Bah Oury: « La Covid-19 met en lumière la mauvaise qualité de la gouvernance en Guinée »

Bah Oury a critiqué la gestion de la Covid-19 en Guinée. Il la juge « de mauvaise qualité et manquant de vision stratégique« .

Le fondateur de l’UFDG s’est une fois de plus, exprimé sur son compte Twitter, partageant ainsi avec ses 58 000 (cinquante-huit mille) abonnés, son analyse de la gestion de la crise sanitaire que traverse la Guinée.

COVID-19 en Guinée met en lumière la longue mauvaise qualité de la gouvernance du pays. L’érection des barrages pour isoler Cky (Ndlr: Conakry) de l’intérieur du pays sans prendre en compte les imbrications de Coyah et du Dubreka est une faute stratégique.

Nous sommes ainsi victimes de:

L’absence d’un Etat-stratège qui aurait dû relever la cartographie des risques naturels ou humains afin d’avoir de solides protocoles d’action pour la gestion des catastrophes par l’organisation des secours pour sauver le maximum de vies. D’où les faibles capacités de résilience. La gestion autoritaire, jupitérienne, sans une vision stratégique tournée sur la consolidation des fondations de l’Etat et de la société démocratique a montré ses limites en Guinée. Ceci amène à prendre conscience que le changement n’est plus seulement un choix mais une nécessité !

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale a également déploré les conséquences économiques et sociales de la fermeture des frontières et l’isolement de la capitale, dans le cadre des mesures prises en vue de freiner la propagation de la Covid-19 en Guinée.

Covid-19: La Guinée a enregistré 74 nouveaux cas positifs le 13 mai

Au total 237 personnes ont été soumises aux tests de laboratoire mardi, 12 mai 2020 et 74 parmi elles, se sont révélées positives au Covid-19. Et ces 74 nouveaux cas positifs portent à 2.372, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Mieux les données de l’ANSS réactualisées à la date du 13 mai 2020 font état de 3 nouveaux décès mercredi, 13 mai, ce qui donne un cumul de 14 décès hospitaliers. Par ailleurs, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) fait état de 40 guéris du jour, ce qui donne un total de 856 sortis guéris depuis le 12 mars 2020.

Parallèlement au décompte des cas-Covid-19, l’expansion du coronavirus a été renforcée par un manque d’autorité de l’Etat, face au règne des anti-barrières sanitaires et opposants aux directives de l’Etat d’urgence sanitaire. Outre les violences contre le barrage de contrôle de Friguiadi qui ont fait 6 morts, des dizaines de blessés et des dégâts matériels à Coyah, des groupes de jeunes soudoyés ,ont cassé mercredi, 13 mai, les portes des Mosquées de Dubreka pour exiger la réouverture de toutes les Mosquées et les prières collectives pourtant interdites pour cause de Covid-19. Les mêmes jeunes manifestants, soutenus par des motards, ont érigé les barricades pour s’en prendre violemment aux porteurs de masques de protection et de bavettes sur la nationale no 3.

Il s’agit d’une violation flagrante de la loi, des mesures édictées dans l’Etat d’urgence sanitaire et de l’autorité de l’Etat. Même scenario à Kamsar ou des jeunes conditionnés et manipulés, ont ouvert de force les Mosquées, tout en déclarant qu’il n y a pas de coronavirus en Guinée. Et ces mauvais comportements ont été salués par les responsables de l’opposition. La Guinée, est le seul pays au monde ou le coronavirus a un camp et un Parti Politique.

Covid-19 en Guinée: Médecins Sans Frontières soutient la riposte de la pandémie

L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est envisageable. L’organisation médicale essaie aussi de faire reconnaitre la prise en charge au centre des cas un peu plus sévères y compris ceux nécessitant un apport en oxygène.
L’organisation humanitaire assure également l’alimentation gratuite des personnes admises dans le centre.
« Outre cette réhabilitation et la prise en charge des patients, MSF a aussi mobilisé des promoteurs de santé pour soutenir les mesures de prévention, d’information et de promotion de la santé au centre de traitement de Nongo et des conseillers éducateurs pour l’accompagnement psychosocial des patients. Nous assurons aussi la recherche et le suivi des contacts et la désinfection des maisons des cas confirmés hospitalisés à Nongo. » Explique Dr Kassi NANAN-N’ZETH, Coordinateur Médical de MSF en Guinée.
En dépit de la situation, MSF maintient sa capacité de réponse aux autres épidémies. A Conakry, MSF assure ainsi la prise en charge gratuite des enfants atteints de la rougeole au Centre de santé de Saint Gabriel et la référence et l’appui à la prise en charge gratuite des cas compliqués vers les hôpitaux. En Haute Guinée, MSF appuie la prise en charge gratuite des cas de rougeole admis au service de Pédiatrie de l’Hôpital Régional de Kankan.
Présente depuis 1984 en Guinée, MSF mène depuis des années d’importants projets de lutte contre le paludisme et la malnutrition à Kouroussa ainsi qu’un vaste projet de prise en charge des patients vivant avec le VIH à Conakry. Ces projets se sont aussi impliqués dans la riposte contre le COVID-19 en renforçant les capacités des structures de santé et des communautés appuyées dans leurs zones d’intervention : mise en place de points de lavage, sensibilisation par des promoteurs de santé, etc.
« Outre notre appui au ministère de la santé dans la réponse au COVID-19, notre priorité reste d’assurer la continuité de ses services médicaux vitaux à Kouroussa et Conakry et la réponse aux autres épidémies », explique Arnaud Badinier, chef de mission de MSF en Guinée. « Rougeole, paludisme, VIH… les besoins sanitaires en Guinée restent immenses et le système sanitaire fragile. Avant la pandémie, l’accès aux soins était déjà un défi dans le pays, et il ne faut pas que la pandémie de COVID-19 aggrave la situation. A ce titre, renforcer l’approche communautaire dans la réponse au COVID-19 est nécessaire afin réduire la pression sur les structures sanitaires et garantir un accès équitable à la prise en charge des patients, qu’ils souffrent du COVID-19 ou de toute autre pathologie. »

La Guinée compte 2146 cas confirmés de coronavirus

Les infections au Covid-19 se propagent en Guinée. Sur 524 personnes testées au laboratoire samedi, 9 mai, 104 se sont révélées positives au coronavirus. Et ces 104 nouveaux cas positifs portent à 2.146, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars 2020.

