Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara donne son feu vert pour le retour de Gbagbo et Blé Goudé

Le Président Alassane Ouattara prend acte de la décision de la CPI confirmant l’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Le président ivoirien donne son feu vert pour le retour des anciens locataires de la Haye.

Selon lui, « Ils sont libres de rentrer quand ils veulent. Les frais de voyage seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire « , déclare-t-il ».  Ajoutant que :  » ‘’Des dispositions seront prises pour que Laurent Gbagbo bénéficie, conformément aux textes en vigueur, des avantages et indemnités dus aux anciens présidents de la République’’.

A l’endroit des victimes, le Chef de l’Etat a assuré qu’ils ne seront pas laissés pour compte. En outre, la Côte d’Ivoire les aidera comme il se doit. Ce dernier s’est exprimé le mercredi 7 avril 2021 à l’entame du premier Conseil des ministres dirigé par le Premier ministre Jérôme Patrick Achi.

Le chef de l’Etat n’a pas évoqué la condamnation en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo à 20 ans de prison pour le ‘’braquage’’ de la Banques centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant les violences post-électorales de 2010-2011.

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le 31 mars l’acquittement, prononcé en 2019, de Laurent Gbagbo, définitivement reconnu non coupable de crimes contre l’humanité, ouvrant la voie à son retour en Côte d’Ivoire après une décennie d’absence.

Côte d’Ivoire : l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo acquitté définitivement par la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi 31 mars 2021, l’acquittement prononcé en 2019 de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. 

L’ancien chef d’Etat ivoirien avait été jugé lors d’un procès pour crimes contre l’humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011. Ces derniers ont été accusés de quatre chefs de crimes, notamment de meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains.

Rappelons que M. Gbagbo et Charles Blé Goudé, avaient été acquittés en janvier 2019 et libérés sous conditions un mois plus tard. Cependant, la procureure générale sortante de la Cour, Fatou Bensouda, avait faire appel en septembre 2019, huit mois après l’acquittement.

Après onze années d’absence, cette décision de la Cour, donne une lueur de retour au pays à ce dernier.

Côte d’Ivoire : Patrick Achi nommé premier ministre par intérim

Le président de la république Alassane Ouattara, a procédé ce lundi 08 mars 2021, à la signature de deux décrets pour un réaménagement ministériel.

Pour ce faire, M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire de la présidence de la République exercera à titre intérimaire, les fonctions de premier ministre.

Quant à Tiéné Birahima Ouattara, ministre des affaires présidentielles, il devra aussi occuper la fonction de ministre de la défense.

Rappelons que ces nominations interviennent, suite à l’absence du premier ministre et ministre de la défense, Hamed Bakayoko. Ce dernier est absent de ses postes pour raisons médicales.

Selon les dernières nouvelles données par le média jeune Afrique, M. Hamed Bakayoko a été transféré en Allemagne dans la matinée du 6 mars.

Côte d’Ivoire : La CPI prolonge le mandat des juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a prolongé les mandats des juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Ces derniers auront jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

« Suite à un examen de la situation, la présidence annonce qu’elle a accordé une prorogation de mandat aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition Ad Hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.

Par ailleurs, le texte a précisé que les 20 et 21 janvier 2021, la cour a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

Cependant, notons que l’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonctions le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.

Côte d’ivoire : Laurent Gbagbo reçoit deux passeport ivoiriens

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu, ce vendredi à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique ivoirien.

Selon Radio France internationale (RFI), les deux documents lui ont été remis ce vendredi matin, à 11 heures. Par ailleurs, cette remise a été faite dans un grand hôtel de l’avenue Louise à Bruxelles par un envoyé spécial d’Abidjan et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique.

Toujours selon les dires de RFI, M. Gbagbo a été enrôlé la semaine dernière par une équipe mobile du ministère ivoirien des Affaires étrangères ayant fait le déplacement à Bruxelles. La prise de ses empreintes digitales a été faite en présence de sa seconde épouse Nady Bamba et de son avocate personnelle, Me Habiba Touré.

