les dispositions ont été prises par les syndicats, par les partis politiques, par nous organisateurs au niveau du balai citoyen  afin de drainer toute une marée humaine au niveau de Kaloum. Pour les points de départ, dans les cinq communes, un travail de fond sera fait  et dès 6 heures, tout le peuple souverain de Guinée va se diriger vers la cour constitutionnelle afin de restaurer l’ordre constitutionnel qui a été en partie dénaturé par ces 7 putschistes, comme nous avons suivi l’évolution de l’évènement à travers  la sortie du greffier Me Daye Kaba qui a clôt le débat.  Une commission de travail sera mise en place,  sur le leadership du balai citoyen qui va conduire la marche citoyenne le lundi 1er octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro qui aura pour point de départ, l’itinéraire rond-point tannerie en destination de l’esplanade du stade du 28 septembre », a précisé Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne.

Grève annoncée du SLECG : l’inspection du travail appelle à la reprise des négociations

Conakry (journaldeconakry.com) – Hier, mardi, le SLECG a annoncé qu’elle va entamer une grève générale et illimitée à parti du 03 octobre date de la rentrée scolaire.

Pour essayer de calmer les syndicalistes, l’Inspecteur Général du travail a adressé au SLECG un courrier dans lequel il appelle a renoue le contact pour la reprise des négociations.

« Suite à nos conversation téléphoniques d’hier, lundi 24 septembre et ce mardi matin, auxquelles je vous ai convié à la reprise des négociations le jeudi 27 septembre 2018 à 10 heures dans la salle de réunion du CPA de la fondation publique », a écrit  Alia Camara.

L’inspecteur, ici, se fait le devoir d’inviter le SLECG, à la reprise des négociations, dès demain jeudi 27 septembre.

Le livre « mémoire collective » dédicacée à Conakry

Conakry (journaldeconakry.com) – Le livre intitulé  » mémoire collective » a été publié dans la soirée de ce mardi 25 septembre 2018 au palais du peuple de Conakry.

Ce livre de 354 pages, relate une histoire plurielle des violences politiques en Guinée de 1954 à 2009. La rédaction et la présentation de ce livre ont réuni défenseurs des droits de l’Homme, écrivains guinéens et anciens collaborateurs de feu Ahmed Sékou Touré, victimes du camp Boiro,victimes du 28 septembre 2009.

Khalifa Gassama Diaby, ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté et Cellou Dalein Diallo, du chef de file de l’opposition guinéenne, ont aussi assisté à cette cérémonie. Selon le modérateur de la cérémonie, Juan Gomez de Radio France Internationale (RFI), la rédaction de ce livre a été rendue possible par l’Union Européenne grâce à son appui financier.

Ce livre « mémoire collective » est l’œuvre de la Fédération Internationale de Défense des droits de l’Homme (FIDH), de certains historiens guinéens, des journalistes correspondants de la RFI en Guinée et des rescapés du camp Boiro. Le livre comprend six (6) épisodes et pèse 2 kilos 100, selon notre confrère de RFI. Le président de l’OGDH, Abdoul Khadiry Diallo, a précisé selon lui, la raison fondamentale de la rédaction de ce livre qui, il faut le dire, suscite déjà assez de débats.

« C’est une façon de commencer à écrire l’histoire de la Guinée pour que nous nous assumions (…) On veut que la jeunesse guinéenne et les futures générations, découvrent ce que la Guinée a connu et que l’on ne soit pas plus dans l’extrapolation », a-t-il dit.

Suite aux témoignages de Mouctar Bah, un des correspondants de la radio France internationale en Guinée, sur les événements du 22 septembre, la tension est monté d’un cran dans la salle suite à la réaction de certains Sekoutoureistes.

El Hadj Diao Kanté, qui n’appréciaient pas certains pans de l’histoire du règne de Sékou Touré, tels que présentés dans le livre et racontés dans la salle, a failli de peu craquer et laisser exploser sa colère. La tension a été vite maîtrisée et la cérémonie a continué son cour normal. Il faut souligner déjà que ce livre fait polémique dans la cité.