Les données de L’ANSS, réactualisées dimanche 10 mai, font état de 16 nouveaux guéris du jour, ce qui donne un cumul de 714 cas de guérison depuis le 12 mars en Guinée. Et puisqu’il y a eu zéro décès/jour, le nombre de décès est toujours 11 depuis le début de la crise. Le coronavirus se répand, en raison de l’errance de certains cas positifs et des contacts.

Samedi, un officier supérieur de la Marine Nationale parti se soigner clandestinement chez les tradi-thérapeutes de Lola, a été intercepté, et récupéré et d’urgence dans la préfecture de Lola, au sud de la Guinée. Souffrant des symptômes comme « la toux, le mal de gorge, la fatigue, le manque d’appétit et les difficultés respiratoires », l’officier de la marine a séjourné dans la localité de Pamporé, sous-préfecturede Koulé à Nzérékoré et dans la localité de fanghan, sous-préfecture de Gama Brema, chez un guérisseur à Lola. Le colonel a été pris en charge par une ambulance qui le conduit à Conakry.

Autres risques d’expansion du Covid-19, le non-respect par les habitants de Lélouma de l’Etat d’urgence sanitaire. Les citoyens de Lélouma ont participé au marché hebdomadaire ou vendeurs et acheteurs de produits se sont regroupés samedi, 9 mai, pour des affaires habituelles. Selon les sources, la pression et le mot d’ordre de violation des mesures sont partis des commerçants de Labé.

Covid-19 en Guinée : 71 nouveaux cas positifs pour un total de 1927 cas de coronavirus

Sur 429 personnes testées le 6 mai, 71 se sont révélées positives au coronavirus.

Les statistiques de l’ANSS réactualisées jeudi,7 mai font état également de 32 cas guéris le même jour. Ces 71 cas supplémentaires de Covid-19 portent à 1.927, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée. Les mêmes données font état de 629 cas sortis guéris contre 11 décès depuis la déclaration du 1er cas le 12 mars 2020.

Cependant, le Covid-19 se signale dans certaines régions comme Kindia, capitale de la Basse-Guinée (Un fonctionnaire testé positif) et Coyah (47 cas signalés pour 5 guéris). Et pour freiner la propagation du Covid-19, des barrages ont été installés au niveau des points de passage à Coyah et à Dubreka. Mais le virus est déjà dans les préfectures comme la ville d’alumine, Fria ou 6 cas positifs au coronavirus a été détectés.

Covid-19 en Guinée: 99 guérisons en un jour sur un total de 1856 cas

Environ 45 nouveaux cas positifs au coronavirus ont été détectés suite aux tests effectués sur un groupe de 143 personnes.

Ces nouveaux cas de covid-19 portent à 1.856, le nombre total de cas confirmés de coronavirus depuis le 12 mars en Guinée.

Selon les statistiques de l’ANSS réactualisées à la date du 6 mai 2020, 99 patients sont sortis guéris en une seule journée, ce qui porte le nombre total de guéris à 597 personnes sorties guéries des centres de traitement depuis le 12 mars. Les données du jour font état d’un cas de décès/jour, ce qui fait un cumul de 11 décès depuis le 12 mars en Guinée ou les mesures liées à l’Etat d’urgence sanitaire sont toujours violées à Conakry et dans les régions comme Kankan. Le couvre-feu et les barrières de sécurité sanitaire ne sont pas respectés.

Guinée: L’Etat accusé d’être à la base de la propagation du coronavirus

Dans un communiqué publié samedi 02 mai 2020 , le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a pointé un doigt accusateur contre l’État par rapport à la progression vertigineuse de la chaîne de contamination de Coronavirus et, a par ailleurs déclaré que 287 de ses membres croupissent arbitrairement en prison aux risques imminents d’infections.
Dans un communiqué publié samedi, le FNDC politise les cas d’infection au coronavirus, en indiquant que l’organisation du referendum constitutionnel « un coup d’Etat constitutionnel qui a été la cause principale de l’explosion de la maladie en Guinée. C’est suite à cela que le nombre de malades a dépassé 1500 cas en moins de cinq semaines, faisant de la Guinée le principal foyer du COVID-19 en Afrique de l’ouest ».
« Les guinéens assistent à une descente aux enfers à cause de l’irresponsabilité de leurs dirigeants qui s’illustrent par des prises de décisions aussi hasardeuses que dangereuses pour leurs populations. » lit-on dans le communiqué qui rappelle que « La situation est en passe d’échapper à tout contrôle tant l’amateurisme et l’irresponsabilité des dirigeants guinéens sont de mise.
Cette situation est inadmissible dans un contexte de crise sanitaire sans précédent dans le monde. »
Dès le début de l’épidémie de Coronavirus, les Nations-Unies ont suggéré à tous les pays de libérer les prisonniers de droit commun et les détenus d’opinion pour réduire les risques de propagation de la maladie.
Nous demandons la libération sans délai de tous les leaders et membres du FNDC mais également de tous les prisonniers qui ne sont pas coupables de crimes, en attendant que les conditions soient réunies pour qu’ils bénéficient de procès équitables.