La remise de ces documents de voyage est un pas important pour le retour du Woody de Mama en Côte d’Ivoire, lui qui exprimait ce désir depuis bien longtemps. Toutefois, soulignons que M. Gbagbo est en attente du verdict de l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda.

Présidentielle en Côte d’ivoire : démarrage des campagnes électorale ce jeudi 15 octobre 2020

Ce jeudi 15 octobre 2020, sonne le démarrage des campagnes électorales pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

En effet, à deux semaines de la date du vote, la CEI vient de lancer la campagne électorale. Celle-ci concernera les différents candidats déclarés aptes par le conseil constitutionnel pour cette élection.

Pour cette occasion, le président de la CEI M. Coulibaly Kuibiert a adressé un message aux candidats, mais aussi aux électeurs. Concernant les candidats, ce dernier les a appelés à battre leur campagne dans une légalité, sans débordement. Ces derniers devront suivre à la lettre les textes du code électoral et de bonne conduite. « Battre campagne librement et en toute légalité, c’est observer, strictement, le Code électoral et le Code de bonne conduite que vous vous êtes librement donnés », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de sensibiliser les électeurs lors de la campagne.  « Il est important d’enseigner et d’éduquer les électeurs au vote, et surtout au vote utile. C’est, justement, à cette fin que la CEI a mise à votre disposition des spécimens de bulletins de vote ».

Quant aux électeurs, le président de l’institution a invité chaque citoyen à la responsabilité citoyenne dans la  désignation du prochain Président de la République.  « Vous aurez à opérer un choix pour l’intérêt commun, un choix qui impactera nécessairement le devenir de notre pays et le bien-être de toutes les populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.

Pour le bon déroulement de l’élection, la CEI a réitéré son message de civisme, de discipline et de non-violence en faveur des candidats et électeurs.

Cependant, notons que le lancement de ces campagnes se fait dans une ambiance politique partiellement tendue. Rappelons qu’un mot d’ordre de désobéissance civile a été lancé par l’opposition ivoirienne.

Présidentielle guinéenne: l’UFDG, le parti de Dalein Diallo, lance sa campagne en Côte d’Ivoire

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo, a lancé dimanche à Abidjan sa campagne pour l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, lors d’une cérémonie à Adjamé, une commune située dans le nord de la capitale économique ivoirienne. Le lancement de la campagne pour la présidentielle guinéenne a réuni les membres du Bureau fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire, et le staff du bureau fédéral des jeunes, des femmes, et les membres du Conseil des sages de l’UFDG, ainsi que des  militants et sympathisants.

Dr Ibrahima Diallo, secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire, qui a procédé au lancement officiel de cette campagne sur les bords de la lagune Ebrié, a engagé les militants dans cette nouvelle bataille électorale dont la candidature de leur leader s’avère « juste et opportune ».

Évoquant le contexte de la candidature de l’opposant Dalein Diallo, Dr Ibrahima Diallo a fait savoir que cela intervient « après une large consultation qui a impliqué toutes les instances du parti aussi bien en Guinée qu’à l’extérieur » du pays.

« L’UFDG a décidé de se lancer à l’assaut des urnes pour conquérir le pouvoir d’Etat illégalement détenu par le clan mafieux qui gravite autour d’Alpha Condé (l’actuel président, au pouvoir) depuis 2010 », a déclaré Dr Ibrahima Diallo.

Selon lui, « loin d’être un facteur de division, cette consultation a pu montrer la solidité interne du parti ». De ce fait, le parti veut montrer un élan fondé sur toute la légitimité de la volonté des membres de conquérir le pouvoir d’Etat en vue d’y asseoir une gouvernance démocratique.

« En votre nom à tous, je voudrais remercier le président Cellou Dalein Diallo pour l’occasion donnée à l’expression démocratique au sein du parti au travers de cette consultation », a-t-il dit, tout en lui assurant un « soutien sans réserve jusqu’à la victoire de l’UFDG.