Certains Guinéens se disent contre ce livre car, selon eux, l’histoire de la Guinée ne se résume pas qu’aux violences politiques. Ils estiment que ce n’est pas à la France de raconter l’histoire de la Guinée .

Dr Saliou Bela Diallo nommé directeur général du ANAQ

Conakry (journaldeconakry.com) – Dr Saliou Bela Diallo, professeur à la faculté de médecine à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, est nommé directeur général de conseil d’administration de qualité de l’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche.

C’est le contenu d’un décret lu ce mercredi soir à la télévision nationale.

Le même décret a nommé les membres du conseil d’administration de l’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche qui sont entre autres : Elhadj Harouna Béreté, conseiller chargé de l’éducation à la primature, Dr Mamadou Bah Touré professeur à la faculté des sciences à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Ibrahima Sory Soumah directeur adjoint du bureau de stratégie et de développement au ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail, Bateau Richard Gonoté, chef division, planification et développement de l’enseignement secondaire général et technique au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Joachim Lamah, secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, Macé Camara, directeur général du centre de perfectionnement administratif au ministère de la fonction publique et de la réforme de l’État et de la modernisation de l’administration, Mamadou Cellou Soirée, vice-président de la chambre représentative des universités privés, membre du conseil national du patronat guinéen , du secteur socio économique , Pr Abel Karim Koumare ,expert en assurance qualité et directeur général de l’institut africain de formation en pédagogie , recherche et évaluation en science de la santé du Mali, Dr Caroline Camus experte en assurance qualité en service aux ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche France , Dr Randamne experte en assurance qualité , doyenne de la faculté des sciences sociales à l’université d’Allemagne.

L’article 2 du même décret a indiqué que la dépense est imputable au budget du ministère de l’Education nationale et  l’alphabétisation exercice 2018.

Il faut préciser que Dr Saliou Bela Diallo est le porte-parole de la mouvance présidentielle depuis près de deux années maintenant.

Installation des conseillers communaux : l’opposition demande plus de précisions à Bourema Condé 

Conakry (journaldeconaky.com) – Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a indiqué ce lundi dans un communiqué diffusé sur les ondes de la radio nationale que les conseillers communaux seront installés à partir du 05 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire .

Au cours d’une plénière tenue ce mardi, l’opposition républicaine a dit prendre acte de cette annonce faite par le Général Bourema Condé et demande au ministre d’être beaucoup plus précis dans sa démarche.

«On a pris acte du communiqué radiodiffusé du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation indiquant que les exécutifs des conseillers communaux seront mis en place à partir du 5 octobre, nous espérons que le ministre ne paniquera pas très rapidement de préciser les dates ou la date parce que normalement les conseillers communaux doivent être installés le même jour, ils ont le même mandat, ils ont été élus le même jour. Mais lorsqu’on dit à partir, on ne sait si c’est à partir de cette date qu’il va préciser les dates ou s’il faut peut-être il va étaler ça sur une période donnée. Donc, ce que nous demandons à M. le ministre et on le féra dans les formes appropriées c’est d’abord convoqué le comité de suivi pour qu’ensemble on définisse les modalités de mise en place de ces conseillers communaux pour qu’il puisse, lui qui a la charge de conduire cette opération, faire un circulaire informant l’ensemble des candidats des modalités de mise en place de ces conseils», a affirmé Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG.

Poursuivant ses explications, Cellou Dalein a beaucoup insisté sur les élections pouvant conduire à l’installation de ces conseillers. Le chef de file de l’opposition demande au ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation à ce que l’élection soit transparente, pour, dit il, que les résultats soient acceptés.

«Comment on fait, c’est des élections on le sait, la loi a dit des élections mais comment pratiquement on peut assurer, garantir la transparence de ces élections pour que les résultats soient acceptés de tous parce que souvent on parle de paix mais la paix aussi c’est la confiance. Si on a confiance au processus on sais que c’est un processus transparent et bien on a pas de raison pour refuser naturellement les résultats de ce scrutin », a-t- il précisé.

Pour rappel, les conseillers communaux ont été élu depuis le 04 février 2018 et ne sont toujours pas installés.