Covid-19: Le président Alpha Condé invite le corps médical à plus d’engagement dans la lutte contre la pandémie

Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a rencontré ce mardi 28 avril 2020 au Palais Sékhoutouréya, le corps médical de riposte contre le Coronavirus.

Au cours des entretiens en viséo-conférence, l’accent a été mis sur le renforcement des dispositifs à prendre dans la lutte contre la pandémie.

Dans une séance questions-réponses, le Président de la République a évoqué plusieurs sujets liés à la riposte contre cette maladie. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance, l’application des mesures barrières. Le Chef de l’Etat a sollicité que le nombre de surveillants (260) à la riposte et des préleveurs qui sont de 65, soit revu à la hausse.

Pour la prise en charge des malades, les médecins épidémiologistes ont fait savoir au Chef de l’Etat que trois lieux sont déjà opérationnels. Il s’agit des centres de traitement et de prise en charge (CTPCM) de Donka avec 400 lits, du Camp Alpha Yaya Diallo (16) et de Nongo avec 152 places.

En même temps, le corps médical a annoncé que deux autres centres seront disponibles dans les jours à venir. Ce sont les centres de Matam avec 240 lits et de Gbéssia avec 164 places.

A en croire les professionnels de la santé, ces deux autres centres seront respectivement opérationnels les 2 et 6 mai à venir.

Pour le cas des suspects, le corps médical a sollicité 400 lits dans les réceptifs hôteliers pour mieux contrôler la propagation de la maladie.

Le Président Alpha Condé a longuement échangé avec ces médecins pour s’assurer de la situation de tous les centres de traitement et de prise en charge des malades.

Un protocole à suivre dans le traitement de la maladie et qui va être bientôt validé, a été évoqué pendant cette rencontre.

Concernantl’alimentation des malades, le Président de la République a été informé par le corps médical que le recrutement de nouveaux traiteurs est en cours selon les différentes catégories.

Au regard de toutes ces annonces, le Président Alpha Condé a demandé au corps médical de faire, par écrit, tous les besoins en médicaments et en équipements ainsi que le matériel disponible.

Le Chef de l’Etat a enfin souhaité que l’épidémie soit sous contrôle le plus vite possible, surtout avec l’arrivée des grandes pluies.

Le Gouvernement réagit aux commentaires de la Banque Mondiale sur le plan de riposte au Covid-19 en Guinée

Le Premier ministre confirme avoir reçu, en date du 21 avril 2020, des commentaires de la Banque mondiale sur le plan de riposte du Gouvernement. Ces commentaires suscitent de très nombreuses réactions dans la presse. Ainsi, pour éclairer l’opinion et garantir la transparence dans la gestion des affaires publiques économiques, la Primature tient à apporter des clarifications sur les points suivants :

  1. Sur la faiblesse de la projection anticipée de la croissance économique :

 

  1. L’hypothèse retenue dans le plan de riposte économique du Gouvernement est une contraction (ou baisse) de « seulement » 0,7% du PIB. Nos partenaires de la Banque mondiale estiment, sans donner d’estimation quelconque, que cette projection est timide et de ce fait la pandémie devrait affecter plus négativement la croissance économique.

La Primature assume, et a déjà eu l’occasion de le dire, que le plan de riposte du Gouvernement repose sur des hypothèses conservatrices. Dans son discours du 6 avril, le Premier ministre a indiqué que le Gouvernement ne souhaitait pas faire des annonces fantaisistes. Il fallait de ce fait reposer le plan de riposte sur des hypothèses macroéconomiques réalistes et crédibles.

Ainsi cette première phase du plan de riposte couvre la période d’avril à décembre 2020, avec une sortie de crise projetée pour juin 2020. Le Premier ministre a par ailleurs fait remarquer que le plan de riposte st conçu dans une perspective dynamique, donc sujet à ajustement au fur et à mesure de l’évolution de la crise. La plupart des pays procèdent ainsi. L’Allemagne, par exemple, dont le premier plan date d’il y a plus d’un mois, vient de le compléter par des mesures additionnelles cette semaine.

Aucun Gouvernement, aucune institution (y compris la Banque mondiale), ne peut aujourd’hui prédire avec une marge d’erreur tolérable ce que devrait être la dimension de l’impact négatif de la crise sanitaire sur l’activité économique. Des projections macroéconomiques plus robustes provenant d’institutions aussi crédibles que le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) ont déjà été revues plusieurs fois en l’espace de quelques semaines, signe de la difficulté de l’exercice.

  1. C’est à dessein que le détail opérationnel du fonctionnement du fonds spécial COVID19 n’a pas été indiqué dans le plan, parce que le plan de riposte n’est pas le lieu d’un tel exercice, lequel les ministères compétents, en l’occurrence l’économie, le budget et la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), sont en train de travailler.

 

  1. Pour ce qui concerne le fonds destiné à appuyer les groupements d’intérêt économique (GIE), il reste clair qu’un travail d’évaluation est en cours. Une remontée d’informations est attendue des ministères et institutions en charge (finances, BCRG, APIP, notamment) pour arbitrage final du Premier ministre.

 

  1. Sur la protection sociale, en particulier sur le plan d’urgence de l’ANIES :

La composante sociale du plan d’urgence du Gouvernement est portée par l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES), qui est soutenue, et nous nous en réjouissons, par la Banque mondiale à hauteur de 70 millions de dollars américains.

  1. Les observateurs noteront que la Banque est ainsi le principal bailleur de fonds de la composante sociale du plan de riposte à travers l’ANIES. C’est à ce titre que les délais des procédures ont été raccourcis par la banque mondiale en vue du passage du dossier dès le mois prochain au conseil d’administration.