Cette victoire, poursuivra-t-il, « sera celle de la véritable démocratie sur l’imposture incarnée par Alpha Condé et son clan ».  Car, Alpha Condé, qui brigue un nouveau mandat et ses structures, selon lui, « sont aux abois ».

« Vous et moi, devons être des vecteurs et des instruments de la bataille pour unir et servir la Guinée avec l’UFDG sous la direction de Cellou Diallo », a-t-il lancé, assurant que l’objectif de l’UFDG est de remporter le scrutin en Côte d’Ivoire.

« Aujourd’hui, nous pouvons être fière de l’UFDG, car très tôt nous avons senti le danger que représente le RPG au pouvoir en Guinée; et très tôt nous avons perçu la justesse du combat de Cellou Dalein Diallo », a insisté Dr Ibrahima Diallo.

Le peuple de Guinée est, selon lui, « convaincu que Cellou Dalein Diallo et l’UFDG constituent les seules alternatives crédibles à la politique de division et de mensonge de Alpha Condé et le RPG ».

Il a par ailleurs dénoncé « les violences contre les militants de l’UFDG, les contradictions entre les différentes entités du pouvoir et de l’administration ». Toutefois, l’élan de solidarité de mouvements à cette cause est un « grand réconfort ».

Pour lui, « le voile du mensonge commence à tomber, parce que la résistance de l’UFDG et son président commencent à porter du fruit ». Et ce, du fait de la vertu et des valeurs de partage de justice incarnée par l’UFDG.

Grâce à sa constance et à sa cohérence, l’UFDG espère avec ses militants et son président, parvenir à la magistrature suprême en Guinée.  Dans ce contexte,  Ibrahima Diallo a soutenu que l’UFDG Côte d’Ivoire est « résolument engagée dans la lutte aux côtés de Cellou Diallo », dont le leitmotiv est d’unir et servir le peuple de Guinée.

A l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire, l’UFDG a investi Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition comme candidat du parti à l’élection présidentielle prévue le 18 octobre 2020. Il affrontera à nouveau Alpha Condé.

Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo dit ses vérités concernant l’élection présidentielle prochaine

La deuxième vice présidente du FPI, Simone Gbagbo a accordé une interview à la chaîne de télévision France 24, le mercredi 30 septembre pour commenter l’actualité politique ivoirienne.

L’épouse de l’ancien président Gbagbo, estime que la candidature à un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara , est anticonstitutionnelle et qu’il doit la retirer. Elle affirme soutenir les appels à la « désobéissance civile » lancés par l’opposition, ajoutant que les conditions pour une élection transparente ne sont pas réunies.

Simone Gbagbo a clairement indiqué que l’élection présidentielle prochaine ne pourra se tenir qu’après la satisfaction de certaines conditions qu’elle juge essentielles, « Aujourd’hui, nous sommes acculés, nous sommes coincés, et nous disons qu’il n’y aura pas d’élection tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les reformes n’auraient pas été prises », a-t-elle déclaré, avant d’énumérer les reformes en question:

« Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité… Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit auditée, qu’elle soit corrigée. Nous voulons qu’il y ait des débats sur le découpage électoral et que le découpage soit un découpage consensuel. Nous voulons que les prisonniers politiques, qui depuis 2011 sont retenus dans les prisons en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, soient libérés. Il y a les prisonniers militaires, il y a les prisonniers civils. Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons que les Ivoiriens, en 2011, qui ont été obligés, pour leur propre survie, de fuir le pays et d’aller s’exiler dans les pays voisins, en France, en Europe, aux États-Unis et partout. Que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger, comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé, qu’ils puissent également rentrer dans leur pays. Nous voulons tout cela ». S’est elle exprimée en ajoutant « Si le pouvoir n’accepte pas, il n’y aura pas d’élection ».

Par ailleurs, l’ex-première dame précise que toutes ces conditions sont unanimement partagées par toute l’opposition.

Cependant, soulignons que Simone Gbagbo dit vouloir jeter toutes ses forces dans la bataille électorale actuelle, mais implicitement, elle n’exclut pas de se présenter un jour à la présidence.