Le SLEECG annonce une grève générale et illimitée à compter du 03 octobre prochain 

Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée met sa menace en exécution. En effet, le SLEECG à travers une déclaration avait demandé au gouvernement la reprise des négociations portant sur les huit millions de salaire de base pour les enseignants guinéens.
La structure syndicale avait donné un ultimatum allant jusqu’à ce mardi au gouvernement pour la reprise des négociations.
Ce délai expiré, le SLEECG passe à la vitesse supérieure et annonce qu’elle va déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans le secteur éducatif à compter du 03 octobre 2018.

L’annonce a été faite ce mardi  par le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à travers une déclaration.
Dans sa déclaration, le SLEECG dénonce les points suivants : «Considérant le non respect du protocole d’accord signé le 13 mars 2018, considérant la suspension des négociations suite à la déclaration du 1er ministre, considérant le refus délibéré du gouvernement à relancer les négociations en dépit de la bonne volonté du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée».
Le bureau exécutif du SLEECG, a invité tous les enseignants et enseignants chercheurs à observer ce mot d’ordre de grève en restant à leurs domiciles. Il invite également les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison.
Pour rappel, ces négociations avaient été suspendues à cause de l’arrestation du chargé de communication du SLEECG.
Pour l’heure aucune réaction de la part des autorités de l’éducation encore moins du gouvernement.
À l’allure où vont les choses, un risque de troubles est à craindre dans le système éducatif guinéen d’autant plus que c’est le 03 octobre que le gouvernement a fixé la rentrée des classes.
Affaire à suivre

HADJ 2018: Le dernier convoi de pèlerins guinéens est arrivé à Conakry

Plus de 200 pèlerins qui constituaient la vague de pèlerins guinéens sont arrivés ce mardi 25 septembre 2018 à Conakry. Leur avion a atterri peu après 8 heures de la matinée.

«  Grâce à Dieu, le dernier convoi est arrivé ce matin à Conakry. Tout s’est bien passé en ce qui concerne l’exécution des rites du pèlerinage », a déclaré El hadj Abdoul Jamal, Secrétaire général aux Affaires religieuses.

Ces derniers, des rumeurs avaient fait état de nombreux pèlerins guinéens qui, faute de logement,  passaient la nuit à la belle étoile. Ce que dément El hadj Alhassane Fofana,  un des pèlerins.

«On n’a jamais été délogés de nos lieux de résidence, et la nourriture n’a jamais manqué », a-t-il témoigné.

Selon  Ansoumane Condé, ministre d’Etat et Président de la commission  nationale d’appui à l’organisation du pèlerinage,  les rumeurs sur le mauvais traitement des pèlerins n’étaient pas fondées.

«  Quand vous arrivez à la Mecque, certains tombent malades là-bas, mais ils sont tout de suite hospitalisés. D’autres s’égarent dans la circulation, d’autres encore perdent même leurs passeports.  C’est le dernier convoi qui ramasse tous ces gens pour rentrer.  C’est pour cela que tout le monde n’a pas pu être à Conakry depuis le 21 septembre. A notre demande, on a décalé de 72 heures l’arrivée du dernier convoi pour nous permettre de remplir les formalités pour ceux qui étaient en situation difficile, d’aller négocier avec les médecins  pour les malades qui étaient  à l’hôpital. Aucun pèlerin n’a passé la nuit dehors », a-t-il expliqué.

Toutefois, il a indiqué que des leçons sont à tirer de ce pèlerinage.

Togo: Tibou Kamara estime qu’il ne faut pas faire « du fétichisme » sur le chronogramme

Au Togo, Tibou Kamara, représentant le facilitateur guinéen, estime qu’il ne faut pas faire « du fétichisme » sur le chronogramme.

Le comité de suivi de la Cédéao s’est réuni, ce dimanche 23 septembre 2018, avec les protagonistes de la crise togolaise. Plusieurs points d’achoppement ont été levés et les deux protagonistes ont estimé qu’il y a eu des avancées.
Une demi-journée de travail à huis clos et les tensions sont redescendues de part et d’autre. Au finish, le processus électoral va se poursuivre, comme l’explique Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique et point focal du gouvernement au dialogue : « Vous avez suivi le communiqué et la satisfaction de toutes les parties par rapport aux mesures prises par le gouvernement. Le processus électoral va se poursuivre également dans un élan d’inclusion et de participation plus grande de toutes les parties prenantes ».