 

  1. Comme indiqué dans le plan de riposte, le plan d’urgence de l’ANIES est financé par les économies réalisées par l’Agence sur son budget 2019, la réaffectation de 70% de son budget 2020 ainsi que par une partie du financement de la Banque mondiale et un apport du Gouvernement des Émirats arabes unis. C’est donc à ressources constantes que l’ANIES assure le financement de la composante sociale du plan de riposte économique du Gouvernement.

 

  1. Pour ce qui concerne les transferts monétaires de l’ANIES, il est confirmé que lesdits transferts concernent les zones pilotes (une préfecture par région administrative et la zone spéciale de Conakry). Le détail concernant les mécanismes de réalisation des transferts est en cours de finalisation, à la lumière de la collecte de données économiques et sociales déjà réalisée par l’Institut national de la statistique (INS) et de la procédure de digitalisation en cours auprès de la multinationale française IDEMIA.

Il convient également de rappeler que sur le budget total de 439 milliards GNF, les transferts monétaires représentent à eux seuls 428 milliards GNF, soit 97% du budget total. Le Gouvernement confirme que, à compter de ce mois de juin 2020, 240 000 ménages (soit 1,6 million de Guinéens) toucheront 25 dollars par mois et par ménage sur les ménages pilotes identifiées. Si davantage de ressources venaient à être mobilisées, des zones autres que celles actuellement identifiées seraient ajoutées au nombre des bénéficiaires.

  1. Sur l’estimation du secteur de l’énergie :

Le plan de riposte accorde la gratuité de l’eau et de l’électricité aux abonnés au tarif social.

La Primature a constaté, avant même la réception des commentaires de la Banque mondiale, que les données fournies par le ministère chargé de l’énergie sont erronées. Dès la publication (nécessitée par l’urgence) du plan, le cabinet du Premier ministre a parallèlement demandé à EDG de revoir les données et de fournir des éléments précis sur le nombre d’abonnés au tarif social, les montants théoriques facturés et les montants effectivement recouvrés. Ce travail de reprofilage a permis, à la date du lundi 20 avril 2020, soit avant le courrier de la Banque mondiale, de situer le niveau de la prise en charge de la gratuité pour les abonnés au tarif social de l’électricité à 126 milliards GNF (et non 456 milliards GNF comme précédemment indiqué par le ministère de l’énergie) pour le trimestre couvert par le plan de riposte. Ce chiffre de 126 milliards GNF est maintenant confirmé dans le plan de riposte et met en cause l’estimation elle-même erronée contenue dans les commentaires de la Banque mondiale.

En conclusion, les insinuations suivant lesquelles la Banque mondiale aurait rejeté le plan de riposte économique du Gouvernement sont absolument fausses et infondées. Il y a lieu de rappeler que la composante sociale du plan de riposte est financée à hauteur de 30 millions de dollars (sur les 45 millions du plan d’urgence de l’ANIES) par la Banque mondiale.

Par ailleurs, en guise de soutien encore plus fort du plan, la Banque mondiale a demandé aux autres projets à capacité de décaissement faible d’orienter une partie de leurs ressources vers l’ANIES.

La Primature rappelle enfin qu’un plan de riposte économique a un caractère dynamique, et que ses hypothèses continueront d’être ajustées sur une base bimensuelle en fonction de l’évolution de la crise sanitaire et de la situation économique.

Source : le cabinet de la Primature

Covid-19: 761 cas confirmés du coronavirus pour 164 guéris

Dans une déclaration rendue publique mercredi, 22 avril 2020, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) a indiqué qu’à la date du 21 avril, 213 personnes ont été testées dont 73 se sont révélées positives. Ces 73 nouveaux cas positifs ont porté à 761, le nombre total de cas confirmés de coronavirus. Et l’ANSS d’ajouter que du 12 mars au 21 avril, la Guinée a enregistré un total de 761 cas de COVID-19 dont 164 guéris et 06 décès hospitaliers.

La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

Le Premier ministre guinéen testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Premier ministre, Chef du Gouvernement ainsi que sur l’ensemble de son cabinet et du personnel civil et militaire de la Primature, les 6, 7 et 8 avril 2020.

Le test de son SEM le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.

Seuls deux parmi eux ont été testé positifs au COVID-19.

Ils ont été immédiatement pris en charge par les services de l’ANSS selon le protocole en vigueur.

La Primature rappelle à tous, l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Primature souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Covid-19: La Guinée aurait enregistré son premier décès ce 14 avril

La Guinée qui a recensé 363 cas positifs au Covid-19 à ce jour, aurait enregistré son premier décès ce 14 avril 2020.

Le site d’information Guineenews a annoncé que le décès a eu lieu ce mardi 14 avril. Il s’agirait d’un ressortissant libanais selon le bureau de la communauté libanaise, qui l’a annoncé dans un communiqué rapporté par le média. La même source ajoute que le patient décédé avait des antécédents qui lui avaient valu une intervention chirurgicale au Liban, l’an dernier.

Guineenews renseigne en effet que dans ce document non daté « le bureau de la communauté libanaise » dit avoir « le regret de porter à la connaissance des ressortissants le décès… ».

Toujours selon ce communiqué, le bureau demanderait à la communauté libanaise de s’abstenir d’aller présenter les condoléances, par respect pour les mesures sanitaires. Le bureau aurait également assuré à travers cette note, d’être en rapport avec l’ANSS  «pour récupérer le corps» et avec un imam «pour les dispositions  religieuses en vue de l’enterrement».

La même source renseigne en outre que le bureau exige aux ressortissants libanais touchés par le COVID-19 de se rendre à l’hôpital Donka pour la prise en charge ; « pas ailleurs », insisterait-t-il.

Covid-19 en Guinée: Le port du masque obligatoire à partir du 18 avril

Le président de la République, Pr Alpha Condé s’est adressé de nouveau à la Nation pour annoncer des mesures supplémentaires en vue de lutter contre la propagation du coronavirus en Guinée.