 

 

 

 

 

Attaque meurtrière des terroristes en Côte d’Ivoire contre un poste frontière avec le Burkina

Des individus ont attaqué les positions des Forces armées de Côte d’Ivoire, dans la matinée du jeudi 11 juin 2020 à la frontière avec le Burkina Faso. Cette attaque a fait plusieurs morts parmi les militaires ivoiriens.

Kafolo, une localité située entre Ferké et Kong a été attaquée par des terroristes ce jeudi 11 juin 2011.

Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, selon le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia à travers un communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque ». Et des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants, toujours d’après le communiqué.

Selon des sources sécuritaires, des renforts ont été dépêchés sur les lieux de l’attaque. À l’heure actuelle, les Forces armées de Côte d’Ivoire procèdent à un ratissage de la zone.

Pour rappel, cette attaque intervient quelques semaines après une opération conjointe des armées ivoirienne et burkinabé dans cette zone.

Notons que cette attaque est la plus grave sur le territoire ivoirien, depuis la crise post électorale de 2011.

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara ne sera pas candidat à l’élection présidentielle 2020

Alassane Ouattara vient de clarifier les choses quant à sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

En effet le président ivoirien a décidé « de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 » et transférer le pouvoir à une jeune génération. Il vient de l’annoncer lors de son adresse à la nation, en face des députés et sénateurs ivoiriens à Yamoussoukro.

«Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 (…) Cela a été un honneur de servir mon pays», a déclaré Alassane Ouattara, ce jeudi 05 mars.

Cette annonce met donc fin aux débats et questionnements sur le sujet.

 

CAN 2023 : la réaction du gouvernement guinéen attendue

L’annonce du Président de la Confédération Africaine de Football (CAF) Ahmad Ahmad est tombée comme un couperet sur la tête de nombreux guinéens !

Le rêve de la Guinée d’abriter sur son sol la Coupe d’Afrique des Nations  de Football 2023 est presque enterrés. C’est du moins l’aspect qui se dégage après la décision de la CAF de retirer l’organisation de la plus prestigieuse compétition sportive africaine au Cameroun pour l’édition 2019. La Guinée qui était dans le sillage d’abriter la 25èmeédition est victime du décalage du calendrier de l’instance dirigeante du Football qui estime que le Cameroun, pays hôte n’est pas en mesure d’accueillir la compétition de Juin-Juillet 2019. Au niveau de la Feguifoot, l’instance dirigeante du football guinéen, les réactions sont mesurées. Le  Colonel Maurice Akoi Koivogui, secrétaire Général de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) a refusé de s’exprimer sur le sujet.  Martelant qu’ils n’ont pas encore reçu une lettre de la CAF confirmant le retrait du ticket de la Guinée pour l’édition 2023.

 ‘’Nous ne pouvons pas trop nous étaler autour de cette affaire (…). Pour l’heure, je ne peux pas donner la position de la Fédération Guinéenne de Football  étant entendu qu’on n’a pas encore cette lettre qui précise que la Guinée ne pourra plus organiser la CAN 2023 (…)’’, a précisé le secrétaire général de la Féguifoot. Pourtant il est tout à fait vraisemblable que la Guinée soit  mise hors-jeu. Car si cette décision de la CAF se concrétisait pour un décalage du calendrier de la biennale du Football Africain, la Guinée qui était d’ailleurs loin dans les préparatifs pour l’édition de 2023, pourrait mieux s’armer pour l’organisation de la CAN 2025 si elle arrivait bien sûr à respecter le cahier de charges de la CAF qui est passé de 16 à 24 équipes. Mais là aussi, le Sénégal est en embuscade. Comme pour dire que rien n’est gagné.

Après de nombreuses critiques suite au retrait du ticket du Cameroun, Ahmad Ahmad le président de la CAF a annoncé dans une interview accordée à une chaîne panafricaine que son institution  a décidé de décaler l’ensemble des futures CAN. Car selon lui, « même la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour 2021 ». La CAN 2021 sera donc organisée au Cameroun tandis que celle de 2023 le sera en Côte d’Ivoire. Pour le cas précis de la Guinée, rien n’est encore décidé.