L’opposition a désormais la possibilité de choisir ses huit représentants à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) . Cette fois-ci, elle admet d’y être d’ici le 30 septembre pour poursuivre le processus électoral. Une position que partage Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) : « Sur certains points, il y a eu des avancées. Sur le reste, on attend. On sera à la Céni. Maintenant que là-dessus, il y a une avancée, on participera à la mise en place ».

Quelle date pour les élections ?

Les réformes, constitutionnelle et institutionnelle, se feront avant le 20 décembre et par voie parlementaire. Le calendrier de travail est globalement accepté par toutes les parties prenantes. Il fera l’objet d’examen et d’affinement par la Céni, avec l’appui des experts électoraux recrutés par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Une question subsiste toutefois : les élections législatives auront-elles lieu le 20 décembre comme prévu par la feuille de route ? Le ministre Tibou Kamara, représentant le facilitateur guinéen, estime qu’il ne faut pas faire « du fétichisme » sur le chronogramme. Il faut travailler pour organiser des élections crédibles et équitables.

Ouverture des classes : Cellou sur la menace du SLECG ‘’il faut sécher le coulage’’

Conakry (journaldeconakry.com) – Le leader de l’UFDG Cellou Dalein Diallo également chef de file de l’opposition s’est prononcé sur la menace du SLECG d’Aboubacar Soumah d’empêcher l’ouverture des classes fixée au 3 octobre par les autorités. Une menace consécutive à la position tranchée du premier ministre Kassory Fofana qui a déclaré qu’il n’est pas envisageable d’augmenter huit millions sur le salaire des enseignants. Une sortie médiatique qui, aux yeux des syndicalistes, enterre le dialogue pourtant ouvert

Sur la question, Cellou trouve incompréhensible la position du gouvernement. ‘’Ce n’est pas dans les médias il faut le dire, il faut le démontrer, appeler les syndicalistes, discuter pour dire voilà nos problèmes, voilà nos contraintes, vous êtes des guinéens et on trouvera une solution, on peut démontrer que ce n’est pas utile qu’on aille à ce niveau d’augmentation, on peut convaincre des compatriotes’’ a-t-il analysé.

Pour le principal opposant du régime de Conakry, le gouvernement manque de crédibilité. ‘’Vous savez ce gouvernement manque de crédibilité. Des travailleurs qui souffrent vous demande une augmentation de salaire vous dites que c’est impossible ils sont frustrés parce que la crédibilité est un élément important pour un gouvernement, ce syndicat est susceptible de comprendre mais lorsque le camp présidentiel ne fait que s’enrichir, s’octroyer des marchés de gré-à-gré, surfacturés, procéder à des détournements dans l’impunité avec tout le coulage que vous savez, les gens protestent’’ enfonce l’ancien premier ministre sous Conté. ‘’Je pense, poursuit-il, qu’il y a beaucoup d’efforts à faire au niveau de la lutte contre la corruption, la réduction du train de vie de l’Etat et montrer qu’on est en train de faire sécher le coulage qui profite à l’entourage de monsieur Alpha Condé, en ce moment le syndicat peut comprendre tous ces efforts et qu’il reste encore des contraintes qu’on ne peut pas lever à ce stade mais c’est très frustrant de voir beaucoup de guinéens souffrir’’

Malgré tout ce constat amer, le président de l’UFDG privilégie le dialogue. ‘’Ceci dit c’est autour de la table de dialogue qu’il faut aller, il ne s’agit pas d’aller dans la presse, dire que c’est impossible et se narguer par l’intermédiaire de la presse’’ a-t-il conclu chez nos confrères de Sabari FM.