Dans la foulée, le chef de l’Etat a annoncé que le port de masque est rendu obligatoire à compter de samedi, 18 avril 2020, pour tout citoyen désireux de se déplacer.

Pour ce faire, le président Alpha Condé a invité les sociétés et les entreprises à fournir de masques à leurs employés. Il a également exhorté les entreprises locales à fabriquer de masques suffisants pour la population dont le prix unitaire n’excède pas 2500 francs guinéens.

« Tout contrevenant sera empêché de circuler et une sanction disciplinaire d’un montant de trente mille (30.000) francs guinéens lui sera infligée», avertit Pr Alpha Condé.

L’AGP vous propose l’intégralité de l’adresse du Chef de l’Etat à la Nation

Guinéennes et Guinéens

Mesdames et Messieurs,

L’épidémie du COVID-19 qui a touché de nombreux pays du monde depuis décembre dernier a pris une allure inquiétante dans

notre pays. Mon gouvernement a déjà pris des mesures depuis la détection des premiers cas le 12 mars 2020. Il me revient de constater que certaines de ces mesures ne sont pas respectées. L’heure est au patriotisme national par tous. Chacun de nous est responsable de l’application de ces mesures.

Face à l’augmentation rapide du nombre de cas ces derniers jours à Conakry et la détection de nouveaux cas dans certaines préfectures de la Guinée (Boké, Labé, Faranah et Telimélé), la prise de mesures additionnelles de renforcement de l’État d’urgence me semble impérieuse pour freiner la propagation du COVID-19 avant que la situation ne soit débordante pour nous tous.

Mesdames et Messieurs,

Cette épidémie a envahi l’Afrique. L’OMS a prédit que pour les pays africains économiquement faibles, en l’absence de mesures rigoureuses de RIPOSTE contre cette pandémie, les conséquences seront désastreuses.

C’est pour cela, je vous annonce les mesures additionnelles suivantes de renforcement de l’Etat d’urgence sanitaire jusqu’au 15 mai, renouvelable :

Prolongation des dispositions antérieures, particulièrement : la fermeture des écoles, des frontières, des lieux de cultes et des bars ; la limite des rassemblements comme les cérémonies de mariage, les baptêmes et les funérailles à moins de 20 personnes; le couvre-feu de 21:00 à 5:00 pour ne citer que quelques-unes.

Le transfert des corps entre les préfectures demeure interdit. Pour les corps en provenance des pays étrangers, une présentation d’un certificat attestant un test NÉGATIF au COVID-19 est exigé. Dans le cas contraire, le transport du corps sera interdit. L’enterrement digne et sécurisé de tous les corps testés positifs au COVID-19 sera assuré par la Croix Rouge Guinéenne et le service de protection civile.

Les sorties de Conakry restent soumises à la vérification stricte du statut infectieux du demandeur par un test. La sortie de tout contact est interdite pendant les 21 jours de suivi. Tout contrevenant recevra une sanction disciplinaire.

Le port de masque communautaire ou bavette est maintenant OBLIGATOIRE pour tout citoyen à compter du samedi 18 avril 2020. Tout contrevenant sera empêché de circuler et une taxe de désobéissance civile de 30000 FG sera infligée.

J’invite toutes les entreprises du secteur privé et public, tous les départements ministériels, les ONG nationales et internationales, à prendre les dispositions pour fournir des masques à leurs travailleurs avant le samedi 18 avril 2020.

Je demande aux Forces de défense et de sécurité d’être les premiers à montrer l’exemple à la population lors des contrôles.

J’invite le Ministère des Affaires Sociales et de la Promotion Féminine, le Ministère de la Défense Nationale ainsi que tous les propriétaires de centres de couture, à se mobiliser dans la fabrication de masques locaux. La vente de ces masques est fixée à un prix n’excédant pas 2500 FG (deux mille cinq cent), afin que l’ensemble de la population guinéenne puisse en bénéficier.

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour inciter la production locale des masques communautaires et en obliger le port.

J’invite toutes les entreprises, les sociétés, les personnes ressources, les associations de développement, la société civile et la diaspora guinéenne à s’impliquer dans ce combat contre le COVID-19 en fournissant des masques et des kits de lavage des mains aux communautés ainsi que dans les marchés afin de faciliter le respect des gestes barrières.

Mesdames et Messieurs ;

Face à cette menace, je lance un appel à une « UNION SACRÉE » de toutes les composantes de notre société à savoir: les organisations de jeunesse, des femmes, de ressortissants, des leaders religieux, des partis politiques, de la société civile et de la diaspora. Le pays est en guerre contre le COVID-19. Il revient à chacun de nous d’apporter sa contribution pour obtenir une victoire rapide contre cette maladie avant qu’elle ne commence à endeuiller notre peuple. Levez-vous comme un seul homme contre ce virus, en enterrant les différences qui nous démobilisent et en évitant les déclarations et publications « d’intox » qui perturbent notre élan et nos choix stratégiques.

Guinéennes, Guinéens, mes chers compatriotes;

Ne prenez en considération que des sources d’information provenant du gouvernement, de l’OMS et de la presse officielle. Le gouvernement s’engage à vous donner toutes les informations disponibles sur cette maladie et clarifier vos questions ou vos interrogations.

Que Dieu exauce nos prières et nous guide sur le chemin de la victoire rapide contre le COVID-19. Amen.  Vive la Guinée.

319 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée le 13 avril

Les journées de samedi, 11 et dimanche 12 avril ont enregistré le plus grand nombre de contamination au COVID-19 en 48 heures, depuis l’apparition de la maladie en Guinée, le 12 mars dernier.