Le tribunal de première instance de Dixinn tient une assemblée générale

Dixinn (journaldeconakry.com) – L’ensemble du personnel du Tribunal de Première Instance de Dixinn a tenu hier, lundi 24 septembre 2018, une assemblée générale. Les travaux étaient présidés la présidente Hadja M’Balou Kéita. La rencontre, qui a regroupé les magistrats de siège et de parquet, ainsi que les greffiers, avait pour objectif d’échanger avec les nouveaux venus sur le fonctionnement du tribunal.

L’occasion a été mise à profit pour procéder à la fixation du calendrier des audiences et la désignation des différentes équipes qui vont désormais s’occuper de la formation des dossiers criminels.

Dans son discours, la présidente du tribunal, Hadja M’Balou Keïta a adressé ses vives salutations aux nouveaux venus. « Nous vous souhaitons la bienvenue parmi nous et je suis sûr que vous allez faire votre mieux pour dépasser les autres qui étaient là avant vous. Nous tenons à ce que la juridiction aille de l’avant et qu’on ne régresse pas ».

Prenant la parole, le procureur de la République près le tribunal de Dixinn, Sidi Souleymane N’Diaye a dit c’est sous le fondement de l’article 36 de la loi portant l’organisation judiciaire en République de Guinée que cette assemblée a été organisée. Au cours de cette assemblée, précise le procureur Sidi Souleymane, il a été question du fonctionnement de la juridiction, de la détermination du calendrier des audiences civiles, correctionnelles et criminelles et la désignation de la formation criminelle. « On a eu à retenir deux formations criminelles. On a conclu que les lundis et mardis, les audiences criminelles vont se tenir à Dixinn et à Ratoma, où le PNUD nous a octroyé une salle d’audience bien équipée. Mercredi-Jeudi, audiences correctionnelles et vendredi audiences civiles ».

Plus loin, le procureur a fait remarquer que quand la loi a indiqué que les tribunaux de Première Instance pouvaient désormais siéger en matière criminelle, la Cour d’Appel de Conakry leur avait communiqué 260 dossiers criminels qui attendaient d’être jugés par la Cour d’Assises. « Sur les 260 dossiers, nous avons eu à juger une soixantaine. Notre élan a été perturbé par les grèves et les remous qui ont secoué le pays. Mais, avec cette nouvelle situation d’apaisement du climat social, nous allons reprendre nos audiences dès la semaine prochaine, et cela aussi bien à Dixinn qu’à Ratoma pour que les dossiers qui sont en instances soient examinés en toute matière ».

Pour cette année, a précisé Sidy Souleymane N’diaye, le tribunal de Dixinn s’est assigné comme objectif de juger prioritairement les dossiers dans lesquels il y a de longues détentions. « L’impératif au cours de cette année judiciaire, c’est de mettre en œuvre la bonne administration de la justice. Il faut que les dossiers en instances soient jugés. Il faut que toutes les procédures pendantes soient examinées et en toute matière ».

Kèlèfa Sall, bientôt poursuivi pour faux et usage du faux et financement illicite (Tribune)

Quand Kèlèfa Sall se rend infiniment petit !!

Kelefa Sall a été pris en flagrant délit avec des articles qu’il a fait publier sur les sites sous le couvert de faux noms en dénigrant notamment ses collègues au niveau de l’âge dont il n’a aucune preuve. Nous savons désormais qu’il en est l’auteur. De manière surréaliste, il va jusqu’à établir de facto de faux écrits il vient d’être dénoncé par son propre complice interne.

Dans les premiers documents et articles qu’il a fait établir lui-même et transmettre à la presse, il donne 42 ans à Dr Ansoumane sacko, 41 ans à Fatoumata Morgane et 43 ans à Ahmed therna sanoh. Ensuite dans un autre écrit qui a été retrouvé dans son bureau, il donne cette fois-ci 38 ans à Dr Ansoumane sacko, 43 ans à Fatoumata Morgane et 42 ans à Ahmed Therna sanoh. Ces deux versions contradictoires ont été faites par kelefa lui-même à l’encontre de ces personnes juste pour nuire en elles. Pourquoi écrire contre les collègues sous le couvert de pseudo nom. C’est dommage !!

Il y a près de 15 chefs d’accusation contre kéléfa Sall. Il ne s’en sortira pas cette fois-ci. Parmi ces chefs d’accusation, le plus important qui est mis en exergue par ses collègues est le mensonge qui déshonore sa fonction de président. Là encore il a fait un courrier en contradiction avec son mandat tout en faisant une lecture mensongère.

Donc ce n’est pas surprenant qu’on retrouve encore sur son chemin des écrits qu’il fait contre ses trois collègues. Sa traduction devant la cour suprême pour sa révocation cette fois-ci est inévitable par ses collègues et dans ce cas c’est sa perte de qualité qui est en jeu et il sera exclu définitivement de la cour, privé de sa qualité de membre.

Ensuite, un autre dossier a été retrouvé avec l’entête de la cour où kelefa Sall demande un financement du PNUD en faveur d’une branche de la société civile appelée BALLET CITOYEN. Il est prouvé explicitement que c’est Mr Kelefa Sall qui a parrainé la création de cette structure à sa solde. La cour entamera bientôt la désintégration de cette structure et la poursuite de ses membres devant la juridiction compétente. C’est très regrettable de voir le président d’une institution entretenir une société civile à son compte de surcroit utiliser la cour constitutionnelle dans le financement de cette structure illégale dénommée BALLET CITOYEN, qui n’a rien de commun avec celui du Burkina que ces personnes alimentaires et téléguidées cherchent à imiter et copier.

Kelefa Sall reçoit régulièrement le petit Koundouno dans son bureau avant, pendant et après la crise de la cour.

Il doit savoir qu’il y a une réciprocité des droits et obligations entre tous les membres de la cour. Il mène actuellement une campagne d’instrumentalisation et de financement de certaines structures pour atteindre sa vision de déstabilisation de la cour constitutionnelle. Hélas ! C’est sans savoir que les décisions de la cour constitutionnelle sont sans recours. La cour a toujours raison disent les constitutionnalistes.

A ce jour, 500.000.000 fg sont vidés des caisses et orientés dans l’instrumentalisation à travers les financements dans la communication et certaines structures de la place. Cette fois-ci Kéléfa va tout droit en prison.

Dans la vie, il y a des moments de réflexion en vue de préparer sa sortie au portail de l’histoire, Kèlèfa Sall comme c’est de lui il s’agit, doit aujourd’hui avoir la main sur sa conscience et démissionner pour son honneur et sa dignité. Car au-delà et en déca de la confiance, il n’y a pas de place pour la légitimité et la collaboration dans le travail avec les collègues. C’est devenu un secret de polichinelle que la Cour constitutionnelle n’est pas une institution à la taille de monsieur kelefa sall qui ne peut gérer même 8 personnes. Il fait plutôt prévaloir une gouvernance fondée sur l’arrogance et l’amateurisme.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si kelefa peut toujours être la personne qui a raison au regard de tous les maux dont on reproche à la Cour aujourd’hui ? Non ! Est la réponse.  Réfléchissons et laissons nos passions et nos tendances partisanes. Il y a lieu de se rendre à l’évidence aujourd’hui et au regard des preuves et non des rumeurs et de tout soupçon qu’il est plutôt la gangrène.

Huit membre de la cour c’est-à-dire neuf moins un (kelefa est ce moins un) ne peuvent se tromper en retirant leur confiance à leur président alors que conformément à la loi organique qui régit la cour 5 suffisait. Même les membres de la première composition de la cour ceux avec qui il a démarré la cour sont signataires.

Ce qui est surprenant Monsieur kelefa Sall reste hostile à toute structure de contrôle, l’organe de contrôle interne qu’exige les membres de la cour sur le fondement des dispositions de la loi organique relative aux finances publiques. Il qualifie le projet de décret qui vise la mise en place de cet organe de contrôle interne comme l’occasion d’« ouvrir la boîte à pandore au niveau des institutions constitutionnelle ». Il faut être atteint de la folie pour raisonner ainsi.

Je pense que l’heure de vérité a sonné pour trancher définitivement entre le mensonge et la vérité.