En 48 heures, le pays a enregistré 69 nouvelles contaminations au coronavirus, ce qui porte désormais à 319, le nombre total de cas positifs détectés dont 302 cas hospitalisés, 17 guéris et zéro décès. Comme pour dire que le danger est réel et que les mesures préventives doivent être vigoureusement appliquées par la population en vue d’éviter le chaos.

Covid-19 : Le président guinéen, descendu dans les rues pour sensibiliser

Pour renforcer les mesures barrière dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, Alpha Condé s’est rendu dans les rues pour sensibiliser les citoyens.

Cette initiative du président Guinéen, s’est tenue ce vendredi 10 avril 2020 dans les rues de la Commune de Kaloum, le centre administratif.

Entouré de ses gardes, le président s’est enquérir des dispositions sanitaires mise en place pour éradiquer la pandémie à coronavirus.  Le constat ainsi terminé, Alpha Condé n’est pas parti aussitôt, le président s’est adressé à la population : « es ce qu’ils se lavent les mains, es ce qu’ils respect la distance d’au moins un mètre ? Je l’ai dit, ils ont vu ce qui se passe en France, en Espagne et en Italie, es ce qu’ils veulent cela en Guinée ? Non, ils devront donc se laver les mains régulièrement comme indiqué par les médecins, tout en veillant au respect des un mètre entre eux ». A-t-il-conseillé .

Guinée/Lélouma : Une pénurie de gaz domestique due à la fermeture des frontières

Depuis la fermeture des frontières par l’État dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Les usagers du gaz domestique font face à une pénurie à Petel, principal quartier du centre urbain de Lélouma.

Nombreuses sont les personnes, qui ont fait des va-et-vient chez leurs fournisseurs respectif et dans les points de relais du marché sans avoir de suite positive, alors que ce combustible devient de plus en plus indispensable pour les ménages.

Les raisons de la rupture dans l’approvisionnement de ce combustible ont été dévoilées par les distributeurs. A l’unanime, ces derniers ont évoqué le problème de la fermeture des frontières.

« C’est au Sénégal qu’on s’approvisionne. Suite à la fermeture de la frontière sénégalaise pour prévenir contre le coronavirus, nous ne partons plus vers ce pays depuis plus de deux semaines maintenant. Pour le moment, le stock que nous avions est épuisé et on ne peut pas en trouver ici ». Affirment-t-ils.

Dans l’espoir de trouver une solution à ce souci agaçant pour les ménages, les différents usagers devront se tourner vers le charbon de bois.

Notons qu’a l’instar de ce combustible, la Guinée s’approvisionne dans certains pays de la sous-région dans bon nombre de produits.

164 cas positifs au Covid-19 enregistrés en Guinée ce 8 avril

L’Agence Nationale de la Sécurité Sociale (ANSS) a annoncé qu’à la date du mercredi, 08 avril 2020 , la Guinée a enregistré 20 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au laboratoire.

Les tests ont été effectués sur un groupe de 93 personnes. Les 20 nouveaux cas positifs de mercredi, portent le nombre de personnes atteintes à 164 cas sont confirmés de coronavirus, 159 hospitalisés, 05 guéris et 0 décès. Ces 20 nouveaux cas positifs au Covid-19 se sont ajoutés aux 144 cas confirmés du 7 avril pour donner 164 cas confirmés de coronavirus à la date du 8 avril 2020.

Un premier cas de Covid-19 enregistré dans la préfecture de Faranah

La préfecture de Faranah a enregistré lundi, 06 avril 2020 son premier cas confirmé de coronavirus. C’est un jeune guinéen vivant en Espagne qui a regagné le pays au courant du mois de mars dernier.

Selon les autorités préfectorales, ce jeune a présenté des signes qui l’ont fait envoyer à Conakry ou il a été testé positif.
Cette information a provoqué la panique dans la ville de Faranah ou les populations ont demandé aux autorités administratives et sanitaires de renforcer les dispositions déjà prises pour éviter la propagation rapide de COVID-19 dans la région.

Actuellement, la recherche des différents contacts se poursuit dans la ville de Faranah ou le jeune a séjourné. Les équipes de recherche sont déployées également dans le village de Sidakoro ou le jeune testé positif s’était fait soigner dans certaines cliniques de la place.

Coronavirus/Soudan du Sud : le pays annonce son premier cas

Rendu public ce dimanche 6 mars 2020 par les autorités de ce pays, le Soudan du Sud est l’un des derniers en Afrique à indiquer que l‘épidémie à Coronavirus a atteint son territoire.

“Le Soudan du Sud confirme l’existence d’un cas de coronavirus”, a révélé le premier vice-président Riek Machar, lors d’une conférence de presse à Juba.

Il s’agit d’un sujet de sexe féminin âgé de 29 ans. En provenance des Pays-Bas, via l’Ethiopie, la dame (dont la nationalité n’a été révélée) est arrivée au Soudan du Sud le 28 février, a-t-il précisé.

Selon le communiqué établit par la Mission des Nations unies au Soudan du Sud la femme contaminée est un membre de son personnel. La note atteste qu’elle a été testée positive samedi après s‘être rendue dans une clinique des Nations unies jeudi.

Machar s’est voulu rassurant sur ce premier cas de contamination au Soudan du sud « Le ministère de la Santé mène une enquête complète avec l’Organisation mondiale de la santé et le Centre de contrôle et de prévention des maladies, comprenant l’identification et le suivi de tous les contacts possibles et les mesures ultérieures », a-t-il déclaré.

Conscient des ravages occasionné par cette pandémie, le Soudan du Sud a aussitôt dressé les mesures barrières.  Il s’agit de la fermeture des bars, night clubs et magasins autres que ceux vendant de la nourriture.  Il est recommandé à la population de respecter les règles de distanciation sociale.