Karinkan Soumah

Ratoma : des présumés bandits pour avoir dérobé près 30 millions

Ratoma (journaldeconakry.com) – Des présumés bandits ont été interpellés lundi matin pour avoir dérobé une somme estimée à plus de 30 millions de francs guinéens  dans une boutique à Cosa.

Selon les témoins, les bandits sont arrivés dans la boutique et ont attaché le gérant avant d’emporter de l’argent.

« Il est venu me demander un transfert de 3.000 de francs guinéens. Quelques secondes après, les autres sont venus me trouver derrière le comptoir, ils m’ont attaché et mis par terre. Ainsi, ils ont pris tout l’argent qu’il y avait. L’argent est estimé à 30.000.000 de francs guinéens », explique Mamadou Alia Dieng, la victime, encore sous le choc.

Après avoir commis leur forfait les bandits sont entrés dans la nature. Mais ils ne sont pas allé bien loin puisqu’ils ont été poursuivis par des taxi-motos qui sont parvenus à immobiliser leur véhicule.

Deux présumés bandits dont l’un est dans un état critique parce que sérieusement  bastonné, sont à la disposition du commissariat de police situé en face du stade de l’amitié de Nongo.

Crise à la Cour Constitutionnelle : la position ambigu de la CONASOC 

Conalry (journaldeconakry.com) – La coalition nationale des organisations de la Société Civile (CONASOC), une structure de la société civile guinéenne était face à la presse ce lundi 24 septembre 2018 à Conakry. Objectif, informer sur sa position face à la crise qui mine la plus haute juridiction du pays en l’occurrence la cour constitutionnelle.

Cette structure à travers la voix de son président a rendu publique une déclaration dans laquelle la CONASOC affirme avoir entamé des séries de

La CONASOC demande la mise en place d’une commission composée des leaders de la société civile et de la presse pour faire une investigation à la cour constitutionnelle. La CONASOC dit avoir entamé des séries de rencontres et de concertations avec plusieurs personnalités et institutions pour recueillir d’amples informations pour la manifestation de la vérité .«La Coalition nationale de la société civile guinéenne fidèle à sa mission a toujours fait de la défense de la vérité et de la légalité sa préoccupation. L’analyse de l’ arrêt de la cour constitutionnelle laisse entrevoir qu’il s’agit d’un retrait de confiance à travers une motion de défiance à l’encontre du président et no une destitution de celui ci», indique la déclaration.

Poursuivant, la CONASOC estime qu’il y a lieu de ne pas faire d’amalgames entre les notions de défiance et de défiance.

«La notion de défiance est un retrait de confiance placée en un responsable désigné par voie d’élection. Et tout organe investi du pouvoir de désignation d’une personne en cas de crise de confiance peut à tout moment retirer sa confiance, sauf si cette possibilité est expressément interdite par la loi. Tel n’est pas le cas dans la loi organique relative à la cour constitutionnelle. La notion de destitution est une sanction disciplinaire prise à l’encontre d’un responsable, d’un cadre ou d’un élu qui entraîne la perte de qualité et de tous les droits y afférents», précise la déclaration.

Ensuite, la CONASOC dit constater avec regret que dans presque tous les conflits au niveau des institutions constitutionnelles ,la question de bonne gouvernance surtout financière pose d’énormes problèmes. C’est pourquoi, dit elle, la notion de bonne gouvernance ne doit pas être seulement l’apanage du gouvernement, de l’administration, des sociétés mixtes et projets, mais valable pour toutes les institutions bénéficiant des subventions de l’État, donc d’un budget autonome.

Poursuivant, la coalition nationale de la société civile guinéenne condamne la politisation de cette crise au sein de la cour constitutionnelle par certaines organisations de la société civile et certains acteurs politiques. La CONASOC interpelle toutes les composantes de la nation à donner force à la loi pour le dénouement de cette crise qui est purement interne à la cour constitutionnelle et ne saurait se jouer sur un autre terrain outre que le terrain juridique.

La CONASOC invite tous les acteurs de la vie sociopolitique et les organisations de la société civile à la retenue,au calme et à éviter toutes déclaration s et position partisanes pouvant empêcher l’interprétation et l’application correcte de la loi.