Les frontières sont fermées ainsi que l’aéroport international. Un couvre-feu est en vigueur de 20H00 à 06H00.

Covid-19 en Guinée: 121 cas enregistrés dont 5 guérisons

Les chiffres sur l’évolution épidémiologique du Covid-19 continuent d’augmenter tous les jours en Guinée.

Au décompte du dimanche 5 avril 2020, 10 nouveaux cas se sont révélés positifs sur 154 personnes testées à la date du 4 avril. Ces 10 nouveaux cas confirmés de coronavirus se sont ajoutés aux 111 cas positifs pour donner un total de 121 cas de COVID-19 avec 5 cas de guérison et 0 décès depuis le 12 mars 2020. Dans la déclaration No 13 du 5 avril, le ministère de la santé invite la population à respecter les mesures de barrières sanitaires édictées. Il faut rappeler que la Guinée a franchi la barre de 100 cas positifs vendredi 3 avril avec les 38 cas détectés qui, ajoutés aux 73 cas confirmés de coronavirus, donnaient 111 cas de covid-19. Et 10 nouveaux cas testés positifs sur 154 personnes contrôlées samedi 4 avril, portent désormais le nombre de cas de coronavirus à 121 dont 5 sortis guéris et 0 décès depuis le 12 mars. En attendant, de nouvelles statistiques lundi, plus de 100 patients seraient en soins. Le tableau de l’ANSS du 4 avril fait état de 106 cas hospitalisés, de 5 guéris et de 112 cas suspects.

Coronavirus/ Israël: La crépitation du nombre de chômeur

La maladie a coronavirus considéré comme responsable de la mort de 39 personnes en Israël a occasionné un lourd bilan humain face à d’autres pays.

La main d’œuvre étant insuffisante du faite de cette pandémie le pays paie le prix fort sur le plan économique avec un surplus de 20 points en seulement un mois.

Avant la mise en place des mesures instaurées par cet Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. Le pays portait un faible taux de  chômage : 4% soit un point de moins que la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Depuis l’apparition de cette pandémie mondiale ce taux a nettement grimpé, il est désormais de plus de 24% de la population active, chiffre qui représente une augmentation de 550%. Pour la première fois de son histoire, le pays a vu le nombre de demandeurs d’emplois dépasser la barre du million.

Que ce soit les commerces de proximité, les professions libérales tous sont durement touchés. Et même les ministères se sentent dans l’obligation de placer une partie de leurs fonctionnaires au chômage technique.

Covid-19 en Guinée: 2 préfectures touchées, la maladie se propage (Dr Sakoba Keita)

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), Dr. Sakoba Kéita a déclaré mercredi 1er avril que la maladie est en train de se propager en Guinée. Il a fait cette déclaration lors d’un point de presse, a suivi l’AGP.

A part la capitale Conakry où la majorité des cas ont été détectés, deux autres préfectures viennent d’enregistrer des cas, notamment Boké et Labé ; Labé où un cas positif au Covid-19 vient d’être enregistré.
« C’est pourquoi nous sollicitons une décision de la part de Monsieur le président de la République afin de limiter au maximum les déplacements » a proposé Dr. Kéita.

Il faut rappeler que le cas d’un guinéen rentré de Barcelone et testé positif, porte le nombre de cas confirmés de coronavirus à 31 depuis le 12 mars dont un cas de guérison. Plus d’une dizaine de contacts de l’homme de Sérima sont toujours recherchés dans la Région de Labé, apprend-on de sources sanitaires.

Alpha Condé testé négatif au Covid-19

Dans le cadre des activités de riposte contre le COVID-19, l’ANSS a procédé à des tests de dépistage sur SEM le Président de la République ainsi que sur une partie du personnel civil et militaire de la Présidence de la République, les 30 et 31 mars 2020.

Le test de son SEM le Président de la République ainsi que ceux de ses principaux collaborateurs se sont avérés négatifs.
Les membres du personnel d’appui sont également en train d’être tous testés et à la lecture des premiers résultats, 12 d’entre eux se sont révélés être positifs au Covid 19.

Les services de la Présidence de la République travaillent avec l’ANSS pour la prise en charge des cas positifs et pour la mise en œuvre de toutes les mesures de sécurité sanitaire appropriées.

La Présidence de la République rappelle à tous l’importance des gestes barrières et invite la population à suivre les consignes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Gouvernement et les autorités sanitaires à tous les niveaux.

La Présidence de la République souhaite prompt rétablissement à l’ensemble des malades du Covid 19.

Covid-19 en Guinée: Un troisième cas suspecté à Conakry

Un troisième cas suspect de coronavirus serait à l’étude depuis mercredi, 18 mars au centre de traitement épidémiologique de Nongo, dans la banlieue nord de Conakry.
Il s’agit d’un jeune guinéen de 42 ans, chef d’Entreprise qui est rentré à Conakry par un vol régulier de la compagnie « Air France » du mercredi, 18 mars après un long séjour qui l’a mené du 28 février au 18 mars à Paris en France et à Milan en Italie ; deux pays européens fortement touchés par le coronavirus.
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire se garde de toute déclaration, même si les sources parlent d’un document médical qui a indiqué jeudi matin que « l’intéressé ayant affiché des signes suspects de covid19, a présenté un état stable et le suivi continue.
Les résultats des examens sont attendus par l’ANSS ». En attendant les résultats des examens et la déclaration de l’ANSS, les sources indiquent que le jeune guinéen suspecté de 42 ans, connaissait son état clinique à sa descente d’avion.
Il s’est lui-même confié à un agent du service de contrôle sanitaire de l’Aéroport Gbessia-Conakry, qui a saisi à son tour le centre d’opération d’urgence pour le transfert et la prise en charge depuis mercredi du jeune entrepreneur guinéen au centre de traitement épidémiologique de Nongo ou son cas devrait être confirmé ou infirmé par les spécialistes.
Il faut rappeler que le centre d’isolement de Nongo gère ainsi le 3e cas suspect de coronavirus après celui de la fonctionnaire belge de l’UE toujours en observation à Nongo et le cas spécifique d’une guinéenne rentrée d’Italie. Leurs contacts directs font l’objet d’investigation. Le 1er cas de covid 19 a été guéri selon les sources proches de l’ANSS.

La mission de la CEDEAO en Guinée reportée sine die à cause du coronavirus

La mission de haut niveau de la Communauté des États d’Afrique de l’ouest qui devait se rendre à Conakry ce mardi 17 mars pour une médiation avec le président Alpha Condé a été reportée sine die en raison de l’épidémie. Il n’y a pourtant qu’un seul cas déclaré, remarquent certains.

Quatre chefs d’États devaient faire le déplacement : le Nigérian Muhammadu Buhari, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et Nana Akufo Addo, le président du Ghana.

Leur but : évoquer les conditions des élections de dimanche, deux scrutins contestés par l’opposition et la société civile. À travers cette mission, la CEDEAO voulait une nouvelle fois insister sur deux points : assainir le fichier électoral et inclure l’opposition politique au double scrutin de dimanche. Avec en arrière-pensée, une ligne rouge à ne pas franchir : briguer un éventuel troisième mandat.

Tout était prêt : les autorisations de survol et d’atterrissage sur la capitale guinéenne.

Mais l’expansion de l’épidémie du coronavirus a refroidi les ardeurs des présidents ghanéens et ivoiriens, qui ont tous deux décidé de renoncer, à la dernière minute, à ce projet. « C’est une question de cohérence avec les mesures strictes annoncées en interne pour fermer nos frontières et nos écoles », indique un officiel à Abidjan.

À ce stade, un seul cas a été déclaré en Guinée. « C’est un problème mineur », s’étonne un responsable du gouvernement guinéen, pris de court par cette décision.

Le dialogue devrait tout de même se poursuivre, à travers la voix du président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou, présent à Conakry depuis hier. « Mais le message n’aura pas la même résonance qu’avec des chefs d’État », se désole un diplomate, qui craint de voir la Cédéao intervenir en urgence pour gérer une éventuelle crise politique, si les élections tournent mal.

Il y a quelques semaines, le retrait des observateurs de la CEDEAO avait poussé le président Alpha Condé à reporter les élections.

Un premier cas de coronavirus confirmé en Guinée

La Guinée vient de s’ajouter à la longue liste de pays touchés par le coronavirus. En effet, un premier cas de Covid-19 a été confirmé ce vendredi à Conakry par les autorités sanitaires du pays.

Selon le colonel Remy Lamah, Ministre guinéen de la Santé, la patiente est une belge de 49 ans arrivée à Conakry, il y a une semaine. « Elle a été conduite et isolée au Centre de traitement de Nongo », a-t-il indiqué.

 

Guinée : Des mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus

Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) Dr. Sakoba Keita a animé une conférence de presse mardi, 04 février 2020 sur les mesures préventives contre d’éventuels cas de coronavirus, a suivi l’AGP.

Dr. Sakoba Kéita a abordé le cas du mécanicien d’origine bangladaise dont les résultats des examens en laboratoire, se sont révélés négatifs.

Le Directeur Général de l’ANSS a fait état des mesures prises dont :
Le renforcement des points d’entrée en Guinée, l’identification de tous les points d’entrée susceptibles d’être renforcés par rapport à cette maladie (l’Aéroport et le Port). Et les cinq catégories de personnes ciblées notamment les étudiants, les opérateurs économiques, les touristes, les experts et missionnaires qui passent régulièrement par les Ports et Aéroports.

« On n’a mis du personnel et de l’équipement notamment les caméras thermiques, les Thermo flashes pour pouvoir contrôler la température des gens. Parce que dans 98% des cas de ce coronavirus, il est ressorti les signes de fièvre. Donc ça commence par les fièvres pour pouvoir prendre la température des sujets qui rentrent dans le pays en vue de faire une détection rapide. » a-t-il précisé.

Et selon Dr. Kéita « la Guinée a dans sa vision de disposer de trois laboratoires et des centres épidémiologiques avec du personnel et tous les intrants nécessaires comme à Nongo, à Boké et à Kindia. L’INSP et l’Institut Pasteur de Guinée vont aussi recevoir les mêmes intrants d’ici la fin de la semaine en vue d’augmenter les capacités de diagnostics ».

Guinée-Coronavirus : Aucun cas positif déclaré à Conakry

Le cas suspect de coronavirus signalé lundi 3 février sur un mécanicien du Bangladesh, revenant d’un séjour au Sénégal, s’est révélé négatif.

Selon une source proche de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), les examens effectués à l’Institut National de Santé Publique et au Centre de recherche de Pastoria à Kindia, n’ont montrés aucune trace de coronavirus sur suspect.

Lundi, le Directeur National de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire avait indiqué qu’un citoyen d’origine bangladaise, revenant du Sénégal « a commencé à faire de la fièvre et de la toux. Et grâce à nos dispositifs mis à l’aéroport, la caméra thermique senti qu’il faisait de la fièvre et a donc alerté nos agents qui sont à l’aéroport ».

Et après l’isolement et le transfert du mécanicien bangladais au centre de traitement des maladies épidémiologiques de Nongo, le Directeur Général de l’ANSS Docteur Sakoba Keita a confirmé que « les résultats du suspect du coronavirus s’avèrent négatifs. Le patient suspecté souffrait de maladies pulmonaires chroniques et ne porte donc pas le coronavirus » a indiqué docteur Keita.